À la fois récit de voyage, réflexion sur la philosophie, les Beaux-Arts, la littérature, la religion, mais également la politique, De l’Allemagne est une œuvre majeure de Germaine de Staël, rédigée entre 1808 et 1810, qui sera censuré par Napoléon Ier. Il s’agit à la fois d’un essai sur la littérature, d’une illustration brillante de la théorie des climats énoncée par Montesquieu, d’un des premiers travaux de sociologie politique et d’ethnologie et enfin d’une remise en question complète de la domination française en Europe, tant dans les arts que dans la politique.