Presse et revues
7 pages
Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1910-01-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 janvier 1910 09 janvier 1910
Description : 1910/01/09 (N2). 1910/01/09 (N2).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32850158
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/02/2020
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. Jées de notre beau pays de France, et voyons un peu ce que fit Humérus
après sondépart. Il commença d’abord par en baver fortement, et il faut
avouer qu’à sa place vous en auriez bavé tout autant. Car, enfin... voir,
comme ça, partir de Paris pour le centre de l’Afrique, une négresse au pas
.gymnastique avec son mari sous le bras, il y a de quoi " être épaté...
J Quelle femme !... quelle énergie !... quelle poi... ah ! pardon, je l’ai déjà
U dit...
2 4 7. — ... via Marseille, Alger, Biskra, la dépêche suivante : Ai retrouvé
D 1 traces homme préhistorique, vous attends après demain, près trou aban-
£— adonné, place Concorde. Munissez-vous échelle, de corde et 10 000 francs pro-
mis. Le surlendemain, dès l’aube, Humérus alla se poster près du trou
par lequel il était sorti quelques jours auparavant. H poireautait déjà de-
puis trois heures quand il vit arriver une trombe à bicyclette. C’était Mac
' Larynett !...
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Dans tous le
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1. — Vous vous souvenez que nous avons
laissé le Dr Humérus face à face avec Gon
tran des Espingolles qu’il croyait à Salaf-
Oumal, tandis que Sétou-Saktufé, la fille de
l'ex-Caïd, trompée par la ressemblance ex
traordinaire de Bambochard avec Gon
tran, sautait au cou de ce dernier croyant
avoir retrouvé son mari. Cette première
effusion passée, l'explication fut orageuse.
Elle allait même devenir inquiétante lorsque.
Sétou-Saktufé fit un si
gne et tirant de son
tcorsage son contrat...
2. — ... de mariage qui consistait, nous le savons, en la photo
graphie des deux époux sur papier timbré, le mit sous le nez de Gon
tran : — Chouf !... fit-elle, qui c’est la tête, là à gauche? — Mais...
3. — ... fi vois pien que toi mon mari... Allez, I
en a pas, la rouspétance. Aroua mena et hamchi s,
Anmol TT. sar g - « , - “3- —
g 1 wege “ DAAY “E2450 Ve 4-0-4- 8ls LC
“umale EUe dit, et empoigna Gontran des Espingol
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c’est... on dirait que c’est vous !
Bono !... et là, à droite, le
moussié française qu’c’est là?...
— Bon dieu !... s’exclama Gontran estomaqué !... mais c’est
moi... Y a pas d’erreur... c’est bien moi... Ah ! ben, par exemple, ca
, c’est un peu fort !... Alors, pourquoi ti faire
, du pétard? continua la négresse...
TuTTÈ.
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5. — Bref, le bon docteur se frotta les mains. Après
tout, il était débarrassé de Gontran, c’était tout ce qu’il
demandait. H pinça un léger, très léger cancan, quelque
chose de vaporeux, et pensa qu’il convenait d’arroser cet
événement par un modeste picon-citron-menthe-cassis. Il
s’installa donc à terrasse du café du « Veau qui
suinte *, déplia un journal et poussa un « oh" l> formi
dable : en lettres énormes, s'étalait cette nonvelle sen
sationnelle : La fuite de l’homme préhistorique...
Il construit un ballon et s’en va. On est sur sa
.. trace. Dix .mille francs de récompense à celui qui
A le retrouvera.
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OuvRiCRS DS,
Pé Ne TRER DANS
LES CHANT ERS
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u un geste large, elle le fourra sous son brasVet g’n
dressant au docteur ahuri: — Bonsoir, m‘z -ami, Iu)
dit-elle. Y en a pas toi besoin accompagner pour mot..
H connais la route. Bonsoir m'z-ami, bonsoir 1..,
ist telle qu’elle était venue, elle repartit à Salaf -Oumal,
au pas gymnastique !... Ah !... quelle femme !... quelle
énergie!... quelle poigne!... quel souffle!.. quelleg
jambes !... * P.
6. — Et l’article suivait, informant le public que l’explorateur Mac Larynett, Cud
navré, réclamait son homme préhistorique à tous les échos. Le Dr H umér us
sentit une petite sueur froide lui mouiller les tempes... Successivement il palit, --
rougit, verdit et jaunit.. Puis, tout à coup ses traits se détendirent... son œil se fixa... On sentait
qu une idée se faisait jour en son cerveau, et il éclata d’Un formidable éclat de rire... Ah ! pour une
bonne blague s’écria-t-il, ce sera une bonne blague. Vais-je me la payer la tête de « la clarinette »,
Ohé ! ohé — ça va être drôle !... Un quart d heure après, il télégraphiait à Mac Larynett...
B. — Humérus eut le sourire. Mon vieux, se disait-il, tu ne te doutes pas que tu l’as devant toi,
l’homme préhistorique, te seul, le vrai, l’unique, celui qui n’est pas au coin du quai... Et il se pré
senta. Avec une émotion mal dissimulée, il annonça à Mac Larynettt qu’il avait vu disparzitre
par le trou, quatre à cinq jours auparavant, un homme avec un burnous rouge, dont il fit une
description si exacte (malin, va !...), que Mac Larynett reconnut immédiatement son homme pré-
historique. Fébrilement, il déplia son échelle de corde, mais Humérus l’arrêta : — Pardon... un
moment, s. v. p., et les 10 000 tr ?...
9. — Sans hésitation,
tefeuille de sa poche, et
ces simples mots : Le
dans les entrailles de
choses allait-il découvrir ?...
Mac Larynett tira un por
te tendit au docteur avec
voilà !... Et il s’enfonça
la terre. Quelles horribles
(Lire la suite page 2.)
Voyezsanaaaneméro Concours axçP1Bl2san Nombreux prix de. valeur
et les histoires drôlatiques : telles que les conseils de
Lasoupape. — Les grandes chasses de Biscornu. —
Les mémoires de César Biquot, garde champêtre etc.
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