Titre : Istanboul
Éditeur : [s.n.] (Constantinople)
Date d'édition : 1932-02-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327941766
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 février 1932 22 février 1932
Description : 1932/02/22 (A65,N53). 1932/02/22 (A65,N53).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t566535p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-10128
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/02/2021
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Directeur et Rédacteur en chef Pierre LE GOFF
--ii 1 -.
Les nations à la
Gonttae de Genèva
Quelque paradoxal que le fait
puisse paraître, au moment où 1
guerre fait fureur en Exirêmt O ient
la Conférence du dé*armctneot pour
suit son œuvre. Si vis pocem para
pue cm. Seulement il est extrêmemen
diffi crie de préparer la paix ou du
moins une formule mg puisse Tassurer. Les nations du ou n
de qui sont rassembées à G^rève
sont tiès divisées sur le mode et
même la nécessité du désarma met t.
Leurs positrons sont assez riiffic»!
à définir. Voici néanmoins coromen?
on peut les schématiser :
Le monde anglo-saxon qui fut à lo
rigine de l’institution genevoise, ima
ginée par M. le Président Wilson,
aidé par le Président Smuts, s’* ffraye
devant les conséquences inévitables
de sa conception et paraît bien résolu
à ne rien abandonner de son iodé
pendance.
Les Etats Unis et la Grande Breta
gne snpt hostiles à tout ce qui peu»
toucher à l’exercics intégral de leur
souveraineté nationale. C est ce qu>
explique leur opposition à peine dé
guisée à U cr^aiionfd une|«rmée inter
nationale qui serait mise à ta di position,de la S D N L»b?rté des me s
garantie par celte force, respect des
positions actuelles sauvegardées per
elle, garantie des minorités nationales,
surveillée par Genève, des sanctions
en cas de violation de ces règles ou
garanties, telles sont les conséquences
logique» du projet français de désar
mement, et ce sont ces conséquences
que l'Angleterre et l’Amérique jugent
de nature à porter atteinte à leur in
dépendance et qu’elles n’acceptent
pas.
D’autres natioçs, européennes ou
sud-américaines auxquelles leur si
luatioa économique ou financière in
tordit toute ambition.Isontjvenues à la
Conférence dans le but, à peine c»
ché, d’obl iger au désarmement le plus
rapije Iss peuples qui ont encore une
armée solide et d/s engins de guerre
dans leurs arsenaux.
Cet état d'esprit se reirouve ch< z
d’autres puissances, même de pre
mier pi n, dont l'ambition dépasse
les forces et qu» sont à bout de souf
lie dans leur effort jaloux pour se
mettre au niveau de rivages plus fa
vorisées par la nature, le tempéra
ment de leur cropuiatipr* çf plus
longue hérédité.
L'Allemagne, elle, n’es* venue à
Genève q£e pour déchirer les liens
nécessaires dans lesquels le traité de
Versailles l'a enfermée. Elle ne lais
sera aboutir la Conférence que s'y
elle y retrouve la liberté d’armement
et la parité avec la France. Et si la
Conférence n’aboutit pas, elle pren
dra prétexte de l’échec pour affirmer
qu’elle est dégagée de tous ses enga
gements.
Les ptuples qui sont sortis de la
guerre de 1914 eu recouvrant leur vie
nationale et leur indépendance avec
la po .session des territoires occupé-
par Ivtairs f. ères de race, forment au
tour de U France un groupe qui veu>
des girantirs de sécurité et de res
pect des traités. La France, elle, très
sincère dans son désir de concorde et
de paix, voudrait faire reconnaître
l’effort de désarmement qu’elle a
déjà accompli, qui dépasse de beau
coup celui de toute autre natioo er
qu’elle est désireuse de consolider et
decompléter. Mais soucieuse de sauve
garder ses droits dont sa tranquillité
•t son existence même peuvent dé
pendre, elle cherche avant tout, uni
quement même, des garanties de sé
curité dans l’ordre établi. Elle l’a ex
posé en déposant à Genève le projet
de désarmement qui a eu dans le
monde entier un si profond •■etentis
jet ? On ne sait. Mais il y a eu déjà
un résultat qu'un de nos confrères
f ançaisexposait excellemment en ces
termes :
« Une chose est certaine, c’est que
nos alliés se réjouissent, que nos ad
versaires déclarés sont mécontents, e (
que ceux qui, se disant nos ami«,
s’apprêtaienr à marcher contre vous
sont déconcertés.
En faut ii plus pour approuver le
geste de la France ! »
Plwrra CG OOVP
LE G«ZI A tTAMBOUL
Aadivsoa
Hakki T reson, qu« a assissé à i’insugurattçsb
de la maisoo du Peuple d E k Ch^bir
rom du Conseil général du Parti
du Peuple, a é»é stçu par S E ie
Président de la Répub ique à qui i< a
présenté les hommages dé la jeunesse
d Eski Ckéhir.
L’ex-roi A phonse XIII
Athènes, 22 (Apogh.) — Hier est
arrivé au Pirée à bord du Théobhi e
Gautier, des Messageries Maritimes,
l’ex-roi Alphonse d Espagne. Ii s’est
rendu à Athènes où ii a visité les an
tiquités.
A midi, l’ex roi c déjeuné à l’hôte!
de la G rande Bretagne. Ii a exprimé
son admiration pour le mouvement
de la ville et la beautés des hôtels
supérieurs à ceux d Occident.
Le Th ophHe Gauler a quitté Le
Pirée, se rendant à S amboul.
Au moment de sou départ, le roi
Alphonse a déclaré à la presse qu’il
reviendrait à Athènes pour y séjour
ner pendant 3 jours.
Le temps
Selon des renseignements fournis
par I Observatoire de Yéch* keuy le
temps sera couvert aujourd'hui avec
vent du nord.
Il n’y aura pas probablement de
chute de neige.
Le thermomètre a marqué ce matin
3 degrés au dessus de zéro.
Le courrier d’Europe est ar:ivé,
h e . La circulation normale des trains
a pu être rétablie.
E>-* Bu*g«rl«
SOFIA. 21 — Un froid rigoureux
sévit depuis quelques jours no Bul
garie et atteignis 20 degrés. L» couche
de uetge atteint en certains endroits
160 centimè res,
Stamboul
immçr war-OÊMf,*w!sra
MWC v..
ÉCHOS
IL
Y A CINQUANTE ANE
Sr*a*»o«{ da 22 Février 1882
— On télégraphie de Tunis au aMoni
teur Universel » que l’affaire de l En fi Ja
va être soumise à un arbitrage
— On assure que ie baron I\ a riant » électorale.
sera nommé ministre de la République
à Munich ; M. Patenôfre à Rio Janeiro ;
le comte de Mouy à Stockholm et M. Ca
mille Barrère à A thênes.
— Le général Sknhéfeff. recevant les
étudiants serbes à Paris, a brononcé un
discours dans lequel i! a dit que la Rus
sie n'est bas maîtresse chez elle; qu'elle
est Paralysée au dedans et au dehors
par une influence étrangère; que l'en
nemi des Russes et des Slaves c est l Al
lemand ; la lutte est inévitable entre le
Slave et i A llemand. a dit le général
Sk . bê’eff. elle stra longue et terrible ,
mais le shve triombhera. Le général o
terminé en ces termes : « Si on touche
aux E'ats reconnus bar les traites : tels
que la Serbie et le Monténégro, vous ne
serez pas seuls. Au revoir donc; si la
destineè le veut, ce sera sur le chamb de
bataille, où nous combattrons ensemble
l ennemi commun ». Ce discours fait sen
sation ».
— La u Corresbondance politique » dé
clare de nouveau que tous les Etats li-
mitrobhes du bays insurgé observent une
attitude très correcte
La dépêche suivante, relative aux
troubles de l Herzégovine est adressée de
Vienne au •.Standard» : c Je suis auto
risé à déclarer fausses les rumeurs d'un
armistice ou de négociât,ons avec les in
surgés Bt*n au contraire, le général
Jjvanovtcs fiapp* l'ennemi avec un
main de fer Des deux côtés, « on ne fait
pa t de prisonniers ».
— Hédayet pacha, commandant du
6m* corps d'armée, accompagné de quel-
s est embarqué avant hier
Le min istère T ardieu
La déclaration
ministérielle
PARIS, 21
M. Tardieu rédigea cet après-midi
la déclaration ministérielle qui sera
lue mardi devant les Chambres.
Ce document sera très bref et ne se
comportera guère de plus de trois ou
quatre pages dactylographiées.
La plus grande partie sera consa
crée à l’exposé de la politique exté
rieure de la France dont la continua
tion sera soulignée en particulier re
lativement à la Conférence du désar
ment et du problème des réparations.
Ea ce qui concerne la politique in
térieure, le gouvernement demandera
aux deux Chambres de voter dans le
délai prescrit un budget équilibré la
date des élections ne pouvant être
fixée qu’apiès ce vote.
Stamboul
L’opposition interpellera
demain
PARIS, 21. — M. César Chabrua,
socialiste, ancien député modéré et
ex-professeur à l’Université catholique
de Paris a annonce qu’il interpellera
le nouveau gouvernement mardi, sut
sa composition.
Les membres de l’opposition criti
quent évidemment la formation du
ministère et se préparent à lui livrer
bataille le jour même de sa présen
talion aux Chambres. Quelques uns
qui paraissent d’ailleurs ne pas avoir
reçu l’approbation de leurs chefs de
parti, ont l’intention de ne pas par
ticiper à la discussion du budget afin
d’en laisser l’entière r.es-poassküit'.-.à
la majorité.
M. Herriot s’inscrivit au débat sur
l’interpellation de M Chabrun.
Prévoyant que les radicaux-socia
listes se décideront à interpeller, il
est probable que les socialistes inter
pelleront également.
Stamboul
Dans les couloirs
de la Chambre
PARIS, 2t.— Les couloirs du palais
Bourbon furent presque déserts au
cours de la journée. Cependant à la
fin de l’après midi quelques membre
de l'Union républicaine démocratique
se réunirent et échangèrent des vues
sur la situation Ils se félicité en* de
la rapidité de M. Tardieu à former le
ministère. Les commissions ministé
rielles en cette saison étant en nom
bre restreint, les assistants se séparé
reot sans prendre de décision mais
il est probable que M Tardieu entre
tiendra Ses dirigeants des groupe sur
Se vote en temps utile du budget, de
la date des élections et de la réforme
Dans des conversations particu
lières les députés du centre déclaré
rent qu’ils étaient persuadés que la
Chambre accueillerait favorablement
le nouveau ministère et lui donnerait
la même majorité que les cabinets
précédents.
Les impressions dans les couloirs
de la Chambre permettent /de croire
que le gouvernement est assuré d une
majorité d’une cinquantaine de voix.
BS. Mathieu
Ou accueille favorablement la dési
goation de M. Mathieu, sénateur du
nord au ministère de l’intérieur, qui
selon eux, peut donner tous les apai
sements et réaliser une parfaite, neu
tralité lors des élections.
Une Innovation
PARIS) 21 — Le Temps dit: «L’in-
novatioo d ua contrôle des orgmisa-
tions publiques confié à M. R yoaud
est une des plu9 heureuses initiatives
du oouveau ministère. EHe avait été
^ envisagée denuis longtemps.
t Le nouvel org.oisme assurera si
multanément la liaison et le contrôle
pour les diverses administrations et
M. R.iynaud centralisera les rapports
$emeni. Qu'au viendra-t*il do ce itio.ïpour aller re/oinarcàaaj^û^tp. ^ de^urgaüismcs de ccniro^e des di
▼ers ministères. II devra étudier et
confronter les rapports et agir pour
que les suggestions soient examinées
et des projets de lois intéressant plu
sieurs départements ministériels dé
posés en cas de besoin. »
Stamboul
Les services
d'Alsace-Lorraine
PARIS, 21 — Par délégation du
Président de la République le mitr's
tre du travail, M. Lavai sera chargé,
comme il le fût précédemment dans
tous les gouvernements cù il parti
cipa, des services d’Alsace Lorraine.
Stamboul
La présence de M. Tardieu
à Genève
PARIS, 21.— M. Tardieu ira à Ge
nève aussi souvent que sa présence y
sera indispensable. Ainsi dès mardi
soir, aussitôt après la présentation du
cabinet devant le parlement, il quitte
ra Paris pour aller assister mercredi à
la réunion du bureau de la Gonféreu
ce qui doit décider de la procédure à
suivre pour les travaux de la commis
sion, mais il sera de retour dès jeudi
matin.
GOaféreuce
PARIS, 2t. — M. Tardieu a conféré
dans la matinée avec ses collabora
teurs. Il reçut certaines personnalités
notamment M. Pietri, M. Petsçhe, M.
Giühaîa et M. Dumesnii.
Stamboul
U guerre ^-japonaise
La bataille à Ehaeghaï
LONDRES, 21. -- Des messages
de Shanghaï portent que toute la
journée le feu a continué au nord de
la concession. Le point central des
hostilités paraît être /Ciacg-ViTan, à 3
milles au nord de la concession, sur
la ligne Shanghaï-Woosung.
Vers Woosung, les Japonais ont
pu avancer mais bien que Woosung
ait été incendié, les Japonais n’ont pu
l’occuper, les mitrailleurs chinois en
empêchant l’approche.
Toute la journée les Japonais se
sont occupés de faire un mouvement
tournant et ont avancé à quelque dis
tance sur la droite au delà de Kiang-
Wan.
Les Japonais emploient des avions
de bombardement et des tanks con
tre les Chinois. Les Chinois em
ploient des mines terrestres contre
les tanks et déclarent que de cette
façon ils obtiennent des succès.
Près de Woosung le feu d’artille
rie est très intense.
Les belligérants respectent
les Concessions
Dans la concession tout paraît
calme. Il est évident qu’il y a le dan
ger que des obus tombent sur la con
cession lorsque les hostilités ont lieu
si près, ^lais il est probable que les
trè3 énergiques représentations faites
tant aux Chinois qu’aux Japonais par
les représentants à Shanghaï même
des puissances neutres ont eu leur
c|fet. Les belligérants s'efforcent de
ne pas atteindre la concession.
Stamboul
Les Allemands
quittent Sbaogbaï
LONDRES, 21. (FLA.)— Le Daily
Express apprend de Berlin que le mi
nistère des affaires étrangères du
Reich a décidé d'évacuer les 1430
nationaux résidant à Shanghaï. A cet
e|fet des vapeurs partirent pour cette
dernière villes.
L'Impôt sur la bière
en Allemagne
BERLIN, 21 — Les délégués des
Associations berlinoises des hôteliers
et des limonadiers décidèrent de pro
clamer la grève de la bière jeudi, si
aucun accord n’intervient avant cette
date sur rabaissement des impôts sur
jla bière.
Stamboul
=5 O
l'mniire * f Agios à Fans u geeslion présidentielle en Alismagne
PARIS, 21 .— Diverses manifesta i BERLIN, 21. — Le chef du syndi -
lions franco américaines marquèrent cat chrétien des mineurs, le député
aujourd'hui le deux centième anni-»Jmbusch. déclara au cours d une
versaire de naissance de George [réunion que les syndicats chrétiens
Washington.
Dans la soirée se déroulera à la
Sorbonne une grande cérémonie.
Stamboul
Oa article k Ma! Mm
Pi^RIS, 21. — Sous le titre “ob
session sous-marine” l’amiral Docteur
écrit dans le “matin” que, renchéris
sant encore sur la thèse de l'amirauté
britannique, certains écrivains anglais
estiment qu’a chaque tonne de sous-
marins français doivent correspondre
deux tonnes et demi de destroyers
britanniques et que le tonnage global
pour combattre l’influence de l'in
dustrie lou’de étaient forcés d'encou
rager la nationalisation des mines.
Ils soutiendront la candidature de
Hinqenburg et estimant que T Alle
magne doit repousser tout paiement
des réparations.
Stamboul
★
BERLIN, 21. — Le «front d’Ai
rain», organisation anti-naziste, ré
cemment créée, tint à Berlin une
réunion. Scs chefs de section et son
président, le député Kucnsiier, ont
déclaré que le «Front d’air air,» était
prêt à la lutte et qu aucune attaque
ne le surprendrait.
Si Hit’er prenait le pouvoir cela
atteindre 205.000 ^signifierait une déclaration de guerre
de l’intransigeance
de ceux-ci doit
tonnes a cause
française.
Après avoir été partisans des sous-
marins, les Etats-Unis et l’Italie en
devinrent les adversaires.
Cela est naturel pour les Etats-
Unis qui possèdent actuellement une
formidable fEotte et n’entendent pas la
faire trébucher dans les eaux du Pa
cifique sur des barrages de sous-
marins.
Iis ne veulent pas davantage aug
menter le tonnage de leurs destroyers
pour réaliser envers l’Angleterre la
parité à laquelle ils tiennent essentiel
lement.
L’Italie qui trouve actuellement
plus d'avantages que d’inconvénients
à l’abolition des sous-marins mit ce
pendant en chantier au cours de
l’année dernière 22 sous-marins.
Stamboul
La Conférence du désarmement
La déKgnUOia trausçmlam
- PARIS, 2t. — 0 <î communiquera
demain à la presse la composition
de la délégation française à Genève.
Sauf une rectification improbable,
la délégation française à Genève sera COÜlS *
désormais composée par MM. Tar
dieu, Paul Boocour, Jean Fabry,
Pietri, Reynaud, Dumont et Du-
mesnil. Les ex ministre de la ma
rine et de l’air sèront désormais des
conseillers techniques.
Stamboul
Retour, de M. Mac Donald
à Londres
LONRES, 21.— Peu après le retour
de M. Mac Donald à Londres, ' M
Baldwin rendit au premier ministre
une longue visite.
Stamboul
Le budget espagnol
MADRID, 21.— Le budget fait res
sortir uo excédent de recettes de 90
militons de pesetas.
Des réductions furent apportées
aux budgets de la guerre, de la ma-
pour le nFront d’airain», que Hitler
agisse par des moyens U gaux ou non.
Stamboul
L© téléphona sous la tn@r
GENES, 21.— Oa procéda aux es
sais du téléphone sous maria entre
un navire et un submersible immergé
dans le golfe de Gènes. Les essais
réussirent parfaitement.
Stamboul
Bagarre à Hambourg
HAMBOURG, 21.—De nombreuses
bagarres se produisirent à l’occasion
des funéraiiies du nazi récemment tué
au cours d’uoe collision politique. Il
y a eu une vingtaine de b'essés. La
police arrêta une centaine de mani
festants.
Stamboul
Le vol de Scally
MARSEILLE, 21.— L'aviateur ir
landais Scally arriva à 15 h. 50 à
l'aérodrome de Bron à Marseille.
Scally pilote un petit monoplan de
75 chevaux. U « l'intention d’atteindre
Ceylan par ('Italie, la Sicile, la Tuni
sie, la Trlpolitaine, l’Egypte, la Syrie,
les Indes puis retourner au Caire
en suivant la route du Cap et enfin
revenir en Irlande.
Il constitua plusieurs dépôts de ra
vitaillement rapide le long des par-
Staœbcm!
I * V V» l 14 W v# U v
gers fureat tués.
... .
Accidents d’avlatlcms
AV/\LLON, 2t.— Uo avion de tou
risme est tombé près de Maisondieu,
département de l’Yonne. L’avion est
détruit et les passagers succombèrent
à leurs blessures.
Stamboul
MELBOURNE, 21. — L’aviateur
australien U du Soutern Cross, heurta des fils de
haute tension en revenant d’un mee
ting pour laviation. L’appareil prit
feu. L’aviateur et ses pilotes furent
grièvement blessés, lis ont été trans
portés à l’hôpital.
Stamboul
t»
ROME, 21. (A.A )— Un avion de
l’aéroport de Capoue est tombé dans
le Golfe de Gaété et ses deux passa
tion pubhque, de l’agriculture et des
travaux publics fureat considérable
ment augmentés.
Stamboul
Deuil national
en Allemagne
BERLIN, 21.— L’Allemagne célèbre
une journée de deuil national en sou
venir des soldats tombés su cours de
ta guerre. Des cérémonies commémo
ratives eurent lieu dans tout ie Reich
notamment dans la grande salle des
du Reichstag.
Tous les drapeaux avaient été mis
en berne.
Stamboul
Les Banques allemandes
BERLIN, 21. La fusion de la Dres-
dner et de la Danat Bank deviendrait
officielle demain. Le capital du nou
vel institut serait fixé à 220 millions
de marks dont 50 milions de réserves.
Oa ne sait encore rien de précis
sur les bilans des grandes banques al
lemandes mais le Inontaq B loti estime
qu’elles perdirent près de 750 millions sources naturelles, il importe
?u cours des derniers mois. 'surplus exportable des
Un hydravion recueilli en mer
MARSEILLE, 21.— Le piiove Mer-
mez et le radiotélégraphiste Regier,
de la l;gne Marseille Aiger furent
obügés d’amérrir â 8 h. 50 à 40 milles
au large des Baléares, fous le*: na
vires étaient alertés. Mais à 15 h. 30
les aviateurs furent recueillis par le
paquebot Timgad. Le courrier a été
traoisbordé et l’hydravion, abandonné
à la dérive sera remorqué psr uue ve
dette demain.
Stamboul
L’agriculture
PARIS, 21. — Au cours dune con
férence, aujourd hui, à Neubau g,
un ancien ministre de l’agriculture,’
a parlé de la crise agricole et
montré que si sous sa première ad
ministration une crise se produisit
dans les milieux agricoles qui en
furent les principales victimes, il u’y
eut pas de turproduction agricole en
France. 11 proposa différentes solu
tions pratiques et déclara notamment
que si tous les pays doivent tendre
à exploiter au maximum leurs res-
que Je
surpro-
pays
i • « — — - r —j ~ ’ k* ”
Stamboul 1 duetturs, ne dépasse pas sensible
lucra-
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Les nations à la
Gonttae de Genèva
Quelque paradoxal que le fait
puisse paraître, au moment où 1
guerre fait fureur en Exirêmt O ient
la Conférence du dé*armctneot pour
suit son œuvre. Si vis pocem para
pue cm. Seulement il est extrêmemen
diffi crie de préparer la paix ou du
moins une formule mg
de qui sont rassembées à G^rève
sont tiès divisées sur le mode et
même la nécessité du désarma met t.
Leurs positrons sont assez riiffic»!
à définir. Voici néanmoins coromen?
on peut les schématiser :
Le monde anglo-saxon qui fut à lo
rigine de l’institution genevoise, ima
ginée par M. le Président Wilson,
aidé par le Président Smuts, s’* ffraye
devant les conséquences inévitables
de sa conception et paraît bien résolu
à ne rien abandonner de son iodé
pendance.
Les Etats Unis et la Grande Breta
gne snpt hostiles à tout ce qui peu»
toucher à l’exercics intégral de leur
souveraineté nationale. C est ce qu>
explique leur opposition à peine dé
guisée à U cr^aiionfd une|«rmée inter
nationale qui serait mise à ta di
garantie par celte force, respect des
positions actuelles sauvegardées per
elle, garantie des minorités nationales,
surveillée par Genève, des sanctions
en cas de violation de ces règles ou
garanties, telles sont les conséquences
logique» du projet français de désar
mement, et ce sont ces conséquences
que l'Angleterre et l’Amérique jugent
de nature à porter atteinte à leur in
dépendance et qu’elles n’acceptent
pas.
D’autres natioçs, européennes ou
sud-américaines auxquelles leur si
luatioa économique ou financière in
tordit toute ambition.Isontjvenues à la
Conférence dans le but, à peine c»
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rapije Iss peuples qui ont encore une
armée solide et d/s engins de guerre
dans leurs arsenaux.
Cet état d'esprit se reirouve ch< z
d’autres puissances, même de pre
mier pi n, dont l'ambition dépasse
les forces et qu» sont à bout de souf
lie dans leur effort jaloux pour se
mettre au niveau de rivages plus fa
vorisées par la nature, le tempéra
ment de leur cropuiatipr* çf plus
longue hérédité.
L'Allemagne, elle, n’es* venue à
Genève q£e pour déchirer les liens
nécessaires dans lesquels le traité de
Versailles l'a enfermée. Elle ne lais
sera aboutir la Conférence que s'y
elle y retrouve la liberté d’armement
et la parité avec la France. Et si la
Conférence n’aboutit pas, elle pren
dra prétexte de l’échec pour affirmer
qu’elle est dégagée de tous ses enga
gements.
Les ptuples qui sont sortis de la
guerre de 1914 eu recouvrant leur vie
nationale et leur indépendance avec
la po .session des territoires occupé-
par Ivtairs f. ères de race, forment au
tour de U France un groupe qui veu>
des girantirs de sécurité et de res
pect des traités. La France, elle, très
sincère dans son désir de concorde et
de paix, voudrait faire reconnaître
l’effort de désarmement qu’elle a
déjà accompli, qui dépasse de beau
coup celui de toute autre natioo er
qu’elle est désireuse de consolider et
decompléter. Mais soucieuse de sauve
garder ses droits dont sa tranquillité
•t son existence même peuvent dé
pendre, elle cherche avant tout, uni
quement même, des garanties de sé
curité dans l’ordre établi. Elle l’a ex
posé en déposant à Genève le projet
de désarmement qui a eu dans le
monde entier un si profond •■etentis
jet ? On ne sait. Mais il y a eu déjà
un résultat qu'un de nos confrères
f ançaisexposait excellemment en ces
termes :
« Une chose est certaine, c’est que
nos alliés se réjouissent, que nos ad
versaires déclarés sont mécontents, e (
que ceux qui, se disant nos ami«,
s’apprêtaienr à marcher contre vous
sont déconcertés.
En faut ii plus pour approuver le
geste de la France ! »
Plwrra CG OOVP
LE G«ZI A tTAMBOUL
Aadivsoa
Hakki T
de la maisoo du Peuple d E k Ch^bir
rom du Conseil général du Parti
du Peuple, a é»é stçu par S E ie
Président de la Répub ique à qui i< a
présenté les hommages dé la jeunesse
d Eski Ckéhir.
L’ex-roi A phonse XIII
Athènes, 22 (Apogh.) — Hier est
arrivé au Pirée à bord du Théobhi e
Gautier, des Messageries Maritimes,
l’ex-roi Alphonse d Espagne. Ii s’est
rendu à Athènes où ii a visité les an
tiquités.
A midi, l’ex roi c déjeuné à l’hôte!
de la G rande Bretagne. Ii a exprimé
son admiration pour le mouvement
de la ville et la beautés des hôtels
supérieurs à ceux d Occident.
Le Th ophHe Gauler a quitté Le
Pirée, se rendant à S amboul.
Au moment de sou départ, le roi
Alphonse a déclaré à la presse qu’il
reviendrait à Athènes pour y séjour
ner pendant 3 jours.
Le temps
Selon des renseignements fournis
par I Observatoire de Yéch* keuy le
temps sera couvert aujourd'hui avec
vent du nord.
Il n’y aura pas probablement de
chute de neige.
Le thermomètre a marqué ce matin
3 degrés au dessus de zéro.
Le courrier d’Europe est ar:ivé,
h e . La circulation normale des trains
a pu être rétablie.
E>-* Bu*g«rl«
SOFIA. 21 — Un froid rigoureux
sévit depuis quelques jours no Bul
garie et atteignis 20 degrés. L» couche
de uetge atteint en certains endroits
160 centimè res,
Stamboul
immçr war-OÊMf,*w!sra
MWC v..
ÉCHOS
IL
Y A CINQUANTE ANE
Sr*a*»o«{ da 22 Février 1882
— On télégraphie de Tunis au aMoni
teur Universel » que l’affaire de l En fi Ja
va être soumise à un arbitrage
— On assure que ie baron I\ a riant » électorale.
sera nommé ministre de la République
à Munich ; M. Patenôfre à Rio Janeiro ;
le comte de Mouy à Stockholm et M. Ca
mille Barrère à A thênes.
— Le général Sknhéfeff. recevant les
étudiants serbes à Paris, a brononcé un
discours dans lequel i! a dit que la Rus
sie n'est bas maîtresse chez elle; qu'elle
est Paralysée au dedans et au dehors
par une influence étrangère; que l'en
nemi des Russes et des Slaves c est l Al
lemand ; la lutte est inévitable entre le
Slave et i A llemand. a dit le général
Sk . bê’eff. elle stra longue et terrible ,
mais le shve triombhera. Le général o
terminé en ces termes : « Si on touche
aux E'ats reconnus bar les traites : tels
que la Serbie et le Monténégro, vous ne
serez pas seuls. Au revoir donc; si la
destineè le veut, ce sera sur le chamb de
bataille, où nous combattrons ensemble
l ennemi commun ». Ce discours fait sen
sation ».
— La u Corresbondance politique » dé
clare de nouveau que tous les Etats li-
mitrobhes du bays insurgé observent une
attitude très correcte
La dépêche suivante, relative aux
troubles de l Herzégovine est adressée de
Vienne au •.Standard» : c Je suis auto
risé à déclarer fausses les rumeurs d'un
armistice ou de négociât,ons avec les in
surgés Bt*n au contraire, le général
Jjvanovtcs fiapp* l'ennemi avec un
main de fer Des deux côtés, « on ne fait
pa t de prisonniers ».
— Hédayet pacha, commandant du
6m* corps d'armée, accompagné de quel-
s est embarqué avant hier
Le min istère T ardieu
La déclaration
ministérielle
PARIS, 21
M. Tardieu rédigea cet après-midi
la déclaration ministérielle qui sera
lue mardi devant les Chambres.
Ce document sera très bref et ne se
comportera guère de plus de trois ou
quatre pages dactylographiées.
La plus grande partie sera consa
crée à l’exposé de la politique exté
rieure de la France dont la continua
tion sera soulignée en particulier re
lativement à la Conférence du désar
ment et du problème des réparations.
Ea ce qui concerne la politique in
térieure, le gouvernement demandera
aux deux Chambres de voter dans le
délai prescrit un budget équilibré la
date des élections ne pouvant être
fixée qu’apiès ce vote.
Stamboul
L’opposition interpellera
demain
PARIS, 21. — M. César Chabrua,
socialiste, ancien député modéré et
ex-professeur à l’Université catholique
de Paris a annonce qu’il interpellera
le nouveau gouvernement mardi, sut
sa composition.
Les membres de l’opposition criti
quent évidemment la formation du
ministère et se préparent à lui livrer
bataille le jour même de sa présen
talion aux Chambres. Quelques uns
qui paraissent d’ailleurs ne pas avoir
reçu l’approbation de leurs chefs de
parti, ont l’intention de ne pas par
ticiper à la discussion du budget afin
d’en laisser l’entière r.es-poassküit'.-.à
la majorité.
M. Herriot s’inscrivit au débat sur
l’interpellation de M Chabrun.
Prévoyant que les radicaux-socia
listes se décideront à interpeller, il
est probable que les socialistes inter
pelleront également.
Stamboul
Dans les couloirs
de la Chambre
PARIS, 2t.— Les couloirs du palais
Bourbon furent presque déserts au
cours de la journée. Cependant à la
fin de l’après midi quelques membre
de l'Union républicaine démocratique
se réunirent et échangèrent des vues
sur la situation Ils se félicité en* de
la rapidité de M. Tardieu à former le
ministère. Les commissions ministé
rielles en cette saison étant en nom
bre restreint, les assistants se séparé
reot sans prendre de décision mais
il est probable que M Tardieu entre
tiendra Ses dirigeants des groupe sur
Se vote en temps utile du budget, de
la date des élections et de la réforme
Dans des conversations particu
lières les députés du centre déclaré
rent qu’ils étaient persuadés que la
Chambre accueillerait favorablement
le nouveau ministère et lui donnerait
la même majorité que les cabinets
précédents.
Les impressions dans les couloirs
de la Chambre permettent /de croire
que le gouvernement est assuré d une
majorité d’une cinquantaine de voix.
BS. Mathieu
Ou accueille favorablement la dési
goation de M. Mathieu, sénateur du
nord au ministère de l’intérieur, qui
selon eux, peut donner tous les apai
sements et réaliser une parfaite, neu
tralité lors des élections.
Une Innovation
PARIS) 21 — Le Temps dit: «L’in-
novatioo d ua contrôle des orgmisa-
tions publiques confié à M. R yoaud
est une des plu9 heureuses initiatives
du oouveau ministère. EHe avait été
^ envisagée denuis longtemps.
t Le nouvel org.oisme assurera si
multanément la liaison et le contrôle
pour les diverses administrations et
M. R.iynaud centralisera les rapports
$emeni. Qu'au viendra-t*il do ce itio.ïpour aller re/oinarcàaaj^û^tp. ^ de^urgaüismcs de ccniro^e des di
▼ers ministères. II devra étudier et
confronter les rapports et agir pour
que les suggestions soient examinées
et des projets de lois intéressant plu
sieurs départements ministériels dé
posés en cas de besoin. »
Stamboul
Les services
d'Alsace-Lorraine
PARIS, 21 — Par délégation du
Président de la République le mitr's
tre du travail, M. Lavai sera chargé,
comme il le fût précédemment dans
tous les gouvernements cù il parti
cipa, des services d’Alsace Lorraine.
Stamboul
La présence de M. Tardieu
à Genève
PARIS, 21.— M. Tardieu ira à Ge
nève aussi souvent que sa présence y
sera indispensable. Ainsi dès mardi
soir, aussitôt après la présentation du
cabinet devant le parlement, il quitte
ra Paris pour aller assister mercredi à
la réunion du bureau de la Gonféreu
ce qui doit décider de la procédure à
suivre pour les travaux de la commis
sion, mais il sera de retour dès jeudi
matin.
GOaféreuce
PARIS, 2t. — M. Tardieu a conféré
dans la matinée avec ses collabora
teurs. Il reçut certaines personnalités
notamment M. Pietri, M. Petsçhe, M.
Giühaîa et M. Dumesnii.
Stamboul
U guerre ^-japonaise
La bataille à Ehaeghaï
LONDRES, 21. -- Des messages
de Shanghaï portent que toute la
journée le feu a continué au nord de
la concession. Le point central des
hostilités paraît être /Ciacg-ViTan, à 3
milles au nord de la concession, sur
la ligne Shanghaï-Woosung.
Vers Woosung, les Japonais ont
pu avancer mais bien que Woosung
ait été incendié, les Japonais n’ont pu
l’occuper, les mitrailleurs chinois en
empêchant l’approche.
Toute la journée les Japonais se
sont occupés de faire un mouvement
tournant et ont avancé à quelque dis
tance sur la droite au delà de Kiang-
Wan.
Les Japonais emploient des avions
de bombardement et des tanks con
tre les Chinois. Les Chinois em
ploient des mines terrestres contre
les tanks et déclarent que de cette
façon ils obtiennent des succès.
Près de Woosung le feu d’artille
rie est très intense.
Les belligérants respectent
les Concessions
Dans la concession tout paraît
calme. Il est évident qu’il y a le dan
ger que des obus tombent sur la con
cession lorsque les hostilités ont lieu
si près, ^lais il est probable que les
trè3 énergiques représentations faites
tant aux Chinois qu’aux Japonais par
les représentants à Shanghaï même
des puissances neutres ont eu leur
c|fet. Les belligérants s'efforcent de
ne pas atteindre la concession.
Stamboul
Les Allemands
quittent Sbaogbaï
LONDRES, 21. (FLA.)— Le Daily
Express apprend de Berlin que le mi
nistère des affaires étrangères du
Reich a décidé d'évacuer les 1430
nationaux résidant à Shanghaï. A cet
e|fet des vapeurs partirent pour cette
dernière villes.
L'Impôt sur la bière
en Allemagne
BERLIN, 21 — Les délégués des
Associations berlinoises des hôteliers
et des limonadiers décidèrent de pro
clamer la grève de la bière jeudi, si
aucun accord n’intervient avant cette
date sur rabaissement des impôts sur
jla bière.
Stamboul
=5 O
l'mniire * f Agios à Fans u geeslion présidentielle en Alismagne
PARIS, 21 .— Diverses manifesta i BERLIN, 21. — Le chef du syndi -
lions franco américaines marquèrent cat chrétien des mineurs, le député
aujourd'hui le deux centième anni-»Jmbusch. déclara au cours d une
versaire de naissance de George [réunion que les syndicats chrétiens
Washington.
Dans la soirée se déroulera à la
Sorbonne une grande cérémonie.
Stamboul
Oa article k Ma! Mm
Pi^RIS, 21. — Sous le titre “ob
session sous-marine” l’amiral Docteur
écrit dans le “matin” que, renchéris
sant encore sur la thèse de l'amirauté
britannique, certains écrivains anglais
estiment qu’a chaque tonne de sous-
marins français doivent correspondre
deux tonnes et demi de destroyers
britanniques et que le tonnage global
pour combattre l’influence de l'in
dustrie lou’de étaient forcés d'encou
rager la nationalisation des mines.
Ils soutiendront la candidature de
Hinqenburg et estimant que T Alle
magne doit repousser tout paiement
des réparations.
Stamboul
★
BERLIN, 21. — Le «front d’Ai
rain», organisation anti-naziste, ré
cemment créée, tint à Berlin une
réunion. Scs chefs de section et son
président, le député Kucnsiier, ont
déclaré que le «Front d’air air,» était
prêt à la lutte et qu aucune attaque
ne le surprendrait.
Si Hit’er prenait le pouvoir cela
atteindre 205.000 ^signifierait une déclaration de guerre
de l’intransigeance
de ceux-ci doit
tonnes a cause
française.
Après avoir été partisans des sous-
marins, les Etats-Unis et l’Italie en
devinrent les adversaires.
Cela est naturel pour les Etats-
Unis qui possèdent actuellement une
formidable fEotte et n’entendent pas la
faire trébucher dans les eaux du Pa
cifique sur des barrages de sous-
marins.
Iis ne veulent pas davantage aug
menter le tonnage de leurs destroyers
pour réaliser envers l’Angleterre la
parité à laquelle ils tiennent essentiel
lement.
L’Italie qui trouve actuellement
plus d'avantages que d’inconvénients
à l’abolition des sous-marins mit ce
pendant en chantier au cours de
l’année dernière 22 sous-marins.
Stamboul
La Conférence du désarmement
La déKgnUOia trausçmlam
- PARIS, 2t. — 0 <î communiquera
demain à la presse la composition
de la délégation française à Genève.
Sauf une rectification improbable,
la délégation française à Genève sera COÜlS *
désormais composée par MM. Tar
dieu, Paul Boocour, Jean Fabry,
Pietri, Reynaud, Dumont et Du-
mesnil. Les ex ministre de la ma
rine et de l’air sèront désormais des
conseillers techniques.
Stamboul
Retour, de M. Mac Donald
à Londres
LONRES, 21.— Peu après le retour
de M. Mac Donald à Londres, ' M
Baldwin rendit au premier ministre
une longue visite.
Stamboul
Le budget espagnol
MADRID, 21.— Le budget fait res
sortir uo excédent de recettes de 90
militons de pesetas.
Des réductions furent apportées
aux budgets de la guerre, de la ma-
pour le nFront d’airain», que Hitler
agisse par des moyens U gaux ou non.
Stamboul
L© téléphona sous la tn@r
GENES, 21.— Oa procéda aux es
sais du téléphone sous maria entre
un navire et un submersible immergé
dans le golfe de Gènes. Les essais
réussirent parfaitement.
Stamboul
Bagarre à Hambourg
HAMBOURG, 21.—De nombreuses
bagarres se produisirent à l’occasion
des funéraiiies du nazi récemment tué
au cours d’uoe collision politique. Il
y a eu une vingtaine de b'essés. La
police arrêta une centaine de mani
festants.
Stamboul
Le vol de Scally
MARSEILLE, 21.— L'aviateur ir
landais Scally arriva à 15 h. 50 à
l'aérodrome de Bron à Marseille.
Scally pilote un petit monoplan de
75 chevaux. U « l'intention d’atteindre
Ceylan par ('Italie, la Sicile, la Tuni
sie, la Trlpolitaine, l’Egypte, la Syrie,
les Indes puis retourner au Caire
en suivant la route du Cap et enfin
revenir en Irlande.
Il constitua plusieurs dépôts de ra
vitaillement rapide le long des par-
Staœbcm!
I * V V» l 14 W v# U v
gers fureat tués.
... .
Accidents d’avlatlcms
AV/\LLON, 2t.— Uo avion de tou
risme est tombé près de Maisondieu,
département de l’Yonne. L’avion est
détruit et les passagers succombèrent
à leurs blessures.
Stamboul
MELBOURNE, 21. — L’aviateur
australien U
haute tension en revenant d’un mee
ting pour laviation. L’appareil prit
feu. L’aviateur et ses pilotes furent
grièvement blessés, lis ont été trans
portés à l’hôpital.
Stamboul
t»
ROME, 21. (A.A )— Un avion de
l’aéroport de Capoue est tombé dans
le Golfe de Gaété et ses deux passa
tion pubhque, de l’agriculture et des
travaux publics fureat considérable
ment augmentés.
Stamboul
Deuil national
en Allemagne
BERLIN, 21.— L’Allemagne célèbre
une journée de deuil national en sou
venir des soldats tombés su cours de
ta guerre. Des cérémonies commémo
ratives eurent lieu dans tout ie Reich
notamment dans la grande salle des
du Reichstag.
Tous les drapeaux avaient été mis
en berne.
Stamboul
Les Banques allemandes
BERLIN, 21. La fusion de la Dres-
dner et de la Danat Bank deviendrait
officielle demain. Le capital du nou
vel institut serait fixé à 220 millions
de marks dont 50 milions de réserves.
Oa ne sait encore rien de précis
sur les bilans des grandes banques al
lemandes mais le Inontaq B loti estime
qu’elles perdirent près de 750 millions sources naturelles, il importe
?u cours des derniers mois. 'surplus exportable des
Un hydravion recueilli en mer
MARSEILLE, 21.— Le piiove Mer-
mez et le radiotélégraphiste Regier,
de la l;gne Marseille Aiger furent
obügés d’amérrir â 8 h. 50 à 40 milles
au large des Baléares, fous le*: na
vires étaient alertés. Mais à 15 h. 30
les aviateurs furent recueillis par le
paquebot Timgad. Le courrier a été
traoisbordé et l’hydravion, abandonné
à la dérive sera remorqué psr uue ve
dette demain.
Stamboul
L’agriculture
PARIS, 21. — Au cours dune con
férence, aujourd hui, à Neubau g,
un ancien ministre de l’agriculture,’
a parlé de la crise agricole et
montré que si sous sa première ad
ministration une crise se produisit
dans les milieux agricoles qui en
furent les principales victimes, il u’y
eut pas de turproduction agricole en
France. 11 proposa différentes solu
tions pratiques et déclara notamment
que si tous les pays doivent tendre
à exploiter au maximum leurs res-
que Je
surpro-
pays
i • « — — - r —j ~ ’ k* ”
Stamboul 1 duetturs, ne dépasse pas sensible
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