Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1931-07-05
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 juillet 1931 05 juillet 1931
Description : 1931/07/05 (A48,N16495). 1931/07/05 (A48,N16495).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5472272
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
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France, Col. F. 24 » 47 » 90 »
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dimanche
3
JUILLET 1931
47* ANNEE - N° 16.495
LIRE DEMAIN
LA PAGE SPORTIVE
OPINIONS SOCIALES
La Grande Pitié du Monde
Il faut avouer que le inonde ac
tuel nous offre un bien triste spec
tacle... Rien ne va plus, et comme
disait récemment un humoriste :
La Boule perd la boule.
En morale, on ne sait plus où l’on
va, et si les dieux sont morts, les
théologiens pullulent, ce qui n’est
pas une garantie de spiritualité...
bien au contraire.
En politique, les peuples s’agitent
dans des convulsions qui s’opposent:
dictature ici, anarchie là...
En économique, c’est la démago
gie de l’argent, hostie infâme et ob
sédante qui a fait justement dire à
un romancier : « L’argent a tou
jours compté pour beaucoup , la
nouveauté, c’est qu’il soit la seule
chose qui compte... »
Enfin, en matière sociale, nous
avons ce tonneau des Danaïdes des
revendications populaires, toujours
plein et jamais rassasié... Il y a sur
tout ces 20 millions de chômeurs...
armée redoutable qui s'acharne a
clamer sa misère, mais qui ne tient
pas à ce qu’on la prenne en pitié,
sa pauvreté étant son drapeau.
Et puisque je parle de chômage,
qu’on me permette d’attirer aujour
d’hui l’attention de mes lecteurs sur
cette cause essentielle de la grande
pitié du monde.
Il est extrêmement difficile de
connaître le chiffre exact des vrais
chômeurs, c’est-à-dire des gens qui
ne travaillent pas parce qu’ils ne
trouvent pas de travail.
Les communistes parlent de 50
millions, mais il faut se méfier de
leurs chiffres grossis pour des fins
politiques.
Voici une statistique récente qui
nous paraît répondre à une moyen
ne raisonnable :
Etats-Unis 5.200.000
Allemagne 4.765.000
Grande-Bretagne 2.592.000
Italie 642.169
Japon 386.394
Autriche 330.000
Pologne 211.918
Canada 200.000
Australie 175.000
Tchécoslovaquie ........ 154.615
Pays-Bas i. 125.000
I Belgique 113.433
Suède 45.501
Danemark 44.202
Norvège 40.600
Roumanie 39.110
France 29.456
Hongrie .. 23.333
Suisse 23.000
Irlande 20.775
Sarre 12.110
Soit un total général de 15 à 16
millions de chômeurs enregistrés.
C’est un chiffre formidable auquel
il faut ajouter les chômeurs saison
niers, les chômeurs non enregistrés,
et ceux qui ne travaillent pas parce
qu’ils changent d’emploi...
Jusqu’ici, la plupart des Gouver
nements — sous l’empire des idées
socialistes — n’ont trouvé comme
principal remède que l’indemnité de
chômage.
L’Angleterre est en train de se
ruiner avec ce système qui ne fait
pas avancer la question d’un pas.
Dans ce pays, le chômage devient
une situation sociale, et il n’est pas
rare de rencontrer des non-travail
leurs, le dernier jour de la semaine,
allant toucher leur traitement en
side-car, tout comme le fonctionnai
re et l’officier...
Paul RIMBAULT.
(Lire la suite en deuxième 'page)
LE XXV ‘ TOUR DE FRANCE CYCLISTE
30 JÜIN-26 JUILLET
Charles Pélissier gagne Vétape Vannes-Les Sables-d’Olonne (202 kilomètres) et devient
détenteur du maillot jaune
LA PROPOSITION HOOVER
MÉDAILLE MILITAIRE
ET LÉGION D'HONNEUR
BULLETIN
Tout
s arrange
Au-dessus ; de
haut en bas, le
général Niessel,
membre du
Conseil Supé-
rieur de la
Guerre, qui
vient d’être dé
coré de la mé
daille militaire;
le général Vida-
lon, ancien
commandant
supérieur d es
troupes du Ma
roc à qui a été
conférée la
grand’eroix de
la Légion d’hon
neur.
Ci-contre :
Le vice-amiral
Pirot, nommé
grand - officier
de la Légion
d'honneur.
AU PARLEMENT
Le décret de clôture
a été lu la nuit dernière
à la Chambre
au
CHAMBRE
Fin de la séance de nuit du 4 juillet
L’ensemble du projet (impositions dé
partementales et communales) est en
suite voté par 460 voix contre 125.
On vote un projet relatif à la promo
tion dans la Légion d’honneur des mu
tilés de 100 %, puis, à 1 h. 40, la séance
est suspendue.
La séance est reprise à 2 h. 30. Le pré
sident du Conseil monte à la tribune et
donne lecture du décret de clôture.
La séance est levée à 2 h. 35.
SENAT
Fin de la séance de nuit du 4 juillet
Comme corollaire au vote du projet
sur la viticulture, le Sénat adopte un
projet ratifiant l’accord franco-grec et
qui autorise la pièce à importer en
France de 325.000 hectolitres de vin à
tarif réduit.
La séance est suspendue pour per
mettre à la commission des finances
d’examiner le projet sur les impositions
communales dites des « quatre vieilles
contributions ». Après que le Sénat eut
adopté le projet créant un contingent
de croix de la Légion d’honneur à l’oc
casion de la commémoration du cin-
qua~-enaire de la signature du traité du
Bardo.
A la reprise, la commission des finan
ces se prononce pour l’adoption du pro
jet des « quatre vieilles » et sans plus
d’obseï ...:ion, le projet est adopté.
En fin de séance, le président annon
ce a ue le Sénat se réunira en cour de
justice, le 20 juillet. Puis le garde des
sceaux lit le décret de clôture de la ses
sion et la séance est levée.
Paris, 4 juillet. (De notre rédacteur
parisien). — Enfin, nous voici en plei
ne éclaircie. Les journaux de ce matin
étaient unanimes à constater que la
négociation franco-américaine était ar
rivée à un point qui permettait de dire,
avec des expressions diverses, que l’ac
cord était en vue. Je me suis amusé
à collectionner les titres d’articles les
plus sensationnels, en voici quelques-
uns ^ : « l’accord de principe est "fait »,
déclare la «. Pc lit Parisien » ; « les
négociateurs se sont mis d’accord » as
sure le « Malin » ; « l’accord est vir
tuellement fait », écrit le « Journal » ;
« vers l’accord franco-américain », re
connaît l’« Echo de Paris » ; < un ac
cord semble imminent », dit l’< Ami
du Peuple » ; « l’accord est virtuelle
ment réalisé », lit-on dans l’< Œuvre »
etc., etc.
On le voit, c’est partout la même
note. Mes lecteurs voudront bien me
rendre cette justice, que je n’avais pas
un instant douté de l’accord final, et
que je l’avais prédit. On pourra objec
ter qu’il vaut mieux pas d’accord, qu’un
mauvais accord. Ce n’est pas mon avis.
Une rupture avec les Etats-Unis aurait
été on ne peut plus fâcheuse, et ses
répercussions auraient été déplorables
Cela ne nous empêche pas de persis
ter dans notre opinion, que le prési
dent Hoover aurait dû consulter la
France, avant de disposer de sa créan
ce sur l’Allemagne. Il a préféré brus
quer les choses, cela lui a réussi finale
ment, et cela a réussi à l’Allemagne,
qui va pouvoir réparer, à nos dépens,
ses prodigalités et la mauvaise gestion
de ses finances.
On devrait bien reconnaître que si
tout cela est possible, c’est grâce au
bon vouloir de la France qui, en fin
de compte, travaille et thésaurise pour
les autres. Il faut reconnaître aussi que,
lorsque les affaires ont paru se gâter,
l’Angleterre s’est mise résolument du
côté de notre pays et a contribué à fai
re pencher la balance. On n’en saurait
dire autant de tous les autres Gouver
nements.
★ ★ ★
La nuit du 3 au 4 juillet a été mar
quée par un autre fait heureux. M. le
Président du Conseil a eu le courage
de clore la session parlementaire. Cela
était nécessaire : le Palais-Bourbon
étant devenu un véritable nid d’intri
gues. Tous les prétexta: étaient bons
pour interpeller et essayer de renverser
le Cabinet. On assistait à des concen
trations imprévues, par exemple à cel
le de M. Herriot avec M. Louis Ma
rin qui, s’ils l’avaient emporté l’autre
nuit, auraient constitué ensemble un
Cabinet de concentration ou d’union
sacrée. Ce mariage de la carpe et du
lapin avait paru monstrueux à bien des
gens.
Cette fin de session un peu brus
quée était nécessaire, ne fût-ce que
pour permettre au Gouvernement d’a
chever, avec quelque liberté d’esprit,
la négociation américaine. Au surplus,
les dernières séances ont permis de pro
céder à une utile liquidation. Le projet
de loi sur la viticulture est définitive
ment voté, ce dont beaucoup se ré
jouissent. Le renflouement de la Com
pagnie Générale Transatlantique a été
voté par la Chambre, ainsi que bien
d’autres projets secondaires, dont l’ur
gence s’imposait.
Les vacances parlementaires vont se
prolonger pendant tout près de quatre
mois. Gageons que personne ne s’en
plaindra. Pas même les intéressés.
L. MARCELLIN.
Le commerce extérieur
britannique
Londres, 4 juillet. — La dernière sta
tistique du commerce extérieur concer
nant les onze derniers mois, se termi
nant le 1 er juillet courant, révèle une
régression importante de la valeur des
exportations et des importations sur
celle de la période correspondante en
1929-1930.
La valeur des importations c-st mon
tée à 57.302.000 livres sterling, contre
123.715.000 l’année précédente, soit une
diminution de plus de 66 millions.
La valeur des exportations a été
de 91.026.000 livres sterling, contre
116.171.000, soit une diminution de plus
de 25 millions.
L'accord consacre en principe la réponse française, soit
l'intangibilité de la tranche inconditionnelle, mais il reste à
obtenir l'adhésion des puissances étrangères aux réparations
LE PASSAGE DU PELOTON DES « AS » A SAINT-BRIEUC : VERVAECKE EN TETE
(Photo prise jeudi à midi, transmise à 13 h. 30, de Saint-Brieuc à Paris, par le car téléphotographique du
« Matin » système Belin) et réexpédiée a Alger par avion)
Van Grotenbruele, Naert, Laloup, Pan-
cera, Catalani, Cardona, Metche, Ber
nard, Bidot, Bayard, Bertin, Erugère,
Butafochi, Van Guiramand, F. Henri,
Riondet, Van Vert, tous ensemble.
CLASSEMENT GENERAL
1 er , Ch. Pélissier, en 32 h. 8T7” ; A.
Magne, Di Paco. Demuysère, Le Calvez,
Bux, Gestri, Pesenti, Metze, môme
temps ; 11°, Opperman, en 32 h. ;
12'', Leducq, en 32 h. 9’17” ; Peglion,
Tliierbach, même temps; 15 e , De Waele,
en 32 h. 9’8” ; 16 e , Giacobbi, en 32 h.
9’20” ; Batesini, même temps ; Gyssels,
Legel, Canusro, Vervaeke, Léronshi, Be
noit-Faure, Antenen, Ox'rechia, Buchi,
Hamerlink, etc., etc.
CLASSEMENT PAR NATIONS
France. 96 h. 24’51” ; Italie, 96 h. 24’
1 51” ; Allemagne, 96 h. 25’41” ; Belgique,
96 h. 25’42” ; Austro-Suisses, 96 h. 3210”,
COMMISSAIRES
Quelques points de Vaccord
Paris, 4 juillet. — Les négociations
franco-américaines sur le moratoire ont
abouti, le 3 juillet, à un accord que le
Conseil des ministres ratifiera.
L’accord consacre en principe la ré
ponse française : soit l’intangibilité de
la tranche inconditionnelle.
H reste maintenant à obtenir l’adhé
sion des puissances étrangères aux ré
parations, en ce qui concerne les mo
dalités d’application du moratoire et la
remise en vigueur du plan Young.
Il faut préciser que le montant de la
tranche inconditionnelle que la France
remettra à la disposition de l’Allemagne
par l’entremise de la B.R.I. sera prêtée
aux chemins de fer allemands. Ce prêt
aura un caractère commercial.
Enfin, on précise que si l’Allemagne
demande un nouveau moratoire, comme
droit du plan Young, il ne sera pas fait
appel à un versement par la France de
500 millions de marks-or.
Un communiqué à la presse
Paris, 4 juillet. — La conférence réu
nissant les ministres français et MM.
Mellon et Edge, a fini à 24’ h. 40.
On a remis un communiqué à la
presse, disant que M. Mellon confirmait
le maintien par le Gouvernement amé
ricain du paiement de la tranche incon
ditionnelle, et que les autres divergen
ces étant applanies, celles subsistant
étant de moindre importance, seront
soumises au Conseil des ministres du
4 juillet.
L’accord sur la partie technique et
financière semble sous réserve d’accep
tation des puissances intéressées devoir
être acquis.
D’après M. Castle , l’accord ne
serait que de principe
Washington, 4 juillet. — D’après une
conversation téléphonique, M. Castle,
secrétaire d’Etat par intérim, a fait re
marquer que si un accord intervenait
sur la proposition Hoover, il ne serait
que de principe.
Les détails concernant les paiements
suspendus devraient être discutés entre
les créanciers européens des Allemands.
Il a exprimé l’espoir que les négocia-
| tions ne donneraient pas lieu à conflit
entre les signataires du plan Young.
Ce que dit le ministre
des affaires étrangères italien
Interviewé
sécurité si préjudiciable au redresse-
ment économique général. D’autre part,
les budgets privés des réparations doi
vent trouver d’autres éléments de com
pensations réalisables par des économies
dans les dépenses militaires. Voilà le
rapport qui existe entre le budget mili
taire et les dettes de réparations. Le
gouvernement italien a entamé une be
sogne dans ce sens par la suspension
des encaissements des paiements pré
vus par le plan Hoover, par la prépara
tion technique de la conférence du dé
sarmement. Nous ne nous opposerons à
aucune initiative et n’hésiterons pas *
y collaborer ».
Le ministre des finances
confère avec MM. Mellon
et Walter Edge
Paris, 4 juillet. — M. Pierre-Etienne
Flandin, ministre des finances, a conféré,
à la fin de la matinée, avec MM. Mellon
et Walter Edge qui étaient accompagnés
de M. Mariner. L’entrevue s’est prolon
gée de 12 h. 15 à 12 h. 50.
'Au cours de cette conférence, les re
présentants des gouvernements améri
cain et français ont travaillé à mettre
au point les questions sur lesquelles sub
sistent des divergences de vue.
.DECISIONS DES COMMISSAIRES I - Rome ’ . 4 juillet.
4%a*NPi* '*■*-*- <
Les Sables-d'Olonne, 4 juillet.
: sӏr a pS?ssfe, | ara sr
* 16 n ° mbre de Aucune controverse, „ „, X ,te
r « Associated Press V m oXS JjSX-MUJWK» «mettra, avant 1e Comte
Lee I rustre des I ™feçat SSîSS
La chute de Charles Pélissier à son entrée au Vélodrome de Brest. En avant,
l’Allemand Metze se dirige vers la piste. (Photo transmise de Brest à Paris par
le car téléphotographique du « Matin » et réexpédiée à Alger par avion).
1 porteraient tous deux, demain, le mail-
1 lot jaune.
Julien Perrain est mis hors de course
pour s’être accroché pendant plusieurs
kilomètres derrière une voiture auto-
! mobile. Maréchal, Cépéda et Riondet
sont mis au dernier rang de l’étape
Brest-Vannes pour avoir profité du sil-
I lage d’une voiture automobile.
Vannes, 4 juillet. — Sous une pluie
j fine, 69 coureurs ont pris le départ en
: ligne, à 10 h. 30, pour la cinquième étape
! du Tour de France cycliste, Vannes-Les
i Sables (202 kilomètres). Un seul aban
don est à signaler, celui du coureur aus
tralien Nieison qui, étant arrivé après la
fermeture du contrôle, a été, de ce fait,
éliminé. '
CE QUE FUT L’ETAPE
Les-Sables-d’Olonne, 4 juillet. — Le
départ est donné, ce matin, à 10 h. 20,
aux 69 coureurs restant en course. Le
train est très vif, et quelques isolés sont
lâchés. Le vent avantage les coureurs,
qui descendent
à tour de rôle
pour changer
leur multiplica
tion. Haemer-
linck paraît fié
vreux et des
cend fréquem
ment, aidé par
Van Rysselber-
ghe, qui s’est
fait son ange
gardien.
Le train se
ralentit, ce qui
parmet à tous
les lâchés üe
revenir, et dès
lors ce sera la
promenade à 30
kilomètres à
l’heure, jusqu’à
2 kilomètres de
l’arrivée, où une chute de 20 coureurs
jette la perturbation dans le groupe.
Seuls Scheffers, qui casse sa roue, et
Dervaele dont la machine est abîmée,
perdront un peu de temps dans l'affal-
Charles PELISSIER
re, et ce sont 60 concurrents qui dispu
teront le sprint sur la belle avenue à
eux réservée.
La lutte est chaude. Charles Pélissier
bat Magne, Bulla, di Paco et Demuy
sère. Tous les autres étant 6 e ex æquo.
Le temps, pour les 202 kilomètres, est
de 6 h. 36’49”.
L’équipe australienne ne se compose
plus que de Lamb et d’Opperman depuis
hier ; Nicholson ayant été malencon
treusement éliminé par suite d’accident.
Les deux australiens finissent cette 5 e
étape dans le peloton de tête mais il
s’en est fallu de peu car à 20 kilomètres
de l’arrivée, Opperman qui avait déjà
crevé deux fois au cours de la journée
vit son pneu arrière lui refuser tout ser
vice. Ce n’est que grâce à sa grande va
leur qu’il put, au milieu des voitures et
des motocyclettes mener un train d’en
fer qui lui permit d’être aux Sables-
d’Olonne avec tous ses camarades. Lamb
s’améliore d’étape en étape et ce cou
reur qui avait causé quelques désillu
sions dans les trois premières étapes est
en passe de bien'faire et d’aider utile
ment Opperman qui après cinq jours de
course est aussi frais qu’au départ.
Demain, départs séparés.
L’ARRIVEE A L’ETAPE
Les Sables, 4 juillet. — 1 er Ch. Pélis
sier, en 6 h. 36’ 49” ; Magne, Max Bulla,
Di Paco, Demuysère, même temps ; 6 e
ex æquo : Hamerlink, Rebry, Ghyssels,
Vervaecke, Van Rysselberghe, Pacobli,
Batesini, Camusso. Gestri, Gremo, Orre-
chia, Pesenti, Opperman, Lamb, Pipoz,
Antenen, Bucchi, Thierbach. Siégel,
Metze, Geyer, Hoepel, Bux, Allenturger,
Benoit-Faure, Leduc, Maréchal, Le Cal
vez, Péglion, Cepeda, Bouillet, Godinat,
Goethys, Viame, Louche, Van Tiencht,
En haut : l’Italien Battesini, gagnant
de l’étape Dinan-Brest, photographie a
l’arrivée. En bas .' Le Calvez, le déten
teur du maillot jaune. (Photo trans
mise de Brest à Paris par le car tele-
photographique du « Matin » et réexpé
diée à Alger par avion).
CONSEIL DES MINISTRES
Paris, 4 juillet. — Les ministres se sont
réunis à l’Elysée en Conseil, sous la
présidence de M. Paul Doumer, de 16
heures à 18 h. 30.
LES NEGOCIATIONS
FRANCO-AMERICAINES
Les ministres intéressés ont fait con
naître au Conseil, l’état des négociations
franco-américaines..
Les délégués français et américains se
réuniront, à nouveau, ce soir au minis
tère de l’Intérieur, à 21 h. 30.
DES CHEFS AFRICAINS
ARRIVENT A PARIS
L’observatoire du Vatican
a aperçu, le premier juillet
un superbe météore
Cité-du-Vatican, 4 juillet. — L’« Os-
servatore Romano » annonce que l’obser
vatoire du Vatican a aperçu, le soir du
1 er juillet, un superbe météore. Le phé
nomène a eu trois phases. A la première,
on vit une lumière blanche descendant
vers l’horizon, s’élargissant jusqu’à at
teindre le diamètre de la lune.
Dans la deuxième, la lumière blanche
dispai’ut, remplacée par un noyau rou
ge qui s’élargit graduellement aussi. Dans
la troisième nhase, enfin, le noyau rou
ge fut remplacé par deux sillages rou
ges qui disparurent ensuite.
Le phénomène s’est précisé à 23 h. 34,
heure de l’Europe Centrale.
L’observatoire du Vatican serait très
reconnaissant à ceux qui ont observé le
même météore de lui fournir quelques
renseignements à ce sujet.
Voici l’arrivée à la gare Montparnasse
de quarante-cinq princes noirs de nos
colonies du Soudan et de gramds chefs
des tribus sahariennes, venant visiter
l’Exposition Coloniale.
Pour le maintien de 1 ordre
en Allemagne
ITNE NOTE DU MINISTRE DE L’IN
TERIEUR PRUSSIEN
Berlin, 4 juillet. — A la suite des in
cidents qui se sont produits ces jours
derniers, à Berlin et dans differentes
villes de Prusse et au cours desquels
des agents de police ont été tués ou
blessés, le ministre de l’interieui prus-
sien publie une note sur 1 usage des ar
mes par la police au cours de tioubles
Il rappelle aux agents de police quils
ont le droit de se servir de leurs armes à
feu, tant pour eux-mêmes que pour les
personnes qu’ils doivent protéger, siell
sont menacées. Cette note fait partie
d’un ensemble de mesures prises par
les autorités prussiennes et le Relcl ? Poux
renforcer la défense de 1 ordre confie
les partis extrémistes de droite et de
gauche.
LE PORT D’UNIFORMES
EST INTERDIT A MUNICH
Munich, 4 juillet, - Le préfet de po
lice a pris un arrêté entrant immecua-
fement P en vigueur interdisant sur les
places et voies publiques, le port: de tom
uniforme ou insigne symbolisant une
adhésion à une association panique.
la POLICE OCCUPE le SIEGE
DU PARTI HITLERIEN
En exécution de ces décisions, la po
lice a occupé, cet après-midi. ^ Braune
Haus, siège du parti socialiste nationa
liste, et le quartier general d H tler Des
postes ont été places aux alentours et les
membres des troupes d’assaut hitlérien-
nés portant un uniforme ont ete con-
duits à la préfecture de police.
entre l’Italie et l’U.S.A. Nous avons ac
cepté la proposition Hoover dans toute
son étendue. C’est la première initia
tive, vraiment pratique prise au cours
des années de crise. Les réalisations
de la commission d’union européenne
ne peuvent être que très lentes.
« La proposition Hoover présente
l’avantage de pouvoir être appliquée
immédiatement. La sagesse politique,
qui aura empêché des événements dou
loureux pour l’Amérique et l’Europe,
ressortira un jour davantage. L’Italie
n’est pas disposée à considérer le mon
de comme divisé en secteurs géogra
phiques et est hostile à la sécession
entre l’Europe et l’Amérique. La soli
darité de tous les pays du monde est
nécessaire. La prospérité générale fait
la prospérité individuelle. L’Europe ne
peut pas se passer de l’Amérique.
« J’ignore si M. Stimson voudra par
ler de désarmement. Je crois, en tout
cas, que ses idées correspondent à cel
les de M. Mussolini ».
M. Grandi a ajouté : « Le duce est
un homme décidé à mener à bien ses
initiatives. Le problème du désarme
ment est vaste. La proposition Hoover
a provoqué une détente d’opinion pu
blique et a créé une atmosphère de
bonne volonté dont il il faut profiter en
vue du désarmement. Il ne faut pas se
faire d’illusions. Tant qu’il n’y aura pas
de désarmement la paix sera incer
taine. Le travail pour le désarmement
est la consolidation de la paix ».
« J’espère que nous arriverons à un
accord naval franco-italien que les An
glais et nous avions cru déjà obtenir
en mars dernier. M. Mussolini voit la
reconstruction européenne se réaliser par
des voies parallèles : désarmement et
coopération économique. M. Hoover a
donné une contribution inestimable à
la coopération économique. Maintenant,
nous devons nous engager sur un au
tre terrain. Entre les questions de dé
sarmement, réparations et dettes, il
n’existe pas de lien diplomatique, mais
un lien moral. On ne peut pas prétendre
aux sacrifices des peuples sans en voir
l’utilité. Or, il est difficile de voir l’uti
lité du règlement des obligations finan
cières de guerre dans le régime de la
course aux armements.
« Les armements excessifs, a poursuivi
M. Grandi, tels que ceux actuels de plu
sieurs peuples, sont un élément pertur
bateur dans la coopération internatio
nale. Les peuples créanciers ont le drçit
de se demander si les sacrifices faits
doivent aboutir à augmenter l’état d’In
des ministres français seront communi
quées aux délégués américains au cours
d’une nouvelle entrevue qui aura lieu à
la fin de l’après-midi ou au début de 1?
soirée.
A la Chambre belge
Bruxelles, 4 juillet. — A la Chambre,
hier, une interpellation a eu lieu au
sujet de la proposition Hoover. L’inter-
pellateur, M. Vingot, a tenu à faire sa
voir au président des Etats-Unis, quf»
toute la Chambre belge veut que la Bel
gique obtienne les réparations auxquel
les elle a droit.
M. Paul Eymard, représentant le gou
vernement, a déclaré être d’accord avec
l’interpellateur.
!■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■*■■<
DANS CE NUMÉRO ;
s EN PAGE 2 :
ES La Célébration de l’Independence
ES Day. — Les Evénements d’Espa-
= gne. — Schmelling remporte le
= Championnat de boxe du monde.
= — Echos et Nouvelles.
= EN PAGE 3 :
= Chez nous, par Max. — A travers
= Alger et en banlieue. — Les
= Sports. — Programmes de T.S.F,
ES — Courrier maritime. — Divers.
= EN PAGE 4 :
= La Distribution des Prix au Grand
= Lycée. — Commentaires de la
= Presse française sur l’accord fran-
= co-américain. — Revue financière
=E hebdomadaire.
SS En PAGE 5 :
SE Dernière heure.
= EN PAGE 8 t
= Chronique régionale de l’Afrique du
= Nord.
= EN PAGE 7 ;
= Les Rois de Paris (feuilleton).
= EN PAGE 8 :
SE Cours de la Chambre de Commerce
ES d’Alger. — Divers. — Les Spec-
SS tacles.
ES EN PAGE 9 :
= Petites annonces classées.
Des étudiants tchécoslovaques
visitent le port de Marseille
Marseille, 4 juillet. — (De notre_ cor
respondant particulier). — Une soixan
taine d’étudiants tchécoslovaques ont
visité, hier, notre port, sous la con d mie
d’un de leurs professeurs. — M.
A LA MÉMOIRE DE GUSTAV STRESEMANN
Le monument élevé, à Mayence, au grand homme d’Etat allemand Gustav
Stresemcmn. et qui sera inaugure aujourd’hui
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3
JUILLET 1931
47* ANNEE - N° 16.495
LIRE DEMAIN
LA PAGE SPORTIVE
OPINIONS SOCIALES
La Grande Pitié du Monde
Il faut avouer que le inonde ac
tuel nous offre un bien triste spec
tacle... Rien ne va plus, et comme
disait récemment un humoriste :
La Boule perd la boule.
En morale, on ne sait plus où l’on
va, et si les dieux sont morts, les
théologiens pullulent, ce qui n’est
pas une garantie de spiritualité...
bien au contraire.
En politique, les peuples s’agitent
dans des convulsions qui s’opposent:
dictature ici, anarchie là...
En économique, c’est la démago
gie de l’argent, hostie infâme et ob
sédante qui a fait justement dire à
un romancier : « L’argent a tou
jours compté pour beaucoup , la
nouveauté, c’est qu’il soit la seule
chose qui compte... »
Enfin, en matière sociale, nous
avons ce tonneau des Danaïdes des
revendications populaires, toujours
plein et jamais rassasié... Il y a sur
tout ces 20 millions de chômeurs...
armée redoutable qui s'acharne a
clamer sa misère, mais qui ne tient
pas à ce qu’on la prenne en pitié,
sa pauvreté étant son drapeau.
Et puisque je parle de chômage,
qu’on me permette d’attirer aujour
d’hui l’attention de mes lecteurs sur
cette cause essentielle de la grande
pitié du monde.
Il est extrêmement difficile de
connaître le chiffre exact des vrais
chômeurs, c’est-à-dire des gens qui
ne travaillent pas parce qu’ils ne
trouvent pas de travail.
Les communistes parlent de 50
millions, mais il faut se méfier de
leurs chiffres grossis pour des fins
politiques.
Voici une statistique récente qui
nous paraît répondre à une moyen
ne raisonnable :
Etats-Unis 5.200.000
Allemagne 4.765.000
Grande-Bretagne 2.592.000
Italie 642.169
Japon 386.394
Autriche 330.000
Pologne 211.918
Canada 200.000
Australie 175.000
Tchécoslovaquie ........ 154.615
Pays-Bas i. 125.000
I Belgique 113.433
Suède 45.501
Danemark 44.202
Norvège 40.600
Roumanie 39.110
France 29.456
Hongrie .. 23.333
Suisse 23.000
Irlande 20.775
Sarre 12.110
Soit un total général de 15 à 16
millions de chômeurs enregistrés.
C’est un chiffre formidable auquel
il faut ajouter les chômeurs saison
niers, les chômeurs non enregistrés,
et ceux qui ne travaillent pas parce
qu’ils changent d’emploi...
Jusqu’ici, la plupart des Gouver
nements — sous l’empire des idées
socialistes — n’ont trouvé comme
principal remède que l’indemnité de
chômage.
L’Angleterre est en train de se
ruiner avec ce système qui ne fait
pas avancer la question d’un pas.
Dans ce pays, le chômage devient
une situation sociale, et il n’est pas
rare de rencontrer des non-travail
leurs, le dernier jour de la semaine,
allant toucher leur traitement en
side-car, tout comme le fonctionnai
re et l’officier...
Paul RIMBAULT.
(Lire la suite en deuxième 'page)
LE XXV ‘ TOUR DE FRANCE CYCLISTE
30 JÜIN-26 JUILLET
Charles Pélissier gagne Vétape Vannes-Les Sables-d’Olonne (202 kilomètres) et devient
détenteur du maillot jaune
LA PROPOSITION HOOVER
MÉDAILLE MILITAIRE
ET LÉGION D'HONNEUR
BULLETIN
Tout
s arrange
Au-dessus ; de
haut en bas, le
général Niessel,
membre du
Conseil Supé-
rieur de la
Guerre, qui
vient d’être dé
coré de la mé
daille militaire;
le général Vida-
lon, ancien
commandant
supérieur d es
troupes du Ma
roc à qui a été
conférée la
grand’eroix de
la Légion d’hon
neur.
Ci-contre :
Le vice-amiral
Pirot, nommé
grand - officier
de la Légion
d'honneur.
AU PARLEMENT
Le décret de clôture
a été lu la nuit dernière
à la Chambre
au
CHAMBRE
Fin de la séance de nuit du 4 juillet
L’ensemble du projet (impositions dé
partementales et communales) est en
suite voté par 460 voix contre 125.
On vote un projet relatif à la promo
tion dans la Légion d’honneur des mu
tilés de 100 %, puis, à 1 h. 40, la séance
est suspendue.
La séance est reprise à 2 h. 30. Le pré
sident du Conseil monte à la tribune et
donne lecture du décret de clôture.
La séance est levée à 2 h. 35.
SENAT
Fin de la séance de nuit du 4 juillet
Comme corollaire au vote du projet
sur la viticulture, le Sénat adopte un
projet ratifiant l’accord franco-grec et
qui autorise la pièce à importer en
France de 325.000 hectolitres de vin à
tarif réduit.
La séance est suspendue pour per
mettre à la commission des finances
d’examiner le projet sur les impositions
communales dites des « quatre vieilles
contributions ». Après que le Sénat eut
adopté le projet créant un contingent
de croix de la Légion d’honneur à l’oc
casion de la commémoration du cin-
qua~-enaire de la signature du traité du
Bardo.
A la reprise, la commission des finan
ces se prononce pour l’adoption du pro
jet des « quatre vieilles » et sans plus
d’obseï ...:ion, le projet est adopté.
En fin de séance, le président annon
ce a ue le Sénat se réunira en cour de
justice, le 20 juillet. Puis le garde des
sceaux lit le décret de clôture de la ses
sion et la séance est levée.
Paris, 4 juillet. (De notre rédacteur
parisien). — Enfin, nous voici en plei
ne éclaircie. Les journaux de ce matin
étaient unanimes à constater que la
négociation franco-américaine était ar
rivée à un point qui permettait de dire,
avec des expressions diverses, que l’ac
cord était en vue. Je me suis amusé
à collectionner les titres d’articles les
plus sensationnels, en voici quelques-
uns ^ : « l’accord de principe est "fait »,
déclare la «. Pc lit Parisien » ; « les
négociateurs se sont mis d’accord » as
sure le « Malin » ; « l’accord est vir
tuellement fait », écrit le « Journal » ;
« vers l’accord franco-américain », re
connaît l’« Echo de Paris » ; < un ac
cord semble imminent », dit l’< Ami
du Peuple » ; « l’accord est virtuelle
ment réalisé », lit-on dans l’< Œuvre »
etc., etc.
On le voit, c’est partout la même
note. Mes lecteurs voudront bien me
rendre cette justice, que je n’avais pas
un instant douté de l’accord final, et
que je l’avais prédit. On pourra objec
ter qu’il vaut mieux pas d’accord, qu’un
mauvais accord. Ce n’est pas mon avis.
Une rupture avec les Etats-Unis aurait
été on ne peut plus fâcheuse, et ses
répercussions auraient été déplorables
Cela ne nous empêche pas de persis
ter dans notre opinion, que le prési
dent Hoover aurait dû consulter la
France, avant de disposer de sa créan
ce sur l’Allemagne. Il a préféré brus
quer les choses, cela lui a réussi finale
ment, et cela a réussi à l’Allemagne,
qui va pouvoir réparer, à nos dépens,
ses prodigalités et la mauvaise gestion
de ses finances.
On devrait bien reconnaître que si
tout cela est possible, c’est grâce au
bon vouloir de la France qui, en fin
de compte, travaille et thésaurise pour
les autres. Il faut reconnaître aussi que,
lorsque les affaires ont paru se gâter,
l’Angleterre s’est mise résolument du
côté de notre pays et a contribué à fai
re pencher la balance. On n’en saurait
dire autant de tous les autres Gouver
nements.
★ ★ ★
La nuit du 3 au 4 juillet a été mar
quée par un autre fait heureux. M. le
Président du Conseil a eu le courage
de clore la session parlementaire. Cela
était nécessaire : le Palais-Bourbon
étant devenu un véritable nid d’intri
gues. Tous les prétexta: étaient bons
pour interpeller et essayer de renverser
le Cabinet. On assistait à des concen
trations imprévues, par exemple à cel
le de M. Herriot avec M. Louis Ma
rin qui, s’ils l’avaient emporté l’autre
nuit, auraient constitué ensemble un
Cabinet de concentration ou d’union
sacrée. Ce mariage de la carpe et du
lapin avait paru monstrueux à bien des
gens.
Cette fin de session un peu brus
quée était nécessaire, ne fût-ce que
pour permettre au Gouvernement d’a
chever, avec quelque liberté d’esprit,
la négociation américaine. Au surplus,
les dernières séances ont permis de pro
céder à une utile liquidation. Le projet
de loi sur la viticulture est définitive
ment voté, ce dont beaucoup se ré
jouissent. Le renflouement de la Com
pagnie Générale Transatlantique a été
voté par la Chambre, ainsi que bien
d’autres projets secondaires, dont l’ur
gence s’imposait.
Les vacances parlementaires vont se
prolonger pendant tout près de quatre
mois. Gageons que personne ne s’en
plaindra. Pas même les intéressés.
L. MARCELLIN.
Le commerce extérieur
britannique
Londres, 4 juillet. — La dernière sta
tistique du commerce extérieur concer
nant les onze derniers mois, se termi
nant le 1 er juillet courant, révèle une
régression importante de la valeur des
exportations et des importations sur
celle de la période correspondante en
1929-1930.
La valeur des importations c-st mon
tée à 57.302.000 livres sterling, contre
123.715.000 l’année précédente, soit une
diminution de plus de 66 millions.
La valeur des exportations a été
de 91.026.000 livres sterling, contre
116.171.000, soit une diminution de plus
de 25 millions.
L'accord consacre en principe la réponse française, soit
l'intangibilité de la tranche inconditionnelle, mais il reste à
obtenir l'adhésion des puissances étrangères aux réparations
LE PASSAGE DU PELOTON DES « AS » A SAINT-BRIEUC : VERVAECKE EN TETE
(Photo prise jeudi à midi, transmise à 13 h. 30, de Saint-Brieuc à Paris, par le car téléphotographique du
« Matin » système Belin) et réexpédiée a Alger par avion)
Van Grotenbruele, Naert, Laloup, Pan-
cera, Catalani, Cardona, Metche, Ber
nard, Bidot, Bayard, Bertin, Erugère,
Butafochi, Van Guiramand, F. Henri,
Riondet, Van Vert, tous ensemble.
CLASSEMENT GENERAL
1 er , Ch. Pélissier, en 32 h. 8T7” ; A.
Magne, Di Paco. Demuysère, Le Calvez,
Bux, Gestri, Pesenti, Metze, môme
temps ; 11°, Opperman, en 32 h. ;
12'', Leducq, en 32 h. 9’17” ; Peglion,
Tliierbach, même temps; 15 e , De Waele,
en 32 h. 9’8” ; 16 e , Giacobbi, en 32 h.
9’20” ; Batesini, même temps ; Gyssels,
Legel, Canusro, Vervaeke, Léronshi, Be
noit-Faure, Antenen, Ox'rechia, Buchi,
Hamerlink, etc., etc.
CLASSEMENT PAR NATIONS
France. 96 h. 24’51” ; Italie, 96 h. 24’
1 51” ; Allemagne, 96 h. 25’41” ; Belgique,
96 h. 25’42” ; Austro-Suisses, 96 h. 3210”,
COMMISSAIRES
Quelques points de Vaccord
Paris, 4 juillet. — Les négociations
franco-américaines sur le moratoire ont
abouti, le 3 juillet, à un accord que le
Conseil des ministres ratifiera.
L’accord consacre en principe la ré
ponse française : soit l’intangibilité de
la tranche inconditionnelle.
H reste maintenant à obtenir l’adhé
sion des puissances étrangères aux ré
parations, en ce qui concerne les mo
dalités d’application du moratoire et la
remise en vigueur du plan Young.
Il faut préciser que le montant de la
tranche inconditionnelle que la France
remettra à la disposition de l’Allemagne
par l’entremise de la B.R.I. sera prêtée
aux chemins de fer allemands. Ce prêt
aura un caractère commercial.
Enfin, on précise que si l’Allemagne
demande un nouveau moratoire, comme
droit du plan Young, il ne sera pas fait
appel à un versement par la France de
500 millions de marks-or.
Un communiqué à la presse
Paris, 4 juillet. — La conférence réu
nissant les ministres français et MM.
Mellon et Edge, a fini à 24’ h. 40.
On a remis un communiqué à la
presse, disant que M. Mellon confirmait
le maintien par le Gouvernement amé
ricain du paiement de la tranche incon
ditionnelle, et que les autres divergen
ces étant applanies, celles subsistant
étant de moindre importance, seront
soumises au Conseil des ministres du
4 juillet.
L’accord sur la partie technique et
financière semble sous réserve d’accep
tation des puissances intéressées devoir
être acquis.
D’après M. Castle , l’accord ne
serait que de principe
Washington, 4 juillet. — D’après une
conversation téléphonique, M. Castle,
secrétaire d’Etat par intérim, a fait re
marquer que si un accord intervenait
sur la proposition Hoover, il ne serait
que de principe.
Les détails concernant les paiements
suspendus devraient être discutés entre
les créanciers européens des Allemands.
Il a exprimé l’espoir que les négocia-
| tions ne donneraient pas lieu à conflit
entre les signataires du plan Young.
Ce que dit le ministre
des affaires étrangères italien
Interviewé
sécurité si préjudiciable au redresse-
ment économique général. D’autre part,
les budgets privés des réparations doi
vent trouver d’autres éléments de com
pensations réalisables par des économies
dans les dépenses militaires. Voilà le
rapport qui existe entre le budget mili
taire et les dettes de réparations. Le
gouvernement italien a entamé une be
sogne dans ce sens par la suspension
des encaissements des paiements pré
vus par le plan Hoover, par la prépara
tion technique de la conférence du dé
sarmement. Nous ne nous opposerons à
aucune initiative et n’hésiterons pas *
y collaborer ».
Le ministre des finances
confère avec MM. Mellon
et Walter Edge
Paris, 4 juillet. — M. Pierre-Etienne
Flandin, ministre des finances, a conféré,
à la fin de la matinée, avec MM. Mellon
et Walter Edge qui étaient accompagnés
de M. Mariner. L’entrevue s’est prolon
gée de 12 h. 15 à 12 h. 50.
'Au cours de cette conférence, les re
présentants des gouvernements améri
cain et français ont travaillé à mettre
au point les questions sur lesquelles sub
sistent des divergences de vue.
.DECISIONS DES COMMISSAIRES I - Rome ’ . 4 juillet.
4%a*NPi* '*■*-*- <
Les Sables-d'Olonne, 4 juillet.
: sӏr a pS?ssfe, | ara sr
* 16 n ° mbre de Aucune controverse, „ „, X ,te
r « Associated Press V m oXS JjSX-MUJWK» «mettra, avant 1e Comte
Lee I rustre des I ™feçat SSîSS
La chute de Charles Pélissier à son entrée au Vélodrome de Brest. En avant,
l’Allemand Metze se dirige vers la piste. (Photo transmise de Brest à Paris par
le car téléphotographique du « Matin » et réexpédiée à Alger par avion).
1 porteraient tous deux, demain, le mail-
1 lot jaune.
Julien Perrain est mis hors de course
pour s’être accroché pendant plusieurs
kilomètres derrière une voiture auto-
! mobile. Maréchal, Cépéda et Riondet
sont mis au dernier rang de l’étape
Brest-Vannes pour avoir profité du sil-
I lage d’une voiture automobile.
Vannes, 4 juillet. — Sous une pluie
j fine, 69 coureurs ont pris le départ en
: ligne, à 10 h. 30, pour la cinquième étape
! du Tour de France cycliste, Vannes-Les
i Sables (202 kilomètres). Un seul aban
don est à signaler, celui du coureur aus
tralien Nieison qui, étant arrivé après la
fermeture du contrôle, a été, de ce fait,
éliminé. '
CE QUE FUT L’ETAPE
Les-Sables-d’Olonne, 4 juillet. — Le
départ est donné, ce matin, à 10 h. 20,
aux 69 coureurs restant en course. Le
train est très vif, et quelques isolés sont
lâchés. Le vent avantage les coureurs,
qui descendent
à tour de rôle
pour changer
leur multiplica
tion. Haemer-
linck paraît fié
vreux et des
cend fréquem
ment, aidé par
Van Rysselber-
ghe, qui s’est
fait son ange
gardien.
Le train se
ralentit, ce qui
parmet à tous
les lâchés üe
revenir, et dès
lors ce sera la
promenade à 30
kilomètres à
l’heure, jusqu’à
2 kilomètres de
l’arrivée, où une chute de 20 coureurs
jette la perturbation dans le groupe.
Seuls Scheffers, qui casse sa roue, et
Dervaele dont la machine est abîmée,
perdront un peu de temps dans l'affal-
Charles PELISSIER
re, et ce sont 60 concurrents qui dispu
teront le sprint sur la belle avenue à
eux réservée.
La lutte est chaude. Charles Pélissier
bat Magne, Bulla, di Paco et Demuy
sère. Tous les autres étant 6 e ex æquo.
Le temps, pour les 202 kilomètres, est
de 6 h. 36’49”.
L’équipe australienne ne se compose
plus que de Lamb et d’Opperman depuis
hier ; Nicholson ayant été malencon
treusement éliminé par suite d’accident.
Les deux australiens finissent cette 5 e
étape dans le peloton de tête mais il
s’en est fallu de peu car à 20 kilomètres
de l’arrivée, Opperman qui avait déjà
crevé deux fois au cours de la journée
vit son pneu arrière lui refuser tout ser
vice. Ce n’est que grâce à sa grande va
leur qu’il put, au milieu des voitures et
des motocyclettes mener un train d’en
fer qui lui permit d’être aux Sables-
d’Olonne avec tous ses camarades. Lamb
s’améliore d’étape en étape et ce cou
reur qui avait causé quelques désillu
sions dans les trois premières étapes est
en passe de bien'faire et d’aider utile
ment Opperman qui après cinq jours de
course est aussi frais qu’au départ.
Demain, départs séparés.
L’ARRIVEE A L’ETAPE
Les Sables, 4 juillet. — 1 er Ch. Pélis
sier, en 6 h. 36’ 49” ; Magne, Max Bulla,
Di Paco, Demuysère, même temps ; 6 e
ex æquo : Hamerlink, Rebry, Ghyssels,
Vervaecke, Van Rysselberghe, Pacobli,
Batesini, Camusso. Gestri, Gremo, Orre-
chia, Pesenti, Opperman, Lamb, Pipoz,
Antenen, Bucchi, Thierbach. Siégel,
Metze, Geyer, Hoepel, Bux, Allenturger,
Benoit-Faure, Leduc, Maréchal, Le Cal
vez, Péglion, Cepeda, Bouillet, Godinat,
Goethys, Viame, Louche, Van Tiencht,
En haut : l’Italien Battesini, gagnant
de l’étape Dinan-Brest, photographie a
l’arrivée. En bas .' Le Calvez, le déten
teur du maillot jaune. (Photo trans
mise de Brest à Paris par le car tele-
photographique du « Matin » et réexpé
diée à Alger par avion).
CONSEIL DES MINISTRES
Paris, 4 juillet. — Les ministres se sont
réunis à l’Elysée en Conseil, sous la
présidence de M. Paul Doumer, de 16
heures à 18 h. 30.
LES NEGOCIATIONS
FRANCO-AMERICAINES
Les ministres intéressés ont fait con
naître au Conseil, l’état des négociations
franco-américaines..
Les délégués français et américains se
réuniront, à nouveau, ce soir au minis
tère de l’Intérieur, à 21 h. 30.
DES CHEFS AFRICAINS
ARRIVENT A PARIS
L’observatoire du Vatican
a aperçu, le premier juillet
un superbe météore
Cité-du-Vatican, 4 juillet. — L’« Os-
servatore Romano » annonce que l’obser
vatoire du Vatican a aperçu, le soir du
1 er juillet, un superbe météore. Le phé
nomène a eu trois phases. A la première,
on vit une lumière blanche descendant
vers l’horizon, s’élargissant jusqu’à at
teindre le diamètre de la lune.
Dans la deuxième, la lumière blanche
dispai’ut, remplacée par un noyau rou
ge qui s’élargit graduellement aussi. Dans
la troisième nhase, enfin, le noyau rou
ge fut remplacé par deux sillages rou
ges qui disparurent ensuite.
Le phénomène s’est précisé à 23 h. 34,
heure de l’Europe Centrale.
L’observatoire du Vatican serait très
reconnaissant à ceux qui ont observé le
même météore de lui fournir quelques
renseignements à ce sujet.
Voici l’arrivée à la gare Montparnasse
de quarante-cinq princes noirs de nos
colonies du Soudan et de gramds chefs
des tribus sahariennes, venant visiter
l’Exposition Coloniale.
Pour le maintien de 1 ordre
en Allemagne
ITNE NOTE DU MINISTRE DE L’IN
TERIEUR PRUSSIEN
Berlin, 4 juillet. — A la suite des in
cidents qui se sont produits ces jours
derniers, à Berlin et dans differentes
villes de Prusse et au cours desquels
des agents de police ont été tués ou
blessés, le ministre de l’interieui prus-
sien publie une note sur 1 usage des ar
mes par la police au cours de tioubles
Il rappelle aux agents de police quils
ont le droit de se servir de leurs armes à
feu, tant pour eux-mêmes que pour les
personnes qu’ils doivent protéger, siell
sont menacées. Cette note fait partie
d’un ensemble de mesures prises par
les autorités prussiennes et le Relcl ? Poux
renforcer la défense de 1 ordre confie
les partis extrémistes de droite et de
gauche.
LE PORT D’UNIFORMES
EST INTERDIT A MUNICH
Munich, 4 juillet, - Le préfet de po
lice a pris un arrêté entrant immecua-
fement P en vigueur interdisant sur les
places et voies publiques, le port: de tom
uniforme ou insigne symbolisant une
adhésion à une association panique.
la POLICE OCCUPE le SIEGE
DU PARTI HITLERIEN
En exécution de ces décisions, la po
lice a occupé, cet après-midi. ^ Braune
Haus, siège du parti socialiste nationa
liste, et le quartier general d H tler Des
postes ont été places aux alentours et les
membres des troupes d’assaut hitlérien-
nés portant un uniforme ont ete con-
duits à la préfecture de police.
entre l’Italie et l’U.S.A. Nous avons ac
cepté la proposition Hoover dans toute
son étendue. C’est la première initia
tive, vraiment pratique prise au cours
des années de crise. Les réalisations
de la commission d’union européenne
ne peuvent être que très lentes.
« La proposition Hoover présente
l’avantage de pouvoir être appliquée
immédiatement. La sagesse politique,
qui aura empêché des événements dou
loureux pour l’Amérique et l’Europe,
ressortira un jour davantage. L’Italie
n’est pas disposée à considérer le mon
de comme divisé en secteurs géogra
phiques et est hostile à la sécession
entre l’Europe et l’Amérique. La soli
darité de tous les pays du monde est
nécessaire. La prospérité générale fait
la prospérité individuelle. L’Europe ne
peut pas se passer de l’Amérique.
« J’ignore si M. Stimson voudra par
ler de désarmement. Je crois, en tout
cas, que ses idées correspondent à cel
les de M. Mussolini ».
M. Grandi a ajouté : « Le duce est
un homme décidé à mener à bien ses
initiatives. Le problème du désarme
ment est vaste. La proposition Hoover
a provoqué une détente d’opinion pu
blique et a créé une atmosphère de
bonne volonté dont il il faut profiter en
vue du désarmement. Il ne faut pas se
faire d’illusions. Tant qu’il n’y aura pas
de désarmement la paix sera incer
taine. Le travail pour le désarmement
est la consolidation de la paix ».
« J’espère que nous arriverons à un
accord naval franco-italien que les An
glais et nous avions cru déjà obtenir
en mars dernier. M. Mussolini voit la
reconstruction européenne se réaliser par
des voies parallèles : désarmement et
coopération économique. M. Hoover a
donné une contribution inestimable à
la coopération économique. Maintenant,
nous devons nous engager sur un au
tre terrain. Entre les questions de dé
sarmement, réparations et dettes, il
n’existe pas de lien diplomatique, mais
un lien moral. On ne peut pas prétendre
aux sacrifices des peuples sans en voir
l’utilité. Or, il est difficile de voir l’uti
lité du règlement des obligations finan
cières de guerre dans le régime de la
course aux armements.
« Les armements excessifs, a poursuivi
M. Grandi, tels que ceux actuels de plu
sieurs peuples, sont un élément pertur
bateur dans la coopération internatio
nale. Les peuples créanciers ont le drçit
de se demander si les sacrifices faits
doivent aboutir à augmenter l’état d’In
des ministres français seront communi
quées aux délégués américains au cours
d’une nouvelle entrevue qui aura lieu à
la fin de l’après-midi ou au début de 1?
soirée.
A la Chambre belge
Bruxelles, 4 juillet. — A la Chambre,
hier, une interpellation a eu lieu au
sujet de la proposition Hoover. L’inter-
pellateur, M. Vingot, a tenu à faire sa
voir au président des Etats-Unis, quf»
toute la Chambre belge veut que la Bel
gique obtienne les réparations auxquel
les elle a droit.
M. Paul Eymard, représentant le gou
vernement, a déclaré être d’accord avec
l’interpellateur.
!■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■*■■<
DANS CE NUMÉRO ;
s EN PAGE 2 :
ES La Célébration de l’Independence
ES Day. — Les Evénements d’Espa-
= gne. — Schmelling remporte le
= Championnat de boxe du monde.
= — Echos et Nouvelles.
= EN PAGE 3 :
= Chez nous, par Max. — A travers
= Alger et en banlieue. — Les
= Sports. — Programmes de T.S.F,
ES — Courrier maritime. — Divers.
= EN PAGE 4 :
= La Distribution des Prix au Grand
= Lycée. — Commentaires de la
= Presse française sur l’accord fran-
= co-américain. — Revue financière
=E hebdomadaire.
SS En PAGE 5 :
SE Dernière heure.
= EN PAGE 8 t
= Chronique régionale de l’Afrique du
= Nord.
= EN PAGE 7 ;
= Les Rois de Paris (feuilleton).
= EN PAGE 8 :
SE Cours de la Chambre de Commerce
ES d’Alger. — Divers. — Les Spec-
SS tacles.
ES EN PAGE 9 :
= Petites annonces classées.
Des étudiants tchécoslovaques
visitent le port de Marseille
Marseille, 4 juillet. — (De notre_ cor
respondant particulier). — Une soixan
taine d’étudiants tchécoslovaques ont
visité, hier, notre port, sous la con d mie
d’un de leurs professeurs. — M.
A LA MÉMOIRE DE GUSTAV STRESEMANN
Le monument élevé, à Mayence, au grand homme d’Etat allemand Gustav
Stresemcmn. et qui sera inaugure aujourd’hui
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