Presse et revues
2 pages
Titre : Le Courrier républicain de l'arrondissement de Bagnères-de-Bigorre
Éditeur : [s.n.] (Bagnères-de-Bigorre)
Date d'édition : 1927-09-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32751635f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 septembre 1927 18 septembre 1927
Description : 1927/09/18 (A34,N38). 1927/09/18 (A34,N38).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG65 Collection numérique : BIPFPIG65
Description : Collection numérique : BIPFPIG65 Collection numérique : BIPFPIG65
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t53573921x
Source : Archives départementales des Hautes-Pyrénées, 1 JB 43
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/10/2023
TRENTE QUATRIÈME ANNEE — N° 38
PARAISSANT LE DlMANcW^fl^PfflB^^^ DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 1927
gamma**
Courrier Républicaiu
Journal de îa Démocratie de l'Arrondissement de Bagoères-de-Bigorre
îifi
OBGAWÊ OES GBOIIPEIÊ^TS 00 BLOC DES GAUCHES;
y^sroeKpf ^^wc^asr.s :
ABONNEMENTS
Hautes-Pyrénées et départ, limit... 8fr.
Autres déparlements 10 fr.
.Colonies et étranger — fr.
Le numéro, 15 centimes
Cltromcp?©
Devoir Républicain
M. Fourcade se dit républicain et
croit l'être, je lui fais l'honneur de
n'en pas douter. M. Thévenot, de son
côté, s'affirme aussi républicain e!
même républicain de gaucho. Mais
leur candidature même prouve qu'ils
ne le sont point : ils se présentent,,
en effet, contre le candidat désigné
par l'unanimité des élus républicains
du département. N'est-ce pas un acte
d'indiscipline grave par lequel ils
s'excluent eux-mêmes volontairement
du parti républ cain? Je le demande
à leur propre bon sens, à leur loyauté.
J'ai déjà montré, d'ailleurs, pour¬
quoi l'honorable M. Fourcade ne pou¬
vait politiquement inspirer confiance
aux électeurs républicains. Les pa¬
trons et les principaux défenseurs de
sa candidature suffiraient à la leur
rendre suspecte.
Quant à M. Thévenot, s'il ne fait
pas simplement le jeu de son concur¬
rent réactionnaire, ce qui semble plus
que probable, ses attaches avec la
grande finance sont trop connues
pour qu'on puisse compter sur lui
pour répartir les charges publiques
d'une façon conforme aux légitimes
aspirations de la démocratie. M. Thé¬
venot se qualifie, se laisse qualifier,
dans tous les cas, républicain de gau¬
che anticartelliste. Que signifie cette
épithète énigmatique? Je me creuse la
tète sans parvenir à résoudre ce pro¬
blème. Tous les groupes de gauche,
sauf les communistes, ayant fait partie
du Cartel, il est difficile, semble t-ii,
de répudier celui-ci sans s'orienter
vers la droite ou vers les marais du
centre.
M. Thévenot si, par impossible
il était élu, s'affilierait il à la petit
chapelle dont M. Franklin-Bouillon
est à peu près le seul lévite ? Ma s
M. Bouillon, dont le prénom, à défa i
de son é datant passé républicain, suf¬
firait à dénoter les traditions démo¬
cratiques, ne tardera pas, après s
retentissante polémique avec M. Mau¬
rice Sarraut, à rallier le gros des
troupes de gauche. M. Thévenot io
suivra-t-il dans cette évolution iné
vitable ?
En attendant qu'il réponde à cette
question, les électeurs sénatoriaux ré
publicains ne voudront certainemen:
pas s'engager en aveugles, à la suite
d'un candidat de nuance aussi peu
précise et refuseront leurs suffrages
à M. Thévenot comme à M. Fourcade.
Et qu'on ne dise pas que le scrutin
du 25 est sans importance,, qu'un ré
publicain de plus ou de moins dans
un Sénat déjà républicain, cela ne
T*1 ijv.vVrV01filî.rTlrtS-tyc.6lCTBay.1 rr-w.i.*r.-.-erTt*rrrxx!TV£ï\ fflî' 5S7t^Tn>vr."-";ïSHa*igraBZ!E- OKilTCïSïKlEfSfîïSîtlFKMEnV:
DIRECTEUR POLITIQUE :
Prosper NOGUES, Sénateur
j Pour la rédaction, les abonnements, les
annonces, etc., s'adresser à t'Imprimerie
COUREAU, Bagnères-de-Bigorre.
peut avoir de conséquence fâcheuse.
Au risque d'employer une expression
un peu fatiguée, je dirai que nous
abordons un tournant de notre his¬
toire où, soit au point de vue politi¬
que et social, soit en ce qui concerne
les questions économiques et finan¬
cières, à l'égard de nos relations ex¬
térieures et du parachèvement des
accords de Genève et de Locarno,
comme au sujet de notre organisation
intérieure, ce ne sera pas trop de
l'union de toutes les forces démocra¬
tiques pour assurer à la France un
avenir digne de ses traditions et con¬
forme à ses intérêts. Les intelligents
électeurs sénatoriaux du département
auront donc à cœur d'envoyer siéger
au Luxembourg, à côté du sage répu-
cain et de l'homme éminemment utile
an pays qu'est M. Noguès, le démo¬
crate non moins sincère, l'homme de
science non moins précieux, non moins
serviable et non moins dévoué qu'il
recommande à leurs suffrages.
G. CROUAU.
BAGNE RES
ETAT CIVIL
du 9 au 16 septembre 1927
'frTt iL; u ai *
Jacqueline-Louise-Georgette Escaione, pe
tite rue du Pouey.
| Jacqueline - Marie-Jeanne Marcelle -Pom-
raiès, avenue de Belgique.
: Jean Pierre-Marcel Lemoine, rue Maréchal
Pétain.
; Louis Pierre Lhez, rue Maréchal Pétain.
Néant.
Caisse d'Epargae de Sag ères
Séances des 10 et 11 septembre 1927
Présidents :
MM. Durros et Lequeustre, directeurs
Dépôts antérieurs . . 4.228.889 66
Versé par 20 déposants
dont 3 nouveaux , . 19.300 »
4.248.189 66
Remboursé à 6 réclamants
dont 2 pour solde . . 3.914 90
Solde dû aux déposants . 4.244.274 76
Idéal Cinéma
Programme des samedi et diman¬
che, matinée et soirées :
Magazine Paramount-Journal.
Un chef d'oeuvre de la production
française « L'AGONIE DE JÉRUSA¬
LEM », interprêté par des vedettes.
Toutes les scènes se déroulant dans
les lieux saints dont il est parlé, sont
exécutées sur place et présentent un
caractère d'indiscutable authenticité. Ge
film a cté présenté à Paris sous le haut
patronage de S. E. le Cardinal Dubois,
archevêque de Paris.
Une nouvelle sensationnelle
Une terrible accusation est portée
contre une jeune femme : Est-elie cou¬
pable ou non? Vous le saurez en allant
voir LE GLAIVE DE LA LOI, gra d
drame, à L'APOLLO-CITEMA, du
jeudi 15 au dimanche 18 septembre.
Au programme, un merveilleux do¬
cumentaire « La Russie d'autrefo s » .
Concert
Dimanche 18, à 21 heures; sur la
promenade des Coustous, concert par
les Chanteurs Montagnards.
; .André Buisson, officier en retraite, 67 ans,
époux de Anita Mestre, place La-
fayetle.
Benoit-Léon Pujo, manœuvre, 81 ans, cé¬
libataire, rue (tambelta.
Joseph Rami, maçon, 41 ans, époux de
Clara Géresueia, rue de Nansouty.
Jean-Marie Meuvielle, courtier, 65 ans,
époux de Jeanne-Marie Meuvielle,
route de Tarbes.
; Eugénie Bartseh, sans profession, 65 ans,
veuve de Jean Lagrave, rue Gambetla.
On traite à forfait pour lesaunonces
avait été du Tourmalet à Sencours
embrasser son fils Fabien qui gérait
avec lui l'Hôtellerie Costallat. Ils s'en
retournaient en suivant la route en
construction o-ù ils s'étaient engagés
malgré les avis des amis, de la presse,
des éeriteaux multiples, lorsque.une
grosse pierre descendant sur ces pentes
verticales vient frapper notre ami, Je
projette au loin avec d'aftreuses bles¬
sures. On se précipite, on le transperte
en auto à l'hôpital de Bagnères,, per- 1
dapt le sang par des plaies béantes;
les médecins accourent, mais la fai¬
blesse extrême du blessé interdit topte
intervention chirurgicale et il meurt le
1 5 septembre, à midi, sans avoir perdu
connaissance, au milieu de sa famille
et de ses amis, avec un courage sur¬
humain.
Sur cette tombe inopinément ou¬
verte. nous venons déposer, nous
aussi, le tribut de notre douleur et de
nos éternels regrets.
Heureuse Initiative
Au Casino
Dimanche 18, matinée et soirée, gala
de Music-Hall.
A 15 heures, matinée dansante par
Bill y Bloys Orchestra. En soirée, grand
bal de clôture. (L'orchestre fera des
blagues).
Nècroiogio
Un petit nombre d'amis conduisait
à sa dernière demeure, mercredi matin,
Léon Pujo, qui. depuis 28 ans, appai-
tenait au personnel hospitalier de l'hos¬
pice de Bagnères.
Le défunt avait, dans sa jeunesse,
collaboré avec son père et, plus tard,
avec sa mère, à la garde du tribunal
de Bagnères, alors que celui ci se trou¬
vait dans l'immeuble Lasserre. 11 avait
pris sa part à la terrible guerre de 1870.
M, Dalverny, directeur des Thermes
et du Casino, vient de résumer en un
carton de poche à 2 faces tout ce que
l'on peut due d'essentiel sur le Bagnè¬
res qui se soigne, qui s'amuse, qui
grimpe. C'est très élégamment qù'est
présentée l'allure généra'e de la « Më-
tropole des 'Névro-lés »•
aux Habitants
w'I,
IVlort de NI. Jean-itfarie Menvielle
C'est avec une émotion poignante
que nous avons reçu et que nous pu¬
blions la moit tragique de cet excellent
camarade des heures de délassement.
Tragique, en effet ; car c'est une mon
tagne qui lui était familière qui l'a
{rappé à mort ; c'est une œuvre dont
il attendait avec joie la fin prochaine
qui a brisé le cours de son existence,
comme si le destin avait fixé à une
minute près le terme de sa vie.
Le matin, avec trois camarades, il
Il NE SUFFIT PAS
d'aimer sa région
il faut aussi la faire
aimer de tous ceux f
qu'elle attire.
Que chacun mette en
pratique cette formule
de l'hospitalité fran¬
çaise :
Honneur à nos Visiteurs 1
Faites bon accueiE"
aux touristes en, assu¬
rant la sécurité ét la
propreté de la voie
publique.
Débarrassez lés rôtî¬
tes de tout obstacle
dangereux, les rues de
toute ordure,' et qviG la
toilette 'générale do
votre pays, jointe à
l'aspect avenant dœvos
demeures, doune l.'im
pression de sa salubrité
et de son hospitalité'
souriante.
Vous ramènerez ainsi vos hôtes d'une
saison ou d'un jour, qui sont tiiie ciiehlëlè1
précieuse pour le commerce, l'agriculture
et les industries locales.
En rappelant à vos enfants que Ie3 mo¬
numents publics sont placés sous la sauve¬
garde des citoyens, apprenez-leur qùé leé
sites pittoresques sonl aussi la parure et la
fortune des communes.
LE SYNDICAT D'IJSUTIATIVE.
Chiffre d'affaires
Les locations en meublés sont paya¬
bles du 20 septembre au 15 octobre
au bureau des Contributions Indirectes'
47, rue des Ecoles.
te-
PARAISSANT LE DlMANcW^fl^PfflB^^^ DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 1927
gamma**
Courrier Républicaiu
Journal de îa Démocratie de l'Arrondissement de Bagoères-de-Bigorre
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OBGAWÊ OES GBOIIPEIÊ^TS 00 BLOC DES GAUCHES;
y^sroeKpf ^^wc^asr.s :
ABONNEMENTS
Hautes-Pyrénées et départ, limit... 8fr.
Autres déparlements 10 fr.
.Colonies et étranger — fr.
Le numéro, 15 centimes
Cltromcp?©
Devoir Républicain
M. Fourcade se dit républicain et
croit l'être, je lui fais l'honneur de
n'en pas douter. M. Thévenot, de son
côté, s'affirme aussi républicain e!
même républicain de gaucho. Mais
leur candidature même prouve qu'ils
ne le sont point : ils se présentent,,
en effet, contre le candidat désigné
par l'unanimité des élus républicains
du département. N'est-ce pas un acte
d'indiscipline grave par lequel ils
s'excluent eux-mêmes volontairement
du parti républ cain? Je le demande
à leur propre bon sens, à leur loyauté.
J'ai déjà montré, d'ailleurs, pour¬
quoi l'honorable M. Fourcade ne pou¬
vait politiquement inspirer confiance
aux électeurs républicains. Les pa¬
trons et les principaux défenseurs de
sa candidature suffiraient à la leur
rendre suspecte.
Quant à M. Thévenot, s'il ne fait
pas simplement le jeu de son concur¬
rent réactionnaire, ce qui semble plus
que probable, ses attaches avec la
grande finance sont trop connues
pour qu'on puisse compter sur lui
pour répartir les charges publiques
d'une façon conforme aux légitimes
aspirations de la démocratie. M. Thé¬
venot se qualifie, se laisse qualifier,
dans tous les cas, républicain de gau¬
che anticartelliste. Que signifie cette
épithète énigmatique? Je me creuse la
tète sans parvenir à résoudre ce pro¬
blème. Tous les groupes de gauche,
sauf les communistes, ayant fait partie
du Cartel, il est difficile, semble t-ii,
de répudier celui-ci sans s'orienter
vers la droite ou vers les marais du
centre.
M. Thévenot si, par impossible
il était élu, s'affilierait il à la petit
chapelle dont M. Franklin-Bouillon
est à peu près le seul lévite ? Ma s
M. Bouillon, dont le prénom, à défa i
de son é datant passé républicain, suf¬
firait à dénoter les traditions démo¬
cratiques, ne tardera pas, après s
retentissante polémique avec M. Mau¬
rice Sarraut, à rallier le gros des
troupes de gauche. M. Thévenot io
suivra-t-il dans cette évolution iné
vitable ?
En attendant qu'il réponde à cette
question, les électeurs sénatoriaux ré
publicains ne voudront certainemen:
pas s'engager en aveugles, à la suite
d'un candidat de nuance aussi peu
précise et refuseront leurs suffrages
à M. Thévenot comme à M. Fourcade.
Et qu'on ne dise pas que le scrutin
du 25 est sans importance,, qu'un ré
publicain de plus ou de moins dans
un Sénat déjà républicain, cela ne
T*1 ijv.vVrV01filî.rTlrtS-tyc.6lCTBay.1 rr-w.i.*r.-.-erTt*rrrxx!TV£ï\ fflî' 5S7t^Tn>vr."-";ïSHa*igraBZ!E- OKilTCïSïKlEfSfîïSîtlFKMEnV:
DIRECTEUR POLITIQUE :
Prosper NOGUES, Sénateur
j Pour la rédaction, les abonnements, les
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COUREAU, Bagnères-de-Bigorre.
peut avoir de conséquence fâcheuse.
Au risque d'employer une expression
un peu fatiguée, je dirai que nous
abordons un tournant de notre his¬
toire où, soit au point de vue politi¬
que et social, soit en ce qui concerne
les questions économiques et finan¬
cières, à l'égard de nos relations ex¬
térieures et du parachèvement des
accords de Genève et de Locarno,
comme au sujet de notre organisation
intérieure, ce ne sera pas trop de
l'union de toutes les forces démocra¬
tiques pour assurer à la France un
avenir digne de ses traditions et con¬
forme à ses intérêts. Les intelligents
électeurs sénatoriaux du département
auront donc à cœur d'envoyer siéger
au Luxembourg, à côté du sage répu-
cain et de l'homme éminemment utile
an pays qu'est M. Noguès, le démo¬
crate non moins sincère, l'homme de
science non moins précieux, non moins
serviable et non moins dévoué qu'il
recommande à leurs suffrages.
G. CROUAU.
BAGNE RES
ETAT CIVIL
du 9 au 16 septembre 1927
'frTt iL; u ai *
Jacqueline-Louise-Georgette Escaione, pe
tite rue du Pouey.
| Jacqueline - Marie-Jeanne Marcelle -Pom-
raiès, avenue de Belgique.
: Jean Pierre-Marcel Lemoine, rue Maréchal
Pétain.
; Louis Pierre Lhez, rue Maréchal Pétain.
Néant.
Caisse d'Epargae de Sag ères
Séances des 10 et 11 septembre 1927
Présidents :
MM. Durros et Lequeustre, directeurs
Dépôts antérieurs . . 4.228.889 66
Versé par 20 déposants
dont 3 nouveaux , . 19.300 »
4.248.189 66
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dont 2 pour solde . . 3.914 90
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exécutées sur place et présentent un
caractère d'indiscutable authenticité. Ge
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patronage de S. E. le Cardinal Dubois,
archevêque de Paris.
Une nouvelle sensationnelle
Une terrible accusation est portée
contre une jeune femme : Est-elie cou¬
pable ou non? Vous le saurez en allant
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drame, à L'APOLLO-CITEMA, du
jeudi 15 au dimanche 18 septembre.
Au programme, un merveilleux do¬
cumentaire « La Russie d'autrefo s » .
Concert
Dimanche 18, à 21 heures; sur la
promenade des Coustous, concert par
les Chanteurs Montagnards.
; .André Buisson, officier en retraite, 67 ans,
époux de Anita Mestre, place La-
fayetle.
Benoit-Léon Pujo, manœuvre, 81 ans, cé¬
libataire, rue (tambelta.
Joseph Rami, maçon, 41 ans, époux de
Clara Géresueia, rue de Nansouty.
Jean-Marie Meuvielle, courtier, 65 ans,
époux de Jeanne-Marie Meuvielle,
route de Tarbes.
; Eugénie Bartseh, sans profession, 65 ans,
veuve de Jean Lagrave, rue Gambetla.
On traite à forfait pour lesaunonces
avait été du Tourmalet à Sencours
embrasser son fils Fabien qui gérait
avec lui l'Hôtellerie Costallat. Ils s'en
retournaient en suivant la route en
construction o-ù ils s'étaient engagés
malgré les avis des amis, de la presse,
des éeriteaux multiples, lorsque.une
grosse pierre descendant sur ces pentes
verticales vient frapper notre ami, Je
projette au loin avec d'aftreuses bles¬
sures. On se précipite, on le transperte
en auto à l'hôpital de Bagnères,, per- 1
dapt le sang par des plaies béantes;
les médecins accourent, mais la fai¬
blesse extrême du blessé interdit topte
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1 5 septembre, à midi, sans avoir perdu
connaissance, au milieu de sa famille
et de ses amis, avec un courage sur¬
humain.
Sur cette tombe inopinément ou¬
verte. nous venons déposer, nous
aussi, le tribut de notre douleur et de
nos éternels regrets.
Heureuse Initiative
Au Casino
Dimanche 18, matinée et soirée, gala
de Music-Hall.
A 15 heures, matinée dansante par
Bill y Bloys Orchestra. En soirée, grand
bal de clôture. (L'orchestre fera des
blagues).
Nècroiogio
Un petit nombre d'amis conduisait
à sa dernière demeure, mercredi matin,
Léon Pujo, qui. depuis 28 ans, appai-
tenait au personnel hospitalier de l'hos¬
pice de Bagnères.
Le défunt avait, dans sa jeunesse,
collaboré avec son père et, plus tard,
avec sa mère, à la garde du tribunal
de Bagnères, alors que celui ci se trou¬
vait dans l'immeuble Lasserre. 11 avait
pris sa part à la terrible guerre de 1870.
M, Dalverny, directeur des Thermes
et du Casino, vient de résumer en un
carton de poche à 2 faces tout ce que
l'on peut due d'essentiel sur le Bagnè¬
res qui se soigne, qui s'amuse, qui
grimpe. C'est très élégamment qù'est
présentée l'allure généra'e de la « Më-
tropole des 'Névro-lés »•
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w'I,
IVlort de NI. Jean-itfarie Menvielle
C'est avec une émotion poignante
que nous avons reçu et que nous pu¬
blions la moit tragique de cet excellent
camarade des heures de délassement.
Tragique, en effet ; car c'est une mon
tagne qui lui était familière qui l'a
{rappé à mort ; c'est une œuvre dont
il attendait avec joie la fin prochaine
qui a brisé le cours de son existence,
comme si le destin avait fixé à une
minute près le terme de sa vie.
Le matin, avec trois camarades, il
Il NE SUFFIT PAS
d'aimer sa région
il faut aussi la faire
aimer de tous ceux f
qu'elle attire.
Que chacun mette en
pratique cette formule
de l'hospitalité fran¬
çaise :
Honneur à nos Visiteurs 1
Faites bon accueiE"
aux touristes en, assu¬
rant la sécurité ét la
propreté de la voie
publique.
Débarrassez lés rôtî¬
tes de tout obstacle
dangereux, les rues de
toute ordure,' et qviG la
toilette 'générale do
votre pays, jointe à
l'aspect avenant dœvos
demeures, doune l.'im
pression de sa salubrité
et de son hospitalité'
souriante.
Vous ramènerez ainsi vos hôtes d'une
saison ou d'un jour, qui sont tiiie ciiehlëlè1
précieuse pour le commerce, l'agriculture
et les industries locales.
En rappelant à vos enfants que Ie3 mo¬
numents publics sont placés sous la sauve¬
garde des citoyens, apprenez-leur qùé leé
sites pittoresques sonl aussi la parure et la
fortune des communes.
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