Presse et revues
4 pages
Titre : Le Trotteur français : organe spécial des courses au trot et du Syndicat des éleveurs de chevaux de demi-sang en France
Auteur : Syndicat des éleveurs de chevaux de demi-sang en France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.?] (Paris)
Date d'édition : 1951-02-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32881838t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 février 1951 04 février 1951
Description : 1951/02/04 (A5,N419)-1951/02/05. 1951/02/04 (A5,N419)-1951/02/05.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52262401x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-4976
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/11/2024
Cinquième année. — N 1 419
LE NU MERO : 30 FRANCS Dimanche 4 et lundi 5 février 1951
ABONNEMENTS
Six mois a partir du 1er ou du 15
Paris et Départements. . 2300 fr.
Algérie 2400; Etranger 2500 fr.
Abonnement de soutien 3000 fr.
ORGANE SPÉCIAL DES COURSES AU TROT
ET DU SYNDICAT DES ELEVEURS DE CHEVAUX DE DEMI-SANG EN FRANCE
Paraissant chaque jour de réunion de courses au trot à Paris et chaque semaine
Joseph Lafosse
naisseur de la célébré Elisa
la plus grande jument du trotting français
S'il est un éleveur célèbre entre tous les anciens éleveurs de trotteurs, c’est
bien Joseph Lafosse, qui dut sa notoriété à une circonstance extraordinaire,
son élevage situé à. Saint-Côme-du-Mont, près Carentan ^Manche), ayant été
véritablement le berceau de la race trotteuse française, puisqu’y sont nées les
mères de Conquérant, de Phaëton et de Tigris (le meilleur fils de Lavater),
c’est-à-dire des trois plus grands ancêtres qui, avec Normand, ont forme
cette race.
Joseph Lafosse eut surtout la gloire
de faire naître Elisa, la plus grande
jument du trotting français qui, après
ses succès sur le turf, devint une pou-
brigadier des haras Lebas qui l’accom
pagnait et à propos duquel il convient
d’ouvrir une parenthèse.
Lebas fut un des meilleurs serviteurs
ELISA suitée de Scolopendre
Tableau peint en septembre 1862 par Paul LE MORE
linière incomparable; c’est en effet la
mère de Conquérant, la grand’mère
de Phaëton, l’ancêtre de Passeport et
de Karnac, et son nom se trouve ré
pété une multitude de fois dans les
pedigrees des trotteurs, à tel point
qu’Elisa peut être considérée comme
la grand’mère de tous les trotteurs
français actuels, tous ayant du sang
d’Elisa.
Son histoire vaut d’être contée.
C'était en 1852. M. Baron-Dutaya,
directeur du dépôt d’étalons de Lam-
balle, avait été nommé à Saint-Lô. Il
retrouvait dans le pays, aux environs
de Bayeux, une vieille jument baie,
lauréate d'hippodrome, avec laquelle
il avait beaucoup chassé en Bretagne.
Cette jument se nommait Elisa et
était née en 1831, par Marcellus
(p. s.) et Jenny, celle-ci présumée par
Y. Rattler et une fille de Y. Topper.
Marcellus, né en Angleterre en 1819,
chez Lord Grosvenor, avait été importé
en France pour faire la monte dans
l’Anjou; il était fils de Selim qui, pâl
ies femelles, descend directement
d’Engineer. Or Engineer est le grand-
père de Messenger, fondateur de la
race trotteuse américaine. Le rappro
chement est curieux.
Elisa était née au haras de M. Pou
lain du Maz, près du Lion d'Angers ;
à trois ans elle appartenait à M. Le-
nevez et elle prit part à une course
plate le 12 juillet 1834, à Saint-Brieuc,
où elle arriva deuxième derrière Nor-
ma, autre fille de Marcellus, apparte
nant à M. Wollaston, l’importateur de
Y. Rattler. Elisa courut et gagna les
deux années suivantes, en 1835 et
1836, sous les couleurs de M. Walter
Gray qui la vendit au vicomte de Ros-
mordue, habitant Saint-Brieuc, et elle
termina sa carrière de courses en 1838,
dans un steeple-chase qu’elle rempor
ta. Elle devint ensuite jument de
chasse, comme l’avait été sa mère
Jenny.
M. Dutaya, qui avait conservé pour
son ancienne- jument une vraie pas
sion, fut très heureux de la retrouver
et voulant lui assurer une douce re
traite, alors qu’elle venait d’atteindre
vingt et un ans, il la plaça chez
M. Lafosse. éleveur réputé, en lui con
seillant de la faire saillir par Corsair
(trotteur anglais). Pourquoi Corsair
fut-il choisi par M. Dutaya, on ne
sait, car cet étalon ne devait réussir
que dans deux cas, celui d’Elisa et ce
lui de la jument Corsaire, souche de
l’élevage Céran-Maillard. Toujours est-
il que la vieille Elisa produisit en
1853 — à vingt-deux ans — une pou
liche alezane comme son père, qui fut
également appelée Elisa et que les voi
sins de M. Lafosse ne remarquaient
guère, ou s’ils la remarquaient, c’était
pour la critiquer.
Pour faire plaisir au directeur du
haras, M. Lafosse fit entraîner la pou
liche par les soins d’un ancien sous-
officier de carabiniers, ancien sous-
maître de Saumur, mais entre les
mains de cet entraîneur occasionnel,
elle ne paraissait décidément pas va
loir grand’chose. Mieux valait la con
sacrer de suite à la reproduction et
à cet effet elle avait été saillie par
Junior, un fils de Tipple Cider (p. s.).
Dans une de ses tournées, M. Du
taya, passant à Saint-Côme-du-Mont,
fut surpris de ce médiocre résultat; il
fit alors monter la pouliche par le
de l’Administration des Haras. Chef
de station à Sainte-Marie-du-Mont
pendant de'longues années, il eut la
chance exceptionnelle d’avoir sous sa
direction Kapirat (père de Conqué
rant), Divus (père de Normand), The
Heir of Linné (père de Phaëton), La
vater (père de Tigris), Reynolds (pè
re de Fuschia) ; il présida notamment
à la confection de Conquérant, de
Phaëton et de Fuschia. Il fut ainsi
intimement mêlé à la création de la
race trotteuse et nul ne connaissait
mieux que lui toutes les histoires, par
ticulièrement celle d’Elisa qu’il se
plaisait à raconter. Il s’attribuait vo
lontiers l’honneur d’avoir créé la race
normande actuelle; il en était persua
dé et il était du reste naturel qu’il le
crût, les directeurs passaient, Lebas
seul restait. Il prit sa retraite comme
adjudant des haras.
M. Dutaya fit donc monter Elisa par
Lebas; il l’examina au pas, puis don
na l’ordre de trotter. Le trot était ré
gulier, souple, allongé. Convaincu de
la qualité de cette pouliche, M. Du
taya conseilla à M. Lafosse d'en con-
Untomatiand
Le Comité de la Société du Cheval
Français s’est réuni hier samedi pour
approuver le programme de printemps
à Vincennes comportant cinq réunions
du 23 mars au 11 juin. Ce programme
dans lequel aucun prix n'est inférieur
à 300.000 fr., sauf les prix à réclamer,
paraîtra lundi prochain au Bulletin.
Plusieurs inscriptions ont été reçues
pour la vente du 20 février au Haras
de Joinville, nous les publierons pro
chainement. Prière d'adresser d’ur
gence, les autres inscriptions à l'éta
blissement. Tél. GRAvelle 20-77.
VALMIKI remporte
sa 6 e victoire de Thiver
La réunion de samedi qui a eu lieu
par un temps couvert et assez doux
comprenait huit courses dont certai
nes groupaient des champs nombreux.
L’épreuve importante du programme,
le prix Albert Viel, monté, donna l’oc
casion au champion Valmiki, invaincu
cet hiver sous la selle, de remporter sa
sixième victoire consécutive dans la
spécialité. Cependant, une fois de plus,
il causa de l’émotion à ses partisans
en s’attardant outre mesure dans toute
la première partie du parcours. Il était
encore fort loin au petit bois où Aigle
Royal et Agramant en tête entamaient
la lutte ; il revenait très vite ensuite,
mais n’était que 3 à l’entrée de la li
gne droite. Toutefois Aigle Royal et
Agramant facilitaient sa tâche en s’en
levant et Valmiki gagnait à la fin très
nettement en T25”2 reproduisant à
une légère fraction près son précédent
record. Aigle Royal, remis, put conser
ver de peu la 2 place sur As du Jour,
tandis qu’Agramant était rejeté au 56
rang.
fier l’entraînement à M. Basly, le
grand propriétaire de l’époque. Et c'est
ainsi qu’Elisa remporta en 1856 une
série de courses à Falaise, au Pin —
gagnant deux fois dans la même jour
née sur chacun de ces hippodromes —
ensuite à Saint-Lô, à Avranches, cou
rant avec un poulain au ventre et se
vengeant de ses détracteurs en mon
trant sa valeur sur l’hippodrome com
me elle allait le faire au haras.
En 1857, Elisa eut un poulain de
Junior, qui ne fit rien, puis suivant
les conseils de M. Dutaya, M. Lafosse
la livra à Kapirat et il en obtint en
1858 l’illustre Conquérant qui apparut
avec « une tête en rouelle de char
rue ». Il n’en fut pas moins vendu
un certain prix au père Basly qui ap
préciait le savoir du directeur et lui
faisait confiance dans l’avenir.
D’une fertilité rare, Elisa donna
19 produits et engendra notamment :
— En 1858, Conquérant précité ;
— En 1859, Elise, baie, propre sœur
de Conquérant, 7 e aïeule de Karnac ;
— En 1862, Scolopendre, alezane,
par Succès, 5 e aïeule de Passeport ;
— En 1864, Lycopode, alezane, pro
pre sœur de Conquérant, que M. La
fosse fit courir avec quelque succès ;
— En 1866, La Crocus, alezane, par
Crocus, mère de Phaëton ;
— En 1874, Surprise, par J’y Songerai
qui eut une nombreuse descendance
chez M. J.-B. Lepaulmier, éleveur à
Saint-Côme-du-Mont, lequel avait ap
pelé son élevage Haras Lafosse.
Elisa est inscrite dans le livre des
familles sous le no 3, mais avec une
origine erronée qui a été portée sur
les registres officiels. Elle est en effet
indiquée faussement comme fille d'Eli-
se (par Marcellus et La Panachée)
alors qu’elle est réellement fille d’Eli
sa (par Marcellus et Jenny) et cette
Elisa est non pas irlandaise, mais an
gevine, comme nous venons de l’expo-
ser. Voici d’autre part une note écrite
en 1876 par Joseph Lafosse lui-même:
« La grand’mère de Conquérant
« s’appelait Elisa, fille de Marcellus.
« M. le baron Dutaya, maintenant di-
« recteur des haras, affectionnait cet-
« te jument d’une façon toute spé-
« ciale ; il m’a répété souvent que le
« sang de Marcellus était ce que nous
« avions de plus précieux. Elisa me
« donna une pouliche par Corsair ; je
« lui conservai le nom de la mère pour
« en perpétuer le souvenir. Elle de-
« vait être la souche de bon nombre
« de nos trotteurs normands. Je dois
« à M. Dutaya et à Basly d’avoir re-
« connu les qualités de cette excel-
« lente poulinière qui, aujourd’hui en-
« core, est prête à me donner un pro-
« duit, tant elle est bien conservée
« malgré ses vingt-trois ans. Elisa n’a
« couru qu’une seule année et elle
« était pleine lorsqu’elle a couru à Fa-
« laise, au Pin, à Saint-Lô, à Avran-
« ches. Elle est arrivée première, dis-
« tançant toujours ses concurrents et
« elle n’a jamais été battue, comme
« l’a imprimé par erreur M. Charles
« du Hays, dans son ouvrage « Les
« Trotteurs. »
M. Lafosse posséda une autre ju
ment de tête avec Négresse, noire, née
en 1860, par Ugolin et Nigra par La-
hore, famille n° 6. Cette Négresse,
saillie par The Heir of Linné (p. s.),
produisit en 1864 Modestie, baie, qui
devint une brillante trotteuse et don
na plus tard naissance à Tigris, l’uni
que étalon par qui Lavater s’est per
pétué. M. Lafosse fut aussi le nais
seur de J’y Songerai, par The Heir of
Linné (p, s,), vendu à M. Ed. Revel,
et qui se rattachait également à la
famille no 6; J’y Songerai fut le père
du fameux Pourquoi Pas,
En 1869, M. Lafosse décidait de li
quider toute son écurie dans une
vente aux enchères publiques qui eut
lieu le 28 octobre. Le catalogue com
prenait Elisa et huit de ses filles ou
petites-filles, dont La Crocus ; il com
prenait également Négresse et deux
de ses filles, dont Modestie, puis quel
ques produits divers, en tout 19 sujets.
La Crocus fut adjugée — sous ce
nom — à M. Jules Lécuyer, parent de
M Lafosse ; elle lui donna en 1871 le
célèbre Phaëton et ce fut tout. A ce
sujet. M. Lécuyer exprima dans une
lettre sa déception que La Crocus,
après un aussi brillant début, n’ait
donné en dix-huit ans que trois mâles
dont les deux premiers moururent
jeunes et d’accident, tandis que le
troisième, d’un caractère infernal, ne
voulut jamais rien faire. Ajoutons que
le père de La Crocus, Crocus, qui fut
l’objet de critiques, était un trotteur
anglais remarquable et très fort ; il
avait été payé mille guinées, soit
25.500 francs à l'époque, par le
marquis de Croix qui lui faisait faire
la monte à son haras de Serquigny,
au prix de 22 francs par ju
ment. « pour-boire compris ».
Modestie fut vendue à M. Emile Al-
lix-Courboy, cousin germain de M. La
fosse et elle lui donna en 1875 Ti
gris puis en 1885, 86 et 87 trois ex
cellentes juments : Hémine, Isère, Ja
chère, toutes trois par Reynolds.
Quant à Elisa, elle fut retirée des
enchères et termina son existence
chez M. Lafosse, en 1880, après lui
avoir encore donné un produit l’année
précédente, à l’âge de vingt-six ans.
Louis CAUCHOIS.
ADMINISTRATION
1 1, rue de Montyon, Paris (9')
- Téléphone : PROvence 32-29 -
Chèques Postaux : Paris 5916-17
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COURSES A VINCENNES
PRIX D'ARGENTINE
Au trot attelé, international. — 1.500.000 francs. — 2.600 mètres
Cette course internationale qui se court
sur la distance du prix-d’Amérique dont
elle pourrait être une contre-épreuve n’a
attiré. qu’un seul concurrent étranger le
belge Egmont, et huit chevaux français
dont le crack Chambon qui doit rendre
.>0 mètres.
CHEVAUX
Chambon
Acrobate II
Volante III
Egmont
Cyrano II
Bellatrix
Ciroco B
Son Fetit
Agamie
Ciroco 1
all. irr.
DERN. PLACES ET VITESSES REC.
Fils
0-9-6-9
0-0-0-0
6-0-0-0
22-4-2
8-5-5-4
2-7-2-d
7-8-0-4
0-6-3x-d
23V-22V-21V-23V
»»V-»»V-23V-»»V
24V-»V-»»B-»»B
22V-23V-24V-24V
»»V-24V-26V-24V
24V-24V-24V-»»V
26V-»»E-»»E-25V
»»V-26V-29V-»»V
20.5V
21.3V
21.9E
22.2E
22.6 V
22.6V
23.6V
24.7V
............ 24.8V
dist. 2e pot. gal. : Agamie dist.
x : Place obtenue monté.
A 2600 mètres, Agamie a pour meilleure
performance une place de 2® dans un han
dicap où elle était assez fortement péna
lisée. Bellatrix a fini 5e du prix d'Angle-
terre devant Egmont 6e, Acrobate. Il 9®
qui leur rendaient 25 mètres. Cyrano II
s’est placé bon 2e du prix de Belgique de
vant Bellatrix 8e, Volante III non placée
qui lui rendaient 25 mètres ; Bride au
Vent était aussi non placée à distance
égalé Ciroco B a été 2e en dernier lieu
derrière Chambon qui lui rendait 25 mètres
et devra cette fois lui rendre 50 mètres
A 2625 mètres, Volante III a peu couru
cet hiver où elle n’a encore rien fait. Son
Petit Fils vient de faire sa rentrée dans
le prix de Copenhague, mais ne s’y est
pas placé.
A 2650 mètres, Chambon, 3e du prix
d Amérique, y précédait Acrobate II 6e ;
il a ensuite gagné le prix Jean Le Gonidec
devant Ciroco B 2e auquel il rendait 25
mètres et qui ne succombait que d’une
longueur.
En résumé, Cyrano II et Ciroco B béné-
licient d’une avance importante ; la tâ
che des chevaux de queue paraît assez sé
vère, cependant Chambon devrait pouvoir
rendre la distance.
Chambon — Ciroco B
Outsider : Cyrano II
PRIX
Au trot
CHEVAUX
attelé.
D’AVIGNON
DERN. PLACES
1700 mètres
PRIX CAMILLE
Et le Maurice 3-4-3-8
Erciso 4-1-9-6
Épaulette 1-2-0-d
Ettlingen 1-3-3-4
Euripide 2-1-6-9
Ecureuil IX 8-1-2-d
Eros H D 1-8
Enfant d.Houl. 9-8-d-d
Eole d’Or 0-3-4-9
Enf. deBaup. 1 6x-d-6
Egion C 1
Echo 2-9-8-7
Erlukette d-1-1-0
En cas 8-2-0-0
Eurêka IV 0-1-4-0
Elisalde 0-4-2-1
Ensellé 30-4-2
Esope B 2-5-1-2
Enf. de Ch. 9x-2x-9x-8
Espace Vital 4-2-1
Engadine II 4X-7X-0-3
ET VITESSES REC.
28V-30V-37V-»»V 28.2V
28V-30V-»»V-37V 28.9V
34V-30V-»»V-»»V 30.1V
30V-31V-33V-37V 30.7V
30V-34V-47V-»»V 30.8V
»V-30V-34V-»»V 30.9V
31V-»»V 31.6 V
»»V-»V-»»V-»»V 31.7V
»»V-31V-36V-»»V 31.9V
32V-35V-»»V-38V 32.1V
32V 32.3V
32V-»»V-»»V-»»V 32.4V
»»V-32V-33V-»»V 32.5V
»»V-32V-»»V-»»P 32.7P
»»V-32V-3V-»»V 32.8V
»»V-36V-34V-33V 33.3V
33V-»»V-34V-37V 33.4V
33V-35V-34V-34P 33.6V
»»V-32V-»»V-»»V 34.0F’
34V-44P-46P 34.1V
36V-» V-»»V-36V 34.4P
—P-3 s* RUAS "‘Y.7 91-27 244.
Escarcelle Bird 1 35V 35.2V
Empr. duChât. 0-0-1-0 »»V-»-»»P-P 38.8P
Enfin II 0-2x-6x-3x »»V-33Y-32V-33V 47.3P
Eldorado III est inédit.
Epaulette, Ecureuil IX, Enfant des HouL
les. Enfant de Baupré, Erlukette dist. all
irr : Esus II dist. 2e pot. gal
x ■. Place obtenue monté.
A 1700 m.. Eldorado III est inédit et ap-
partient à une très bonne écurie. Enfant
de Baupré. Epaulette, Ecureuil IX, Eglon
C. Eros H D, Euripide, Eurêka IV, Escar
celle Bird, Esope B ont tous gagné cet
hiver. A 1725 m., Enfant de Chœur a sur
tout couru monté. Elisalde a gagné en
décembre puis a moins bien couru. Er-
ciso compte une victoire sur Ettlingen 3 e ,
puis il a fini 4e derrière Et le Maurico 3 e ,
tandis qu’Ettlingen vient de gagner de
vant Euripide 2e à distance égale, Espace
Vital 4e, Enfant des Houlles 9®, Eurêka IV
non placé auxquels il rendait 25 m. ; Eu
rêka IV avait manqué le départ et comp
tait une victoire auparavant. Erlukette a
gagné les trois courses qu’elle a disputées
cet hiver, mais elle a été distancée la 3®
fois pour allures irrégulières.
En résumé, nous retiendrons au premier
échelon Epaulette, Ecureuil IX, Euripide,
Eurêka IV. Escarcelle Bird et au deuxiè-
me échelon. Erciso, Ettlingen, Erlukette.
Au ti
D'Estrées
Dumbéa II
Delta
Dounsgate
Douléac
Dissy
Devise
D.Har.(*) <
Douléac (
dist. all. in
t monté.
5a-3a-4-2
2-1-1-2
40a-1-6a
3-5-4-3
3-2-d-2
7a-6a-4-3
4-6-0a-0a
a-2a-4a-5a
iSt. 5® pot.
DE WAZIERES
— 2600 mètres
26V-26V-26V-27V 26.2V
26V-27V-26V-30V 26.3V
27V-»»V-26V-24V 26.5V
27V-28V-29V-27V 27.7V
31V-28V-»»V-29V 28.3V
31V-28V-29V-31V 28.4V
3OV-3OV-»»V-»»V 30.3V
»»V-27V-28V-29V 26.8V
gal.; Douce Harris
(*) Record attelé, débute monté.
A 2600 m., Douce Harris qui compte de
bonnes performances au sulky débute
monté. Douléac dont la dernière course
est moins bonne s’était placé 5e du prix
de Vincennes: tout près de Dounsgate. De
vise qui court surtout attelé, vient d’être
6® d’un lot nombreux, mais modeste. Les
dernières courses de Dissy ont été four
nies au sulky ; auparavant il a fini 3®
derrière Douléac 2 e , ensuite 4®, toujours
sur courte distance qui lui paraît plus
favorable. A 2625 m., Dounsgate vient de
bien courir 3® devant Delta 4e très mal
parti qui lui rendait 25 m. et fournissait
la même vitesse. Delta. avait remporté au
paravant une belle victoire devant D'Es-
trées 4® au même écart. A 2650 m., Dum
béa Il vient dans la course précitée d'être
2® devant Dounsgaté 3® et Delta 4e qu’Il
retrouve aux mêmes conditions de rende
ment ; il battait D’Estrées 2® dans le prix
de Vincennes.
En résumé, nous retiendrons Douléac, la
débutante Douce Harris, Delta, Dounsgate,
Dumbéa II et D’Estrées.
Delta — Dumbéa II
Outsider : D’Estrées
‘Vv
PRIX DE NEVERS
Au trot attelé.
Crillonnais 40-4-4
Carentan i-2-5x-3x
Criquebœuf 8-0-0-6
Galonné 2-3-3-3
Cérès L B 7-4-dx-1
Cascadeur 11 3-4-1-O
Curée Will. 3-2-6x-3x
Civa 1 0-d-4
Comadéké 0-5-9-3
Cérès L B el Civa i
— 2800 mètres
27V-»V-29V-27V 24.3V
27V-24V-27V-28V 24.6V
»»V-»V-»»E-27V 25.3V
27V-28V-25V-27V 25.3 V
»»V-25V-»»V-28V 25.5V
27V-28V-29V-»V 25.6V
27V-27V-29V-31V 26.2V
28V-»»V-»»V-28V 27.2V
»»V-30V-»»V-29V 27.3E
list. all. irr.
X : Place obtenue monté.
A 2800 m.. Criquebœuf. qui a bien cou-
ru l’an dernier, était 8® pour sa rentrée
derrière Carentan qui lui rendait 25 m.
Comadéké a fini 3 e derrière Carentan 1er
qui lui rendait 25 m. A 2825 m., Civa, in-
Erlukette — Euripide
outsider : Escarcelle Bird
(Voir suite page 4.)
19999990000890900000000905880000005000000800000000000000080500800101
— Du haut du ciel, le
marquis de Cornulier félicite
Mlle Scohy, propriétaire de
Valmiki (Dessin de Bib)
DEJEUNEZ A L’AUBERGE D’ARMAILLE, 6, RUE D’ARM AILLE — Tél. : ETOILE 56-04 et 52-49
LE NU MERO : 30 FRANCS Dimanche 4 et lundi 5 février 1951
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Paraissant chaque jour de réunion de courses au trot à Paris et chaque semaine
Joseph Lafosse
naisseur de la célébré Elisa
la plus grande jument du trotting français
S'il est un éleveur célèbre entre tous les anciens éleveurs de trotteurs, c’est
bien Joseph Lafosse, qui dut sa notoriété à une circonstance extraordinaire,
son élevage situé à. Saint-Côme-du-Mont, près Carentan ^Manche), ayant été
véritablement le berceau de la race trotteuse française, puisqu’y sont nées les
mères de Conquérant, de Phaëton et de Tigris (le meilleur fils de Lavater),
c’est-à-dire des trois plus grands ancêtres qui, avec Normand, ont forme
cette race.
Joseph Lafosse eut surtout la gloire
de faire naître Elisa, la plus grande
jument du trotting français qui, après
ses succès sur le turf, devint une pou-
brigadier des haras Lebas qui l’accom
pagnait et à propos duquel il convient
d’ouvrir une parenthèse.
Lebas fut un des meilleurs serviteurs
ELISA suitée de Scolopendre
Tableau peint en septembre 1862 par Paul LE MORE
linière incomparable; c’est en effet la
mère de Conquérant, la grand’mère
de Phaëton, l’ancêtre de Passeport et
de Karnac, et son nom se trouve ré
pété une multitude de fois dans les
pedigrees des trotteurs, à tel point
qu’Elisa peut être considérée comme
la grand’mère de tous les trotteurs
français actuels, tous ayant du sang
d’Elisa.
Son histoire vaut d’être contée.
C'était en 1852. M. Baron-Dutaya,
directeur du dépôt d’étalons de Lam-
balle, avait été nommé à Saint-Lô. Il
retrouvait dans le pays, aux environs
de Bayeux, une vieille jument baie,
lauréate d'hippodrome, avec laquelle
il avait beaucoup chassé en Bretagne.
Cette jument se nommait Elisa et
était née en 1831, par Marcellus
(p. s.) et Jenny, celle-ci présumée par
Y. Rattler et une fille de Y. Topper.
Marcellus, né en Angleterre en 1819,
chez Lord Grosvenor, avait été importé
en France pour faire la monte dans
l’Anjou; il était fils de Selim qui, pâl
ies femelles, descend directement
d’Engineer. Or Engineer est le grand-
père de Messenger, fondateur de la
race trotteuse américaine. Le rappro
chement est curieux.
Elisa était née au haras de M. Pou
lain du Maz, près du Lion d'Angers ;
à trois ans elle appartenait à M. Le-
nevez et elle prit part à une course
plate le 12 juillet 1834, à Saint-Brieuc,
où elle arriva deuxième derrière Nor-
ma, autre fille de Marcellus, apparte
nant à M. Wollaston, l’importateur de
Y. Rattler. Elisa courut et gagna les
deux années suivantes, en 1835 et
1836, sous les couleurs de M. Walter
Gray qui la vendit au vicomte de Ros-
mordue, habitant Saint-Brieuc, et elle
termina sa carrière de courses en 1838,
dans un steeple-chase qu’elle rempor
ta. Elle devint ensuite jument de
chasse, comme l’avait été sa mère
Jenny.
M. Dutaya, qui avait conservé pour
son ancienne- jument une vraie pas
sion, fut très heureux de la retrouver
et voulant lui assurer une douce re
traite, alors qu’elle venait d’atteindre
vingt et un ans, il la plaça chez
M. Lafosse. éleveur réputé, en lui con
seillant de la faire saillir par Corsair
(trotteur anglais). Pourquoi Corsair
fut-il choisi par M. Dutaya, on ne
sait, car cet étalon ne devait réussir
que dans deux cas, celui d’Elisa et ce
lui de la jument Corsaire, souche de
l’élevage Céran-Maillard. Toujours est-
il que la vieille Elisa produisit en
1853 — à vingt-deux ans — une pou
liche alezane comme son père, qui fut
également appelée Elisa et que les voi
sins de M. Lafosse ne remarquaient
guère, ou s’ils la remarquaient, c’était
pour la critiquer.
Pour faire plaisir au directeur du
haras, M. Lafosse fit entraîner la pou
liche par les soins d’un ancien sous-
officier de carabiniers, ancien sous-
maître de Saumur, mais entre les
mains de cet entraîneur occasionnel,
elle ne paraissait décidément pas va
loir grand’chose. Mieux valait la con
sacrer de suite à la reproduction et
à cet effet elle avait été saillie par
Junior, un fils de Tipple Cider (p. s.).
Dans une de ses tournées, M. Du
taya, passant à Saint-Côme-du-Mont,
fut surpris de ce médiocre résultat; il
fit alors monter la pouliche par le
de l’Administration des Haras. Chef
de station à Sainte-Marie-du-Mont
pendant de'longues années, il eut la
chance exceptionnelle d’avoir sous sa
direction Kapirat (père de Conqué
rant), Divus (père de Normand), The
Heir of Linné (père de Phaëton), La
vater (père de Tigris), Reynolds (pè
re de Fuschia) ; il présida notamment
à la confection de Conquérant, de
Phaëton et de Fuschia. Il fut ainsi
intimement mêlé à la création de la
race trotteuse et nul ne connaissait
mieux que lui toutes les histoires, par
ticulièrement celle d’Elisa qu’il se
plaisait à raconter. Il s’attribuait vo
lontiers l’honneur d’avoir créé la race
normande actuelle; il en était persua
dé et il était du reste naturel qu’il le
crût, les directeurs passaient, Lebas
seul restait. Il prit sa retraite comme
adjudant des haras.
M. Dutaya fit donc monter Elisa par
Lebas; il l’examina au pas, puis don
na l’ordre de trotter. Le trot était ré
gulier, souple, allongé. Convaincu de
la qualité de cette pouliche, M. Du
taya conseilla à M. Lafosse d'en con-
Untomatiand
Le Comité de la Société du Cheval
Français s’est réuni hier samedi pour
approuver le programme de printemps
à Vincennes comportant cinq réunions
du 23 mars au 11 juin. Ce programme
dans lequel aucun prix n'est inférieur
à 300.000 fr., sauf les prix à réclamer,
paraîtra lundi prochain au Bulletin.
Plusieurs inscriptions ont été reçues
pour la vente du 20 février au Haras
de Joinville, nous les publierons pro
chainement. Prière d'adresser d’ur
gence, les autres inscriptions à l'éta
blissement. Tél. GRAvelle 20-77.
VALMIKI remporte
sa 6 e victoire de Thiver
La réunion de samedi qui a eu lieu
par un temps couvert et assez doux
comprenait huit courses dont certai
nes groupaient des champs nombreux.
L’épreuve importante du programme,
le prix Albert Viel, monté, donna l’oc
casion au champion Valmiki, invaincu
cet hiver sous la selle, de remporter sa
sixième victoire consécutive dans la
spécialité. Cependant, une fois de plus,
il causa de l’émotion à ses partisans
en s’attardant outre mesure dans toute
la première partie du parcours. Il était
encore fort loin au petit bois où Aigle
Royal et Agramant en tête entamaient
la lutte ; il revenait très vite ensuite,
mais n’était que 3 à l’entrée de la li
gne droite. Toutefois Aigle Royal et
Agramant facilitaient sa tâche en s’en
levant et Valmiki gagnait à la fin très
nettement en T25”2 reproduisant à
une légère fraction près son précédent
record. Aigle Royal, remis, put conser
ver de peu la 2 place sur As du Jour,
tandis qu’Agramant était rejeté au 56
rang.
fier l’entraînement à M. Basly, le
grand propriétaire de l’époque. Et c'est
ainsi qu’Elisa remporta en 1856 une
série de courses à Falaise, au Pin —
gagnant deux fois dans la même jour
née sur chacun de ces hippodromes —
ensuite à Saint-Lô, à Avranches, cou
rant avec un poulain au ventre et se
vengeant de ses détracteurs en mon
trant sa valeur sur l’hippodrome com
me elle allait le faire au haras.
En 1857, Elisa eut un poulain de
Junior, qui ne fit rien, puis suivant
les conseils de M. Dutaya, M. Lafosse
la livra à Kapirat et il en obtint en
1858 l’illustre Conquérant qui apparut
avec « une tête en rouelle de char
rue ». Il n’en fut pas moins vendu
un certain prix au père Basly qui ap
préciait le savoir du directeur et lui
faisait confiance dans l’avenir.
D’une fertilité rare, Elisa donna
19 produits et engendra notamment :
— En 1858, Conquérant précité ;
— En 1859, Elise, baie, propre sœur
de Conquérant, 7 e aïeule de Karnac ;
— En 1862, Scolopendre, alezane,
par Succès, 5 e aïeule de Passeport ;
— En 1864, Lycopode, alezane, pro
pre sœur de Conquérant, que M. La
fosse fit courir avec quelque succès ;
— En 1866, La Crocus, alezane, par
Crocus, mère de Phaëton ;
— En 1874, Surprise, par J’y Songerai
qui eut une nombreuse descendance
chez M. J.-B. Lepaulmier, éleveur à
Saint-Côme-du-Mont, lequel avait ap
pelé son élevage Haras Lafosse.
Elisa est inscrite dans le livre des
familles sous le no 3, mais avec une
origine erronée qui a été portée sur
les registres officiels. Elle est en effet
indiquée faussement comme fille d'Eli-
se (par Marcellus et La Panachée)
alors qu’elle est réellement fille d’Eli
sa (par Marcellus et Jenny) et cette
Elisa est non pas irlandaise, mais an
gevine, comme nous venons de l’expo-
ser. Voici d’autre part une note écrite
en 1876 par Joseph Lafosse lui-même:
« La grand’mère de Conquérant
« s’appelait Elisa, fille de Marcellus.
« M. le baron Dutaya, maintenant di-
« recteur des haras, affectionnait cet-
« te jument d’une façon toute spé-
« ciale ; il m’a répété souvent que le
« sang de Marcellus était ce que nous
« avions de plus précieux. Elisa me
« donna une pouliche par Corsair ; je
« lui conservai le nom de la mère pour
« en perpétuer le souvenir. Elle de-
« vait être la souche de bon nombre
« de nos trotteurs normands. Je dois
« à M. Dutaya et à Basly d’avoir re-
« connu les qualités de cette excel-
« lente poulinière qui, aujourd’hui en-
« core, est prête à me donner un pro-
« duit, tant elle est bien conservée
« malgré ses vingt-trois ans. Elisa n’a
« couru qu’une seule année et elle
« était pleine lorsqu’elle a couru à Fa-
« laise, au Pin, à Saint-Lô, à Avran-
« ches. Elle est arrivée première, dis-
« tançant toujours ses concurrents et
« elle n’a jamais été battue, comme
« l’a imprimé par erreur M. Charles
« du Hays, dans son ouvrage « Les
« Trotteurs. »
M. Lafosse posséda une autre ju
ment de tête avec Négresse, noire, née
en 1860, par Ugolin et Nigra par La-
hore, famille n° 6. Cette Négresse,
saillie par The Heir of Linné (p. s.),
produisit en 1864 Modestie, baie, qui
devint une brillante trotteuse et don
na plus tard naissance à Tigris, l’uni
que étalon par qui Lavater s’est per
pétué. M. Lafosse fut aussi le nais
seur de J’y Songerai, par The Heir of
Linné (p, s,), vendu à M. Ed. Revel,
et qui se rattachait également à la
famille no 6; J’y Songerai fut le père
du fameux Pourquoi Pas,
En 1869, M. Lafosse décidait de li
quider toute son écurie dans une
vente aux enchères publiques qui eut
lieu le 28 octobre. Le catalogue com
prenait Elisa et huit de ses filles ou
petites-filles, dont La Crocus ; il com
prenait également Négresse et deux
de ses filles, dont Modestie, puis quel
ques produits divers, en tout 19 sujets.
La Crocus fut adjugée — sous ce
nom — à M. Jules Lécuyer, parent de
M Lafosse ; elle lui donna en 1871 le
célèbre Phaëton et ce fut tout. A ce
sujet. M. Lécuyer exprima dans une
lettre sa déception que La Crocus,
après un aussi brillant début, n’ait
donné en dix-huit ans que trois mâles
dont les deux premiers moururent
jeunes et d’accident, tandis que le
troisième, d’un caractère infernal, ne
voulut jamais rien faire. Ajoutons que
le père de La Crocus, Crocus, qui fut
l’objet de critiques, était un trotteur
anglais remarquable et très fort ; il
avait été payé mille guinées, soit
25.500 francs à l'époque, par le
marquis de Croix qui lui faisait faire
la monte à son haras de Serquigny,
au prix de 22 francs par ju
ment. « pour-boire compris ».
Modestie fut vendue à M. Emile Al-
lix-Courboy, cousin germain de M. La
fosse et elle lui donna en 1875 Ti
gris puis en 1885, 86 et 87 trois ex
cellentes juments : Hémine, Isère, Ja
chère, toutes trois par Reynolds.
Quant à Elisa, elle fut retirée des
enchères et termina son existence
chez M. Lafosse, en 1880, après lui
avoir encore donné un produit l’année
précédente, à l’âge de vingt-six ans.
Louis CAUCHOIS.
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Au trot attelé, international. — 1.500.000 francs. — 2.600 mètres
Cette course internationale qui se court
sur la distance du prix-d’Amérique dont
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belge Egmont, et huit chevaux français
dont le crack Chambon qui doit rendre
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CHEVAUX
Chambon
Acrobate II
Volante III
Egmont
Cyrano II
Bellatrix
Ciroco B
Son Fetit
Agamie
Ciroco 1
all. irr.
DERN. PLACES ET VITESSES REC.
Fils
0-9-6-9
0-0-0-0
6-0-0-0
22-4-2
8-5-5-4
2-7-2-d
7-8-0-4
0-6-3x-d
23V-22V-21V-23V
»»V-»»V-23V-»»V
24V-»V-»»B-»»B
22V-23V-24V-24V
»»V-24V-26V-24V
24V-24V-24V-»»V
26V-»»E-»»E-25V
»»V-26V-29V-»»V
20.5V
21.3V
21.9E
22.2E
22.6 V
22.6V
23.6V
24.7V
............ 24.8V
dist. 2e pot. gal. : Agamie dist.
x : Place obtenue monté.
A 2600 mètres, Agamie a pour meilleure
performance une place de 2® dans un han
dicap où elle était assez fortement péna
lisée. Bellatrix a fini 5e du prix d'Angle-
terre devant Egmont 6e, Acrobate. Il 9®
qui leur rendaient 25 mètres. Cyrano II
s’est placé bon 2e du prix de Belgique de
vant Bellatrix 8e, Volante III non placée
qui lui rendaient 25 mètres ; Bride au
Vent était aussi non placée à distance
égalé Ciroco B a été 2e en dernier lieu
derrière Chambon qui lui rendait 25 mètres
et devra cette fois lui rendre 50 mètres
A 2625 mètres, Volante III a peu couru
cet hiver où elle n’a encore rien fait. Son
Petit Fils vient de faire sa rentrée dans
le prix de Copenhague, mais ne s’y est
pas placé.
A 2650 mètres, Chambon, 3e du prix
d Amérique, y précédait Acrobate II 6e ;
il a ensuite gagné le prix Jean Le Gonidec
devant Ciroco B 2e auquel il rendait 25
mètres et qui ne succombait que d’une
longueur.
En résumé, Cyrano II et Ciroco B béné-
licient d’une avance importante ; la tâ
che des chevaux de queue paraît assez sé
vère, cependant Chambon devrait pouvoir
rendre la distance.
Chambon — Ciroco B
Outsider : Cyrano II
PRIX
Au trot
CHEVAUX
attelé.
D’AVIGNON
DERN. PLACES
1700 mètres
PRIX CAMILLE
Et le Maurice 3-4-3-8
Erciso 4-1-9-6
Épaulette 1-2-0-d
Ettlingen 1-3-3-4
Euripide 2-1-6-9
Ecureuil IX 8-1-2-d
Eros H D 1-8
Enfant d.Houl. 9-8-d-d
Eole d’Or 0-3-4-9
Enf. deBaup. 1 6x-d-6
Egion C 1
Echo 2-9-8-7
Erlukette d-1-1-0
En cas 8-2-0-0
Eurêka IV 0-1-4-0
Elisalde 0-4-2-1
Ensellé 30-4-2
Esope B 2-5-1-2
Enf. de Ch. 9x-2x-9x-8
Espace Vital 4-2-1
Engadine II 4X-7X-0-3
ET VITESSES REC.
28V-30V-37V-»»V 28.2V
28V-30V-»»V-37V 28.9V
34V-30V-»»V-»»V 30.1V
30V-31V-33V-37V 30.7V
30V-34V-47V-»»V 30.8V
»V-30V-34V-»»V 30.9V
31V-»»V 31.6 V
»»V-»V-»»V-»»V 31.7V
»»V-31V-36V-»»V 31.9V
32V-35V-»»V-38V 32.1V
32V 32.3V
32V-»»V-»»V-»»V 32.4V
»»V-32V-33V-»»V 32.5V
»»V-32V-»»V-»»P 32.7P
»»V-32V-3V-»»V 32.8V
»»V-36V-34V-33V 33.3V
33V-»»V-34V-37V 33.4V
33V-35V-34V-34P 33.6V
»»V-32V-»»V-»»V 34.0F’
34V-44P-46P 34.1V
36V-» V-»»V-36V 34.4P
—P-3 s* RUAS "‘Y.7 91-27 244.
Escarcelle Bird 1 35V 35.2V
Empr. duChât. 0-0-1-0 »»V-»-»»P-P 38.8P
Enfin II 0-2x-6x-3x »»V-33Y-32V-33V 47.3P
Eldorado III est inédit.
Epaulette, Ecureuil IX, Enfant des HouL
les. Enfant de Baupré, Erlukette dist. all
irr : Esus II dist. 2e pot. gal
x ■. Place obtenue monté.
A 1700 m.. Eldorado III est inédit et ap-
partient à une très bonne écurie. Enfant
de Baupré. Epaulette, Ecureuil IX, Eglon
C. Eros H D, Euripide, Eurêka IV, Escar
celle Bird, Esope B ont tous gagné cet
hiver. A 1725 m., Enfant de Chœur a sur
tout couru monté. Elisalde a gagné en
décembre puis a moins bien couru. Er-
ciso compte une victoire sur Ettlingen 3 e ,
puis il a fini 4e derrière Et le Maurico 3 e ,
tandis qu’Ettlingen vient de gagner de
vant Euripide 2e à distance égale, Espace
Vital 4e, Enfant des Houlles 9®, Eurêka IV
non placé auxquels il rendait 25 m. ; Eu
rêka IV avait manqué le départ et comp
tait une victoire auparavant. Erlukette a
gagné les trois courses qu’elle a disputées
cet hiver, mais elle a été distancée la 3®
fois pour allures irrégulières.
En résumé, nous retiendrons au premier
échelon Epaulette, Ecureuil IX, Euripide,
Eurêka IV. Escarcelle Bird et au deuxiè-
me échelon. Erciso, Ettlingen, Erlukette.
Au ti
D'Estrées
Dumbéa II
Delta
Dounsgate
Douléac
Dissy
Devise
D.Har.(*) <
Douléac (
dist. all. in
t monté.
5a-3a-4-2
2-1-1-2
40a-1-6a
3-5-4-3
3-2-d-2
7a-6a-4-3
4-6-0a-0a
a-2a-4a-5a
iSt. 5® pot.
DE WAZIERES
— 2600 mètres
26V-26V-26V-27V 26.2V
26V-27V-26V-30V 26.3V
27V-»»V-26V-24V 26.5V
27V-28V-29V-27V 27.7V
31V-28V-»»V-29V 28.3V
31V-28V-29V-31V 28.4V
3OV-3OV-»»V-»»V 30.3V
»»V-27V-28V-29V 26.8V
gal.; Douce Harris
(*) Record attelé, débute monté.
A 2600 m., Douce Harris qui compte de
bonnes performances au sulky débute
monté. Douléac dont la dernière course
est moins bonne s’était placé 5e du prix
de Vincennes: tout près de Dounsgate. De
vise qui court surtout attelé, vient d’être
6® d’un lot nombreux, mais modeste. Les
dernières courses de Dissy ont été four
nies au sulky ; auparavant il a fini 3®
derrière Douléac 2 e , ensuite 4®, toujours
sur courte distance qui lui paraît plus
favorable. A 2625 m., Dounsgate vient de
bien courir 3® devant Delta 4e très mal
parti qui lui rendait 25 m. et fournissait
la même vitesse. Delta. avait remporté au
paravant une belle victoire devant D'Es-
trées 4® au même écart. A 2650 m., Dum
béa Il vient dans la course précitée d'être
2® devant Dounsgaté 3® et Delta 4e qu’Il
retrouve aux mêmes conditions de rende
ment ; il battait D’Estrées 2® dans le prix
de Vincennes.
En résumé, nous retiendrons Douléac, la
débutante Douce Harris, Delta, Dounsgate,
Dumbéa II et D’Estrées.
Delta — Dumbéa II
Outsider : D’Estrées
‘Vv
PRIX DE NEVERS
Au trot attelé.
Crillonnais 40-4-4
Carentan i-2-5x-3x
Criquebœuf 8-0-0-6
Galonné 2-3-3-3
Cérès L B 7-4-dx-1
Cascadeur 11 3-4-1-O
Curée Will. 3-2-6x-3x
Civa 1 0-d-4
Comadéké 0-5-9-3
Cérès L B el Civa i
— 2800 mètres
27V-»V-29V-27V 24.3V
27V-24V-27V-28V 24.6V
»»V-»V-»»E-27V 25.3V
27V-28V-25V-27V 25.3 V
»»V-25V-»»V-28V 25.5V
27V-28V-29V-»V 25.6V
27V-27V-29V-31V 26.2V
28V-»»V-»»V-28V 27.2V
»»V-30V-»»V-29V 27.3E
list. all. irr.
X : Place obtenue monté.
A 2800 m.. Criquebœuf. qui a bien cou-
ru l’an dernier, était 8® pour sa rentrée
derrière Carentan qui lui rendait 25 m.
Comadéké a fini 3 e derrière Carentan 1er
qui lui rendait 25 m. A 2825 m., Civa, in-
Erlukette — Euripide
outsider : Escarcelle Bird
(Voir suite page 4.)
19999990000890900000000905880000005000000800000000000000080500800101
— Du haut du ciel, le
marquis de Cornulier félicite
Mlle Scohy, propriétaire de
Valmiki (Dessin de Bib)
DEJEUNEZ A L’AUBERGE D’ARMAILLE, 6, RUE D’ARM AILLE — Tél. : ETOILE 56-04 et 52-49
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