Titre : L'Écho de Chinon : journal hebdomadaire de l'arrondissement de Chinon
Éditeur : [s.n.] (Tours)
Date d'édition : 1935-09-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32759927k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 26 septembre 1935 26 septembre 1935
Description : 1935/09/26 (A9,N50). 1935/09/26 (A9,N50).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG37 Collection numérique : BIPFPIG37
Description : Collection numérique : BIPFPIG37 Collection numérique : BIPFPIG37
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51076730h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, JO-1558
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/08/2023
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NEUVIÈME ANNÉE. — N* 50.
JEUDI 26 SEPTEMBRE 1935
KSI
L ’ ECHO DE CHINON
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Indre-et-Loire ei Dépar- Dn “
lemenls limitrophes..
Autres Départements .
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il
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JOURNAL HEBDOMADAIRE DE L’ARRONDISSEMENT DE CHINON
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Revue de u Semaine
Pour combattre la vi© chère,
l’Union des Eleveurs a inauguré
à Paris la vente directe do la
viande aux consommateurs.
M
r. *
A la Com nission sénatoriale
de l’Armée, M René Besuard,
sénateur d’Indre et Loire, a pro
noncé l’éloge funèbre du géné-
ral Messimy. lia dit notamment:
« Il savait qu’une armée forte-
ment commandée, outillée et
entraînée, s’appuyant sur la con-
fiance d’un pays au moral intact,
reste la condition nécessaire du
respect qu’une nation veut ins-
pirer et de la sécurité qu’elle
réclame, »
Les représentants des Syndi-
cats de La Riche Extra, Saint-
Pierre des-Corps, St Cyr, St Ge-
nouph, St Symphorien, Fondet-
tes, Saint-Avertin, La Ville aux-
Dames, Joué, Larçay, Luynes
et Sainte Radegonde, formant
l’Union des Syndicats maraî-
chers, réunis en Assemblée ex-
traordinaire le jeudi 19 septem-
bre ont protesté contre l’arrêté
préfectoral imposant l’étique-
tage des produit? agricoles par
les producteurs sur le marché
de la place des Halles.
A
Le Maréchal de l’Air britan-
nique, Joubert de la Ferté, vient
de visiter la Touraine.
La réunion générale du Co-
mité de Défense des Vignerons
de Touraine a eu lieu Salle du
Manège. De nombreux viticul
teurs y assistaient
Les voeux suivants ont été
adoptés à l’unanimité :
« En raison de la régression
importante du vignoble en In-
dre-et-Loire (il a été arraché
10 000 hectares depuis 1910) le
Comité de défense demande :
« 1° L’exonération du blocage
et de la distillation pour les dé-
partements en régression ;
« 2° L’unification de la base
kilométrique des tarifs de trans-
port, afin qu’ils compensent
l’augmentation des droits de
circulation ;
« 3° La diminution des droits
de circulation (ces droits repré-
sentant aujourd'hui près de 17
fois le prix d’avant guerre) ;
« 4° Que les droits des viticul-
teurs demandant l’appellation
.« Touraine » soient entièrement
sauvegardés pour l’appellation
d’origine « Touraine » ;
« 5° La revalorisation des prix
des alcools, et plus particulière-
ment ceux du marc de presta-
tion ;
« 6° Le relèvement du dégré
minimum imposé aux vins al-
gériens ;
« 7° Proteste contre le contin-
gentement tunisien. »
Les Présidents des Groupe-
ments commerciaux et profes-
sionnels ont renouvelé leur pro-
testation contre les rigueurs du
fisc, s’étonnant que leur pre-
mière protestation n’ait pas été
prise en considération. »
***
Un meeting du Front Paysan
aura lieu à Trianon - Park, à
Tours, le 28 septembre, orga-
nisé par le Comité d’Action Pay-
sanne, le Parti agraire et le
Front paysan d Indre et-Loire.
La Compagnie Nantaise de
Navigation aérienne, dont l’en-
treprise a pour but de venir en
aide aux pêcheurs victimes de
la crise, a décidé d’expédier sur
Tours, par avion, une nouvelle
cargaison de sardines fraîches.
A
Deux habitants de Cangey,
M et Mme Pâté sont morts em-
poisonnés par des champignons.
A Sorigny, une auto conduite
par M. Péchabrier qu’accompa-
gnaient sa femme et une parente,
Mme Gauthier, s’est écrasée
contre un mur. Mme Péchabrier
atteinte d’une fracture du crâne,
est décédée à l’Hôpital de Tours.
*
Deux collisions ont eu lieu
près de Manthelan, entre un car
et l’auto de M. Chaimbault, en-
trepreneur à La Celle St Avant.
Le volant de la voiture s’étant
brisé contre la poitrine de M.
Chaimbault, ce dernier se plaint
de contusions internes Dégâts
matériels à l’auto et au car.
— Une deuxième collision
s’est produite entre une locomo-
trice et une auto conduite par
une dame accompagnée de trois
enfants. Avaries matérielles
seulement.
Petit Pierre a dix ans sonnés.
C’est un bon diable et un gai lu-
tin.
Aujourd’hui, étendu sur le divan
du vestibule, il pleure.
Ce n’est pas son habitude.
Il verse de grosses larmes...
Pourtant il a toutes les raisons
possibles, pour chanter sa joie.
Il arrive de voir son père.
Son père, qui a fêté sa dixiéme
année avec un succulent gâteau, au-
tour duquel brû èrent dix petites
chanieHes, symbole des dix années
passées.
L’enfant était rentré joyeux, les
poches pleines de bonbons et de
jouets.
Dix minutes plus tard il pleurait.
Il pleurait, parce que sa mère
l’interrogeait et le grondait en co-
lère.
La maman avait parlé fort et dit
même de gros mots, en voyant son
bambin revenu un peu fatigué ..
après trois jours d’absence-., en
chantant les louanges paternelles.
Ce fut un coup terriblé pour elle..
A
Un coup... d’une gravité, qu’elle
n’avait pu soupçonner.
Vous ne comprenez pas !
Pierre a un père et une mère. .
qui ne vivent-plus ensemble.
Le divorce... un odieux divorce,
a séparé ce que Dieu a indissoluble-
ment uni. '
La lune de miel avait duré deux
ans...
Puis ce furent quelques mauvais
jours... par ci, par là...
Puis Iss journées orageuses se
multiplièrent plusieurs foisle mois...
la semaine...
Le mari revenait au logis, plein
de vin parfois..., d’infidélités tou-
jours.
Le nuage se grossit tellement,
qu’il finit par crever en tempête.
L’affaire fut portée devant un
avocat, qui essaya de raccommoder
les parties.
Vains efforts !
On s’en fut devant le juge, qui
prononça la séparation de corps.
L’enfant resterait sous la garde
de sa mère.
Mais quatre fois par an, il serait
« la chose » de son père, qui habi-
tait Angers.
Aux vacances, une soubrette ve-
nait chercher à Tours petit Pierre.
Entre les mains de la servante,
non sans avoir fait maintes recom-
mandations, la maman, le coeur
bien gros, remettait le « colis » vi-
vant et fragile.
A
Jusque-là l’enfant n’avait trouvé
que joies à ce changement de domi-
cile.
C’était un voyage agréable.
Puis M. Vittel était un papa « gâ-
teau ».
Pendant trois jours il voulait se
dédommager de l’absence de son
Pierrot.
Bonbons, cinéma’!, promenades
en auto, autant de choses plaisantes,
qui se succédaient, au gré des ca-
prices de l’enfant.
Celui-ci n’avait qu’un mot à dire :
il était exaucé.
Mais Pierre vient d'avoir dix ans.
Ses yeux se sont ouverts...
Il commence à comprendre qu’il
est comme un orphelin.
Il aime beaucoup son papa; mais,
hormi les douze jours passés à
côté de lui, il ne le connaîtra plus
pendant des mois et des mois.
Il aime peut-être davantage sa
maman, qui lui prodigue les soins
les plus maternels... sans jamais se
lasser.
Il sent que ses parents ne s’ai-
ment plus : qu’ils se jalousent, se
haïssent. . ; que le vice les a sépa-
rés pour touiours.
Il voudrait pouvoir les aimer tous
les deux également, mais il s’aper-
çoit que cet amour même est une
cause de jalousie pour chacun
d’eux.
Comme ses petits amis, il rêvait
d’avoir deux tuteurs, et voici qu’il
s’e voit condamné à n’en avoir plus
jamais qu’un...
Mais lequel des deux suivra-t-il ?
A qui donnera-t-il la préférence ?
Il hésite devant l’angoissant pro-
blème.
Désemparé, il pleure...
Vrai ! N’a-t-i! pas raison ?
Qui ne plaindrait cette pauvre
créature, laquelle ne sait de quel
côté orienter son choix ?
A défaut d’esprit chrétien, la
(perspective des dangers immenses,
que courra cet enfant moralement
abandonné, ne devrait-elle pas suf-
fire pour empêcher les parents de
rompre ce que Dieu a fait indisso-
luble ?
Les enfants, nés ou à naître, di-
sait Ozanam, sont les créanciers
perpétuels de l’association conju-
gale.
Panégyristes du divorce, écri-
vains en quête d’unions rompues,
> dites-nous quelle autorité pourront.
avoir sur eux les conseils et les
exemples d’un père divorcé ?
Cet homme a brisé sa chaîne,
« pour refaire sa vie » comme il
dit.
Pourquoi le fils de sa chair n’au-
rait-il pas le droit de faire la sienne
comme il l’entend dès aujourd’hui ?
C’est précisément parce que l’es-
prit chrétien manque, que les ma-
riages sont facilement rompus.
En se donnant la main, les fian-
cés « déniaisés » se disent :
(< C est jusqu’à nouvel ordre! »
Les chrétiens convaincus, eux,
prononcent, sans arrière pensée :
« C’est pour toujours ! »
Vous comprenez de suite que
celte mentalité conjugale exercera
une influence diamétralement op-
posée, selon qu’on adopte l’une ou
l’autre formule
ST
Vf
De nos jours, encore, la plupart
des nouveaux foyers sont bénits par
l’Eglise au jour des épousailles.
Comment se fait il, que le bon-
heur ne descende pas en même temps
sur ces petits royaumes ?
Comment !
C est qne le mariage est profané à
sa source.
Les parents imprudents ont lancé
leurs fils et leurs filles dans un
monde perverti .. sans boussole.
L’orsqu’il s’est agi de marier
leurs héritiers, ils se sont unique-
ment préoccupés de la dot présente
et future.
Lorsqu’ils ont à peu près équili-
bré les fortunes ils ont dit aux fian-
cés : « Allez ! soyez heureux ! »
C’est tout !
C’est-à-dire que c’est peu.
Les nouveaux époux ont édifié
leur maison sur le sable mouvant
d’affections purement humaines.
Pour bâtir, ils ont apporté des
matériaux sans valeur et déjà sal-
pétrés par le vice, au lieu de cons-
truire sur le roc des solides convic-
tions religieuses.
Comment, à la première tempête,
cette maison ne branlerait-elle pas
sur ses bases, avant de crouler sous
les rafales répétées des vents du
Nord ?
Petit Pierre a dix ans.
C’est un bon diable et un joyeux
lutin.
Il pleure...
Il pleure, pare que, voyant son
père et sa mère séparés, il ne sait à
qui des deux donner la préférence...
Pleure, pleure, pauvre enfant !
Puissent tes larmes attendrir les
coeurs de tous les papas et de toutes
les mamans, et empêcher une rup-
ture définitive !
Et toi, grandi par le malheur, tu
voudras éviter à tout prix ce que tu
déplores chez les auteurs de tes
jours.
Tu seras pur.
Tu resteras chaste.
Et parce que la nature est inca-
pable d’un effort, tu demanderas à
la prière et aux sacrements ce que
tu ne saurais trouver toi même.
Si bientôt tu rêves de bâtir à ton
tour un nid heureux, commence,
dès aujourd hui, à acquérir les ver-
tus solides qui forment les assises
indestructibles du foyer.
Es-tu capable de réaliser pareil
rêve ?
AMICUS.
LUS bénéfices des Bouchers
au bou-
615
»
1.317
50
40
8
15
7
7
45
10
100
OBsand vous aurez lu
G® jc»urgial!t A
«otre weiam»
»
»
»
»
»
»
»
»
Les bouchers ont réalisé d’impor-
tants bénéfices pendant quelques
années à cause de l’écart qui exis-
tait entre le prix d’achat aux pro-
ducteurs et le prix de vente aux
consommateurs.
Ainsi, au mois d’août 1933 :
Un veau de 123 kgs acheté 5 fr.
au producteur coûtait
cher
Le boucher revendait en
moyenne 17 fr. le kg,
63 % de la viande
achetée (il y a 37 °/o
de perte environ) soit
77 kgs 500
Mais il fallait compter
dans ces 37 % quelques
bénéfices :
Tête
Pieds
Riz
Coeur
Mou
Foie
Fraise
Peau
1.549 50
Le fermier touchait donc 615 fr.
et le boucher gagnait net 934 fr. 50.
C'est à dire que sur ce veau le
fermier avait 40 % et le boucher
60 %.
LES OBSÈQUES DE M. JULES CAMBON
Au déport da l'église de Saint-Françeis de-Sales
Les troupes présentent les armas
La Fraude ües Slés
Au mois de juin 1931, nous avons
rappelé ce qui s’était passé avant la
Révolution française.
Il fallait, à ce moment-là, susci-
ter un vif mécontentement dans le
peuple, pour lui faire accepter un
changement de régime. La F.'. M *.
ne trouva rien de mieux que de
créer la famine.
Le ministre Necker,_ f.\ m.’. de
marque, se chargea de i’opération.
Il accapara le? blés, les fit enfermer
dans des magasins ou promener
d’un port à l’autre sur des bateaux,
défendant expressément aux inten-
dants de vendre ces grains sans sa
permission. Le Président du Parle-
ment de Rouen écrivit une première
fois à Necker pour obtenir la vente
du blé qu’on savait enfermé. Le mi-
nistre ne répondit pas Nouvel in-
sistance du premier président. Nec-
ker écrivit alors à l’intendant de
trouver des moyens dilatoires, des
excuses, des prétextes pour différer
cette vente Pendant que les bateaux
chargés de blé se promenaient sur
l’Océan, le peuple mourait de faim.
Il était sans pain (1).
C’est ainsi que fut préparée la
Révolution.
De nos jours, la F.’.M.'. n’adopta
pas le mêm,e expédient. Elle ne
créa pas une famine. Mais elle prit
un autre moyen pour produire la
misère parmi les ouvriers des champs
et de l’industrie-
Elle sait que les produits de l’in-
dustrie s’écoulent quand la campa-
gne vend bien les siens. Alors, la
F.-. M--. a empêché la vente du blé
français en favorisant l’importation
des blés étrangers et l’écoulement
de leur farine en France, ainsi que
des cours très bas pour les marchés
des bestiaux. Les bouchers ont fait
fortune en vendant la viande très
cher alors qu’ils l’achetaient à bon
compte.
Nous avons signalé la semaine
dernière les sacrifices consentis par
l’industrie pour la vente de ses pro-
duits. Un tissu classique de coton
qui se vendait 8 fr. 90 en 1931, vaut
actuellement 3 fr. 95. Un tissu en
drap noir qui se vendait 89 fr. le
mèire en 1931, vaut actuellement
39 fr. On constate une baisse de
prix de 50 % dans les articles cou-
rants de la nouveauté, depuis 1931,
L’industrie n’a pas profité de ces
sacrifices, à cause de la pauvreté
de la paysannerie, qui dépourvue
de ressources, ne pouvait acheter.
Le cartel des gauches, esclave de
la F.'. M.'., est le grand respon-
sable de la misère dont souffre le
(1) Barruel. Mémoires pour ser-
vir à l’histoire du Jacobinisme.
T. I., p. 205.
un dépura crie la vanta
a ses électeurs :
« Que rmae tasse place
ans près sous I »
A Blérancourt, M. André Tar-
dieu a prononcé un retentissant dis-
cours où il a affirmé de nouveau la
primauté du spirituel sur le maté-
riel :
« Habitants de Blérancourt, je
vais peut-être vous heurter en vous
disant qu’après que tant des vôtres
s’étaient fait tuer ici pour la défense
de la Patrie, vous ne vous êtes oc-
cupés que de gros sous.
« Vous n’écrivez jamais à vos élus
que pour défendre un intérêt, jamais
pour leur recommander une idée,
« Moi qui suis un élu depuis 20
ans ; j’en ai assez de défendre des
intérêts particuliers.
« Les intérêts seront d’ailleurs
compromis tant que l’on n’aura pis
compris que la force morale du Pays
est seule capable d’assurer sa sécu-
rité.
« Il faut accepter la notion morale
du sacrifice. Il faut que le senti-
ment du sacrifice l’emporte sur la
préoccupation des Intérêts particu-
liers ». •
I peuple français. Avant son arrivée
au pouvoir en mai 1932, le blé se
vendait 150 fr. la quintal. En octo-
bre 1932, il tombait à 75 et 80 fr.
Celui de la récolte 1933 et 1934 ne
s’est pas vendu.
Et cependant les Français ont
mangé autant de pain qu’avant
1932. Il est donc indiscutable que
ce pain a été fait avec du blé
étranger.
On prend des précautions inouïes,
au Havre, pour empêcher la divul-
gation de toutes révélations sur les
fraudes récentes qui ont eu lieu
dans ce port. Elles ne sont rien,
paraît-il, auprès de celles qui se
sont produites sur les blés qu’on a
importés par millions de quintaux
grâce à des admissions temporaires
faussées, truquées, et même sans
admission du tout.
Les noms des fraudeurs sont sur
toutes les lèvres et le juge d’instruc-
tion du Havre pourrait demain ap-
peler à son cabinet ces hommes qui
ruinent l’agriculture française.
La F.\ M.-. étend sa protection
sur ces fraudeurs très généreux pour
les caisses du Front Populaire.
Les uns et les autres travaillent
au même but : faire la révolution.
Les fraudeurs la préparent et le
Front Commun doit l’exécuter. Es-
pérons que le peuple français, ren-
seigné à temps, se détournera avec
mépris de tous les traîtres qui l’ont
jeté dans la misère dont il souffre
aujourd’hui.
LES CAUSES UE LA CRISE SOCIALE
« Dans la Société telle que nous
la voyons constituée aujourd'hui, il
est des causes nombreuses et mul-
tiples qui affaiblissent les liens de
l’ordre public et détournent les peu-
ple de la voie de l’honrêteté et des
bonnes moeurs. Ces causes nous pa-
raissent surtout être les trois sui-
vantes : l’aversion pour la vie hum-
ble et laborieuse ; l’horreur de tout
ce qui fait souffrir ; l’oubli des biens
futurs, objet de notre espérance-
L’aversion pour la vie
humble et laborieuse
« Nous constatons avec douleur,
et ceux, mêmes, qui ne jugent toutes
choses qu’à la lumière de la raison
humaine et d’après les principes
d’utilité, Je reconnaissent et le dé-
plorent avec nous, qu’une plaie pro-
fonde a frappé le corps social, de-
puis qu’on y voit négligés et comme
dédaignés les devoirs et les vertus
qui font l’ornement de la vie simple
et commune.
« De là, en effet, au foyer domes-
tique, cette résistance opiniâtre des
enfants à l’obéissance que la nature
elle-même leur impose et cette im-
patience à supporter tout joug autre
que celui de la mollesse et de la vo-
lupté. De là, chez 1 homme con-
damné au travail, cette recherche à
écarter et à fuir tout labeur pénible,
ce profond mécontentement de son
sort, ces visées à un rang supérieur,
ces aspirations inconsidérées vers
un égal partage des biens et autres
ambitions du même genre, qui font
déserte la campagne pour aller se
plonger dans le tumulte et les jouis-
sances des grandes villes.
« De là, cette rupture de l’équili-
bre entre les diverses classes de la
société ; cette inquétude universelle,
ces haines et ces poignantes jalou-
sies flagrantes du droit, ces efforts
incessants enfin de tous les déçus à
troubler par des séditions et par des
émeutes, la paix publique et à
s’attaquer à ceux - mêmes qui ont
mission de la protéger.
L’horreur
de la souffrance
« Un second mal extrêmement
funeste et que jamais nous ne sau-
rions assez déplorer parce qu’il ne
cesse de se propager de jour en jour
au grand détriment des âmes, c’est
la volonté arrêtée de se soustraire à
la douleur, d’employer tous les
moyens pour éviter la souffrance ei ,
repousser l’adversité.
« Pour la grande majorité des
hommes, la récompense de la vertu,
de la fidélité au devoir, du travail
soutenu, des obstacles surmontés,
n’est plus, comme il le faudrait,
dans la paix et la liberté de l’âme ;
ce qu’ils poursuivent comme perfec-
tion dernière, c’est un état chiméri-
que de la société où il n’y aurait
plus rien à endurer et où on goûte-
rait à la fois toutes les jouissances
terrestres. Or, il est impossible que
les âmes ne soient pas souillées
sous l’action et le désir effréné des
jouissances : si elles ne vont pas
jusqu’à en devenir les complètes
victimes, il en résulte toujours un
énervement tel que, les maux de la
vie venant à se faire sentir, elles
fléchissent honteusement et finis-
sent par misérablement y succom-
ber. »
LÉON XIII (Laetitiae sanctae).
[texte manquant]
LES
ConQuêMCalMlM
L’Église catholique
continue ses progrès
dans le monde
— Un vaste mouvement de con-
versions s’est dessiné dernièrement
dans YOubanghi belge. A Libenge,
grâce au dévouement du capucin
belge, le R. P. Frivolin, se prépa-
rent à recevoir le baptême 2 374 ca-
téchumènes répartis en trois oaté-
chuménats centraux : à Libenge mê-
me 550, Juju 997, à Djébisa 827 ; on
trouve parmi eux autant de femmes
que d’hommes, et, fait remarquable,
les convertis ne sont pas seulement
des jeunes gens, mais aussi des
vieux, des monogames. Parmi eux
se trouve aussi un grand chef mé-
daillé-
— La population de la Yougosla-
vie comprend actuellement 5 228.000
catholiques et 6.885 000 orthodoxes.
Ce qui donne une proportion de
48 70 pour cent d'orthodoxes et
37.50 pour cent de catholiques. On
compte un peu plus de 11 pour cent
de musulmans.
— Les missions des Pères de
Scheui, dans les montagnes des
Philippines, ont marqué, depuis 28
ans, de remarquables progrès, puis-
que les catholiques sont passés, dans
ce laps de temps, du chiffre de 200
à celui de 30.000.
— Pékin. — D’apïèï un article
publié dans le « China Christian
Year Book » par le R.P. Dietz, des
missionnaires de Maryknoll (Amé-
rique), secrétaire de la commission
synodale de Pékin, on peut voir que
la Chine possède 89 évêques, dont
14 chinois, desquels 9 sont coadju
teurs ou auxiliaires, 20 préfectures
apostoliques, dont 8 chinoises. Sur
ses 4.014 prêtres, 1.647 sont indigè-
nes, et plus de la moitié des 1.148
frères lais, sont chinois II y a 3.319
soeurs chinoise» contre 1.831 soeurs
blanches.
Le personnel ecclésiastique est
secondé par un fort contingent d’ai-
des laïcs, 11.833 catéchistes, dont
7 381 hommes et 4 452 femmes ei
14 932 maîtres d’écoles dont 8.683
hommes et 6 249 femmes. L’année
1935 a marqué un progrèe de 500
nouveaux catéchistes et 2.100 insti-
tuteurs.
Les catholiques sont en Chine
2.702.468 ce qui représente pour
les 12 derniers mois un accroisse-
ment de 78 908 âmes.; les catéchu-
mènes enfin sont au nombre de
465.000.
— Il y a un sièc’e, il y avait en
Angleterre, 4 vicaires apostoliques.
500 prêtres, 400 000 fidèles, la plu-
part irlandais immigrés).
En 1934, pour l'Angleterre, le
Pays de Galles, il y avait 26 arche-
vêques et évêque», 5.000 prêtres,
2.085 églises ouvertes à 2 millions
250 000 fidèles.
En Ecosse, les catholiques, qui
étaient 3 % de la population il y
100 ans, sont 14 %•
Outre cette augmentation numé-
rique, le catholicisme enregistre de
sérieux progrès dans l’opinion pu-
blique. Nombre de protestants admi-
rent sa philosophie de la vie, son
| dogme ferme, sa morale sûre et pré-
cise; ils saluent dans l’Eglise l’insti-
tution qui défend intrépidement la
morale éternelle contre les attentats
de notre temps.
Les Encycliques du Pape sont
commentées avec sympathie par la
presse protestante, etc.
Le nombre des abjurations qui
était de 2 000 par an avant 1897, a
fait un bond vers une moyenne de
10.000, depuis la fondation à Paris,
dans l’église Saint-Sulpice, d’une
Archiconfrérie de prières pour la
conversion de la Grande-Bretagne.
De 1922 à 1933, le chiffre des
conversions a été de 121 165.
— Yenchoiofu (Shantung, Chine).
— Pour la première fois, la proces-
sion de la Fête-Dieu, franchissant la
porte du sanctuaire, traversa la ville
de Yenchowfu, centre important du
confucianisme. Le commandant de
division, le mandarin du district et
le chef de la police envoyèrent leurs
représentants et un peloton de sol-
dats commandé par un officier et
quelques agents de police. Au pas-
sage de la procession, les musul-
mans et les païens firent éclater des
pétards en signe de joie. Devant la
mosquée était même dressé une sorte
d’autel orné de fleurs et de lumières.
Aucun incident ne troubla cette fête.
— Suanhwafu (Hopei, Chine). —
Pour la première fois, un prêlre
catholique a reçu l’invitation offi-
cielle de donner des conférences
dans les lycées laïcs en Chine.
Le R. P. Yupin, directeur géné-
rai de l’Action catholique chinoise,
fut invité par un professeur catho-
lique, au nom du directeur du Ly-
cée de Kalgan, capitale de la pro-
vince de Chagar, à donner une con-
férence à ses étudiants.
Le Directeur de l’Ecole normale,
Je Proviseur du lycée de filles et
celui du lycée des garçons de Suanh-
.wafu l’invitèrent ensuite à parler
dans les établissements.
Devant parler en milieu païen, le
jeune conférencier choisit comme
sujets : « Le »ens de la vie »,
« l’avenir de la Chine », « Ce que
la Patrie est en droit d’attendre de
la jeune fille d’aujourd’hui et de la
femme de demain ». Le P. Yupin,
qui resta plusieurs années profes-
seur au Collège de la Propagande à
Rome, donna une conférence sur
« Les aspirations de la jeunesse ita-
lienne ».
Ces conférences, adressées à plus
d’un millier de jeunes infellectueîs,
ont eu un vaste retentissement dans
la grande presse du pays, qui in-
sista sur la richesse inattendue, la
sûreté et la profondeur avec laquelle
la doctrine catholique résout les
prob’èmes et les angoisses de la vie
actuelle. Elles auront eu, en outre,
une excellente influence d’émula-
tion sur les jeunes prêtres ei clercs
du Vicariat. C est un précédent dont
les catholiques chinois pourront
profiter.
— Durant les quinze dernières
années, de nombreuses conversions
se sont produites dans toute l’Au-
triche et spécialement à Vienne-
Depuis 1927, s’est fondée à Vienne,
une « Association de Convertis ».
Chaque curé est tenu de l’avertir
des conversions qui s’opèrent dans
sa paroisse.
De janvier 1928 à juillet 1934, il
NEUVIÈME ANNÉE. — N* 50.
JEUDI 26 SEPTEMBRE 1935
KSI
L ’ ECHO DE CHINON
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Indre-et-Loire ei Dépar- Dn “
lemenls limitrophes..
Autres Départements .
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JOURNAL HEBDOMADAIRE DE L’ARRONDISSEMENT DE CHINON
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Revue de u Semaine
Pour combattre la vi© chère,
l’Union des Eleveurs a inauguré
à Paris la vente directe do la
viande aux consommateurs.
M
r. *
A la Com nission sénatoriale
de l’Armée, M René Besuard,
sénateur d’Indre et Loire, a pro
noncé l’éloge funèbre du géné-
ral Messimy. lia dit notamment:
« Il savait qu’une armée forte-
ment commandée, outillée et
entraînée, s’appuyant sur la con-
fiance d’un pays au moral intact,
reste la condition nécessaire du
respect qu’une nation veut ins-
pirer et de la sécurité qu’elle
réclame, »
Les représentants des Syndi-
cats de La Riche Extra, Saint-
Pierre des-Corps, St Cyr, St Ge-
nouph, St Symphorien, Fondet-
tes, Saint-Avertin, La Ville aux-
Dames, Joué, Larçay, Luynes
et Sainte Radegonde, formant
l’Union des Syndicats maraî-
chers, réunis en Assemblée ex-
traordinaire le jeudi 19 septem-
bre ont protesté contre l’arrêté
préfectoral imposant l’étique-
tage des produit? agricoles par
les producteurs sur le marché
de la place des Halles.
A
Le Maréchal de l’Air britan-
nique, Joubert de la Ferté, vient
de visiter la Touraine.
La réunion générale du Co-
mité de Défense des Vignerons
de Touraine a eu lieu Salle du
Manège. De nombreux viticul
teurs y assistaient
Les voeux suivants ont été
adoptés à l’unanimité :
« En raison de la régression
importante du vignoble en In-
dre-et-Loire (il a été arraché
10 000 hectares depuis 1910) le
Comité de défense demande :
« 1° L’exonération du blocage
et de la distillation pour les dé-
partements en régression ;
« 2° L’unification de la base
kilométrique des tarifs de trans-
port, afin qu’ils compensent
l’augmentation des droits de
circulation ;
« 3° La diminution des droits
de circulation (ces droits repré-
sentant aujourd'hui près de 17
fois le prix d’avant guerre) ;
« 4° Que les droits des viticul-
teurs demandant l’appellation
.« Touraine » soient entièrement
sauvegardés pour l’appellation
d’origine « Touraine » ;
« 5° La revalorisation des prix
des alcools, et plus particulière-
ment ceux du marc de presta-
tion ;
« 6° Le relèvement du dégré
minimum imposé aux vins al-
gériens ;
« 7° Proteste contre le contin-
gentement tunisien. »
Les Présidents des Groupe-
ments commerciaux et profes-
sionnels ont renouvelé leur pro-
testation contre les rigueurs du
fisc, s’étonnant que leur pre-
mière protestation n’ait pas été
prise en considération. »
***
Un meeting du Front Paysan
aura lieu à Trianon - Park, à
Tours, le 28 septembre, orga-
nisé par le Comité d’Action Pay-
sanne, le Parti agraire et le
Front paysan d Indre et-Loire.
La Compagnie Nantaise de
Navigation aérienne, dont l’en-
treprise a pour but de venir en
aide aux pêcheurs victimes de
la crise, a décidé d’expédier sur
Tours, par avion, une nouvelle
cargaison de sardines fraîches.
A
Deux habitants de Cangey,
M et Mme Pâté sont morts em-
poisonnés par des champignons.
A Sorigny, une auto conduite
par M. Péchabrier qu’accompa-
gnaient sa femme et une parente,
Mme Gauthier, s’est écrasée
contre un mur. Mme Péchabrier
atteinte d’une fracture du crâne,
est décédée à l’Hôpital de Tours.
*
Deux collisions ont eu lieu
près de Manthelan, entre un car
et l’auto de M. Chaimbault, en-
trepreneur à La Celle St Avant.
Le volant de la voiture s’étant
brisé contre la poitrine de M.
Chaimbault, ce dernier se plaint
de contusions internes Dégâts
matériels à l’auto et au car.
— Une deuxième collision
s’est produite entre une locomo-
trice et une auto conduite par
une dame accompagnée de trois
enfants. Avaries matérielles
seulement.
Petit Pierre a dix ans sonnés.
C’est un bon diable et un gai lu-
tin.
Aujourd’hui, étendu sur le divan
du vestibule, il pleure.
Ce n’est pas son habitude.
Il verse de grosses larmes...
Pourtant il a toutes les raisons
possibles, pour chanter sa joie.
Il arrive de voir son père.
Son père, qui a fêté sa dixiéme
année avec un succulent gâteau, au-
tour duquel brû èrent dix petites
chanieHes, symbole des dix années
passées.
L’enfant était rentré joyeux, les
poches pleines de bonbons et de
jouets.
Dix minutes plus tard il pleurait.
Il pleurait, parce que sa mère
l’interrogeait et le grondait en co-
lère.
La maman avait parlé fort et dit
même de gros mots, en voyant son
bambin revenu un peu fatigué ..
après trois jours d’absence-., en
chantant les louanges paternelles.
Ce fut un coup terriblé pour elle..
A
Un coup... d’une gravité, qu’elle
n’avait pu soupçonner.
Vous ne comprenez pas !
Pierre a un père et une mère. .
qui ne vivent-plus ensemble.
Le divorce... un odieux divorce,
a séparé ce que Dieu a indissoluble-
ment uni. '
La lune de miel avait duré deux
ans...
Puis ce furent quelques mauvais
jours... par ci, par là...
Puis Iss journées orageuses se
multiplièrent plusieurs foisle mois...
la semaine...
Le mari revenait au logis, plein
de vin parfois..., d’infidélités tou-
jours.
Le nuage se grossit tellement,
qu’il finit par crever en tempête.
L’affaire fut portée devant un
avocat, qui essaya de raccommoder
les parties.
Vains efforts !
On s’en fut devant le juge, qui
prononça la séparation de corps.
L’enfant resterait sous la garde
de sa mère.
Mais quatre fois par an, il serait
« la chose » de son père, qui habi-
tait Angers.
Aux vacances, une soubrette ve-
nait chercher à Tours petit Pierre.
Entre les mains de la servante,
non sans avoir fait maintes recom-
mandations, la maman, le coeur
bien gros, remettait le « colis » vi-
vant et fragile.
A
Jusque-là l’enfant n’avait trouvé
que joies à ce changement de domi-
cile.
C’était un voyage agréable.
Puis M. Vittel était un papa « gâ-
teau ».
Pendant trois jours il voulait se
dédommager de l’absence de son
Pierrot.
Bonbons, cinéma’!, promenades
en auto, autant de choses plaisantes,
qui se succédaient, au gré des ca-
prices de l’enfant.
Celui-ci n’avait qu’un mot à dire :
il était exaucé.
Mais Pierre vient d'avoir dix ans.
Ses yeux se sont ouverts...
Il commence à comprendre qu’il
est comme un orphelin.
Il aime beaucoup son papa; mais,
hormi les douze jours passés à
côté de lui, il ne le connaîtra plus
pendant des mois et des mois.
Il aime peut-être davantage sa
maman, qui lui prodigue les soins
les plus maternels... sans jamais se
lasser.
Il sent que ses parents ne s’ai-
ment plus : qu’ils se jalousent, se
haïssent. . ; que le vice les a sépa-
rés pour touiours.
Il voudrait pouvoir les aimer tous
les deux également, mais il s’aper-
çoit que cet amour même est une
cause de jalousie pour chacun
d’eux.
Comme ses petits amis, il rêvait
d’avoir deux tuteurs, et voici qu’il
s’e voit condamné à n’en avoir plus
jamais qu’un...
Mais lequel des deux suivra-t-il ?
A qui donnera-t-il la préférence ?
Il hésite devant l’angoissant pro-
blème.
Désemparé, il pleure...
Vrai ! N’a-t-i! pas raison ?
Qui ne plaindrait cette pauvre
créature, laquelle ne sait de quel
côté orienter son choix ?
A défaut d’esprit chrétien, la
(perspective des dangers immenses,
que courra cet enfant moralement
abandonné, ne devrait-elle pas suf-
fire pour empêcher les parents de
rompre ce que Dieu a fait indisso-
luble ?
Les enfants, nés ou à naître, di-
sait Ozanam, sont les créanciers
perpétuels de l’association conju-
gale.
Panégyristes du divorce, écri-
vains en quête d’unions rompues,
> dites-nous quelle autorité pourront.
avoir sur eux les conseils et les
exemples d’un père divorcé ?
Cet homme a brisé sa chaîne,
« pour refaire sa vie » comme il
dit.
Pourquoi le fils de sa chair n’au-
rait-il pas le droit de faire la sienne
comme il l’entend dès aujourd’hui ?
C’est précisément parce que l’es-
prit chrétien manque, que les ma-
riages sont facilement rompus.
En se donnant la main, les fian-
cés « déniaisés » se disent :
(< C est jusqu’à nouvel ordre! »
Les chrétiens convaincus, eux,
prononcent, sans arrière pensée :
« C’est pour toujours ! »
Vous comprenez de suite que
celte mentalité conjugale exercera
une influence diamétralement op-
posée, selon qu’on adopte l’une ou
l’autre formule
ST
Vf
De nos jours, encore, la plupart
des nouveaux foyers sont bénits par
l’Eglise au jour des épousailles.
Comment se fait il, que le bon-
heur ne descende pas en même temps
sur ces petits royaumes ?
Comment !
C est qne le mariage est profané à
sa source.
Les parents imprudents ont lancé
leurs fils et leurs filles dans un
monde perverti .. sans boussole.
L’orsqu’il s’est agi de marier
leurs héritiers, ils se sont unique-
ment préoccupés de la dot présente
et future.
Lorsqu’ils ont à peu près équili-
bré les fortunes ils ont dit aux fian-
cés : « Allez ! soyez heureux ! »
C’est tout !
C’est-à-dire que c’est peu.
Les nouveaux époux ont édifié
leur maison sur le sable mouvant
d’affections purement humaines.
Pour bâtir, ils ont apporté des
matériaux sans valeur et déjà sal-
pétrés par le vice, au lieu de cons-
truire sur le roc des solides convic-
tions religieuses.
Comment, à la première tempête,
cette maison ne branlerait-elle pas
sur ses bases, avant de crouler sous
les rafales répétées des vents du
Nord ?
Petit Pierre a dix ans.
C’est un bon diable et un joyeux
lutin.
Il pleure...
Il pleure, pare que, voyant son
père et sa mère séparés, il ne sait à
qui des deux donner la préférence...
Pleure, pleure, pauvre enfant !
Puissent tes larmes attendrir les
coeurs de tous les papas et de toutes
les mamans, et empêcher une rup-
ture définitive !
Et toi, grandi par le malheur, tu
voudras éviter à tout prix ce que tu
déplores chez les auteurs de tes
jours.
Tu seras pur.
Tu resteras chaste.
Et parce que la nature est inca-
pable d’un effort, tu demanderas à
la prière et aux sacrements ce que
tu ne saurais trouver toi même.
Si bientôt tu rêves de bâtir à ton
tour un nid heureux, commence,
dès aujourd hui, à acquérir les ver-
tus solides qui forment les assises
indestructibles du foyer.
Es-tu capable de réaliser pareil
rêve ?
AMICUS.
LUS bénéfices des Bouchers
au bou-
615
»
1.317
50
40
8
15
7
7
45
10
100
OBsand vous aurez lu
G® jc»urgial!t A
«otre weiam»
»
»
»
»
»
»
»
»
Les bouchers ont réalisé d’impor-
tants bénéfices pendant quelques
années à cause de l’écart qui exis-
tait entre le prix d’achat aux pro-
ducteurs et le prix de vente aux
consommateurs.
Ainsi, au mois d’août 1933 :
Un veau de 123 kgs acheté 5 fr.
au producteur coûtait
cher
Le boucher revendait en
moyenne 17 fr. le kg,
63 % de la viande
achetée (il y a 37 °/o
de perte environ) soit
77 kgs 500
Mais il fallait compter
dans ces 37 % quelques
bénéfices :
Tête
Pieds
Riz
Coeur
Mou
Foie
Fraise
Peau
1.549 50
Le fermier touchait donc 615 fr.
et le boucher gagnait net 934 fr. 50.
C'est à dire que sur ce veau le
fermier avait 40 % et le boucher
60 %.
LES OBSÈQUES DE M. JULES CAMBON
Au déport da l'église de Saint-Françeis de-Sales
Les troupes présentent les armas
La Fraude ües Slés
Au mois de juin 1931, nous avons
rappelé ce qui s’était passé avant la
Révolution française.
Il fallait, à ce moment-là, susci-
ter un vif mécontentement dans le
peuple, pour lui faire accepter un
changement de régime. La F.'. M *.
ne trouva rien de mieux que de
créer la famine.
Le ministre Necker,_ f.\ m.’. de
marque, se chargea de i’opération.
Il accapara le? blés, les fit enfermer
dans des magasins ou promener
d’un port à l’autre sur des bateaux,
défendant expressément aux inten-
dants de vendre ces grains sans sa
permission. Le Président du Parle-
ment de Rouen écrivit une première
fois à Necker pour obtenir la vente
du blé qu’on savait enfermé. Le mi-
nistre ne répondit pas Nouvel in-
sistance du premier président. Nec-
ker écrivit alors à l’intendant de
trouver des moyens dilatoires, des
excuses, des prétextes pour différer
cette vente Pendant que les bateaux
chargés de blé se promenaient sur
l’Océan, le peuple mourait de faim.
Il était sans pain (1).
C’est ainsi que fut préparée la
Révolution.
De nos jours, la F.’.M.'. n’adopta
pas le mêm,e expédient. Elle ne
créa pas une famine. Mais elle prit
un autre moyen pour produire la
misère parmi les ouvriers des champs
et de l’industrie-
Elle sait que les produits de l’in-
dustrie s’écoulent quand la campa-
gne vend bien les siens. Alors, la
F.-. M--. a empêché la vente du blé
français en favorisant l’importation
des blés étrangers et l’écoulement
de leur farine en France, ainsi que
des cours très bas pour les marchés
des bestiaux. Les bouchers ont fait
fortune en vendant la viande très
cher alors qu’ils l’achetaient à bon
compte.
Nous avons signalé la semaine
dernière les sacrifices consentis par
l’industrie pour la vente de ses pro-
duits. Un tissu classique de coton
qui se vendait 8 fr. 90 en 1931, vaut
actuellement 3 fr. 95. Un tissu en
drap noir qui se vendait 89 fr. le
mèire en 1931, vaut actuellement
39 fr. On constate une baisse de
prix de 50 % dans les articles cou-
rants de la nouveauté, depuis 1931,
L’industrie n’a pas profité de ces
sacrifices, à cause de la pauvreté
de la paysannerie, qui dépourvue
de ressources, ne pouvait acheter.
Le cartel des gauches, esclave de
la F.'. M.'., est le grand respon-
sable de la misère dont souffre le
(1) Barruel. Mémoires pour ser-
vir à l’histoire du Jacobinisme.
T. I., p. 205.
un dépura crie la vanta
a ses électeurs :
« Que rmae tasse place
ans près sous I »
A Blérancourt, M. André Tar-
dieu a prononcé un retentissant dis-
cours où il a affirmé de nouveau la
primauté du spirituel sur le maté-
riel :
« Habitants de Blérancourt, je
vais peut-être vous heurter en vous
disant qu’après que tant des vôtres
s’étaient fait tuer ici pour la défense
de la Patrie, vous ne vous êtes oc-
cupés que de gros sous.
« Vous n’écrivez jamais à vos élus
que pour défendre un intérêt, jamais
pour leur recommander une idée,
« Moi qui suis un élu depuis 20
ans ; j’en ai assez de défendre des
intérêts particuliers.
« Les intérêts seront d’ailleurs
compromis tant que l’on n’aura pis
compris que la force morale du Pays
est seule capable d’assurer sa sécu-
rité.
« Il faut accepter la notion morale
du sacrifice. Il faut que le senti-
ment du sacrifice l’emporte sur la
préoccupation des Intérêts particu-
liers ». •
I peuple français. Avant son arrivée
au pouvoir en mai 1932, le blé se
vendait 150 fr. la quintal. En octo-
bre 1932, il tombait à 75 et 80 fr.
Celui de la récolte 1933 et 1934 ne
s’est pas vendu.
Et cependant les Français ont
mangé autant de pain qu’avant
1932. Il est donc indiscutable que
ce pain a été fait avec du blé
étranger.
On prend des précautions inouïes,
au Havre, pour empêcher la divul-
gation de toutes révélations sur les
fraudes récentes qui ont eu lieu
dans ce port. Elles ne sont rien,
paraît-il, auprès de celles qui se
sont produites sur les blés qu’on a
importés par millions de quintaux
grâce à des admissions temporaires
faussées, truquées, et même sans
admission du tout.
Les noms des fraudeurs sont sur
toutes les lèvres et le juge d’instruc-
tion du Havre pourrait demain ap-
peler à son cabinet ces hommes qui
ruinent l’agriculture française.
La F.\ M.-. étend sa protection
sur ces fraudeurs très généreux pour
les caisses du Front Populaire.
Les uns et les autres travaillent
au même but : faire la révolution.
Les fraudeurs la préparent et le
Front Commun doit l’exécuter. Es-
pérons que le peuple français, ren-
seigné à temps, se détournera avec
mépris de tous les traîtres qui l’ont
jeté dans la misère dont il souffre
aujourd’hui.
LES CAUSES UE LA CRISE SOCIALE
« Dans la Société telle que nous
la voyons constituée aujourd'hui, il
est des causes nombreuses et mul-
tiples qui affaiblissent les liens de
l’ordre public et détournent les peu-
ple de la voie de l’honrêteté et des
bonnes moeurs. Ces causes nous pa-
raissent surtout être les trois sui-
vantes : l’aversion pour la vie hum-
ble et laborieuse ; l’horreur de tout
ce qui fait souffrir ; l’oubli des biens
futurs, objet de notre espérance-
L’aversion pour la vie
humble et laborieuse
« Nous constatons avec douleur,
et ceux, mêmes, qui ne jugent toutes
choses qu’à la lumière de la raison
humaine et d’après les principes
d’utilité, Je reconnaissent et le dé-
plorent avec nous, qu’une plaie pro-
fonde a frappé le corps social, de-
puis qu’on y voit négligés et comme
dédaignés les devoirs et les vertus
qui font l’ornement de la vie simple
et commune.
« De là, en effet, au foyer domes-
tique, cette résistance opiniâtre des
enfants à l’obéissance que la nature
elle-même leur impose et cette im-
patience à supporter tout joug autre
que celui de la mollesse et de la vo-
lupté. De là, chez 1 homme con-
damné au travail, cette recherche à
écarter et à fuir tout labeur pénible,
ce profond mécontentement de son
sort, ces visées à un rang supérieur,
ces aspirations inconsidérées vers
un égal partage des biens et autres
ambitions du même genre, qui font
déserte la campagne pour aller se
plonger dans le tumulte et les jouis-
sances des grandes villes.
« De là, cette rupture de l’équili-
bre entre les diverses classes de la
société ; cette inquétude universelle,
ces haines et ces poignantes jalou-
sies flagrantes du droit, ces efforts
incessants enfin de tous les déçus à
troubler par des séditions et par des
émeutes, la paix publique et à
s’attaquer à ceux - mêmes qui ont
mission de la protéger.
L’horreur
de la souffrance
« Un second mal extrêmement
funeste et que jamais nous ne sau-
rions assez déplorer parce qu’il ne
cesse de se propager de jour en jour
au grand détriment des âmes, c’est
la volonté arrêtée de se soustraire à
la douleur, d’employer tous les
moyens pour éviter la souffrance ei ,
repousser l’adversité.
« Pour la grande majorité des
hommes, la récompense de la vertu,
de la fidélité au devoir, du travail
soutenu, des obstacles surmontés,
n’est plus, comme il le faudrait,
dans la paix et la liberté de l’âme ;
ce qu’ils poursuivent comme perfec-
tion dernière, c’est un état chiméri-
que de la société où il n’y aurait
plus rien à endurer et où on goûte-
rait à la fois toutes les jouissances
terrestres. Or, il est impossible que
les âmes ne soient pas souillées
sous l’action et le désir effréné des
jouissances : si elles ne vont pas
jusqu’à en devenir les complètes
victimes, il en résulte toujours un
énervement tel que, les maux de la
vie venant à se faire sentir, elles
fléchissent honteusement et finis-
sent par misérablement y succom-
ber. »
LÉON XIII (Laetitiae sanctae).
[texte manquant]
LES
ConQuêMCalMlM
L’Église catholique
continue ses progrès
dans le monde
— Un vaste mouvement de con-
versions s’est dessiné dernièrement
dans YOubanghi belge. A Libenge,
grâce au dévouement du capucin
belge, le R. P. Frivolin, se prépa-
rent à recevoir le baptême 2 374 ca-
téchumènes répartis en trois oaté-
chuménats centraux : à Libenge mê-
me 550, Juju 997, à Djébisa 827 ; on
trouve parmi eux autant de femmes
que d’hommes, et, fait remarquable,
les convertis ne sont pas seulement
des jeunes gens, mais aussi des
vieux, des monogames. Parmi eux
se trouve aussi un grand chef mé-
daillé-
— La population de la Yougosla-
vie comprend actuellement 5 228.000
catholiques et 6.885 000 orthodoxes.
Ce qui donne une proportion de
48 70 pour cent d'orthodoxes et
37.50 pour cent de catholiques. On
compte un peu plus de 11 pour cent
de musulmans.
— Les missions des Pères de
Scheui, dans les montagnes des
Philippines, ont marqué, depuis 28
ans, de remarquables progrès, puis-
que les catholiques sont passés, dans
ce laps de temps, du chiffre de 200
à celui de 30.000.
— Pékin. — D’apïèï un article
publié dans le « China Christian
Year Book » par le R.P. Dietz, des
missionnaires de Maryknoll (Amé-
rique), secrétaire de la commission
synodale de Pékin, on peut voir que
la Chine possède 89 évêques, dont
14 chinois, desquels 9 sont coadju
teurs ou auxiliaires, 20 préfectures
apostoliques, dont 8 chinoises. Sur
ses 4.014 prêtres, 1.647 sont indigè-
nes, et plus de la moitié des 1.148
frères lais, sont chinois II y a 3.319
soeurs chinoise» contre 1.831 soeurs
blanches.
Le personnel ecclésiastique est
secondé par un fort contingent d’ai-
des laïcs, 11.833 catéchistes, dont
7 381 hommes et 4 452 femmes ei
14 932 maîtres d’écoles dont 8.683
hommes et 6 249 femmes. L’année
1935 a marqué un progrèe de 500
nouveaux catéchistes et 2.100 insti-
tuteurs.
Les catholiques sont en Chine
2.702.468 ce qui représente pour
les 12 derniers mois un accroisse-
ment de 78 908 âmes.; les catéchu-
mènes enfin sont au nombre de
465.000.
— Il y a un sièc’e, il y avait en
Angleterre, 4 vicaires apostoliques.
500 prêtres, 400 000 fidèles, la plu-
part irlandais immigrés).
En 1934, pour l'Angleterre, le
Pays de Galles, il y avait 26 arche-
vêques et évêque», 5.000 prêtres,
2.085 églises ouvertes à 2 millions
250 000 fidèles.
En Ecosse, les catholiques, qui
étaient 3 % de la population il y
100 ans, sont 14 %•
Outre cette augmentation numé-
rique, le catholicisme enregistre de
sérieux progrès dans l’opinion pu-
blique. Nombre de protestants admi-
rent sa philosophie de la vie, son
| dogme ferme, sa morale sûre et pré-
cise; ils saluent dans l’Eglise l’insti-
tution qui défend intrépidement la
morale éternelle contre les attentats
de notre temps.
Les Encycliques du Pape sont
commentées avec sympathie par la
presse protestante, etc.
Le nombre des abjurations qui
était de 2 000 par an avant 1897, a
fait un bond vers une moyenne de
10.000, depuis la fondation à Paris,
dans l’église Saint-Sulpice, d’une
Archiconfrérie de prières pour la
conversion de la Grande-Bretagne.
De 1922 à 1933, le chiffre des
conversions a été de 121 165.
— Yenchoiofu (Shantung, Chine).
— Pour la première fois, la proces-
sion de la Fête-Dieu, franchissant la
porte du sanctuaire, traversa la ville
de Yenchowfu, centre important du
confucianisme. Le commandant de
division, le mandarin du district et
le chef de la police envoyèrent leurs
représentants et un peloton de sol-
dats commandé par un officier et
quelques agents de police. Au pas-
sage de la procession, les musul-
mans et les païens firent éclater des
pétards en signe de joie. Devant la
mosquée était même dressé une sorte
d’autel orné de fleurs et de lumières.
Aucun incident ne troubla cette fête.
— Suanhwafu (Hopei, Chine). —
Pour la première fois, un prêlre
catholique a reçu l’invitation offi-
cielle de donner des conférences
dans les lycées laïcs en Chine.
Le R. P. Yupin, directeur géné-
rai de l’Action catholique chinoise,
fut invité par un professeur catho-
lique, au nom du directeur du Ly-
cée de Kalgan, capitale de la pro-
vince de Chagar, à donner une con-
férence à ses étudiants.
Le Directeur de l’Ecole normale,
Je Proviseur du lycée de filles et
celui du lycée des garçons de Suanh-
.wafu l’invitèrent ensuite à parler
dans les établissements.
Devant parler en milieu païen, le
jeune conférencier choisit comme
sujets : « Le »ens de la vie »,
« l’avenir de la Chine », « Ce que
la Patrie est en droit d’attendre de
la jeune fille d’aujourd’hui et de la
femme de demain ». Le P. Yupin,
qui resta plusieurs années profes-
seur au Collège de la Propagande à
Rome, donna une conférence sur
« Les aspirations de la jeunesse ita-
lienne ».
Ces conférences, adressées à plus
d’un millier de jeunes infellectueîs,
ont eu un vaste retentissement dans
la grande presse du pays, qui in-
sista sur la richesse inattendue, la
sûreté et la profondeur avec laquelle
la doctrine catholique résout les
prob’èmes et les angoisses de la vie
actuelle. Elles auront eu, en outre,
une excellente influence d’émula-
tion sur les jeunes prêtres ei clercs
du Vicariat. C est un précédent dont
les catholiques chinois pourront
profiter.
— Durant les quinze dernières
années, de nombreuses conversions
se sont produites dans toute l’Au-
triche et spécialement à Vienne-
Depuis 1927, s’est fondée à Vienne,
une « Association de Convertis ».
Chaque curé est tenu de l’avertir
des conversions qui s’opèrent dans
sa paroisse.
De janvier 1928 à juillet 1934, il
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