Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1946-10-07
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 octobre 1946 07 octobre 1946
Description : 1946/10/07 (A1,N173). 1946/10/07 (A1,N173).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5100327f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
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]'• ANNEE
N* 173
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LE JOURNAL
|e$ quatre Eeaders accentuent leur avance
p 0 ints d’écart entre Roubaix , premier 9 et Rouen , cinquième
L 5 Roubaix ne bat Metz qu’à la faveur d’une grosse faute
L bitrage. — Strasbourg et Reims gagnent aisément au Parc, —
blessé en début de match, Lille
tenu en échec à Rennes, — Surprenante
victoire du Red Star à Nancy
j en ce accélérée (cent matches joués en cinquante jours), le
nat national de football a bouclé hier son premier quart. Et si,
cette dixième journée, l’on ne peut évidemment parler de posi-
i'to'fiVM» on n ’ en constate pas moins que celles des quatre leaders
f t pour l’instant, assez soli
"s’ont été d’autant plus ren-
ujjf — surtout en ce qui
ie Roubaix, Strasbourg 'et
_ q U e leurs suivants immé-
classement antérieur (de
Icinquième à Sète neuvième)
s été battus ! Ainsi notons-
! écart de six points entre le
Roubaix, et le cinquième,
[par contre, cinq points seu -
I réparent l’imposant peloton
Lnes (six équipes comptent
Lis) du dernier classé, Le
|(z, bien que battu,
se confirme
m pe de tête détaché, der-
KpicZ se livre une lutte ex-
ik nt sévère, voici donc, dans
Les lignes, l’actuelle physio-
JJuchampionnat. Le deuxième
Jjtpoursuivra-t-il sur ce thè-
Iffest ce qu’octobre et novem-
Ü
bre nous apprendront. Mais d’ores
et déjà l’on entrevoit que certains
compétiteurs actuellement moins
bien classés pourront jouer un rôle
éminent dans la course aux pre
mières places. C’est le cas par exem
ple de Metz, que Roubaix-Tourcoing
n’a pu vaincre hier qu’à l’ultime mi
nute, à la faveur d’une erreur d’ar
bitrage stigmatisée ci-contre par
Gabriel Hanot, et qu’exploita magis
tralement Hiltl. Certes les Nordistes,
privés de Jérusalem et Leivandows-
ki avaient mérité leur succès. Il
n’empêche que la tenue de l’équipe
lorraine a Tourcoing venant après
DIVISION NATIONALE
‘Rennes (19) et Lille (2)
Strasbourg (3) b. *Sla ‘Roubaix (1) b. Metz (6)
Reims (4) b. ‘Racing (17) ..
‘Montpellier (11) b. Rouen (5)
•Girondins (20) b. Cens (10) ..
Red Star (13) b. ‘Nancy (S) ..
‘Cannes (12) b. Sète (9)
*St-Etienne (15) b. Le Havre (18)
♦Marseille (11) b. Toulouse (16)
Ile DIVISION
•Béziers (21) et Angoulême
♦Alès (14) b. Le Mans (18)
•Angers (10) et Nîmes (7)
•Antibes (22) b. Clermont
•Besancon (2) b. Perpign.
‘Socliaux (3) b. GAP (C)
Lyon (1) b. ‘Nice (8) ....
•Valenciennes (4) et Amiens
•Avignon (5) b. Douai (11)
•Troyes (16) et Colmar (!))
•Nantes b. Toulon
(13)
(17)
( 20 )
Au l’arc des Princes : 2.310.000 fr.
samedi (record gé
néral du Chain-
pionnaf.) ; 1.114.000
dimanche.
A Marseille: 1.100.000.
Soit 4.524.000 fr
ânes de recette
(55.500 spectateurs)
pour trois mat-
elles.
ses succès sur Nancy et le RC Paris
lui permet d? très sérieux espoirs.
Le Stade et Lille
malchanceux...
Plus facilement que Roubaix,
chez lui, se sont imposés, au Parc
des Princes, Strasbourg et Reims aux
dépens du Stade et du Racing. Il est
pourtant juste de mentionner que
les blessures de Luciano et de Domin
go survenues après quelques minu
tes de jeu constituèrent, samedi, un
élément déterminant de la victoire
strasbourgeoise. En seconde mi-temps
notamment, l'on vit le Stade tout à
fiat désorganisé dans les lignes du
quel flottait désespérément un Ben
Barek hors d? forme et semblant
déserté par l’esprit du football...
Tout de même, ce match avait été
autrement vivant, coloré, plus viri
lement, professionnellement joué que
celui du lendemain, Racing-Reims,
qui prit souvent la tournure d’une
bonne rencontre de juniors. Le suc
cès rémois fut d’ailleurs amplement
mérité, devant un Racing à nouveau
très décevant en attaque.
Jacques de RYSWICK.
(Lire la suite p. 4, en rub. Football)
MOLINUEVO ESTOQUE ?
ï fflüler rémois fonce mais Molinuevo le portier espagnol du
UC Paris a plongé courageusement dans ses pieds.
If 4 dr„ Bini, Molinuevo, Lamy. Au fond, Samuel regarde la
p feu, les mains sur les hanches. Ue Stade de Reims battit
le Racing, hier, au Parc, par 3 à 0.
Z jAISON SUR LA MEDIOCRE CENDREE DE COLOMBES
iNSENNE, parti trop vite
Gustafsson au départ
prend 20 mètres... et
conserve 5 à l’arrivée !
^ approche 14’ 30” au 5.000 mètres
^ale, en 25” 4/10, le vieux record
de Géo André sur 200 haies
j/ comme on nous l’a dit, que la FF A ait eu la possibilité
‘ Journée Léo Lagrange au stade Jean Bouin elle a eu tort
l^'unbes pour cette manifestation.
' inconvénients habituels, la piste déplorable à la corde —
Wand U a ni a -
l'ht,moindre exploit
!]' ‘ alt égalé le vieux
m haies
André
ncore
prendre part au kilomètre national...
Sur une piste dure, 39”2/10 aux 300 m.,
52” 6/10 aux 400 m., 1’ 8” aux 500 m..
eussent été un peu rapides même
de Géo
■Hi; K, eor< ^ Qui doit.
Stau e sec onde pour de- pour un record dn monde... Sur cette
t cendrée trop molle on imagine ce que
V “Stanc es ont bien mal ces temps représentent. Cette erreur
k 5 orts d’Ahlden et Han- de train eût dû coûter à Hansenne
lie i* de Battaglia, Klein, la première place. S’il gagna c’est
1 autres régionaux de parce que Gustafsson n’est évidem-
ment plus dans sa forme d’il y a un
%r. §na le kilomètre mais- mois. Le Suédois courut de façon
| -ti q‘ aime nt inattendue... assez timorée et s’aperçut trop tard
li J? out en bout, et à de sa chance...
C' 1 Passa aux 800 m. On ne peut d’ailleurs reprocher à
J^e ‘ e U le désirait ce fut Hansenne d’avoir trop risqué. Ce fcilo-
H qui tSs foll e menée par mètre me fait souvenir d’une tenta-
1 ‘ souffrant, n’avait pu tive de Haegg sur 2.000 mètres ; le
Suédois était passé en moins de 2’27”
au kilomètre et en près de 3’ 49” aux
1.500 mètres... Il s'effondra, mais
cette expérience ne fut pas perdue
pour lui.
Gaston MEYER.
EN DEUXIEME DIVISION
LyonetBesançon
s’accrochent
devant la menace
sochaiienne
Des leaders, seul Valenciennes
a perdu un point devant
Amiens
Comme chez les « ténors », les clubs
de 2“ Division ont leurs vedettes qui
gagnent.
Hier les leaders n’ont pas été battus
et maintiennent leur position au
classement.
Seul, Valenciennes a perdu un point
devant Amiens et joue ici le rôle
tenu par Lille chez les grands sei
gneurs, Lille tenu en échec à Rennes.
Lyon, Besançon, SochauxAvignon
sont donc victorieux.
Lyon et Besançon possèdent toujours
leur point d’avance sur Sochaux. Si
les Bisontins ont eu un match facile
chez eux devant Perpignan qui tînt
toutefois une mi-temps, la performan
ce de Lyon est autrement méritoire.
Les Lyonnais privés de Jelinek bles
sé dès le début eurent la possibilité
d’affirmer la maîtrise de leur défense
devant les rapides attaquants niçois
qui manquèrent la transformation
d’un penalty sévère, notons-le.
Les deux points arrachés par Lyon
lui sont précieux.
Sochaux continue
Sochaux vainqueur du CA Paris
marque six buts, continue à s’affir
mer comme le club possédant lq. meil
leure attaque. Mais la défense socha
iienne a encore encaissé deux buts.
Sochaux en 7 matches a marqué 31
buts. Les canonniers font ici bonne
mesure.
Avignon encore vainqueur est à la
hauteur de Sochaux avec 12 points.
Sa victoire sur Douai est excellente.
Les Avignonnais sont-ils capables de
continuer sur leu'r lancée ? On se le
demande avec curiosité.
Retenons dans ce groupe que con
trairement à la Ire Division le
« trou » n’est pas fait entre les lea
ders et leurs suivants. Du premier au
dixième il y a un écart de cinq points.
Donc rien d’irrémédiable.
Mais la position de Sochaux avec un
point de retard pour deux matches de
plus à disputer que Lyon et Besan.
çon est forte, très forte.
Los coéquipiers de Magmn pren
dront la tête du classement à quelle
date ? — R. C.
(Lire les détails p. 4 en rub. Football)
* * • : •: '* S- ' V
îCE
^Nord
(Lire page 4 en rubrique Athlétisme
l'article de Loys VAN LEE)
AU SALON
TALBOT
présente
sa nouvelle 6 cylindres
4 litres 1 /2
LAGO-RECORD
le
quotidien sportif
ne dépendant
d'aucun parti politique
lUfrWfJ 1
la plus forte rente des journaux
sportifs, rif uniquement
de ses ressources commerciales
DERKSEN ET « SENFF » PAS TRES CHAUDS...
Il a plu à Oerlilcon et, pendant une accalmie, « Senff » et Derksen
examinant en compagnie des commissaires, la possibilité de leur
rencontre sur la piste humide. Senfftlcben (accroupi) ne semble pas
très chaud et Derksen (en imperméable clair), non plus.
(Bélinogramme)
Senfftleben et Derksen
ont regardé la pluie tomber
et la piste... ne pas sécher !
Et, à 19 h. 15, il fallut décider la remise
de la finale à ce matin... ou cet après-midi
(LIRE PAGE 3, EN RUBRIQUE CYCLISME,
L’ARTICLE DE NOTRE ENVOYE SPECIAL CLAUDE TILLET)
AU GRAND PRIX DU BOIS DE BOULOGNE
LE DUEL CHIR0N-S0MMER
s'annonçai! passionnant
un chien élimina ChiPon !
eee
BELLES COURSES DE RAPH, LQUVEAU
LEVEGH, TRILLAUD, GRIGNARD...
Course mouvementée en petites cylindrées
gagnée par Martin
Gros succès sportif pour la Coupe du Salon, organisée par l’U.S.A.,
qui semble avoir passé un contrat avec les éléments. Contrairement à tous
les pronostics, il n’a pas plu; même, le soleil fut de la partie.
La Coupe du Salon s’annonçait comme un match serré entre la Maserati
de Sommer et la Talbot de Chiron; on savait d’ailleurs que la Maserati
devait ravitailler, en sorte que Chi
ron partait favori. Les deux hommes,
ont marché magnifiquement et
COUPE DU SALON
1. Raymond SOMMER (Maserati,
imeiis Dnnlop), 80 tours, soit
255 km. 480, en 2 h. 12’ 39” 7/10,
moyenne llo km. 548 ;
2. Kapli (Maserati), 77 tours en
2 h. 12 m. 47 s. 4/10 ; 3. Levegh
(Talbot), 77 tours en 2 h. 12 m.
53 s. 1/10 ; 4. lionveau (Maserati),
74 tours eu 2 II. 13 m. 32 s. 1/10 ;
5. Trillaud (I)elaliaye), 74 tours en
2 h. 14 m. 9 s. 9/10 ; 6. Chiron
(Talbot), 70 tours en 2 h. 12 ni.
50 s. 7/10; 7. Michaud (Maserati),
07 tours en 2 h. 13’ 50” 5/10 ; 8.
Grignard (I)elahaye), 03 tours en
2 h. 13’ 20” 2/10.
Record du tour : Sommer (Mase-
rali), 1’ 35” 4/10 (moy. 120 km. 509).
COUPE ROBERT MAZAUD
1. Eugène MARTIN (B.M.W.), 23
tours, soit 73 km. 450, en 43’ 23”
4/10, moy. 101 km. 507 ;
2. Veiiiiiet (M.G.), 43’ 33” 6/10;
3. de Corlanze (Peugeot-Darl’Mat),
41’ 24” 9/10; 4. Jacques (Riley),
14’ 20” 2/10 ; 5. I.aseaiit (Salaison),
22 tours en 43’ 52” 8/10 ; 1. Re
nault (Frazer Nash), 22 tours en
45 J 10” 5/10; 7. Lacliaize (D.B.),
22 (ours en 45’ 10” 5/10 ; 8. Mouche
(Simoa), 22 tours en 45’ 20” 7/10 ;
9. Chardonnet (Peugeot - Darl’Mat),
22 (ours en 45’ 23” 7/10.
Reeord du tour : Veuillet (M.G.),
1’ 49” 2/10 (moy. 105 km. 280).
l’issue de la bataille était encor»
indécise quand Chiron eut l’incroya*
ble malchance de passer, en pleine
vitesse, sur un chien, y emboutis
sant son avant, ce qui le contrai
gnit un arrêt lui faisant perdre
8 tours. Chiron repartit cependant,
et réussit malgré tout à terminer
sixième.
Louveau fut un autre malchan
ceux, comme Chaboud. Ces deux
hommes se sont prouvés excellents
pilotes.
Charles FAROUX.
(Lire là suite page 2
en rubrique Automobile)
PLEIN EFFORT
Raymond Sommer au volant de sa 1.500 Maserati s’apprête à «
cier » la chicane.
nëgo-
GRANDIOSE MANIFESTATION POPULAIRE AU SALUN
EN FAVEUR
la construction automobile
D'inlarissables flots humains ont envahi, samedi
et dimanche, les travées du Grand Palais
SOLEX PROUVE QUE LE MIEUX
N’EST PAS L’ENNEMI DU BIEN
La conjoncture impose, à tous les Français, l’économie; quand il s’agit
£ d’emploi de l’automobile, le facteur le plus important d’économie, c’est le car-
£ burant.
^ Une autre nécessité est, pour nous, non moins vitale; c’est la qualité.
f, Solex, fidèle à sa tradition comme
à son désir de « servir », nou s ap-
£ porte aujourd'hui la double solution
^ cherchée, réalisée par lui avec sa mai-
IV - Châssis et Moteurs
Puisqu’il faut bien se tracer un programme, nous nous occuperons
d’abord des voitures particulières, bien que sur la matière traitée aujour
d’hui la contribution des véhicules industriels soit considérab’e et de
valeur exceptionnelle. D’autre part, nous avons donné les raisons qui
expliquent, qu’en ce qui concerne les voitures de puissance moyenne,
disons au-dessus de 1 litre ou envi
ron de cylindrée, nous retrouvons au
Salon des modèles déjà familiers en
1939.
Diminution du rapport
course-alésage
Généralement, le rapport de course
En véhicules utilitaires
G. F.H.
présente la gamme
la plus complète
Si, des cinq maisons françaises grou
pées en Générale Française Automo
bile (G.F.A.), deux seulement, Dela-
heye-Delage et Sitr.ca sortent des voi
tures de tourisme, toutes les usines
G.F.A. concourent à assurer tous les
besoins de notre pays, de son empire,
et de l’exportation française, en véhi
cules industriels.
De 250 kg à 1 8 tonnes...
Cette camme part, en effet, de la
fourgonnette 250' kg Simca Cinq et de
la camionnette 500 kg Simca Huit, en
passant par le 1 tonnes 5 Laffly (équi-
construit par Delahaye, le ’5 et le 7
loppe - ■ le 3 tonnes de charge utile
construit par Delahaya. le 5 et le 7
tonnes Diesel qui sortent de* usines
Unie, pour aboutir, d’un part, aux
gros tonnages assurés par les camions
Bernard avec le 10 tonnes 4 roues et le
18 te,.mes 6 roues,, et. d’autre part,
cl -z Laffly, au gros matériel de voi
rie. d’incendie, et aux véhicules tous
terrains.
Le groupe des stands de la G.F.A.
sera d’ailleurs la meilleure démonstra
tion de cet qnsemble si complet de
production en véhicules utilitaires,
puisque, tout à côté de la petite four-
gu- ?tte 250 kg sur Simca Cinq, voire
même de sa camionnette 500 kg (Simca
Huit) vous pourrez voir, chez Laffly - .
quelques spécimens montrant la di
versité de ses fabrications en maté
riel agricole, incendie, voirie, trac
teurs.
Vous verrez notamment un camion
isotherme, le matériel d’incendie et
l’échelle mécanique de 30 mètree qui
domine toute la nef du Grand Palais,
et une camionnette « tous-terrains »
de ce type ou’a illustré Laffly.
à alésage diminue; c’est l’évolution
inverse de celle qui caractérise le
moteur industriel, ce qui s’explique
aisément. Le moteur fixe, en effet
impose en premier plan la considéra
tion d’économie de carburant et se
soucie peu des questions d’encom
brement, enfin, si, pour lui aussi, on
augmente pett à peu les vitesses de
rotation, on s’y
montre plus ré
servé qu’en ce
qui regarde la
vitesse linéaire
du piston. Et
voici que par un témoignage de plus
de ces compromis dont doit s’accom
moder le constructeur, la diminution
en.soi, de la course, rend moins aisé
cet accroissement du rapport de com
pression toujours plus désirable :
alors, en effet, on n’arrive pas tou
jours d’emblée à réduire autant, qu’on
le souhaiterait le volume de la cham
bre de compression. Les lois de simi
litude ne peuvent être appliquées
aveuglément à la construction de nos
petits moteurs rapides.
Par contre, ên faveur d’une course
toujours plus réduite, on fera remar
quer un remplissage plus facile du
cylindre, puisque à cylindrée uni
taire égale, les soupapes peuvent être
de plus grand diamètre; et nous ajou
terons qu’un moteur de moindre
course permet, mieux, une bonne
rigidité de l’ensemble moteur.
A ce moment, une considération
d’un autre ordre se présente*Les ca
pots doivent être assez hauts (raccor
dement des lignes de carrosserie im
per i par le souci d’une moindre ré-
par Charles FAROUX
sistance à l’avancement dans l’air) ;
ce capot permettant un moteur long;
si on fait un polycylindre, 6 ou 8 cy
lindres, l’accroissement d’alésage ré
sultant. pour une même cylindrée,
d’une diminution de la course, va
contribuer à augmenter le capot de
longueur. La conclusion est qu’ainsi
la diminution de course appellera da
vantage un 8 cylindres en ligne, voire
un moteur à cylindres horizontaux
opposés, plutôt qu’un moteur cylin
dres courant.
Le « Flat-Twin » revient
en faveur
En petites voitures, chacun, selon
sa position ou son programme, a
pris la solution qui lui paraissait le
oius convenable. La « Simcacinq »
on le sait, utilise un 4-cylindres,
comme la Skoda-Minor ; Grégoire,
Panhard, Mathis-Andreau. ont monté
un 2-cylindres horizontaux (Flat-
Twin) qui a été travaillé avec soin;
la Panhard a 2 cylindres, 2 carbura
teurs et une originale commande des
soupapes par res
sorts de torsion;
la Mathls - An-
dreau refroidit
son deux cylin
dres par circu
lation d’eau, tandis que Grégoire et
Panhard refroidissent directement
par ventilation commandée d’air; en
oetites cylindrées, de Rovin partir
eulièrement, emploie un monocylin-
dre
Ce monon, comme ces Flat-Twins,*
n’ont plus rien de commun, même
pour l’ouïe, avec ceux que nous
avons connus avant la guerre de
1914, et nous saisissons ici, d’emblée,
l’immensité des progrès accomplis.
Qu’il s’agisse de Mathis, de Panhard,
ou de Grégoire, par exemple, il n’est
guère possible à l’usager courant de
croire qu’il n’a pas un 4 cylindres
sous son capot : l’équilibrage a été
parfaitement résolu, le mouvement
du moteur est plus doux, son fonc
tionnement plus régulier, sa souplesse
indéniable. Quant au rendement, il a
de quoi nous émerveiller. Panhard
n’est pas bien loin de 40 chevaux au
litre, ce qui en dit long.
(Lire la suite page 2)
^ trise habituelle.
^ Carburation d’abord
Le problème d’établissement d’un
' bon carburateur est un des plus com
plexes que le technicien spécialisé ait
à affronter. Une solution correcte im
pose la connaissance des lois d’écou
lement des fluides, différentes pour
Pair et pour l’essence ; il faut ainsi
considérai’ l’influence des températu
res et des pressions, l’adaptation sur
les types de moteurs les plus divers ;
et il conviendra aussi de répondre à
tous les désirs, parfois contradictoi
res, de l’usager ; celui-ci veut de bon
nes accélérations, le départ à froid im
médiat, un ralenti stable, line con
sommation réduite. De savantes et
longues études sont indispensables, au
laboratoire, à l’atelier, sur la route :
après quoi, il faudra prendre souci
des relations d’interdépendance entre
la carburation et tous les autres or
ganes dont dépend la marche de la
voiture. En 1940, Maurice Goudard,
avec raison, signalait déjà plus de
80 points sensibles qui ne semblaient
pas dépendre directement du carbura
teur, mais qui pouvaient troubler son
fonctionnement et pesaient comme une
lourde servitude sur les créations de
l’ingénieur en carburation.
.Plus de 1.000 types de véhicules
équipés par SOLEX
Pour donner une mesure de ce qu’a
fait Solex, disons qu’il y a aujourd'hui
300 types de carburateurs en service
et plus de 500 brevets utilisés par la
maison. Cinq millions de véhicules
roulent équipés par Solex, qui repré
sentent plus de 1.000 types différents ;
et, rien qu’en France, 30.000 profession
nels de l’automobile sont intermédiai
res entre Solex et l’usager. Chiffres
impressionnants qui ne trouvent de va
leurs équivalentes qu’aux Etats-Unis.
Et voici qu’aujourd’hui le carbura-
Fant-il rappeler, à cause de leur
manifestation récente, le succès
constant de Solex en épreuve pu
blique, au « Bidon de 5 litres » en
particulier, ou l’adoption sur les
véhicules des surplus alliés du car
burateur Solex au lieu et place des
carburateurs d’origine ?
teur-régulateur de Solex permet, sur
tout aux véhicules lourds, une écono
mie considérable tout en augmentant
la sécurité du service.
Economie, donc, se traduit, dans le
p.réseîit, par une nouvelle victoire de
Solex.
Qualité pour tous grâce à SOLEX
Et, dans le même temps, la qualité
s’améliore, pour tous, par l'emploi
dans les ateliers de fabrication com-
i e dans les services de contrôle du
fameux « micromètre pneumatique »
Solex, dû à M. Marcel Meunesson ;
l’emploi de cet a) , .creil, extrêmement
ingénieux, indéréglable, et froidement
copié aux Etats-Unis, a matérialisé
aux jeux des opératei des dimen
sions de l’ordre du millième de milli
mètre. L’invention procède d’une qua
lité d’esprit remarquable : notons
d’ailleurs que ce micromètre pneuma
tique, outil de merveilleux service, est
actuellement d’emploi courant dans
toutes les industries de précision, en
France comme à l’étranger.
• Le vélomoteur SOLEX
Il faut bien dire aussi qu’en d’au
tres domaines le nom de Solex est tou
jours synonyme de valeur et de haute
réputation.
Chacun, depuis des mois, parle du
Vélotno:eur Solex et voudrait le pos
séder.
Temps, argent, efforts, pensée — rien
ne fut jamais épargné pour traduire
dans les faits cette doctrine de la
« qualité » pour laquelle Solex et ses
animateurs ont toujours combattu si
vaillamment, par l’action comme par
la parole.
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ï
LE JOURNAL
|e$ quatre Eeaders accentuent leur avance
p 0 ints d’écart entre Roubaix , premier 9 et Rouen , cinquième
L 5 Roubaix ne bat Metz qu’à la faveur d’une grosse faute
L bitrage. — Strasbourg et Reims gagnent aisément au Parc, —
blessé en début de match, Lille
tenu en échec à Rennes, — Surprenante
victoire du Red Star à Nancy
j en ce accélérée (cent matches joués en cinquante jours), le
nat national de football a bouclé hier son premier quart. Et si,
cette dixième journée, l’on ne peut évidemment parler de posi-
i'to'fiVM» on n ’ en constate pas moins que celles des quatre leaders
f t pour l’instant, assez soli
"s’ont été d’autant plus ren-
ujjf — surtout en ce qui
ie Roubaix, Strasbourg 'et
_ q U e leurs suivants immé-
classement antérieur (de
Icinquième à Sète neuvième)
s été battus ! Ainsi notons-
! écart de six points entre le
Roubaix, et le cinquième,
[par contre, cinq points seu -
I réparent l’imposant peloton
Lnes (six équipes comptent
Lis) du dernier classé, Le
|(z, bien que battu,
se confirme
m pe de tête détaché, der-
KpicZ se livre une lutte ex-
ik nt sévère, voici donc, dans
Les lignes, l’actuelle physio-
JJuchampionnat. Le deuxième
Jjtpoursuivra-t-il sur ce thè-
Iffest ce qu’octobre et novem-
Ü
bre nous apprendront. Mais d’ores
et déjà l’on entrevoit que certains
compétiteurs actuellement moins
bien classés pourront jouer un rôle
éminent dans la course aux pre
mières places. C’est le cas par exem
ple de Metz, que Roubaix-Tourcoing
n’a pu vaincre hier qu’à l’ultime mi
nute, à la faveur d’une erreur d’ar
bitrage stigmatisée ci-contre par
Gabriel Hanot, et qu’exploita magis
tralement Hiltl. Certes les Nordistes,
privés de Jérusalem et Leivandows-
ki avaient mérité leur succès. Il
n’empêche que la tenue de l’équipe
lorraine a Tourcoing venant après
DIVISION NATIONALE
‘Rennes (19) et Lille (2)
Strasbourg (3) b. *Sla
Reims (4) b. ‘Racing (17) ..
‘Montpellier (11) b. Rouen (5)
•Girondins (20) b. Cens (10) ..
Red Star (13) b. ‘Nancy (S) ..
‘Cannes (12) b. Sète (9)
*St-Etienne (15) b. Le Havre (18)
♦Marseille (11) b. Toulouse (16)
Ile DIVISION
•Béziers (21) et Angoulême
♦Alès (14) b. Le Mans (18)
•Angers (10) et Nîmes (7)
•Antibes (22) b. Clermont
•Besancon (2) b. Perpign.
‘Socliaux (3) b. GAP (C)
Lyon (1) b. ‘Nice (8) ....
•Valenciennes (4) et Amiens
•Avignon (5) b. Douai (11)
•Troyes (16) et Colmar (!))
•Nantes b. Toulon
(13)
(17)
( 20 )
Au l’arc des Princes : 2.310.000 fr.
samedi (record gé
néral du Chain-
pionnaf.) ; 1.114.000
dimanche.
A Marseille: 1.100.000.
Soit 4.524.000 fr
ânes de recette
(55.500 spectateurs)
pour trois mat-
elles.
ses succès sur Nancy et le RC Paris
lui permet d? très sérieux espoirs.
Le Stade et Lille
malchanceux...
Plus facilement que Roubaix,
chez lui, se sont imposés, au Parc
des Princes, Strasbourg et Reims aux
dépens du Stade et du Racing. Il est
pourtant juste de mentionner que
les blessures de Luciano et de Domin
go survenues après quelques minu
tes de jeu constituèrent, samedi, un
élément déterminant de la victoire
strasbourgeoise. En seconde mi-temps
notamment, l'on vit le Stade tout à
fiat désorganisé dans les lignes du
quel flottait désespérément un Ben
Barek hors d? forme et semblant
déserté par l’esprit du football...
Tout de même, ce match avait été
autrement vivant, coloré, plus viri
lement, professionnellement joué que
celui du lendemain, Racing-Reims,
qui prit souvent la tournure d’une
bonne rencontre de juniors. Le suc
cès rémois fut d’ailleurs amplement
mérité, devant un Racing à nouveau
très décevant en attaque.
Jacques de RYSWICK.
(Lire la suite p. 4, en rub. Football)
MOLINUEVO ESTOQUE ?
ï fflüler rémois fonce mais Molinuevo le portier espagnol du
UC Paris a plongé courageusement dans ses pieds.
If 4 dr„ Bini, Molinuevo, Lamy. Au fond, Samuel regarde la
p feu, les mains sur les hanches. Ue Stade de Reims battit
le Racing, hier, au Parc, par 3 à 0.
Z jAISON SUR LA MEDIOCRE CENDREE DE COLOMBES
iNSENNE, parti trop vite
Gustafsson au départ
prend 20 mètres... et
conserve 5 à l’arrivée !
^ approche 14’ 30” au 5.000 mètres
^ale, en 25” 4/10, le vieux record
de Géo André sur 200 haies
j/ comme on nous l’a dit, que la FF A ait eu la possibilité
‘ Journée Léo Lagrange au stade Jean Bouin elle a eu tort
l^'unbes pour cette manifestation.
' inconvénients habituels, la piste déplorable à la corde —
Wand U a ni a -
l'ht,moindre exploit
!]' ‘ alt égalé le vieux
m haies
André
ncore
prendre part au kilomètre national...
Sur une piste dure, 39”2/10 aux 300 m.,
52” 6/10 aux 400 m., 1’ 8” aux 500 m..
eussent été un peu rapides même
de Géo
■Hi; K, eor< ^ Qui doit.
Stau e sec onde pour de- pour un record dn monde... Sur cette
t cendrée trop molle on imagine ce que
V “Stanc es ont bien mal ces temps représentent. Cette erreur
k 5 orts d’Ahlden et Han- de train eût dû coûter à Hansenne
lie i* de Battaglia, Klein, la première place. S’il gagna c’est
1 autres régionaux de parce que Gustafsson n’est évidem-
ment plus dans sa forme d’il y a un
%r. §na le kilomètre mais- mois. Le Suédois courut de façon
| -ti q‘ aime nt inattendue... assez timorée et s’aperçut trop tard
li J? out en bout, et à de sa chance...
C' 1 Passa aux 800 m. On ne peut d’ailleurs reprocher à
J^e ‘ e U le désirait ce fut Hansenne d’avoir trop risqué. Ce fcilo-
H qui tSs foll e menée par mètre me fait souvenir d’une tenta-
1 ‘ souffrant, n’avait pu tive de Haegg sur 2.000 mètres ; le
Suédois était passé en moins de 2’27”
au kilomètre et en près de 3’ 49” aux
1.500 mètres... Il s'effondra, mais
cette expérience ne fut pas perdue
pour lui.
Gaston MEYER.
EN DEUXIEME DIVISION
LyonetBesançon
s’accrochent
devant la menace
sochaiienne
Des leaders, seul Valenciennes
a perdu un point devant
Amiens
Comme chez les « ténors », les clubs
de 2“ Division ont leurs vedettes qui
gagnent.
Hier les leaders n’ont pas été battus
et maintiennent leur position au
classement.
Seul, Valenciennes a perdu un point
devant Amiens et joue ici le rôle
tenu par Lille chez les grands sei
gneurs, Lille tenu en échec à Rennes.
Lyon, Besançon, SochauxAvignon
sont donc victorieux.
Lyon et Besançon possèdent toujours
leur point d’avance sur Sochaux. Si
les Bisontins ont eu un match facile
chez eux devant Perpignan qui tînt
toutefois une mi-temps, la performan
ce de Lyon est autrement méritoire.
Les Lyonnais privés de Jelinek bles
sé dès le début eurent la possibilité
d’affirmer la maîtrise de leur défense
devant les rapides attaquants niçois
qui manquèrent la transformation
d’un penalty sévère, notons-le.
Les deux points arrachés par Lyon
lui sont précieux.
Sochaux continue
Sochaux vainqueur du CA Paris
marque six buts, continue à s’affir
mer comme le club possédant lq. meil
leure attaque. Mais la défense socha
iienne a encore encaissé deux buts.
Sochaux en 7 matches a marqué 31
buts. Les canonniers font ici bonne
mesure.
Avignon encore vainqueur est à la
hauteur de Sochaux avec 12 points.
Sa victoire sur Douai est excellente.
Les Avignonnais sont-ils capables de
continuer sur leu'r lancée ? On se le
demande avec curiosité.
Retenons dans ce groupe que con
trairement à la Ire Division le
« trou » n’est pas fait entre les lea
ders et leurs suivants. Du premier au
dixième il y a un écart de cinq points.
Donc rien d’irrémédiable.
Mais la position de Sochaux avec un
point de retard pour deux matches de
plus à disputer que Lyon et Besan.
çon est forte, très forte.
Los coéquipiers de Magmn pren
dront la tête du classement à quelle
date ? — R. C.
(Lire les détails p. 4 en rub. Football)
* * • : •: '* S- ' V
îCE
^Nord
(Lire page 4 en rubrique Athlétisme
l'article de Loys VAN LEE)
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DERKSEN ET « SENFF » PAS TRES CHAUDS...
Il a plu à Oerlilcon et, pendant une accalmie, « Senff » et Derksen
examinant en compagnie des commissaires, la possibilité de leur
rencontre sur la piste humide. Senfftlcben (accroupi) ne semble pas
très chaud et Derksen (en imperméable clair), non plus.
(Bélinogramme)
Senfftleben et Derksen
ont regardé la pluie tomber
et la piste... ne pas sécher !
Et, à 19 h. 15, il fallut décider la remise
de la finale à ce matin... ou cet après-midi
(LIRE PAGE 3, EN RUBRIQUE CYCLISME,
L’ARTICLE DE NOTRE ENVOYE SPECIAL CLAUDE TILLET)
AU GRAND PRIX DU BOIS DE BOULOGNE
LE DUEL CHIR0N-S0MMER
s'annonçai! passionnant
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Course mouvementée en petites cylindrées
gagnée par Martin
Gros succès sportif pour la Coupe du Salon, organisée par l’U.S.A.,
qui semble avoir passé un contrat avec les éléments. Contrairement à tous
les pronostics, il n’a pas plu; même, le soleil fut de la partie.
La Coupe du Salon s’annonçait comme un match serré entre la Maserati
de Sommer et la Talbot de Chiron; on savait d’ailleurs que la Maserati
devait ravitailler, en sorte que Chi
ron partait favori. Les deux hommes,
ont marché magnifiquement et
COUPE DU SALON
1. Raymond SOMMER (Maserati,
imeiis Dnnlop), 80 tours, soit
255 km. 480, en 2 h. 12’ 39” 7/10,
moyenne llo km. 548 ;
2. Kapli (Maserati), 77 tours en
2 h. 12 m. 47 s. 4/10 ; 3. Levegh
(Talbot), 77 tours en 2 h. 12 m.
53 s. 1/10 ; 4. lionveau (Maserati),
74 tours eu 2 II. 13 m. 32 s. 1/10 ;
5. Trillaud (I)elaliaye), 74 tours en
2 h. 14 m. 9 s. 9/10 ; 6. Chiron
(Talbot), 70 tours en 2 h. 12 ni.
50 s. 7/10; 7. Michaud (Maserati),
07 tours en 2 h. 13’ 50” 5/10 ; 8.
Grignard (I)elahaye), 03 tours en
2 h. 13’ 20” 2/10.
Record du tour : Sommer (Mase-
rali), 1’ 35” 4/10 (moy. 120 km. 509).
COUPE ROBERT MAZAUD
1. Eugène MARTIN (B.M.W.), 23
tours, soit 73 km. 450, en 43’ 23”
4/10, moy. 101 km. 507 ;
2. Veiiiiiet (M.G.), 43’ 33” 6/10;
3. de Corlanze (Peugeot-Darl’Mat),
41’ 24” 9/10; 4. Jacques (Riley),
14’ 20” 2/10 ; 5. I.aseaiit (Salaison),
22 tours en 43’ 52” 8/10 ; 1. Re
nault (Frazer Nash), 22 tours en
45 J 10” 5/10; 7. Lacliaize (D.B.),
22 (ours en 45’ 10” 5/10 ; 8. Mouche
(Simoa), 22 tours en 45’ 20” 7/10 ;
9. Chardonnet (Peugeot - Darl’Mat),
22 (ours en 45’ 23” 7/10.
Reeord du tour : Veuillet (M.G.),
1’ 49” 2/10 (moy. 105 km. 280).
l’issue de la bataille était encor»
indécise quand Chiron eut l’incroya*
ble malchance de passer, en pleine
vitesse, sur un chien, y emboutis
sant son avant, ce qui le contrai
gnit un arrêt lui faisant perdre
8 tours. Chiron repartit cependant,
et réussit malgré tout à terminer
sixième.
Louveau fut un autre malchan
ceux, comme Chaboud. Ces deux
hommes se sont prouvés excellents
pilotes.
Charles FAROUX.
(Lire là suite page 2
en rubrique Automobile)
PLEIN EFFORT
Raymond Sommer au volant de sa 1.500 Maserati s’apprête à «
cier » la chicane.
nëgo-
GRANDIOSE MANIFESTATION POPULAIRE AU SALUN
EN FAVEUR
la construction automobile
D'inlarissables flots humains ont envahi, samedi
et dimanche, les travées du Grand Palais
SOLEX PROUVE QUE LE MIEUX
N’EST PAS L’ENNEMI DU BIEN
La conjoncture impose, à tous les Français, l’économie; quand il s’agit
£ d’emploi de l’automobile, le facteur le plus important d’économie, c’est le car-
£ burant.
^ Une autre nécessité est, pour nous, non moins vitale; c’est la qualité.
f, Solex, fidèle à sa tradition comme
à son désir de « servir », nou s ap-
£ porte aujourd'hui la double solution
^ cherchée, réalisée par lui avec sa mai-
IV - Châssis et Moteurs
Puisqu’il faut bien se tracer un programme, nous nous occuperons
d’abord des voitures particulières, bien que sur la matière traitée aujour
d’hui la contribution des véhicules industriels soit considérab’e et de
valeur exceptionnelle. D’autre part, nous avons donné les raisons qui
expliquent, qu’en ce qui concerne les voitures de puissance moyenne,
disons au-dessus de 1 litre ou envi
ron de cylindrée, nous retrouvons au
Salon des modèles déjà familiers en
1939.
Diminution du rapport
course-alésage
Généralement, le rapport de course
En véhicules utilitaires
G. F.H.
présente la gamme
la plus complète
Si, des cinq maisons françaises grou
pées en Générale Française Automo
bile (G.F.A.), deux seulement, Dela-
heye-Delage et Sitr.ca sortent des voi
tures de tourisme, toutes les usines
G.F.A. concourent à assurer tous les
besoins de notre pays, de son empire,
et de l’exportation française, en véhi
cules industriels.
De 250 kg à 1 8 tonnes...
Cette camme part, en effet, de la
fourgonnette 250' kg Simca Cinq et de
la camionnette 500 kg Simca Huit, en
passant par le 1 tonnes 5 Laffly (équi-
construit par Delahaye, le ’5 et le 7
loppe - ■ le 3 tonnes de charge utile
construit par Delahaya. le 5 et le 7
tonnes Diesel qui sortent de* usines
Unie, pour aboutir, d’un part, aux
gros tonnages assurés par les camions
Bernard avec le 10 tonnes 4 roues et le
18 te,.mes 6 roues,, et. d’autre part,
cl -z Laffly, au gros matériel de voi
rie. d’incendie, et aux véhicules tous
terrains.
Le groupe des stands de la G.F.A.
sera d’ailleurs la meilleure démonstra
tion de cet qnsemble si complet de
production en véhicules utilitaires,
puisque, tout à côté de la petite four-
gu- ?tte 250 kg sur Simca Cinq, voire
même de sa camionnette 500 kg (Simca
Huit) vous pourrez voir, chez Laffly - .
quelques spécimens montrant la di
versité de ses fabrications en maté
riel agricole, incendie, voirie, trac
teurs.
Vous verrez notamment un camion
isotherme, le matériel d’incendie et
l’échelle mécanique de 30 mètree qui
domine toute la nef du Grand Palais,
et une camionnette « tous-terrains »
de ce type ou’a illustré Laffly.
à alésage diminue; c’est l’évolution
inverse de celle qui caractérise le
moteur industriel, ce qui s’explique
aisément. Le moteur fixe, en effet
impose en premier plan la considéra
tion d’économie de carburant et se
soucie peu des questions d’encom
brement, enfin, si, pour lui aussi, on
augmente pett à peu les vitesses de
rotation, on s’y
montre plus ré
servé qu’en ce
qui regarde la
vitesse linéaire
du piston. Et
voici que par un témoignage de plus
de ces compromis dont doit s’accom
moder le constructeur, la diminution
en.soi, de la course, rend moins aisé
cet accroissement du rapport de com
pression toujours plus désirable :
alors, en effet, on n’arrive pas tou
jours d’emblée à réduire autant, qu’on
le souhaiterait le volume de la cham
bre de compression. Les lois de simi
litude ne peuvent être appliquées
aveuglément à la construction de nos
petits moteurs rapides.
Par contre, ên faveur d’une course
toujours plus réduite, on fera remar
quer un remplissage plus facile du
cylindre, puisque à cylindrée uni
taire égale, les soupapes peuvent être
de plus grand diamètre; et nous ajou
terons qu’un moteur de moindre
course permet, mieux, une bonne
rigidité de l’ensemble moteur.
A ce moment, une considération
d’un autre ordre se présente*Les ca
pots doivent être assez hauts (raccor
dement des lignes de carrosserie im
per i par le souci d’une moindre ré-
par Charles FAROUX
sistance à l’avancement dans l’air) ;
ce capot permettant un moteur long;
si on fait un polycylindre, 6 ou 8 cy
lindres, l’accroissement d’alésage ré
sultant. pour une même cylindrée,
d’une diminution de la course, va
contribuer à augmenter le capot de
longueur. La conclusion est qu’ainsi
la diminution de course appellera da
vantage un 8 cylindres en ligne, voire
un moteur à cylindres horizontaux
opposés, plutôt qu’un moteur cylin
dres courant.
Le « Flat-Twin » revient
en faveur
En petites voitures, chacun, selon
sa position ou son programme, a
pris la solution qui lui paraissait le
oius convenable. La « Simcacinq »
on le sait, utilise un 4-cylindres,
comme la Skoda-Minor ; Grégoire,
Panhard, Mathis-Andreau. ont monté
un 2-cylindres horizontaux (Flat-
Twin) qui a été travaillé avec soin;
la Panhard a 2 cylindres, 2 carbura
teurs et une originale commande des
soupapes par res
sorts de torsion;
la Mathls - An-
dreau refroidit
son deux cylin
dres par circu
lation d’eau, tandis que Grégoire et
Panhard refroidissent directement
par ventilation commandée d’air; en
oetites cylindrées, de Rovin partir
eulièrement, emploie un monocylin-
dre
Ce monon, comme ces Flat-Twins,*
n’ont plus rien de commun, même
pour l’ouïe, avec ceux que nous
avons connus avant la guerre de
1914, et nous saisissons ici, d’emblée,
l’immensité des progrès accomplis.
Qu’il s’agisse de Mathis, de Panhard,
ou de Grégoire, par exemple, il n’est
guère possible à l’usager courant de
croire qu’il n’a pas un 4 cylindres
sous son capot : l’équilibrage a été
parfaitement résolu, le mouvement
du moteur est plus doux, son fonc
tionnement plus régulier, sa souplesse
indéniable. Quant au rendement, il a
de quoi nous émerveiller. Panhard
n’est pas bien loin de 40 chevaux au
litre, ce qui en dit long.
(Lire la suite page 2)
^ trise habituelle.
^ Carburation d’abord
Le problème d’établissement d’un
' bon carburateur est un des plus com
plexes que le technicien spécialisé ait
à affronter. Une solution correcte im
pose la connaissance des lois d’écou
lement des fluides, différentes pour
Pair et pour l’essence ; il faut ainsi
considérai’ l’influence des températu
res et des pressions, l’adaptation sur
les types de moteurs les plus divers ;
et il conviendra aussi de répondre à
tous les désirs, parfois contradictoi
res, de l’usager ; celui-ci veut de bon
nes accélérations, le départ à froid im
médiat, un ralenti stable, line con
sommation réduite. De savantes et
longues études sont indispensables, au
laboratoire, à l’atelier, sur la route :
après quoi, il faudra prendre souci
des relations d’interdépendance entre
la carburation et tous les autres or
ganes dont dépend la marche de la
voiture. En 1940, Maurice Goudard,
avec raison, signalait déjà plus de
80 points sensibles qui ne semblaient
pas dépendre directement du carbura
teur, mais qui pouvaient troubler son
fonctionnement et pesaient comme une
lourde servitude sur les créations de
l’ingénieur en carburation.
.Plus de 1.000 types de véhicules
équipés par SOLEX
Pour donner une mesure de ce qu’a
fait Solex, disons qu’il y a aujourd'hui
300 types de carburateurs en service
et plus de 500 brevets utilisés par la
maison. Cinq millions de véhicules
roulent équipés par Solex, qui repré
sentent plus de 1.000 types différents ;
et, rien qu’en France, 30.000 profession
nels de l’automobile sont intermédiai
res entre Solex et l’usager. Chiffres
impressionnants qui ne trouvent de va
leurs équivalentes qu’aux Etats-Unis.
Et voici qu’aujourd’hui le carbura-
Fant-il rappeler, à cause de leur
manifestation récente, le succès
constant de Solex en épreuve pu
blique, au « Bidon de 5 litres » en
particulier, ou l’adoption sur les
véhicules des surplus alliés du car
burateur Solex au lieu et place des
carburateurs d’origine ?
teur-régulateur de Solex permet, sur
tout aux véhicules lourds, une écono
mie considérable tout en augmentant
la sécurité du service.
Economie, donc, se traduit, dans le
p.réseîit, par une nouvelle victoire de
Solex.
Qualité pour tous grâce à SOLEX
Et, dans le même temps, la qualité
s’améliore, pour tous, par l'emploi
dans les ateliers de fabrication com-
i e dans les services de contrôle du
fameux « micromètre pneumatique »
Solex, dû à M. Marcel Meunesson ;
l’emploi de cet a) , .creil, extrêmement
ingénieux, indéréglable, et froidement
copié aux Etats-Unis, a matérialisé
aux jeux des opératei des dimen
sions de l’ordre du millième de milli
mètre. L’invention procède d’une qua
lité d’esprit remarquable : notons
d’ailleurs que ce micromètre pneuma
tique, outil de merveilleux service, est
actuellement d’emploi courant dans
toutes les industries de précision, en
France comme à l’étranger.
• Le vélomoteur SOLEX
Il faut bien dire aussi qu’en d’au
tres domaines le nom de Solex est tou
jours synonyme de valeur et de haute
réputation.
Chacun, depuis des mois, parle du
Vélotno:eur Solex et voudrait le pos
séder.
Temps, argent, efforts, pensée — rien
ne fut jamais épargné pour traduire
dans les faits cette doctrine de la
« qualité » pour laquelle Solex et ses
animateurs ont toujours combattu si
vaillamment, par l’action comme par
la parole.
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