Presse et revues
4 pages
Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1947-06-16
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 juin 1947 16 juin 1947
Description : 1947/06/16 (A2,N356). 1947/06/16 (A2,N356).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51001417
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
s
rivée
ERAL
r, 14 h. 42’
i. Hutchin-
. 44’ 30” ;
S” ; 4. RO-
irdis, 14 h.
h. 49’ 21” ;
’ ; 8. FAU-
». G. MAR.
BOURLON,
i, 14 h. 53’
V 20” ; 13.
4. VIETTO,
5 h. 0’ 28”;
” ; 17. Rit-
I. GIGUET,
ET, m. t. ;
. 3’ 3” ; 21.
22. Paolini,
TINE. 15 h.
14’ 31” ; 25.
” ; 20. Tes-
27. Gnazzo,
lonne, 15 h.
h. 23’ 45” ;
V 12”.
tionnés du
pitales mal-
Annecy-Anne.
;. Annecy-Ge-
ève-Annêmasse
étape
Anne-
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ges...
et autres
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16 JUIN 1947
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tes pluies de la nuit, le vent ... rien ne paraissait se prêter à une grande performance
9
9
149 "810... sans j penser
il bat ainsi son propre record de France : V 50" 2/10
III
Il suit de Huilier, démarre aux 300 mètres et
finit au train (400 ni.: 53” 6110, 500m.: 1’ 8”) —
Juan Vernier brillant second de
Slijkhuis : 3’ 52” 4110 contre 3’
Hais qu'avaient donc
ces juges à s'agiter ?
par Marcel HANSENNE
r^’EST devenu un lieu oommun
I que de dire qu’un record ne
«« bat pas sur commande.
Personnellement, je pourrais pres-
ju« ajouter que punir réussir dans
mi entreprise de ce genre il ««
/«ut pas le faire exprès.
Pendant J’ 1,9” 8110, hier après-
midi, j'ai pensé à me fatiguer le
moins .que je pourrais. C'était dé-
jè suffisant que De Ruyter, piqué
par je ne sais quelle moucha, s’était
(lancé dans ce 800 tn. avec ardeur,
liais il fallait bien suivre, n’est-ce
pas. Bien sûr, à l’entrée de la ligne
hroite, je vis bien les■ chronomé
treurs s’agiter au loin. Ce qui
tut pour effet de me faire retour-
tir à deux reprises dans la crain-
t( d’un retour du Hollandais. Mais
rassuré à chaque fois, j’en conclu 4
ju« les juges' avaient mauvaise vue
(te qui eût été désastreux, étant
donné leurs fonctions). Réellement
rien d’autre que cela rte me vint
4 l’esprit jusqu’au moment où le
fil fut coupé : gagner sans me
donner trop de mal, afin d’être
convenable mercredi soir 4 Stock
holm.
■C’est sans doute l’état psychique
qui convient le mieux pour réussi
4 courir décontracté : être obsédé
par la course suivante...
Quoi qu’il en soit, il y A une
idée à retenir de ce* épreuves où,
sans s’essayer à retirer- le meilleur
de soi-même, on y parvient d’au
tant plus aisément...
51” 9110
Gaillard 49” aux
400 ni. contre 49” 1110 à Kérébel
Paris surclasse Amsterdam qui présenta
trois hommes de classe réelle : 121 à 71
Pour la première fois, un coureur français a réussi à battre les 1‘ 50”
aux 800 mètres dans le temps qui fut celui du vainqueur des feux Olym
piques de Lo,s Angeles (Hampson V 49” 8/10). Depuis très longtemps
Marcel Hansenne .aurait dû réussir cet exploit, et notamment Van dernier,
au mois de septembre. Les circonstances ne s’y étaient pas toujours prêtées...
Mais il ne fallait pas être grand
technicien pour admettre que notre
champion valait mieux que sa moyen
ne normale de V 51”.
Par exemple qui se serait douté
que ce record tenace pourrait être
battu à l’occasion d’un modeste
Paris-Amsterdam ?
1’ 49” 8/10 au 800 m. valent 1.065
points à la fable finlandaise ; le
meilleur record français reste celui
du 1.500 ni. (3’ 48” 5/10) qui vaut
1.077 points.
Sans le faire exprès
L’ENERGIE PRIME LE MEILLEUR
FOOTBALL, A TOURS
suivre et commencer son offensive
à 300 mètres de l’arrivée. Ce qû’jl
fit à la lettre... A cette distance le
„ ... champion de France ne songeait pas
Quand nous écrivions samedi que du tout au record de Fra * ce .
Marcel Hansenne essayerait de ga- pluies de la nuü> le vent d - 0uest
gner le 800 métrés de ce match q Ui soufflait parfois avec violence
avec le minimum d effort en raison interdisaient même de songer à une
de la course qui doit l’opposer q Ue i œn q Ue g randg performance en
mardi aux Suédois Linden et Cg 15 j u ^ n
Ljunggren, nous étions absolument . Et cependant après le 400 m.
sincères. . gagné en 49” par l’excellent Gaillard
Hansenne devait se contenter de devan i l’énergique Kerebel, 49” 1/10
— ce 400 m. précédait le 800 m. —
il apparaissait que les circonstances
n’étaient pas tellement mauvaises.
Gaston MEYER.
(Lire la suite p. 2, en rub. Athlétisme)
HIER, AU PARC DES PRINCES, UN ETONNANT CHAMPIONNAT DE FRANCE DE DEMI-FOND
Jamais J.-J. Lamboley n’a faibli
// enleva le titre
IRRÉSISTIBLEMENT
Louis Chaillot, battu... par sa moto, s’inclina
Raoul Lesueur fut victime de sa combativité
Lemoine, surpris — Claverie, Sérès et
Minardi débordés
Nous avions, certes, pronostiqué une victoire de Lamboley dans
l’ultime et unique épreuve du Championnat de France de demi-fond.
Nous ne pensions pas, franchement, qu’il l’aurait acquise de cette façon,
après avoir été du début à la fin, de
toutes les bagarres, après avoir subi
les plus sérieux assauts.
C’est Justement le cas Lamboley
qui est Intéressant à étudier quand
on sait que son entraînaur, Guérin,
excellent tacticien, fut celui de
Chailiot, lequel, hier, pouvait peut-
être invoquer la malchance comme
explication de sa défaite.
Pierre BOURRILLON.
(Lire la suite page 4,
en rubrique Cyclisme)
GUEUGN0N
CHAMPION DE FRANCE AMATEUR
grâce à une organisation
défensive à toute épreuve
!(De notre envoyé spécial Max URB1NI)
GUEUGNON b. ARAGO ORLEANS, M (M). — Bor.- terrain. 6.900 spec
tateurs. Recette 410.000 francs. Bon arbitrage de M. Boes. Buts de Badet
(15* minute), Vandenabelle (3 (r) pour Gueugnon, et de Masson (37') contre
son camp pour Orléans.
TOURS, -r- On sait que, malgré une réclamation de Cazères contre
Jrléans, la FFF avait maintenu cette finale du Championnar de France
testeur, prenant ainsi un gros risque. Mais les dirigeants fédéraux sont
la gens à qui la chance sourit régulièrement. Avant le début de la ren-
fcatre,. il fut en effet prouvé in-extremis que l’Orléanais Tiffé. joueur
lisant l’objet des . récriminations
UN RECORD
A quelques métrés du fil, Han
senne, décontracté, a belle al
lure ; à remarquer l’efficacité y
de la jambe arrière tendue (à
gauche) ; à 350 mètres de
l’arrivée, • De Ruyter précède
Hansenne, mais Chefdhotel
décolle déjà.
DEVANT LANDRIEUX, FATIGUE PAR SON MATCH CONTRE BLANCHET
MH© Carrara champion
avec panache !
notre cor.drère
re.urs. Résultat
de France et
é s d’accéder I»
ment national.
es P Nous n’o-
e plus qualifié
ie de taille est
ilétique Robert
de WETTER,
lés
assin; 2. P. Co-
J. Lauk; î>. R.
hé; 8 Bozec; 9.
ï; * 12. PawHslacfc;
; 15. Blum; 16.
E; 18. Ramoulux;
t; 21. Térot; 22. fcériennes-, était parfaitement qua-
Imbert; 25. u ' ^ son . c i u k Finaliste grâce à
s résultats sur lo terrain, l’Arago
demeurait face au règlement. Le
traire eût été vraiment regrettable
n la formation de Jules Vandooren
très certainement, parmi nos meil-
re-, 28. E Muller;
auanger; 31. Bar-
Martineau
Goutorbe; 35. R.
mtier; 37. Bonnar
mat; 39. Le Strat;
tt; 42. Batot; 43
guet; 45. R. Dan-
jse; 47. R Dorgf
49. R. Pras; 80.
Martin: 52. G
;çux; 55. L. Gau»
57 R. Goussot.
58 Chupin; 59.
Haegel; 62. Sou- |
rre
>y.
Berton. .
A. Brulé; 67. R®*
68. Ermaroca; 69.
71. Palus: 72. Sar-
14. Ducorneau:
ot; 77. Guillier.
rietti; 79 Boda.
utal; 81. E. Ignat.
Perraccl; 84. Cou-
86. Auclerc; 8 j-
89 Aubry; 90. Bus-
1 Quentin: 92. R°*
t. Pothée; 95. Be>
ty; 97. Bernardoni.
. Yzorche (Paris!*
; 103. Pradel » Ss L
Sarlat) ; 105. Brun 1
aume (Paris);
108. P. Bouvy
lonfolans); 110.
111. Petier (Parl*)-
;); 113. Deprez ,
(Peugeot); 115. ” ‘
rganisation
istribution des d°*?‘
u « Populaire ». ° i
le 15 à 18 heures-
» pu
es coureurs au * A
e 4 heures — °P e f
diroit, de 4 heures »
_ A A Vj
da« s
MoU-
Le trophée du Championnat de
prance amateur, la Coupe Jules-Rl-
lfflet, fut remise au capitaine gneu-
Wonnai* André Churlet, par le pré
sent de la FFF lui-même.
fores équipes amateurs, celle qui
p&Uruit le football le plus élégant
"qui, dan» ce domaine, se rapproche
'tlug des professionnels.
I®1« le prouva, d’ailleurs, dès le dé-
ft du match, encouragée par les trois
TUe Orléanais Tenus rendre & peu
I*! comble le stade vélodrome Victor
ptëvre. Cela lui permit de dominer
pet nettement. Gueugnon. apparem-
Pttt surpris, devant une succession
pétions aussi bien étudiées. Mais les
purguignons comprirent rapidement
1 leule chance qu’ile avaient de d-é-
Der l’Arago : accentuer leur jeu
Rituel, c’est-à-dire opérer par con-
! attaques spontanées en simplifiant
combinaisons au maximum.
I li f* la suit# p. 3, en rub. Football)
Den-
d’O f *
îerny. — H< n
sonnière, Bonne-
i nt-Michel, rue
'Orléans, porte
■ny ^ , 5
t de Bsrny, à 5 h
et horaire
...... départj g; ,6
19 6 . 5' 1
37 ? t !»
45
DEUXIEME DIVISION
UES VAINQUEUR
de Nantes
louera en “Nationale”
Le Mans, Toulon,
Perpignan et Antibes
retourneront
parmi les amateurs
(lire les détails page 3
en rubrique Football)
A Eugène Martin
pilote d'avenir
le Circuit
des Remparts
(De notre envoyé spécial
Maurice HENRY)
ANCOULEME. — Le duel escompté
entre Jean-Pierre Wimille, sur Simca,
et Raymond Sommer, sur Cisitalia.
n’a pas eu lieu. Ces deux champions
ayant eu des ennuis, le premier avec
son moteur, le second avec sa boîte
de vitesses, dans leurs éliminatoires
respectives, ne se retrouvèrent pas
dans la finale.
En revanche, le Circuit dee Remparts,
organisé par l’Automobile Club dee
Charentes, sous le patronage de
L’Equive, a non seulement été plein
d’intérêt, mais aussi le succès qui l’a
couronné a été largement mérité. Il a
surtout permis la révélation de jeunes
conducteurs, dont nous connaissons
déjà les mérites, maie qui eurent l’oc
casion de démontrer leurs qualités sur
ce circuit difficile^
Sommer trouve un rival inattendu ;
Manzon
Dan? la première éliminatoire, après
avoir mené depuis le début. Sommer,
qui ne disposait plus de sa première
viteese, dut s’incliner, quelques tours
avant la fin. devant le Marseillaii Ro
bert- Manzon, qui, de la troisième pla
ce au début, avait ravi la deuxième
à Eugène Martin, après le premier tiers
de la course. Entre temps. Gordini
avait eu plusieurs arrêts, nécessités
par des changements de bougies. La
lutte entre Sommer et Manzon avait
été de toute beauté, tous les deux s’ad-
iugeant le record du tour en 1’ 7” 9/10
(moyenne: 68 km. 235).
(Lire la suite p. 2, en rub. Automobile)
(Cont
ravit.)
(C.V.)
55
82 a h 65
10° 8 h.
122 9 h
9 h
39
Surprise an gala
de water-polo
Ides Tourelles
V.)
157 10 45
178 10 " 0 2
188 11 h '
2? (
204 11 £ 23
234 12 j5
264 13 h
h 33
274 13 44
281 13 31
309 14 " S 5
318 14 g 08
325 15 n
330 h 23
340 15 ^ 0 5
365 16 a
Le C.N. Bruxelles
avec le prestigieux Isselé
a battu les E.N. Tourcolro : 5-3 !
Les Mouettes vengent les Tourquennois et
approehont le record des 5 x 50 m. juniors
ei tiÉdpti iïetçtim t article de Georges Duchesne)
t a t tt> TT’iVTnP A r T' r r' A TT? Caché dans s”s gants, Gus
LALjKLiN 1 Al 1 Degouve, passif, subit une ra
geuse attaque de Dauthuille dont le mordant fit, un peu plus
tard, un indiscutable vainqueur.
Il s’est surpassé , à Reims , pour faire un temps en dépit
du vent dans l’épreuve nationale de poursuite
(De notre envoyé spécial André COSTES)
REIMS. — Il y a deux mois, Milo Carrara ne pensait pas du tout à
la poursuite, mais André Mouton, qui tient à sa réputation de fabricant
de poursuiteurs, lui glissa deux mots entre deux signatures de contrats
et il obllnt l’as&uranee que le Jeune poulain de Francis Pélissier et des
cycles « La Perle » ferait un essai sérieux lors des éliminatoires.
Cette petite histoire a eu son épilogue, hier à Reims. Et, comme
toutes les bonnes histoires, elle s’est bien terminée.
Mllo Carrara a fait un tour d’honneur en maillot tricolore et a
remercié André Mouton des excellents conseils qu’il lui avait donnés.
C’est une victoire de la jeunesse, certes, mais aussi de la classe, de
la grande classe qui se manifeste
en quelque spécialité que ce soit.
Mais ceci mérite, tout de même,
quelques précisions, au demeurant
fort intéressantes, car la lulte en
tre Carrara, Landrieux, Le Boulch
et Blanchet pour le maillot trico
lore fut absolument sensationnelle.
Les quatre hommes étaient bien
préparés, et si leurs moyens sont as
sez différents, ils avaient tous, par
contre, des armes susceptibles de
leur valoir 'a victoire. Inutile de
préciser qu’en de telles dispositions
pas un ne partait battu.
(Lire la suite p. 4, en rub. Cyclisme)
Le Championnat
vu au chronomètre
DEMI-FINALES
Carrara c. Le Boulch
CARRARA. —-1 km., 1’ 18” 4/5;
2 km.. 2’ 40” ; 3 km., 4’ 4” 3/5 ;
4 km., 5’ 30” ; 5 km., 6’ 54” ; 5 km.
200, 7’ 10” 1/5.
LE BOULCH. — f km., 1’ 21” ;
2 km.. 2 42” 3/5 ; 3 km., 4’ 7” 1/5 ;
4 km., 5’ 32” 2/5 ; 5 km., 6’ 55” 2/5;
5 km. 200, 7 11” t/5
Landrieux e. Blanchet
LANDRIEUX.— 1 km., V 18” 3/5;
1 km. 750, 2’ 17’’ 3/3. NOUVEAU
DEPART : 2 km., 21” 2/5; 2 km. 200.
37” 3/5. (A ce moment, crevaison
(0), 3 km. 1’ 5” 2/5 ; 4 km., 2’ 22”
3/5 ; 5 km., 3’ 43” 2/3 ; 5 km. 200,
4’ 2” 2/5.
BLANCHET.— 1 km., 1’ 18” 3/5 ;
1 km. 750, 2’ 17” 3/5. (Crevaison de
Blanchet.) NOUVEAU DEPART sur
les mêmes positions: 2 km., 21” 1/5;
2 km. 200, 37” 2/5 NOUVEAU DE
PART sur les mêmes positions :
2 km. 200 (0) ; 3 km., U 3” 2/5 .
4 km., 2’ 20” 2/5 ; 5. 3’ 52” 1/5 ;
5 km. 200, 4’ 10” 1/5.
FINALE
CARRARA — 1 km., 1» 17” 1/5 .
2 km.. 2’ 38” 1/5; S km., 4‘ 0” 1/5;
4 km., 5’ 21” 2/5; 5 km., 6’ 47”;
5 km. 200’ 7’ 4”.
LANDRIEUX.— 1 km., 1* 20” 4/5;
2 km., 2’ 43” 3/5 ; 3 km., 4’ 6” 1/5 ;
4 km.. 5’ 28” 3/5 ; 5 km., 6’ 54” 2/5 ;
5 km. 200, 7’ 12” 4/5.
Les jeunes en vedette
à Paris-Limoges
où Chupin
haï Le SIral
au sprint
{Lire page 4 , Varticle de notre
envoyé sp. Albert de Wetter )
Si vous voulez
VIVRE
les péripéties du
TOUR m FRANCE
X . ■ - - ;
- ' Yï JT’ff't 17* §V> rjr ■ <
Une revanche dn mordant Dauthuille
sur un Degouve, hésitant...
VICTOIRE, SANS FLAMME, DE SANDEYRON
sur l’Italien Solinas par abandon au 8' round
Les organisateurs, d’imperméables vêtus, ne savaient plus à quel saint
se vouer pour prendre une décision. Le matin, leurs espohs, en guir
landes accrochés à tous ces nuages du ciel, crevaient >ous l’averse pour
renaître quelques Instants plus tard dans une lame d’un soleil retrouve.
Finalement, les porte* furent ouvertes et les quelques milliers de
spectateurs qui ne voulaient pas manquer le spectacle de la « revanche
attendue », prirent place sur les sièges, frais encore de la dernière pluie,
de ce stade Roland-Garros où nous connûmes en des temps meilleurs
les torrides, mais glorieuses journées du tennis français.
Hier, l’ambiance fraîche d’un juin maussade régnait dans ce stade
où les managers jaugeaient sans
doute d’un œil sombre le montant
de la recette d’après le nombre de
places Inoccupées. Mais, tout de
Degouve. Et c’est précisément parce
que le poulain de Lips accepta l’em
prise d'un adversaire plus rapide et
places inoccupées, aiais, tum '—~~ " — r - .
même, le public attendait avec lni- plus mordant, que ce com a - *
patience après un long programme téressant certes, ne fut pas
foie le match serré et passionnant.
Leur poids Danthnille ; 71 kg. 500; 1? grand combat, en bref, qu’on
Degouve: 72 kg.; Sandeyron : 52 kg.; attendait.
Dauthuille parfois brouillon
qu’on en vienne enfin h cette re- . • , .
vanche et l’on pouvait penser que lOUfOurs résolu
Laurent le blond et Gus le brun al- La victoire de Dauthuille ne fut
talent apporter dans le ring la donc pas arrachée mais acquise ré
même hâte, pour régler cette vieille gulièrement au fil des rounds et.
querelle, pour s’en délivrer k la fois choee curieuse, sans que Degouve
et le eœur et le muscle. parut réellement s’en rendre compte.
Or, seul Dauthuille fit preuve de _
celte impatience, de cette vitalité Georges PEEit
qu’on aurait aimé voir partager par (Lire la suite p, 2, en rub. Boxe)
4-0
DEFAITE
TOTALE
de nos tennismen
d Drague !
Pstra-Borotra, en double,
Marcel Bernard contre
Drobny font de leur
mieux... mais ce n’est
pas assez! Le cinquième
match n’a pu se jouer
{Lire en rubrique Tennis Var
ticle de notre envoyé spécial
Marcel de LABO RUE RIE)
KLABINSKY
remporte finalement
le Critérium
du «DauphinéLibéré»
{Lire, page A, l’article de notre
envoyé sp. Constantin Brive)
, Vprts y immer *
la Carte du Tour
avec l’indication des étapes, leur
kilométrage, les contrôles de ra
vitaillement, les cols avec leur al
titude et leur classification, etc...
UNE MAGNIFIQUE
PAGE EN COULEURS
À DECOUPER
A GARDER
Guide indispensable pour suivre la
plus grandi» course cycliste du
monde
UNE EPREUVE
C0PPI CONFIRME 1940
et venge 1946
en gagnant devant Bartali
LE 30* TOUR D'ITALIE
Et Sylvère Maes pose sa candidature
pour le Tour de France
(De notre envoyé spécial Claude TILLET)
MILAN. — Le peloton déboucha sur la piste du Tlgorem à 50 4
l’heure. En tête Vlclnl, suivi de Coppl, suivi lui-même d’Introzzi, les
trois « Blanchi ». Jusqu’au derniers hectomètres, le leader aura été bien
protégé. Vlclnl s’efface. Coppt se dégage, mais un autre « Blanchi »,
leonl, surgit de l’arrière et arrache la victoire. Le Tour d’Italie s’achève
ainsi en beauté.
c A7i / quelle erreur, i a>
commise », se désol- Jean
Borotra qui vient de renvoyei
la balle dans le filet, et qui
prend le ciel à témoin de son
infortune. Drobny au premier
plan était prêt à intervenir.
A gauche, Yvon Petra qui
attendait est décontenancé.
Garantie
L'accrolsseman! de m
importation* en coton
©t en caoutchouc natu«
rels permet à VALENTIN
le Roi des Caoutchoucs*
de garantir à nouveau
ses vêtements imper
méables.
Tragella, heureux directeur spor
tif, essuie une larme sur son visage
fiévreux, M. Zambrini reçoit les fé
licitations de tous et trouve le
moyen de nous glisser : « L’EQUIPE
est l’un des très rares journaux qui
avaient pronostiqué la victoire de
Coppl... »
Pendant ce temps, l’homme au
maillot rose effectue son tour d’hon
neur, il l’effectue au pas, car 11 est
encadré d’une nuée de photogra
phes, d’admirateurs et de policiers
qui l’entourent.
A un demi-tour. Bartali reçoit une
ovation égale à celle de Fausto. Il
répète tous les 20 mètres un petit
geste désabusé qui semble vouloir
dire : « Vous êtes tous bien gen
tils, mais en attendant Je suis bat
tu ».
Sylvère Maes, enfin, est chaleu
reusement applaudi.
Rien à faire
Qu’avaient été' les deux dernières
étapes ? Sur Brescia-Lugano, tout a
fait en fin de parcours, cinq hommes
s’étaient détaohée : Bartali, Coppi-
Cecehi, Bresci et Sylvère Maes. Les
leaders du classement général se re
trouvaient ainei seuls en tête. Bartali
ne pouvait prendre que quelques lon
gueurs à son rival, lequel avait chan
gé de développement un peu trop tard.
(Lir* la *uits p. 4, *n rub. Cyclisme) LT ON . ROUEN • U JAI «STRASBOU
j
rivée
ERAL
r, 14 h. 42’
i. Hutchin-
. 44’ 30” ;
S” ; 4. RO-
irdis, 14 h.
h. 49’ 21” ;
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BOURLON,
i, 14 h. 53’
V 20” ; 13.
4. VIETTO,
5 h. 0’ 28”;
” ; 17. Rit-
I. GIGUET,
ET, m. t. ;
. 3’ 3” ; 21.
22. Paolini,
TINE. 15 h.
14’ 31” ; 25.
” ; 20. Tes-
27. Gnazzo,
lonne, 15 h.
h. 23’ 45” ;
V 12”.
tionnés du
pitales mal-
Annecy-Anne.
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tes pluies de la nuit, le vent ... rien ne paraissait se prêter à une grande performance
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149 "810... sans j penser
il bat ainsi son propre record de France : V 50" 2/10
III
Il suit de Huilier, démarre aux 300 mètres et
finit au train (400 ni.: 53” 6110, 500m.: 1’ 8”) —
Juan Vernier brillant second de
Slijkhuis : 3’ 52” 4110 contre 3’
Hais qu'avaient donc
ces juges à s'agiter ?
par Marcel HANSENNE
r^’EST devenu un lieu oommun
I que de dire qu’un record ne
«« bat pas sur commande.
Personnellement, je pourrais pres-
ju« ajouter que punir réussir dans
mi entreprise de ce genre il ««
/«ut pas le faire exprès.
Pendant J’ 1,9” 8110, hier après-
midi, j'ai pensé à me fatiguer le
moins .que je pourrais. C'était dé-
jè suffisant que De Ruyter, piqué
par je ne sais quelle moucha, s’était
(lancé dans ce 800 tn. avec ardeur,
liais il fallait bien suivre, n’est-ce
pas. Bien sûr, à l’entrée de la ligne
hroite, je vis bien les■ chronomé
treurs s’agiter au loin. Ce qui
tut pour effet de me faire retour-
tir à deux reprises dans la crain-
t( d’un retour du Hollandais. Mais
rassuré à chaque fois, j’en conclu 4
ju« les juges' avaient mauvaise vue
(te qui eût été désastreux, étant
donné leurs fonctions). Réellement
rien d’autre que cela rte me vint
4 l’esprit jusqu’au moment où le
fil fut coupé : gagner sans me
donner trop de mal, afin d’être
convenable mercredi soir 4 Stock
holm.
■C’est sans doute l’état psychique
qui convient le mieux pour réussi
4 courir décontracté : être obsédé
par la course suivante...
Quoi qu’il en soit, il y A une
idée à retenir de ce* épreuves où,
sans s’essayer à retirer- le meilleur
de soi-même, on y parvient d’au
tant plus aisément...
51” 9110
Gaillard 49” aux
400 ni. contre 49” 1110 à Kérébel
Paris surclasse Amsterdam qui présenta
trois hommes de classe réelle : 121 à 71
Pour la première fois, un coureur français a réussi à battre les 1‘ 50”
aux 800 mètres dans le temps qui fut celui du vainqueur des feux Olym
piques de Lo,s Angeles (Hampson V 49” 8/10). Depuis très longtemps
Marcel Hansenne .aurait dû réussir cet exploit, et notamment Van dernier,
au mois de septembre. Les circonstances ne s’y étaient pas toujours prêtées...
Mais il ne fallait pas être grand
technicien pour admettre que notre
champion valait mieux que sa moyen
ne normale de V 51”.
Par exemple qui se serait douté
que ce record tenace pourrait être
battu à l’occasion d’un modeste
Paris-Amsterdam ?
1’ 49” 8/10 au 800 m. valent 1.065
points à la fable finlandaise ; le
meilleur record français reste celui
du 1.500 ni. (3’ 48” 5/10) qui vaut
1.077 points.
Sans le faire exprès
L’ENERGIE PRIME LE MEILLEUR
FOOTBALL, A TOURS
suivre et commencer son offensive
à 300 mètres de l’arrivée. Ce qû’jl
fit à la lettre... A cette distance le
„ ... champion de France ne songeait pas
Quand nous écrivions samedi que du tout au record de Fra * ce .
Marcel Hansenne essayerait de ga- pluies de la nuü> le vent d - 0uest
gner le 800 métrés de ce match q Ui soufflait parfois avec violence
avec le minimum d effort en raison interdisaient même de songer à une
de la course qui doit l’opposer q Ue i œn q Ue g randg performance en
mardi aux Suédois Linden et Cg 15 j u ^ n
Ljunggren, nous étions absolument . Et cependant après le 400 m.
sincères. . gagné en 49” par l’excellent Gaillard
Hansenne devait se contenter de devan i l’énergique Kerebel, 49” 1/10
— ce 400 m. précédait le 800 m. —
il apparaissait que les circonstances
n’étaient pas tellement mauvaises.
Gaston MEYER.
(Lire la suite p. 2, en rub. Athlétisme)
HIER, AU PARC DES PRINCES, UN ETONNANT CHAMPIONNAT DE FRANCE DE DEMI-FOND
Jamais J.-J. Lamboley n’a faibli
// enleva le titre
IRRÉSISTIBLEMENT
Louis Chaillot, battu... par sa moto, s’inclina
Raoul Lesueur fut victime de sa combativité
Lemoine, surpris — Claverie, Sérès et
Minardi débordés
Nous avions, certes, pronostiqué une victoire de Lamboley dans
l’ultime et unique épreuve du Championnat de France de demi-fond.
Nous ne pensions pas, franchement, qu’il l’aurait acquise de cette façon,
après avoir été du début à la fin, de
toutes les bagarres, après avoir subi
les plus sérieux assauts.
C’est Justement le cas Lamboley
qui est Intéressant à étudier quand
on sait que son entraînaur, Guérin,
excellent tacticien, fut celui de
Chailiot, lequel, hier, pouvait peut-
être invoquer la malchance comme
explication de sa défaite.
Pierre BOURRILLON.
(Lire la suite page 4,
en rubrique Cyclisme)
GUEUGN0N
CHAMPION DE FRANCE AMATEUR
grâce à une organisation
défensive à toute épreuve
!(De notre envoyé spécial Max URB1NI)
GUEUGNON b. ARAGO ORLEANS, M (M). — Bor.- terrain. 6.900 spec
tateurs. Recette 410.000 francs. Bon arbitrage de M. Boes. Buts de Badet
(15* minute), Vandenabelle (3 (r) pour Gueugnon, et de Masson (37') contre
son camp pour Orléans.
TOURS, -r- On sait que, malgré une réclamation de Cazères contre
Jrléans, la FFF avait maintenu cette finale du Championnar de France
testeur, prenant ainsi un gros risque. Mais les dirigeants fédéraux sont
la gens à qui la chance sourit régulièrement. Avant le début de la ren-
fcatre,. il fut en effet prouvé in-extremis que l’Orléanais Tiffé. joueur
lisant l’objet des . récriminations
UN RECORD
A quelques métrés du fil, Han
senne, décontracté, a belle al
lure ; à remarquer l’efficacité y
de la jambe arrière tendue (à
gauche) ; à 350 mètres de
l’arrivée, • De Ruyter précède
Hansenne, mais Chefdhotel
décolle déjà.
DEVANT LANDRIEUX, FATIGUE PAR SON MATCH CONTRE BLANCHET
MH© Carrara champion
avec panache !
notre cor.drère
re.urs. Résultat
de France et
é s d’accéder I»
ment national.
es P Nous n’o-
e plus qualifié
ie de taille est
ilétique Robert
de WETTER,
lés
assin; 2. P. Co-
J. Lauk; î>. R.
hé; 8 Bozec; 9.
ï; * 12. PawHslacfc;
; 15. Blum; 16.
E; 18. Ramoulux;
t; 21. Térot; 22. fcériennes-, était parfaitement qua-
Imbert; 25. u ' ^ son . c i u k Finaliste grâce à
s résultats sur lo terrain, l’Arago
demeurait face au règlement. Le
traire eût été vraiment regrettable
n la formation de Jules Vandooren
très certainement, parmi nos meil-
re-, 28. E Muller;
auanger; 31. Bar-
Martineau
Goutorbe; 35. R.
mtier; 37. Bonnar
mat; 39. Le Strat;
tt; 42. Batot; 43
guet; 45. R. Dan-
jse; 47. R Dorgf
49. R. Pras; 80.
Martin: 52. G
;çux; 55. L. Gau»
57 R. Goussot.
58 Chupin; 59.
Haegel; 62. Sou- |
rre
>y.
Berton. .
A. Brulé; 67. R®*
68. Ermaroca; 69.
71. Palus: 72. Sar-
14. Ducorneau:
ot; 77. Guillier.
rietti; 79 Boda.
utal; 81. E. Ignat.
Perraccl; 84. Cou-
86. Auclerc; 8 j-
89 Aubry; 90. Bus-
1 Quentin: 92. R°*
t. Pothée; 95. Be>
ty; 97. Bernardoni.
. Yzorche (Paris!*
; 103. Pradel » Ss L
Sarlat) ; 105. Brun 1
aume (Paris);
108. P. Bouvy
lonfolans); 110.
111. Petier (Parl*)-
;); 113. Deprez ,
(Peugeot); 115. ” ‘
rganisation
istribution des d°*?‘
u « Populaire ». ° i
le 15 à 18 heures-
» pu
es coureurs au * A
e 4 heures — °P e f
diroit, de 4 heures »
_ A A Vj
da« s
MoU-
Le trophée du Championnat de
prance amateur, la Coupe Jules-Rl-
lfflet, fut remise au capitaine gneu-
Wonnai* André Churlet, par le pré
sent de la FFF lui-même.
fores équipes amateurs, celle qui
p&Uruit le football le plus élégant
"qui, dan» ce domaine, se rapproche
'tlug des professionnels.
I®1« le prouva, d’ailleurs, dès le dé-
ft du match, encouragée par les trois
TUe Orléanais Tenus rendre & peu
I*! comble le stade vélodrome Victor
ptëvre. Cela lui permit de dominer
pet nettement. Gueugnon. apparem-
Pttt surpris, devant une succession
pétions aussi bien étudiées. Mais les
purguignons comprirent rapidement
1 leule chance qu’ile avaient de d-é-
Der l’Arago : accentuer leur jeu
Rituel, c’est-à-dire opérer par con-
! attaques spontanées en simplifiant
combinaisons au maximum.
I li f* la suit# p. 3, en rub. Football)
Den-
d’O f *
îerny. — H< n
sonnière, Bonne-
i nt-Michel, rue
'Orléans, porte
■ny ^ , 5
t de Bsrny, à 5 h
et horaire
...... départj g; ,6
19 6 . 5' 1
37 ? t !»
45
DEUXIEME DIVISION
UES VAINQUEUR
de Nantes
louera en “Nationale”
Le Mans, Toulon,
Perpignan et Antibes
retourneront
parmi les amateurs
(lire les détails page 3
en rubrique Football)
A Eugène Martin
pilote d'avenir
le Circuit
des Remparts
(De notre envoyé spécial
Maurice HENRY)
ANCOULEME. — Le duel escompté
entre Jean-Pierre Wimille, sur Simca,
et Raymond Sommer, sur Cisitalia.
n’a pas eu lieu. Ces deux champions
ayant eu des ennuis, le premier avec
son moteur, le second avec sa boîte
de vitesses, dans leurs éliminatoires
respectives, ne se retrouvèrent pas
dans la finale.
En revanche, le Circuit dee Remparts,
organisé par l’Automobile Club dee
Charentes, sous le patronage de
L’Equive, a non seulement été plein
d’intérêt, mais aussi le succès qui l’a
couronné a été largement mérité. Il a
surtout permis la révélation de jeunes
conducteurs, dont nous connaissons
déjà les mérites, maie qui eurent l’oc
casion de démontrer leurs qualités sur
ce circuit difficile^
Sommer trouve un rival inattendu ;
Manzon
Dan? la première éliminatoire, après
avoir mené depuis le début. Sommer,
qui ne disposait plus de sa première
viteese, dut s’incliner, quelques tours
avant la fin. devant le Marseillaii Ro
bert- Manzon, qui, de la troisième pla
ce au début, avait ravi la deuxième
à Eugène Martin, après le premier tiers
de la course. Entre temps. Gordini
avait eu plusieurs arrêts, nécessités
par des changements de bougies. La
lutte entre Sommer et Manzon avait
été de toute beauté, tous les deux s’ad-
iugeant le record du tour en 1’ 7” 9/10
(moyenne: 68 km. 235).
(Lire la suite p. 2, en rub. Automobile)
(Cont
ravit.)
(C.V.)
55
82 a h 65
10° 8 h.
122 9 h
9 h
39
Surprise an gala
de water-polo
Ides Tourelles
V.)
157 10 45
178 10 " 0 2
188 11 h '
2? (
204 11 £ 23
234 12 j5
264 13 h
h 33
274 13 44
281 13 31
309 14 " S 5
318 14 g 08
325 15 n
330 h 23
340 15 ^ 0 5
365 16 a
Le C.N. Bruxelles
avec le prestigieux Isselé
a battu les E.N. Tourcolro : 5-3 !
Les Mouettes vengent les Tourquennois et
approehont le record des 5 x 50 m. juniors
ei tiÉdpti iïetçtim t article de Georges Duchesne)
t a t tt> TT’iVTnP A r T' r r' A TT? Caché dans s”s gants, Gus
LALjKLiN 1 Al 1 Degouve, passif, subit une ra
geuse attaque de Dauthuille dont le mordant fit, un peu plus
tard, un indiscutable vainqueur.
Il s’est surpassé , à Reims , pour faire un temps en dépit
du vent dans l’épreuve nationale de poursuite
(De notre envoyé spécial André COSTES)
REIMS. — Il y a deux mois, Milo Carrara ne pensait pas du tout à
la poursuite, mais André Mouton, qui tient à sa réputation de fabricant
de poursuiteurs, lui glissa deux mots entre deux signatures de contrats
et il obllnt l’as&uranee que le Jeune poulain de Francis Pélissier et des
cycles « La Perle » ferait un essai sérieux lors des éliminatoires.
Cette petite histoire a eu son épilogue, hier à Reims. Et, comme
toutes les bonnes histoires, elle s’est bien terminée.
Mllo Carrara a fait un tour d’honneur en maillot tricolore et a
remercié André Mouton des excellents conseils qu’il lui avait donnés.
C’est une victoire de la jeunesse, certes, mais aussi de la classe, de
la grande classe qui se manifeste
en quelque spécialité que ce soit.
Mais ceci mérite, tout de même,
quelques précisions, au demeurant
fort intéressantes, car la lulte en
tre Carrara, Landrieux, Le Boulch
et Blanchet pour le maillot trico
lore fut absolument sensationnelle.
Les quatre hommes étaient bien
préparés, et si leurs moyens sont as
sez différents, ils avaient tous, par
contre, des armes susceptibles de
leur valoir 'a victoire. Inutile de
préciser qu’en de telles dispositions
pas un ne partait battu.
(Lire la suite p. 4, en rub. Cyclisme)
Le Championnat
vu au chronomètre
DEMI-FINALES
Carrara c. Le Boulch
CARRARA. —-1 km., 1’ 18” 4/5;
2 km.. 2’ 40” ; 3 km., 4’ 4” 3/5 ;
4 km., 5’ 30” ; 5 km., 6’ 54” ; 5 km.
200, 7’ 10” 1/5.
LE BOULCH. — f km., 1’ 21” ;
2 km.. 2 42” 3/5 ; 3 km., 4’ 7” 1/5 ;
4 km., 5’ 32” 2/5 ; 5 km., 6’ 55” 2/5;
5 km. 200, 7 11” t/5
Landrieux e. Blanchet
LANDRIEUX.— 1 km., V 18” 3/5;
1 km. 750, 2’ 17’’ 3/3. NOUVEAU
DEPART : 2 km., 21” 2/5; 2 km. 200.
37” 3/5. (A ce moment, crevaison
(0), 3 km. 1’ 5” 2/5 ; 4 km., 2’ 22”
3/5 ; 5 km., 3’ 43” 2/3 ; 5 km. 200,
4’ 2” 2/5.
BLANCHET.— 1 km., 1’ 18” 3/5 ;
1 km. 750, 2’ 17” 3/5. (Crevaison de
Blanchet.) NOUVEAU DEPART sur
les mêmes positions: 2 km., 21” 1/5;
2 km. 200, 37” 2/5 NOUVEAU DE
PART sur les mêmes positions :
2 km. 200 (0) ; 3 km., U 3” 2/5 .
4 km., 2’ 20” 2/5 ; 5. 3’ 52” 1/5 ;
5 km. 200, 4’ 10” 1/5.
FINALE
CARRARA — 1 km., 1» 17” 1/5 .
2 km.. 2’ 38” 1/5; S km., 4‘ 0” 1/5;
4 km., 5’ 21” 2/5; 5 km., 6’ 47”;
5 km. 200’ 7’ 4”.
LANDRIEUX.— 1 km., 1* 20” 4/5;
2 km., 2’ 43” 3/5 ; 3 km., 4’ 6” 1/5 ;
4 km.. 5’ 28” 3/5 ; 5 km., 6’ 54” 2/5 ;
5 km. 200, 7’ 12” 4/5.
Les jeunes en vedette
à Paris-Limoges
où Chupin
haï Le SIral
au sprint
{Lire page 4 , Varticle de notre
envoyé sp. Albert de Wetter )
Si vous voulez
VIVRE
les péripéties du
TOUR m FRANCE
X . ■ - - ;
- ' Yï JT’ff't 17* §V> rjr ■ <
Une revanche dn mordant Dauthuille
sur un Degouve, hésitant...
VICTOIRE, SANS FLAMME, DE SANDEYRON
sur l’Italien Solinas par abandon au 8' round
Les organisateurs, d’imperméables vêtus, ne savaient plus à quel saint
se vouer pour prendre une décision. Le matin, leurs espohs, en guir
landes accrochés à tous ces nuages du ciel, crevaient >ous l’averse pour
renaître quelques Instants plus tard dans une lame d’un soleil retrouve.
Finalement, les porte* furent ouvertes et les quelques milliers de
spectateurs qui ne voulaient pas manquer le spectacle de la « revanche
attendue », prirent place sur les sièges, frais encore de la dernière pluie,
de ce stade Roland-Garros où nous connûmes en des temps meilleurs
les torrides, mais glorieuses journées du tennis français.
Hier, l’ambiance fraîche d’un juin maussade régnait dans ce stade
où les managers jaugeaient sans
doute d’un œil sombre le montant
de la recette d’après le nombre de
places Inoccupées. Mais, tout de
Degouve. Et c’est précisément parce
que le poulain de Lips accepta l’em
prise d'un adversaire plus rapide et
places inoccupées, aiais, tum '—~~ " — r - .
même, le public attendait avec lni- plus mordant, que ce com a - *
patience après un long programme téressant certes, ne fut pas
foie le match serré et passionnant.
Leur poids Danthnille ; 71 kg. 500; 1? grand combat, en bref, qu’on
Degouve: 72 kg.; Sandeyron : 52 kg.; attendait.
Dauthuille parfois brouillon
qu’on en vienne enfin h cette re- . • , .
vanche et l’on pouvait penser que lOUfOurs résolu
Laurent le blond et Gus le brun al- La victoire de Dauthuille ne fut
talent apporter dans le ring la donc pas arrachée mais acquise ré
même hâte, pour régler cette vieille gulièrement au fil des rounds et.
querelle, pour s’en délivrer k la fois choee curieuse, sans que Degouve
et le eœur et le muscle. parut réellement s’en rendre compte.
Or, seul Dauthuille fit preuve de _
celte impatience, de cette vitalité Georges PEEit
qu’on aurait aimé voir partager par (Lire la suite p, 2, en rub. Boxe)
4-0
DEFAITE
TOTALE
de nos tennismen
d Drague !
Pstra-Borotra, en double,
Marcel Bernard contre
Drobny font de leur
mieux... mais ce n’est
pas assez! Le cinquième
match n’a pu se jouer
{Lire en rubrique Tennis Var
ticle de notre envoyé spécial
Marcel de LABO RUE RIE)
KLABINSKY
remporte finalement
le Critérium
du «DauphinéLibéré»
{Lire, page A, l’article de notre
envoyé sp. Constantin Brive)
, Vprts y immer *
la Carte du Tour
avec l’indication des étapes, leur
kilométrage, les contrôles de ra
vitaillement, les cols avec leur al
titude et leur classification, etc...
UNE MAGNIFIQUE
PAGE EN COULEURS
À DECOUPER
A GARDER
Guide indispensable pour suivre la
plus grandi» course cycliste du
monde
UNE EPREUVE
C0PPI CONFIRME 1940
et venge 1946
en gagnant devant Bartali
LE 30* TOUR D'ITALIE
Et Sylvère Maes pose sa candidature
pour le Tour de France
(De notre envoyé spécial Claude TILLET)
MILAN. — Le peloton déboucha sur la piste du Tlgorem à 50 4
l’heure. En tête Vlclnl, suivi de Coppl, suivi lui-même d’Introzzi, les
trois « Blanchi ». Jusqu’au derniers hectomètres, le leader aura été bien
protégé. Vlclnl s’efface. Coppt se dégage, mais un autre « Blanchi »,
leonl, surgit de l’arrière et arrache la victoire. Le Tour d’Italie s’achève
ainsi en beauté.
c A7i / quelle erreur, i a>
commise », se désol- Jean
Borotra qui vient de renvoyei
la balle dans le filet, et qui
prend le ciel à témoin de son
infortune. Drobny au premier
plan était prêt à intervenir.
A gauche, Yvon Petra qui
attendait est décontenancé.
Garantie
L'accrolsseman! de m
importation* en coton
©t en caoutchouc natu«
rels permet à VALENTIN
le Roi des Caoutchoucs*
de garantir à nouveau
ses vêtements imper
méables.
Tragella, heureux directeur spor
tif, essuie une larme sur son visage
fiévreux, M. Zambrini reçoit les fé
licitations de tous et trouve le
moyen de nous glisser : « L’EQUIPE
est l’un des très rares journaux qui
avaient pronostiqué la victoire de
Coppl... »
Pendant ce temps, l’homme au
maillot rose effectue son tour d’hon
neur, il l’effectue au pas, car 11 est
encadré d’une nuée de photogra
phes, d’admirateurs et de policiers
qui l’entourent.
A un demi-tour. Bartali reçoit une
ovation égale à celle de Fausto. Il
répète tous les 20 mètres un petit
geste désabusé qui semble vouloir
dire : « Vous êtes tous bien gen
tils, mais en attendant Je suis bat
tu ».
Sylvère Maes, enfin, est chaleu
reusement applaudi.
Rien à faire
Qu’avaient été' les deux dernières
étapes ? Sur Brescia-Lugano, tout a
fait en fin de parcours, cinq hommes
s’étaient détaohée : Bartali, Coppi-
Cecehi, Bresci et Sylvère Maes. Les
leaders du classement général se re
trouvaient ainei seuls en tête. Bartali
ne pouvait prendre que quelques lon
gueurs à son rival, lequel avait chan
gé de développement un peu trop tard.
(Lir* la *uits p. 4, *n rub. Cyclisme) LT ON . ROUEN • U JAI «STRASBOU
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