Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1947-06-02
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 juin 1947 02 juin 1947
Description : 1947/06/02 (A2,N344). 1947/06/02 (A2,N344).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5100129k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
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G.T.
10U V ELLES
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i les finales des
DRAME SUR LA ROUTE
(D’un de nos envoyés spéc. Jacques GODDET)
Est-o* un* belle eour**, un* bataille palpitante, un* compétition de
qualité 7 On n* sait plu».
L’intcnsiti dramatique qui »e dégage d’un tel débat sportif débordé la
critique pure. Bûrftsaux-Pari» 1947 appartient d’abord au récit, A la
chanson de gest*. Le besoin immédiat de l’analyse s’efface derrière tar,«t
d'images hallucinantes qui datnent une sarabande infernale dans notre
mémoire.
A toute» les rigueur» naturelle* de Bordeaux-Pari», le _sol*il, déver
sant ds la poix brûlante sur nos hommes, ajouta l’irrémédiable. Le Derby
redevint la bête inhumaine que l’entraînement Par derny s’était promis
de domestiquer.
Et puisque l’échelle humair .9 était dépassée, l’extravagant môme ne
parait pas anormal. Extravagante, en effet, cetts victoire de Somers,
dix ans après cell e que, à 29 ans, il remporta au débotté i le premier
lâché après Bonnaventure — hors du rythme Bordeaux-Paris — supportant
dix minutes d a retard après deux heures derrière derny, accumulant
plus de 2s minutes après Blois et Orléarw, malade, traînant sa dégaine
famélique, l’air misérabls sous son t«int olivâtre de bohémien, et finale-
ment bondissant dans la vallée de Chevreuse, de bosse en bosse, pour
dévaler sur Paris dans une apothéose.
On tirera cette conclusion* premières Jeff Somers qui, de toute manière,
conduit ses saisons et sa carrière en fonetion de Bordeaux-Paris, a eu la
ehanoe, parce qu’il était tout « embarbouillé » jusqu'aux environs de
Blois d’être obligé à un départ sage. Il a eu la chance aussi d e n’être
précédé que par des coureurs inexpérimentés, mal soignés ou nullement
préoarés pour supporter une pareille torture. '
Somers est un champion, un champion fils adoptif de Bordeaux-Paris.
Son extraordinaire final de l’an dernier montre la riohesse des ressources
da c» garçon» mince, mais athlétique, au style d’anguille, balançant les
éoaules à la cadence sans fin d’un métronome et se faufilant habilement
avec une grande lucidité à travers la caravane folle du Derby.
Le chemin de croix de Caffi
Caressant les pédales de sa patte de vslours, Caffi semblait un prince’
do Bordeaux-Paris. Après un départ moyen, il était devenu le seul adver-
jaire, h plus de eir.la victoire. La cours* tournait au désastre. . ,
Hébétés, hurlant la soif, les hommes, derrière, descendaient h tour
ds rôle s’allonger dahs f» frais herbage des bas-efttés.
Plus de Masson, anéanti dès la prise ; plus d'idée, qui, bien parti
pourtant, parut très disposé à ne pas taper dans ses réserves ; plus de
Soffietti, inexistant ; plus do Cogan ni de Tassin, beaucoup trop luna
tiques pour une tâche si effroyablement continue ; plus de Decleroq.
qui jeta sa force colossale dans la bagarre et la retrouva en mille mor-
maux après le concassage de la traversée pavée d’Orléans.
(Lire la suit© page 2, en rubrique Cyclisme)
ET ENLEVE
;
Declercq, Verschueren, Caffi, héros avec
Somers dune course à l'extermination
POUR UNE FOIS, LE « SORCIER » FRANCIS S’EST TROMPE
Masson, Idée, parmi les victimes d’un soleil
écrasant, n’ont pas terminé le Klébsr-Colombes
TROIS ARRIVANTS SEULEMENT !
(D’un de nos envoyés spéciaux André COSTES)
La fin de Bordeaux-Paris est ahurissante. Précédée d’une
vague d’enthousiasme grondant, la course plonge sur Versailles,
escalade Picardie, se rue sur le Parc des Princes.
Le vainqueur est en pointe, encadré par ses deux entraîneurs.
Il ouvre la foule en deux à la manière d’une étrave. Dans son
sillage nous voyons des visages transfigurés, des yeux exorbités,
des bouches convulsées qui hur
lent un nom : Caffi !... Caffi !...
Mais ce maillot bleu qui roule vers
la victoire à 50 à l’heure, ce n’est
pas Caffi : c’est Somers, déjà vain
queur U y a dix ans.
On attendait Caffi, simplement.
Car l’on savait qu’à Chevreuse — à
27 km. de l’arrivée — il menait en
core avec 9 minutes d’avance !... Hé
las ! l’ex-champion de France gisait
maintenant sur le bas-côté de la
route, presqu’au sommet de Salnt-
L! CLASSEMENT
1. Jeff SOMERS (Belge), les 59*
km. en 17 h. 50’ 12” ; 2. Albert DU-,
BUISSON (Belge), en 18 h. 8’ 59” ;
3. R. Lévèqne ( 1" Français), 18 h.
53» 5”, tous »nr cycles Rochet, pn.
Donlop.
Rémy où Somers l’avait rejoint et
dépassé après le drame de Chevreuse.
Des fantômes
au soleil de Candé !
Mais d’où sortait-il ce stupéfiant
Somers que nous renonçions à poln-
LE CIRCUIT DU MONT VENTOUX A FORMULE SON VERDICT
FÀCHLEITNER RETROUVE
son style de grimpeur
i triomphe à Orange
lazaridès et Tacca vedettes d’une journée torride
lit pénible — Vietto, égal à lui-même, mais encore
[handicapé, succombe à cause de son dévouement
(De notre envoyé spécial Pierre BOURRILLON)
ORANGE. — Le Circuit du Mont Ventoux. couru dans un Vaucluse
toleillé, une des dernières épreuves routières avant le Tour et qualifica-
h pour le Championnat, aura été fertile en enseignements.
I La victoire de Fachleitner, un des premiers sélectionnés du team
(More du Tour, victoire qui fût acquise d’une manière magnifique sous
1 soleil de plomb, n’a fait que confirmer les espoirs qui avaient été
en lui par Léo Véron : il est
1. Edouard FACHLEITNER, sur
blc. France Sport, pn. Dnnlop, les
260 km. en 8 b. 9’ 21” (moy. hor.
32 km. 500) ; 2. Tacca, 8 h. 20* 42” ;
3. Lazaridès, à 2 long. ; 4. de Gri
ll aldi, 8 h. 21’ 32” ; 5. Paul Neri ;
6. Bernard Gauthier ; 7. Marius Bon
net, m. t. ; 8. Fernandez ; 9. An-
dier, m. t. ; 10. Fautrler, 8 h. 24’
29”; 11. Vietto; 12. Brambilla, m. t.;
13. Michaod, 8 h. 26’ 12”.
M. Joinard
félicite Lévêque
Quelques centaines de spectateurs
avaient tenu à attendre Lévéqne,
que de fanx bruits avaient indiqué
comme ayant abandonné avant Ver
sailles.
Le courageux sociétaire du VC
d’Ambolse fut l’objet d’une belle
ovation et M. Achille Joinard, pré
sident de la FFC, demeuré aussi,
félicita chaleureusement le premier
Français du Derby pour sa magni
fique énergie.
pulsette de ravitaillement à Ray
mond Gouesot qui murmurait ;
« Qu’este© que je prends !... » Mai»
lucide dans sa détresse, il se rensei
gnait sur sa position.
Plus en avant encore, Tassin rou
lait au pas, les yeux chavirés. Du
buisson se Jetait per spasmes sur
son entraîneur avec une énergie qui
faisait mal.
Cogan, comme Emile Iciée, se
couchait suffocant dans le fossé,
à bout de forces.
Seuls Caffi, Butteux, Declercq.
Verschueren luttaient encore, fai
blement d’ailleurs, à 35 à l’heure.
Que pouvait-on espérer de Somers,
lanterne rouge après l’abandon dt
Bonnaventure ?
(Lire la suite p. 2, en rub. Cyolisms)
PLUS QUE NEUF MINUTES DE RETARD SUR CAFFI...
La mince silhouette de Somers attaque la côte de Dourdan, à la poursuite de l’homme de tête. Au
risque d’être bousculé par l’imposante file des voitures suiveuses, un spectateur a bondi sur la route
pour lui crier son enthousiasme... Telles sont les images étonnamment nettes, mais sans doute privées
par la distance de leur valeur d’émotion, que ce 47' Bordeaux-Paris a laissées à notre collaborateur
Saladin, à notre photographe Boislème, et à *Seversky, qui pilotait l’avion spécial de L’EQUIPE.
ter dès Amboise parce que nous
l’avions laissé à la dérive après
Tours avec 25' de retard I
A ce moment, il y avait déjà de
vant lui toute une théorie de cou
reurs fantômes, victimes des bords
de Loire.
Lévêque avait fait un gros effort
DÉS PERFORMANCES
QUI COMPTENT...
SOMERS. — Valnquenr de Bor
deaux - Paris en 1937... et dix ans
après. Second l’an dernier.
R. LEVEQUE. — Troisième, mais
premier Français. Se qualifie pour
le Championnat de France.
ROCHET, dont les trois sélection
nés sont les trois senls à terminer,
égalant le record de Léo Véron en
1930.
ceux; Paul Néri. Bernard Gautier, de
Gribaldy, Audier, Fautrier, dont la
course au courage n’a pa* manqué de
nous surprendrè.
h fois redevenu le grimpeur effi-
que nous avons connu en 1944
•h Grand Prix des Alpes et reste
J Affleurant le type parfait du rou-
' complet, capable de vainore sur
quel terrain, sauf au sprint.
Lazaridès 1946
limite et surtout, le Circuit du
que l’ardent 60 leil méridio*
‘ •* chargeait de transformer en
a remis presque complète-
au niveau que nous lui avons
J 1 ®, l’an passé. Lazaridès, un « Apo »
de trac au départ d’un* ren
trés surveillée, un peu à court
Mapétition peut-être mais toujours
! d’un# farouche énergie.
IJaa. pour terminer l’énumération
Principaux enseignements, cette
*8 nous révéla: 1* un Tacca en
forme qui tenta à deux reprises
ji'ater même Fachleitner dans l’as-
du Ventoux ; 2‘ un Vietto
égal à lui-même, courageux, combat
tit, souffrant encore de son genou
blessé, équipier « type Tour » de son
L e Tour est proche
Voilà pour les enseignements.
Pas
sons aux événements. On sentait, sa
medi, que l’enjeu de la lutte serait
jeune poulain, se dévouant jusqu’à la f le ^’ f e ° jeU!
limite de ses forces pour le voir s’im- le Championnat et le Tour,
poser; 3* un Marius Bonnet malchan- (Lire I® suite p. 3, en rub. Cyclisme)
pour passer dans sa bonne ville de
Tours en position convenable. Mais
ses soigneurs avaient bien du mal
à le faire récupérer en l’inondant à
plein arrosoir.
Un peu plus avant, Emile Maseon
hoquetant, tête basse, bouche ou
verte. agonisait littéralement sous
le soleil de plomb.
Soffiettl, lâché lui aussi, subissait
la douche en gémissant : « Non. !...
non 1 ».
B erse 111 flottait derrière son en
traîneur l’œil trouble, se mordant
les lèvres prêt à pleurer.
Le soigneur Renard tendait l'é-
LES SUEDOIS, EN BONNE FORME, INAUGURENT BRILLAMMENT LA PISTE DE MELUN
Hier,, à Marseille
BATTU AUX POINTS
KID MÂRŒL
livra un magnifique
combat à
VILLEMÂIN
(Lire page 3, en rubrique
Boxe , Varticle de notre envoyé
spécial Pierre Colombini.)
NOUVELLE VICTOIRE FRANÇAISE A LISBONNE
SANS ESSUYER UNE SEULE DEFAITE
d'ORIOLA, 18 ans
est Champion du Monde au fienret
Il ayait été avec Rommel l’artisan du succès de
l’équipe de France après un match mouvementé
contre les Italiens
(De notre envoyé spécial Armand LAFITTE)
LISBONNE. — Coup double ! Après le Championnat du monde par
équipes au fleuret, Voici que la France remporte un deuxième résultat sen
sationnel. Le Catalan d’Oriola, récent vainqueur universitaire, âgé seu
lement de 18 ans, est Champion du monde individuel a u fleuret.
La maîtrise dont avait fait preuve le jeune escrimeur français au
cours du tournoi par équipes s’est affirmée de façon éclatante. On crai
gnait pour nos hommes de s combinaisons qui fleurissent habituellement
dans toutes les épreuves par poules. On craignait d’autant plus qu’après
les éliminatoires, trois Français seulement, d’Oriola, Bnhan et Bonin
étaient qualifiés pour la poule finale contre cinq Italiens : E. Man-
giarotti qui avait fait grosse impression, les deux frères Nostini, Ragno
et Di Rosa. Combinaisons ? Comment combiner lorsqu’un talent comme
SUR LE CIRCUIT DE COURBESSAC-LES-NIMES
Villoresi confirme sa haute valeur
malgré la belle défense de Chîron
UN BON BERGKVIST DOMINE SUR 1.000 m.
unmauvais Hansenne:2’ 25”Vioet 2’25” 8 lio
de la FSGT
3°^
contre une
séle c
tion
IATCH
BELGIQUE
îe avec
S et BALLON
SS.
ICIEl IE ü F-f.F
i-Marcel, PAR |S
14-18 et
fl [_ FINALE DU CHAMPIONNAT DE RUGBY XIII
pES MARQUE 13 POINTS SUR 19
parant le triomphe te Roanne
Ca rcassonne battu par la méforme de Paig-Aubert
(De notre envoyé spécial Loys VAN LEE)
,, RC ROANNE b. AS CARCASSONNE : 19-6 (5-6). — Recette’: 1.425.090
pour 15.000 spectateurs. Bon arbitrage de M. Giudlcelli. Points
r^qnés : ( 35 .) 1 e 9 Sa l, Barris, 1 but, Cornes ; (43’) 1 drop, Cornes ; (S0’>
} But sur coup iranc. Cornes ; (52’) 1 essai, Corne», 1 but. Cornes ; (57’)
urop, Cornes ; (64*) 1 essai, Crespo.
h — c LOU souleau m» fat «antat ». affirmant le» Méridionaux, mai»,
KX eu Stade Municipal, is» rayons d’un soleil trop généraux liront tair»
u, ac ® eux Caroassonnais, qui l’aocusèrer.’t — aveo juste raison — d’avoir
Lr.urdft responsabilité dans la défait» encourue. Tout le monde ost d'accord
Le 1er juin ost un» date trop éloignée en saison pour qu’une fir.«l»
W||’JJP'onnat de Franoo-do Rugby
Eriksson surclasse nos spécialistes , décevants
sur 2,000 mètres . — Meilleurs vainqueurs :
Litaudon, Arifon, Brémon
(De notre envoyé spécial Caston MEYER)
Dès les cent premiers mètres du kilomètre de Melun, on put constater
que Marcel Hansenne aurait de la peine à vaincre. Foulant court, traînant
presque les pieds, il se fit d’abord distancer par Jacques André qui mena
les 500 premiers dans un temps normal. On ne s’étonna point quand à
300 mètres de l’arrivée Aberg déborda notre champion flanqué de Berk-
vist. Celui-ci démarra le premier à l’entrée de la ligne droite et conserva
son avantage tandis qu’Aberg s’ef
fondrait. 1
Si Han««nn« apparut donc son» tm
jour awsex faible comparativement à
a-t-il déclaré. Or Bergkvist vaut pour
tant actuellement moins de 1’ 51” !
Le c 000 mètres fut dominé par Henry
Erik.'*s i nn, qui n’eut jamais à lutter.
j* 0 *!disputé* en toute régularité.
B ? ai8, sevrés de matches im-
P J* depuis le 10 mai, se présenté-
ifo, 1* terrain en donnant l’im-
Mais les « canaris » étaient crispé*. 11*
jouaient d’one façon trop peu produc
tive pour l’éqnipe. D’autre part, il
était évident que ia forme physique
H 0 . *e terrain en aonnant 1 un- était évident que la lorme physique
^ ,4 éprouver du plaisir à tou- des joueurs de Roanne était supérieu-
°ailon. De trop nombreux Car. re à, celle de leurs adversaires, qui pei-
et parmi eux Puig-Ânbert,
ù la* et sursaturés de rugby.
naient pour trouver la cadence et «ou-
.. , tenir l’allur 6 imposée par les poulains
nés le début de la rencontre, de Samatan.
%^»onnai*, aidé» par le vent, . _ . _ .
^ le» Roannai* den* leur* 22. (Lire la euit» p. 3, rub. Rugby XIII)
se» dernières sorties, Bergkifüt eSLjnr )Nos trois ïfféillèur#; représentants; ont
contestablement en progrès sur l’an, déçu : Wartelle se défendit ••honpra-
passé. Il a battni-en 2’ 25” 1710^ son blement: il est, en bonne condition
record personnel et doit surtout S’im- niais non pa* encore en forme. Jean
poser sur 1.500 mètres dans l’avenir. .Vernier fut-lâché après un 1.500 m.
Le Suédoi* n’àccordera pas *a reyan-
La clôture dèp engagement* ponr
la réunion organisée jeudi à Jean-
Bonin est irrévocable pour ce soir,
18 h., à la LIFA, 47 , rne Bicher.
Cette réunion permettra à la LIFA
de choisir son équipe pour rencon
trer Amsterdam le 13 juin.
che à Hansenne jeudi à Jean-Bonin :
« L* 800 m. est trop .vit* pour moi »,
SAUVERA-T-ON
LES STADES MENACES ?
On p*ut, à présent, l**spérer.
Un* réunion général* de tous les
intéressés doit ** tenir au ministère
de rEeonemi* National* après-demain
mercredi, M. Bourdan, ministre de la
Jeunesse, y viendra souterar la cause
de* sportif*.
couru en 4’ 9” alor* qu'il vient d’être
crédité de 3' 55” 5/10... Et Thomas,
battu de justesse pour la 3* place,
nous satisfit pas non plu* complète*
ment. Vernier surtout courut étrange*
ment contracté.
(Lire la suite p. 3, en rub. Athlétisme)
L’OPINION DE LEO VERON
(qui classa un jour stè» trois
hommes dans les trois premiers)
« On ne sait pas qui gagne
Bordeaux - Paris... »
LE JUGEMENT DE
GABRIEL
HANOT
« Lee Françaie devant
le verrou suisse »
LAVIS D’ YVON PETRA
« Lo tennis français peut-il
gagner à Prague t *
♦
LES COMMENTAIRES DE
GASTON MEYER
« Une semaine suédoise »
♦
LE REPORTAGE A LISBONNE
D ’ARMAND LAFITTE
« Bataille franco - italienne
Championnat* du monde
d'escrime »
• IB
...qui pilotait une Talbot sans compresseur
J.-P. Wimille donne des émotions avant de
gagner en petite cylindrée
(D’un de nos envoyés spéciaux Charles FÀROUX)
NIMES. — Lorsque après la minute de recueillement observée par
l’immense foule, en hommage à la mémoire de Robert Benoist, le départ
fut donné aux petites cylindrées qui disputaient la Coupe portant le
nom du héros, nous pûmes croire assister à une victoire particulièrement
aisée de Jean-Pierre WimiUe, sur sa 1.100 Simea-Gordini. Seul, à bord
d’un e Cisitalia, Manzon s'accrochait courageusement, précédant deux au
tres voitures de Gordinl, pilotées par celui-ci et Trintignant. Wimille ne
poussait pas à fond et, tout en conduisant avec douceur et souplesse,
augmentait peu à peu son avance.'
U y avait en couise deux autres Clsltalfa, aux mains de Scheli et de
Saugé. Celui-ci était parti en mau
vaise condition physique et avait
demandé qu’on autorisât Sommer à
•e remplacer. Le nom de ce dernier
conducteur n’avait pas été donné
dans Je délai imposé et les organi
sateurs ne pouvaient donc pas au*
miére fols sur un parcours de la
longueur du Grand Prix de Nîmes,
le déchet a beaucoup moins affécté
les voitures à compresseur que les
autres On trouve à l’arrivée le3
deux Maseratl de l’écurie Ambro-
toriser le remplacement. Leur déct- siona, plus toute l'équipe E.R.A. avec
slon fut communiquée à Sommer, ses pilotes anglais. Les ennuis qui
Au cinquième tour, de Saugé. trop ont arrêté Sommer un peu après
fatigué, quitte son volant et, à la la mi-course et retardé Raph tout
stupeur générale. Sommer prend sa à fait sur la fin n’étalent pas itn-
place. n pousse à fond et remonte putables au compresseur.
Jusqu’à Gordinl. Celul-cl qui sait que
Sommer ne doit pas être dans la
course, ne se préoccupe. pas de lui
*t n’a pas à lui livrer la route. Som-
mer Passera après deux ou trois
tours et courra vers Wimille. San*
surprise mécanique, ce dernier avait
quand même la course, en main*
quand, huit tours avant la fin, 11
eut une bougie encrassée. Fallalt-lî
s arrêter p OU r changer ou continue»
sur trois pattes ? Jean-Pierre con
naissant sa position, adopta la «e
cond© solution et gagna, non sans
avoir donné quelque Inquiétude *
ses partisans.
Manzon enleva brillamment la
seconde place.
Nous n’avons pas le droit de nous
p , r i mo . nc ® r Personnellement sur l‘in-
^Sommer. Notre devoir est
d attendre i a décision officielle.
Bell® cours® de Charles de Cor-
Peugeot-Darl’mat, de Gor-
dl rf n’e^ 6 Trintl Sn ant -
, pas «ans importance de
sou^gner le q Ue ia pre-
(Ure l
Après la victoire sur Monaco
Abdesselnm
en forme
ira à Prague
Peilizza éliminé probable
et Borotra
partant presque certain
(Lire en rubrique Tennis
l’article de M. de Laborderie)
FLEURET PAR EQUIPES. —
Poule finale : FRANCE (Rommel 2,
cl’Orlola 4, Bonin 1, Bougnol 3) b.
BELGIQUE (Vandeverve 0, Yves 2,
Michels 1, Valeke 3), 10 à 6. —
FRANCE (Bonin 3, Jaricot 3, Bnhan
4, Boagnol 4) b. EGYPTE (Kouses,
Gabès, Abdenlhaflz 1, Tewik 1), 14
à 2. — ITALIE b. BELGIQUE, 11-5 ;
BELGIQUE b. EGYPTE, 10 - 6 ;
FRANCE (Bnhan 2, d’Oriola 3, Rom-
me! 3, Bongnol 1) b. ITALIE (G.
Nostini 3, Ragno 1, di Rosa 2, R.
Nostini 1), 9-7. — Classera, final :
1. FRANCE, 2. Italie, 3, Belgique,
4. Egypte.
FLEURET INDIVIDUEL. — 1.
D’ORIOLA (Fr.), 7 vict.; 2. Di Ro*a
(It.), 6 vict.; 3. E. Mangiarotti (It.),
5 vict.: 4. Nostini (It.), 4 vict.; 5.
BUHAN (Fr.), 3 vict.; 6. Bonin
(Fr.), 2 vict.; 7. Ragno (It.), 1 vict.;
8. R. Nostini (It.).
♦
FLEURET FEMININ PAR EQUI
PES. — 1. DANEMARK, 2 vict. ; 2.
France, 1 vict. ; 3. Italie, 0. — Da
nemark b. France, 10-6 ; France b.
Italie, 11 - 5 ; Danemark b. Italie,
11-5.
FLEURET FEMININ INDIVI
DUEL. — 1. Ellen Prelss (Autr».
che), 7 vict.; 2. Struckel (It.), 4
vict.; 3. MALHERBAUD (Fr.), 4
vict.; 4. Lachman (Danemark), 3
vict; 5. Olsen (Dan.), 3 vict.; 6
Zackel (Autriche), 3 vict.; 7. Libéra
(It.), 2 vict.; 8. Karren (Fr.), 2 vict.
t-ëlul du Catalan d’Oriola s’épanouit
au point de ne laisser aucune chanoa
à ses adversaires. Intelligent, avi^é,
adoptant en chaque cas une tactique
appropriée, d’Oriola gagnait match
après match, ne concédant pas la
moindre défaite. Le succès était com-
j5iet, sans appel. Les Italiens eux-
mêmes se sont inclinés devant la su
périorité du triomphateur. A 18 ah3,
notre d'Oriola est deux fois cham
pion du monde !
Le tournoi par équipes
Mais revenons sur le tournoi par'
équipes. Quand, au cours de la poule
finale, les Italiens eurent battu lés
Belges plus nettement que les Fran
çais, un certain pessimisme se lut sur
ie visage de nos dirigeants. Sans au
cun doute, ils craignirent à cet ins
tant une défaite grave malgré la ma
gnifique impression laissée par d’O
riola qui fut extraordinaire contre ces
mêmes Belges, totalisant quatre vic
toires sans bavure.
(Lire la suite p. 3, en rub. Escrime)
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omme ils firent ea
alors que le PU0
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-finale» de
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..E.P.
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face à fa ce
,1, sur le terrain
ichot. et Pontivy
r en finale °e
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u l’accord de Z%o
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re rejouer le f ‘
n. de La Combeffip.
ît chez eux b ^ n te r-
ble avantage nu
le Pontivy où brlll<
très solide.
G.T.
10U V ELLES
i stade de 1* co u-
i les finales des
DRAME SUR LA ROUTE
(D’un de nos envoyés spéc. Jacques GODDET)
Est-o* un* belle eour**, un* bataille palpitante, un* compétition de
qualité 7 On n* sait plu».
L’intcnsiti dramatique qui »e dégage d’un tel débat sportif débordé la
critique pure. Bûrftsaux-Pari» 1947 appartient d’abord au récit, A la
chanson de gest*. Le besoin immédiat de l’analyse s’efface derrière tar,«t
d'images hallucinantes qui datnent une sarabande infernale dans notre
mémoire.
A toute» les rigueur» naturelle* de Bordeaux-Pari», le _sol*il, déver
sant ds la poix brûlante sur nos hommes, ajouta l’irrémédiable. Le Derby
redevint la bête inhumaine que l’entraînement Par derny s’était promis
de domestiquer.
Et puisque l’échelle humair .9 était dépassée, l’extravagant môme ne
parait pas anormal. Extravagante, en effet, cetts victoire de Somers,
dix ans après cell e que, à 29 ans, il remporta au débotté i le premier
lâché après Bonnaventure — hors du rythme Bordeaux-Paris — supportant
dix minutes d a retard après deux heures derrière derny, accumulant
plus de 2s minutes après Blois et Orléarw, malade, traînant sa dégaine
famélique, l’air misérabls sous son t«int olivâtre de bohémien, et finale-
ment bondissant dans la vallée de Chevreuse, de bosse en bosse, pour
dévaler sur Paris dans une apothéose.
On tirera cette conclusion* premières Jeff Somers qui, de toute manière,
conduit ses saisons et sa carrière en fonetion de Bordeaux-Paris, a eu la
ehanoe, parce qu’il était tout « embarbouillé » jusqu'aux environs de
Blois d’être obligé à un départ sage. Il a eu la chance aussi d e n’être
précédé que par des coureurs inexpérimentés, mal soignés ou nullement
préoarés pour supporter une pareille torture. '
Somers est un champion, un champion fils adoptif de Bordeaux-Paris.
Son extraordinaire final de l’an dernier montre la riohesse des ressources
da c» garçon» mince, mais athlétique, au style d’anguille, balançant les
éoaules à la cadence sans fin d’un métronome et se faufilant habilement
avec une grande lucidité à travers la caravane folle du Derby.
Le chemin de croix de Caffi
Caressant les pédales de sa patte de vslours, Caffi semblait un prince’
do Bordeaux-Paris. Après un départ moyen, il était devenu le seul adver-
jaire, h plus de eir.la victoire. La cours* tournait au désastre. . ,
Hébétés, hurlant la soif, les hommes, derrière, descendaient h tour
ds rôle s’allonger dahs f» frais herbage des bas-efttés.
Plus de Masson, anéanti dès la prise ; plus d'idée, qui, bien parti
pourtant, parut très disposé à ne pas taper dans ses réserves ; plus de
Soffietti, inexistant ; plus do Cogan ni de Tassin, beaucoup trop luna
tiques pour une tâche si effroyablement continue ; plus de Decleroq.
qui jeta sa force colossale dans la bagarre et la retrouva en mille mor-
maux après le concassage de la traversée pavée d’Orléans.
(Lire la suit© page 2, en rubrique Cyclisme)
ET ENLEVE
;
Declercq, Verschueren, Caffi, héros avec
Somers dune course à l'extermination
POUR UNE FOIS, LE « SORCIER » FRANCIS S’EST TROMPE
Masson, Idée, parmi les victimes d’un soleil
écrasant, n’ont pas terminé le Klébsr-Colombes
TROIS ARRIVANTS SEULEMENT !
(D’un de nos envoyés spéciaux André COSTES)
La fin de Bordeaux-Paris est ahurissante. Précédée d’une
vague d’enthousiasme grondant, la course plonge sur Versailles,
escalade Picardie, se rue sur le Parc des Princes.
Le vainqueur est en pointe, encadré par ses deux entraîneurs.
Il ouvre la foule en deux à la manière d’une étrave. Dans son
sillage nous voyons des visages transfigurés, des yeux exorbités,
des bouches convulsées qui hur
lent un nom : Caffi !... Caffi !...
Mais ce maillot bleu qui roule vers
la victoire à 50 à l’heure, ce n’est
pas Caffi : c’est Somers, déjà vain
queur U y a dix ans.
On attendait Caffi, simplement.
Car l’on savait qu’à Chevreuse — à
27 km. de l’arrivée — il menait en
core avec 9 minutes d’avance !... Hé
las ! l’ex-champion de France gisait
maintenant sur le bas-côté de la
route, presqu’au sommet de Salnt-
L! CLASSEMENT
1. Jeff SOMERS (Belge), les 59*
km. en 17 h. 50’ 12” ; 2. Albert DU-,
BUISSON (Belge), en 18 h. 8’ 59” ;
3. R. Lévèqne ( 1" Français), 18 h.
53» 5”, tous »nr cycles Rochet, pn.
Donlop.
Rémy où Somers l’avait rejoint et
dépassé après le drame de Chevreuse.
Des fantômes
au soleil de Candé !
Mais d’où sortait-il ce stupéfiant
Somers que nous renonçions à poln-
LE CIRCUIT DU MONT VENTOUX A FORMULE SON VERDICT
FÀCHLEITNER RETROUVE
son style de grimpeur
i triomphe à Orange
lazaridès et Tacca vedettes d’une journée torride
lit pénible — Vietto, égal à lui-même, mais encore
[handicapé, succombe à cause de son dévouement
(De notre envoyé spécial Pierre BOURRILLON)
ORANGE. — Le Circuit du Mont Ventoux. couru dans un Vaucluse
toleillé, une des dernières épreuves routières avant le Tour et qualifica-
h pour le Championnat, aura été fertile en enseignements.
I La victoire de Fachleitner, un des premiers sélectionnés du team
(More du Tour, victoire qui fût acquise d’une manière magnifique sous
1 soleil de plomb, n’a fait que confirmer les espoirs qui avaient été
en lui par Léo Véron : il est
1. Edouard FACHLEITNER, sur
blc. France Sport, pn. Dnnlop, les
260 km. en 8 b. 9’ 21” (moy. hor.
32 km. 500) ; 2. Tacca, 8 h. 20* 42” ;
3. Lazaridès, à 2 long. ; 4. de Gri
ll aldi, 8 h. 21’ 32” ; 5. Paul Neri ;
6. Bernard Gauthier ; 7. Marius Bon
net, m. t. ; 8. Fernandez ; 9. An-
dier, m. t. ; 10. Fautrler, 8 h. 24’
29”; 11. Vietto; 12. Brambilla, m. t.;
13. Michaod, 8 h. 26’ 12”.
M. Joinard
félicite Lévêque
Quelques centaines de spectateurs
avaient tenu à attendre Lévéqne,
que de fanx bruits avaient indiqué
comme ayant abandonné avant Ver
sailles.
Le courageux sociétaire du VC
d’Ambolse fut l’objet d’une belle
ovation et M. Achille Joinard, pré
sident de la FFC, demeuré aussi,
félicita chaleureusement le premier
Français du Derby pour sa magni
fique énergie.
pulsette de ravitaillement à Ray
mond Gouesot qui murmurait ;
« Qu’este© que je prends !... » Mai»
lucide dans sa détresse, il se rensei
gnait sur sa position.
Plus en avant encore, Tassin rou
lait au pas, les yeux chavirés. Du
buisson se Jetait per spasmes sur
son entraîneur avec une énergie qui
faisait mal.
Cogan, comme Emile Iciée, se
couchait suffocant dans le fossé,
à bout de forces.
Seuls Caffi, Butteux, Declercq.
Verschueren luttaient encore, fai
blement d’ailleurs, à 35 à l’heure.
Que pouvait-on espérer de Somers,
lanterne rouge après l’abandon dt
Bonnaventure ?
(Lire la suite p. 2, en rub. Cyolisms)
PLUS QUE NEUF MINUTES DE RETARD SUR CAFFI...
La mince silhouette de Somers attaque la côte de Dourdan, à la poursuite de l’homme de tête. Au
risque d’être bousculé par l’imposante file des voitures suiveuses, un spectateur a bondi sur la route
pour lui crier son enthousiasme... Telles sont les images étonnamment nettes, mais sans doute privées
par la distance de leur valeur d’émotion, que ce 47' Bordeaux-Paris a laissées à notre collaborateur
Saladin, à notre photographe Boislème, et à *Seversky, qui pilotait l’avion spécial de L’EQUIPE.
ter dès Amboise parce que nous
l’avions laissé à la dérive après
Tours avec 25' de retard I
A ce moment, il y avait déjà de
vant lui toute une théorie de cou
reurs fantômes, victimes des bords
de Loire.
Lévêque avait fait un gros effort
DÉS PERFORMANCES
QUI COMPTENT...
SOMERS. — Valnquenr de Bor
deaux - Paris en 1937... et dix ans
après. Second l’an dernier.
R. LEVEQUE. — Troisième, mais
premier Français. Se qualifie pour
le Championnat de France.
ROCHET, dont les trois sélection
nés sont les trois senls à terminer,
égalant le record de Léo Véron en
1930.
ceux; Paul Néri. Bernard Gautier, de
Gribaldy, Audier, Fautrier, dont la
course au courage n’a pa* manqué de
nous surprendrè.
h fois redevenu le grimpeur effi-
que nous avons connu en 1944
•h Grand Prix des Alpes et reste
J Affleurant le type parfait du rou-
' complet, capable de vainore sur
quel terrain, sauf au sprint.
Lazaridès 1946
limite et surtout, le Circuit du
que l’ardent 60 leil méridio*
‘ •* chargeait de transformer en
a remis presque complète-
au niveau que nous lui avons
J 1 ®, l’an passé. Lazaridès, un « Apo »
de trac au départ d’un* ren
trés surveillée, un peu à court
Mapétition peut-être mais toujours
! d’un# farouche énergie.
IJaa. pour terminer l’énumération
Principaux enseignements, cette
*8 nous révéla: 1* un Tacca en
forme qui tenta à deux reprises
ji'ater même Fachleitner dans l’as-
du Ventoux ; 2‘ un Vietto
égal à lui-même, courageux, combat
tit, souffrant encore de son genou
blessé, équipier « type Tour » de son
L e Tour est proche
Voilà pour les enseignements.
Pas
sons aux événements. On sentait, sa
medi, que l’enjeu de la lutte serait
jeune poulain, se dévouant jusqu’à la f le ^’ f e ° jeU!
limite de ses forces pour le voir s’im- le Championnat et le Tour,
poser; 3* un Marius Bonnet malchan- (Lire I® suite p. 3, en rub. Cyclisme)
pour passer dans sa bonne ville de
Tours en position convenable. Mais
ses soigneurs avaient bien du mal
à le faire récupérer en l’inondant à
plein arrosoir.
Un peu plus avant, Emile Maseon
hoquetant, tête basse, bouche ou
verte. agonisait littéralement sous
le soleil de plomb.
Soffiettl, lâché lui aussi, subissait
la douche en gémissant : « Non. !...
non 1 ».
B erse 111 flottait derrière son en
traîneur l’œil trouble, se mordant
les lèvres prêt à pleurer.
Le soigneur Renard tendait l'é-
LES SUEDOIS, EN BONNE FORME, INAUGURENT BRILLAMMENT LA PISTE DE MELUN
Hier,, à Marseille
BATTU AUX POINTS
KID MÂRŒL
livra un magnifique
combat à
VILLEMÂIN
(Lire page 3, en rubrique
Boxe , Varticle de notre envoyé
spécial Pierre Colombini.)
NOUVELLE VICTOIRE FRANÇAISE A LISBONNE
SANS ESSUYER UNE SEULE DEFAITE
d'ORIOLA, 18 ans
est Champion du Monde au fienret
Il ayait été avec Rommel l’artisan du succès de
l’équipe de France après un match mouvementé
contre les Italiens
(De notre envoyé spécial Armand LAFITTE)
LISBONNE. — Coup double ! Après le Championnat du monde par
équipes au fleuret, Voici que la France remporte un deuxième résultat sen
sationnel. Le Catalan d’Oriola, récent vainqueur universitaire, âgé seu
lement de 18 ans, est Champion du monde individuel a u fleuret.
La maîtrise dont avait fait preuve le jeune escrimeur français au
cours du tournoi par équipes s’est affirmée de façon éclatante. On crai
gnait pour nos hommes de s combinaisons qui fleurissent habituellement
dans toutes les épreuves par poules. On craignait d’autant plus qu’après
les éliminatoires, trois Français seulement, d’Oriola, Bnhan et Bonin
étaient qualifiés pour la poule finale contre cinq Italiens : E. Man-
giarotti qui avait fait grosse impression, les deux frères Nostini, Ragno
et Di Rosa. Combinaisons ? Comment combiner lorsqu’un talent comme
SUR LE CIRCUIT DE COURBESSAC-LES-NIMES
Villoresi confirme sa haute valeur
malgré la belle défense de Chîron
UN BON BERGKVIST DOMINE SUR 1.000 m.
unmauvais Hansenne:2’ 25”Vioet 2’25” 8 lio
de la FSGT
3°^
contre une
séle c
tion
IATCH
BELGIQUE
îe avec
S et BALLON
SS.
ICIEl IE ü F-f.F
i-Marcel, PAR |S
14-18 et
fl [_ FINALE DU CHAMPIONNAT DE RUGBY XIII
pES MARQUE 13 POINTS SUR 19
parant le triomphe te Roanne
Ca rcassonne battu par la méforme de Paig-Aubert
(De notre envoyé spécial Loys VAN LEE)
,, RC ROANNE b. AS CARCASSONNE : 19-6 (5-6). — Recette’: 1.425.090
pour 15.000 spectateurs. Bon arbitrage de M. Giudlcelli. Points
r^qnés : ( 35 .) 1 e 9 Sa l, Barris, 1 but, Cornes ; (43’) 1 drop, Cornes ; (S0’>
} But sur coup iranc. Cornes ; (52’) 1 essai, Corne», 1 but. Cornes ; (57’)
urop, Cornes ; (64*) 1 essai, Crespo.
h — c LOU souleau m» fat «antat ». affirmant le» Méridionaux, mai»,
KX eu Stade Municipal, is» rayons d’un soleil trop généraux liront tair»
u, ac ® eux Caroassonnais, qui l’aocusèrer.’t — aveo juste raison — d’avoir
Lr.urdft responsabilité dans la défait» encourue. Tout le monde ost d'accord
Le 1er juin ost un» date trop éloignée en saison pour qu’une fir.«l»
W||’JJP'onnat de Franoo-do Rugby
Eriksson surclasse nos spécialistes , décevants
sur 2,000 mètres . — Meilleurs vainqueurs :
Litaudon, Arifon, Brémon
(De notre envoyé spécial Caston MEYER)
Dès les cent premiers mètres du kilomètre de Melun, on put constater
que Marcel Hansenne aurait de la peine à vaincre. Foulant court, traînant
presque les pieds, il se fit d’abord distancer par Jacques André qui mena
les 500 premiers dans un temps normal. On ne s’étonna point quand à
300 mètres de l’arrivée Aberg déborda notre champion flanqué de Berk-
vist. Celui-ci démarra le premier à l’entrée de la ligne droite et conserva
son avantage tandis qu’Aberg s’ef
fondrait. 1
Si Han««nn« apparut donc son» tm
jour awsex faible comparativement à
a-t-il déclaré. Or Bergkvist vaut pour
tant actuellement moins de 1’ 51” !
Le c 000 mètres fut dominé par Henry
Erik.'*s i nn, qui n’eut jamais à lutter.
j* 0 *!disputé* en toute régularité.
B ? ai8, sevrés de matches im-
P J* depuis le 10 mai, se présenté-
ifo, 1* terrain en donnant l’im-
Mais les « canaris » étaient crispé*. 11*
jouaient d’one façon trop peu produc
tive pour l’éqnipe. D’autre part, il
était évident que ia forme physique
H 0 . *e terrain en aonnant 1 un- était évident que la lorme physique
^ ,4 éprouver du plaisir à tou- des joueurs de Roanne était supérieu-
°ailon. De trop nombreux Car. re à, celle de leurs adversaires, qui pei-
et parmi eux Puig-Ânbert,
ù la* et sursaturés de rugby.
naient pour trouver la cadence et «ou-
.. , tenir l’allur 6 imposée par les poulains
nés le début de la rencontre, de Samatan.
%^»onnai*, aidé» par le vent, . _ . _ .
^ le» Roannai* den* leur* 22. (Lire la euit» p. 3, rub. Rugby XIII)
se» dernières sorties, Bergkifüt eSLjnr )Nos trois ïfféillèur#; représentants; ont
contestablement en progrès sur l’an, déçu : Wartelle se défendit ••honpra-
passé. Il a battni-en 2’ 25” 1710^ son blement: il est, en bonne condition
record personnel et doit surtout S’im- niais non pa* encore en forme. Jean
poser sur 1.500 mètres dans l’avenir. .Vernier fut-lâché après un 1.500 m.
Le Suédoi* n’àccordera pas *a reyan-
La clôture dèp engagement* ponr
la réunion organisée jeudi à Jean-
Bonin est irrévocable pour ce soir,
18 h., à la LIFA, 47 , rne Bicher.
Cette réunion permettra à la LIFA
de choisir son équipe pour rencon
trer Amsterdam le 13 juin.
che à Hansenne jeudi à Jean-Bonin :
« L* 800 m. est trop .vit* pour moi »,
SAUVERA-T-ON
LES STADES MENACES ?
On p*ut, à présent, l**spérer.
Un* réunion général* de tous les
intéressés doit ** tenir au ministère
de rEeonemi* National* après-demain
mercredi, M. Bourdan, ministre de la
Jeunesse, y viendra souterar la cause
de* sportif*.
couru en 4’ 9” alor* qu'il vient d’être
crédité de 3' 55” 5/10... Et Thomas,
battu de justesse pour la 3* place,
nous satisfit pas non plu* complète*
ment. Vernier surtout courut étrange*
ment contracté.
(Lire la suite p. 3, en rub. Athlétisme)
L’OPINION DE LEO VERON
(qui classa un jour stè» trois
hommes dans les trois premiers)
« On ne sait pas qui gagne
Bordeaux - Paris... »
LE JUGEMENT DE
GABRIEL
HANOT
« Lee Françaie devant
le verrou suisse »
LAVIS D’ YVON PETRA
« Lo tennis français peut-il
gagner à Prague t *
♦
LES COMMENTAIRES DE
GASTON MEYER
« Une semaine suédoise »
♦
LE REPORTAGE A LISBONNE
D ’ARMAND LAFITTE
« Bataille franco - italienne
Championnat* du monde
d'escrime »
• IB
...qui pilotait une Talbot sans compresseur
J.-P. Wimille donne des émotions avant de
gagner en petite cylindrée
(D’un de nos envoyés spéciaux Charles FÀROUX)
NIMES. — Lorsque après la minute de recueillement observée par
l’immense foule, en hommage à la mémoire de Robert Benoist, le départ
fut donné aux petites cylindrées qui disputaient la Coupe portant le
nom du héros, nous pûmes croire assister à une victoire particulièrement
aisée de Jean-Pierre WimiUe, sur sa 1.100 Simea-Gordini. Seul, à bord
d’un e Cisitalia, Manzon s'accrochait courageusement, précédant deux au
tres voitures de Gordinl, pilotées par celui-ci et Trintignant. Wimille ne
poussait pas à fond et, tout en conduisant avec douceur et souplesse,
augmentait peu à peu son avance.'
U y avait en couise deux autres Clsltalfa, aux mains de Scheli et de
Saugé. Celui-ci était parti en mau
vaise condition physique et avait
demandé qu’on autorisât Sommer à
•e remplacer. Le nom de ce dernier
conducteur n’avait pas été donné
dans Je délai imposé et les organi
sateurs ne pouvaient donc pas au*
miére fols sur un parcours de la
longueur du Grand Prix de Nîmes,
le déchet a beaucoup moins affécté
les voitures à compresseur que les
autres On trouve à l’arrivée le3
deux Maseratl de l’écurie Ambro-
toriser le remplacement. Leur déct- siona, plus toute l'équipe E.R.A. avec
slon fut communiquée à Sommer, ses pilotes anglais. Les ennuis qui
Au cinquième tour, de Saugé. trop ont arrêté Sommer un peu après
fatigué, quitte son volant et, à la la mi-course et retardé Raph tout
stupeur générale. Sommer prend sa à fait sur la fin n’étalent pas itn-
place. n pousse à fond et remonte putables au compresseur.
Jusqu’à Gordinl. Celul-cl qui sait que
Sommer ne doit pas être dans la
course, ne se préoccupe. pas de lui
*t n’a pas à lui livrer la route. Som-
mer Passera après deux ou trois
tours et courra vers Wimille. San*
surprise mécanique, ce dernier avait
quand même la course, en main*
quand, huit tours avant la fin, 11
eut une bougie encrassée. Fallalt-lî
s arrêter p OU r changer ou continue»
sur trois pattes ? Jean-Pierre con
naissant sa position, adopta la «e
cond© solution et gagna, non sans
avoir donné quelque Inquiétude *
ses partisans.
Manzon enleva brillamment la
seconde place.
Nous n’avons pas le droit de nous
p , r i mo . nc ® r Personnellement sur l‘in-
^Sommer. Notre devoir est
d attendre i a décision officielle.
Bell® cours® de Charles de Cor-
Peugeot-Darl’mat, de Gor-
dl rf n’e^ 6 Trintl Sn ant -
, pas «ans importance de
sou^gner le q Ue ia pre-
(Ure l
Après la victoire sur Monaco
Abdesselnm
en forme
ira à Prague
Peilizza éliminé probable
et Borotra
partant presque certain
(Lire en rubrique Tennis
l’article de M. de Laborderie)
FLEURET PAR EQUIPES. —
Poule finale : FRANCE (Rommel 2,
cl’Orlola 4, Bonin 1, Bougnol 3) b.
BELGIQUE (Vandeverve 0, Yves 2,
Michels 1, Valeke 3), 10 à 6. —
FRANCE (Bonin 3, Jaricot 3, Bnhan
4, Boagnol 4) b. EGYPTE (Kouses,
Gabès, Abdenlhaflz 1, Tewik 1), 14
à 2. — ITALIE b. BELGIQUE, 11-5 ;
BELGIQUE b. EGYPTE, 10 - 6 ;
FRANCE (Bnhan 2, d’Oriola 3, Rom-
me! 3, Bongnol 1) b. ITALIE (G.
Nostini 3, Ragno 1, di Rosa 2, R.
Nostini 1), 9-7. — Classera, final :
1. FRANCE, 2. Italie, 3, Belgique,
4. Egypte.
FLEURET INDIVIDUEL. — 1.
D’ORIOLA (Fr.), 7 vict.; 2. Di Ro*a
(It.), 6 vict.; 3. E. Mangiarotti (It.),
5 vict.: 4. Nostini (It.), 4 vict.; 5.
BUHAN (Fr.), 3 vict.; 6. Bonin
(Fr.), 2 vict.; 7. Ragno (It.), 1 vict.;
8. R. Nostini (It.).
♦
FLEURET FEMININ PAR EQUI
PES. — 1. DANEMARK, 2 vict. ; 2.
France, 1 vict. ; 3. Italie, 0. — Da
nemark b. France, 10-6 ; France b.
Italie, 11 - 5 ; Danemark b. Italie,
11-5.
FLEURET FEMININ INDIVI
DUEL. — 1. Ellen Prelss (Autr».
che), 7 vict.; 2. Struckel (It.), 4
vict.; 3. MALHERBAUD (Fr.), 4
vict.; 4. Lachman (Danemark), 3
vict; 5. Olsen (Dan.), 3 vict.; 6
Zackel (Autriche), 3 vict.; 7. Libéra
(It.), 2 vict.; 8. Karren (Fr.), 2 vict.
t-ëlul du Catalan d’Oriola s’épanouit
au point de ne laisser aucune chanoa
à ses adversaires. Intelligent, avi^é,
adoptant en chaque cas une tactique
appropriée, d’Oriola gagnait match
après match, ne concédant pas la
moindre défaite. Le succès était com-
j5iet, sans appel. Les Italiens eux-
mêmes se sont inclinés devant la su
périorité du triomphateur. A 18 ah3,
notre d'Oriola est deux fois cham
pion du monde !
Le tournoi par équipes
Mais revenons sur le tournoi par'
équipes. Quand, au cours de la poule
finale, les Italiens eurent battu lés
Belges plus nettement que les Fran
çais, un certain pessimisme se lut sur
ie visage de nos dirigeants. Sans au
cun doute, ils craignirent à cet ins
tant une défaite grave malgré la ma
gnifique impression laissée par d’O
riola qui fut extraordinaire contre ces
mêmes Belges, totalisant quatre vic
toires sans bavure.
(Lire la suite p. 3, en rub. Escrime)
LYON
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