Titre : La Cravache valentinoise : journal politique, littéraire, humouristique, fantaisiste, agricole, commercial et mondain : paraissant le dimanche / directeur-propriétaire : Louis Esprit
Éditeur : [s. n.] (Valence)
Éditeur : [s. n.][s. n.] (Valence)
Date d'édition : 1900-09-09
Contributeur : Esprit, Louis. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327519896
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 septembre 1900 09 septembre 1900
Description : 1900/09/09 (N24). 1900/09/09 (N24).
Description : Collection numérique : BIPFPIG26 Collection numérique : BIPFPIG26
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k975647s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-12834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2014
Le NUMÉRO 5 cent.
Dimanche 9 septembre 1900.
\ i UrJUl'- : j
^“N. t ü r. y
l re année. — N° 21.
LÂ~ cravache
VALENTINQip & ÉCHO DE ROMANS
JOURNAL POLITIQUE, LITTÉRAIRE, HUMOURISTIQUE, FANTAISISTE, AGRICOLE, COMMERCIAL ET MONDAIN
PARAISSANT LE DIMANCHE
Directeur-Propriétaire : LOUIS ESPRIT. — Bureaux : Grande-Rue, 25, Valence
ARNAUD FAIT UN RÊVE
Nous avons déjà annoncé, clans
notre précédent numéro, que le cito
yen Arnaud, directeur de la salle de
jeux de Vais, avait l’intention de se
montrer très méchant vis-à-vis de
nous. Cet homme terrible — pour
les pontes — veut que les six francs
de son assignation lui rapportent
mille francs ! Yoilà ce qui peut s’ap
peler un bon abattage, on réussit
rarement un coup pareil, et si Arnaud
le réussit souvent, il doit être bigre
ment riche. Alors, pourquoi veut-il
être le maître absolu à Vais, avoir
tous les bénéfices, ne pas laisser
danser sans sa permission ? Tout celà
ne se comprend pas bien. D autant
plus que le faux bonhomme, qui
gagne de l’argent en prêtant des
chaises et du carton à des joueurs,
oublie que la loi punit d’un emprison
nement de deux à six mois, les gens
qui tiennent des maisons de jeux de
hasard, elle les prive même de leurs
droits civils. Arnaud, qui doit tenir
üuy siens comme à se« petits boyaux.,
ne doit pas oublier cela, v ais 1 nous
aurons tant et tant -d’occasions de le
lui redire ! En réponse à l’assignation
de ce tenancier de tapis-franc, la Cra
vache a donc le droit de demander
l’arrestation de cet individu qui non
seulement tient une maison de jeu,
mais encore un jardin public de jeux.
Arnaud, en effet, encombre une pro
menade avec ses petits chevaux ; il
est vrai que de cette façon, personne
ne peut lui échapper : si on ne rentre,
pas dans son public-housé, il vous
happe avec sdh installation extérieu
re. C’est un homme qui la connaît.
Seulement, il veut trop la pratiquer
et il fait pousser aux décavés, cofnme
aux habitants, des cris de protesta
tion dont nous devions nous faire,
l’écho. Il paraît que cela gêne Arnaud,
il entend plumer le pigeon sans le
faire crier, mais si le pigeon pousse
quelques gloussements, il est bon que
le public les entende, ça évitera le dé
cavage général et une impudente vio
lation des lois auxquelles sont soumis
tous les citoyens, sauf Arnaud !
LES POMPES FUNÈBRES
L’article hebdomadaire sur les
Pompes funèbres étant parvenu trop
tard, nous le donnerons dans le nu
méro de la semaine prochaine.
UN ENLÈVEMENT
Notre incomparable police vient encore
de se signaler par un exploit intrépide
qui devrait mériter la croix de la Légion
d’honneur à tous ceux qui l’ont exécuté,
car c’était vraiment difficile, il fallait ne
pas avoir froid aux yeux, c’est-à-dire ne
pas dormir, et montrer une intrépidité
au moins égale à celle des Boers.
Figurez-vous qu’il y a beaucoup de
marchandes de la place Saint-Jean qui
ne savent pas où mettre leurs voitures à
bras; on ne trouve pas d’écurie dans le
quartier, c’est-à-dire que c’est très rare
et très difficile; alors, ne sachant où
remiser leurs voitures, les marchandes
les laissent, la nuit, dans une ruelle qui
vient aboutir sur la place. Mais, dans
cette Toelle habite M.- Glape,, conseiller
municipal, et les bonnes femmes racon
tent que cet édile se plaignait de l’en
combrement, pour rentrer chez lui.
Est-ce donc lui qui a fait faire le coup
de l’enlèvement, nous ne le disons pas,
mais ce qui est bien certain c’est que,
en se réveillant et en venant sur la place,
les marchandes ne trouvèrent plus leurs
voitures. Pas besoin de dire si elles
furent ennuyées, vexées, inquiètes.
— Qui donc .avait pris ces voitures, où
les avait-on menées?
Elles étaient décidées à se rendre à la
police, pour faire faire • une enquête,
quand on vint leur dire que les voleurs
n’étaient autre que des agents de police,
car toutes les voitures étaient rangées
sur la place, près do la Mairie, et atta
chées avec beaucoup de soin, afin qu’on
ne puisse pas venir les enlever.
Les marchandes se rendirent sur la
place et purent constater par elles-mê
mes qu’on leur avait bien dit la vérité.
En même temps, une personne qui était
rentrée chez elle très tard, leur raconta
ce qui s’était passé, car, placée dans un
coin où on ne pouvait pas la voir, elle
avait tout vu.
11 parait que les agents étaient arrivés
un peu après minuit — l’heure du crime
— ei qu’ils étaient accompagnés de cinq
ou six « sénateurs » recrutés sur les bou
levards, où on en trouve toujours des
tas disposés à gagner quarante sous en
se fatiguant pas trop.
Les agents et les sénateurs, ou plus
vulgairement parlant, portefaix, se ren
dirent-aussitôt vers la-ruelle où étaient
remisées les voitures et se mirent en
devoir de les enlever, mais la chose
n’était pas précisément bien facile. Plu
sieurs des voitures étaient lourdement
chargées, ce qui augmentait les difficul
tés. Néanmoins les agents et leurs aides
les firent rouler sans faire trop de vacar
me èt les emportèrent ; mais, arrivés à
une autre voiture, ils s’aperçurent qu’elle
ne pouvait pas rouler, et cela pour une
raison bien simple, c’est que ses roues
étaient attachées avec une chaîne.
Gomme mes lecteurs le penseront pro
bablement, ce fut un grave embarras.
Que fallait-il faire ? Briser la chaîne,
casser les roues, tout abîmer, car enfin
ce n’était pas une simple voiture à bras
qui devait donner l’exemple de la résis
tance à la police et se permettre de faire
de la rouspétance! Enfin un des agents
plus ma lin que les autres se frappa le"
front, le bougre avait trouvé le moyen
que les autres cherchaient sans le décou
vrir. Il demande quatre portefaix, leur
fait charger le véhicule sur leurs épau
les, et voilà la roulante s’en allant por
tée elle-même au lieu de porter comme
d’habitude.
A la- fin de l’expédition, les agents
avaient ainsi capturé sept voitures. Aussi
quand les marchandes arrivèrent pour
réclamer leur bien, on leur fit une sévère
réprimande.
— Nous avons pris les voitures pour
vous prévenir, leur dit-on.
Les gens simples penseront qu’il
aurait mieux valu prévenir , réellement
que de venir la nuit, comme des cam
brioleurs, enlever des voitures qui ne
gênaient personne et qui rendaient les
plus grands services à leurs proprié
taires.
Mais à Valence on ne procède pas
ainsi et on cherche toujours quelque
nouveau truc pour embêter le contribua
ble.
Enfin, on fit relâcher les voitures,
mais en faisant verser à chaque mar
chande la somme de un franc.
Pour qui' sont ces vingt sous, qui les
mettra dans sa poche, quelle loi donnait
le droit de les faire verser.
On ne le saura jamais, et c’est absolu
ment dégoûtatoire.
Bkto.
BRUTE A FACE HUMAINE
Sous ce titre nous recevons un inté
ressant article que nous publierons
clans notre prochain numéro.
UN PHÉNOMÈNE
Dire que Saint-Péray possède un phé
nomène, cela va vous paraître extra
ordinaire, n’est-ce pas, eh bien oui ! cette
ville si chère aux promeneurs en a un
et celui-là est de taille, il pèse, d’après
les on-dit, près de cent kilôg.
Physionomiquement parlant, il n’est
pas beau, on dirait que la nature l’a gra
tifié d’une tête de crapaud sur les épau
les ; mais il est gros, large des .épaules
et la cervelle très petite, je me demande
môme s’il en possède une lorsque je
l’entends divaguer ; il pose pour le torse
probablement et pourtant celui-là réussit
quelquefois je connais deux jeunes filles,
qui ne méritent pas le. prix Montyon, qui
adorent le phénomène en question.
Le soi)', assis devant l’établissement,
en attendant qu’on le serve, il fume
comme un persan, mais où est le plus
beau de l’histoire, c’est lorsqu’il a digéré
•son moka : ce phénoménal personnage,
sitôt que les gens chics sont partis, sort
de rétablissement, se rassied noncha
lamment sur le banc de la terrasse et
tout naturellement fait entendre à plu
sieurs reprises des bruits assourdissants
et nauséabonds. Les gamins du voisinage
regardent en l’air et se demandent si on
tiré un feu d’artifice avec des marrons ;
une dame se. figure que c’est un trem
blement de terre ou .un volcan qui s’ou
vre, un bicycliste descend de machine
et regarde si son pneu n’est pas crevé,
un employé du chemin de fer dit que
c’est le Wasting-house qui vient de
sauter ; bref, tous les gens du quartier
sont inquiets.
Tenant à rassurer, les braves voisins
de l’établissement où se passent 'ces
incongruités, j’ai l’honneur de les pré-
Tram.
Lioraison en 24 heures
des fameuses ooiturettes
(C
LA MOUCHE
j?
qui eiennent de gagner
la course de Paris-Rouen
CYCLES ♦ AUTOMOBILES
Motocycles Perfecta
et Whitcuorth
. GARAGE OUVERT TOUTE LA NUIT
Vente d’Accessoires
ATELIER DE RÉPARATIONS
— 2 —
Place du Champ-de-lars
Etienne PARET
— 2 —
Place du Champ-de-iars
Dimanche 9 septembre 1900.
\ i UrJUl'- : j
^“N. t ü r. y
l re année. — N° 21.
LÂ~ cravache
VALENTINQip & ÉCHO DE ROMANS
JOURNAL POLITIQUE, LITTÉRAIRE, HUMOURISTIQUE, FANTAISISTE, AGRICOLE, COMMERCIAL ET MONDAIN
PARAISSANT LE DIMANCHE
Directeur-Propriétaire : LOUIS ESPRIT. — Bureaux : Grande-Rue, 25, Valence
ARNAUD FAIT UN RÊVE
Nous avons déjà annoncé, clans
notre précédent numéro, que le cito
yen Arnaud, directeur de la salle de
jeux de Vais, avait l’intention de se
montrer très méchant vis-à-vis de
nous. Cet homme terrible — pour
les pontes — veut que les six francs
de son assignation lui rapportent
mille francs ! Yoilà ce qui peut s’ap
peler un bon abattage, on réussit
rarement un coup pareil, et si Arnaud
le réussit souvent, il doit être bigre
ment riche. Alors, pourquoi veut-il
être le maître absolu à Vais, avoir
tous les bénéfices, ne pas laisser
danser sans sa permission ? Tout celà
ne se comprend pas bien. D autant
plus que le faux bonhomme, qui
gagne de l’argent en prêtant des
chaises et du carton à des joueurs,
oublie que la loi punit d’un emprison
nement de deux à six mois, les gens
qui tiennent des maisons de jeux de
hasard, elle les prive même de leurs
droits civils. Arnaud, qui doit tenir
üuy siens comme à se« petits boyaux.,
ne doit pas oublier cela, v ais 1 nous
aurons tant et tant -d’occasions de le
lui redire ! En réponse à l’assignation
de ce tenancier de tapis-franc, la Cra
vache a donc le droit de demander
l’arrestation de cet individu qui non
seulement tient une maison de jeu,
mais encore un jardin public de jeux.
Arnaud, en effet, encombre une pro
menade avec ses petits chevaux ; il
est vrai que de cette façon, personne
ne peut lui échapper : si on ne rentre,
pas dans son public-housé, il vous
happe avec sdh installation extérieu
re. C’est un homme qui la connaît.
Seulement, il veut trop la pratiquer
et il fait pousser aux décavés, cofnme
aux habitants, des cris de protesta
tion dont nous devions nous faire,
l’écho. Il paraît que cela gêne Arnaud,
il entend plumer le pigeon sans le
faire crier, mais si le pigeon pousse
quelques gloussements, il est bon que
le public les entende, ça évitera le dé
cavage général et une impudente vio
lation des lois auxquelles sont soumis
tous les citoyens, sauf Arnaud !
LES POMPES FUNÈBRES
L’article hebdomadaire sur les
Pompes funèbres étant parvenu trop
tard, nous le donnerons dans le nu
méro de la semaine prochaine.
UN ENLÈVEMENT
Notre incomparable police vient encore
de se signaler par un exploit intrépide
qui devrait mériter la croix de la Légion
d’honneur à tous ceux qui l’ont exécuté,
car c’était vraiment difficile, il fallait ne
pas avoir froid aux yeux, c’est-à-dire ne
pas dormir, et montrer une intrépidité
au moins égale à celle des Boers.
Figurez-vous qu’il y a beaucoup de
marchandes de la place Saint-Jean qui
ne savent pas où mettre leurs voitures à
bras; on ne trouve pas d’écurie dans le
quartier, c’est-à-dire que c’est très rare
et très difficile; alors, ne sachant où
remiser leurs voitures, les marchandes
les laissent, la nuit, dans une ruelle qui
vient aboutir sur la place. Mais, dans
cette Toelle habite M.- Glape,, conseiller
municipal, et les bonnes femmes racon
tent que cet édile se plaignait de l’en
combrement, pour rentrer chez lui.
Est-ce donc lui qui a fait faire le coup
de l’enlèvement, nous ne le disons pas,
mais ce qui est bien certain c’est que,
en se réveillant et en venant sur la place,
les marchandes ne trouvèrent plus leurs
voitures. Pas besoin de dire si elles
furent ennuyées, vexées, inquiètes.
— Qui donc .avait pris ces voitures, où
les avait-on menées?
Elles étaient décidées à se rendre à la
police, pour faire faire • une enquête,
quand on vint leur dire que les voleurs
n’étaient autre que des agents de police,
car toutes les voitures étaient rangées
sur la place, près do la Mairie, et atta
chées avec beaucoup de soin, afin qu’on
ne puisse pas venir les enlever.
Les marchandes se rendirent sur la
place et purent constater par elles-mê
mes qu’on leur avait bien dit la vérité.
En même temps, une personne qui était
rentrée chez elle très tard, leur raconta
ce qui s’était passé, car, placée dans un
coin où on ne pouvait pas la voir, elle
avait tout vu.
11 parait que les agents étaient arrivés
un peu après minuit — l’heure du crime
— ei qu’ils étaient accompagnés de cinq
ou six « sénateurs » recrutés sur les bou
levards, où on en trouve toujours des
tas disposés à gagner quarante sous en
se fatiguant pas trop.
Les agents et les sénateurs, ou plus
vulgairement parlant, portefaix, se ren
dirent-aussitôt vers la-ruelle où étaient
remisées les voitures et se mirent en
devoir de les enlever, mais la chose
n’était pas précisément bien facile. Plu
sieurs des voitures étaient lourdement
chargées, ce qui augmentait les difficul
tés. Néanmoins les agents et leurs aides
les firent rouler sans faire trop de vacar
me èt les emportèrent ; mais, arrivés à
une autre voiture, ils s’aperçurent qu’elle
ne pouvait pas rouler, et cela pour une
raison bien simple, c’est que ses roues
étaient attachées avec une chaîne.
Gomme mes lecteurs le penseront pro
bablement, ce fut un grave embarras.
Que fallait-il faire ? Briser la chaîne,
casser les roues, tout abîmer, car enfin
ce n’était pas une simple voiture à bras
qui devait donner l’exemple de la résis
tance à la police et se permettre de faire
de la rouspétance! Enfin un des agents
plus ma lin que les autres se frappa le"
front, le bougre avait trouvé le moyen
que les autres cherchaient sans le décou
vrir. Il demande quatre portefaix, leur
fait charger le véhicule sur leurs épau
les, et voilà la roulante s’en allant por
tée elle-même au lieu de porter comme
d’habitude.
A la- fin de l’expédition, les agents
avaient ainsi capturé sept voitures. Aussi
quand les marchandes arrivèrent pour
réclamer leur bien, on leur fit une sévère
réprimande.
— Nous avons pris les voitures pour
vous prévenir, leur dit-on.
Les gens simples penseront qu’il
aurait mieux valu prévenir , réellement
que de venir la nuit, comme des cam
brioleurs, enlever des voitures qui ne
gênaient personne et qui rendaient les
plus grands services à leurs proprié
taires.
Mais à Valence on ne procède pas
ainsi et on cherche toujours quelque
nouveau truc pour embêter le contribua
ble.
Enfin, on fit relâcher les voitures,
mais en faisant verser à chaque mar
chande la somme de un franc.
Pour qui' sont ces vingt sous, qui les
mettra dans sa poche, quelle loi donnait
le droit de les faire verser.
On ne le saura jamais, et c’est absolu
ment dégoûtatoire.
Bkto.
BRUTE A FACE HUMAINE
Sous ce titre nous recevons un inté
ressant article que nous publierons
clans notre prochain numéro.
UN PHÉNOMÈNE
Dire que Saint-Péray possède un phé
nomène, cela va vous paraître extra
ordinaire, n’est-ce pas, eh bien oui ! cette
ville si chère aux promeneurs en a un
et celui-là est de taille, il pèse, d’après
les on-dit, près de cent kilôg.
Physionomiquement parlant, il n’est
pas beau, on dirait que la nature l’a gra
tifié d’une tête de crapaud sur les épau
les ; mais il est gros, large des .épaules
et la cervelle très petite, je me demande
môme s’il en possède une lorsque je
l’entends divaguer ; il pose pour le torse
probablement et pourtant celui-là réussit
quelquefois je connais deux jeunes filles,
qui ne méritent pas le. prix Montyon, qui
adorent le phénomène en question.
Le soi)', assis devant l’établissement,
en attendant qu’on le serve, il fume
comme un persan, mais où est le plus
beau de l’histoire, c’est lorsqu’il a digéré
•son moka : ce phénoménal personnage,
sitôt que les gens chics sont partis, sort
de rétablissement, se rassied noncha
lamment sur le banc de la terrasse et
tout naturellement fait entendre à plu
sieurs reprises des bruits assourdissants
et nauséabonds. Les gamins du voisinage
regardent en l’air et se demandent si on
tiré un feu d’artifice avec des marrons ;
une dame se. figure que c’est un trem
blement de terre ou .un volcan qui s’ou
vre, un bicycliste descend de machine
et regarde si son pneu n’est pas crevé,
un employé du chemin de fer dit que
c’est le Wasting-house qui vient de
sauter ; bref, tous les gens du quartier
sont inquiets.
Tenant à rassurer, les braves voisins
de l’établissement où se passent 'ces
incongruités, j’ai l’honneur de les pré-
Tram.
Lioraison en 24 heures
des fameuses ooiturettes
(C
LA MOUCHE
j?
qui eiennent de gagner
la course de Paris-Rouen
CYCLES ♦ AUTOMOBILES
Motocycles Perfecta
et Whitcuorth
. GARAGE OUVERT TOUTE LA NUIT
Vente d’Accessoires
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— 2 —
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