Titre : L'Employé : organe du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie
Auteur : Syndicat des employés du commerce et des interprofessionnels (France). Auteur du texte
Auteur : Fédération française des syndicats chrétiens d'employés. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1908-10-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32766548x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 202 Nombre total de vues : 202
Description : 05 octobre 1908 05 octobre 1908
Description : 1908/10/05 (A18,N174). 1908/10/05 (A18,N174).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9647835h
Source : CODHOS / Archives CFDT, 2013-304540
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/03/2016
18e ANNÉE. — N° 174 5 Octobre 1908
L'EMPLOYÉ
Nouvelle Étape
- « A quelque chose malheur est bon ! » dit
un vieux proverbe dont nous avons constaté
une fois de plus l'exactitude. Lorsqu'au dé-
but de l'été nous avions dû annoncer à nos
syndiqués que notre villégiature en commun
ne pourrait avoir lieu, l'espoir impatient qui
les animait fit place à une profonde désillu-
sion. Grâce à leur bon esprit et à la confiance
qu'ils avaient dans l'activité du Conseil syn-
dical, ils prirent lèur parti d'une impossibilité
matérielle, qui ne se reproduirait sans doute
pas. Aujourd'hui que les mois d'été se sont
écoulés, nous nous félicitons presque de cette
absence de villégiature qui nous a permis
d'accomplir l'énorme travail de préparation,
grâce auquel l'exercice qui commence pourra
rendre de fructueux résultats.
Débarrassés des soucis et de la besogne
qu'aurait entraînés l'organisation de la villé-
giature, reposés par le calme bienfaisant qui
contrastait heureusement avec l'activité fé-
brile de l'an dernier, nous avons pu non seu-
lement revoir et compléter nos différents
services, mais encore étudier les problèmes
d'avenir qui se sont posés depuis l'extension
de notre Syndicat et rechercher avec soin les
solutions qu'ils comportaient.
C'est qu'en effet il nous faut demeurer à la
hauteur de notre réputation grandissante et
notre exemple, qu'un peu partout l'on s'ap-
prête à imiter, ne servirait de rien si nous
nous montrions incapables d'assumer les de-
voirs nouveaux et les charges élargies qui
s'imposent à nous. L'agrandissement de nos
locaux, la création de notre coopérative, les
engagements pris au Congrès de la Pente-
côte ne seraient que des imprudences cou-
pables si nous ne poursuivions avec énergie
nos efforts et si nous ne prenions le soin d'en
mesurer d'avance la portée.
Si nous voulons remplir ces charges et ré-
pondre à ces devoirs, si nous voulons que
notre audace ne soit pas téméraire, il nous
faut assurer à notre Syndicat une suite inin-
terrompue de dévouements éclairés qui lui
permettent de poursuivre sa marche ascen-
dante. Sans doute, la bonne volonté reste in-
dispensable et trouve toujours à s'employer
utilement, mais elle doit se compléter aujour-
d'hui par une très réelle capacité, par une sé-
rieuse connaissance des ressources syndicales
qui permettront aux syndiqués désireux de
bien faire d'apporter à leur association un
concours dont l'importance grandira, à me-
sure que grandiront leurs responsabilités.
Nous avons donc plus particulièrement, au
cours de l'été, étudié cette question de la
formation personnelle, et déjà notre commis-
sion de recrutement et notre commission de
coopération se sont mises à la tâche et ont
entrepris de donner à leurs membres un en-
seignement technique qui les mette à même
de remplir plus complètement leur rôle.
Mais cet enseignement susceptible de former
de bons délégués de région, de section et de
coopération, ou d'habiles collaborateurs de
commissions, ne saurait suffire malgré toute
son utilité. Notre Syndicat fait aujourd'hui
figure dans l'organisation du travail ; il ne
peut plus se concentrer, comme autrefois,
dans son action intérieure, il lui faut assister
aux congrès, relancer les pouvoirs publics,
rayonner en province, en un mot répandre au
dehors sa force longtemps contenue.
S'il veut poursuivre sa mission avec la sa-
gesse qui a caractérisé ses débuts, il lui faut
L'EMPLOYÉ
Nouvelle Étape
- « A quelque chose malheur est bon ! » dit
un vieux proverbe dont nous avons constaté
une fois de plus l'exactitude. Lorsqu'au dé-
but de l'été nous avions dû annoncer à nos
syndiqués que notre villégiature en commun
ne pourrait avoir lieu, l'espoir impatient qui
les animait fit place à une profonde désillu-
sion. Grâce à leur bon esprit et à la confiance
qu'ils avaient dans l'activité du Conseil syn-
dical, ils prirent lèur parti d'une impossibilité
matérielle, qui ne se reproduirait sans doute
pas. Aujourd'hui que les mois d'été se sont
écoulés, nous nous félicitons presque de cette
absence de villégiature qui nous a permis
d'accomplir l'énorme travail de préparation,
grâce auquel l'exercice qui commence pourra
rendre de fructueux résultats.
Débarrassés des soucis et de la besogne
qu'aurait entraînés l'organisation de la villé-
giature, reposés par le calme bienfaisant qui
contrastait heureusement avec l'activité fé-
brile de l'an dernier, nous avons pu non seu-
lement revoir et compléter nos différents
services, mais encore étudier les problèmes
d'avenir qui se sont posés depuis l'extension
de notre Syndicat et rechercher avec soin les
solutions qu'ils comportaient.
C'est qu'en effet il nous faut demeurer à la
hauteur de notre réputation grandissante et
notre exemple, qu'un peu partout l'on s'ap-
prête à imiter, ne servirait de rien si nous
nous montrions incapables d'assumer les de-
voirs nouveaux et les charges élargies qui
s'imposent à nous. L'agrandissement de nos
locaux, la création de notre coopérative, les
engagements pris au Congrès de la Pente-
côte ne seraient que des imprudences cou-
pables si nous ne poursuivions avec énergie
nos efforts et si nous ne prenions le soin d'en
mesurer d'avance la portée.
Si nous voulons remplir ces charges et ré-
pondre à ces devoirs, si nous voulons que
notre audace ne soit pas téméraire, il nous
faut assurer à notre Syndicat une suite inin-
terrompue de dévouements éclairés qui lui
permettent de poursuivre sa marche ascen-
dante. Sans doute, la bonne volonté reste in-
dispensable et trouve toujours à s'employer
utilement, mais elle doit se compléter aujour-
d'hui par une très réelle capacité, par une sé-
rieuse connaissance des ressources syndicales
qui permettront aux syndiqués désireux de
bien faire d'apporter à leur association un
concours dont l'importance grandira, à me-
sure que grandiront leurs responsabilités.
Nous avons donc plus particulièrement, au
cours de l'été, étudié cette question de la
formation personnelle, et déjà notre commis-
sion de recrutement et notre commission de
coopération se sont mises à la tâche et ont
entrepris de donner à leurs membres un en-
seignement technique qui les mette à même
de remplir plus complètement leur rôle.
Mais cet enseignement susceptible de former
de bons délégués de région, de section et de
coopération, ou d'habiles collaborateurs de
commissions, ne saurait suffire malgré toute
son utilité. Notre Syndicat fait aujourd'hui
figure dans l'organisation du travail ; il ne
peut plus se concentrer, comme autrefois,
dans son action intérieure, il lui faut assister
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rayonner en province, en un mot répandre au
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S'il veut poursuivre sa mission avec la sa-
gesse qui a caractérisé ses débuts, il lui faut
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