Titre : L'Employé : organe du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie
Auteur : Syndicat des employés du commerce et des interprofessionnels (France). Auteur du texte
Auteur : Fédération française des syndicats chrétiens d'employés. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32766548x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 202 Nombre total de vues : 202
Description : 01 août 1901 01 août 1901
Description : 1901/08/01 (A11,N88)-1901/08/31. 1901/08/01 (A11,N88)-1901/08/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9642558x
Source : CODHOS / Archives CFDT, 2013-304540
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/02/2016
118 ANNÉE. — N° 88 Août 1901
L'EMPLOYE
Organe du Syndicat des Employés du Commerce et de l'Industrie
FONDÉ EN 1887
- SIÈGE SOCIAL : 14, - Rue des Petits-Carreaux. — PARIS
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES
S'adresser au Slè^e Social
Le JOURNAL paraît tous les mois
Il est envoyé gratuitement aux Syndiqués
SOMMAIRE
Rouges et Jaunes. — Sur les retraites ouvrières. —
La loi sur les accidents du travail et les employés. —
Solidarité. — Les'Employés de Nîmes. — Les Con-
seils du Travail. — Les Syndicats professionnels.
en Igol. — L'Organisation ouvrière aux Etats-Unis. —
Courrier du .Syndicat : Conseil syndical. — Coopé-
ration. — Mon journal. — Assemblée générale
trimestrielle du 3o juillet Ig0I. — Nos soldats. —
Tablettes d'un Curieux. Notre concours. — Cours
professionnels: Programme pour l'année 1901-1902
— Avis divers. -
Voir à la page 10 les conditions avanta-
geuses obtenues pour les Achats de Charbon
en gros.
ROUGES ET JAUNES
Par ces temps de vacances, il semble que
les conflits sociaux perdent un peu de leur
acuité et que les idées de lutte, subissant la
loi commune, s'en vont villégiaturer dans
quelque coin perdu de l'esprit d'où elles réap-
paraîtront plus fortes, vienne seulement l'au-
tomne maussade.
Nul moment n'est donc mieux choisi pour
se reposer des efforts passés et pour repren-
dre dans un abandon absolu des préoccupa-
tions du temps présent un peu de sérénité
et de vigueur. Mais l'heure du repos est aussi
celle de la songerie et, malgré son apparente
torpeur, elle n'en reste pas moins féconde;
grâce à elle les activités presque éteintes cou-
vent encore, feux de cendres qu'on se plaît à
remuer parfois, pour en faire jaillir les étin-
celles de souvenir qui illuminent quelques
instants de leur lueur fugitive la sombre
quiétude de nos cœurs apaisés.
Nous allons donc, dans toute la tranquillité
de notre pensée, jeter un regard sur le passé,
et le titre que nous avons choisi pour cet ar-
ticle dira suffisamment quel en sera l'objet.
Peut-être quelques-uns de nos camarades
s'étonneront-ils de n'avoir pas vu figurer plus
tôt dans nos colonnes la question dont nous
allons essayer l'étude : nous avons préféré
attendre que les ardeurs de la lutte se soient
calmées, pour tirer en toute indépendance les
conclusions qu'un pareil sujet comporte.
Nous ne voulons pas refaire, après beau-
coup d'autres, l'historique des incidents
d'où naquit cette nouvelle querelle de « frères
ennemis ». Les détails de la déplorable odys-
sée que fut la grève de Montceau-les-Mines,
sont encore trop présents à la mémoire de
tous pour qu'il soit nécessaire d'y revenir.
Cette grève entreprise sans l'assentiment
général des ouvriers ne tarda pas à provo-
quer entre eux des dissentiments graves.
Bientôt un vif mouvement d'indépendance
se produisit parmi ceux qui supportaient dif-
ficilement les idées révolutionnaires de leurs
camarades. Ce mouvement, encouragé par les
circonstances et par le concours moral et pé-
cuniaire de la presse modérée, prit une ex-
tension rapide et aboutit à la formation d'un
syndicat dissident, vers lequel s'acheminè-
rent tous ceux qui trouvaient la grève oné-
reuse et sans motif sérieux.
Un minime détail de couleur devint pré-
texte à étiquette et, d'une épithète jaillie au
hasard de quelque dispute, syndicat rouge et
syndicat jaune firent leur mot de ralliement.
L'EMPLOYE
Organe du Syndicat des Employés du Commerce et de l'Industrie
FONDÉ EN 1887
- SIÈGE SOCIAL : 14, - Rue des Petits-Carreaux. — PARIS
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES
S'adresser au Slè^e Social
Le JOURNAL paraît tous les mois
Il est envoyé gratuitement aux Syndiqués
SOMMAIRE
Rouges et Jaunes. — Sur les retraites ouvrières. —
La loi sur les accidents du travail et les employés. —
Solidarité. — Les'Employés de Nîmes. — Les Con-
seils du Travail. — Les Syndicats professionnels.
en Igol. — L'Organisation ouvrière aux Etats-Unis. —
Courrier du .Syndicat : Conseil syndical. — Coopé-
ration. — Mon journal. — Assemblée générale
trimestrielle du 3o juillet Ig0I. — Nos soldats. —
Tablettes d'un Curieux. Notre concours. — Cours
professionnels: Programme pour l'année 1901-1902
— Avis divers. -
Voir à la page 10 les conditions avanta-
geuses obtenues pour les Achats de Charbon
en gros.
ROUGES ET JAUNES
Par ces temps de vacances, il semble que
les conflits sociaux perdent un peu de leur
acuité et que les idées de lutte, subissant la
loi commune, s'en vont villégiaturer dans
quelque coin perdu de l'esprit d'où elles réap-
paraîtront plus fortes, vienne seulement l'au-
tomne maussade.
Nul moment n'est donc mieux choisi pour
se reposer des efforts passés et pour repren-
dre dans un abandon absolu des préoccupa-
tions du temps présent un peu de sérénité
et de vigueur. Mais l'heure du repos est aussi
celle de la songerie et, malgré son apparente
torpeur, elle n'en reste pas moins féconde;
grâce à elle les activités presque éteintes cou-
vent encore, feux de cendres qu'on se plaît à
remuer parfois, pour en faire jaillir les étin-
celles de souvenir qui illuminent quelques
instants de leur lueur fugitive la sombre
quiétude de nos cœurs apaisés.
Nous allons donc, dans toute la tranquillité
de notre pensée, jeter un regard sur le passé,
et le titre que nous avons choisi pour cet ar-
ticle dira suffisamment quel en sera l'objet.
Peut-être quelques-uns de nos camarades
s'étonneront-ils de n'avoir pas vu figurer plus
tôt dans nos colonnes la question dont nous
allons essayer l'étude : nous avons préféré
attendre que les ardeurs de la lutte se soient
calmées, pour tirer en toute indépendance les
conclusions qu'un pareil sujet comporte.
Nous ne voulons pas refaire, après beau-
coup d'autres, l'historique des incidents
d'où naquit cette nouvelle querelle de « frères
ennemis ». Les détails de la déplorable odys-
sée que fut la grève de Montceau-les-Mines,
sont encore trop présents à la mémoire de
tous pour qu'il soit nécessaire d'y revenir.
Cette grève entreprise sans l'assentiment
général des ouvriers ne tarda pas à provo-
quer entre eux des dissentiments graves.
Bientôt un vif mouvement d'indépendance
se produisit parmi ceux qui supportaient dif-
ficilement les idées révolutionnaires de leurs
camarades. Ce mouvement, encouragé par les
circonstances et par le concours moral et pé-
cuniaire de la presse modérée, prit une ex-
tension rapide et aboutit à la formation d'un
syndicat dissident, vers lequel s'acheminè-
rent tous ceux qui trouvaient la grève oné-
reuse et sans motif sérieux.
Un minime détail de couleur devint pré-
texte à étiquette et, d'une épithète jaillie au
hasard de quelque dispute, syndicat rouge et
syndicat jaune firent leur mot de ralliement.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.31%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.31%.
- Auteurs similaires Naigeon Jacques André Naigeon Jacques André /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Naigeon Jacques André" or dc.contributor adj "Naigeon Jacques André")Oeuvres de Jean Racine [avec la Notice de J.-A. Naigeon]. Lettres publiées par Louis Racine /ark:/12148/bd6t541994458.highres Oeuvres de Jean Racine : Édition stéréotype, d'après le procédé de Firmin Didot. Les plaideurs, Britannicus, Bérénice / [avec la notice de J.-A. Naigeon] /ark:/12148/bpt6k14246000.highresFavart Charles Simon Favart Charles Simon /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Favart Charles Simon" or dc.contributor adj "Favart Charles Simon")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k9642558x/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k9642558x/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k9642558x/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k9642558x/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k9642558x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k9642558x
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k9642558x/f1.image × Aide