Titre : L'Employé : organe du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie
Auteur : Syndicat des employés du commerce et des interprofessionnels (France). Auteur du texte
Auteur : Fédération française des syndicats chrétiens d'employés. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-02-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32766548x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 202 Nombre total de vues : 202
Description : 05 février 1913 05 février 1913
Description : 1913/02/05 (A23,N226). 1913/02/05 (A23,N226).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k96191139
Source : CODHOS / Archives CFDT, 2013-304540
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/01/2016
23C ANNÉE N° 226 5 Février 1913
L'EMPLOYÉ
ORGANE MENSUEL
DU SYNDICAT DES EMPLOYES DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE
RÉDACTION et ADMINISTRATION : 14 bis, BOULEVARD POISSONNIÈRE, PARIS-ix«
TÉIiÉPHOflE 273-04
SOMMAIRE
L'Idée familiale et nos Revendications.. PAUL GUÉNARD.
La Question de la Samaritaine R. CARRÉ.
Notes d'un Prolétaire EMILE FLAMENT.
Le Salaire (Commission d'Etudes) ..... R. L.
Livres et Revues G. T.
La petite Chronique ........... LES ECHOS.
Un Anniversaire. X...
COURRIER DU SYNDICAT
Conseil d'Administration. — Groupe des Voyageurs et Représentants. — Groupe des Sténo-Dactylographes. — Assemblée
générale du 28 Janvier (H. G.). — Dans les Sections. — En Province. — 36.000 francs ! (Un Client Sérieux). — Service du Place-
ment. — Petites Nouvelles — Cours professionnels. — Un programme d'Etudes : Le Contrat d'Emploi.
PAIEMENT
DE LA COTISATION 1913
Nous rappelons les dispositions des
statuts contenues dans l'article 9, ci-des-
sous mentionné:
« Les membres du Syndicat devront
payer tous les ans, à l'avance, entre les
mains du Trésorier du Syndicat, la som-
me de 6 francs. »
Dès à présent, et afin de faciliter le
travail considérable de l'encaissement,
nous recevons la cotisation de 1913.
Les Syndiqués qui enverront le mon-
tant de leur cotisation par mandat-carte
(mandat payé à domicile) sont priés de
vouloir bien inscrire sur le talon de
correspondance les renseignements ci-
après :
Noms, prénoms, numéro d'admission
et domicile actuel, en rappelant le pré-
cédent en cas de changement.
COTISATIONS ARRIÉRÉES
(Antérieures à 1913)
Le Trésorier est autorisé par le Con-
seil syndical à faire recouvrer par la
poste les cotisations arriérées en ajou-
tant, bien entendu, à la quittance, les
frais de recouvrement. En conséquence,
les cotisations arriérées qui resteraient
encore dues au 15 mars prochain seront
recouvrées par la poste avec 0 fi-. 50 de
supplément pour frais.
Le Trésorier.
L'IDÉE FAMILIALE
ET NOS REVENDICATIONS
« Nous sommes assez forts pour défendre
nous-même nos droits contre les attaques
incessantes des forces coalisées de la libre
concurrence et de l'intérêt ou plutôt de
l'égoïsme personnel ; au surplus la situa-
tion de notre profession est loin d'offrir
l'aspect lamentable dont on la gratifie gé-
néralement. » Telle est, vous le savez, la
considération par laquelle les membres pa-
trons motivèrent, à la dernière session du
Conseil supérieur du travail, leur opposi-
tion systématique à toute réglementation
du travail des employés.
Inutile, n'est-ce pas, de nous attarder à
démontrer l'inanité d'un pareil raisonne-
ment. Contre les réalités économiques,
quelquefois acceptables et respectueuses des
droits de tous, mais q ai, le plus souvent,
conditionnent la vie si îtroitement qu'elles
ne laissent place à a ucune de ses aspi-
rations généreuses, l'ac, ion syndicale, quels
qu'aient été ses progrès depuis une dizaine
d'années, n'a pu opposel qu'une force ré-
volutionnaire, indisciplines et inconsé-
quente avec elle-même. En effet, le véri-
table syndicalisme, tel que nous le compre-
nons, sort à peine d'une longue période de
formation et de travail intérieur. Au reste,
l'extension du syndicalisme, les résultats
acquis par cette noùvelle forme d'organisa-
tion et ceux que nous pouvons en attendre
dans l'avenir, nous fourniront la matière
à d'intéressants articles. Aujourd'hui, il
nous semble qu'une tâche plus pressante
s'offre à notre activité.
Devant la mentalité que nous constations
il y a un instant ; devant les graves dangers
que court l'une des rares lois sociales dont
les employés étaient heureux de bénéficier
et qui menace de disparaître, étouffée sous
un amoncellement, de dérogations moins
justifiées les unes que les autres, il est de
notre devoir de rappeler à tous le but que
nous poursuivons dans notre action syndi-
cale, et de dire bien haut que nos reven-
dications ne sont pas le fait d'une sponta-
néité égoïste, mais qu'elles proviennent
d'aspirations profondes, d'un immense dé-
sir de justice qui tend à donner à l'âme
comme au corps qui en est la fragile enve-
loppe, leur plus complet épanouissement.
Non! ce que nous voulons, ce n'est pas la
seule conquête d'un bien purement maté-
riel; ce n'est pas non plus la plus grande
jouissance en retour du moindre effort.
Comment ne pas aimer le travail ! ce tra-
vail que le Christ ouvrier a réhabilité, qu'il
a découvert du voile infamant dont on
l'avait injustement revêtu, pour le propo-
ser aux hommes comme leur plus sûr et
leur plus noble moyen de subsistance. Et
dès lors, comment pourrions-nous admettre
que ce labeur rénové par Dieu même, pren-
ne toute notre vie, absorbe notre existence
tout entière, dans un effort ingrat et pé-
nible, sans laisser à notre âme la possibilité
des douces et consolantes échappées vers
l'infini, sans laisser à nos facultés le loisir
de se développer dans d'agréables et. forti-
fiants travaux intellectuels.
Ce que nous voulons, ce que nous dési-
rons, ce qu'on ne peut continuellement
nous refuser sans commettre à notre égard
une criante injustice, ce sont les moyens de
nous élever à cette véritable vie, et d'en
goûter toutes les joies.
L'EMPLOYÉ
ORGANE MENSUEL
DU SYNDICAT DES EMPLOYES DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE
RÉDACTION et ADMINISTRATION : 14 bis, BOULEVARD POISSONNIÈRE, PARIS-ix«
TÉIiÉPHOflE 273-04
SOMMAIRE
L'Idée familiale et nos Revendications.. PAUL GUÉNARD.
La Question de la Samaritaine R. CARRÉ.
Notes d'un Prolétaire EMILE FLAMENT.
Le Salaire (Commission d'Etudes) ..... R. L.
Livres et Revues G. T.
La petite Chronique ........... LES ECHOS.
Un Anniversaire. X...
COURRIER DU SYNDICAT
Conseil d'Administration. — Groupe des Voyageurs et Représentants. — Groupe des Sténo-Dactylographes. — Assemblée
générale du 28 Janvier (H. G.). — Dans les Sections. — En Province. — 36.000 francs ! (Un Client Sérieux). — Service du Place-
ment. — Petites Nouvelles — Cours professionnels. — Un programme d'Etudes : Le Contrat d'Emploi.
PAIEMENT
DE LA COTISATION 1913
Nous rappelons les dispositions des
statuts contenues dans l'article 9, ci-des-
sous mentionné:
« Les membres du Syndicat devront
payer tous les ans, à l'avance, entre les
mains du Trésorier du Syndicat, la som-
me de 6 francs. »
Dès à présent, et afin de faciliter le
travail considérable de l'encaissement,
nous recevons la cotisation de 1913.
Les Syndiqués qui enverront le mon-
tant de leur cotisation par mandat-carte
(mandat payé à domicile) sont priés de
vouloir bien inscrire sur le talon de
correspondance les renseignements ci-
après :
Noms, prénoms, numéro d'admission
et domicile actuel, en rappelant le pré-
cédent en cas de changement.
COTISATIONS ARRIÉRÉES
(Antérieures à 1913)
Le Trésorier est autorisé par le Con-
seil syndical à faire recouvrer par la
poste les cotisations arriérées en ajou-
tant, bien entendu, à la quittance, les
frais de recouvrement. En conséquence,
les cotisations arriérées qui resteraient
encore dues au 15 mars prochain seront
recouvrées par la poste avec 0 fi-. 50 de
supplément pour frais.
Le Trésorier.
L'IDÉE FAMILIALE
ET NOS REVENDICATIONS
« Nous sommes assez forts pour défendre
nous-même nos droits contre les attaques
incessantes des forces coalisées de la libre
concurrence et de l'intérêt ou plutôt de
l'égoïsme personnel ; au surplus la situa-
tion de notre profession est loin d'offrir
l'aspect lamentable dont on la gratifie gé-
néralement. » Telle est, vous le savez, la
considération par laquelle les membres pa-
trons motivèrent, à la dernière session du
Conseil supérieur du travail, leur opposi-
tion systématique à toute réglementation
du travail des employés.
Inutile, n'est-ce pas, de nous attarder à
démontrer l'inanité d'un pareil raisonne-
ment. Contre les réalités économiques,
quelquefois acceptables et respectueuses des
droits de tous, mais q ai, le plus souvent,
conditionnent la vie si îtroitement qu'elles
ne laissent place à a ucune de ses aspi-
rations généreuses, l'ac, ion syndicale, quels
qu'aient été ses progrès depuis une dizaine
d'années, n'a pu opposel qu'une force ré-
volutionnaire, indisciplines et inconsé-
quente avec elle-même. En effet, le véri-
table syndicalisme, tel que nous le compre-
nons, sort à peine d'une longue période de
formation et de travail intérieur. Au reste,
l'extension du syndicalisme, les résultats
acquis par cette noùvelle forme d'organisa-
tion et ceux que nous pouvons en attendre
dans l'avenir, nous fourniront la matière
à d'intéressants articles. Aujourd'hui, il
nous semble qu'une tâche plus pressante
s'offre à notre activité.
Devant la mentalité que nous constations
il y a un instant ; devant les graves dangers
que court l'une des rares lois sociales dont
les employés étaient heureux de bénéficier
et qui menace de disparaître, étouffée sous
un amoncellement, de dérogations moins
justifiées les unes que les autres, il est de
notre devoir de rappeler à tous le but que
nous poursuivons dans notre action syndi-
cale, et de dire bien haut que nos reven-
dications ne sont pas le fait d'une sponta-
néité égoïste, mais qu'elles proviennent
d'aspirations profondes, d'un immense dé-
sir de justice qui tend à donner à l'âme
comme au corps qui en est la fragile enve-
loppe, leur plus complet épanouissement.
Non! ce que nous voulons, ce n'est pas la
seule conquête d'un bien purement maté-
riel; ce n'est pas non plus la plus grande
jouissance en retour du moindre effort.
Comment ne pas aimer le travail ! ce tra-
vail que le Christ ouvrier a réhabilité, qu'il
a découvert du voile infamant dont on
l'avait injustement revêtu, pour le propo-
ser aux hommes comme leur plus sûr et
leur plus noble moyen de subsistance. Et
dès lors, comment pourrions-nous admettre
que ce labeur rénové par Dieu même, pren-
ne toute notre vie, absorbe notre existence
tout entière, dans un effort ingrat et pé-
nible, sans laisser à notre âme la possibilité
des douces et consolantes échappées vers
l'infini, sans laisser à nos facultés le loisir
de se développer dans d'agréables et. forti-
fiants travaux intellectuels.
Ce que nous voulons, ce que nous dési-
rons, ce qu'on ne peut continuellement
nous refuser sans commettre à notre égard
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