Titre : L'Intransigeant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-05-14
Contributeur : Rochefort, Henri (1831-1913). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32793876w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 14 mai 1909 14 mai 1909
Description : 1909/05/14 (Numéro 10530). 1909/05/14 (Numéro 10530).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol Lc2-3980
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
/ VS.
I acfueHèarveat ïæüslaiïS^ i ïè‘*^&è?vï.'Ce des auto
mobiles.
A l’aofcrêé sont Installés les services spé-
f câaox : 1° la direction, local en planches
| peu somptueux^ mais où rien ne manque ;
j 2» tes convoyeurs. Là il ne faut.pas regar-
-derj car la carte de France y est accro-
• chée où sont indiquées les routes jalonnées
que prendraient les voitures ; 3° service des
dépêches, trois postes téléphoniques dont
les communications ne peuvent être cou
pées i le premier est rattaché à la tour
; Eiffel pour les télégrammes sans fil, le se
cond avec le Standard pour les divers ser
vices de police, le troisième ,l’officiel, per
met de communiquer avec les ministères et.
le Parlement. Des casiers sont prêts pour
recevoir les dépêchés et courriers pour les
diverses administrations y compris la pré
sidence de la République ; les pus sont
pour les départs, les autres pour les arri
vées ; 4° la régie, chargée de toute la
comptabilité. , , ; _ , .
L’électricité est produite dans la Galerie
des Machines, de façon à se mettre à l'a
bri des menaces de la grève dos électri-
ciçns»
Des cuirassiers, des. chasseurs, à pied,
'les artilleurs, des gardes républicains et
le service auxiliaire protègent la Galerie
Ses Machines, temple actuel de la
3. T. D‘. C. R. ou Service Temporaire des
Communications Rapides. Une garde de
fantassins entoure le poste, central tempo
raire et la dynamo.
Ce service, prêt à fonctionner depuis sa
medi dernier, est parfaitement organisé,
grâce à là haute direction de M.Honnorat.
Ce matin, le S. T. D. C. R. a fonctionné
pour, la première fois pour porter des dé
pêches arrivées d’une, importante préfectu
re-de province. ■ ,
Voilà comment fonctionnerait, le -service
si la grève des chemins de fer éclatait :
en ce moment, neuf automobiles très for-
tgs sont prêtes à. partir. Trois cents peu
vent les remplacer suivant.les hesoins. El
les emporteraient les télégrammes officiels,
privés même au besoin, ét les lettres en
dernier ressort.Elles seraient conduites par
ün chauffeur militaire', (ils ,sont appelés
pour leur période ;d ? exercice).' Ün com
voyeur appartenant à la sûreté généralé
lés accompagnerait, ainsi qu’un cycliste
du bataillon Gérard. Les cyclistes empor
teraient leur machine au cas où .une panne
ou un accident se produirait. Les trois au
tomobilistes seraient armés jusqu’aux
dents avec ordre de. défendre la voitüre et
son chargement pair tous les moyens.
M. - ■ - : -■ > -----
SALLE SCHEÉÊE
-Les orateurs affirment nue te mouvement
s’accentue. — Une tentative de débau»
chage au Centrah
A deux heures, et demie, la séance est
ouverte. Là 'salle contient à peu près trois
cents assistants. Différants orateurs expli
quent que le mouvement'vâ’ grandissant et
aussi bien que possible.
Successivement Elourès;-PlàSi etc., expo
sent à - l’assistance la situation générale. '
Une tentative de débauchage en masse doit
être tentée à la fin de l’après-midi, au
Central. On attendra ici le résultat de
cette expédition. ^ k
FAITS DE 0EÈTO
L'INTRANSIGEANT JOURNAL DE PARIS- . —
i&MlSrStA
LA CHAMBRE
L’EMOTION DANS LES COULOIRS
Dans les couloirs, pendant celte suspens
sion de séance forcée^ c’est un tumulte in
descriptible, l’animation des grands jours.
Les rares députés qui sont restés cal
mes dans le tumulte de -tout à l’heure se
disent dégoûtés de ce qu’ils viennent de
voir. Un radical passe, qui crie tout haut :
« Un piquet d’infanterie n’a plus qu’à en
trer dans l’hémicycle. Il aura raison de
nous i »
SUITE DE LA SÉANCE
A quatre heures et demie, après trois
quarts d’heure de suspension, tout le mon
de rentre en séance, et M. Brisson dê-
olare d’une voix larmoyante :
M. Brisson, — La séance est reprise.
Tous mes collègues comprendront que des
incidents comme ceux auxquels on vient
d’assister ne doivent plus se renouveler.
J’espère que ce débat se terminera avec
dignité. ...
Du consentement de M. Jaurès, je "de
mande à M. Compère-Morel de monter à
la tribune. (Applaudissements des socia
listes.) -
Et M. Compère-Morel expliqué son élec
tion. ...
LA SITUATION PQL1T1QVE
§ per son pli
I
M. Clemenceau, président du conseil,à reçu
ce matin une délégation de la Fédération des
Cctmmerçan.ts détaillants, présentée par. M.
Bénazet; député,..qui lui .a.off ert de mettre au
service du. gouvernement l’orgamsàtion dont
elle dispose pour -le., transport dès-lettres en
- France. - • ■ • ■ ■ -■ - "•
M. Clemenceau a remercié les délégués de
leur démarche, mais il a déclaré q-ufi l’heure
-actuelle, l’afisninistratioa ..pouvait suffire à
tous les besoins. .... , -,
La nuit dernière, on a mis le feu-à une boite
aux lettrés, 227, boulevard “Voltaire.
-Cent cinquante lettres environ ont été brû-
2é6s.
La Sûreté a ouvert une enquête minutieuse.
Le gouvernement a proc.édé aujourd’hui aux
nominations nouvelles rendues nécessaires
par les révocations prononcées hier, sauf en
ce qui concerne le service des ambulants qui
.-st momentanément suspendu.
L’abondance des matières nous oblige
encore à renvoyer à demain la publication
quotidienne du portrait et de la biogra
phie de notre concours.
Demain, nous publierons deux portraits
et deux biographie s. ^
Snseoaféreacs sur la tuberculose
Brillante réunion scientifique à laquelle
assistaient - dé nombreuses sommités mé
dicales, hier soir, chez le docteur Arnold
à Neuilly-sur-Seine.
Le distingué spécialiste fit à ses confrè
res et amis une conférence sur sa méthode
de traitement de la tuberculose pulmo
naire. par le système des inhalations. Le
docteur Arnold-conduisit ensuite les audi-
teurs-à sa clinique où tous purent se ren
dre compte de l’application pratique de sa
- méthode. ’ ■’
Les assistants se retirèrent enchantés de
leur visite et certes satisfaits d’avoir con
sacré une soirée à cette noble cause.
defix sapeurs, légèrement blessés, ont reçu
des "soins à leur ambulance.
Après deux heures de travail seulement",
les pompièrs de la caserne de la rue de la
Mà!re et des postes Chaligny 'et Parmen
tier étaient maîtres du feu. Les dégâts ma
tériels sont très importants. - -
MM. Mayer et Lèquenne occupaient une
soixantaine d’ouvriers, qui, du fait de l’in
cendie, vont se trouver sans travail. M;
Juhlin, -commissaire de police du quartier
de Belleville, a ouvert une enquête pour
établir les causes du sinistre.
A LÀ RECE TTE P RINCIPALE
Ce soir, la huitième distribution, qui
doit avoir lieu à 7 heures 1/2, sera supprv-
mée par crainte de tentatives de débau
chage sur le parcours.
Cet après-midi, un cas isolé de tentati
ve de débauchage s’est produit.
Un facteur s’est présenté comme voulant
reprendre son service et a ensuite engagé
ses collègues à, quitter le travaiL II a été
expulsé.. -
M. GAILLAUX A LA GRIPPE
L’EXPOSITION HORTICOLE
Lundi prochain 17, à midi, -s’ôuvrira - au
Jardin des Tuileries, l’Exposition horticole’ de
Printemps organisée par la Société Nato-
ttale. d’Horticulture de France consacrée aux
iùses, azalées, rhododendrons, . orchidées et
autres fleurs de saison, ainsi qu’aux légu
mes, aux industries horticoles'et aüx beaux-
arts horticoles.
.Cette fête florale ouvrira les autres jours
dé 9 heures du matin à 6 heures du soir et
clôturera ie dimanche 23 mai, au soir.
Tous les jours, de 2 à 5 heures : musique
militaire ou civile. ■ ;■'■.
Conférences-promenades à 10 heures du
matin. ■
Le Salon de la Paix est bourdonnant'
comme une ruche pendant que, dans la
salle' dés séances, se déroule la discus
sion dès interpellations relative à la grève
dés postes. Dans cette « antichambre de la
Chambre » on s’occupe tout simplement à
démolir le' ministère, et c’est réjouissant
de voir tels anciens défenseurs ardents du
cabinet, qui se-rémuaient,voici deux jours,
pour le soutenir, se mettre eh quatre' au
jourd’hui pour l’attaquer.
C’est qu’hier le bloc qui soutenait le mi
nistère Clemenceau a été déscellé i un
dernieT coup de pioche et les ministres se
ront par terré ; on. lé sait-au Salon de la
Paix, et voilà pourquoi tels anciens amis
du cabinet mènent maintenant campagne
contre, lui ; il est juste temps pour eux de
flairer lé vent et de prendre passage sur
la barque du gouvernement de demain,
• — Le tninistère Clemenceau est donc
tout à fait perdu ? ai-je demandé à' un
gros bonnet du parti radical. : ■ _
Vous le voyez, me fut-il répondu
nous l’avdns condamné à mort hier par
trois fois i d’abord an groupe radical-so-
c'ialiste de la Châmbre, nous • avons dé
cidé d’interpeller, après la grève, le gou
vernement sue sa politique générale ; ce
■sera là une bataille décisive, et celle-ci le
ministère ne peut pas la gagner. _
Après la décision du groupe radical-so-
ciaiiste.de la Chambre, le bureau du co
mité exécutif du’ parti radical et; radical-
socialiste s’est "réiini. et a., vote l’ordre du
jour suivant : . - .
Le comité exécutif "du. parti républicain ra
dical et radical-socialiste, ,
Fidèle aux déclarations antérieures du parti
qui le proclament, passionnément .attaché à
la cause du peuple et à l’union de la grande
famille républicaine ; : ’ -
Appelle l’attention ■ des comités ■ adhérents
sur la gravité de la situation politique î
Regrette que, par son imprévoyance autant,
que par ses attitudes successives -et contra
dictoires, le gouvernement dé M. Clemenceau
ait déçu les espérances de la démocratie ré
publicaine et aggravé les malentendus entre
ses diverses fractions ;
Décline toute solidarité du parti républi
cain radical et radical-socialiste avec un’ca
binet dont les .méthodes . de gouvernement
sont contraires aux traditions du parti ;
Exprime le vœu que la majorité républicâi-
eii du Parlement pratique résolument là poli
tique- de confiance envers la démocratie affir
mée par le suffrage universel aux élections
de 1900,
Et passe à l’ordre du jour.
’ Le comité exécutif du parti s’est enfin'
assemblé dans la soirée et a adapté l’or
dre du jour que je viens de vous lire.
Fait, significatif, cet ordre du jour a été
adopté par ,70 voix contre-47.
La majorité du parti-radical.s’est donc
[■'nettement prononcée contre la politique
du ministère radical Clemenceau.. ;
Abandonné par son parti, M. Clemen
ceau n’a plus qu’à s’en aller.
Il triomphera ce soir sur l’interpellation
relative à la grève,qui met en'jeu un prin
cipe ; mais, la grève achevée, 41 sera ren
versé par nous, et si, au moment du vote,;
les modérés, les droitiers, les socialistes,
qui forment la minorité dé la Chambre,
refusent leurs suffrages au ministère com
me nous, les radicaux, nous-voterons con
tre lui, je me demande par quelle énorme
uaajorité le ministère sera renversé... .
Ainsi me parla un gros bonnet du parti
radical,. cependant que, dans le Salon de
la ’ Paix, enfiévré, des députés radicaux
menaient campagne auprès des représen
tants des journaux contre le cabinet.
Celui-ci n’a plus qu’à, négocier s’il ne
veut pas .mourir’: on sait qu’à ce jeu le
président du conseil est passé maître* ?
• Mais, cette fois, il faudra que Je jeu soit
serré. — Le Parlementaire.
DEVANTLESdUGES
M. Caillaux, ministre des finances, as
sez fortement grippé, ne pourra sortir -pen
dant quelques jours. i
LES INQUIÉTUDES DU SHAH
Téhéran, 13 mai, — La proclamation du
shah,affirmant son retour aux règles cons
titutionnelles, instituant un nouveau mi
nistère et proclamant l’amnistie, n’a pas
désarmé les libéraux.. —
La ville est dans l’inquiétude, les. bazars
sont fermés.
Le .shah concentre dans la capitale de
nouvelles troupes.
L’A M BA S S AD EU R^dÎTmO UL A Y-H A Fl D
Tanger, 13 mai. —La mission d’El Mo-
’kvi, qui .s’est embarquée à Larache suivie
« Cassini », est attendue- aujourd’hui à
Tanger. -. '• .......
. Elle s’embarquera à nouveau pour Tou
lon ou Marseille le 18 ou le 19 courant.
• la TRIPLICE N’EST PAS MORTE
. . .Rome, 13 mai. ^ On annonce que le. bu
reau télégraphique de Brïndisi a transmis
après Tentrevue- du j?oi d’Italie avec l’em-
iperéur 'd’Allemagne ’ de nombreux, télé-
igTammes officiels/ dont. un très long de
; Guillaumé II à François-Joseph et un au
tre de M. Tittoni au baron fi’Aehrerithai.;,:
- M. FALLJÈRES A BAGATELLE ^
. Le Président de’ la République, accom
pagné du lieutenant-colonel Griache,, s’est
rendu cet après-midi à Bagatelle où .il a
visité Imposition organisée par la Société
des Artistes Français. -'•••
. .i. i.
LA. COMMISSION DES AUTEURS i
La commission de la Sdciété des Auteurs
et ; Compositeurs dramatiques s’ftst réunie
aujourd’hui..-- : «é : >;
Ont été élus : Président d/honïreur :
M.- Paul Hervieu ; - i.
. Président : M. Jean Richepin-
. Vice-présidents : M. Paul Ferrier et Mi-
Maurice Donnay. -
déni pas la durée J
XCJh UUIVO' U V j a V <4 V. «
ration d’une première année -d’exploitation
les recettes de la ligne suffiront pour faire
face au service des obligations, die s’est en
gagée à: laisser entre les mains de ses ban-:^
quiets à Paris, pendant la période de cons
truction mais au moins pour trois ans, les
sommes nécessaires pour le service des inté
rêts dés titres placés en France.
• Les souscriptions seront reçues, aux dates
ci-dessus indiquées, aux guichets de ,îa Ban
que Parisienne des Fonds publics, 16, place
Vendôme : le prix d’émission est fixé à 87 1/2
pour cent, soit 87.50 par- obligation de-160 fr.
et 437.50 par obligation de 500 francs.
. Ces titres qui seront livrés jouissance avril
1909, représentent donc un placeiment-au taux
d'environ .6.0/0 l’an, prime nu remboursement
non comprise ; leur inscription à la cote sera
demandée. . ...
Lés publications légales ont été "faites aux
bulletins annexes du Journal officiel des 18
janvier et 1 er février derniers.
NOS ECHOS
ON DIT QUE».
Faut-il croire que les pigëoiis-voya-
geurs- n’aiment pas à voir changer leurs
habitudes ? Il nous revient que les pre
miers essais de poste . aérienne qu'on a
feint, qui les rendent précieuses. Les voi
lettes â pois chevillés ne se portent plus
du tout, tes seuls tulles employés sont ex
trêmement larges et très fins, Û grands ré
seaux carrés ou en losanges. Ces voilettes,
certainement, sont très gentilles, mais sup-
prirncz-les si votre jeunesse, et voire teint
vous le permettent. i ':
: - Magda.
LEtmBE
La baronne Michaud a fait ces jours der
niers une très intéressante conférence sur
l’cçuvre artistique de la duchesse d’Uzès, née
Mortcniart. A l’issue de.cette conférence on a
joué une borriédie rappelant l'époque de la
vénerie royale. , ■ ' , "...
— On annonce un grand dinar chez Mme.
C. de Mmïkaosy pour le 22 mai;;., 1
— Reconnu à la soirée artistique que vient
de" donner'Mme Harris Phelps : Mme Lam
bert de Sainte-Gïoix, comte Gallina, ambas
sadeur d’Italie, comtesse de Geoffre de Cha-
bvignac, baronne et Mlle d’Asbeck, baronne
de. Linsingen, comte et comtesse de Sesmai-
sofis .comte et comtesse Ph. de Sesmaisons,
baronne de Grandmaison, M. et Mme F'. Dus-
saiîd;'marquise ët Mlle de Fraysseix, comte
Balny d’Avrioourt, etc.
— Mme Léon Groc, la jeune femme de no
tre confrère de l’Eclair, est depuis quelques
jours mère d’une fille qui a reçu le prénom
d’Andrée. .. .. .. .
— Brillante matinée musicale hier chez
faits, hier, avec eux, ont donné au minis- la baronne de la Bastide.. Onia beaucoup ap
tère un mécompte complet. Aucun des ’gra- pla-udi Mlle Nelly Marti'l ct M. Francell ,de
,. - i ..., , . . . , . .. ,. _ l’Onéra-Comique dans des œuvres, de Masse-
cieux,volatiles n’est arrive a destination. niG £ Biaetj p UlCûi!n j. Pa m - yidal, : et André
Ainsi se réalise la prédiction à peine fan- Messager. ‘Dans' l’audfoire A comtesse G.” de'
taisisite qu’exprimait'iiier notre excellente Gastxies, marquise . et_.JMUe de Bailleul, com-
^ tesse Aimery de la R-oehefoucauid, baronne
LES EXPOSITIONS
Peintures, pastels et. dessins de Maurice
Eliot (Galerie Dewambez)
Que ceux qui n’ont pas encore vu la belle
exposition de M. Maurice Eliot se hâtent.
De l'enseignement officiel, M. Maurice Eliot
n su nè garder qu’une discipline rigoureuse
en sachant élargir les frontières d’un art.qui
ne connaît d'aulrns limites que celles qu’or
donne le goût.appuyi sur une science acquise.
Voilà pourquoi cel artiste dépasse souvent les
maîtres respectueux d'un classicisme trop sé
vère elles autodidactes à la mode..
Je ne sais ce qu’il faut le plus aimer de ses
paysages attendris ou de ses figures de grâce
ci de lumière. Quelle noble traduction de la
nature ! M. Maurice Eliot est un des très rares
artistes qui peut, avec succès, offrir• à notre
admiration des meules ensoleillées,, après
Claude Monnet. • ;
Tous les dons de l'artiste, son savoir si
grand et la largeur de sa vision éclatent en
deux vastes toiles qui sont le plus vif attrait
de celle exposition, bonne en tous ses élé
ments, je veux parler du Repos et de (a Fau-
nesse, ‘(beux nus magnifiques de modelé, de
couleur et de mouvement, situés dans tels de
ces paysages fleuris et nourris de soleil que
M. Maurice Eliot aime si passionnément.'
Je me garderai bien de ne point fixer l’at
tention des amateurs sur. le Jet d’eau dans Ira
rosés. Après le bain (su), Le.Sommeil à l’om
bre (nu), la Dame en noir, Eve debout, Eve
appuvée, La Mer à Agay.rt tant d’autres toiles
impressionnantes ainsi que les dessins, déli
cieuses riférehceà,témoin$ gracieux .du savant
labeur d’un artiste qui aurait pu, comme tant
Vautres, se fier à la parfois perfide inspira-
ion ' " ' André SaUnoa.
■ Incendie volontaire
Marie Rose Hervé occupait un modeste
gemont, 17, rue Sedaine. Elle avait assc
son-mobilier -pour 10.000 francs.
Sitôt-ràssuranee contractée, au dire de l’ac
cusation, elle avait subrepticement déménagé
tous les objets précieux, puis mis le feu dans
son appartement. L’incendïe avait éclaté sur
quatre points différents. Joumatix et papiers
traînaient partout.
Malgré Ira dénégations de l’accusée, elle fut
arrêtée et comparait aujourd’hui devant les
assises. Elle nie énergiquement. M e Georges
Lhermilte lui prête le oonoours de. son clia-
leuroux talent.
Ateliers en flammes
Le feu détruit, à Belleville, une menuise
rie et une fabrique de jouets.
Un violent incendie s’est’ décilarê, ce ma
tin, vers sept -heures, 31, rue du Trans
vaal, dans les ateliers de menuiserie de
M. Mayer. . -
Trouvant dans les bois erûmagasmés un
élément de combustion facile, le feu prit
bientôt des proportions considérables et
ée communiqua à là fabrique de jouets de
M. Lequenne, au numéro 21 de. la même
rue, puis à ua chantier de charbon à M.
Paulliès, 48, rue des Eovierges.
. Les ateliers de menuiserie et la fabrique
de jouets; de construction légère, ont été
détruits par le -feu. Le chantier. de char
bon a subi d’importants dégâts.
En coopérant à ,l’extinction du-.ïeu, -u»
caporal de sapeurs-pompiers a fait une
chute fit s’ist .fracturé la jambe -gauche
collaboratrice Séverine ; et aussi le spirî^
tuel dessin donné par Abel Faivre au Fix
garo .;on y voit" M. Clemenceau et ses-mi
nistres suivant anxieusement,, avec’ la. lor
gnette, du haut d’un balcon, un vol de pi
geons Et tout d’un coup notre Premier
s’écrie : « Pas de chance !, Ils changent de
route. Ils se dirigent vers la. C. G. T. n
.VWWV - ' -
j$c Un dîner""raté. , ... ■ ~
. C’est un dîner que M. Simyan devait of
frir ces jours-ci;
. Le sous-secrétaire d’Etat lança une qua
rantaine d’invitations — par la poste.
. IJ ne ïéçût âuçune réponse ; .et nul ne
vint " au dîner.
: Dévoilons les raisons de ces abstentions.
-Les quarante invitations de M. Simyan
ont été placées, par un employé facétieux,
dans un sac, lequel'dûment plombé, a , dû
arriver depuis deux qü’ trois jours à Shan-
ga: ’ ‘
: Les invitations du. sous^secrétaire d’Etat
aux'P. T. T. reviendront un jour ou l’autre
à "Paris avec la mention : Erreur de desti
nation.■ - ■
U’est ce, qu'on appelle ii le sabotage pour
ri'ne u.. •
' T M/ÇVW .
jÇç Un député apostrophé ^héinentemeni
l’un -dé. ses amis, postier en grève, qui
vient d’être révoqué,
* tt- II, est. inadmissible, crie-t-il,. que vous
abandonniez votre poste sans congé régu
lier.'
— Eh ! fait l’autre, et vous, si l’on vous '
révoquait quand, sans congé régulier, vous
n'allez pas àla Chambre.,,
... . ; «www-
* jjc On ne parlera plus: de l’affaire dn
co-ilior.
BOURSE DES VALEURS
DERNIERS COURS
Argentin 4 %18SG .
Argentin 4 % 1900.
Rrésil 4 % 4S89....
Bulgare 5, % 1902..
iCliinois 4 % 4895...
. espagnol
Italien 3 3/4 ;
Busse 4 co
Biisse 4 % 49ij.
Russe 5 % 1906
Serbe 4 % amortis..
Banq. Ottomane.
Est.............
Lyon....
Midi...............
Nord...........
Orléans....i,..,
Ouest...
Métropolitain..
97 62,
Andalous ...........4
189 ..
. 96 30 i
Au Irichieoa..,. • •..
.. ..|
Lombards
8G23|
Méridionaux.
... .t
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Nord do l’Espagne..
333 ..
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Saragossç—.......
.403 ..
9802!
Messageries Marit..
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104 23
G* Transatlantique..
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Omnibus...........
1358
.. . .1
Tbom son-Houston..
-714 .i.
89 30!
Briansk
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1504-.'.
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31 50
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Eastlland..........
133’..
1359 ..
Ferreira.... .......
491 ./
■
Rand Mines
224 50
503.. .
Robinson Gold
263 ..
d’Ivry^ comtesse J» ■ de Lubersac, baronne de.
Crbzè, Mme Edouard André/'etc. ”
— Chez M. Hermann' Bemberg, hier, Intéres
sante matinée musicale.; Très élégant audi
toire : marquise de'Saint-Paul, comtesse r; de'
Qùélen, comte B. de Durfort, Mme Pierre de
Fouquiôres, vicomte, et vicomtesse L. de Jan-
zé, Mme dé Ancborena^ comtesse. de la Cba-
pelle Crosvillé, etc. , . , .
— Le duc, et la duchesse .de-Vendôme don
neront deux réceptions Ira. 15 et.22. mai.
Soirées, musicales les 19-.et 26 .'mai chez
-M. iet Mme .Paul Segond.. dans" leurs salons
du.quai Debilly. .... .. . . : , -
— Le ministre de France à Lisbonne et
Mme Saint-René Taillandier- ont . donné di
manche une grande'réception à laquelle ont
pris part presque tou s Tes membres, dû corps
diplomatique, et bon nombre de notabilités
civiles-et; militaires de là- capitale portugaise.;
VIVISÈÙTIQN *
M. Dastre, directeur du - laboratoire de
physiologie de la Sorbonne, s'est laissé'inter
viewer sur la vivisection. Oh ! pas par un
quotidien, non, mais par la Tribune, Médi
cale; Il ressort de son inter-view : ’
Que la -campagne ■anti-vivisectionnis-te n!é-
meut-guère les savants
Que- dés faite importants ont été découverts
par la vivisection. : le rôle du système ner-_
veux vaso-moteur ; l’adaptation de la respi
ration à l’intensité des combustions vitales ;
la connaissance dé l’activité-mécanique et se
crétoire de la digestion la régularisation du
sucre du sang par le io-ie et d’autres glan
des, etc...- toutes!, choses -de grande impor
tance puisqu’elles expliquent la vie, ; v
; Et M.. Dastre. fait écrire • par .son savant
élève Louis Lapicque :.*.la vivisection est
tellement nécessaire que si on trouvait moyen
de l’interdire sur les animSHix, elle serait
pratiquée sur l’homme .»
•■ Toutefois il explique, pour son laboratoire)
1° .,-qu’on n’y, tue. jamais =que„des chiens., hnil
s’ils n’avaient été réservés spéçialeméiit se
raient déjà morts depuis plusieurs jouns ;
2° qu’on n’y opère , que des animaux complô-
tèmrât anesthésiés, c’ést-à-dive qui ne souf
frent plus.-Pourtant... — ...
Pourtant M. Dastre qui, lui, ne dissèque ja-
n ma'ïH . .nrio-iAAf-. rZnnrMi,ve i Ioq îthne Sa' 4a
çn eflet, imp* Emiienn. S)
Le Marché est ferme, mais très peu actif au
Parquet. C’est pourtant demain que commen-,
cè, par la réponse des primes, notre liquida
tion de .quinzaine. Notons toutefois-que sur
lé Mardjié en Banque,, et notamment. dans
le groupe des Mines d’br, il y a eu à enre
gistrer un certain entrain.
Nos Fonds Nationaux sont fermes. La Caisse-
a acheté 34.600 francs de Tentes au comptant.
Les Fonds d’Etats Etrangers sont générale
ment en reprise, les Fonds Russes tout pairti-
culièreinent. .
. Le ahange à Madrid, sur Paris, est à 11.7a %
comme hier. L’agio sur l’or, à Lisbonne, est
à 18 1/4 % contre 18 3/2
Les Sociétés de Crédit-sont soutenues. L’en-,
caisse or die la Banque de France, du. 6 au 12
avril .1909, est «n augmentation de 11.079.000
francs. .. . •
Les Chemins Espagnols sont irréguliers. Va
leurs de traction fermes. .Valeurs d’électricité
bien tenues.. ...
Pas de changement^ notables sur les va-.
leurs nitratières. Valeurs métallurgiques en
reprise; Charbonnages russes calmes.
Les valeurs cuprifères sont irrégulières. Le
;Rio-Tinto a ôté diversement traite. Le cuivre.
cotait hier soir 59 au comptant et 59 3/4 a
terme, contre 59 1/8 et 59 13/16 la veille. Au--i
jôurdîiui, on annonce 1/16 de baisse. ;
Les valeurs diamantifères et les valeurs •
Sud-Africaines sont fermes. La Chartered a ;
coté- un moment 33 francs, cours -qu elle n a
pas pu conserver, -
' Cherruvale Oklahoma and Texas Pailway ’.
Cu. — La Cherryvale Oklahoma and Texas •
Railway Cy, société anonyme au capital de.
20 millions de dollars, dont le siège adminis-,
tratif est à Paris, 16, place Vendôme, conces
sionnaire d’un réseau d’environ 2.500 kil de
chemins de fer dans les états de Kansas, OK-
lahama et Texas, émettra, du 17 au 19 cou-,
■rant, une première tranche d’obligations 5 0/0,
or l ro hypotlièque. . ' '
La Compagnie, dont les deux tiers du con-
seil sont français, est autorisée à créer, au;
fur et à mesure' de l’avancement de ses tra
vaux do construction, un capital nommai;
d'obligations-de 20 millions, de dollars.
L’émission actuelle porte sur un-capital de
2. millions de dollars., soit 10 millions de,
francs, représentés paT des coupures de_.20.
dollars (100 francs) et de 100 dollars (500 fr:).
L'intérêt à 5 0/0 l’an s’entend net fie tous
impôts ; il sera payable à Paris au change
fixe de 5.15, par coupons semestriels, les
1« janvier, avril, juillet et octobre de chaque
année. Le remboursement' se fera- au pair le
1 ® juillet 1928, ou à partir de la sixième an
née de l’émission, moyennant. une primo, de
.5 0/0 au-dessus du pair. . .. ^
■ L'emprunt est gagé pair une Inscription hy-
-pathécaire de premier rang sur tout l’actif so
cial, en faveur des obligataires représentés
par la Carnegie Trust Cy de New York agis
sant comme, curateur.: . - :
Bien que la société estime que l'achève
ment de la partie, du réseau auquel est affec
tée la première franche de.l’ompsunt n’er ■ s
d'Alençon/a retiré sa ; plainte». ^
'T-.'.' A;.;.'..:, ' i;.;
. Les.toiles du peintre-'Steinheil se ven
üdent .mai. - .. ' ' ' ; .A' ' ■" '•
Depuis quelque temps, pour vivre," la fille j
du.peintre en est.réduite à offrir, des œu
vres de. son père aüx amateurs ; mais que
de difficultés pour obtenir un prix sorta-
ble !
Malgré l 'affaire, la peinture dé M. Stein-
heil ee vend infiniment moins cher qu’au
temps de Félix Faure. Aussi bien Mme
Steinheil n’est plus là pou'r faire monter
les.prix...-'
; ’ V - .. .'m!vvw' ;
jjc "L’affaire do « la Chartreuse » sera
pLaidée le 17 de-ce mois» à Grenoble ; énor
me procès, qui roule sur une demande de
dommages-intérêts d’un million. L’on
annonce des débats longs et' mouvementés,
parsemés- de révélations scandaleuses, sur
la plus' grosse’ des liquidations,
vwvw
: Le garde d’Usseau, qui, dans sa cita-
dèllé .improvisée, .tint pendant quinze jours
en respect, la force armée, vient de mourir
en. prison:
Il-avait rédigé‘des mémoires — car il se
savait célèbre — et dans ceux-ci, qui ne
verront probablement jamais le jour, il ra
conte que-pendant que les troupes surveil
laient sa maison,., il allait se proméner
dans-lès bois, et y tirer dés lapins.
Toujours est-il que quand on fit sauter
saunaison à la dynamite, il n’était plus
dedans, car. on le retrouva à deux cents
mètres' de là. ■
Cette « bonne blagué h lui .valut la pri
son jusqu’à sa mort. ■
^ wvvvv
Le royaume de Judée va-t-iî être, fe-
constitué ?.
Les.Sionist.es, en pi’ésence du succès des
Jeunes-Turcs, songent.à demander au gou
vernement. ottoman de leur, prouver son
'libéralisme en. leur accordant le droit de
rebâtir le Temple de Jérusalem et de 's’é
tablir en masse dans la Palestine, qui de
viendrait un- Etat protégé 'par l'empire
turc." ■ ‘ _ ;.
’ A.VWÀ/6!" ",,
. ÿ La charrue avant les bœufs.
Un comité vient de se. former -dains le
but d’élever à Paris un monument à la
qu’on les'dé-,
nonce. « Nous ferons causé commune icontre
ces abus avec toiis les vivisecteurs. ...
Les dénoncer î On pourrait peut-être es
sayer. — Febnaxb Divoïht; -,,
INFORMATIONS ",
M. Maurice Barrés; de l’Académie Françai
se, donnera le mercredi 19. .mai, .à 2 h. 1/2 de
l’après-midi,-salle de la Société de Géogra
phie, 184, boulevard • Saint-Germain, une con
férence sur Pascal, au bénéfice de la Ligué
des Patriotes. : • •
On est prié de retirer dès maintenant les
cartes (prix 5 fr.) aux bureaux du « Dra
peau », 2, rue de Valois, chez M. Chanteréau,
,13, rue. des Quatre-Vents.et à la Salle de Géo-
'grdphle.
La « .Confédération Générale de l’Agricultu
re, ' du. Commercé et dé .l’Industrie » .et le
» Comité de l’Alimentation Parisienne # or
ganisât pour le samedi-. TS mai, à 3 h. 1/2,
au Paidis Bonvalet, . boulevard du Temple,
une grande réunion de' commerçants prési
dée par M. . Marguery, à propos fie « La loi
sur 1-e repos hebdomadaire et les commer
ces, de l’Alimentation ». MM. .Pnech', G. Ber
ry, Ch. Deloncle eî Lebouçq doivent y pren-*
dre ia parole.
ha Vie au théâtre
n LA GLU
la Porte Saint-Martin. — Mlle Polaire
applaudie dans la pièce de Jean
Richepin.
« L’intérêt s’est déplacé », nous disait à
la repriée un spectateur qui fût à la pre
mière en 1883. Ce, qui parut alors. auda
cieux, hier-peut-être le parut moins et
cela est tout à la louange du poète et c’est
une grande louange pour Jean Richepin
d’avoir été . ainsi à la fois le .précurseur et
le libérateur. Il n’appartient qu’aux très
grands dé créer des poncifs et si « la Glu ».
ne nous étonne point comme elle scanda
lisa nos pères, c’est que le poète des Blas
phèmes et de la Chanson des- Gueux a
contribué par son. œuvre même à élargir
l’esthétique e.t l’éthique théâtrales. Il fut
un briseur d’entraves et de morales hypo
crites, '• ■' ' ' ' ! '
Les cinq actes et les six tableaux de la
Glu nous présentent. uii épisode de l'his
toire éternelle ..dé l’Etrangère, ennemie des
familles, pour parler avec Baudelaire. La
Glu de Jean-Richepin illustre de tableaux 1
saisissants une des incarnations de l’amoii-
tour à tour bonr-
, . _ „ . . , reuse fatale et damnée,
gloire jdiê L8704871 I U - faut espérer que le public ordinaire de
Précisément, au Saton des Artistes Fran-1 la-‘Porte-Saint-Martin fêtera cette pièfce
çais, l’on peut , voir un monument- « à. la
gloire des Femmes Françaises, héroïnes de
1870-1871 ». •
Le monument, on le voit, est tout prêt ;
si c’est celui què Te nouveau comité dé
sire inaugurer on constatera que,, par ha
sard, le. monument a été fait avant, qù’ua
comité se constituât.
Le cas-,-est assez curieux pour être noté.
iVVW*
sjc' Par ces temps de vitriojagfi intensif
il serait peut-être bon de donner un- con
seil pratique à ceux qui ne, se sentent pas
la conscience tranquille.
Dès qu’ils sentiront sur leur peau lé con
tact gras de l’acide sülfürique, qu’ils se !
précipitent vers de l’eau, qu’ils se lavent i
dans le ruisseau, qu’ils saisissent à la ter-,!
rasse d’nn café des siphons, des carafes,
tout ce qu’ils trouveront, et qu’ils se lavent
ensuite dans une grande quantité d’eau. ;
Le vitriol est inoffensif pendant environ
une minute.-Si les victimes des femmes ja
louses arrivent à temps, elles en seront
quittes pour avoir le visage: un peu rafraî
chi. - —
Le Wattman.
CONSEILS DEMANDA,
il y à peaucoup. de, femmes gui .ÿçrtetit
dei voilettes i elles. affineM. " % lejs
a- -- '-x -
dont le.romantisme-parut quelque peu su
ranné aux spectateurs de la générale, mais
qui reste rapide, forte, colorée, bien cons
truite dans sa vigueur schématique. Ce
n’est pas une œuvre de psychologie et de
nuances, c’est un-drame tout en contras
tes.'
, La mise en scène est satisfaisante et les
mouvements de la fête du quatrième bien
•réglés. . .
Du rôle de La Glu, Mlle Polaire a su dé
gager le caractère d’humanité toujours vi
vante, la part de réalité étemelle et quo
tidienne." Sobre, simple, ardente, révoltée,
précise et- nuancée, Mlle Polaire est parve
nue à nous faire comprendre et presque ex
cuser un personnage à demi légendaire,
dans la pièce, à force d’outrance et de bru
talité. Mlle Polaire est restée dans la vie,
Elle a eu des attitudes vraies et nouvelles.
Hier, ©lie s’affirma une grande artiste de
race... Mlle Lucie Brille, tragédienne jus
lement notoire déjà, a dit avec un art par
fait la chanson du dernier acte et a in
carné la mère, Marie des Anges, avec une
grande fougue sincère. M. Jean Coqueiin,
plein de verve, de bonhomie, de naturel,
d’émotion, semble conduire la pièce. A voir
M; Monteux on comprend la passion de
îa Glu.. Jllles Jary et Uglade sont gracieu
ses. . *" ■ J
Intérim.
La Marche turqufe
Elle est à la mode, avec le diviu Mo
zart. La marche turque, de Saîomque à'
Constantinople où vient d’ètre consa
cré Mahomet V est une marche intré
pide, mouvementée et surprenante, et
nous suivons les détails de sa ronflante,
musique, cymbale et grosse caisse, sour-.
dîne des flûtes eunuques, ronflements
des cuivres pareils à des casques mili
taires-' Voici un prodigieux roman dont
nous n’avons, que des bribes, des mor
ceaux, ces dépêches des agences qui
-nous envoient des fragments décousus
dû plus attachant des'feuilletons.
. Des images et des mots surgissent.
Le sultan détrôné dit en pariant dù
celui qui le remplace à présent, et in
voquant sa clémence*: « Je l’ai nourri
avec: du lait d’oiseau! » Avec du lait d’oi-
sea/u ! C’est admirable, et cela vaut la'.
« soupe au caillou ». Nourri de lait d’oi- .
seau, ce malheureux prisonnier, enfer
mé, ne voyant personne. Mahomet V.,
fut nourri de lait d’oiseau 1 d’oiseau en*
cage. Danp. la bouche d-ii sinistre sultan*
égorgeur, ' cét-te douce expression baro
que et sournoise'évoque le populaire
« quand les poules auront des dents », ’
il a une signification typique.
Et puis nous apprendrons peu de cho
ses sur Mahomet - V, seulement nous* ■
sommés instruits de ceci : il porte une
cravate, à pois, une cravate bleue à pois
blancs. C’est une date, celte de la jeu
nesse de ce pauvre Latude ottoman dont
on fait un monarque. Il n’a même pas ,
su!que les cravate avaient changé de
couleur ! seulement au lieu de la nouer -
à la-française, en Lavallière, il fait .un*
nœud régate, à l’anglaise. Ah ! voici
une;indication. Mahomet V, cravate a
pois, jeunesse d’il y a quarante ans et;
noeud régate, tendances à l’anglomanie.
Oh peut faire des prévisions-
Enfin nou6 avons été informé des.
mannequins de cire d’Abdül-Hamid,
ces remplaçants qu’il avait imaginé 1
pour la bombe, Ja fusillade ou -le poi- .
gnard. Trappra, trucs et mannequin^
le palais machiné comme un théâtre de
féerie,*avec des fantômes de sultan par:
tout. Souvenirs du Woodstock de Wal
ter Seott, les palais à surprises dés prin
ces allemands et du Plessis-les-Tours diV
roi Louis XI. On enlève les mannequins,.
on-éventre les chambres secrètes ét -à;
l’aube du XX e . siècle c’est.le moyen âgef.
et ses ruses de. barbarie enfantine qu» : ,
meurt en Europe'.. Il a. duré' longtemps-. :
Lés Turcs sont en marche'! Qu'elle ré- :
sonne la marche turque et què lés' fym- '
panons tzygànes déchirent l’air de leurs ‘
sonorités guerrières ét amoureuses.
Nous prenons le thé sur la terrasse des
Tuileries en écoutant ces harmonies et
èn; songeant à ces faits-divers. Nous »
sommes à l'emplacement du premier pa
lais des" parlementaires français... Un-
vieux cliibman passe porteur d’une cra
vate à pois,'comme celle de. Mahomet V.
Il est bien vieux* La marche turque : ne ;
date. pas d’hier ; le. mouvement-' en : est •
peut-être plus rapide aujourd’hui.
Qu’elle résonne la maréhe turque !...
. @*®: :
Le pigéon
Le pigeon" voyageur est l’animal du
moment, le coming-animal comme di- .
raient les sportsmen,. il efface les loulous
de Poméranie et les chov/-cho\vs. C’est
à lui qu’il faut demander son avis' sur
la grève des postes puisque le gouver
nement "compte sur son aide pour rem
placer les grévistes. • .
J’en ai interviewé un ; en décrivant" ;
des ronds autour de nia tête, cet oiseau
m’à donné ces indications générales.
- Je juge la question de haut : le
gouvernement veut jouer â pigeon-voie ,
avec les postiers. Il faudra qu’il nous
donné des gages. Si nous devenons Jonc- v
tionnaires, nous demandons notre sia- ;
tut : le statut des pigeons "voyageurs,,
nous ne voulons pas être pris pour des
tourte-reltes. ' ' ;
Il est certain que nous ferions la pige
aux ambulants et que si nous nous y.
mettons les postiers ont du plomb dans
l’aile. Nous sommes des animaux mé
connus- Est-ce qu’on ne dit pas d’un im
bécile qui se laisse attraper : « C’est un.
pigeon » î II est vrai qu’on dit aussi*
« C’est une poire ». Eh bien, essayez
donc de. faire voler les poires ! Dans l’af
faire des postes, où sont les pigeons, où "
sont les poires ?...
Nous avons,nous autres, le sens de l’o-îc
rientation, et il semble que le gouverne
ment ne l’a pas du tout et comme- nous
ne connaissons que la ligne droite per- ?
9onne ne peut marcher sur nos brisées.
Oui. Clemenceau voudrait'étouffer la\
grève dans, l’œuf, c’est pourquoi il s’a
dresse à des oiseaux, à de nobles oi
seaux, dont on ne peut effacer les titres-
de .noblesse, comme on l’a fait à ces.
pauvres diplomates, les hommes remon-;
tent aux croisades,nous, nous remontons-
à la colombe de l’arche, celle du ra
meau d’olivier, notre plus vieille bran-.
ché.
Comment ferons-nous le service de®
postes - ?... Je. n’en sais rien,,mais je puis
vous assurer que nous m’accepterons pas-
de lettres « aile-restante ». Cela me fait’
penser à ma pigeonne-.. Au revoir. »
Le gracieux messager arrêta là ses pro- ;
pos en l’air, et pendant qu’il réussissait
là-haut un virage que.Wright eût envié,
je pensais : .
— Dire que tout ça finira par un ban.
quet, où les hommes se réconcilieront!
sur ton dos, pauvre animal, et où ilsi
parleront de fraternité universelle. Les
pigeons sont les animaux malades de
la poste.
Claude Berton.
ICI L’ON CHANTE
Il a été dit que 1’ « Internationale » n'avai»
pas été chanté hier après-midi, dans les;
salies. L’a-t-elle été vraiment, d’heure en lieu,
re. comme j'en informais 1’ « Intransigeant ».
avant deux heures ?
:■ La chose est hien. probable. Ce que je puis
affirmer, c’est que je suis encore une fois
parvenu à pénétrer dans les bureaux au
moment de la relève de brigades avec den
L’INTRANSIGEANTesLeh venta, à 6 h. 1/2,
dans tous les kiosques, chez tous Iss librai
res et dans lés bibliothèques dés sarss.
postiers, et qu’à ce moment le désordre ,1«,
plus absolu régnait, -et 1’ « Internationale *'
était non pas chantée, mais clamée, dans les,
salles qui se trouvent au même étage que 1«
fumoir.- ■■■.-■ ■ ■
Un chel fie service vint même {c’est d’ail
leurs la troisième fois que je suis de la sorti
averti) me prier de me retirer, en me menai-
tant de me faire arrêter pour violation dfi
domicile. Vaine menace, d’-ailleure, qu’aucun
Î oin-naliste; 'j’en.-Suis sûr, ne craindrai ->
A®CES AtJAUttp ' - ' '
î fî
I acfueHèarveat ïæüslaiïS^ i ïè‘*^&è?vï.'Ce des auto
mobiles.
A l’aofcrêé sont Installés les services spé-
f câaox : 1° la direction, local en planches
| peu somptueux^ mais où rien ne manque ;
j 2» tes convoyeurs. Là il ne faut.pas regar-
-derj car la carte de France y est accro-
• chée où sont indiquées les routes jalonnées
que prendraient les voitures ; 3° service des
dépêches, trois postes téléphoniques dont
les communications ne peuvent être cou
pées i le premier est rattaché à la tour
; Eiffel pour les télégrammes sans fil, le se
cond avec le Standard pour les divers ser
vices de police, le troisième ,l’officiel, per
met de communiquer avec les ministères et.
le Parlement. Des casiers sont prêts pour
recevoir les dépêchés et courriers pour les
diverses administrations y compris la pré
sidence de la République ; les pus sont
pour les départs, les autres pour les arri
vées ; 4° la régie, chargée de toute la
comptabilité. , , ; _ , .
L’électricité est produite dans la Galerie
des Machines, de façon à se mettre à l'a
bri des menaces de la grève dos électri-
ciçns»
Des cuirassiers, des. chasseurs, à pied,
'les artilleurs, des gardes républicains et
le service auxiliaire protègent la Galerie
Ses Machines, temple actuel de la
3. T. D‘. C. R. ou Service Temporaire des
Communications Rapides. Une garde de
fantassins entoure le poste, central tempo
raire et la dynamo.
Ce service, prêt à fonctionner depuis sa
medi dernier, est parfaitement organisé,
grâce à là haute direction de M.Honnorat.
Ce matin, le S. T. D. C. R. a fonctionné
pour, la première fois pour porter des dé
pêches arrivées d’une, importante préfectu
re-de province. ■ ,
Voilà comment fonctionnerait, le -service
si la grève des chemins de fer éclatait :
en ce moment, neuf automobiles très for-
tgs sont prêtes à. partir. Trois cents peu
vent les remplacer suivant.les hesoins. El
les emporteraient les télégrammes officiels,
privés même au besoin, ét les lettres en
dernier ressort.Elles seraient conduites par
ün chauffeur militaire', (ils ,sont appelés
pour leur période ;d ? exercice).' Ün com
voyeur appartenant à la sûreté généralé
lés accompagnerait, ainsi qu’un cycliste
du bataillon Gérard. Les cyclistes empor
teraient leur machine au cas où .une panne
ou un accident se produirait. Les trois au
tomobilistes seraient armés jusqu’aux
dents avec ordre de. défendre la voitüre et
son chargement pair tous les moyens.
M. - ■ - : -■ > -----
SALLE SCHEÉÊE
-Les orateurs affirment nue te mouvement
s’accentue. — Une tentative de débau»
chage au Centrah
A deux heures, et demie, la séance est
ouverte. Là 'salle contient à peu près trois
cents assistants. Différants orateurs expli
quent que le mouvement'vâ’ grandissant et
aussi bien que possible.
Successivement Elourès;-PlàSi etc., expo
sent à - l’assistance la situation générale. '
Une tentative de débauchage en masse doit
être tentée à la fin de l’après-midi, au
Central. On attendra ici le résultat de
cette expédition. ^ k
FAITS DE 0EÈTO
L'INTRANSIGEANT JOURNAL DE PARIS- . —
i&MlSrStA
LA CHAMBRE
L’EMOTION DANS LES COULOIRS
Dans les couloirs, pendant celte suspens
sion de séance forcée^ c’est un tumulte in
descriptible, l’animation des grands jours.
Les rares députés qui sont restés cal
mes dans le tumulte de -tout à l’heure se
disent dégoûtés de ce qu’ils viennent de
voir. Un radical passe, qui crie tout haut :
« Un piquet d’infanterie n’a plus qu’à en
trer dans l’hémicycle. Il aura raison de
nous i »
SUITE DE LA SÉANCE
A quatre heures et demie, après trois
quarts d’heure de suspension, tout le mon
de rentre en séance, et M. Brisson dê-
olare d’une voix larmoyante :
M. Brisson, — La séance est reprise.
Tous mes collègues comprendront que des
incidents comme ceux auxquels on vient
d’assister ne doivent plus se renouveler.
J’espère que ce débat se terminera avec
dignité. ...
Du consentement de M. Jaurès, je "de
mande à M. Compère-Morel de monter à
la tribune. (Applaudissements des socia
listes.) -
Et M. Compère-Morel expliqué son élec
tion. ...
LA SITUATION PQL1T1QVE
§ per son pli
I
M. Clemenceau, président du conseil,à reçu
ce matin une délégation de la Fédération des
Cctmmerçan.ts détaillants, présentée par. M.
Bénazet; député,..qui lui .a.off ert de mettre au
service du. gouvernement l’orgamsàtion dont
elle dispose pour -le., transport dès-lettres en
- France. - • ■ • ■ ■ -■ - "•
M. Clemenceau a remercié les délégués de
leur démarche, mais il a déclaré q-ufi l’heure
-actuelle, l’afisninistratioa ..pouvait suffire à
tous les besoins. .... , -,
La nuit dernière, on a mis le feu-à une boite
aux lettrés, 227, boulevard “Voltaire.
-Cent cinquante lettres environ ont été brû-
2é6s.
La Sûreté a ouvert une enquête minutieuse.
Le gouvernement a proc.édé aujourd’hui aux
nominations nouvelles rendues nécessaires
par les révocations prononcées hier, sauf en
ce qui concerne le service des ambulants qui
.-st momentanément suspendu.
L’abondance des matières nous oblige
encore à renvoyer à demain la publication
quotidienne du portrait et de la biogra
phie de notre concours.
Demain, nous publierons deux portraits
et deux biographie s. ^
Snseoaféreacs sur la tuberculose
Brillante réunion scientifique à laquelle
assistaient - dé nombreuses sommités mé
dicales, hier soir, chez le docteur Arnold
à Neuilly-sur-Seine.
Le distingué spécialiste fit à ses confrè
res et amis une conférence sur sa méthode
de traitement de la tuberculose pulmo
naire. par le système des inhalations. Le
docteur Arnold-conduisit ensuite les audi-
teurs-à sa clinique où tous purent se ren
dre compte de l’application pratique de sa
- méthode. ’ ■’
Les assistants se retirèrent enchantés de
leur visite et certes satisfaits d’avoir con
sacré une soirée à cette noble cause.
defix sapeurs, légèrement blessés, ont reçu
des "soins à leur ambulance.
Après deux heures de travail seulement",
les pompièrs de la caserne de la rue de la
Mà!re et des postes Chaligny 'et Parmen
tier étaient maîtres du feu. Les dégâts ma
tériels sont très importants. - -
MM. Mayer et Lèquenne occupaient une
soixantaine d’ouvriers, qui, du fait de l’in
cendie, vont se trouver sans travail. M;
Juhlin, -commissaire de police du quartier
de Belleville, a ouvert une enquête pour
établir les causes du sinistre.
A LÀ RECE TTE P RINCIPALE
Ce soir, la huitième distribution, qui
doit avoir lieu à 7 heures 1/2, sera supprv-
mée par crainte de tentatives de débau
chage sur le parcours.
Cet après-midi, un cas isolé de tentati
ve de débauchage s’est produit.
Un facteur s’est présenté comme voulant
reprendre son service et a ensuite engagé
ses collègues à, quitter le travaiL II a été
expulsé.. -
M. GAILLAUX A LA GRIPPE
L’EXPOSITION HORTICOLE
Lundi prochain 17, à midi, -s’ôuvrira - au
Jardin des Tuileries, l’Exposition horticole’ de
Printemps organisée par la Société Nato-
ttale. d’Horticulture de France consacrée aux
iùses, azalées, rhododendrons, . orchidées et
autres fleurs de saison, ainsi qu’aux légu
mes, aux industries horticoles'et aüx beaux-
arts horticoles.
.Cette fête florale ouvrira les autres jours
dé 9 heures du matin à 6 heures du soir et
clôturera ie dimanche 23 mai, au soir.
Tous les jours, de 2 à 5 heures : musique
militaire ou civile. ■ ;■'■.
Conférences-promenades à 10 heures du
matin. ■
Le Salon de la Paix est bourdonnant'
comme une ruche pendant que, dans la
salle' dés séances, se déroule la discus
sion dès interpellations relative à la grève
dés postes. Dans cette « antichambre de la
Chambre » on s’occupe tout simplement à
démolir le' ministère, et c’est réjouissant
de voir tels anciens défenseurs ardents du
cabinet, qui se-rémuaient,voici deux jours,
pour le soutenir, se mettre eh quatre' au
jourd’hui pour l’attaquer.
C’est qu’hier le bloc qui soutenait le mi
nistère Clemenceau a été déscellé i un
dernieT coup de pioche et les ministres se
ront par terré ; on. lé sait-au Salon de la
Paix, et voilà pourquoi tels anciens amis
du cabinet mènent maintenant campagne
contre, lui ; il est juste temps pour eux de
flairer lé vent et de prendre passage sur
la barque du gouvernement de demain,
• — Le tninistère Clemenceau est donc
tout à fait perdu ? ai-je demandé à' un
gros bonnet du parti radical. : ■ _
Vous le voyez, me fut-il répondu
nous l’avdns condamné à mort hier par
trois fois i d’abord an groupe radical-so-
c'ialiste de la Châmbre, nous • avons dé
cidé d’interpeller, après la grève, le gou
vernement sue sa politique générale ; ce
■sera là une bataille décisive, et celle-ci le
ministère ne peut pas la gagner. _
Après la décision du groupe radical-so-
ciaiiste.de la Chambre, le bureau du co
mité exécutif du’ parti radical et; radical-
socialiste s’est "réiini. et a., vote l’ordre du
jour suivant : . - .
Le comité exécutif "du. parti républicain ra
dical et radical-socialiste, ,
Fidèle aux déclarations antérieures du parti
qui le proclament, passionnément .attaché à
la cause du peuple et à l’union de la grande
famille républicaine ; : ’ -
Appelle l’attention ■ des comités ■ adhérents
sur la gravité de la situation politique î
Regrette que, par son imprévoyance autant,
que par ses attitudes successives -et contra
dictoires, le gouvernement dé M. Clemenceau
ait déçu les espérances de la démocratie ré
publicaine et aggravé les malentendus entre
ses diverses fractions ;
Décline toute solidarité du parti républi
cain radical et radical-socialiste avec un’ca
binet dont les .méthodes . de gouvernement
sont contraires aux traditions du parti ;
Exprime le vœu que la majorité républicâi-
eii du Parlement pratique résolument là poli
tique- de confiance envers la démocratie affir
mée par le suffrage universel aux élections
de 1900,
Et passe à l’ordre du jour.
’ Le comité exécutif du parti s’est enfin'
assemblé dans la soirée et a adapté l’or
dre du jour que je viens de vous lire.
Fait, significatif, cet ordre du jour a été
adopté par ,70 voix contre-47.
La majorité du parti-radical.s’est donc
[■'nettement prononcée contre la politique
du ministère radical Clemenceau.. ;
Abandonné par son parti, M. Clemen
ceau n’a plus qu’à s’en aller.
Il triomphera ce soir sur l’interpellation
relative à la grève,qui met en'jeu un prin
cipe ; mais, la grève achevée, 41 sera ren
versé par nous, et si, au moment du vote,;
les modérés, les droitiers, les socialistes,
qui forment la minorité dé la Chambre,
refusent leurs suffrages au ministère com
me nous, les radicaux, nous-voterons con
tre lui, je me demande par quelle énorme
uaajorité le ministère sera renversé... .
Ainsi me parla un gros bonnet du parti
radical,. cependant que, dans le Salon de
la ’ Paix, enfiévré, des députés radicaux
menaient campagne auprès des représen
tants des journaux contre le cabinet.
Celui-ci n’a plus qu’à, négocier s’il ne
veut pas .mourir’: on sait qu’à ce jeu le
président du conseil est passé maître* ?
• Mais, cette fois, il faudra que Je jeu soit
serré. — Le Parlementaire.
DEVANTLESdUGES
M. Caillaux, ministre des finances, as
sez fortement grippé, ne pourra sortir -pen
dant quelques jours. i
LES INQUIÉTUDES DU SHAH
Téhéran, 13 mai, — La proclamation du
shah,affirmant son retour aux règles cons
titutionnelles, instituant un nouveau mi
nistère et proclamant l’amnistie, n’a pas
désarmé les libéraux.. —
La ville est dans l’inquiétude, les. bazars
sont fermés.
Le .shah concentre dans la capitale de
nouvelles troupes.
L’A M BA S S AD EU R^dÎTmO UL A Y-H A Fl D
Tanger, 13 mai. —La mission d’El Mo-
’kvi, qui .s’est embarquée à Larache suivie
« Cassini », est attendue- aujourd’hui à
Tanger. -. '• .......
. Elle s’embarquera à nouveau pour Tou
lon ou Marseille le 18 ou le 19 courant.
• la TRIPLICE N’EST PAS MORTE
. . .Rome, 13 mai. ^ On annonce que le. bu
reau télégraphique de Brïndisi a transmis
après Tentrevue- du j?oi d’Italie avec l’em-
iperéur 'd’Allemagne ’ de nombreux, télé-
igTammes officiels/ dont. un très long de
; Guillaumé II à François-Joseph et un au
tre de M. Tittoni au baron fi’Aehrerithai.;,:
- M. FALLJÈRES A BAGATELLE ^
. Le Président de’ la République, accom
pagné du lieutenant-colonel Griache,, s’est
rendu cet après-midi à Bagatelle où .il a
visité Imposition organisée par la Société
des Artistes Français. -'•••
. .i. i.
LA. COMMISSION DES AUTEURS i
La commission de la Sdciété des Auteurs
et ; Compositeurs dramatiques s’ftst réunie
aujourd’hui..-- : «é : >;
Ont été élus : Président d/honïreur :
M.- Paul Hervieu ; - i.
. Président : M. Jean Richepin-
. Vice-présidents : M. Paul Ferrier et Mi-
Maurice Donnay. -
déni pas la durée J
XCJh UUIVO' U V j a V <4 V. «
ration d’une première année -d’exploitation
les recettes de la ligne suffiront pour faire
face au service des obligations, die s’est en
gagée à: laisser entre les mains de ses ban-:^
quiets à Paris, pendant la période de cons
truction mais au moins pour trois ans, les
sommes nécessaires pour le service des inté
rêts dés titres placés en France.
• Les souscriptions seront reçues, aux dates
ci-dessus indiquées, aux guichets de ,îa Ban
que Parisienne des Fonds publics, 16, place
Vendôme : le prix d’émission est fixé à 87 1/2
pour cent, soit 87.50 par- obligation de-160 fr.
et 437.50 par obligation de 500 francs.
. Ces titres qui seront livrés jouissance avril
1909, représentent donc un placeiment-au taux
d'environ .6.0/0 l’an, prime nu remboursement
non comprise ; leur inscription à la cote sera
demandée. . ...
Lés publications légales ont été "faites aux
bulletins annexes du Journal officiel des 18
janvier et 1 er février derniers.
NOS ECHOS
ON DIT QUE».
Faut-il croire que les pigëoiis-voya-
geurs- n’aiment pas à voir changer leurs
habitudes ? Il nous revient que les pre
miers essais de poste . aérienne qu'on a
feint, qui les rendent précieuses. Les voi
lettes â pois chevillés ne se portent plus
du tout, tes seuls tulles employés sont ex
trêmement larges et très fins, Û grands ré
seaux carrés ou en losanges. Ces voilettes,
certainement, sont très gentilles, mais sup-
prirncz-les si votre jeunesse, et voire teint
vous le permettent. i ':
: - Magda.
LEtmBE
La baronne Michaud a fait ces jours der
niers une très intéressante conférence sur
l’cçuvre artistique de la duchesse d’Uzès, née
Mortcniart. A l’issue de.cette conférence on a
joué une borriédie rappelant l'époque de la
vénerie royale. , ■ ' , "...
— On annonce un grand dinar chez Mme.
C. de Mmïkaosy pour le 22 mai;;., 1
— Reconnu à la soirée artistique que vient
de" donner'Mme Harris Phelps : Mme Lam
bert de Sainte-Gïoix, comte Gallina, ambas
sadeur d’Italie, comtesse de Geoffre de Cha-
bvignac, baronne et Mlle d’Asbeck, baronne
de. Linsingen, comte et comtesse de Sesmai-
sofis .comte et comtesse Ph. de Sesmaisons,
baronne de Grandmaison, M. et Mme F'. Dus-
saiîd;'marquise ët Mlle de Fraysseix, comte
Balny d’Avrioourt, etc.
— Mme Léon Groc, la jeune femme de no
tre confrère de l’Eclair, est depuis quelques
jours mère d’une fille qui a reçu le prénom
d’Andrée. .. .. .. .
— Brillante matinée musicale hier chez
faits, hier, avec eux, ont donné au minis- la baronne de la Bastide.. Onia beaucoup ap
tère un mécompte complet. Aucun des ’gra- pla-udi Mlle Nelly Marti'l ct M. Francell ,de
,. - i ..., , . . . , . .. ,. _ l’Onéra-Comique dans des œuvres, de Masse-
cieux,volatiles n’est arrive a destination. niG £ Biaetj p UlCûi!n j. Pa m - yidal, : et André
Ainsi se réalise la prédiction à peine fan- Messager. ‘Dans' l’audfoire A comtesse G.” de'
taisisite qu’exprimait'iiier notre excellente Gastxies, marquise . et_.JMUe de Bailleul, com-
^ tesse Aimery de la R-oehefoucauid, baronne
LES EXPOSITIONS
Peintures, pastels et. dessins de Maurice
Eliot (Galerie Dewambez)
Que ceux qui n’ont pas encore vu la belle
exposition de M. Maurice Eliot se hâtent.
De l'enseignement officiel, M. Maurice Eliot
n su nè garder qu’une discipline rigoureuse
en sachant élargir les frontières d’un art.qui
ne connaît d'aulrns limites que celles qu’or
donne le goût.appuyi sur une science acquise.
Voilà pourquoi cel artiste dépasse souvent les
maîtres respectueux d'un classicisme trop sé
vère elles autodidactes à la mode..
Je ne sais ce qu’il faut le plus aimer de ses
paysages attendris ou de ses figures de grâce
ci de lumière. Quelle noble traduction de la
nature ! M. Maurice Eliot est un des très rares
artistes qui peut, avec succès, offrir• à notre
admiration des meules ensoleillées,, après
Claude Monnet. • ;
Tous les dons de l'artiste, son savoir si
grand et la largeur de sa vision éclatent en
deux vastes toiles qui sont le plus vif attrait
de celle exposition, bonne en tous ses élé
ments, je veux parler du Repos et de (a Fau-
nesse, ‘(beux nus magnifiques de modelé, de
couleur et de mouvement, situés dans tels de
ces paysages fleuris et nourris de soleil que
M. Maurice Eliot aime si passionnément.'
Je me garderai bien de ne point fixer l’at
tention des amateurs sur. le Jet d’eau dans Ira
rosés. Après le bain (su), Le.Sommeil à l’om
bre (nu), la Dame en noir, Eve debout, Eve
appuvée, La Mer à Agay.rt tant d’autres toiles
impressionnantes ainsi que les dessins, déli
cieuses riférehceà,témoin$ gracieux .du savant
labeur d’un artiste qui aurait pu, comme tant
Vautres, se fier à la parfois perfide inspira-
ion ' " ' André SaUnoa.
■ Incendie volontaire
Marie Rose Hervé occupait un modeste
gemont, 17, rue Sedaine. Elle avait assc
son-mobilier -pour 10.000 francs.
Sitôt-ràssuranee contractée, au dire de l’ac
cusation, elle avait subrepticement déménagé
tous les objets précieux, puis mis le feu dans
son appartement. L’incendïe avait éclaté sur
quatre points différents. Joumatix et papiers
traînaient partout.
Malgré Ira dénégations de l’accusée, elle fut
arrêtée et comparait aujourd’hui devant les
assises. Elle nie énergiquement. M e Georges
Lhermilte lui prête le oonoours de. son clia-
leuroux talent.
Ateliers en flammes
Le feu détruit, à Belleville, une menuise
rie et une fabrique de jouets.
Un violent incendie s’est’ décilarê, ce ma
tin, vers sept -heures, 31, rue du Trans
vaal, dans les ateliers de menuiserie de
M. Mayer. . -
Trouvant dans les bois erûmagasmés un
élément de combustion facile, le feu prit
bientôt des proportions considérables et
ée communiqua à là fabrique de jouets de
M. Lequenne, au numéro 21 de. la même
rue, puis à ua chantier de charbon à M.
Paulliès, 48, rue des Eovierges.
. Les ateliers de menuiserie et la fabrique
de jouets; de construction légère, ont été
détruits par le -feu. Le chantier. de char
bon a subi d’importants dégâts.
En coopérant à ,l’extinction du-.ïeu, -u»
caporal de sapeurs-pompiers a fait une
chute fit s’ist .fracturé la jambe -gauche
collaboratrice Séverine ; et aussi le spirî^
tuel dessin donné par Abel Faivre au Fix
garo .;on y voit" M. Clemenceau et ses-mi
nistres suivant anxieusement,, avec’ la. lor
gnette, du haut d’un balcon, un vol de pi
geons Et tout d’un coup notre Premier
s’écrie : « Pas de chance !, Ils changent de
route. Ils se dirigent vers la. C. G. T. n
.VWWV - ' -
j$c Un dîner""raté. , ... ■ ~
. C’est un dîner que M. Simyan devait of
frir ces jours-ci;
. Le sous-secrétaire d’Etat lança une qua
rantaine d’invitations — par la poste.
. IJ ne ïéçût âuçune réponse ; .et nul ne
vint " au dîner.
: Dévoilons les raisons de ces abstentions.
-Les quarante invitations de M. Simyan
ont été placées, par un employé facétieux,
dans un sac, lequel'dûment plombé, a , dû
arriver depuis deux qü’ trois jours à Shan-
ga: ’ ‘
: Les invitations du. sous^secrétaire d’Etat
aux'P. T. T. reviendront un jour ou l’autre
à "Paris avec la mention : Erreur de desti
nation.■ - ■
U’est ce, qu'on appelle ii le sabotage pour
ri'ne u.. •
' T M/ÇVW .
jÇç Un député apostrophé ^héinentemeni
l’un -dé. ses amis, postier en grève, qui
vient d’être révoqué,
* tt- II, est. inadmissible, crie-t-il,. que vous
abandonniez votre poste sans congé régu
lier.'
— Eh ! fait l’autre, et vous, si l’on vous '
révoquait quand, sans congé régulier, vous
n'allez pas àla Chambre.,,
... . ; «www-
* jjc On ne parlera plus: de l’affaire dn
co-ilior.
BOURSE DES VALEURS
DERNIERS COURS
Argentin 4 %18SG .
Argentin 4 % 1900.
Rrésil 4 % 4S89....
Bulgare 5, % 1902..
iCliinois 4 % 4895...
. espagnol
Italien 3 3/4 ;
Busse 4 co
Biisse 4 % 49ij.
Russe 5 % 1906
Serbe 4 % amortis..
Banq. Ottomane.
Est.............
Lyon....
Midi...............
Nord...........
Orléans....i,..,
Ouest...
Métropolitain..
97 62,
Andalous ...........4
189 ..
. 96 30 i
Au Irichieoa..,. • •..
.. ..|
Lombards
8G23|
Méridionaux.
... .t
... :.
Nord do l’Espagne..
333 ..
,.]
Saragossç—.......
.403 ..
9802!
Messageries Marit..
. ..
104 23
G* Transatlantique..
..
Omnibus...........
1358
.. . .1
Tbom son-Houston..
-714 .i.
89 30!
Briansk
279 A
'
Sosnowice..........
1504-.'.
101 30
Mctfifl x. • ••«■••••»•»
086 ...
83 60
Bio-Tinto..,.,.
1886 —
.92 87
bU6Z
4765 M
Malfidand..........
... i.
.
1633 ..
Tabacs-Porluyaik...
■’.
'
De Bcers ordinaire..
339 ..
. ...
De Becrs préférence
392 ..
1214 ..
Cape Copper
188 50-
i narsis. »<•><««••••»
145 50
74t...
Hartmann
559
720...
Mallzof. •••••«••
898 ..
IlftrpeDer** ••••••y**
1486 .V
1323 ..
1? la tille •*>'••••• itaa • a
401 ..
■ .
Chartered
31 50
1735 ..
Eastlland..........
133’..
1359 ..
Ferreira.... .......
491 ./
■
Rand Mines
224 50
503.. .
Robinson Gold
263 ..
d’Ivry^ comtesse J» ■ de Lubersac, baronne de.
Crbzè, Mme Edouard André/'etc. ”
— Chez M. Hermann' Bemberg, hier, Intéres
sante matinée musicale.; Très élégant audi
toire : marquise de'Saint-Paul, comtesse r; de'
Qùélen, comte B. de Durfort, Mme Pierre de
Fouquiôres, vicomte, et vicomtesse L. de Jan-
zé, Mme dé Ancborena^ comtesse. de la Cba-
pelle Crosvillé, etc. , . , .
— Le duc, et la duchesse .de-Vendôme don
neront deux réceptions Ira. 15 et.22. mai.
Soirées, musicales les 19-.et 26 .'mai chez
-M. iet Mme .Paul Segond.. dans" leurs salons
du.quai Debilly. .... .. . . : , -
— Le ministre de France à Lisbonne et
Mme Saint-René Taillandier- ont . donné di
manche une grande'réception à laquelle ont
pris part presque tou s Tes membres, dû corps
diplomatique, et bon nombre de notabilités
civiles-et; militaires de là- capitale portugaise.;
VIVISÈÙTIQN *
M. Dastre, directeur du - laboratoire de
physiologie de la Sorbonne, s'est laissé'inter
viewer sur la vivisection. Oh ! pas par un
quotidien, non, mais par la Tribune, Médi
cale; Il ressort de son inter-view : ’
Que la -campagne ■anti-vivisectionnis-te n!é-
meut-guère les savants
Que- dés faite importants ont été découverts
par la vivisection. : le rôle du système ner-_
veux vaso-moteur ; l’adaptation de la respi
ration à l’intensité des combustions vitales ;
la connaissance dé l’activité-mécanique et se
crétoire de la digestion la régularisation du
sucre du sang par le io-ie et d’autres glan
des, etc...- toutes!, choses -de grande impor
tance puisqu’elles expliquent la vie, ; v
; Et M.. Dastre. fait écrire • par .son savant
élève Louis Lapicque :.*.la vivisection est
tellement nécessaire que si on trouvait moyen
de l’interdire sur les animSHix, elle serait
pratiquée sur l’homme .»
•■ Toutefois il explique, pour son laboratoire)
1° .,-qu’on n’y, tue. jamais =que„des chiens., hnil
s’ils n’avaient été réservés spéçialeméiit se
raient déjà morts depuis plusieurs jouns ;
2° qu’on n’y opère , que des animaux complô-
tèmrât anesthésiés, c’ést-à-dive qui ne souf
frent plus.-Pourtant... — ...
Pourtant M. Dastre qui, lui, ne dissèque ja-
n ma'ïH . .nrio-iAAf-. rZnnrMi,ve i Ioq îthne Sa' 4a
çn eflet, imp* Emiienn. S)
Le Marché est ferme, mais très peu actif au
Parquet. C’est pourtant demain que commen-,
cè, par la réponse des primes, notre liquida
tion de .quinzaine. Notons toutefois-que sur
lé Mardjié en Banque,, et notamment. dans
le groupe des Mines d’br, il y a eu à enre
gistrer un certain entrain.
Nos Fonds Nationaux sont fermes. La Caisse-
a acheté 34.600 francs de Tentes au comptant.
Les Fonds d’Etats Etrangers sont générale
ment en reprise, les Fonds Russes tout pairti-
culièreinent. .
. Le ahange à Madrid, sur Paris, est à 11.7a %
comme hier. L’agio sur l’or, à Lisbonne, est
à 18 1/4 % contre 18 3/2
Les Sociétés de Crédit-sont soutenues. L’en-,
caisse or die la Banque de France, du. 6 au 12
avril .1909, est «n augmentation de 11.079.000
francs. .. . •
Les Chemins Espagnols sont irréguliers. Va
leurs de traction fermes. .Valeurs d’électricité
bien tenues.. ...
Pas de changement^ notables sur les va-.
leurs nitratières. Valeurs métallurgiques en
reprise; Charbonnages russes calmes.
Les valeurs cuprifères sont irrégulières. Le
;Rio-Tinto a ôté diversement traite. Le cuivre.
cotait hier soir 59 au comptant et 59 3/4 a
terme, contre 59 1/8 et 59 13/16 la veille. Au--i
jôurdîiui, on annonce 1/16 de baisse. ;
Les valeurs diamantifères et les valeurs •
Sud-Africaines sont fermes. La Chartered a ;
coté- un moment 33 francs, cours -qu elle n a
pas pu conserver, -
' Cherruvale Oklahoma and Texas Pailway ’.
Cu. — La Cherryvale Oklahoma and Texas •
Railway Cy, société anonyme au capital de.
20 millions de dollars, dont le siège adminis-,
tratif est à Paris, 16, place Vendôme, conces
sionnaire d’un réseau d’environ 2.500 kil de
chemins de fer dans les états de Kansas, OK-
lahama et Texas, émettra, du 17 au 19 cou-,
■rant, une première tranche d’obligations 5 0/0,
or l ro hypotlièque. . ' '
La Compagnie, dont les deux tiers du con-
seil sont français, est autorisée à créer, au;
fur et à mesure' de l’avancement de ses tra
vaux do construction, un capital nommai;
d'obligations-de 20 millions, de dollars.
L’émission actuelle porte sur un-capital de
2. millions de dollars., soit 10 millions de,
francs, représentés paT des coupures de_.20.
dollars (100 francs) et de 100 dollars (500 fr:).
L'intérêt à 5 0/0 l’an s’entend net fie tous
impôts ; il sera payable à Paris au change
fixe de 5.15, par coupons semestriels, les
1« janvier, avril, juillet et octobre de chaque
année. Le remboursement' se fera- au pair le
1 ® juillet 1928, ou à partir de la sixième an
née de l’émission, moyennant. une primo, de
.5 0/0 au-dessus du pair. . .. ^
■ L'emprunt est gagé pair une Inscription hy-
-pathécaire de premier rang sur tout l’actif so
cial, en faveur des obligataires représentés
par la Carnegie Trust Cy de New York agis
sant comme, curateur.: . - :
Bien que la société estime que l'achève
ment de la partie, du réseau auquel est affec
tée la première franche de.l’ompsunt n’er ■ s
d'Alençon/a retiré sa ; plainte». ^
'T-.'.' A;.;.'..:, ' i;.;
. Les.toiles du peintre-'Steinheil se ven
üdent .mai. - .. ' ' ' ; .A' ' ■" '•
Depuis quelque temps, pour vivre," la fille j
du.peintre en est.réduite à offrir, des œu
vres de. son père aüx amateurs ; mais que
de difficultés pour obtenir un prix sorta-
ble !
Malgré l 'affaire, la peinture dé M. Stein-
heil ee vend infiniment moins cher qu’au
temps de Félix Faure. Aussi bien Mme
Steinheil n’est plus là pou'r faire monter
les.prix...-'
; ’ V - .. .'m!vvw' ;
jjc "L’affaire do « la Chartreuse » sera
pLaidée le 17 de-ce mois» à Grenoble ; énor
me procès, qui roule sur une demande de
dommages-intérêts d’un million. L’on
annonce des débats longs et' mouvementés,
parsemés- de révélations scandaleuses, sur
la plus' grosse’ des liquidations,
vwvw
: Le garde d’Usseau, qui, dans sa cita-
dèllé .improvisée, .tint pendant quinze jours
en respect, la force armée, vient de mourir
en. prison:
Il-avait rédigé‘des mémoires — car il se
savait célèbre — et dans ceux-ci, qui ne
verront probablement jamais le jour, il ra
conte que-pendant que les troupes surveil
laient sa maison,., il allait se proméner
dans-lès bois, et y tirer dés lapins.
Toujours est-il que quand on fit sauter
saunaison à la dynamite, il n’était plus
dedans, car. on le retrouva à deux cents
mètres' de là. ■
Cette « bonne blagué h lui .valut la pri
son jusqu’à sa mort. ■
^ wvvvv
Le royaume de Judée va-t-iî être, fe-
constitué ?.
Les.Sionist.es, en pi’ésence du succès des
Jeunes-Turcs, songent.à demander au gou
vernement. ottoman de leur, prouver son
'libéralisme en. leur accordant le droit de
rebâtir le Temple de Jérusalem et de 's’é
tablir en masse dans la Palestine, qui de
viendrait un- Etat protégé 'par l'empire
turc." ■ ‘ _ ;.
’ A.VWÀ/6!" ",,
. ÿ La charrue avant les bœufs.
Un comité vient de se. former -dains le
but d’élever à Paris un monument à la
qu’on les'dé-,
nonce. « Nous ferons causé commune icontre
ces abus avec toiis les vivisecteurs. ...
Les dénoncer î On pourrait peut-être es
sayer. — Febnaxb Divoïht; -,,
INFORMATIONS ",
M. Maurice Barrés; de l’Académie Françai
se, donnera le mercredi 19. .mai, .à 2 h. 1/2 de
l’après-midi,-salle de la Société de Géogra
phie, 184, boulevard • Saint-Germain, une con
férence sur Pascal, au bénéfice de la Ligué
des Patriotes. : • •
On est prié de retirer dès maintenant les
cartes (prix 5 fr.) aux bureaux du « Dra
peau », 2, rue de Valois, chez M. Chanteréau,
,13, rue. des Quatre-Vents.et à la Salle de Géo-
'grdphle.
La « .Confédération Générale de l’Agricultu
re, ' du. Commercé et dé .l’Industrie » .et le
» Comité de l’Alimentation Parisienne # or
ganisât pour le samedi-. TS mai, à 3 h. 1/2,
au Paidis Bonvalet, . boulevard du Temple,
une grande réunion de' commerçants prési
dée par M. . Marguery, à propos fie « La loi
sur 1-e repos hebdomadaire et les commer
ces, de l’Alimentation ». MM. .Pnech', G. Ber
ry, Ch. Deloncle eî Lebouçq doivent y pren-*
dre ia parole.
ha Vie au théâtre
n LA GLU
la Porte Saint-Martin. — Mlle Polaire
applaudie dans la pièce de Jean
Richepin.
« L’intérêt s’est déplacé », nous disait à
la repriée un spectateur qui fût à la pre
mière en 1883. Ce, qui parut alors. auda
cieux, hier-peut-être le parut moins et
cela est tout à la louange du poète et c’est
une grande louange pour Jean Richepin
d’avoir été . ainsi à la fois le .précurseur et
le libérateur. Il n’appartient qu’aux très
grands dé créer des poncifs et si « la Glu ».
ne nous étonne point comme elle scanda
lisa nos pères, c’est que le poète des Blas
phèmes et de la Chanson des- Gueux a
contribué par son. œuvre même à élargir
l’esthétique e.t l’éthique théâtrales. Il fut
un briseur d’entraves et de morales hypo
crites, '• ■' ' ' ' ! '
Les cinq actes et les six tableaux de la
Glu nous présentent. uii épisode de l'his
toire éternelle ..dé l’Etrangère, ennemie des
familles, pour parler avec Baudelaire. La
Glu de Jean-Richepin illustre de tableaux 1
saisissants une des incarnations de l’amoii-
tour à tour bonr-
, . _ „ . . , reuse fatale et damnée,
gloire jdiê L8704871 I U - faut espérer que le public ordinaire de
Précisément, au Saton des Artistes Fran-1 la-‘Porte-Saint-Martin fêtera cette pièfce
çais, l’on peut , voir un monument- « à. la
gloire des Femmes Françaises, héroïnes de
1870-1871 ». •
Le monument, on le voit, est tout prêt ;
si c’est celui què Te nouveau comité dé
sire inaugurer on constatera que,, par ha
sard, le. monument a été fait avant, qù’ua
comité se constituât.
Le cas-,-est assez curieux pour être noté.
iVVW*
sjc' Par ces temps de vitriojagfi intensif
il serait peut-être bon de donner un- con
seil pratique à ceux qui ne, se sentent pas
la conscience tranquille.
Dès qu’ils sentiront sur leur peau lé con
tact gras de l’acide sülfürique, qu’ils se !
précipitent vers de l’eau, qu’ils se lavent i
dans le ruisseau, qu’ils saisissent à la ter-,!
rasse d’nn café des siphons, des carafes,
tout ce qu’ils trouveront, et qu’ils se lavent
ensuite dans une grande quantité d’eau. ;
Le vitriol est inoffensif pendant environ
une minute.-Si les victimes des femmes ja
louses arrivent à temps, elles en seront
quittes pour avoir le visage: un peu rafraî
chi. - —
Le Wattman.
CONSEILS DEMANDA,
il y à peaucoup. de, femmes gui .ÿçrtetit
dei voilettes i elles. affineM. " % lejs
a- -- '-x -
dont le.romantisme-parut quelque peu su
ranné aux spectateurs de la générale, mais
qui reste rapide, forte, colorée, bien cons
truite dans sa vigueur schématique. Ce
n’est pas une œuvre de psychologie et de
nuances, c’est un-drame tout en contras
tes.'
, La mise en scène est satisfaisante et les
mouvements de la fête du quatrième bien
•réglés. . .
Du rôle de La Glu, Mlle Polaire a su dé
gager le caractère d’humanité toujours vi
vante, la part de réalité étemelle et quo
tidienne." Sobre, simple, ardente, révoltée,
précise et- nuancée, Mlle Polaire est parve
nue à nous faire comprendre et presque ex
cuser un personnage à demi légendaire,
dans la pièce, à force d’outrance et de bru
talité. Mlle Polaire est restée dans la vie,
Elle a eu des attitudes vraies et nouvelles.
Hier, ©lie s’affirma une grande artiste de
race... Mlle Lucie Brille, tragédienne jus
lement notoire déjà, a dit avec un art par
fait la chanson du dernier acte et a in
carné la mère, Marie des Anges, avec une
grande fougue sincère. M. Jean Coqueiin,
plein de verve, de bonhomie, de naturel,
d’émotion, semble conduire la pièce. A voir
M; Monteux on comprend la passion de
îa Glu.. Jllles Jary et Uglade sont gracieu
ses. . *" ■ J
Intérim.
La Marche turqufe
Elle est à la mode, avec le diviu Mo
zart. La marche turque, de Saîomque à'
Constantinople où vient d’ètre consa
cré Mahomet V est une marche intré
pide, mouvementée et surprenante, et
nous suivons les détails de sa ronflante,
musique, cymbale et grosse caisse, sour-.
dîne des flûtes eunuques, ronflements
des cuivres pareils à des casques mili
taires-' Voici un prodigieux roman dont
nous n’avons, que des bribes, des mor
ceaux, ces dépêches des agences qui
-nous envoient des fragments décousus
dû plus attachant des'feuilletons.
. Des images et des mots surgissent.
Le sultan détrôné dit en pariant dù
celui qui le remplace à présent, et in
voquant sa clémence*: « Je l’ai nourri
avec: du lait d’oiseau! » Avec du lait d’oi-
sea/u ! C’est admirable, et cela vaut la'.
« soupe au caillou ». Nourri de lait d’oi- .
seau, ce malheureux prisonnier, enfer
mé, ne voyant personne. Mahomet V.,
fut nourri de lait d’oiseau 1 d’oiseau en*
cage. Danp. la bouche d-ii sinistre sultan*
égorgeur, ' cét-te douce expression baro
que et sournoise'évoque le populaire
« quand les poules auront des dents », ’
il a une signification typique.
Et puis nous apprendrons peu de cho
ses sur Mahomet - V, seulement nous* ■
sommés instruits de ceci : il porte une
cravate, à pois, une cravate bleue à pois
blancs. C’est une date, celte de la jeu
nesse de ce pauvre Latude ottoman dont
on fait un monarque. Il n’a même pas ,
su!que les cravate avaient changé de
couleur ! seulement au lieu de la nouer -
à la-française, en Lavallière, il fait .un*
nœud régate, à l’anglaise. Ah ! voici
une;indication. Mahomet V, cravate a
pois, jeunesse d’il y a quarante ans et;
noeud régate, tendances à l’anglomanie.
Oh peut faire des prévisions-
Enfin nou6 avons été informé des.
mannequins de cire d’Abdül-Hamid,
ces remplaçants qu’il avait imaginé 1
pour la bombe, Ja fusillade ou -le poi- .
gnard. Trappra, trucs et mannequin^
le palais machiné comme un théâtre de
féerie,*avec des fantômes de sultan par:
tout. Souvenirs du Woodstock de Wal
ter Seott, les palais à surprises dés prin
ces allemands et du Plessis-les-Tours diV
roi Louis XI. On enlève les mannequins,.
on-éventre les chambres secrètes ét -à;
l’aube du XX e . siècle c’est.le moyen âgef.
et ses ruses de. barbarie enfantine qu» : ,
meurt en Europe'.. Il a. duré' longtemps-. :
Lés Turcs sont en marche'! Qu'elle ré- :
sonne la marche turque et què lés' fym- '
panons tzygànes déchirent l’air de leurs ‘
sonorités guerrières ét amoureuses.
Nous prenons le thé sur la terrasse des
Tuileries en écoutant ces harmonies et
èn; songeant à ces faits-divers. Nous »
sommes à l'emplacement du premier pa
lais des" parlementaires français... Un-
vieux cliibman passe porteur d’une cra
vate à pois,'comme celle de. Mahomet V.
Il est bien vieux* La marche turque : ne ;
date. pas d’hier ; le. mouvement-' en : est •
peut-être plus rapide aujourd’hui.
Qu’elle résonne la maréhe turque !...
. @*®: :
Le pigéon
Le pigeon" voyageur est l’animal du
moment, le coming-animal comme di- .
raient les sportsmen,. il efface les loulous
de Poméranie et les chov/-cho\vs. C’est
à lui qu’il faut demander son avis' sur
la grève des postes puisque le gouver
nement "compte sur son aide pour rem
placer les grévistes. • .
J’en ai interviewé un ; en décrivant" ;
des ronds autour de nia tête, cet oiseau
m’à donné ces indications générales.
- Je juge la question de haut : le
gouvernement veut jouer â pigeon-voie ,
avec les postiers. Il faudra qu’il nous
donné des gages. Si nous devenons Jonc- v
tionnaires, nous demandons notre sia- ;
tut : le statut des pigeons "voyageurs,,
nous ne voulons pas être pris pour des
tourte-reltes. ' ' ;
Il est certain que nous ferions la pige
aux ambulants et que si nous nous y.
mettons les postiers ont du plomb dans
l’aile. Nous sommes des animaux mé
connus- Est-ce qu’on ne dit pas d’un im
bécile qui se laisse attraper : « C’est un.
pigeon » î II est vrai qu’on dit aussi*
« C’est une poire ». Eh bien, essayez
donc de. faire voler les poires ! Dans l’af
faire des postes, où sont les pigeons, où "
sont les poires ?...
Nous avons,nous autres, le sens de l’o-îc
rientation, et il semble que le gouverne
ment ne l’a pas du tout et comme- nous
ne connaissons que la ligne droite per- ?
9onne ne peut marcher sur nos brisées.
Oui. Clemenceau voudrait'étouffer la\
grève dans, l’œuf, c’est pourquoi il s’a
dresse à des oiseaux, à de nobles oi
seaux, dont on ne peut effacer les titres-
de .noblesse, comme on l’a fait à ces.
pauvres diplomates, les hommes remon-;
tent aux croisades,nous, nous remontons-
à la colombe de l’arche, celle du ra
meau d’olivier, notre plus vieille bran-.
ché.
Comment ferons-nous le service de®
postes - ?... Je. n’en sais rien,,mais je puis
vous assurer que nous m’accepterons pas-
de lettres « aile-restante ». Cela me fait’
penser à ma pigeonne-.. Au revoir. »
Le gracieux messager arrêta là ses pro- ;
pos en l’air, et pendant qu’il réussissait
là-haut un virage que.Wright eût envié,
je pensais : .
— Dire que tout ça finira par un ban.
quet, où les hommes se réconcilieront!
sur ton dos, pauvre animal, et où ilsi
parleront de fraternité universelle. Les
pigeons sont les animaux malades de
la poste.
Claude Berton.
ICI L’ON CHANTE
Il a été dit que 1’ « Internationale » n'avai»
pas été chanté hier après-midi, dans les;
salies. L’a-t-elle été vraiment, d’heure en lieu,
re. comme j'en informais 1’ « Intransigeant ».
avant deux heures ?
:■ La chose est hien. probable. Ce que je puis
affirmer, c’est que je suis encore une fois
parvenu à pénétrer dans les bureaux au
moment de la relève de brigades avec den
L’INTRANSIGEANTesLeh venta, à 6 h. 1/2,
dans tous les kiosques, chez tous Iss librai
res et dans lés bibliothèques dés sarss.
postiers, et qu’à ce moment le désordre ,1«,
plus absolu régnait, -et 1’ « Internationale *'
était non pas chantée, mais clamée, dans les,
salles qui se trouvent au même étage que 1«
fumoir.- ■■■.-■ ■ ■
Un chel fie service vint même {c’est d’ail
leurs la troisième fois que je suis de la sorti
averti) me prier de me retirer, en me menai-
tant de me faire arrêter pour violation dfi
domicile. Vaine menace, d’-ailleure, qu’aucun
Î oin-naliste; 'j’en.-Suis sûr, ne craindrai ->
A®CES AtJAUttp ' - ' '
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