Titre : Le XIXe siècle : journal quotidien politique et littéraire / directeur-rédacteur en chef : Gustave Chadeuil
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1876-06-15
Contributeur : Chadeuil, Gustave (1821-1896). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 15 juin 1876 15 juin 1876
Description : 1876/06/15 (A6,N1649). 1876/06/15 (A6,N1649).
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-199
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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RÉDACTION -
S'adresser au Secrétaire de la Kédactkm
de 2 heures à minuit
SS9 rae de Lafayette, *9>'
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JOURNAL RÉPUBLICAIN CONSERVATEUR
PARIS
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Trois mois. 16 flr.
Six mois a..»» S"
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Aimosees, chez MM. LAGRANGB, CERF et S*
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MM. les Souscripteurs dont
abonnement expire le 15
juin sont priés de le renou-
veler immédiatement, s'ils ne
veulent point éprouver de
retard dans la réception du
journal.
BULLETIN -
Paris, le 14 juin 1876, ;
Nous appelons l'attention de nos lecteurs
sur une communication faite à la commis-
sion du budget par M. la ministre des af-
faires éirangèrel. M. le duc Becazes a pro-
fité de l'exemple de M. Disraëli : il a parlé
pour ne rien dire. Après avoir lu les ex-
plications que nous communique l'agence
Havas, nous ne saurions dire quelle est
l'attitude de notre pays dans la question
d'Orient.
, La Chambre des députés,daas sa séance
d'hier, a épuisé en quelques minutes son
ordre du jour, qui consistait uniquement
en prise en considération de divers projets,
puis elle s'est ajournée à vendredi.
Le Sénat a commencé la discussion du
projet de loi relatif à la fabrication des
monnaies d'argent.
Des élections ont eu lien hier en Belgi-
que. D'après les premières nouvelles les li-
béraux auraient gagné deux voix, et la
majorité catholique de la Chambre ne se-
rait plus que de douze voix.
Le Nord continue sa campagne contre
le cabinet anglais et en accentue même la
violence. Il s'occupe aujourd'hui des dé-
clarations faites récemment par M. Dis-
raëli à la Chambre des communes, et il lui
reproche de n'avoir pas dit clairement à
quoi tend la politique orientale du cabinet
anglais. Puis, l'organe de la chancellerie
russe continue en ces termes : « Tandis
que M. Disraëli se donne si complaisam-
ment à lui-même des coups d'encensoir, la
situation s'aggrave - en Orient. On se re-
trouve devant le dilemme qui, jusqu'à pré-
sent, a rendu la pacification impossible, et
l'on y ajoute le déchaînement des passions
violentes contenues à grand peine jus-
: qu'ici. Sans la participation amicale de
'Europe, rien ne garantit, aux réfugiés et
aux insurgés de la Bosnie et de l'Herzégo-
vine l'exécution réelle des réformes qui
leur seraient octroyées. Sans cette garan-
tie, il est peu probable qu'ils se soumet-
tent. Par conséquent, il ne resta à atten-
dre qu'une répression à outrance, ou bien
la prolongation indéfinie du déplorable
état de choses qui dure depuis huit mois,
et auquel l'accord de» cabinets avait pour
but de mettre un terme. »
,.. Nous partageons absolument l'opinion
du Nord et nous nous en sommes -expli-
qUéi il y a quelques jours. La question
reste entière, dirions-nous, et il est peu
probable que l'a insurgés acceptent au-
jourd'hui ce qu'ils ont refusé il y a quel-
ques mois. Quant à l'influence décisive qQe
pourraient exercsr les puissances sur les
insurgés, même si elles parvenaient à se
mettre toutes d'accord, nous y avons moins
de foi que le Nord, à moins toutefois que
les cabinets européens n'amènent la Tur-
quie à concéder leur indépendance à la
Bosnie et à l'Herzégovine. Or, que propose
aujourd'hui aux insurgés le gouvernement
de Mourad VY Ces raêmes réformes An-
drassy qu'ils ont déclaré être insuffisantes,
comment admettre qu'ils les accepteront
aujourd'hui? III ne peuvent plus compter
sur la Serbie, dira-t on. C'est une erreur ;
car là encore la situation reste la même et
ce n'est pas la première fois que le gouver-
nement serbe prodigue les assurances paci-
fiques tout en continuant ses arm ementf.
t Nous admettons volontiers, d'ailleurs, et
nous en sommes heureux, qu'il y a une dé-
tente dans la situation; mais nous avons la
regret de ne pouvoir pas aj outer que la
question est résolue et que rien ne menace
plus la paix de l'Europe.
BOURSE JOE PARIS
Gldtwre le 12 juin, le 13 juin. Hum Balsne
80/0
Comptant6885 6880 /05
Fin cour. 68 90 6875.15.
I./a (
Comptant 97 75. 6775./
5
Comptant 10570. 10565.05
Fin cour. 105 771/2 105 75. 02 1/2
PETITE BOURSE DU SOIR
Emprunt 5 0/0.. 105 fr. 75, 871/2.
5 0/0 turo 13 fr. 95, 14 fr.
Banque Ottomane. 370 fr.
Egypte 192 fr. 50, 193 12.
R- le duc Decazes à la Commission du Budget
L'agence Havas nous communique la
note suivante :
La commission du budget a entendu aujour-
d'hui M le ministre des affaira# étrangères,
qu'elle a interrogé sur la situation générale,
M. le ministre a fourni (tan ciagailes sur
les menINS provoquées par les événements
de Salonique et aur l'envoi de la première di-
vision de l'escadre qui en avait, été la consé-
quence.
Il résulte de ces explications que les évé-
nements d Orient n'ont motivé aacnn autre dé-
ploiement de force navale ni accun armement
nonveau. -
M. ltf ministre a fait ensuite l'historique
des négociations auxquelles ont donné lieu
les événements dont la Bosnie 6t l'Herzégo-
vine ont été le théâtra.
L'intégrité de l'empire ottoman et l'amélio.
:! ,], -
statu quo étaient, ncanimement af-
firmées par toutes les puissances : c'est à
cetta politique que le gouvernement français
s'est atsocié.
Si des dissentiments ont pu se prodnire sur
les expédient s à employer, ils n'ont jamais por-
té sur le fond môme de la question. La France
n'a pas pris d'initiative ausnjet de ces exp.
dients ; elle n'a pas mêmfJ pris une part par-
ticulièrement active à leur discussion.
Si, par moments, elle sVst trouvée appelée
à exercer rmo actio-i conciliatrice, elle ne l'a
fait que dan* den conditions qui ne pouvaient
compromettre sa situation, qui doit rester
entière, l'œuvre de sa restauration intérieure
devant être et rester sa principale préoccupa-
tion.
Umi ——————
UN PEU PLUS DE LUMIÈRE
Je connais assez Constantinople pour
dire que c'est le lieu du monde où il est
le plus malaisé de discerner un fil blanc
d'un fil noir en plein midi. Le mensonge
et la vérité y vont de pair, y luttent
à armes égales et y obtiennent égale
créance, ou peu s'en faut. Dans cette
immense petite ville, l'évidence se nie
et l'absurde s'affirme couramment. C'est
grâce à cette particularité locale que
deux équipes de correspondants, égale-
ment sincères et tous bien informés,
nous inondent d'informations contra-
dictoires sur la fia du sultan Abi-ul-
Aziz. On s'accorde généralement à dire
qu'il e&t mort ; qu'il n'est pas mort de
maladie et qu'il n'a pas été exécuté en
vertu d'un arrêt' de justice ; mais les
deux seules hypothèses qui restent sur
le tapis, le suicide et l'assassinat, sont
et seront sans doute assez longtemps
controversées.
Pour vous, pour moi, pour le com-
mun des martyrs en France, en Angle-
terre et même en Russie, la chose est
d'intérêt secondaire et n'excède pas de
beaucoup les proportions d'un problè-
me historique. Les Turcs semblent pen-
ser que tout cela était écrit ; il leur
importe peu de savoir par quelles voies
la Providence les a délivrés d'un maî-
tre impopulaire. D'ailleurs, les assas-
sinats politiques ne sont pas pour les
scandaliser : leur histoire en est pleine.
Quant aux rayas, ils n'ont pas la pa-
role. Mais il me semble que cette téné-
breuse affaire impose quelques devoirs
aux princes européens et à tous les
pasteurs des peuples civilisés. On dit
que les gouvernements sont à la veille
de reconnaîtra MouradV ; que des em
pereurs et des rois généralement esti-
més pour leurs vertus privées s'apprê-
tent à recevoir le nouveau sultan dans
cette famille cosmopolite qui est la
leur, et à lui dire : Monsieur mon
frère! Nêtes-vous pas d'avis qu'une
telle résolution devrait être P!\é.édée
de certaines formalités ? Un bourgeois
du Marais n'ouvre pas ses salons à la
légère; les clubs sont regardants en
diable sur la réputation des candidats
qu'on leur présente. Paris n'est pas le
sanctuaire do tontes les vertus, et pour-
tant un jeune homme injustement ac-
cusé d'assassinat n'y serait reçu nulle
part avant sa justification pleine et
entière. Les rois doivent à leur gloire
et à la conscience de leurs sujets de ne
point négliger les questions de morale
universelle.
Certes, je ne mets pas en doute l'in-
nocence du sultan Mourad V et je n'ai
jamais pris au sérieux les correspon-
dants qui en font une sorte de Tropp-
mann, assassin de son oncle, de son
neveu, de sa grand'tante, en attendant
la découverte de nouveaux cadavres.
Maia il faut avouer que les publications
émanées de la Porte ont été les pre-
mières à jeter le troubla dans les
esprits. Ces télégrammes diplomatiques,
ces notes communiquées aux journaux,
ces avis contradictoires d'après les-
quels Abd-ul-Aziz s'est d'abord jeté par
la fenêtre, ensuite poignardé, enfin
saigné à blanc avec une paire de ci-
seaux, devaient inquiéter le public euro-
péen, prévenu comme il l'était, et dis-
posé à tout mettre au pis. Ajoutez à
cela des renseignements plus ou moins
authentiques, mais sûrement autorisés,
qui nous montrent le Trésor turc héri-
tant non seulement des économies
d'Abd-ul-Aziz, mais des millions de la
sultane validé. Les lecteurs de ces dé-
pêches ont raisonné par induction ; ils
se sont dit que si la sultane validé était
vivante, on ne l'aurait pas dépouillée
des libéralités de son fils ; que si
Yousouf Izeddin, le fils aîné d'Abd-ul-
Aziz, n'était pas mort, il eût légitime-
ment recueilli les biens personnels de
son père et de sa grand mère. C'e§t
donc à la sottise des officieux qu'il con-
vient d'imputer les faux bruits répan-
dus par la presse. Ce prétendu pillage
de la cassette d'un mort a seul accré-
d té l'assassinat des héritiers directs,
tant ascendants que descendants..-
Non, le sultan Mourad V n'a ni as-
sassiné, ni fait assassiner personne, et
rien n'est plus facile que de justifier ce
puissant prince aux yeux des cours
européennes. Il existe un témoin de la
mort d'Abdul-Aziz, un seul témoin,
mais plus digne de foi à lui seul que
dix-neuf médecins réunis. C'est sa mère,
la sultane validé. Le correspondant
des Débats nous raconte qu'elle a vu
le suicide sans pouvoir l'empêcher, et
qu'el le a enfoncé une porte pour courir
à son fils. La pauvre femme est vivante;
elle parlera donc, elle a parié, non pas
sans doute à la diplomatie, qui ne pé-
nètre point dans les harems, mais à
Yousouf Izeddin, son petit fils. You-
souf Izeddin, qui est vivant, qui sait la
vérité sur la triste fin de son père, qui
n'a pas de gdefs sérieux contre le
nouveau sultan, qui est d'ailleurs le
proche parent de Mourad V et qui doit,
inchallahî s'il plaît à Dieu, régner
après lui, ne peut pas refuser à son
auguste couda un témoignage public
de soumission et d'estime.
Ce jeune homme n'est pas plus pri-
sonnier qu'il n'est mort : on n'a rien à
lui reprocher, il est libre de ses ac-
tions, dans le séraï, à la cour du nou-
veau maître. Nous saurons donc pro-
chainement, non par un télégramme de
quelque agence suspecte, mais par la
correspondance officielle de nos ambas-
sadeurs, qu'un vendredi, le peuple de
Constantinople a vu Yousouf-Izeddin se
rendre à la mosquée dans le cortège de
Mourad V. Ce jour-là, Mourad V sera
blanc comme neige, et malgré les lé-
gères incorrections de son avènement,
toutes les majestés du monde civilisé
pourront hardiment le reconnaître et
lui donner la main. t
ABOUT.
:
LE PARLEMENT
COURRIER DE LA CHAMBRE
Versailles, 13 juin 1876.
Et il y avait du monde dans les tri-
bunes 1
Un empiunt départemental et quatre
prises en considération.
Le temps de compter une, deux, trois,
quatre, cinq, et c'est fait. Il est deux heu-
res cinquante. M. Grévy se recueille au
fond de son fauteuil ; les députés se con-
fient entre eux « qu'il fait bien chaud au-
jourd'hui » ; le public, qui s'est livré à une
mendicité éhontée de biliets, commence à
regretter ses platitudes en s'apercevant
que ses billets valent à peu près celai de
la Châtre.
Heureusement, il y a encore à l'ordre du
jour un reliquat de Règlement ! Voici la
commission qui parait. L'espoir d'une
contestation poind à l'horizon. Nous som-
mes convaincu qu'il est des instants où M.
le président éprouve un vif désir de voir
surgir tout à coup quelque collègue à
l'esprit taquiu et enclin à la controverse.
Lui qui a da l'autorité sur M. Baudry
d'Asson — du moins au moment où la
séance va être levée, quand il s'agit da
pallier au Journal officiel leit attaques
nerveuses de ce député, — il devrait
bien tâcher de tirer un parti de ces
forces ou plutôt de ces faiblesses per-
dues, et faire comprendre à M. Baudry
d'Asson qu'il ne devrait interrompre que
lorsque la tribune, inoccupée, reste sans
voix, et qu'ainsi, sans cesser d'être agréa-
ble à lui même, il serait peut-être Vitile à
la Chambre. C'est une idée à creuser : de
la manière d'utiliser M. Baudry d'Asson.
Au fait, il est trois heures un quart et la
Règiement est voté. Pas la moindre contes-
tation ! Sur la demande de la commission,
le chapitra 16 (des rapports de la Chambre
dn députés aveiîie Sénat), partie delicate,
quasi constitutionnelle, ce que nous appel-
lerons en bon français « le Chapitre des
Conflits », eet renvoyé, pour cause d'en-
tente avec le gouvernement, à vendredi.
Donc, à vendredi ! On n'imagine pas comme
les machines législatives nouvelles ont de
la peine à se mettre en train; c'est pire que
les hauts-fourneaux, quand on les a laissés
éteindre.
Nous ne terminerons pas sans monter
au Capitole. D'abord, quand on n'a qu'à
flâner, autant aller là qu'ailleurs.
Eh bien, oui ! une des prises en considé-
ration d'aujourd'hui nos a agréablement
chatouillé l'amour propre. C'est celle qui
est relative à l'abrogation de la loi du 28
juillet 1875, relative aux allumettes chimi-
ques.
Depuis trois mois, noutl. réclamons l'a-
bolition de cette détestable loi de perquisi-
tion, ; depuis trois mois, nous demandons
que le domicile des ctt yena na soit plus à
i i merci des agents d'nne Société particu-
lière ; depuis trois mois, nous supplions la
Chambre d'ouvrir l'oreille aux plaintes qui
s'élèvent de tous côtés et les yeux sur les
conditions démoralisatrices où fie perçoit
l'impôt. La Chambre entière a voté, aujour-
d'hui, la prise en considération du projet
Wilson. Examiner, c'est coadamner; en
cette circonstacce, pour nous, il n'y a pas
de doute.
On prêtait à M. le ministre des finances
des sentiments d'hostilité contre cette pro-
potition. « Faites-moi de la bonne poli-
tique, je vous ferai de bonnes finances, »
disait un ministre de la monarchie. Nous
ne croyons pas qu'il soit possible de ren-
verser la proposition et qu'un ministre
de la République puisse prétendre à établir
de bonnes finances sur de mauvaises lois.
« Le gouvernement ne s'oppose pas à la
prise en considération, a dit M. le sous-se-
crétaira d'Etat aux finances; mais cette
déclaration ne préjuge en rien la question.
Le gouvernement cherchera, de concert
avec la commission, les meilleurs moyens
de remedier aux abus. » Il ne s'agit point
seulement de chercher ; pas de plaisante-
rie ! il faut trouver.
Le mot de la fin, nous l'avons croisé sur
l'escalier, à la sortie •
— Dis donc, as-tu entendu, pour les allu-
mettes ? Ce M. Louis Passy qui a osé
avouer publiquement qu'il faisait des ré-
aerve':. En voilà un qui est sûr d'avoir,
co soir, une perquisition de la Compagniel
PAUL LAFARGUE.
Bohos de la Chambre
Les bureaux de la Chambre ont procédé
hier à la nomination de leurs présidents et
Becfôc-.i. es Ont été élus:
Bur, Présidents Secrétaires
1er - MM. Goiehard. MM, Riotteau.
2° Des seaux. Devès.
3e Gent. Liouville.
4a Ramean. Folliet.
58 -- Latrale. - C. Se t.
6" .tIIt Ti'oirai. - DuclaueL
7e S'miot Bausqnot.
8* ïdaiézifux. Pilet-D-sjirdins
98 Noël-Parfait. Cosson.
10* Dôtcbanel. Hérault.
11® A. Gréy. Leliôvre.
Tous les présidents et secrétah es appar-
tiennent aux groupes do gauche.
*
« «
Les bureaux ont également sommé hier
plusieurs commissions. C61 chargée d'exa-
miner la proposition de M. Gatineau sur la
cessation des poursuites se compose l'Je MM.
Leblond. Germain Casse, Colin, Philïppo-
teaux, de Nalôche, Jules Ferry, Floquet, Ga-
tineaù, Corentin-Gaybo et Lisbonae. Le lle
bareau a ajourné la nomination de son com-
missaire.
Tous les membres sont en principe favora
bles h la proposition ; mai", les uns veulent
l'appliquer à toutes les catégories de con-
damnés. les antres veulent déterminer quel-
ques exceptions.
*
¥ JI.
La commission poar l'examen de la propo-
sition de M. Antonin P< oust, tendant à créer
auprès des deux Chambres un bureau de la
presse étrangère, est ainsi composée :
MM. Talion, Roy de Lonlay, Paul de Rê-
musat, Antonin Proust, Guyot Montpayroux,
Bathmont, Danfert-Rochtreau, Pierra Le-
grand, Laisant. Hérault, Vietta,
Tous les commissaires sont républicains à
l'exception de M. Roy de Lonlay fils, nommé
parle 28 bureau. Ce choix n'a pas laissé ds
causer quelque étoniiemant dans les couloirs
de la Chambre ; on se l'expliquait d'autant
moins que M. Roy da Loalay avait ponr com-
pétiteurs dans le 28 bureau MM. Mlihnd et
Lockroy, qui, tout an étant c «mme lui favo-
rables à la proposition, avaient de plus l'a-
vantage de représenter les opinions républi-
caines de la majorité du bureau.
Quelques membres ont voulu, paraît-il,
faire preuve d'une grandeur d'âme — assez
inopportune, à notre avis — qui, si elle avait
été pratiquée par les onze bureaux de la
Caambre, aurait eu pour effet de peupler la
commission Antonin Proust de tous les jeunes
novices du groupe de l'appel au peuple en
quête de réclame électorale.
*
* *
Commission pour l'examen de la proposi-
tion de loi de M. Paul Bart, tendant à insti-
tuer une commission pour l'étude des moyens
propres à prévenir les explosions de grison :
MM. Louis Le-grand, Passy, Jenty. Renaud,
Etienne de Ladoucette, Francisque Reymond,
Crozet, Fourneyron, Brocard, Deusy, Le
cesne, Lalanne.
*
« #
4e Commission des pétitions. !
M M.Couturier, Truelle,Chantemerle, Dreux,
Belle, Mazure, de Gasté, de Pompéry, Benja-
min Raspail, Hérault, Vernhes.
*
¥ JI.
4e commission d'initiative parlementaire :
MM. Chaix, Loustalot, Puiiippe, Massiet
du Biest, Lacascade, Arthur Picard, fcpuiler,
Philippoteaux, Laumoud, Manon, Garriguas,
Ratier, Pascal Duprat. Sarrien, Deviolaine,
Sallard, Allamand, Fallières. Leroux, Horace
de Choiseul, Allègre, Martin Feuillée.
*
* ,e *
4e commission des congés :
MM. Leprovos- de Launay, Périn, comte de
Maillé, camte d'Harcourt, Combes, Germain,
Dromol, Re2é Esahassériaux, AUemand, Piot,
Rongé.
*
.w..w.
4" commission d'intérêt local :
MM. Gastu, Chiris, Larochs Jonbert, Patis-
sier, Vacher, Joubert, GiUiot, Bastid, Deusy,
Mayet, Bonnel.
«
* *
C'est vendredi que viendra en séance publi-
que la discussion du rapport de M. Bamb r-
ger sur l'élection de M. le docteur Bartoli,
dans l'arrondiisemect de Sartèae (Corse)
On pense généralement que la Chambre
adoptera les conclusions du'rapport teniant
à la validation de l'élection.
COURRIER DU SÉNAT
En séance on discute la question du dou-
ble étalon à propos da la fabrication des
pièces de cent sous. Etes-vous mono-métal-
liste ou bi-métailiste? Si vous êtes mono,
le discours de M. de Parieu vous paraîtra
excellent. Si vous êtes bi, vous trouverez
dans le discours de M. Léon Sy de quoi
vous contenter.
Du reste on a beaucoup parlé du double
étalon, mais finalement on a déclaré de
part et d'autre que cette quetion n'avait
lien à faire avec le sujet soumis aux déli-
bérations du Sénat. Il s'agit, en somme,
d'arrêter la fabrication des pièces de 5 fr.
pour empêcher une trop grande dépré-
ciation de l'argent. La question est aussi
simple que cela. -
Mais M. de Pariau a fait partie da toutes
les commissions qui ont étudié les conven-
tions monétaires et il tient à faire étalage
de sa science. Aussi ¡¡¡'éternÎ'êe-t.il à la tri-
bune.
Nous aimons mieux avouer notre in-
compétence que d'entrer dans le fond mê-
me du débat. La séance a été d'un calme.
somnifère. M. de Parieu a parlé, M. Léon
Say a répondu, puis M. Pagpzy ; après lui
M. Rouland ; enfin, M. de Ventavon. Pas
un murmure n'est venu remuer l'air de la
salle. Les orateurs paraissaient se réveiller
lorsqu'ils delicendaier.lt de la tribun, -,
Si la saila ressemblait à un véritable pa-
lais de la Belle au-Bois Dormant, — sans
la belle, — lfi couloirs présentaient un as-
pect tout djfférent. M. le duc de Broglie y
faisait la cubine. Et quelle cuisine ! IL s'a-
git d'accommoder la candidature Buffet de
telle Morte qu'on puisse l'avaler sans trop
de répugnance. — M. la duc ne se préoc-
cupe pas de la séance; que lui importe? Il
entreprend los « douteux. » t
Vous n'avez pas oublié quo dans la der-
nière Assemblée, les votes les plus im-
portants dépendaient du groupa Laver-
gne, qui comprenait les « indécis, » les
« hésitants, » ceux sur lesquels aucun
parti ne pouvait compter. Au Sénat, il n'y
a pas de groupe Lavergne, mais il y a en-
tre la droite et la gauche, qui comptent à
peu près le même effectif, une quinzaine
d'hommes dont le vote fait pencher la ba-
lance tantôt d'un côté, tantôt de l'autre.
Ce sont ceux-là que M. le duc de Broglie,
ailé de son fidèie M. D¿pyre, essaie de
séduire. La buvette ext le principal témoin
de ces manoeuvres. Un des grands argu-
ments employés par les ami. de M. Buffet
est celui ci : « M. Buffet est le candidat du
maréchal. » Depuis trois jours, on met le
maréchal en çcène tout comme au beau
temps de l'ordre moral.
Malheumîisflment on a appris que le
conseil des ministres déclarait hautement
ses préfére»e>:s pour K. R nouard et que
M, la pré;, dent de la République était en
parfaite communauté d idées avec le con-
seil. Vous cr yez peat être que c la a inti-
midé M. ue Brog',jo'ï Pas la mous du
monde. Il a continué sa petite busogne et
se promet bien de la reprendre aujour-
d'hui l Mais c'est ôgal, à la fin de la jour-
née, i! par-iÍlr
C-jia est d un bon augure pour vendredi !
La gauche, es le, n'intrigue pas, ne va
pas dans L! petits coins. Elle se contente
de montrer les inconvénients et U s dan-
gers da la candidature BÚÍfdt, cela suffit.
Pocr en revenir à la séance, di ons que
la suite de la discussion a été renvoyée au
lendemain. Le Sénat a encore sommeil.
P. DE SIENNE.
Échos du Sénat
Les bureaux du Sénat se sont constitués
hier.
Ont été nommés :
1er Bureau, M. le comte de B-btidy, prési-
dent; M. Vandidr, secrétaire. — 2° M. Al. de
Montaigac, pré*. ; M. le comte Desbassayns
de fticiHimont, sec. — 38, M. Calmon, prés. ;
M. Magnilt, see. - 4e, M. le gôaéral d'Aurelle
de Paladine, prég.; M. Adnet, sec. — 5e, M.
BgchOI, prés.; M. deCo onibet, sec, — 6°, M.
Carnot, prés. ; M. Ribière, sec. - 7®, M. le
due de Broglie. prés. ; M. le vicomte de
Champagny, sec. — 8e, M. Crémienx, prés. ;
M. Héroid, sec. — 9°, M. le général Riffault,
prés. ; M. Labiche, ses.
*
* ¥
La commission d'initiative parlementaire
se compose de :
1er bureau, MM. Ancel, BQnafous. — 2e,
MM. le marquis de Talhouët, Hubert Delisle.
— 3*, MM. Corne, Pemette. — 4% MM. S&-
caze, Mége. — 5e, MM. Dafournel, de Tréve-
neuc. — 6e, MM. Lucet, Bernard. — 70, MM.
Dupasquier, de Lorgeril. — 8e, MM. Foucher
de Cardl, E. de Lafayette. - 9% MM. le ba-
ron Leguay, de Kerjégu.
* -
* 11
Le Sénat a nommé une commission char-
gée d'examiner le projet de loi ayant pour
objet d'appliquer l'art. 408 du code pénal
aox emprunteurs da Crédit foncier c doaial,
qui commettant des dilapidations ou des dé-
tournements sur les propriétés affectées aux
empreints qu'ils ont contractés auprès de cet
établissement.
Ont été élus :
1er bureau, M. Edmond Adam. — 2,1, M. de
Peyramost. — 3° M. Bi unnet. — 3°, M. Bozé-
rian. — 6e, M. Bourbeau. — 6e, M. Desmazcs.
— 7e, M. Raoal Dnval. — 8e, M. le général dé
Laj aille. --- go. M. le baron de Lareinty.
Nous croyons l'honorable M. Laisant
animé des meilleures intentions du
moade ; mais l'expérience d'hier (nous
l'espérons du moins) lui aura fait sen-
tir qu'à la tribune les bonnes intentions
ne suffisent P!s. Il était difficile d'accu-
muler plus d*e mots imprudents et de
lectures malheureuses. Et comme M.
Laissant appartient au parti républicain,
ses discours, aujourd'hui, servent natu-
rellement de prétexte aux déclamations
de nos adversaires. Il n'est point de
feuille bien pensante (c'est-à-dire roya-
liste ou bonapartiste) qui ne publie
quelque éloquente élucubration sous ce
titre : la Gauçhe et l'Armée, ou bien :
rArnée et les Républicains, ou mieux
encore : l'Armée et les Radicaux. Un des
points essentiels du programme « con-
servateur » n'est-il pas de toujours ex-
citer l'armée au mépris, à la haine du
gouvernement établi ?
Mais les attaques des « conserva-
teurs » sont malheureusement géné-
rales et vagues. Il est entendu que les
républicains, que les radicaux sont les
pires ennems de l'armée ; et nous
n'avons, nous autres, qui nous pensions
bons Français, qu'à courber la tête.
Mais encore voudrions-nous savoir sur
quoi portent exactement les reproches
dont on nous accable. Est-ce sur l'in-
terpellation par où a. débuté M. Lai-
sant ? Mais nous n'en sommes pas soli-
daires, et encore moins du discours
qu'il a prononcé. Plusieurs de ses collè-
gues de la gauche ont même tenu à
lui marquer leur désapprobation en
divers passages, comme nous le
voyons par le Journal officiel. Est-ce
sur la proposition qu'il a développée
ensuite de réduire le temps du service
actif dans l'armée à trois années au
lieu de cinq ? Mais elle a été repoussée,
pour cause d'inopportunité, par une
majorité où dominaient les voix répu-
blicaines.
Est-ce à dire d'ailleurs que les par-
tisans des trois ans doivent être mis
au ban de l'armée ? Mais le service de
trois ans a dans l'armée même ses dé-
fenseurs les plus convaincus. Nous ne
nous mêlerons pas aujourd'hui, nous,
civil, d'émettre un avis sur une si
grave matière; et c'est à des collabora-
teurs compétents que nous laissons le
soin de l'étudier. Du reste, nos lecteurs
savent que la discussion a été ouverte
déjà dans ce journal même, et que
nous avons mis sous leurs yeux des ar-
ticles où l'un et l'autre système étaient
soutenus par des écrivains autorisés.
Nous avons pensé que do tels débats
devaient être contradictoires. Mais il
faut que les journaux «conservateurs»
aient le diable au corps pour vouloir
transformer en luttes de partis politi-
ques des discussions comme ceile-ci.
Il n'y a que deux généraux dans la
Chambre des députés : M. le général de
Chanal et M. le général Allard. Or, le
premier a voté pour la proposition Lai-
sant, et l'autre contre. Ceci tendrait à
prouver tout au moins que les opi-
nions des militaires, sur le point en
question, sont bien partagées.
Et ce n'est pas toat. Il y aurait, sur
le scratin auquel la proposition Luisant
a donné lieu, une étude ivtéressante à
faire,- cette fois au point de vue poli-
tique. Dans la minorité qui l'a votée figu-
rent un bon tiers des députés bonapar-
tistes : MM. Dréolle, Jolibois, de Sep-
tenville, Eschassériaux, Janvier de la
Motte, etc. Sur las quatre-vingts bona-
partistes de la Chambre, il n'y en a
que 33 qui aient repoussé la propo ition
Laisant. Le re;::.te a voté pour, ou bien
s'est abstenu. Et ce qu'il y a de plus cu-
rieux, c'est que l'Ordre, moniteur du
parti, dans une note assez ambiguë, gour-
mande les députés de l'appel au peuple
de ne pas s'être unis pour voter, tous
ensemble, la proposition Laisant. Le
Pays fait, de son côté, l'article le
plus décousu et le plus bizarre, qui se
termine ainsi : « Un grand nombre de
députés de l'appel au peuple n'ont pas
cru devoir prendre part au vote : esti-
mant, d'une part, qu'il ne convenait pas
de s'associer aux radicaux dans leurs
entreprises contre l'armée, et, d'autre
part, que la loi militaire présentait des
vices qu'il fallait extirper. Ils se réser-
veut de proposer eux-mêmes les réfor-
mes qu'ils jugent nécessaires. »
Nou's la connaissons, la réforme que
les députés impérialistes « se réser-
» vent » de présenter. Un de leurs jour-
naux l'indiquait hier, et elle consite à
substituer aux cinq ans de service ac-
tif, non pas trois ans, mais tout sim-
plement une année ! Nous croyons qu'il
s'écoulera du temps avant que ces dé-
putés de l'appel au peuple, qui « se ré-
» servent », s'avisent de présenter une
pareille proposition de loi. Mais, en
attendant, les partisans du jeune
homme de Chislehurst trouvent de la
commodité et même du charme
à jouer ainsi double jeu. D'une part,
on cherche à acquérir, dans le pays,
parmi les naïfs, une popularité facile en
promettant un an, — rien qu'un an !
— de service actif. D'autre part, on es-
saie de capter la faveur militaire en af-
fectant, à tort et à travers, de prendre
en mains la cause de l'armée contre ces
brigands de républicains. Nous en ver-
rons bien d'autres ! L'armée, par grand
bonheur,qui est sortie des entrailles mê-
mes de la France, sait estimer à leur
juste valeur les écrits et les discours
des bonapartistes. Dans l'armée,où par-
dessus tout on tieut en honneur le pa-
triotisme et la franchise, ce n'et pas
aux jongleries d'une faction qu'on pourra
jamais se laisser duper.
-. Eua. LIÉBERT.
— —————————_— - -
Los ministres se sont réunis lundi mstfn
chez M. Dafaare, et leur délibération a
porté principalement sur la loi relative à
l'organisation municipale. D'après les ren-
seignements du Journal des Débats, te ca-
binet e t réioht à réclamer pour le gouver-
nement le droit de nommer les maires des
( hef ï-iieuxde canton ; nms, toat en main-
tenant nettement son opinion, il ne posera
pas la question de confiance. C'est ce que
nous avions déjà aous-mêmes annoncé de-
puis plusieurs jour.
A la suite de cette information, le Jour-
nal aes Débats en donne une autre, où
nous lisons que le cabinet est décidé à ap-
puyer la candidature au Sénat de M. Re-
Donard, et que M. Dnfaure devait, hier
matin mardi, avoir un entretien avec M. le
prérident de la République, afin de conférer
avec lui de l'attitude que croit devoir pren-
dre le ministère. Nous croyons savoir, en
effet, que cet entretien a eu lieu, et que le
président de la République est parfaite-
ment d'accord avec ses ministres sur la
conduite que doit tenir le gouvernement
lors de l'élection du successeur da M. Ri-
card au Sénat.
—————
SALON DE 1876
XIV
PEINTURE
MM. LECOMTE DU NOUY, JAMES BERTRAND,
DE VRIENDT, EUG. THIRION, JADIN FILS,
VOLLON.
M. Lecomte du Nouy, un des meil-
leurs élèves de Gérôme, s'est tiré à son
honneur d'un pas dangereux. Rien n'est
moins simple ni moins facile que de
peindre un tableau que l'on n'a pas
rêvé soi-même, qui vous est er quelque
sorte dicté par la pensée d'autrui. Les
artistes qui travaillent à la décoration
des églises échappent rarement .à la
collaboration d'un saint homme, fort
incompétent et, qui plus est, mystique
en diable. Est-ce que le marquis de
Chennevières, directeur des beaux-
arts , n'a pas accep é et sollicité les
conseils du doyen de Sainte-Geneviève
pour la destruction systématique du
Panthéon ? Comment un simple peintre
échapperait il à cette autorité hautaine
qui ne sait rien et tranche tout ? Dans
les églises de Paris, ce n'est pas le prê-
tre qui paye, mais c'est lui qui com-
mande. Le curé de la Trinité veut une
toile qui représente Saint-Vincent de
Paul catéchisant les galériens. Le sujet
est acceptable et comporte un certain pit-
toresque. Les galériens ne sont pas des
Antinoüs et le père des enfants trouvés
était d'âne laideur évangélique : ce-
pendant le tableau se comprend et se
sent. M. Lecomte du Nouy a fort bien
traduit le contraste de cette bonne et
noble nature avec les êtres dégradés
que l'éloquence du saint ranime et re-
Mx <■ JSeraéro la Parb : 53 CJentlne. — Dépnrtoiacat* s M CcathM
«Jfenfil M JTala SIre
7 7 7
RÉDACTION -
S'adresser au Secrétaire de la Kédactkm
de 2 heures à minuit
SS9 rae de Lafayette, *9>'
&e$icUreï non affranchies mroni refuiéfâ
ABONNEBSEHTS
ADMINISTRATION
Adrassar lettres et mandats à l'Administrâtes?
Se. rue CI" LafayeUt80 a&S
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ABONNEMENTS
JOURNAL RÉPUBLICAIN CONSERVATEUR
PARIS
Trois mois. iS fr.
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MM. les Souscripteurs dont
abonnement expire le 15
juin sont priés de le renou-
veler immédiatement, s'ils ne
veulent point éprouver de
retard dans la réception du
journal.
BULLETIN -
Paris, le 14 juin 1876, ;
Nous appelons l'attention de nos lecteurs
sur une communication faite à la commis-
sion du budget par M. la ministre des af-
faires éirangèrel. M. le duc Becazes a pro-
fité de l'exemple de M. Disraëli : il a parlé
pour ne rien dire. Après avoir lu les ex-
plications que nous communique l'agence
Havas, nous ne saurions dire quelle est
l'attitude de notre pays dans la question
d'Orient.
, La Chambre des députés,daas sa séance
d'hier, a épuisé en quelques minutes son
ordre du jour, qui consistait uniquement
en prise en considération de divers projets,
puis elle s'est ajournée à vendredi.
Le Sénat a commencé la discussion du
projet de loi relatif à la fabrication des
monnaies d'argent.
Des élections ont eu lien hier en Belgi-
que. D'après les premières nouvelles les li-
béraux auraient gagné deux voix, et la
majorité catholique de la Chambre ne se-
rait plus que de douze voix.
Le Nord continue sa campagne contre
le cabinet anglais et en accentue même la
violence. Il s'occupe aujourd'hui des dé-
clarations faites récemment par M. Dis-
raëli à la Chambre des communes, et il lui
reproche de n'avoir pas dit clairement à
quoi tend la politique orientale du cabinet
anglais. Puis, l'organe de la chancellerie
russe continue en ces termes : « Tandis
que M. Disraëli se donne si complaisam-
ment à lui-même des coups d'encensoir, la
situation s'aggrave - en Orient. On se re-
trouve devant le dilemme qui, jusqu'à pré-
sent, a rendu la pacification impossible, et
l'on y ajoute le déchaînement des passions
violentes contenues à grand peine jus-
: qu'ici. Sans la participation amicale de
'Europe, rien ne garantit, aux réfugiés et
aux insurgés de la Bosnie et de l'Herzégo-
vine l'exécution réelle des réformes qui
leur seraient octroyées. Sans cette garan-
tie, il est peu probable qu'ils se soumet-
tent. Par conséquent, il ne resta à atten-
dre qu'une répression à outrance, ou bien
la prolongation indéfinie du déplorable
état de choses qui dure depuis huit mois,
et auquel l'accord de» cabinets avait pour
but de mettre un terme. »
,.. Nous partageons absolument l'opinion
du Nord et nous nous en sommes -expli-
qUéi il y a quelques jours. La question
reste entière, dirions-nous, et il est peu
probable que l'a insurgés acceptent au-
jourd'hui ce qu'ils ont refusé il y a quel-
ques mois. Quant à l'influence décisive qQe
pourraient exercsr les puissances sur les
insurgés, même si elles parvenaient à se
mettre toutes d'accord, nous y avons moins
de foi que le Nord, à moins toutefois que
les cabinets européens n'amènent la Tur-
quie à concéder leur indépendance à la
Bosnie et à l'Herzégovine. Or, que propose
aujourd'hui aux insurgés le gouvernement
de Mourad VY Ces raêmes réformes An-
drassy qu'ils ont déclaré être insuffisantes,
comment admettre qu'ils les accepteront
aujourd'hui? III ne peuvent plus compter
sur la Serbie, dira-t on. C'est une erreur ;
car là encore la situation reste la même et
ce n'est pas la première fois que le gouver-
nement serbe prodigue les assurances paci-
fiques tout en continuant ses arm ementf.
t Nous admettons volontiers, d'ailleurs, et
nous en sommes heureux, qu'il y a une dé-
tente dans la situation; mais nous avons la
regret de ne pouvoir pas aj outer que la
question est résolue et que rien ne menace
plus la paix de l'Europe.
BOURSE JOE PARIS
Gldtwre le 12 juin, le 13 juin. Hum Balsne
80/0
Comptant6885 6880 /05
Fin cour. 68 90 6875.15.
I./a (
Comptant 97 75. 6775./
5
Comptant 10570. 10565.05
Fin cour. 105 771/2 105 75. 02 1/2
PETITE BOURSE DU SOIR
Emprunt 5 0/0.. 105 fr. 75, 871/2.
5 0/0 turo 13 fr. 95, 14 fr.
Banque Ottomane. 370 fr.
Egypte 192 fr. 50, 193 12.
R- le duc Decazes à la Commission du Budget
L'agence Havas nous communique la
note suivante :
La commission du budget a entendu aujour-
d'hui M le ministre des affaira# étrangères,
qu'elle a interrogé sur la situation générale,
M. le ministre a fourni (tan ciagailes sur
les menINS provoquées par les événements
de Salonique et aur l'envoi de la première di-
vision de l'escadre qui en avait, été la consé-
quence.
Il résulte de ces explications que les évé-
nements d Orient n'ont motivé aacnn autre dé-
ploiement de force navale ni accun armement
nonveau. -
M. ltf ministre a fait ensuite l'historique
des négociations auxquelles ont donné lieu
les événements dont la Bosnie 6t l'Herzégo-
vine ont été le théâtra.
L'intégrité de l'empire ottoman et l'amélio.
:! ,], -
statu quo étaient, ncanimement af-
firmées par toutes les puissances : c'est à
cetta politique que le gouvernement français
s'est atsocié.
Si des dissentiments ont pu se prodnire sur
les expédient s à employer, ils n'ont jamais por-
té sur le fond môme de la question. La France
n'a pas pris d'initiative ausnjet de ces exp.
dients ; elle n'a pas mêmfJ pris une part par-
ticulièrement active à leur discussion.
Si, par moments, elle sVst trouvée appelée
à exercer rmo actio-i conciliatrice, elle ne l'a
fait que dan* den conditions qui ne pouvaient
compromettre sa situation, qui doit rester
entière, l'œuvre de sa restauration intérieure
devant être et rester sa principale préoccupa-
tion.
Umi ——————
UN PEU PLUS DE LUMIÈRE
Je connais assez Constantinople pour
dire que c'est le lieu du monde où il est
le plus malaisé de discerner un fil blanc
d'un fil noir en plein midi. Le mensonge
et la vérité y vont de pair, y luttent
à armes égales et y obtiennent égale
créance, ou peu s'en faut. Dans cette
immense petite ville, l'évidence se nie
et l'absurde s'affirme couramment. C'est
grâce à cette particularité locale que
deux équipes de correspondants, égale-
ment sincères et tous bien informés,
nous inondent d'informations contra-
dictoires sur la fia du sultan Abi-ul-
Aziz. On s'accorde généralement à dire
qu'il e&t mort ; qu'il n'est pas mort de
maladie et qu'il n'a pas été exécuté en
vertu d'un arrêt' de justice ; mais les
deux seules hypothèses qui restent sur
le tapis, le suicide et l'assassinat, sont
et seront sans doute assez longtemps
controversées.
Pour vous, pour moi, pour le com-
mun des martyrs en France, en Angle-
terre et même en Russie, la chose est
d'intérêt secondaire et n'excède pas de
beaucoup les proportions d'un problè-
me historique. Les Turcs semblent pen-
ser que tout cela était écrit ; il leur
importe peu de savoir par quelles voies
la Providence les a délivrés d'un maî-
tre impopulaire. D'ailleurs, les assas-
sinats politiques ne sont pas pour les
scandaliser : leur histoire en est pleine.
Quant aux rayas, ils n'ont pas la pa-
role. Mais il me semble que cette téné-
breuse affaire impose quelques devoirs
aux princes européens et à tous les
pasteurs des peuples civilisés. On dit
que les gouvernements sont à la veille
de reconnaîtra MouradV ; que des em
pereurs et des rois généralement esti-
més pour leurs vertus privées s'apprê-
tent à recevoir le nouveau sultan dans
cette famille cosmopolite qui est la
leur, et à lui dire : Monsieur mon
frère! Nêtes-vous pas d'avis qu'une
telle résolution devrait être P!\é.édée
de certaines formalités ? Un bourgeois
du Marais n'ouvre pas ses salons à la
légère; les clubs sont regardants en
diable sur la réputation des candidats
qu'on leur présente. Paris n'est pas le
sanctuaire do tontes les vertus, et pour-
tant un jeune homme injustement ac-
cusé d'assassinat n'y serait reçu nulle
part avant sa justification pleine et
entière. Les rois doivent à leur gloire
et à la conscience de leurs sujets de ne
point négliger les questions de morale
universelle.
Certes, je ne mets pas en doute l'in-
nocence du sultan Mourad V et je n'ai
jamais pris au sérieux les correspon-
dants qui en font une sorte de Tropp-
mann, assassin de son oncle, de son
neveu, de sa grand'tante, en attendant
la découverte de nouveaux cadavres.
Maia il faut avouer que les publications
émanées de la Porte ont été les pre-
mières à jeter le troubla dans les
esprits. Ces télégrammes diplomatiques,
ces notes communiquées aux journaux,
ces avis contradictoires d'après les-
quels Abd-ul-Aziz s'est d'abord jeté par
la fenêtre, ensuite poignardé, enfin
saigné à blanc avec une paire de ci-
seaux, devaient inquiéter le public euro-
péen, prévenu comme il l'était, et dis-
posé à tout mettre au pis. Ajoutez à
cela des renseignements plus ou moins
authentiques, mais sûrement autorisés,
qui nous montrent le Trésor turc héri-
tant non seulement des économies
d'Abd-ul-Aziz, mais des millions de la
sultane validé. Les lecteurs de ces dé-
pêches ont raisonné par induction ; ils
se sont dit que si la sultane validé était
vivante, on ne l'aurait pas dépouillée
des libéralités de son fils ; que si
Yousouf Izeddin, le fils aîné d'Abd-ul-
Aziz, n'était pas mort, il eût légitime-
ment recueilli les biens personnels de
son père et de sa grand mère. C'e§t
donc à la sottise des officieux qu'il con-
vient d'imputer les faux bruits répan-
dus par la presse. Ce prétendu pillage
de la cassette d'un mort a seul accré-
d té l'assassinat des héritiers directs,
tant ascendants que descendants..-
Non, le sultan Mourad V n'a ni as-
sassiné, ni fait assassiner personne, et
rien n'est plus facile que de justifier ce
puissant prince aux yeux des cours
européennes. Il existe un témoin de la
mort d'Abdul-Aziz, un seul témoin,
mais plus digne de foi à lui seul que
dix-neuf médecins réunis. C'est sa mère,
la sultane validé. Le correspondant
des Débats nous raconte qu'elle a vu
le suicide sans pouvoir l'empêcher, et
qu'el le a enfoncé une porte pour courir
à son fils. La pauvre femme est vivante;
elle parlera donc, elle a parié, non pas
sans doute à la diplomatie, qui ne pé-
nètre point dans les harems, mais à
Yousouf Izeddin, son petit fils. You-
souf Izeddin, qui est vivant, qui sait la
vérité sur la triste fin de son père, qui
n'a pas de gdefs sérieux contre le
nouveau sultan, qui est d'ailleurs le
proche parent de Mourad V et qui doit,
inchallahî s'il plaît à Dieu, régner
après lui, ne peut pas refuser à son
auguste couda un témoignage public
de soumission et d'estime.
Ce jeune homme n'est pas plus pri-
sonnier qu'il n'est mort : on n'a rien à
lui reprocher, il est libre de ses ac-
tions, dans le séraï, à la cour du nou-
veau maître. Nous saurons donc pro-
chainement, non par un télégramme de
quelque agence suspecte, mais par la
correspondance officielle de nos ambas-
sadeurs, qu'un vendredi, le peuple de
Constantinople a vu Yousouf-Izeddin se
rendre à la mosquée dans le cortège de
Mourad V. Ce jour-là, Mourad V sera
blanc comme neige, et malgré les lé-
gères incorrections de son avènement,
toutes les majestés du monde civilisé
pourront hardiment le reconnaître et
lui donner la main. t
ABOUT.
:
LE PARLEMENT
COURRIER DE LA CHAMBRE
Versailles, 13 juin 1876.
Et il y avait du monde dans les tri-
bunes 1
Un empiunt départemental et quatre
prises en considération.
Le temps de compter une, deux, trois,
quatre, cinq, et c'est fait. Il est deux heu-
res cinquante. M. Grévy se recueille au
fond de son fauteuil ; les députés se con-
fient entre eux « qu'il fait bien chaud au-
jourd'hui » ; le public, qui s'est livré à une
mendicité éhontée de biliets, commence à
regretter ses platitudes en s'apercevant
que ses billets valent à peu près celai de
la Châtre.
Heureusement, il y a encore à l'ordre du
jour un reliquat de Règlement ! Voici la
commission qui parait. L'espoir d'une
contestation poind à l'horizon. Nous som-
mes convaincu qu'il est des instants où M.
le président éprouve un vif désir de voir
surgir tout à coup quelque collègue à
l'esprit taquiu et enclin à la controverse.
Lui qui a da l'autorité sur M. Baudry
d'Asson — du moins au moment où la
séance va être levée, quand il s'agit da
pallier au Journal officiel leit attaques
nerveuses de ce député, — il devrait
bien tâcher de tirer un parti de ces
forces ou plutôt de ces faiblesses per-
dues, et faire comprendre à M. Baudry
d'Asson qu'il ne devrait interrompre que
lorsque la tribune, inoccupée, reste sans
voix, et qu'ainsi, sans cesser d'être agréa-
ble à lui même, il serait peut-être Vitile à
la Chambre. C'est une idée à creuser : de
la manière d'utiliser M. Baudry d'Asson.
Au fait, il est trois heures un quart et la
Règiement est voté. Pas la moindre contes-
tation ! Sur la demande de la commission,
le chapitra 16 (des rapports de la Chambre
dn députés aveiîie Sénat), partie delicate,
quasi constitutionnelle, ce que nous appel-
lerons en bon français « le Chapitre des
Conflits », eet renvoyé, pour cause d'en-
tente avec le gouvernement, à vendredi.
Donc, à vendredi ! On n'imagine pas comme
les machines législatives nouvelles ont de
la peine à se mettre en train; c'est pire que
les hauts-fourneaux, quand on les a laissés
éteindre.
Nous ne terminerons pas sans monter
au Capitole. D'abord, quand on n'a qu'à
flâner, autant aller là qu'ailleurs.
Eh bien, oui ! une des prises en considé-
ration d'aujourd'hui nos a agréablement
chatouillé l'amour propre. C'est celle qui
est relative à l'abrogation de la loi du 28
juillet 1875, relative aux allumettes chimi-
ques.
Depuis trois mois, noutl. réclamons l'a-
bolition de cette détestable loi de perquisi-
tion, ; depuis trois mois, nous demandons
que le domicile des ctt yena na soit plus à
i i merci des agents d'nne Société particu-
lière ; depuis trois mois, nous supplions la
Chambre d'ouvrir l'oreille aux plaintes qui
s'élèvent de tous côtés et les yeux sur les
conditions démoralisatrices où fie perçoit
l'impôt. La Chambre entière a voté, aujour-
d'hui, la prise en considération du projet
Wilson. Examiner, c'est coadamner; en
cette circonstacce, pour nous, il n'y a pas
de doute.
On prêtait à M. le ministre des finances
des sentiments d'hostilité contre cette pro-
potition. « Faites-moi de la bonne poli-
tique, je vous ferai de bonnes finances, »
disait un ministre de la monarchie. Nous
ne croyons pas qu'il soit possible de ren-
verser la proposition et qu'un ministre
de la République puisse prétendre à établir
de bonnes finances sur de mauvaises lois.
« Le gouvernement ne s'oppose pas à la
prise en considération, a dit M. le sous-se-
crétaira d'Etat aux finances; mais cette
déclaration ne préjuge en rien la question.
Le gouvernement cherchera, de concert
avec la commission, les meilleurs moyens
de remedier aux abus. » Il ne s'agit point
seulement de chercher ; pas de plaisante-
rie ! il faut trouver.
Le mot de la fin, nous l'avons croisé sur
l'escalier, à la sortie •
— Dis donc, as-tu entendu, pour les allu-
mettes ? Ce M. Louis Passy qui a osé
avouer publiquement qu'il faisait des ré-
aerve':. En voilà un qui est sûr d'avoir,
co soir, une perquisition de la Compagniel
PAUL LAFARGUE.
Bohos de la Chambre
Les bureaux de la Chambre ont procédé
hier à la nomination de leurs présidents et
Becfôc-.i. es Ont été élus:
Bur, Présidents Secrétaires
1er - MM. Goiehard. MM, Riotteau.
2° Des seaux. Devès.
3e Gent. Liouville.
4a Ramean. Folliet.
58 -- Latrale. - C. Se t.
6" .tIIt Ti'oirai. - DuclaueL
7e S'miot Bausqnot.
8* ïdaiézifux. Pilet-D-sjirdins
98 Noël-Parfait. Cosson.
10* Dôtcbanel. Hérault.
11® A. Gréy. Leliôvre.
Tous les présidents et secrétah es appar-
tiennent aux groupes do gauche.
*
« «
Les bureaux ont également sommé hier
plusieurs commissions. C61 chargée d'exa-
miner la proposition de M. Gatineau sur la
cessation des poursuites se compose l'Je MM.
Leblond. Germain Casse, Colin, Philïppo-
teaux, de Nalôche, Jules Ferry, Floquet, Ga-
tineaù, Corentin-Gaybo et Lisbonae. Le lle
bareau a ajourné la nomination de son com-
missaire.
Tous les membres sont en principe favora
bles h la proposition ; mai", les uns veulent
l'appliquer à toutes les catégories de con-
damnés. les antres veulent déterminer quel-
ques exceptions.
*
¥ JI.
La commission poar l'examen de la propo-
sition de M. Antonin P< oust, tendant à créer
auprès des deux Chambres un bureau de la
presse étrangère, est ainsi composée :
MM. Talion, Roy de Lonlay, Paul de Rê-
musat, Antonin Proust, Guyot Montpayroux,
Bathmont, Danfert-Rochtreau, Pierra Le-
grand, Laisant. Hérault, Vietta,
Tous les commissaires sont républicains à
l'exception de M. Roy de Lonlay fils, nommé
parle 28 bureau. Ce choix n'a pas laissé ds
causer quelque étoniiemant dans les couloirs
de la Chambre ; on se l'expliquait d'autant
moins que M. Roy da Loalay avait ponr com-
pétiteurs dans le 28 bureau MM. Mlihnd et
Lockroy, qui, tout an étant c «mme lui favo-
rables à la proposition, avaient de plus l'a-
vantage de représenter les opinions républi-
caines de la majorité du bureau.
Quelques membres ont voulu, paraît-il,
faire preuve d'une grandeur d'âme — assez
inopportune, à notre avis — qui, si elle avait
été pratiquée par les onze bureaux de la
Caambre, aurait eu pour effet de peupler la
commission Antonin Proust de tous les jeunes
novices du groupe de l'appel au peuple en
quête de réclame électorale.
*
* *
Commission pour l'examen de la proposi-
tion de loi de M. Paul Bart, tendant à insti-
tuer une commission pour l'étude des moyens
propres à prévenir les explosions de grison :
MM. Louis Le-grand, Passy, Jenty. Renaud,
Etienne de Ladoucette, Francisque Reymond,
Crozet, Fourneyron, Brocard, Deusy, Le
cesne, Lalanne.
*
« #
4e Commission des pétitions. !
M M.Couturier, Truelle,Chantemerle, Dreux,
Belle, Mazure, de Gasté, de Pompéry, Benja-
min Raspail, Hérault, Vernhes.
*
¥ JI.
4e commission d'initiative parlementaire :
MM. Chaix, Loustalot, Puiiippe, Massiet
du Biest, Lacascade, Arthur Picard, fcpuiler,
Philippoteaux, Laumoud, Manon, Garriguas,
Ratier, Pascal Duprat. Sarrien, Deviolaine,
Sallard, Allamand, Fallières. Leroux, Horace
de Choiseul, Allègre, Martin Feuillée.
*
* ,e *
4e commission des congés :
MM. Leprovos- de Launay, Périn, comte de
Maillé, camte d'Harcourt, Combes, Germain,
Dromol, Re2é Esahassériaux, AUemand, Piot,
Rongé.
*
.w..w.
4" commission d'intérêt local :
MM. Gastu, Chiris, Larochs Jonbert, Patis-
sier, Vacher, Joubert, GiUiot, Bastid, Deusy,
Mayet, Bonnel.
«
* *
C'est vendredi que viendra en séance publi-
que la discussion du rapport de M. Bamb r-
ger sur l'élection de M. le docteur Bartoli,
dans l'arrondiisemect de Sartèae (Corse)
On pense généralement que la Chambre
adoptera les conclusions du'rapport teniant
à la validation de l'élection.
COURRIER DU SÉNAT
En séance on discute la question du dou-
ble étalon à propos da la fabrication des
pièces de cent sous. Etes-vous mono-métal-
liste ou bi-métailiste? Si vous êtes mono,
le discours de M. de Parieu vous paraîtra
excellent. Si vous êtes bi, vous trouverez
dans le discours de M. Léon Sy de quoi
vous contenter.
Du reste on a beaucoup parlé du double
étalon, mais finalement on a déclaré de
part et d'autre que cette quetion n'avait
lien à faire avec le sujet soumis aux déli-
bérations du Sénat. Il s'agit, en somme,
d'arrêter la fabrication des pièces de 5 fr.
pour empêcher une trop grande dépré-
ciation de l'argent. La question est aussi
simple que cela. -
Mais M. de Pariau a fait partie da toutes
les commissions qui ont étudié les conven-
tions monétaires et il tient à faire étalage
de sa science. Aussi ¡¡¡'éternÎ'êe-t.il à la tri-
bune.
Nous aimons mieux avouer notre in-
compétence que d'entrer dans le fond mê-
me du débat. La séance a été d'un calme.
somnifère. M. de Parieu a parlé, M. Léon
Say a répondu, puis M. Pagpzy ; après lui
M. Rouland ; enfin, M. de Ventavon. Pas
un murmure n'est venu remuer l'air de la
salle. Les orateurs paraissaient se réveiller
lorsqu'ils delicendaier.lt de la tribun, -,
Si la saila ressemblait à un véritable pa-
lais de la Belle au-Bois Dormant, — sans
la belle, — lfi couloirs présentaient un as-
pect tout djfférent. M. le duc de Broglie y
faisait la cubine. Et quelle cuisine ! IL s'a-
git d'accommoder la candidature Buffet de
telle Morte qu'on puisse l'avaler sans trop
de répugnance. — M. la duc ne se préoc-
cupe pas de la séance; que lui importe? Il
entreprend los « douteux. » t
Vous n'avez pas oublié quo dans la der-
nière Assemblée, les votes les plus im-
portants dépendaient du groupa Laver-
gne, qui comprenait les « indécis, » les
« hésitants, » ceux sur lesquels aucun
parti ne pouvait compter. Au Sénat, il n'y
a pas de groupe Lavergne, mais il y a en-
tre la droite et la gauche, qui comptent à
peu près le même effectif, une quinzaine
d'hommes dont le vote fait pencher la ba-
lance tantôt d'un côté, tantôt de l'autre.
Ce sont ceux-là que M. le duc de Broglie,
ailé de son fidèie M. D¿pyre, essaie de
séduire. La buvette ext le principal témoin
de ces manoeuvres. Un des grands argu-
ments employés par les ami. de M. Buffet
est celui ci : « M. Buffet est le candidat du
maréchal. » Depuis trois jours, on met le
maréchal en çcène tout comme au beau
temps de l'ordre moral.
Malheumîisflment on a appris que le
conseil des ministres déclarait hautement
ses préfére»e>:s pour K. R nouard et que
M, la pré;, dent de la République était en
parfaite communauté d idées avec le con-
seil. Vous cr yez peat être que c la a inti-
midé M. ue Brog',jo'ï Pas la mous du
monde. Il a continué sa petite busogne et
se promet bien de la reprendre aujour-
d'hui l Mais c'est ôgal, à la fin de la jour-
née, i! par-iÍlr
C-jia est d un bon augure pour vendredi !
La gauche, es le, n'intrigue pas, ne va
pas dans L! petits coins. Elle se contente
de montrer les inconvénients et U s dan-
gers da la candidature BÚÍfdt, cela suffit.
Pocr en revenir à la séance, di ons que
la suite de la discussion a été renvoyée au
lendemain. Le Sénat a encore sommeil.
P. DE SIENNE.
Échos du Sénat
Les bureaux du Sénat se sont constitués
hier.
Ont été nommés :
1er Bureau, M. le comte de B-btidy, prési-
dent; M. Vandidr, secrétaire. — 2° M. Al. de
Montaigac, pré*. ; M. le comte Desbassayns
de fticiHimont, sec. — 38, M. Calmon, prés. ;
M. Magnilt, see. - 4e, M. le gôaéral d'Aurelle
de Paladine, prég.; M. Adnet, sec. — 5e, M.
BgchOI, prés.; M. deCo onibet, sec, — 6°, M.
Carnot, prés. ; M. Ribière, sec. - 7®, M. le
due de Broglie. prés. ; M. le vicomte de
Champagny, sec. — 8e, M. Crémienx, prés. ;
M. Héroid, sec. — 9°, M. le général Riffault,
prés. ; M. Labiche, ses.
*
* ¥
La commission d'initiative parlementaire
se compose de :
1er bureau, MM. Ancel, BQnafous. — 2e,
MM. le marquis de Talhouët, Hubert Delisle.
— 3*, MM. Corne, Pemette. — 4% MM. S&-
caze, Mége. — 5e, MM. Dafournel, de Tréve-
neuc. — 6e, MM. Lucet, Bernard. — 70, MM.
Dupasquier, de Lorgeril. — 8e, MM. Foucher
de Cardl, E. de Lafayette. - 9% MM. le ba-
ron Leguay, de Kerjégu.
* -
* 11
Le Sénat a nommé une commission char-
gée d'examiner le projet de loi ayant pour
objet d'appliquer l'art. 408 du code pénal
aox emprunteurs da Crédit foncier c doaial,
qui commettant des dilapidations ou des dé-
tournements sur les propriétés affectées aux
empreints qu'ils ont contractés auprès de cet
établissement.
Ont été élus :
1er bureau, M. Edmond Adam. — 2,1, M. de
Peyramost. — 3° M. Bi unnet. — 3°, M. Bozé-
rian. — 6e, M. Bourbeau. — 6e, M. Desmazcs.
— 7e, M. Raoal Dnval. — 8e, M. le général dé
Laj aille. --- go. M. le baron de Lareinty.
Nous croyons l'honorable M. Laisant
animé des meilleures intentions du
moade ; mais l'expérience d'hier (nous
l'espérons du moins) lui aura fait sen-
tir qu'à la tribune les bonnes intentions
ne suffisent P!s. Il était difficile d'accu-
muler plus d*e mots imprudents et de
lectures malheureuses. Et comme M.
Laissant appartient au parti républicain,
ses discours, aujourd'hui, servent natu-
rellement de prétexte aux déclamations
de nos adversaires. Il n'est point de
feuille bien pensante (c'est-à-dire roya-
liste ou bonapartiste) qui ne publie
quelque éloquente élucubration sous ce
titre : la Gauçhe et l'Armée, ou bien :
rArnée et les Républicains, ou mieux
encore : l'Armée et les Radicaux. Un des
points essentiels du programme « con-
servateur » n'est-il pas de toujours ex-
citer l'armée au mépris, à la haine du
gouvernement établi ?
Mais les attaques des « conserva-
teurs » sont malheureusement géné-
rales et vagues. Il est entendu que les
républicains, que les radicaux sont les
pires ennems de l'armée ; et nous
n'avons, nous autres, qui nous pensions
bons Français, qu'à courber la tête.
Mais encore voudrions-nous savoir sur
quoi portent exactement les reproches
dont on nous accable. Est-ce sur l'in-
terpellation par où a. débuté M. Lai-
sant ? Mais nous n'en sommes pas soli-
daires, et encore moins du discours
qu'il a prononcé. Plusieurs de ses collè-
gues de la gauche ont même tenu à
lui marquer leur désapprobation en
divers passages, comme nous le
voyons par le Journal officiel. Est-ce
sur la proposition qu'il a développée
ensuite de réduire le temps du service
actif dans l'armée à trois années au
lieu de cinq ? Mais elle a été repoussée,
pour cause d'inopportunité, par une
majorité où dominaient les voix répu-
blicaines.
Est-ce à dire d'ailleurs que les par-
tisans des trois ans doivent être mis
au ban de l'armée ? Mais le service de
trois ans a dans l'armée même ses dé-
fenseurs les plus convaincus. Nous ne
nous mêlerons pas aujourd'hui, nous,
civil, d'émettre un avis sur une si
grave matière; et c'est à des collabora-
teurs compétents que nous laissons le
soin de l'étudier. Du reste, nos lecteurs
savent que la discussion a été ouverte
déjà dans ce journal même, et que
nous avons mis sous leurs yeux des ar-
ticles où l'un et l'autre système étaient
soutenus par des écrivains autorisés.
Nous avons pensé que do tels débats
devaient être contradictoires. Mais il
faut que les journaux «conservateurs»
aient le diable au corps pour vouloir
transformer en luttes de partis politi-
ques des discussions comme ceile-ci.
Il n'y a que deux généraux dans la
Chambre des députés : M. le général de
Chanal et M. le général Allard. Or, le
premier a voté pour la proposition Lai-
sant, et l'autre contre. Ceci tendrait à
prouver tout au moins que les opi-
nions des militaires, sur le point en
question, sont bien partagées.
Et ce n'est pas toat. Il y aurait, sur
le scratin auquel la proposition Luisant
a donné lieu, une étude ivtéressante à
faire,- cette fois au point de vue poli-
tique. Dans la minorité qui l'a votée figu-
rent un bon tiers des députés bonapar-
tistes : MM. Dréolle, Jolibois, de Sep-
tenville, Eschassériaux, Janvier de la
Motte, etc. Sur las quatre-vingts bona-
partistes de la Chambre, il n'y en a
que 33 qui aient repoussé la propo ition
Laisant. Le re;::.te a voté pour, ou bien
s'est abstenu. Et ce qu'il y a de plus cu-
rieux, c'est que l'Ordre, moniteur du
parti, dans une note assez ambiguë, gour-
mande les députés de l'appel au peuple
de ne pas s'être unis pour voter, tous
ensemble, la proposition Laisant. Le
Pays fait, de son côté, l'article le
plus décousu et le plus bizarre, qui se
termine ainsi : « Un grand nombre de
députés de l'appel au peuple n'ont pas
cru devoir prendre part au vote : esti-
mant, d'une part, qu'il ne convenait pas
de s'associer aux radicaux dans leurs
entreprises contre l'armée, et, d'autre
part, que la loi militaire présentait des
vices qu'il fallait extirper. Ils se réser-
veut de proposer eux-mêmes les réfor-
mes qu'ils jugent nécessaires. »
Nou's la connaissons, la réforme que
les députés impérialistes « se réser-
» vent » de présenter. Un de leurs jour-
naux l'indiquait hier, et elle consite à
substituer aux cinq ans de service ac-
tif, non pas trois ans, mais tout sim-
plement une année ! Nous croyons qu'il
s'écoulera du temps avant que ces dé-
putés de l'appel au peuple, qui « se ré-
» servent », s'avisent de présenter une
pareille proposition de loi. Mais, en
attendant, les partisans du jeune
homme de Chislehurst trouvent de la
commodité et même du charme
à jouer ainsi double jeu. D'une part,
on cherche à acquérir, dans le pays,
parmi les naïfs, une popularité facile en
promettant un an, — rien qu'un an !
— de service actif. D'autre part, on es-
saie de capter la faveur militaire en af-
fectant, à tort et à travers, de prendre
en mains la cause de l'armée contre ces
brigands de républicains. Nous en ver-
rons bien d'autres ! L'armée, par grand
bonheur,qui est sortie des entrailles mê-
mes de la France, sait estimer à leur
juste valeur les écrits et les discours
des bonapartistes. Dans l'armée,où par-
dessus tout on tieut en honneur le pa-
triotisme et la franchise, ce n'et pas
aux jongleries d'une faction qu'on pourra
jamais se laisser duper.
-. Eua. LIÉBERT.
— —————————_— - -
Los ministres se sont réunis lundi mstfn
chez M. Dafaare, et leur délibération a
porté principalement sur la loi relative à
l'organisation municipale. D'après les ren-
seignements du Journal des Débats, te ca-
binet e t réioht à réclamer pour le gouver-
nement le droit de nommer les maires des
( hef ï-iieuxde canton ; nms, toat en main-
tenant nettement son opinion, il ne posera
pas la question de confiance. C'est ce que
nous avions déjà aous-mêmes annoncé de-
puis plusieurs jour.
A la suite de cette information, le Jour-
nal aes Débats en donne une autre, où
nous lisons que le cabinet est décidé à ap-
puyer la candidature au Sénat de M. Re-
Donard, et que M. Dnfaure devait, hier
matin mardi, avoir un entretien avec M. le
prérident de la République, afin de conférer
avec lui de l'attitude que croit devoir pren-
dre le ministère. Nous croyons savoir, en
effet, que cet entretien a eu lieu, et que le
président de la République est parfaite-
ment d'accord avec ses ministres sur la
conduite que doit tenir le gouvernement
lors de l'élection du successeur da M. Ri-
card au Sénat.
—————
SALON DE 1876
XIV
PEINTURE
MM. LECOMTE DU NOUY, JAMES BERTRAND,
DE VRIENDT, EUG. THIRION, JADIN FILS,
VOLLON.
M. Lecomte du Nouy, un des meil-
leurs élèves de Gérôme, s'est tiré à son
honneur d'un pas dangereux. Rien n'est
moins simple ni moins facile que de
peindre un tableau que l'on n'a pas
rêvé soi-même, qui vous est er quelque
sorte dicté par la pensée d'autrui. Les
artistes qui travaillent à la décoration
des églises échappent rarement .à la
collaboration d'un saint homme, fort
incompétent et, qui plus est, mystique
en diable. Est-ce que le marquis de
Chennevières, directeur des beaux-
arts , n'a pas accep é et sollicité les
conseils du doyen de Sainte-Geneviève
pour la destruction systématique du
Panthéon ? Comment un simple peintre
échapperait il à cette autorité hautaine
qui ne sait rien et tranche tout ? Dans
les églises de Paris, ce n'est pas le prê-
tre qui paye, mais c'est lui qui com-
mande. Le curé de la Trinité veut une
toile qui représente Saint-Vincent de
Paul catéchisant les galériens. Le sujet
est acceptable et comporte un certain pit-
toresque. Les galériens ne sont pas des
Antinoüs et le père des enfants trouvés
était d'âne laideur évangélique : ce-
pendant le tableau se comprend et se
sent. M. Lecomte du Nouy a fort bien
traduit le contraste de cette bonne et
noble nature avec les êtres dégradés
que l'éloquence du saint ranime et re-
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