Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1865-01-22
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 janvier 1865 22 janvier 1865
Description : 1865/01/22 (Numéro 22). 1865/01/22 (Numéro 22).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
'fetà&fak k-pAidfâ'-i-îià fa vafois v ÏO: '
DIMANCHE 22 JANVIER 1865.
'Païsïs.,
. Le.prinfce Erédêrie-Gharies .de Crusse a
quitté hier Vienne. Les journaux de V^en*
ne et desBerMïôht '3és -feonjectii'res ; sâ)às
fin sur ce yoyage gui,,^elan les.uns,aurait
un ibut purement .jnilitaire, t atTdi^ - qu'il se
rattacherait, seloji d'autrç^ au^négoeja
tions relatives aux duchés.. _ '.,".'14
D'après le Mémorial diplomatique, cm il®
gociâtions ne p"ôrteraleàijiQijat , surl $ évé i n-
tualité d'une ' annexion''<¥es idikc^iés V î|-
, Prusse, mais sur le'? arrqngêïoëuf'parûcii-
liers à stipuler" entre la Prusse et le futur
souymin dés duchés.. : •.... t.,: Ji
« Nous avons idéjà, fait Observer, dit
» cette feuiUe, qtre"ïe- < eaMiiet autrichien
» ne conteste pas à la Prusse le-droit de
» stipuler -des avantages .,eir comperi'-
» nation'des idrqits'cédés ;par-eîle au/ù-
» tiir souverain' tfeVtlû&esY/.&tâ\'uen3|
» . même-temps,^aotlfe avQ«stajouté» coriit'p de 'MensdQ.rff- Pouilly ton ait &
« écarter de «es-concessions tout ee'-çpii
« pourrait impliquer une atteinte dïïê'cfe"
» ou ipdirectç (k?1itt i e •l"indép'enààh6e $pû-, :
» vefraine du nouvel; État tfédêfaU -C'est -là
« ce qui noûs^avait fàît 'diré ;'l 'Aûtrlchè n'e
» souscrira pas à lafaculté réclamée-par4a
» Prusse de lévqr r dàh'f les duchés des-ma-
» talots pour ia jaarfaie;^àjiçe -iquluiie
. » telle faculté rentre dàn^les-at'tributs du'
». souverain
» prussien ne pouvait point aepas''adinj?t i
»tre.lèsex» net autrichien. Nous apprenons-efféty'J
» quHÏprqp osé m ai n.teMrï t uije'iipti/Q'tfDïïï^
a • biBaîs0M,û'àprè&iaquèllBÏ^8màteiots-se*\
». raient levés directe^e^t'par le 'sbtivcràiti'
», futur des dtiçhes ètjaùtdrJs'(Js/d4ift09t.|,
u 'passor au service 'de Ja lôarifie .pfcus~j,
»' sienne. » • ' . " ' V". * ' ;
; Les '-révélations faites par la 'Presse 'de j
Tienne sur les clépfeche's' écMïigïês au mois V
devdécewb^defnierypntre Vienne et Ber
lin , ont provoqué une A'ive' ; pplé*miqiie 'I
ehtrd ce. 1
que l'on peut démêler àu milieu de qes
résoudre ia question desduchés de lamai
îiière qùi^pût Tettc&rfti'èr 1S ^iMîd'b'btf
tacles/ ^ \ •. '' ■ • cV >, ; rJ . ■
Là si^uàtion géty^&pMÇtfeVda
cèmn^^VlEaârtioà»!# tsaypoMque ^ -, JaLi
- intér'disàiejit^^aleriiëntde profiter désiré- '
gultats.d§ "la gqâçxe'^Q^îiâ^piîjE spntet-
territoires 'rçôn^^is^ ft kpBinèt-qéWfcfiîl&
al «hrewflô & •
de-la. .Prusse^ au 'duc. .'d'Àugustenbourgïj]
eomme celui des prétendans gui 'ftvatr
pour IuLà Jâ fois^T'immen^*m^ri|é des
populatîpps des.duché| T il'o|ii|i9n'.cîeJ'Al-j
Jem.agn'e'et ,1 las^enii çïéjifc i : niite-geih
mânique. ! '= <•;••• l r"'^.-/ur/y 1 "' : ' J ;'- 1 ? -"-.-f
. Telle «s W:impi$ssa9Ù ( ?®ui;kM.#xqM.t"
te, de l-'aiitirè-ÊÔté'^ P^itij^r ^ pièCes ]
diplomatique^ dpjvfc-iï firme-/4e ^/ïeriaé.a
faîî une anjflyse probâ&Ieméat 3hcoiftjjlè- J
te-mais ^jnWe.^uOre^'élwgiwr '
beaucoup dé là^érité;; v'' I( T ' " : • ! * •*
. on- écrit d3& imalgré. îïe
tours de M; r firabow ,"-PPésiden ! t .de I.a se- ^
tïond^-Ghambrej-le gouvernement, ne "re-
nonce pâs à'son .projet'■^ CDnciHaB t,- rêlati- '.
vçm.ent à la question.inllit^Fë..- Çe.proje.t;,"
qui fixera lè 'chiffre dU' ConiîngBnt actuelj
sera présenté d'abord t ,,à ;Ia',Gh?mi)pe des
seigneurs.
Pour "lé moment, c'est la question de '
jrayr t èssejjul prime tpu^lâfraietiôû.çâtlio
ilfque'^e Ia.'Çhambfe a ; pr^^iyti T! projet
d^a§xé|se qui revepdique, dans «ne forme
des plus respectueusesv'.lés KiiJoits : oohsU&- ]
tnli^Éifels &u' çâ^ersent ern matière de
budgèt-,
I Un autre projet d'adresse qui Vient id J ô
jtrèproposé_yéûria droite-,.approuvé coâj-
|plèfèment la "politique, suivie .paft'le -mi-
'nis%p - à i. Êégar d s ia Qbamfce; Qr 4 ai
l'-ûji. hi -lîautre de ces projets ne paraît
cofivemr 4 4a majorité : une 4 comrLîs-
îsion à ëté irammièe pour examiner ces .pr'o-
Ipbsïtîon's, et oïi s'attend, à ce què ïa'Cjhàm-
bre se'prononce centre tout envol' d'a
dresse en se réservant de traiter les ques
jtkms .spéciales' lorsque Jiôocasion s'en
[présentera.» • :
; Én^omme^ lâ situation ; entre lèminjs-
itèré 'et la "thàpiijre basà'e 'reste ^oûjo'urs
Héndjie; le langage presse ^iriistK
frioEle;.dénote méine une- certaine aigreur.
ÎLa Chambré ayant ^annulé hier l'élection
v^e,]à
imtions ..et- -que,le, gouvernement devrait
aviser à temps pour s'opposêr aux empîè
jnjegâ.de iî-assofpblée élective. > 'V
■ ^ne correspondancëparticulière de Lon
dres "défilent les 'âssc'rtions.-dë q'iielqùës
^M^%" ( ïiîi' t^'r^lne.ou'
yHrajt-mr^r^onp^ la prochaine ,sessjqn
Si&ariemÊuU La reitté serait «ésolue. i ne.
garnais-paraître etficie.llement. en çnblic-^
dMeè4esïôï9 qiï'.eFIe pfm'h'aif-se faire r^m- ;
ilaèi^^ians^irtijMivfeTiîeftï y. 16 PaVlfemëW
pa; pir ^Ms J équ"çn't, ouvert .'et'Ijourpê'
p|ur,^|iAj:^^aiç§%oja..•*/ \ .-
I -Les,journaux.anglais :jse< xttontrent ; très
|rrités-à;pfoï>os^db'lla d&pSche de-M.-Se-
Kvardau'm'in-i'sti'tfdu Brésil à, Washington;''
lJ(3 'Morniri(}-Ëéràld et le Sun trou-vent qu'en
icQjçnjpensalîondes ïorls causés au ^ouyei"-
bgçQent brésilien, le cabjpet de WasHiiig-
ion n'ofixé que des .paroles qu'il aceofn-
jpagne'mômp de reproches contre le-Brésil.)
«Ce gbuvprn&ment, dit le iîem'ld, é n recoii-^
paissant ies Etâtfe "du Sud coïùmcirelfig'é-
contraVerfës, J c'est qtiB l'Autriche', depuis
là conclusion
•t \ A - 'i ■* - :1 Vi
ire.t
iiïôVmd ■ 'piéru vie^r/â-l : .a .défclary . -qâ# t îfi
, lôTnéftt" «était • fooppwtan^pôurEngager
brië J d^cUssîé%%ui>'ep 'CfJnïirt/ ^ 1 ;' ■' ■•-
! r^ 'Çei^u'ci^,,, T&â'sti'o',,"' à.jan"t;_ Cdliqifé -
le ,p'rqgWhyn^^vfêié/ c p«up r , .ljé^ù^àtib^ 1
p^iitaire dUîtprliQCO. des^ As^iries^ le."nu-,;
bistré des affaires-étrangères s'est-atta-;
èhé'à démoritrèr qH'e lHiéfitier d^un ilrôrie
iloit'êt-re Vè'roé aujourd'hui dans -toutes -les : -
Jjran'ch/îb -de"' J'.ârt dClaguerre. . ,
iD'àgreç, pn'g . lettre,de L'ondres, P Ubli.èe '
par îd&rresponàêhcia de Madrid, çn .gspd-'
rait'uo srraagem^nt sayglàisant. du dillé-
rend/hispanoipérûyieri.' Los i (représen tons
les'puissantes européennes Waméricai-
réunis, à.. Lima, font tous.leuV^ ëft'M'fs
pdu^p^teQirléS ?^|iitjât ! . *.
if ; T-ï-i ' -"EDQÇAHD-SfMp^."
ne
COCRS^DE LA DOÇRSEr
boom» «i xiorpn*;' ; 16 20 ' ' ! t *lie r Ôl ' 4
3P/Ô'auçrimpt- V )p7. » ' » #' ■»
f^Findu-moig. CG"93 Ç7"03iû
11/2 au comçt, ' '^5 9$ ,0a." » >' ;93'
j-:FjÀd'u iri9Î5 r; ». .r»
I -:■ .> i n" -
i TÉLÉGRAPHIÉ PRIVER :
! -. Copenhague-,:20 janvier.
l,e ministre des finances .& .prflposéjau Rig?-
aad l'abolition deious lçs^drait^.^itraugit en/
Wnemjù'k. '
8
- - Côpeqlîâgûë, ^t)' janvi ér. ; , ^
, JLaxtnnûlIsBÎOH 'duTolkstliinff-pour le f<îêTe-
ment -du . cabotage, propose l'admission des
navires. dtrÀ'nge^ eD : excluant provisoirement
lès navires'dû, Sleswig et du Bolstf^-naria
raison'l'administration aetuelledésaucliés.etiju'ïl'faùt
, ajttendréque lës.puîss'ânèés.eurûp'éejanps- aient
i constitué jEfn^tat de cliose's déûÀitlt dans le,
! SJe's^jg-Kolstein. " ' •' '. " ."
■ Copenhague, 21 janvier., ' ,
; Le,Berlfnhsk& "annonce gue ,1e «ecr^tafre de
i lé{faûoà,''iM. le ' hàroh tiidwig Guldenkrpne,,
lei'tnomrué chargé d'affaires aaDahémàrck ^
^Berlin. ' , V "
i '■ Le Tlyvepost dit que l'envoyé "danois -à Xon-.
i dres, M. de Bille, quitte définitivement cé p ( oste.
■ Turïn, 20 janvieç.
On assure que la situation du ^Trésor sera,
i présentée il la Chaihtire aussitôt après la dis- 1 ■
tcusslon l de l'ëî^qùôte. sur, lès 'évèuemens dé,
^septembre. t r r
; Là sduècrip'tîoidës obligations de la société
tpour la'vènte dès niehs ap'rnâhïâux "à élétac-
Icueillie avec beaucoup de raveur.
! L'a Chambre continue à di scutor des proj ets
fd'intérêt administratif
; Emprunt italien r (1^2.0,, Y
! 1 'Madri'd, 20 janvier.
Aujourd'hui, au Sénat] le duc de la Torre,
en soutenant wn amendement; a^éelaM q;u'il
était'nécessaire' d'élaborer .une iiôtfvello * loi
(électorale, d'accorder -anx-AntilIes une repré
sentation aux Cort^Srptade .conserver San-Do-
mingo. \Eavas-Bullier.)
■ ' p.'i h r*-.-* >• -.r% 3- r £ '
- v il' v ' - . IF I I imii<—lu* 4, i-,
, . yGlci^les.dé^êehes que nous, recevons ea
«oir : ' ' ■ ' ' ' •'->
i New-York, 11 janvier, matin, par l'Aus-
ia ibftlawtï (YPle de Cropkhaven). . ^
On, annonce;officieusement qu!aiicpae por-;,
Isonne, autorisée où non, ri'est'partie"pour ftvcli-
Imond^veft unajpiasjon .de paix ou pour con-
jfifrer J aveb"leg iiutôMtéB 'confédérées sur lea dif
ficultés actuelles: ■
Le mMstre'des'fiûances, M." FéssendeQj a*
d66aandêïaupCôHferô« , '4iaatorl«îtîlon' d'émettre
peub200.miiUons do.bons du Trésor» /
•rDôî/ttïesBFegj so^t. prises pour .transporter,
«mmédiatement à New-Yorli le coton trouvé .à..
avaunali. . .■ " *■ Z' r l V*
Le-général Butler ft ( ëté'ae"sutu l é et envoyÀ à
,o \vc !l/ âtitis ïb'Mù'sààhnchêt's. - f ..
i " Le général'Thponais 'a établira noùv'éile'base :
d'opérations-' pour - ; iaWè nduvëllê campagne 'à :
{Bastport, dans le Hississipi. ; ; ;j:.i
! }LBsijD i iarpàuxide®icImdna.aisentiquû ! Shtâ'-
iman concentre ses trompes? eûtre dlardeevillej
et la-rIvjère"Savapnqh,-ils assurent -que'f}e
■meeting tenu dans'/îette dprnière ville en fa-r»
Iveur de l'Union, 'était peu' nombreux. -
| "Lié bruit court de riouvèa'uque îl; Fessëndën ;
jdô!t*s'tfGCéaër-à M. Dayton. ' - '
.Or. 222.7/8; change sur Londres, 240; change :
ur Paris, 2.10 à 2;lî>fi)eHds, : i09 1/4; coton,
' .'"^ ow -Y ot "!^"vV'janvicrl :*
Les! opéjàttdjis cmrtra^lmiagtm-ïopfc&triB
Incessamment reprises. Outre,J'attaque par
terre et par nier èontre^le •fott i F:rs'her, une co-
ioitn ç e'Qmiîiarffl éôî ^itr 'le-';géinttâliTeiîry \1nar-.'.
ihora. de NewbemipoUr attaquer - la. ,vllle;:pàr
IfjËTJÈre.j. >■>, U "t < a
' Berlin, 2l.jarnvieïv
Le Moniteur prussien, .rappelle l'ordre suivant*^"
leqpel le^çrspnnes.appartenanti!i la. cour dai-
w^ûtiMré'leu^fire'ffltere ;Visftef èràx 'âmhasïà-.
faeâes étràngerà''après 'qu'ils Jôtft ëté're^ùs 'paT f.
e roi». 'CijUe"ïèg1e trouvera son ! application 1
he£M^ et 'âfma-Denedëttii II y; aiirà^ramJffTé-
oatjjj{i5he,&M> Hftîa^adeucdft ifcanseiiaw'rft
dl et.fneryredi çoir» . î j
:] ta ,'ëàietts 4e,p£)leinaQM àa Ifqrd dément la/
inôuvelîë aôs'liàa^ailles de la princesse,.Hélène-'
d'Angleterre, avec ■'le' grand-du^c .h'éi'itiér de'*
Kvéiniàr.'.'—■• '. - 'V '
i-:;^ ... Berlin^ ZI -janvlei 1 . y
■Ou lit d'ans.pne.oorrespondance de Vienne,
ide la Qateltenationale . ,1 ...
' La çaissipp du. prince Frédéric-Charles à
Vienne do(t avoir pour but d'arrèter Jes.bases
(l'une alliance o'fferisive et défensive 'entre la
Prusse.et l'Aûtriehô: La.jshose e^t. çofcsldgrée
pomme cettaiue'clans les cercles militaires; .
■ - * , Cbpenliague, '21 janvier. n
. Le'Serltngskeannonce'que M. àâ'Puaada rient,
h .e Wc^voirdixToi l' s o,rdre d*aUiir repre'ndw-'Sda.;
ioste -de tlief' de ; ?a légatieiri danoise ;îi 'Berlin.- '
r ' '*B'reslaui'21'îaliv^er. "
Une oqrrespondance da Yaiso,vie de ]aûate(te
f'.é'^résM > }tàeiiHlbntiè'kn "bTûtft'd'aptte'lèqu^l
'eaxpersùr de» Russie, le roi ide 'Prusse et rem»!)
péreùE. d'Autriche auraient aine, sentrevue ;&u jt
pr-intempsipE&chaifljdan? la'capltale de la Po-j
ogne.- lJs; ,<-,,v, 5 , ù,:> t h«
Vienne, 21 janvier.
Une perquisHion»domiciliaire-ft--eu- liou au-
siennes fécéirimenf publiées par c'ettë TôUillé. " /
{Ja#procè^ .eît commencé
secrets c d^( l'Etat. -
pour Woiation des
. (llavas-Bullier.)
L'Empereur et l'Impératrice se sont rendus,
eomme noiisTavofcsjaBnbh'cê Mer,-à l'Ambigu
Coiïiique. Une foule nombre'usë,' àvertie'de là
veu'ue de Leurs "Majestés par les dispositions
prisés .pour les recevoir, bordait la. haie sur
la ligne des boulevards, jusqu'àuneassez gran
de -distance du théâtre et a salué -par les plus
chaleureuses -acclamations l'arrivée de rEm-
pfereur 'et 'dé l'impératrlcè.
L'enthousiasme a .été plus grand encore,-s'il'
est possible, >au départ de Leurs Majestés, qui
avaient trouvé dans l'intérieur de la salle l'ac
cueille plus vivement sympathique.
- " 1. BOÎfIFACE.
Il résulte d'un rapport qui-vient d être
'èsenté au ministère dé -la marine sur
es-résultats de la dernière campagne de
pêche de la morue en Islande que. pen
dant l'année I86i, la flottfllé expediee dés
ports de France pour cette pêche S 'est com
posée ds 260 navires, jaugeant ^3,603 ton
neau», montés par 4^337 hommes. Ces chif
fres présentent, sur ceux de 1863, Uneaug-
< mentalion de :-25 ïiavires ,- 2,331 tonneaux
! et 823 hommesf Tnais, poiir se faire une
\ idée exacte de ripttijortapicede lapôche d'Is-
l^de,ilfauttehlr'coffipt,e'doaa,a^ii'B^chas-
séurs, Les bitimëng de^â'division navale
^én ontirencoBtrâ; 1S jaugeant ij084 "ton
neaux, ai'inés-.par^83 hommes et .expédiés,
par: les ,port,s de Dunkerque, Graj^vilLe,
Grav*eîines, Paimpol, liantes, .Çôurseulles
et Bordeaux.. c . ;
" Les se^ulsoports qui aient armé moins de;
navires ^tiH'864 qu'en -1863 sorat ceax de;.
Dunkerque, firrkvplines et Boulogne ; ;maiS ;
cêttë diminiitioh ttr porte que'si^ês ;'p,e-. 1
tits riavirés, car le tonnage mbféii d»cësr
ports répt^upérieur. à celui de-18Q3. l pes;l
portée de .Dieppe, iP.écâmp'j ; OrsPVÎUe'.
Saint-Malo ont; doublé leurscarmemeas;
•tLesi résultats-do péché
rléurs d-ûn tiers'envirp'i} à cetade <863?
La moyenne, péndaiit 'lâ- premleré " saison ^
de;péèhe,* a ét^d^ S^S mûrjtës, parhommé 1 ' 1
ojiJ08 par tohnëau v
«'Qft-ii*' -
'à eu aiiCyfie. ^orte^^ë.nayire à dé-
etn.'qïit:puiiÈtréisauvés< Manreùrehsemônt,
dang ' IjSR tohtôrTATKÎillA wttp,n.ttiir'p lo'c , t> A l
chœurs/
bo'ttûs ' dités t 'd'l5lâïïdè ,' ; tro"ulen't ttruidurs
t; r.,.r r ■ . - s . • r . - *L.
ours,.,:;' ' ; - p » , •-
;^ps;dejrii j èj?6s/tiq.rTes^o^danc,es'dà S'érJ
nêgàVhoûs'âpprëntient que «les feûuiérenés
à. 1 ...". .. '"i* *' 1 ■ ^ v ,,w .
dlbclobr^i Jcs "eûliûre's^ ëllés s
s'attaquehtaujourdT ^ÙL -M'gros-mihsemé,'
suï-les terrains rabandonnés par l ! pau«Gér,-'
taiiis:.-vlUagos- : '.ont déjïirétiouvelé iquatreïi
fois leurs.semailles de gros mil. Dans-la-^
pépinfère-dë là^Pfiouëy, 'ICs S3 débembrë,
lé"s sauterelles oot dévoré .tous : les jeunes]
semis, savoir : 8,000 îettnfes' BUcaWptus, ,
ISjOOO caïldffdi'â^ -2,000 àiiantes, -30]000
mûriers et;8',40ty -autres jeunes ;planfe •
vëfs.' La TàminÉr' es'tà.'Craindre; p'oti^an -r : ;
n^. cp,q.rantp^, ï ;
, j..*,, . - T^ Boniface
i romaine, ont intérêt à'ypirleurs èiforts pour
'une action communç. Ao'js ignorons sous,
quelles inspirations,-^ feuille viennoise avan
ce: un fait aussi considérable, peut-être les ré-j
sulf«ts rpossiblçs de l'a convention jdu 1H sep-
, temire et-le3 complications qui en seronfla
i oonséquepee alarment son patriotisme àu>
[point;de ;lui montrer partout* des alliances*
i formées cpntre ses intérêts .politiques et rëli-i
igieuxrmais ce que nous pouvons affirmer, si-
. non d'après des renspignemens pris spécia-
;lement pour la circonstance, au moins par
■les, conjectures que tout le monde peut tirer
de la situation aetuelle, c'est que la Russie ne,
semble nullement d isposée à lier son aotion à
icelle d'aucune autre puissance, pas plus que
;dans la.question-danoise; Il est bien vrai que
jles deux gouvernemens de France et de Rus
sie; ont., i se plaindreà des titres diffé
rons,, de la cour pontificale; niais chacun
jd'eux a répondu à sa' façon, sans éprouver
)le besoin'd'une entente directe qui serait sans
{objet. Le cabinet des Tuileries a opposéà l'Encv-
iclique sa circulaire qui interdit la "publication ^
;des formules contraires aux lois de rKmpire'et'
■'aux principes de l'Eglise gàlncanc. SI le cabi-
inet do Saint-Pétersbourg, de son côté, n'a pas
fdéchiré le concordat -de 1847, en représailles'
jde l'appui prêté par le Pape à l'insurrectionpolo-
inaise, c'est quele concordat n'a ie gène que mé-
jdiderement- et ne l'a p.as empêché de prendre les
jmesures ,qu,e réclamait la position duclcrgéca-
jth(^liqljeenPol0gne,.Ilsembleque,dansla5itua.-
'tion actuelle du Saint-Siège, il suffise de pren
dre vis-à-vis de lui Une attitude de défense
•que chacun peut, varier _à sa manière?, maist
une , p'oliti'qdë;d'àgrasâlon t 'et;^uftcliJt,uhèct)â- }
litjon pour soutenir c'ôttè pdlitlg-ue, serait air
moins inopportune. 0 ^porretipoMance'jr^s|.)7,,
... îOii, lit.dans .la CorreîpotHitinw russede Sain.trt
Pétersbourg ::Le iVordi.sst-jallé trop.,!oiir-em
annonçant)à:ses lecteursî-que MoKafeoff, fa-,»
tigué dQ.la positon igue slui,'faisait;.-la cejjrn
snre, avait.. renoncé ttu;dotirnalisnie .et^iban-a
donnait la rédaction de' la <§az$ite d^jjfosm*- li ;
est très exact«ue'M.Kfttkeil'î^n.go^veiLt mail-,
le.a partir.aveo.fla can5TOt;.4i/a. imênca onrj
trepris le iyc(yagà da ^oiatrQô.torghauEg pour,
faare,eate«drÊ eas'plainteïà qutTdft'drdU; mais,
.... .. , , , . , . ... .. 'X,
plaindre-égaiemênt des pîwcédés de la cour f tîttiï ! fltrpfbcti'r'8ur glliiétal près la Cbuftopé-™
romaine, ont. iniArftt 'i rlalô de la Guadeloupe, emploi créé. ' .
! Président du itrihunalisupérieur de Saïgon,,
i Mi'fiêirrci pfocurô^lïnpfeial près le tribu-
! nal'fle i prëfioiôre i instance dé Sâiin't^LsOUis '(Sé-
j négal), cmploi créé. - '<
I Substitut du procureur impérial de -Saïgon,
| Mi Dàrri^ràhd, lieutenant dè juge% Pondiëlié-
jréemploi:çréé. 1 '';; 3 ■ ; t " . " •' ;
I -'-f S. -Exe. iÉ.'Durujy vient dé .qiettre à la
i disposition .de la bibliothèque . publique de,
iMelhpjjrne; {. Australie ), un . certain nombre
id',ouvragés faisant partie de la collection des."
idocumens inédits .de rhistoir,e d® France.,
ICettë hienvaillante décision a pour objet dé ;
: : satisfaire à une demande que les administra-;
■teurs de'cet établi&sémént, avaient adressée au,
fgpuverncmën't dp l'Eippereur par l'intermé-
idiàire ^û consul de France,à Melbourne.. ,
, —iOn "écritde Nice,jle49 janvier-:
^ ; ■« Le dUc régnant de Hesse-Darmstadt et le;
îprince : de Hesse-Darm'stadt, frères" de S.i M..
irimpératrice de Russie, sonf arrivés à Nice ;
i aujourd'hui parle train express de 3 heures.»;
' * —IB. Warëin, ancied député, àncieh maire;
d'Hazebrètick, vient.dé^'jûa'ô.ù^f'à i'àge de qua-J
tre-viïjgt-deïix aûâ. 'il lais?é à la ville d'Haze-
brouclf là nu-ipropriété" dlinm^ublës 'repré-'
iiéntant unë'vsaeur de |5Ô S 160,000 fr. * '
i " fiJe'iie donne, dit-il/àla ville d'Hazebriuclc 1
iq$elanuë.-;prôpnété de cësimin.ëùbles parce que'
JJé neVeu^ rlen ôter ;aùx |oûissàhcès de mon '
Ifil^'sà vie duranf, et qùo'jëVèuxîûj laisset le'
plks d? moyens, possible de pouvoir être gé-'
nérëux et' de faire du'Bien aux paUvjés. dire 'cr
journal i
dq £yon : : * '•' •>-. i '•"
du Rhôrié,
dapsia iqyicitu^ pdûr'lâ tc&ssj-ç^vrié'rë» a ;
'^gips
PÛj j)içqu$ "•Çijohiç,^îlimuerxl^tifiU Jiehtai^,
dès (^i^i.fés qqtj sûc'ceslayçrùëftÇ r pïi? 3%
fait cçnuî^lÎEe.. les. >j^p^'qxis, qûj". Iëur .s'efX-, |
bmèhties plds propres à vïïlgariêèr
clasac oïLyriôre.ce|te feutre,dç prévoyance, et'
H fiésuft& lès remnôurseméns des sominetf prê-
| ^."M. le conseiller d'Etat a écoutéicés diversès !;
j prépositions à\éc bi te veillaheé; -tet * récuéilli •
{toutes les comniUnibatioîis , qui 4 lul*dtaient , fai -i !
{tes, ® œ annoncé q^esonîàntenttoft^élait-d'pr- -
ganiser«un§commfei9p,d%quêt»qui réuni-,
rait les .élémçns. pçopres ^ i^sojj,3ïe les 'qùës-
tionspratiques nées dé*la discussion. Il a ter-'
miné-1a,séançe em-romqrciaut.le.spièjïibr jcomités ; dé: leur, qqpçdurs^lfiéréuxl^ erû-- f
:Brp88% jj Q i"';.-..*-' v " -
Nous p.^qp%df)nc ,lieji 4p s Ç®er,, ^âns.uh"^
„., dqlpmps peu éloigné,, qu'e lat;soçïete du
iPHhce^Ji^pérïa|Xôncti%iper^éffi,câceméhtdaH$'f
nqtrë viïle." et, répandra sur la, classe ouvrière *
lé double.encouragemént: pûiS-*
jsahtatïwëïëvûvance et r'anniii
paraître: sou journala^nsileisouimettre préala-,
blemont à;la.censure>-0t->cela,..jusqu'au mo-.
ment où-sera promulgué la, nouveau règle-j
ment sur la--,presse, ee uouiyaau. .règlement.
étant-, jCommfl-QB'saLtj soumis auœonseil d'Etat.
''Temps- pjp^»toaI»I«.'?r-EPériode -à caracté
ristique "sèche -,du ,?0^àu -30 janvier, environ.-,
iDimjîUçhp ji'2 •j,a5ivier ! :fflyéltuLeu3Ç;ài variable ;,
Ineigç placfe^ %'îchqj.à fo'ftes; bfises d'O. à t
• -t . ? p . j • . î f : t v . fj
! ;La'hauçse barométrique s'est arrêtée* te'ba -j
•rométre -rétrograde sous l'infl'upûce d'une on-.
jàg ^mqsphérjiiue .qui.doi^en-ie ipiçjjiûgt tfa-^
ivérsefîlôs liautqs .latitude- .îMin^rùmeoi '
"tardoran^B à jcjnpnteK"—^.^.'^te*v£her>É0!tfr)»,
.•Nous,.lisons -dans le Bu Ikttn de. l'Observatoire
iJUjXiJaÙ^lgr,: , . t ! .j
[ ;.« ûepuVs.Jiièr'ipfitiH Kendre'i|i"le 'baromôtfe a'
baisséiftlm.'sur.',le" golfè-de Gascogne "qui',
teeihble'fitro devenu-le centre d'pno dépression I
paronjétrlque -èt d'ûn.moti'vern'eQi tou»uant"de
l'air Me -vent est^teu Hîffetv nord-est'à [^orient,-,
pud-est au'Havre; -sud-H Linaogès'Ht'noriieauxJ
ët su'i^ouest sur^es-côtes'de'PfovdncB;ilplou-
jvàit ce-matin à-;Bqrdeaux ^t-Limoges.;; 1 •'
; •»' Tandis ! que le baromètre' baisse sur le
midi tle-li France et sur l'Ëspagne, il demeure-
pt-ationnaire'gurl'Angïeterre ët.sur-la Russie :,
y-Ai
; - _ -'."."y''
■ j SAK j S' jv-pét ERÏ bqurq , 16 janvier. — Le^21 ;no-
vemb/e.-dernier,: S. .M. l'empereur ai daigné;,
autoriser- .l'acceptation d'un ! don de ; 90,000 .
roubles, offert par le .maître des .cérémonies, •
prince.;YoussoupoW) e.t dont.4o,opo roubles dpi- -,
vent âirc- consacrés.à .construire un .nouvel;!
étage destiné h loger,cinquante veuves de mi-,
litairea.'.tués -pour,,;la défense de la patrie, e.t ■
principalement.i'i'.occafcioij de la dernièr'Q ré-1,
bellion de Pologne^ et les 60,000 roubles re§-J
tans ^devronV former »n capital inaliénable
dôntTes intérêts Serviront à subvenir à l'èîi-
tretien 'de ces 'veuves'. S.'>i."',{. adàigné/en mê
me' temps, ; permettre q^e^eite section de veu-'
vcîs portële nom de^eCtion Youasoupow. -
f.*.'."'; - '{Gàs.'dU-Sénvit;);'
—' L'a journai .de Vienne", .Jo ■Qohcliaftt.r, ,af r |
firme que l'Encyclique du papea provoqué un ,
rapprochement, entra, 1^ f rançe ^t l'a Ilussiôi' . - i. wwui v«* i.uij/vri«i) a/ iivi u.u DDlvVXUtJ
Ces"deux'gduvér&emens, dit-1l, -'ayant 'à ~se reiaire, à Saïgon, M. Conquérant, .premiersubs-
PARIS, ai jJANYÛîiR- :
"Lës .rfûniitres'W sont'réuni? en conseil,
ourd'liui', du p'àlais'.dus'Tuilëïies, sotis lu pré/' 1
sldence de l'Émpëreur. . . 1 . '
—.Sur la proposition, de. Mesdames les yïcè'- )
arésiden tes, de,la Société de'G)iarité-illaternt*i- -j
e, Sa Majesté l'Impératrice a daigné nommer '
dame protectrice, de cette œuvre, Mme' la ba-
fQùue Gùstave de 'Rothschild, rue Lafflttë, t3. .-
. — Par décret Impérial d.u.20 de (ta mois, M.
BayJe^Mouillard/; conseiller -À la cour.de cassa-.,
tion v est.nomsié."îd'^t'àtj en' scrvi'ce.j
ordinaire.'. . i i, . t '„ ..." ;
- Par.décrets-en'-date-du -d?! 1 -' octobre i 864, j
rendus Sur* la- proposition-du; ministre dë-lai
marine et- -des eolonies-et-du garde de sceaux,.
(ministre delà-justice et -des-cul^s, ont.été;
nommés■ : Ij ' v v.n.., ; :■ .:■
Procureur impérial, chef du service-judi-
x %t n f * - ■ •
, I -i v?i> Ï?L> tkrll 1»,1 ''Ui '
— KûUs-avons aniioncé» l 'imprirtaïUê iadjudi-
cation qui s'est faite hièr'à.'1'Hûtal-deryili» : il '
.'s'agissait do r-entr^rise -'du' ; >ttmxché : général r
iaux animaux de boucherie, au nord de la Pe- ,
!tUo-'ViileHc,' et de'-son exiiKalntian pendant
5cinquan(e>.ans... • '.■..■uwi «» ï. : : ï m
i Le marché occupera le vaste terrain i acquis j
(par la Ville,.situé entre le ean?l de l'Ourçg, la
iroute do : Pantin oud'AUema^ire?^ chemuide
ifërdo'Strasbourg et le a^po'f(& iI ilé' : la f 'l > étito-
tatte;' ,• «--.t
I L'adjudicataire doit : ' ! ■"'<
i Disposer un cautionnement- dè garantie de
12^000,000 de francs. 1 '
i Rembourser à la Vilio dans les trois'mois de '
l'adjudication la somme de 4,321 ;S49 fr. 24 c. -
lprix : d\v terrain dcqùis;
Lui payer 320.000 fr.- pour l'indemniser dû t
lèïierto do -aos'.réveiius':sur les marchés de
(Sceaux- et;de ltoissiy. ;• ur : . " .
I Faire, dans le délai do 2 a us, pour 10,500,000
Ifrcdd conStructtoiîBj. qUiïQonsisteron t :
-l 0 'Eu'unebouveriopÇû9i.l3œufs..
2°.-En,' écurios de véss&jiçi&-. „.-
3° En bergeries pour 4^0(^0 moutons,
i .-srfta'haties pour.it.SP.Q hcè.^ - ■
i 8° En halles pour,64,6jl8!mQi{tpns.
i .i,6 0 ,'.Ea halles.pwr^POftyieau,x'etâ,pOOporcs, ;
j 7° En (quatre réservoir^-çl^a'u.'.i
; , i8° En une.bourse de iixiajîplw• /
■9? Eu. bâtimoQS,:d!adi»itiiRtîiatiîin. ,
, . 10° En clôture ftveç.g;i&n;4e gri;lë sur la rou- .
jte d'Allemagne, ■ v ; ; . .' ■
! -.tl-i®.IStt^ftéaux-à'MKiyjâftjucpftrfij-rûes, éc-la.i-' r
.rage, ele.c, ;• ; ■ ;
'■ 12.» Enfin, en un.chemin de fer de jonction, ;
ienteece.grand marclié et lorhetnin de fer de
(ceinture, :•■■■: , . • ; , .
l , Mais ^Ltous ces,tray&uç dépassaient 25 mil-,
liions "de franos, la.^iUû payerait;la difl'éveneo,
1 Voici maintenant le tarif des, droits à ■ per- '
emilcton M Gofeututionïîçi ^'|^Qviér,7
LA FORÊTvDË BOltnï
EPOQUE DE' LA RÉGENCE.
Cinquième partie.
A i-:';'. t ;
r'" i -"-'-k" • ''• ■'' i V~- *: ■ ;r " ur,
i-.;.' LA.StËUE. :a:eruji
i. : ,"; ! r -*ii.,} . ,• :■
Maigris la ru Je et énergique,
suhie par Mtfie de Tencin chez la'vailïjântai
Chausseraift, :on a ,pp,le .yoi.c, daps., un qh^-'
piire précédent, le cercle,alla!it~ tdûjours'.se
rétrécissait autour d« M. .4e.;Ltvxy. K .D{^
mesures de sévère surveillance dont iî.pà^
raissait gqp<.sa maisop a-u^i ,hien. ^u® sa :
personne étaient., devenues l'objet, à la
grande et décisive mêshfe ! d'e' son? arrêsta-
tion, il n'ytavaitplu^qu'ûnipas.v■» , t»
Malgré son.hàbilét'e.à 1 fifiner- , par- ; âvance
awprès-dà'Réçent'H'eèr^dirës 'de Jj Mma d-u
Maine, cîetâit par cette»«ompîîc# dsrit .il'
avaitdéolinclesavaîieesqu'enfiH-dôGause
il r sHîtaït vu le plus compromis. i,;
;Noti ooTilfente de paHei', i 'dans ! èon -iiïîpa«t f
tîènçc d'être jwndue à' ! 'la iibei'tèi la : p'rin-J
cesse dyaït adressé à'Mv le s 'di?o-Û f O'"léans !
«ne c^nfesë^ft -'éérilê; et" par* coneéqMeiit-
très, cirboBstan'cIdé 1 , où,' 'evôe, un- ! parfait*
égoï^me de grahde' dàme'j' ^lfe dévoilait»
tout 'ce qu'elle â\aiï;fait' et-savait/sang
jrriomdi'c souci-dé ce qye la flot J dél)oFdé de'
ga franchise pourfatt Ubt'mef gg^goivçiië-;
min, ' ' f •""'
Raeonlant en détail sa visite à l'abbaye
de Livry, §a loyauté avait bien été jusqu'à
convenir, qu^à .ce moment, l'abbé ne lui
avait pas semblé détenteur : da' fam"6ux
testament, mais elle s'était li&tée d'ajouter
qu'avec l'actif désir et l'espoir da le repou^
'vrer, s'il avait reiusé de tremper dans l'af*
Î r U;ra.,ie i uu iviauxB. «uu^ims ; revuuft
ion deux fois .^QuceUUjCCBùir
^e ducliqs's'?,.puisqu'elle'(lohn'att/ ven|;ëàûce
a son ,am6ur-pr,6p,ï'é 'de. .conâpitàteut l: 'fe-
frielle ei d'â'utant'vënait'à 'là "jiécha%e'de
le'dhçsoiï.mttri;,'. "
f ;Au'dangér dé'cétlb insidieuse révélation,
pou'r'l>£ uc Livry s'en ajoutait, ce semble,
ùn-plus grand. Selity la do.ctrine (|e, dom
yêni*ejr, : lo5 ■ plaies d'.amojij'-.prppre ; étant
çqisantQs entre 1 Roulis lés. autres, on se;re-
^résehte ^i le ; ilégent' deVait être lilcéré
d'avoir été', si !bipn t pris.pour .dupe, qu'un
piQmjenJ; 'il' avait règrôUé W ne pouvoir^
mettre à la 'tête de sa " police ' rag^tate.ur ;
qui.ipaintenaot lulitait dQvqilé^ans'ib'ute f
son^iu'd{ "Cependant, ' au"caractère de Philippe'
d-p.rléaus,.il j,avait des .côtés de grandeur '
qui' lui pc'rm.oii.aie.dt ' difficilement- d'ou
blier, qu'avec cet^ômrno, un' prince de la
science, qu'il s'agiis^it âçt frapper» il, avait
^u'jadispersonheilément'ilegio'rts, tn mé-,
me temps que, p.o.ur une (jes plus graves
pccûrren'cés.dû sa'vie publique, il était jreg-
té son'obiigé. ; -
■ Voyant cnez lo maître'Cotte hésitation'
inerte .dant .malgré tant de mdyens d'.ofci-
taiion il ne savait Comment le débusquer, ,
Duboj[g,. gui Ijyisaît flèche de tout,'-cômme ]
disait'la'Chausfeeràie,' s'était; à propos rë- I
frit# én'ffiémoiré cette sorte* de -préoccupé
^ion foycpRée dont était possédé, le.duc de-
Sain^SLmqn,' t'j'eudroit, des impenses
dangers àûë ies contrebandiers du sel faî-
S£ij,ent,*selD i îilili Jt cotirii , ùlachcisepubiiqué. ;
j t ^t>V*dfe^Cft s rî5^feurà:-jïliiit 3 «!ivàlt^rande,'
pntrâe dàn.è'î'esprït jtlù liég'ènt, enibiîrcher^,
avec luiTun dii. ses"dadas les'plus,£hovés-'
(car, sa supérioritè-'dMntelUgèntfe, 1
le"âttc' ; ëa'
fîcjisement iiaps *sbn s'en?, et,-enfin, le'
pdhvié^ àiiùefaçon.'decoiiséila trossJ'Chez-
le'duc.d'OWéànSj'pïsàry délibère?des-me-'
gurës 'devenûHS ■ né'Ëessâire'a ; .coptf-è 'cette
ve^fniiïe de malfaiteurs ^il, ' s'éeri^-Wl.:,
Èmph1atïquem0nt,"xreusaieut,sourdemèrLt 1
jôii? îes fçndex^iBns du trône tel avait -été J
r lie moyèn^m%iTiô pàrTiiriçràca'blje ; p : reslô'-
Pliet |l6tir'feé désengraver des bléioefrtés'd'is- ' 1
positiôns 4u'i îaisaîéntt' encorë obstaelè "à- s
f I"Vq^r.", .T '"7 1 - 1 ' ,n ''" " J ~~ f
i 'QUand .dh'ïé ttoùva' réuiii' dans le' cabi-' '
net du prince, l'abbé tommèpçii par'met- J
tre. M, de, Saint» Simoii , -orait>airefpent' J
pnieux informé, aù cefurairt d'.dhe'foule"de
détails qtCit.s^troiivUrt igndrerl 1 ' ' " Ji - "
! 'Prenant mail son' parti de "la prepondé- -'
rance de plus en plus marquée dé Dubois '
dan^ les affaires,.l'irascible djac,ne voyait *
plus qù'asse'z rarement le Régent, : et il-n'é
tait'plùrsdh cônfldetit-que-daus les-gïari-"
(le.î'occa'Sions 1 et - par iiitcrvÀllos' aâsez-tjs^^
pàôés:" ' ' " ■ ' tl ' ' ' v : ' - - ; ' ri
j t'abbé l'eut donc hcjllo.po-pr lesurpren- :i
tire 'jusqu'à ; répon.vante, -en étaldrit du-
yant.lui ùù ensemble des'découVei'tes'.qùe''
sa pblice'avâit 'faites- : dans les dernières
semaines qui vehàiéiit dé ; sïéeou\eri •' ';
"La révélation qtii frappa par dessus tont 'v
M. de Sïiiht-&imoû, Ce fut - Ûé'xisleiice d'un 1
testament ^eGref du feu rdi, donnant àu 1
duç du Mai,ne, "la plus exécreè'de ses béiïë 1
noires, unè-part énorme du pouvoir. -
Pourle grand' dêshabilleur do Louis XIV,
celui que le vieux monarque -avait lait ■
l 'e^écuteûV ;de cette monstrueusè -voïontô
posthume, devenait aussitôt' "un*persôïmU* -
^é"plus que suspect-; mais quand/au môme
moment,on lui' eût démontré presque jus- '
àu^i l'évidence j qu'avec le concours-du ■
jeune .Liliers et celui dé l'argent de Jean- -!
netein;' ourdissant uito foule do'-menées
Spùterraines, M. de'Livry devait être tenu -
Îiour le'chef ocfeultç des Fau^auniers, tout -
ut réglé," c'était un'hofflime^ p'ehdfe. - - -
'Autrefois, aVec ce' grand : adversaire,
^aint-^imon aVait été d'avis^qu'an usât de
certains fhéqagemens maintenant, y al- '
laiît-;'à tour de ïjras-et sans ina'ls'éricorae, il '
fiH'it : par s'gyiéer.'d'un «chef d'accusation
deVant'leqhèltDub'éisdui-wôme'Bû-t'Teçul'é.
tant il'était violent et excessif. .- ' ' 1
— Mais si décidément, s'écria le téroce : -
logicien, ce prêtre .chirurgien commande.
à cette ridicule -milice des Faux-sauniers
dont il me semble jioùïtartt que l'on finiti
pàr w teucher%n ^fldigk'ia-'sérieuse réalité,
c'est '.à4uiy évidemment, que doit'ôtrd io-*
poi'té Pépouvaritablfe. assassinat de r Mi -de
Sâllefrr afin'èmèns'dontété abcDm-pagné;.-?■)
La ^ie entière de M. -de-Livry résistait à-
cette impitoyable déduetirâ.'-iiiv'n'avaitm
ordopnë, ni approuvé ce-meurtre,' doat
les'rudes compagnons qu ? il ;g6udoyait .s'ô- r
talent-bien avisés-eux-mêmes,-en réponse^
à la justice.par trop expéditive de la ®er-
me 'générale.'Mais, sans en être -l'auteur
ni "l'instigateur^l'avoir -exploité 'dans-l'iu-
té'rôt'de soa'projels n'était- pas-un procédé
absol-unient Véniel; atisai-, l'obser-vation
dé' 'M 1 ; ; de ' SaintiSim'on-' se ^trouva -poT- :
ter coup et : la--dernière' -résistance du
régent en fut emportée. Séance^ tenante,
i^ signa''ùne 'lettre-de cacliét " que Dubois
tenait toute prête; ^outoXois co-dernier re-
çtft -l'injonction - do ne pas perdre do-vue la
gravi té ejtrème -de'la «mesure qui venait 1
d'-étre-décidée et il dut-promettro deTiGlui;
donner'son exécution qu'à "la-dernière des ;
dernières-exVréinités. :
Cette quéstion\îdéQ,-M. fe flucd'Orléans
en mit unfl autre sur le tapis ; c'était une
affaire de.famille, dont il ne .savait com
ment se démêler. 1 ■■
Mmé dë Barry, sa bien-aimée'Jltle, les
deux conseillers-à 1 qui il parlait, notaient
pas-à l'apprendre^ venait de. se passer la
prodigieuse fantaisie dîun mai-iage secret
avec M. de Itiom,
Mais maintenant, c'était^bien-uno i"u4t»e
visée. - - l . : . • -.-ii 7tr-î
■Getti glorleuso qui trouvait .que,! 811e î
légitimée dé'Louis XIV.Î sa mère, pouy pré- >
tendrQia l'indigne honneur de.la-mettre aal!
monde, n'était pas d'assez:bonne souche,,
n'avait-elle pas la pi?étontlon .d'une dÉela-
ratiqn publique-du ïnariage qu'eJlB venait»
de-h'î'asïeï ? Ce^qsé sa cousine, la,giande
Mademoiselle, avait tenté, eau faveur :deï
l'oncle, cette possédôé,.s£Cna.yaulQii enten
dre â ; a.ucun-'délaiiet -à ^ùcuinnioyan ter-i
mejAtteinte =de. la maladie - èu laquelle ellej
devait bientôt'«ucèûmber,. l'cnfaut gâtée-
bar des scènes incessantes de désespoir osi
fle fureur, ; mettait/iana la,,,maisan. ..pateii-
nelle le désordre çtiUelîrôi. Sa. mère^ iMa-
parafé d'Ôrléanà, gÉmissait;:&a grand! mèl-e^
madame ,-suivant- son humeur- résolue.-et>
jntraitaulô suiide, chapitre des mésallian-
I:e3 r -prôtendait- tôui lJ arEanger,r.-en J -faisant ■
eter-lu,glorieux époux psi*, les fenêtres.,
Sî.eédéi hors detlui, le: Régent pe .sa-,
raifc'pjuê qù -se prendre, et 'icomme, .dans
f,ous"Jes' malheurs qui -nous- arrivent, nous,
sommes.;.toaâQurfi; charmés de- n-en> rien-,
laisser'.auicômpteile .notre conduite et de
notre imprudence, au.lieu.d!attrjbuer rin- -
cuoyable»'délire de sa lîllo ;£t la déplorable
éducation qu'elle avait -reçue et i\ la scan
daleuse faiblesse qu'il avait toUjftûKS mon-,
trée pour eOBj, ,il '-y voyait une cauàj dû-
jtournéo. et .romanesque qni'.lo lui..e-xpU-;
quait de tout autre façon, j ,
j Après avoir-raconté îi ses interlocuteurs;
qui.jiisqbfelà n'en -avaient pas eu confi- ;
dence^ lé eoiiteau da la,lettre 'de Mme do
ïlorry à sa scaur-, Mme de Cholles, voici.le
commentaire que te prince on risqua :
' — A la' première .vue , dit-il., cette folio
.s'était éprise, du,raéchaht garçon,-ce que
l'étrangeté de .son personnage pouvait à ::
.toute force expliquer. Si cotte fantaisie,
eû.L3uivi,son.£t>urs naturel., .grand n'eût
jpasi été, le dommage ; ç'étaiti l'alMiie de-
iltiom', et/-je' n'avais-pas autrement à :i
m'en - soucier. .Mais l'internai, comédien,;?
,att:lieujde.c.onter flûurejLteJi. sacqnquéle,|
iayaint eu- jl'idée de ljai mettre en tête des^
iboufféesid'ainhUiQny. quand;,il lui signiila g
liHSolemment son co;igé, il sembla à ceUe,
■reine ea. expectative ..qu'elle tombait duj
llviut .du .trân^saù 'elle .se -.CL'ayait -, déjà ju
chée, cLrifm de oomgara-ble. a l'amértuiriej
■de sa déconvenue. Je ne mets pas eu doute ;
iq.ua 'Uît^épiUn'aii 'commeucé, par ÛU\e-l'an- *
tremetteur de son .mariage, et si anjaur-
id'.liuiïojle -yout' r.ébruitemont du fait ne-'
,,c<)mpliii^'-estyspirtout '4 l'adresse dé celui-;
'vqui.l'a dédaignée. ÎSn lui faisant mcsnr.ar
ileaihauteura auxquoUe?, a.mant heureux,;.
iiliSnrÂt.p.nÇ^étendre^ sa pensée est dé lut:'
PKôe®«un-immense-rBgïjat.^ rr-- «•* ' - •.
' -Le duc, qui. connaissait à fpnd.la royale
bacchante dont il n.ous.,a^laissé .un terri
ble portrait^ n'était pas .homme à croire
chez la créature ila plusfantasque et la plus
mouvante, àu ne préméditàtion de cœur
aussi étudiée et à cette.pi'QfQndpui' de dé
sespoir réfléchi. Il pen.-.à, qu'habitude
déjà -ancienne, Riom, par la seule force de •
l'iaûuçnce, qu'il avait ^u .se. créer, avait,
suffi-ù.préparer le dénouemen t d'abord in-,
complet auquel il s'occupait de mettre-le
dernier couronnement, .
Dans tous les cas, à la situation telle.,
qu'elle''était, faite, uu homnie de sa gra- ,
vité .ne pouvait, entrevoir pour rè'mede,
qu'une énergique force de résistance.mise
par le; père et par le ,chef de l'Etat en £x3- "
ve^.xi'upe honteuse aberration de vôlon- [
té; mais comme, sous les:deux espèces, il 0
savait :: .son duo d'Orléans incapable d'au
cun enrayage sur les pentes les plus dé
sordonnées dù pouvait rouler sa fiile ché'
rie, il ne trouva à .ojjvpr aucun avis.
'• Pour' DuboiSv c'était différent ; en pré-
sencexle cette difficile affaire de jupon^Jl '
sentit en lui le réveil de ces instinpts'mé- - t
diateurs que les pamphlétaires s'étudiaient
, ijuoyen
ne, colW'illustre eniremetteusé, qui se "se- "
râit chargée de .marier le Grand-Turc avec
la république de Venise:
: Ëh.biOH-1 dit-il', .d 'Ain ton doctoral, il
•faut que .ce drôle s'oitda lance d'Achille.
—- Uomnicut, répéta le Régent, la lance
d'Achille?
— Sans doute, le mal qu'il a fait, il doit -
•le réparer.
: — Mais, de f|ueilo. façon ? •
: — Vous le tenez sous les ver r&us, n'est- ,
ice pasV'De Richelieu, vous disiez ou't-ûtdl i
iq.viatre..fttitts, vqhs .aviez de quoi'les lui
jfaire couper! .Contre ce petit gohjuiiatre, '
•vous.'êtes- bien autrement armé, Tt s'agit
(donc de Je faire venir .et.de lui intimer,
s'il ne veut encourir les Cornières sévért- ,
!tés do votre-|utitice^-d'avoir à, faire sxia
DIMANCHE 22 JANVIER 1865.
'Païsïs.,
. Le.prinfce Erédêrie-Gharies .de Crusse a
quitté hier Vienne. Les journaux de V^en*
ne et desBerMïôht '3és -feonjectii'res ; sâ)às
fin sur ce yoyage gui,,^elan les.uns,aurait
un ibut purement .jnilitaire, t atTdi^ - qu'il se
rattacherait, seloji d'autrç^ au^négoeja
tions relatives aux duchés.. _ '.,".'14
D'après le Mémorial diplomatique, cm il®
gociâtions ne p"ôrteraleàijiQijat , surl $ évé i n-
tualité d'une ' annexion''<¥es idikc^iés V î|-
, Prusse, mais sur le'? arrqngêïoëuf'parûcii-
liers à stipuler" entre la Prusse et le futur
souymin dés duchés.. : •.... t.,: Ji
« Nous avons idéjà, fait Observer, dit
» cette feuiUe, qtre"ïe- < eaMiiet autrichien
» ne conteste pas à la Prusse le-droit de
» stipuler -des avantages .,eir comperi'-
» nation'des idrqits'cédés ;par-eîle au/ù-
» tiir souverain' tfeVtlû&esY/.&tâ\'uen3|
» . même-temps,^aotlfe avQ«stajouté
« écarter de «es-concessions tout ee'-çpii
« pourrait impliquer une atteinte dïïê'cfe"
» ou ipdirectç (k?1itt i e •l"indép'enààh6e $pû-, :
» vefraine du nouvel; État tfédêfaU -C'est -là
« ce qui noûs^avait fàît 'diré ;'l 'Aûtrlchè n'e
» souscrira pas à lafaculté réclamée-par4a
» Prusse de lévqr r dàh'f les duchés des-ma-
» talots pour ia jaarfaie;^àjiçe -iquluiie
. » telle faculté rentre dàn^les-at'tributs du'
». souverain
» prussien ne pouvait point aepas''adinj?t i
»tre.lèsex
» quHÏprqp osé m ai n.teMrï t uije'iipti/Q'tfDïïï^
a • biBaîs0M,û'àprè&iaquèllBÏ^8màteiots-se*\
». raient levés directe^e^t'par le 'sbtivcràiti'
», futur des dtiçhes ètjaùtdrJs'(Js/d4ift09t.|,
u 'passor au service 'de Ja lôarifie .pfcus~j,
»' sienne. » • ' . " ' V". * ' ;
; Les '-révélations faites par la 'Presse 'de j
Tienne sur les clépfeche's' écMïigïês au mois V
devdécewb^defnierypntre Vienne et Ber
lin , ont provoqué une A'ive' ; pplé*miqiie 'I
ehtrd ce. 1
que l'on peut démêler àu milieu de qes
résoudre ia question desduchés de lamai
îiière qùi^pût Tettc&rfti'èr 1S ^iMîd'b'btf
tacles/ ^ \ •. '' ■ • cV >, ; rJ . ■
Là si^uàtion géty^&pMÇtfeVda
cèmn^^VlEaârtioà»!# tsaypoMque ^ -, JaLi
- intér'disàiejit^^aleriiëntde profiter désiré- '
gultats.d§ "la gqâçxe'^Q^îiâ^piîjE spntet-
territoires 'rçôn^^is^ ft kpBinèt-qéWfcfiîl&
al «hrewflô & •
de-la. .Prusse^ au 'duc. .'d'Àugustenbourgïj]
eomme celui des prétendans gui 'ftvatr
pour IuLà Jâ fois^T'immen^*m^ri|é des
populatîpps des.duché| T il'o|ii|i9n'.cîeJ'Al-j
Jem.agn'e'et ,1 las^enii çïéjifc i : niite-geih
mânique. ! '= <•;••• l r"'^.-/ur/y 1 "' : ' J ;'- 1 ? -"-.-f
. Telle «s W:impi$ssa9Ù ( ?®ui;kM.#xqM.t"
te, de l-'aiitirè-ÊÔté'^ P^itij^r ^ pièCes ]
diplomatique^ dpjvfc-iï firme-/4e ^/ïeriaé.a
faîî une anjflyse probâ&Ieméat 3hcoiftjjlè- J
te-mais ^jnWe.^uOre^'élwgiwr '
beaucoup dé là^érité;; v'' I( T ' " : • ! * •*
. on- écrit d3& imalgré. îïe
tours de M; r firabow ,"-PPésiden ! t .de I.a se- ^
tïond^-Ghambrej-le gouvernement, ne "re-
nonce pâs à'son .projet'■^ CDnciHaB t,- rêlati- '.
vçm.ent à la question.inllit^Fë..- Çe.proje.t;,"
qui fixera lè 'chiffre dU' ConiîngBnt actuelj
sera présenté d'abord t ,,à ;Ia',Gh?mi)pe des
seigneurs.
Pour "lé moment, c'est la question de '
jrayr t èssejjul prime tpu^lâfraietiôû.çâtlio
ilfque'^e Ia.'Çhambfe a ; pr^^iyti T! projet
d^a§xé|se qui revepdique, dans «ne forme
des plus respectueusesv'.lés KiiJoits : oohsU&- ]
tnli^Éifels &u' çâ^ersent ern matière de
budgèt-,
I Un autre projet d'adresse qui Vient id J ô
jtrèproposé_yéûria droite-,.approuvé coâj-
|plèfèment la "politique, suivie .paft'le -mi-
'nis%p - à i. Êégar d s ia Qbamfce; Qr 4 ai
l'-ûji. hi -lîautre de ces projets ne paraît
cofivemr 4 4a majorité : une 4 comrLîs-
îsion à ëté irammièe pour examiner ces .pr'o-
Ipbsïtîon's, et oïi s'attend, à ce què ïa'Cjhàm-
bre se'prononce centre tout envol' d'a
dresse en se réservant de traiter les ques
jtkms .spéciales' lorsque Jiôocasion s'en
[présentera.» • :
; Én^omme^ lâ situation ; entre lèminjs-
itèré 'et la "thàpiijre basà'e 'reste ^oûjo'urs
Héndjie; le langage presse ^iriistK
frioEle;.dénote méine une- certaine aigreur.
ÎLa Chambré ayant ^annulé hier l'élection
v^e,]à
imtions ..et- -que,le, gouvernement devrait
aviser à temps pour s'opposêr aux empîè
jnjegâ.de iî-assofpblée élective. > 'V
■ ^ne correspondancëparticulière de Lon
dres "défilent les 'âssc'rtions.-dë q'iielqùës
^M^%" ( ïiîi' t^'r^lne.ou'
yHrajt-mr^r^onp^ la prochaine ,sessjqn
Si&ariemÊuU La reitté serait «ésolue. i ne.
garnais-paraître etficie.llement. en çnblic-^
dMeè4esïôï9 qiï'.eFIe pfm'h'aif-se faire r^m- ;
ilaèi^^ians^irtijMivfeTiîeftï y. 16 PaVlfemëW
pa; pir ^Ms J équ"çn't, ouvert .'et'Ijourpê'
p|ur,^|iAj:^^aiç§%oja..•*/ \ .-
I -Les,journaux.anglais :jse< xttontrent ; très
|rrités-à;pfoï>os^db'lla d&pSche de-M.-Se-
Kvardau'm'in-i'sti'tfdu Brésil à, Washington;''
lJ(3 'Morniri(}-Ëéràld et le Sun trou-vent qu'en
icQjçnjpensalîondes ïorls causés au ^ouyei"-
bgçQent brésilien, le cabjpet de WasHiiig-
ion n'ofixé que des .paroles qu'il aceofn-
jpagne'mômp de reproches contre le-Brésil.)
«Ce gbuvprn&ment, dit le iîem'ld, é n recoii-^
paissant ies Etâtfe "du Sud coïùmcirelfig'é-
contraVerfës, J c'est qtiB l'Autriche', depuis
là conclusion
•t \ A - 'i ■* - :1 Vi
ire.t
iiïôVmd ■ 'piéru vie^r/â-l : .a .défclary . -qâ# t îfi
, lôTnéftt" «était • fooppwtan^pôurEngager
brië J d^cUssîé%%ui>'ep 'CfJnïirt/ ^ 1 ;' ■' ■•-
! r^ 'Çei^u'ci^,,, T&â'sti'o',,"' à.jan"t;_ Cdliqifé -
le ,p'rqgWhyn^^vfêié/ c p«up r , .ljé^ù^àtib^ 1
p^iitaire dUîtprliQCO. des^ As^iries^ le."nu-,;
bistré des affaires-étrangères s'est-atta-;
èhé'à démoritrèr qH'e lHiéfitier d^un ilrôrie
iloit'êt-re Vè'roé aujourd'hui dans -toutes -les : -
Jjran'ch/îb -de"' J'.ârt dClaguerre. . ,
iD'àgreç, pn'g . lettre,de L'ondres, P Ubli.èe '
par îd&rresponàêhcia de Madrid, çn .gspd-'
rait'uo srraagem^nt sayglàisant. du dillé-
rend/hispanoipérûyieri.' Los i (représen tons
les'puissantes européennes Waméricai-
réunis, à.. Lima, font tous.leuV^ ëft'M'fs
pdu^p^teQirléS ?^|iitjât ! . *.
if ; T-ï-i ' -"EDQÇAHD-SfMp^."
ne
COCRS^DE LA DOÇRSEr
boom» «i xiorpn*;' ; 16 20 ' ' ! t *lie r Ôl ' 4
3P/Ô'auçrimpt- V )p7. » ' » #' ■»
f^Findu-moig. CG"93 Ç7"03iû
11/2 au comçt, ' '^5 9$ ,0a." » >' ;93'
j-:FjÀd'u iri9Î5 r; ». .r»
I -:■ .> i n" -
i TÉLÉGRAPHIÉ PRIVER :
! -. Copenhague-,:20 janvier.
l,e ministre des finances .& .prflposéjau Rig?-
aad l'abolition deious lçs^drait^.^itraugit en/
Wnemjù'k. '
8
- - Côpeqlîâgûë, ^t)' janvi ér. ; , ^
, JLaxtnnûlIsBÎOH 'duTolkstliinff-pour le f<îêTe-
ment -du . cabotage, propose l'admission des
navires. dtrÀ'nge^ eD : excluant provisoirement
lès navires'dû, Sleswig et du Bolstf^-naria
raison'
, ajttendréque lës.puîss'ânèés.eurûp'éejanps- aient
i constitué jEfn^tat de cliose's déûÀitlt dans le,
! SJe's^jg-Kolstein. " ' •' '. " ."
■ Copenhague, 21 janvier., ' ,
; Le,Berlfnhsk& "annonce gue ,1e «ecr^tafre de
i lé{faûoà,''iM. le ' hàroh tiidwig Guldenkrpne,,
lei'tnomrué chargé d'affaires aaDahémàrck ^
^Berlin. ' , V "
i '■ Le Tlyvepost dit que l'envoyé "danois -à Xon-.
i dres, M. de Bille, quitte définitivement cé p ( oste.
■ Turïn, 20 janvieç.
On assure que la situation du ^Trésor sera,
i présentée il la Chaihtire aussitôt après la dis- 1 ■
tcusslon l de l'ëî^qùôte. sur, lès 'évèuemens dé,
^septembre. t r r
; Là sduècrip'tîoidës obligations de la société
tpour la'vènte dès niehs ap'rnâhïâux "à élétac-
Icueillie avec beaucoup de raveur.
! L'a Chambre continue à di scutor des proj ets
fd'intérêt administratif
; Emprunt italien r (1^2.0,, Y
! 1 'Madri'd, 20 janvier.
Aujourd'hui, au Sénat] le duc de la Torre,
en soutenant wn amendement; a^éelaM q;u'il
était'nécessaire' d'élaborer .une iiôtfvello * loi
(électorale, d'accorder -anx-AntilIes une repré
sentation aux Cort^Srptade .conserver San-Do-
mingo. \Eavas-Bullier.)
■ ' p.'i h r*-.-* >• -.r% 3- r £ '
- v il' v ' - . IF I I imii<—lu* 4, i-,
, . yGlci^les.dé^êehes que nous, recevons ea
«oir : ' ' ■ ' ' ' •'->
i New-York, 11 janvier, matin, par l'Aus-
ia ibftlawtï (YPle de Cropkhaven). . ^
On, annonce;officieusement qu!aiicpae por-;,
Isonne, autorisée où non, ri'est'partie"pour ftvcli-
Imond^veft unajpiasjon .de paix ou pour con-
jfifrer J aveb"leg iiutôMtéB 'confédérées sur lea dif
ficultés actuelles: ■
Le mMstre'des'fiûances, M." FéssendeQj a*
d66aandêïaupCôHferô« , '4iaatorl«îtîlon' d'émettre
peub200.miiUons do.bons du Trésor» /
•rDôî/ttïesBFegj so^t. prises pour .transporter,
«mmédiatement à New-Yorli le coton trouvé .à..
avaunali. . .■ " *■ Z' r l V*
Le-général Butler ft ( ëté'ae"sutu l é et envoyÀ à
,o \vc !l/ âtitis ïb'Mù'sààhnchêt's. - f ..
i " Le général'Thponais 'a établira noùv'éile'base :
d'opérations-' pour - ; iaWè nduvëllê campagne 'à :
{Bastport, dans le Hississipi. ; ; ;j:.i
! }LBsijD i iarpàuxide®icImdna.aisentiquû ! Shtâ'-
iman concentre ses trompes? eûtre dlardeevillej
et la-rIvjère"Savapnqh,-ils assurent -que'f}e
■meeting tenu dans'/îette dprnière ville en fa-r»
Iveur de l'Union, 'était peu' nombreux. -
| "Lié bruit court de riouvèa'uque îl; Fessëndën ;
jdô!t*s'tfGCéaër-à M. Dayton. ' - '
.Or. 222.7/8; change sur Londres, 240; change :
ur Paris, 2.10 à 2;lî>fi)eHds, : i09 1/4; coton,
' .'"^ ow -Y ot "!^"vV'janvicrl :*
Les! opéjàttdjis cmrtra^lmiagtm-ïopfc&triB
Incessamment reprises. Outre,J'attaque par
terre et par nier èontre^le •fott i F:rs'her, une co-
ioitn ç e'Qmiîiarffl éôî ^itr 'le-';géinttâliTeiîry \1nar-.'.
ihora. de NewbemipoUr attaquer - la. ,vllle;:pàr
IfjËTJÈre.j. >■>, U "t < a
' Berlin, 2l.jarnvieïv
Le Moniteur prussien, .rappelle l'ordre suivant*^"
leqpel le^çrspnnes.appartenanti!i la. cour dai-
w^ûtiMré'leu^fire'ffltere ;Visftef èràx 'âmhasïà-.
faeâes étràngerà''après 'qu'ils Jôtft ëté're^ùs 'paT f.
e roi». 'CijUe"ïèg1e trouvera son ! application 1
he£M^ et 'âfma-Denedëttii II y; aiirà^ramJffTé-
oatjjj{i5he,&M> Hftîa^adeucdft ifcanseiiaw'rft
dl et.fneryredi çoir» . î j
:] ta ,'ëàietts 4e,p£)leinaQM àa Ifqrd dément la/
inôuvelîë aôs'liàa^ailles de la princesse,.Hélène-'
d'Angleterre, avec ■'le' grand-du^c .h'éi'itiér de'*
Kvéiniàr.'.'—■• '. - 'V '
i-:;^ ... Berlin^ ZI -janvlei 1 . y
■Ou lit d'ans.pne.oorrespondance de Vienne,
ide la Qateltenationale . ,1 ...
' La çaissipp du. prince Frédéric-Charles à
Vienne do(t avoir pour but d'arrèter Jes.bases
(l'une alliance o'fferisive et défensive 'entre la
Prusse.et l'Aûtriehô: La.jshose e^t. çofcsldgrée
pomme cettaiue'clans les cercles militaires; .
■ - * , Cbpenliague, '21 janvier. n
. Le'Serltngskeannonce'que M. àâ'Puaada rient,
h .e Wc^voirdixToi l' s o,rdre d*aUiir repre'ndw-'Sda.;
ioste -de tlief' de ; ?a légatieiri danoise ;îi 'Berlin.- '
r ' '*B'reslaui'21'îaliv^er. "
Une oqrrespondance da Yaiso,vie de ]aûate(te
f'.é'^résM > }tàeiiHlbntiè'kn "bTûtft'd'aptte'lèqu^l
'eaxpersùr de» Russie, le roi ide 'Prusse et rem»!)
péreùE. d'Autriche auraient aine, sentrevue ;&u jt
pr-intempsipE&chaifljdan? la'capltale de la Po-j
ogne.- lJs; ,<-,,v, 5 , ù,:> t h«
Vienne, 21 janvier.
Une perquisHion»domiciliaire-ft--eu- liou au-
siennes fécéirimenf publiées par c'ettë TôUillé. " /
{Ja#procè^ .eît commencé
secrets c d^( l'Etat. -
pour Woiation des
. (llavas-Bullier.)
L'Empereur et l'Impératrice se sont rendus,
eomme noiisTavofcsjaBnbh'cê Mer,-à l'Ambigu
Coiïiique. Une foule nombre'usë,' àvertie'de là
veu'ue de Leurs "Majestés par les dispositions
prisés .pour les recevoir, bordait la. haie sur
la ligne des boulevards, jusqu'àuneassez gran
de -distance du théâtre et a salué -par les plus
chaleureuses -acclamations l'arrivée de rEm-
pfereur 'et 'dé l'impératrlcè.
L'enthousiasme a .été plus grand encore,-s'il'
est possible, >au départ de Leurs Majestés, qui
avaient trouvé dans l'intérieur de la salle l'ac
cueille plus vivement sympathique.
- " 1. BOÎfIFACE.
Il résulte d'un rapport qui-vient d être
'èsenté au ministère dé -la marine sur
es-résultats de la dernière campagne de
pêche de la morue en Islande que. pen
dant l'année I86i, la flottfllé expediee dés
ports de France pour cette pêche S 'est com
posée ds 260 navires, jaugeant ^3,603 ton
neau», montés par 4^337 hommes. Ces chif
fres présentent, sur ceux de 1863, Uneaug-
< mentalion de :-25 ïiavires ,- 2,331 tonneaux
! et 823 hommesf Tnais, poiir se faire une
\ idée exacte de ripttijortapicede lapôche d'Is-
l^de,ilfauttehlr'coffipt,e'doaa,a^ii'B^chas-
séurs, Les bitimëng de^â'division navale
^én ontirencoBtrâ; 1S jaugeant ij084 "ton
neaux, ai'inés-.par^83 hommes et .expédiés,
par: les ,port,s de Dunkerque, Graj^vilLe,
Grav*eîines, Paimpol, liantes, .Çôurseulles
et Bordeaux.. c . ;
" Les se^ulsoports qui aient armé moins de;
navires ^tiH'864 qu'en -1863 sorat ceax de;.
Dunkerque, firrkvplines et Boulogne ; ;maiS ;
cêttë diminiitioh ttr porte que'si^ês ;'p,e-. 1
tits riavirés, car le tonnage mbféii d»cësr
ports répt^upérieur. à celui de-18Q3. l pes;l
portée de .Dieppe, iP.écâmp'j ; OrsPVÎUe'.
Saint-Malo ont; doublé leurscarmemeas;
•tLesi résultats-do péché
rléurs d-ûn tiers'envirp'i} à cetade <863?
La moyenne, péndaiit 'lâ- premleré " saison ^
de;péèhe,* a ét^d^ S^S mûrjtës, parhommé 1 ' 1
ojiJ08 par tohnëau v
«'Qft-ii*' -
'à eu aiiCyfie. ^orte^^ë.nayire à dé-
etn.'qïit:puiiÈtréisauvés< Manreùrehsemônt,
dang ' IjSR tohtôrTATKÎillA wttp,n.ttiir'p lo'c , t> A l
chœurs/
bo'ttûs ' dités t 'd'l5lâïïdè ,' ; tro"ulen't ttruidurs
t; r.,.r r ■ . - s . • r . - *L.
ours,.,:;' ' ; - p » , •-
;^ps;dejrii j èj?6s/tiq.rTes^o^danc,es'dà S'érJ
nêgàVhoûs'âpprëntient que «les feûuiérenés
à. 1 ...". .. '"i* *' 1 ■ ^ v ,,w .
dlbclobr^i Jcs "eûliûre's^ ëllés s
s'attaquehtaujourdT ^ÙL -M'gros-mihsemé,'
suï-les terrains rabandonnés par l ! pau«Gér,-'
taiiis:.-vlUagos- : '.ont déjïirétiouvelé iquatreïi
fois leurs.semailles de gros mil. Dans-la-^
pépinfère-dë là^Pfiouëy, 'ICs S3 débembrë,
lé"s sauterelles oot dévoré .tous : les jeunes]
semis, savoir : 8,000 îettnfes' BUcaWptus, ,
ISjOOO caïldffdi'â^ -2,000 àiiantes, -30]000
mûriers et;8',40ty -autres jeunes ;planfe •
vëfs.' La TàminÉr' es'tà.'Craindre; p'oti^an -r : ;
n^. cp,q.rantp^, ï ;
, j..*,, . - T^ Boniface
i romaine, ont intérêt à'ypirleurs èiforts pour
'une action communç. Ao'js ignorons sous,
quelles inspirations,-^ feuille viennoise avan
ce: un fait aussi considérable, peut-être les ré-j
sulf«ts rpossiblçs de l'a convention jdu 1H sep-
, temire et-le3 complications qui en seronfla
i oonséquepee alarment son patriotisme àu>
[point;de ;lui montrer partout* des alliances*
i formées cpntre ses intérêts .politiques et rëli-i
igieuxrmais ce que nous pouvons affirmer, si-
. non d'après des renspignemens pris spécia-
;lement pour la circonstance, au moins par
■les, conjectures que tout le monde peut tirer
de la situation aetuelle, c'est que la Russie ne,
semble nullement d isposée à lier son aotion à
icelle d'aucune autre puissance, pas plus que
;dans la.question-danoise; Il est bien vrai que
jles deux gouvernemens de France et de Rus
sie; ont., i se plaindreà des titres diffé
rons,, de la cour pontificale; niais chacun
jd'eux a répondu à sa' façon, sans éprouver
)le besoin'd'une entente directe qui serait sans
{objet. Le cabinet des Tuileries a opposéà l'Encv-
iclique sa circulaire qui interdit la "publication ^
;des formules contraires aux lois de rKmpire'et'
■'aux principes de l'Eglise gàlncanc. SI le cabi-
inet do Saint-Pétersbourg, de son côté, n'a pas
fdéchiré le concordat -de 1847, en représailles'
jde l'appui prêté par le Pape à l'insurrectionpolo-
inaise, c'est quele concordat n'a ie gène que mé-
jdiderement- et ne l'a p.as empêché de prendre les
jmesures ,qu,e réclamait la position duclcrgéca-
jth(^liqljeenPol0gne,.Ilsembleque,dansla5itua.-
'tion actuelle du Saint-Siège, il suffise de pren
dre vis-à-vis de lui Une attitude de défense
•que chacun peut, varier _à sa manière?, maist
une , p'oliti'qdë;d'àgrasâlon t 'et;^uftcliJt,uhèct)â- }
litjon pour soutenir c'ôttè pdlitlg-ue, serait air
moins inopportune. 0 ^porretipoMance'jr^s|.)7,,
... îOii, lit.dans .la CorreîpotHitinw russede Sain.trt
Pétersbourg ::Le iVordi.sst-jallé trop.,!oiir-em
annonçant)à:ses lecteursî-que MoKafeoff, fa-,»
tigué dQ.la positon igue slui,'faisait;.-la cejjrn
snre, avait.. renoncé ttu;dotirnalisnie .et^iban-a
donnait la rédaction de' la <§az$ite d^jjfosm*- li ;
est très exact«ue'M.Kfttkeil'î^n.go^veiLt mail-,
le.a partir.aveo.fla can5TOt;.4i/a. imênca onrj
trepris le iyc(yagà da ^oiatrQô.torghauEg pour,
faare,eate«drÊ eas'plainteïà qutTdft'drdU; mais,
.... .. , , , . , . ... .. 'X,
plaindre-égaiemênt des pîwcédés de la cour f tîttiï ! fltrpfbcti'r'8ur glliiétal près la Cbuftopé-™
romaine, ont. iniArftt 'i rlalô de la Guadeloupe, emploi créé. ' .
! Président du itrihunalisupérieur de Saïgon,,
i Mi'fiêirrci pfocurô^lïnpfeial près le tribu-
! nal'fle i prëfioiôre i instance dé Sâiin't^LsOUis '(Sé-
j négal), cmploi créé. - '<
I Substitut du procureur impérial de -Saïgon,
| Mi Dàrri^ràhd, lieutenant dè juge% Pondiëlié-
jréemploi:çréé. 1 '';; 3 ■ ; t " . " •' ;
I -'-f S. -Exe. iÉ.'Durujy vient dé .qiettre à la
i disposition .de la bibliothèque . publique de,
iMelhpjjrne; {. Australie ), un . certain nombre
id',ouvragés faisant partie de la collection des."
idocumens inédits .de rhistoir,e d® France.,
ICettë hienvaillante décision a pour objet dé ;
: : satisfaire à une demande que les administra-;
■teurs de'cet établi&sémént, avaient adressée au,
fgpuverncmën't dp l'Eippereur par l'intermé-
idiàire ^û consul de France,à Melbourne.. ,
, —iOn "écritde Nice,jle49 janvier-:
^ ; ■« Le dUc régnant de Hesse-Darmstadt et le;
îprince : de Hesse-Darm'stadt, frères" de S.i M..
irimpératrice de Russie, sonf arrivés à Nice ;
i aujourd'hui parle train express de 3 heures.»;
' * —IB. Warëin, ancied député, àncieh maire;
d'Hazebrètick, vient.dé^'jûa'ô.ù^f'à i'àge de qua-J
tre-viïjgt-deïix aûâ. 'il lais?é à la ville d'Haze-
brouclf là nu-ipropriété" dlinm^ublës 'repré-'
iiéntant unë'vsaeur de |5Ô S 160,000 fr. * '
i " fiJe'iie donne, dit-il/àla ville d'Hazebriuclc 1
iq$elanuë.-;prôpnété de cësimin.ëùbles parce que'
JJé neVeu^ rlen ôter ;aùx |oûissàhcès de mon '
Ifil^'sà vie duranf, et qùo'jëVèuxîûj laisset le'
plks d? moyens, possible de pouvoir être gé-'
nérëux et' de faire du'Bien aux paUvjés. dire 'cr
journal i
dq £yon : : * '•' •>-. i '•"
du Rhôrié,
dapsia iqyicitu^ pdûr'lâ tc&ssj-ç^vrié'rë» a ;
'^gips
PÛj j)içqu$ "•Çijohiç,^îlimuerxl^tifiU Jiehtai^,
dès (^i^i.fés qqtj sûc'ceslayçrùëftÇ r pïi? 3%
fait cçnuî^lÎEe.. les. >j^p^'qxis, qûj". Iëur .s'efX-, |
bmèhties plds propres à vïïlgariêèr
clasac oïLyriôre.ce|te feutre,dç prévoyance, et'
H fiésuft& lès remnôurseméns des sominetf prê-
| ^."M. le conseiller d'Etat a écoutéicés diversès !;
j prépositions à\éc bi te veillaheé; -tet * récuéilli •
{toutes les comniUnibatioîis , qui 4 lul*dtaient , fai -i !
{tes, ® œ annoncé q^esonîàntenttoft^élait-d'pr- -
ganiser«un§commfei9p,d%quêt»qui réuni-,
rait les .élémçns. pçopres ^ i^sojj,3ïe les 'qùës-
tionspratiques nées dé*la discussion. Il a ter-'
miné-1a,séançe em-romqrciaut.le.spièjïibr
:Brp88% jj Q i"';.-..*-' v " -
Nous p.^qp%df)nc ,lieji 4p s Ç®er,, ^âns.uh"^
„., dqlpmps peu éloigné,, qu'e lat;soçïete du
iPHhce^Ji^pérïa|Xôncti%iper^éffi,câceméhtdaH$'f
nqtrë viïle." et, répandra sur la, classe ouvrière *
lé double.encouragemént: pûiS-*
jsahtatïwëïëvûvance et r'anniii
paraître: sou journala^nsileisouimettre préala-,
blemont à;la.censure>-0t->cela,..jusqu'au mo-.
ment où-sera promulgué la, nouveau règle-j
ment sur la--,presse, ee uouiyaau. .règlement.
étant-, jCommfl-QB'saLtj soumis auœonseil d'Etat.
''Temps- pjp^»toaI»I«.'?r-EPériode -à caracté
ristique "sèche -,du ,?0^àu -30 janvier, environ.-,
iDimjîUçhp ji'2 •j,a5ivier ! :fflyéltuLeu3Ç;ài variable ;,
Ineigç placfe^ %'îchqj.à fo'ftes; bfises d'O. à t
• -t . ? p . j • . î f : t v . fj
! ;La'hauçse barométrique s'est arrêtée* te'ba -j
•rométre -rétrograde sous l'infl'upûce d'une on-.
jàg ^mqsphérjiiue .qui.doi^en-ie ipiçjjiûgt tfa-^
ivérsefîlôs liautqs .latitude- .îMin^rùmeoi '
"tardoran^B à jcjnpnteK"—^.^.'^te*v£her>É0!tfr)»,
.•Nous,.lisons -dans le Bu Ikttn de. l'Observatoire
iJUjXiJaÙ^lgr,: , . t ! .j
[ ;.« ûepuVs.Jiièr'ipfitiH Kendre'i|i"le 'baromôtfe a'
baisséiftlm.'sur.',le" golfè-de Gascogne "qui',
teeihble'fitro devenu-le centre d'pno dépression I
paronjétrlque -èt d'ûn.moti'vern'eQi tou»uant"de
l'air Me -vent est^teu Hîffetv nord-est'à [^orient,-,
pud-est au'Havre; -sud-H Linaogès'Ht'noriieauxJ
ët su'i^ouest sur^es-côtes'de'PfovdncB;ilplou-
jvàit ce-matin à-;Bqrdeaux ^t-Limoges.;; 1 •'
; •»' Tandis ! que le baromètre' baisse sur le
midi tle-li France et sur l'Ëspagne, il demeure-
pt-ationnaire'gurl'Angïeterre ët.sur-la Russie :,
y-Ai
; - _ -'."."y''
■ j SAK j S' jv-pét ERÏ bqurq , 16 janvier. — Le^21 ;no-
vemb/e.-dernier,: S. .M. l'empereur ai daigné;,
autoriser- .l'acceptation d'un ! don de ; 90,000 .
roubles, offert par le .maître des .cérémonies, •
prince.;YoussoupoW) e.t dont.4o,opo roubles dpi- -,
vent âirc- consacrés.à .construire un .nouvel;!
étage destiné h loger,cinquante veuves de mi-,
litairea.'.tués -pour,,;la défense de la patrie, e.t ■
principalement.i'i'.occafcioij de la dernièr'Q ré-1,
bellion de Pologne^ et les 60,000 roubles re§-J
tans ^devronV former »n capital inaliénable
dôntTes intérêts Serviront à subvenir à l'èîi-
tretien 'de ces 'veuves'. S.'>i."',{. adàigné/en mê
me' temps, ; permettre q^e^eite section de veu-'
vcîs portële nom de^eCtion Youasoupow. -
f.*.'."'; - '{Gàs.'dU-Sénvit;);'
—' L'a journai .de Vienne", .Jo ■Qohcliaftt.r, ,af r |
firme que l'Encyclique du papea provoqué un ,
rapprochement, entra, 1^ f rançe ^t l'a Ilussiôi' . - i. wwui v«* i.uij/vri«i) a/ iivi u.u DDlvVXUtJ
Ces"deux'gduvér&emens, dit-1l, -'ayant 'à ~se reiaire, à Saïgon, M. Conquérant, .premiersubs-
PARIS, ai jJANYÛîiR- :
"Lës .rfûniitres'W sont'réuni? en conseil,
ourd'liui', du p'àlais'.dus'Tuilëïies, sotis lu pré/' 1
sldence de l'Émpëreur. . . 1 . '
—.Sur la proposition, de. Mesdames les yïcè'- )
arésiden tes, de,la Société de'G)iarité-illaternt*i- -j
e, Sa Majesté l'Impératrice a daigné nommer '
dame protectrice, de cette œuvre, Mme' la ba-
fQùue Gùstave de 'Rothschild, rue Lafflttë, t3. .-
. — Par décret Impérial d.u.20 de (ta mois, M.
BayJe^Mouillard/; conseiller -À la cour.de cassa-.,
tion v est.nomsié."îd'^t'àtj en' scrvi'ce.j
ordinaire.'. . i i, . t '„ ..." ;
- Par.décrets-en'-date-du -d?! 1 -' octobre i 864, j
rendus Sur* la- proposition-du; ministre dë-lai
marine et- -des eolonies-et-du garde de sceaux,.
(ministre delà-justice et -des-cul^s, ont.été;
nommés■ : Ij ' v v.n.., ; :■ .:■
Procureur impérial, chef du service-judi-
x %t n f * - ■ •
, I -i v?i> Ï?L> tkrll 1»,1 ''Ui '
— KûUs-avons aniioncé» l 'imprirtaïUê iadjudi-
cation qui s'est faite hièr'à.'1'Hûtal-deryili» : il '
.'s'agissait do r-entr^rise -'du' ; >ttmxché : général r
iaux animaux de boucherie, au nord de la Pe- ,
!tUo-'ViileHc,' et de'-son exiiKalntian pendant
5cinquan(e>.ans... • '.■..■uwi «» ï. : : ï m
i Le marché occupera le vaste terrain i acquis j
(par la Ville,.situé entre le ean?l de l'Ourçg, la
iroute do : Pantin oud'AUema^ire?^ chemuide
ifërdo'Strasbourg et le a^po'f(& iI ilé' : la f 'l > étito-
tatte;' ,• «--.t
I L'adjudicataire doit : ' ! ■"'<
i Disposer un cautionnement- dè garantie de
12^000,000 de francs. 1 '
i Rembourser à la Vilio dans les trois'mois de '
l'adjudication la somme de 4,321 ;S49 fr. 24 c. -
lprix : d\v terrain dcqùis;
Lui payer 320.000 fr.- pour l'indemniser dû t
lèïierto do -aos'.réveiius':sur les marchés de
(Sceaux- et;de ltoissiy. ;• ur : . " .
I Faire, dans le délai do 2 a us, pour 10,500,000
Ifrcdd conStructtoiîBj. qUiïQonsisteron t :
-l 0 'Eu'unebouveriop
2°.-En,' écurios de véss&jiçi&-. „.-
3° En bergeries pour 4^0(^0 moutons,
i .-srfta'haties pour.it.SP.Q hcè.^ - ■
i 8° En halles pour,64,6jl8!mQi{tpns.
i .i,6 0 ,'.Ea halles.pwr^POftyieau,x'etâ,pOOporcs, ;
j 7° En (quatre réservoir^-çl^a'u.'.i
; , i8° En une.bourse de iixiajîplw• /
■9? Eu. bâtimoQS,:d!adi»itiiRtîiatiîin. ,
, . 10° En clôture ftveç.g;i&n;4e gri;lë sur la rou- .
jte d'Allemagne, ■ v ; ; . .' ■
! -.tl-i®.IStt^ftéaux-à'MKiyjâftjucpftrfij-rûes, éc-la.i-' r
.rage, ele.c, ;• ; ■ ;
'■ 12.» Enfin, en un.chemin de fer de jonction, ;
ienteece.grand marclié et lorhetnin de fer de
(ceinture, :•■■■: , . • ; , .
l , Mais ^Ltous ces,tray&uç dépassaient 25 mil-,
liions "de franos, la.^iUû payerait;la difl'éveneo,
1 Voici maintenant le tarif des, droits à ■ per- '
emilcton M Gofeututionïîçi ^'|^Qviér,7
LA FORÊTvDË BOltnï
EPOQUE DE' LA RÉGENCE.
Cinquième partie.
A i-:';'. t ;
r'" i -"-'-k" • ''• ■'' i V~- *: ■ ;r " ur,
i-.;.' LA.StËUE. :a:eruji
i. : ,"; ! r -*ii.,} . ,• :■
Maigris la ru Je et énergique,
suhie par Mtfie de Tencin chez la'vailïjântai
Chausseraift, :on a ,pp,le .yoi.c, daps., un qh^-'
piire précédent, le cercle,alla!it~ tdûjours'.se
rétrécissait autour d« M. .4e.;Ltvxy. K .D{^
mesures de sévère surveillance dont iî.pà^
raissait gqp<.sa maisop a-u^i ,hien. ^u® sa :
personne étaient., devenues l'objet, à la
grande et décisive mêshfe ! d'e' son? arrêsta-
tion, il n'ytavaitplu^qu'ûnipas.v■» , t»
Malgré son.hàbilét'e.à 1 fifiner- , par- ; âvance
awprès-dà'Réçent'H'eèr^dirës 'de Jj Mma d-u
Maine, cîetâit par cette»«ompîîc# dsrit .il'
avaitdéolinclesavaîieesqu'enfiH-dôGause
il r sHîtaït vu le plus compromis. i,;
;Noti ooTilfente de paHei', i 'dans ! èon -iiïîpa«t f
tîènçc d'être jwndue à' ! 'la iibei'tèi la : p'rin-J
cesse dyaït adressé à'Mv le s 'di?o-Û f O'"léans !
«ne c^nfesë^ft -'éérilê; et" par* coneéqMeiit-
très, cirboBstan'cIdé 1 , où,' 'evôe, un- ! parfait*
égoï^me de grahde' dàme'j' ^lfe dévoilait»
tout 'ce qu'elle â\aiï;fait' et-savait/sang
jrriomdi'c souci-dé ce qye la flot J dél)oFdé de'
ga franchise pourfatt Ubt'mef gg^goivçiië-;
min, ' ' f •""'
Raeonlant en détail sa visite à l'abbaye
de Livry, §a loyauté avait bien été jusqu'à
convenir, qu^à .ce moment, l'abbé ne lui
avait pas semblé détenteur : da' fam"6ux
testament, mais elle s'était li&tée d'ajouter
qu'avec l'actif désir et l'espoir da le repou^
'vrer, s'il avait reiusé de tremper dans l'af*
Î r U;ra.,ie i uu iviauxB. «uu^ims ; revuuft
ion deux fois .^QuceUUjCCBùir
^e ducliqs's'?,.puisqu'elle'(lohn'att/ ven|;ëàûce
a son ,am6ur-pr,6p,ï'é 'de. .conâpitàteut l: 'fe-
frielle ei d'â'utant'vënait'à 'là "jiécha%e'de
le'dhçsoiï.mttri;,'. "
f ;Au'dangér dé'cétlb insidieuse révélation,
pou'r'l>£ uc Livry s'en ajoutait, ce semble,
ùn-plus grand. Selity la do.ctrine (|e, dom
yêni*ejr, : lo5 ■ plaies d'.amojij'-.prppre ; étant
çqisantQs entre 1 Roulis lés. autres, on se;re-
^résehte ^i le ; ilégent' deVait être lilcéré
d'avoir été', si !bipn t pris.pour .dupe, qu'un
piQmjenJ; 'il' avait règrôUé W ne pouvoir^
mettre à la 'tête de sa " police ' rag^tate.ur ;
qui.ipaintenaot lulitait dQvqilé^ans'ib'ute f
son^iu'd{
d-p.rléaus,.il j,avait des .côtés de grandeur '
qui' lui pc'rm.oii.aie.dt ' difficilement- d'ou
blier, qu'avec cet^ômrno, un' prince de la
science, qu'il s'agiis^it âçt frapper» il, avait
^u'jadispersonheilément'ilegio'rts, tn mé-,
me temps que, p.o.ur une (jes plus graves
pccûrren'cés.dû sa'vie publique, il était jreg-
té son'obiigé. ; -
■ Voyant cnez lo maître'Cotte hésitation'
inerte .dant .malgré tant de mdyens d'.ofci-
taiion il ne savait Comment le débusquer, ,
Duboj[g,. gui Ijyisaît flèche de tout,'-cômme ]
disait'la'Chausfeeràie,' s'était; à propos rë- I
frit# én'ffiémoiré cette sorte* de -préoccupé
^ion foycpRée dont était possédé, le.duc de-
Sain^SLmqn,' t'j'eudroit, des impenses
dangers àûë ies contrebandiers du sel faî-
S£ij,ent,*selD i îilili Jt cotirii , ùlachcisepubiiqué. ;
j t ^t>V*dfe^Cft s rî5^feurà:-jïliiit 3 «!ivàlt^rande,'
pntrâe dàn.è'î'esprït jtlù liég'ènt, enibiîrcher^,
avec luiTun dii. ses"dadas les'plus,£hovés-'
(car, sa supérioritè-'dMntelUgèntfe, 1
le"âttc' ; ëa'
fîcjisement iiaps *sbn s'en?, et,-enfin, le'
pdhvié^ àiiùefaçon.'decoiiséila trossJ'Chez-
le'duc.d'OWéànSj'pïsàry délibère?des-me-'
gurës 'devenûHS ■ né'Ëessâire'a ; .coptf-è 'cette
ve^fniiïe de malfaiteurs ^il, ' s'éeri^-Wl.:,
Èmph1atïquem0nt,"xreusaieut,sourdemèrLt 1
jôii? îes fçndex^iBns du trône tel avait -été J
r lie moyèn^m%iTiô pàrTiiriçràca'blje ; p : reslô'-
Pliet |l6tir'feé désengraver des bléioefrtés'd'is- ' 1
positiôns 4u'i îaisaîéntt' encorë obstaelè "à- s
f
i 'QUand .dh'ïé ttoùva' réuiii' dans le' cabi-' '
net du prince, l'abbé tommèpçii par'met- J
tre. M, de, Saint» Simoii , -orait>airefpent' J
pnieux informé, aù cefurairt d'.dhe'foule"de
détails qtCit.s^troiivUrt igndrerl 1 ' ' " Ji - "
! 'Prenant mail son' parti de "la prepondé- -'
rance de plus en plus marquée dé Dubois '
dan^ les affaires,.l'irascible djac,ne voyait *
plus qù'asse'z rarement le Régent, : et il-n'é
tait'plùrsdh cônfldetit-que-daus les-gïari-"
(le.î'occa'Sions 1 et - par iiitcrvÀllos' aâsez-tjs^^
pàôés:" ' ' " ■ ' tl ' ' ' v : ' - - ; ' ri
j t'abbé l'eut donc hcjllo.po-pr lesurpren- :i
tire 'jusqu'à ; répon.vante, -en étaldrit du-
yant.lui ùù ensemble des'découVei'tes'.qùe''
sa pblice'avâit 'faites- : dans les dernières
semaines qui vehàiéiit dé ; sïéeou\eri •' ';
"La révélation qtii frappa par dessus tont 'v
M. de Sïiiht-&imoû, Ce fut - Ûé'xisleiice d'un 1
testament ^eGref du feu rdi, donnant àu 1
duç du Mai,ne, "la plus exécreè'de ses béiïë 1
noires, unè-part énorme du pouvoir. -
Pourle grand' dêshabilleur do Louis XIV,
celui que le vieux monarque -avait lait ■
l 'e^écuteûV ;de cette monstrueusè -voïontô
posthume, devenait aussitôt' "un*persôïmU* -
^é"plus que suspect-; mais quand/au môme
moment,on lui' eût démontré presque jus- '
àu^i l'évidence j qu'avec le concours-du ■
jeune .Liliers et celui dé l'argent de Jean- -!
netein;' ourdissant uito foule do'-menées
Spùterraines, M. de'Livry devait être tenu -
Îiour le'chef ocfeultç des Fau^auniers, tout -
ut réglé," c'était un'hofflime^ p'ehdfe. - - -
'Autrefois, aVec ce' grand : adversaire,
^aint-^imon aVait été d'avis^qu'an usât de
certains fhéqagemens maintenant, y al- '
laiît-;'à tour de ïjras-et sans ina'ls'éricorae, il '
fiH'it : par s'gyiéer.'d'un «chef d'accusation
deVant'leqhèltDub'éisdui-wôme'Bû-t'Teçul'é.
tant il'était violent et excessif. .- ' ' 1
— Mais si décidément, s'écria le téroce : -
logicien, ce prêtre .chirurgien commande.
à cette ridicule -milice des Faux-sauniers
dont il me semble jioùïtartt que l'on finiti
pàr w teucher%n ^fldigk'ia-'sérieuse réalité,
c'est '.à4uiy évidemment, que doit'ôtrd io-*
poi'té Pépouvaritablfe. assassinat de r Mi -de
Sâllefrr a
La ^ie entière de M. -de-Livry résistait à-
cette impitoyable déduetirâ.'-iiiv'n'avaitm
ordopnë, ni approuvé ce-meurtre,' doat
les'rudes compagnons qu ? il ;g6udoyait .s'ô- r
talent-bien avisés-eux-mêmes,-en réponse^
à la justice.par trop expéditive de la ®er-
me 'générale.'Mais, sans en être -l'auteur
ni "l'instigateur^l'avoir -exploité 'dans-l'iu-
té'rôt'de soa'projels n'était- pas-un procédé
absol-unient Véniel; atisai-, l'obser-vation
dé' 'M 1 ; ; de ' SaintiSim'on-' se ^trouva -poT- :
ter coup et : la--dernière' -résistance du
régent en fut emportée. Séance^ tenante,
i^ signa''ùne 'lettre-de cacliét " que Dubois
tenait toute prête; ^outoXois co-dernier re-
çtft -l'injonction - do ne pas perdre do-vue la
gravi té ejtrème -de'la «mesure qui venait 1
d'-étre-décidée et il dut-promettro deTiGlui;
donner'son exécution qu'à "la-dernière des ;
dernières-exVréinités. :
Cette quéstion\îdéQ,-M. fe flucd'Orléans
en mit unfl autre sur le tapis ; c'était une
affaire de.famille, dont il ne .savait com
ment se démêler. 1 ■■
Mmé dë Barry, sa bien-aimée'Jltle, les
deux conseillers-à 1 qui il parlait, notaient
pas-à l'apprendre^ venait de. se passer la
prodigieuse fantaisie dîun mai-iage secret
avec M. de Itiom,
Mais maintenant, c'était^bien-uno i"u4t»e
visée. - - l . : . • -.-ii 7tr-î
■Getti glorleuso qui trouvait .que,! 811e î
légitimée dé'Louis XIV.Î sa mère, pouy pré- >
tendrQia l'indigne honneur de.la-mettre aal!
monde, n'était pas d'assez:bonne souche,,
n'avait-elle pas la pi?étontlon .d'une dÉela-
ratiqn publique-du ïnariage qu'eJlB venait»
de-h'î'asïeï ? Ce^qsé sa cousine, la,giande
Mademoiselle, avait tenté, eau faveur :deï
l'oncle, cette possédôé,.s£Cna.yaulQii enten
dre â ; a.ucun-'délaiiet -à ^ùcuinnioyan ter-i
mej
devait bientôt'«ucèûmber,. l'cnfaut gâtée-
bar des scènes incessantes de désespoir osi
fle fureur, ; mettait/iana la,,,maisan. ..pateii-
nelle le désordre çtiUelîrôi. Sa. mère^ iMa-
parafé d'Ôrléanà, gÉmissait;:&a grand! mèl-e^
madame ,-suivant- son humeur- résolue.-et>
jntraitaulô suiide, chapitre des mésallian-
I:e3 r -prôtendait- tôui lJ arEanger,r.-en J -faisant ■
eter-lu,glorieux époux psi*, les fenêtres.,
Sî.eédéi hors detlui, le: Régent pe .sa-,
raifc'pjuê qù -se prendre, et 'icomme, .dans
f,ous"Jes' malheurs qui -nous- arrivent, nous,
sommes.;.toaâQurfi; charmés de- n-en> rien-,
laisser'.auicômpteile .notre conduite et de
notre imprudence, au.lieu.d!attrjbuer rin- -
cuoyable»'délire de sa lîllo ;£t la déplorable
éducation qu'elle avait -reçue et i\ la scan
daleuse faiblesse qu'il avait toUjftûKS mon-,
trée pour eOBj, ,il '-y voyait une cauàj dû-
jtournéo. et .romanesque qni'.lo lui..e-xpU-;
quait de tout autre façon, j ,
j Après avoir-raconté îi ses interlocuteurs;
qui.jiisqbfelà n'en -avaient pas eu confi- ;
dence^ lé eoiiteau da la,lettre 'de Mme do
ïlorry à sa scaur-, Mme de Cholles, voici.le
commentaire que te prince on risqua :
' — A la' première .vue , dit-il., cette folio
.s'était éprise, du,raéchaht garçon,-ce que
l'étrangeté de .son personnage pouvait à ::
.toute force expliquer. Si cotte fantaisie,
eû.L3uivi,son.£t>urs naturel., .grand n'eût
jpasi été, le dommage ; ç'étaiti l'alMiie de-
iltiom', et/-je' n'avais-pas autrement à :i
m'en - soucier. .Mais l'internai, comédien,;?
,att:lieujde.c.onter flûurejLteJi. sacqnquéle,|
iayaint eu- jl'idée de ljai mettre en tête des^
iboufféesid'ainhUiQny. quand;,il lui signiila g
liHSolemment son co;igé, il sembla à ceUe,
■reine ea. expectative ..qu'elle tombait duj
llviut .du .trân^saù 'elle .se -.CL'ayait -, déjà ju
chée, cLrifm de oomgara-ble. a l'amértuiriej
■de sa déconvenue. Je ne mets pas eu doute ;
iq.ua 'Uît^épiUn'aii 'commeucé, par ÛU\e-l'an- *
tremetteur de son .mariage, et si anjaur-
id'.liuiïojle -yout' r.ébruitemont du fait ne-'
,,c<)mpliii^'-estyspirtout '4 l'adresse dé celui-;
'vqui.l'a dédaignée. ÎSn lui faisant mcsnr.ar
ileaihauteura auxquoUe?, a.mant heureux,;.
iiliSnrÂt.p.nÇ^étendre^ sa pensée est dé lut:'
PKôe®«un-immense-rBgïjat.^ rr-- «•* ' - •.
' -Le duc, qui. connaissait à fpnd.la royale
bacchante dont il n.ous.,a^laissé .un terri
ble portrait^ n'était pas .homme à croire
chez la créature ila plusfantasque et la plus
mouvante, àu ne préméditàtion de cœur
aussi étudiée et à cette.pi'QfQndpui' de dé
sespoir réfléchi. Il pen.-.à, qu'habitude
déjà -ancienne, Riom, par la seule force de •
l'iaûuçnce, qu'il avait ^u .se. créer, avait,
suffi-ù.préparer le dénouemen t d'abord in-,
complet auquel il s'occupait de mettre-le
dernier couronnement, .
Dans tous les cas, à la situation telle.,
qu'elle''était, faite, uu homnie de sa gra- ,
vité .ne pouvait, entrevoir pour rè'mede,
qu'une énergique force de résistance.mise
par le; père et par le ,chef de l'Etat en £x3- "
ve^.xi'upe honteuse aberration de vôlon- [
té; mais comme, sous les:deux espèces, il 0
savait :: .son duo d'Orléans incapable d'au
cun enrayage sur les pentes les plus dé
sordonnées dù pouvait rouler sa fiile ché'
rie, il ne trouva à .ojjvpr aucun avis.
'• Pour' DuboiSv c'était différent ; en pré-
sencexle cette difficile affaire de jupon^Jl '
sentit en lui le réveil de ces instinpts'mé- - t
diateurs que les pamphlétaires s'étudiaient
, ijuoyen
ne, colW'illustre eniremetteusé, qui se "se- "
râit chargée de .marier le Grand-Turc avec
la république de Venise:
: Ëh.biOH-1 dit-il', .d 'Ain ton doctoral, il
•faut que .ce drôle s'oitda lance d'Achille.
—- Uomnicut, répéta le Régent, la lance
d'Achille?
— Sans doute, le mal qu'il a fait, il doit -
•le réparer.
: — Mais, de f|ueilo. façon ? •
: — Vous le tenez sous les ver r&us, n'est- ,
ice pasV'De Richelieu, vous disiez ou't-ûtdl i
iq.viatre..fttitts, vqhs .aviez de quoi'les lui
jfaire couper! .Contre ce petit gohjuiiatre, '
•vous.'êtes- bien autrement armé, Tt s'agit
(donc de Je faire venir .et.de lui intimer,
s'il ne veut encourir les Cornières sévért- ,
!tés do votre-|utitice^-d'avoir à, faire sxia
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