Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1865-01-18
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 janvier 1865 18 janvier 1865
Description : 1865/01/18 (Numéro 18). 1865/01/18 (Numéro 18).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
50" ANNEE.—N* 18.
BUREAUX A PARIS g rue Se Valois (Pilals-Hoyil), n' 10}
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MERCREDI <18 JANVIER 1865.
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pot» tfer *jfirs frBiKQHBfc, Voir la fable&a
' ^ublfô les 5 et 20 de ohaqtia mois.
imp. L. BONIFACE, t. dés Bons-Énfana, 10.
" lLe^ôdè tfi^diwÉMSikr le pîasslmplè est l'ëôvôl fl'aà fcbiff^iélNdâto^d'aii effet
. : _. ; riftr Earî^J x(gj$^ x'AD^KTMfEra ; dti jfortiàl,' '$W l #é Yàfpîsi ïi« io;
^.o5..'s«' ; ;î
QVWAl POLITIQUE* LjlTTÉRAIRE, UNIVERSEL
*. « i .'}, :-.„■" • .-,•■■ . . •• •, , , 5 ;■■.#■. Ji .■ ' ■...■; . ' .■••.:■■■.•''■'■■■■■ *<■■...'■■• '
f ; . Xei Uttret;mênx**>datgaa hûn afhbanohis mt refuiki I
Les artiolds- déposes ne sont, pas rendus. ','f;
ABOXNEÎIENS DE PARIS.
TROIS MOIS,, |B FR.
SIX MOIS... 26 FR.
UN AN .............. 52 FR.
UN NUMÉRO 20 CENTIMES.
Les abonnemens .datent, dos l" et 16 '
de chaque mois.
Les A nnonces sont reçues chez M. P anis, rue Notre-Dame-des-Victoïrés, n* 40.
.1 (place de la Bourse), .. . :
——— t—'"V',". 1 "."*;/. !
pfyas^denégociationsilàborictasesayeûl'Àù- J-
triche*; avec les prétendais e,t-àve.à les.p{> r
' pirations. Il en est de même des rap- J
* pqrti âv'B'ç là Dlètô gerifl^&^iié. ; cé su- ]
. jet encore lé discours s'exprime de ma- •
j> hière à ràpjpeleï les mésintelligences qui -
L ^êoçt : é]ieyéeâ ( tôiit récemtnént erçtre'Ja ;
Prusae'et.certains cabinets allemands.' ( ;
Toutes ces graves questions que le- dis- f
^Couïs f-oyal rflet à nu et qui jettent un si '
grând trouble 1 cjàns lés esprits âù dçlà du J
î^i'tj,:Sj6nt trop.'dû dbimàLqé: de ; las po $tf- t
que intérieure de l'Allemagne pour que i
; nbijs îlyqnsj à nous" y ârïêter, Cé quii
.çipu^toùplie p\ôa.,pa|Ueu)^çjft$nt;ç|.£e t
que nous ne saurions constater sans une s
; légitinjç satisfaction, c'é^t que l'Aile-,
màgàé, si divisée c&ez èllëj est d'accqrd j
tous les fois .qu'il s'agit de ses relations j
avec la. France. En parlait du traité -de i
commercé conclu enïje %otre' ..pays,. etj
: le Zollyerein allemand. S. M;,prussien-f
. na 'a constaté que «cette, œuvre^ com-
» Wëncêe au- mois d'août 1862, fet- potir-s
-jo. sûiyié depjUis $yec u,ne égale. ÇerséVé-s
« raace par mon gouvernement et par.
n-tfelui- -de Bia Majesté l'Êoipereur des:
. ».,Fj;ai)çais, se - , rapproche d'une con-|
n cliision qui ouvrira un yaste champ au
» ' côtamèrçé «t •donnera, 'par le dévelôp-<
>i pemerit comfnuç.du Men-ôtré, unenou-î
». velie garantie aux relations amicales
»' avec les- nations yaisinesv» i
Si l'on se rappelle avec quelle impa
tience l'Allemagne a. attendu la cençlusion;
du traité do commeïce avec la France,
et quel empressement populations et cabi-| -
nets ont mis À aplanir les obstacles quej
renoontiaient les «négociations, on peut
bien aire que, dans le'pàssagè du discours,
quê tons venons çle citer, lé roi 0uillâu-|
me a été l'interprète des sentimens dont|
' l'AHehiagne tout 1 entièré est animée à l'é-,
' gaïd dp la France, " ' . '' I
Edouard Sjmos.,
TÉLÉGRAPHIÉ PMVÉE. I
' Londres, 17 janvier.
Le Times -au savoir, de bonne source que
l'Ebapereur dés Français'a donné des ordres
•'poiiriiine traductloa unglalse de la Vie de'-Cé•
•sariJont' il relira lui-m6me les épreuves.
Sairii-P<5tersïourg', 16 jauvlerj i
■ '(Officiel.) Le graDd'duc'Constunfj^'est nomi
,m4,président d|i_çousùil delemplre.,. .. j
' " Mif. Miluti'né et lïiiUcow sont noqi'mës 'rnem-î
biffséà cç cojqsqiU.; , ' , , V.' !
' Xe'bud£ët"(ïe l'agiiorre'àe f8Cli p'réaèplè ung
aïmrriution.'de Si' imlllons et demi/eiîieliyi d4
' I^VmUnae ^'uà dejûi-million., ' ' "
'i.» -v. i::, >. ' 't. .Turinj-l.fi> janyieri 1
Aujourà'liui( à là,Chambre.des députés, la
jgoilverùement a - accsptô ot .la inajoci té a vota
una pBoposition.de(Mi dlattazzl deniandanl au
.minislèra jde présenter ua prajet de loi Étal
blissant la. validité du conli-at de fcrmagades
droits 'd'octrca»- . ...u . „ t -
, ■ Emprunt italien 6îL6o. ; i
i; / '' " /fnriïij- )6 janvier!'
: ' L'ïtaiîe a ïeçil des • dépêches de' Corfou, 'd'à
près lesquelles 'urie ; grande'îùquiétûde régne
Mraif dans cotte ville par suite d'tih 'rassemble-
ih'ént de paysaïis'armés qtii-' aômaridèraie'rtt la
loi agraire. On craiûdrait de graves désordres,
, ' ' Ales'sine, 1& janvier» L
" t'es avi§ a l Atliôriés signalent la publication
de plusisfurs ordfon'natices p'oiir Tassimi'latioq
des Iles Ioniennes à la>firèc«.. '•"« ■' —
? : 'XfslJ(}fine,;iSjanvier.
:VEstramaddte~, des. Meteagetiés imnériales,
^est'ariîvôe'hlti'r'Sojr, %'neuf lït.ures, avec; 145
; jiàs^'agers. Elle repiir,î\aujourd'hui à df-ux heu:
.res aviic 1 ! 10'passagers ve'nâù't (lu Vrcsili; Etal
'sànîtaire'j boÉ. : :V • k
Cours à Rio': s ! ùr"Pai 1 is,'3âS'à* 365VLo'nà:res|
26 & 26 4-/4. Cafô{.:i». bonne, 6,300 à~6,400l
2,163 sacs à bord. Arrivages dans la quiàa&3ne f
•50,0001.Stocfcj 7;3Q0:hecs/>' j f |
Cours à Buenbs-Ayrcs ■: :sur Paris, 83,50;
Londres 4i).à <9.1/2 ; oaces *C2l piasUps, ; ; 1
. Cours à-Montevidao :.snr Paris,.83,^ ?3'.50|
f ÙMÏftERÏ j
Le disceurs prononcé par le'roi dè Prus-f
' se a rbuWfaffi de là session des Çbam-j
br'es esr à^Ëeï divërsèïnent jugé en- Alle-j
magiiei . •/, " " '
La- Gaiatte nationale, da.
d latb cuugiu>u«*u«i —-—
Cetfé'sïïTiâtïdnV en? peufesè; canTaincre-qué
plicilet ' isans'ijduié elles sont empteinteà
- d'an esprit manifeste de concilia,tjon 4 niaiiâ
sjilç' quelle^ ^asèé ; ;doit s'-bpérer 1 ? entente f
- c'^st cë qu'eltç? pg cUsfettt Jas,. Lesidfoiti
•afr:^-'Cha^re:>.:«nrnàt^lÂu^ j
" sei'otit-iis'' lileitiement reconnus ? D^qùéllé
maçièr^ $e?a 0
l'organisation, milâiire» causé, pjryicljg^le
du co^flii? voili êô -qu'il importerait dè
savoit.' Dafis ; éés conjonctures t tout) ea tef
nàçit çômpte. dé.a'dispûsi^oris • conciliantes
exprimées ..daiis.lë àis.Qoûrg, du, trône, bit
doit attendre léâ actes ultérieurs du ^oij-
. xtUiîàimàk fii-qui seimjbre; disjnînef daiib
une grande partie de la presse prussiennej. '
•Nbû¥ retroiiTOiiSj en i effet, les mômes
' sëntirtiëns;et les mêmes objections dans
unè correspondance paftjcuïièrô flê Berliq,
'adressée à l'agence Havaâi. ;
*Ën bé qui'regarde)-dit-'elle, le conjl^tl
,en,tfç.t4gQ^vernë^mént et la CUàttibre des '
députés^ bous devons constater, .avec r&-
^ ,_ 5 , .. .. . de ï9aî[nj- :
tenir lés droits de la' Représentation" dyf
jpay^I ^âîs,^epûis' trjbis. àhs, 'tes droits*
onj& 'été
maintién d'une organisation militaire que '
la C.lianib.re n'4 pas légïlisée^ Et le \iis- "
poyjrs/ô'i trône 'déclaçe encbrè que le ^
maintien: derces institutions est. mdispën-- ]
sable "pour la sûte^é' dxi pâys/ Le.discourj,
|?IS" bW - celte que^-. :
lion, s'attache à. défendre iâ réorganisai- .'
; lion 1 contre là' critique de la; ' Ghambife':
; "aé^tés^" Mçdjâ ' la majoïité'dé' la -
:Gbambrev dût^dle r.econnaîtreia justesse
•dé C^ss pbéèrt'atiqrife, -ne saurait sanctionl-
feeçtè'siiÉisiitiitioni, entotApréi-miilem^nl*,
; ltèbwâg^ûe"i.8fèl » . -
4a -couremue sur la; quèstion >j uridïqaa «|t 1
indlçfùê'iîdnltû'e ■ devant ■ servird'« base -aù"
- ^ sjuccgssfoja
dans'les duebés.- q- ' -
fa -jLesi deux Journaux autrichiens ^qui-s'oti-i.
«upent -du discoursy YOst-DQutsche-Pôst et"
' \%pùUciiaftèf,j$ïï rehtçbmpl^témèn|
, leurappi^épiàtiont A^x ygiix.ide geittà der-^j
nière feuillej le discours est conciliant,!
' poWrl^^térietifcj'riisstrrant po'u¥le îitlb.ors 1
çi'^Q^drablé pôyr,nclio.jçiarqpe,;
- suivant i.-iBilay la-^commencement *d?ùrie'
époçiijè 'd'une hàutè importance; pour |a-
. peuisçhe-Ppsi *n& partage ^as^cette
Isquef-r,
tion-desducliés:^ été ; «*u ! ae dette, d'hounçur
lâume, la conduite àétueïïé dei" (Jeux gÀ'M J "
, (des 1 ppss.anj3es,accus{î4es ï tepdi8^iplètement -opposées. Gelle da rÀutriclie,'
•'[ëst ' éiitièreirtbiît désmléressée'c lè '«aSbî-.
V4®(^^ieàiiè,'ûe'rev^njiigyie' âû'cun' , ayàij-„*
i iagfr^rtiëiilièibj$isk£jéà^fi$| ;au iContci3r^, ]
se propose aujourd'hui. « de faire uùei
bonne' petite; ?ffair,e- et de réaliser, uni
joli- bénéfice, u VOst-Deutsche-Post fait re-j
marquer, èn outre,- que le "discorir^
rôy^t».. pialgr^ sa longueur ^ ne' : con-i
tient pas un mot siir; la Confédération
geriùa^iquef etîe.drçjl, fédéral. Le mômé
journal ea demandej àt-propos de la iûdélité
aux traités invoquée gar le roi Guîllàùmç
cpmme'basede son accord avec l'AutricKej
de, quelle sorte .de traités il s'agit, (r^a gié-i-
néralité dés mots caractérisé assez bien^
dit-il, les rets; politiques dans lesquels
» on s'efforce d'enchevêtrer l'Autriche de--
V puiéuneànùéé.» " ;
Les journaux anglais s'occupent égalei-
•mënt. du. discours du roi Gu .ina .uipe. Le
Daily-News constate que ce discours comj-
'meûce .âvec calme, et, finît lié même ,
mais qu'il enveloppé les questions priq-
Cipàlég dans une habile obscurité. On sait*
qu'en parlant des duchés le roi a déclare,
q^'i}. se proposait d'établir des instift^--
tionâ qui' faciliteront la protection wd^ ;
.^^tière^, èt" lô d'éveloppement; des'" Tés-:
sources tfu pays. Le Baily-Nem traduit
ou. çoçyiiéÀtè çej,te déAla^atiçn' dans lejs-
tèrmçs suivans : «Les institutions : qui ^
Vpyofôgéntles ïrontiê^és koht habijtuell^-
» ment des t forteresses et des soldats^ et
» céïlés qui développent les ressources de
» mér et de terré sont les impôts.-»
On mande de Kie.1 à la ùpizeite d'Augs- |
bourg^ que partout le peuple se prononce'
contre l'adresse de M. de Sheel-Plesseîi etde- :
ses collègues.. Une, réunion, patriotique te-"
nue à OldenSwor lli a déclaré-que cette ad refe-
•®b constitue tin acte de trahison enyerë le ; .
pjtys et.que lé peuple tient, ipéliranlablé-
,ment. au duc Frédéric d'Angustenbouiig
bt à la Constitution de ÎS-SS. ' - : ,
• La journal espagnol la /ipoca fait remat-
qùeï^'au sujet de l'Encyditm^ çue ce dû-;
cum'enl n'a point de caractère officiel'en :
Espagne, ^uis'qùé le conseil'd'Etat^ présidé;
par' le marqvis^de Vilurna," né l'a point
encore examiné pour savoir s'il faut-pro
poser ou *011, au gouvernement de donner
à ce manifeâte pontiflual Vè.vpquatur royal,
sèlem les lbife d,è la moiiarthio eties' pri\à-.i
lèges dé îa,çourjonné; . ■ *
: !i . . ifONtlÈUES.,
'"Lé disceurs"pir. leqderié rot de Prusse'-
:\iei).t d'ouvrir la.seitiloia :de.i Ghauibres,
établit d'un'e manière 'assez nette; la po'sl-. j
,'X^pÛ' du fcalji'ûet de;iié/1 i'n' ; ius-à;VIsj c!"e «div
"propre/pays cômrâo"vis-à-vis (les 'autres;;
gouvernemens de-la Confédération'. • ■
- L Lk hiaran'gùe royale est conçue avei uno-
habiïeté de Engage, à la'qûViHé, lés -êsprits
lesjplus prévenus .doivent» rendre justice. *
Soiik une forme'persûàsiVe et dans dés tek--;
még Tort QonQllîanV,'l.e roi passe, ea reiïuè,';
tour à tour r les gravesquostiûns qui-s'agi-j*
tent'depuis si; longtemps -efi Prusse tonMe.-
-dans îé'reste de VAtlt'uiagno et qui,divi
sent si profondément; gouvéraernens' ét'
populations.;;, ' "/,, : ; •
(j ,' Ppur'ités .affaires jgtûH^ûVes de Va Prii^.
.se,.c'est d'abord la réorganisation'(Je'L s a!r-
mée, -c'èst ensuite, la; compétence" dë!a
Chambre en' matièi'e; de" "budget, qiii'
tiennent une placB împortàiité' /dtns le
discours du trôpe. Le i:oi.miïin,tie,nUdn;
projet dç réforme militaire, et il déclare 1
'que'I'-enlerifp entre là Çhanibreet^egop-
yçr^eme,nt; n r est possible^ qu'à cei prix-, I .
. . Quant à la question des.duchésy le di^-
-'cours'royal, tout en • se renferrnant'dabâ 1
une réserve qiie jusliAbnl lésxircojistahr.
ces, n j en fait pasjnains entrevoir toute ujie.
Londres 51 1/2. •
La : Magdalena n'était pas arrivée, le 30, ^
'^peMianÀuco, la &aienne aurait .passé il Saint-
Vincent le 3.
- • Marseille, 17 janvier. ,
Un deuxième avertissement a été donné & la
' : Gazètté ! dti Midi, considérant que la lettré put
bliée dans cet article sur la cotataiinicatiôri
faite par Mgr Plantiér, • èontlènt une attaqué
contre les lois'de l'Empire et contre' les poui-
voirs que la Constitution a conférés au conseil
d'Etat. •; (H avas-BuIlier*). '■
cours de la 'bourse. . : s i
C0C98 D2 CWTÊAi 10 16 lQ 17 HADSSll. Vilt8>
â 0/0aùcpmj)j« 6,6.75 67.05 s » » 2()
,—Fin du m,ois. 66 90 . 67.05 » 13 ,
41/iaucoimpt.,. 93i .»■ 93.40 » 40 )»»
—Fin du mois. 91.75 »>.» s » u. |
Le ministre de là guerre a reçu de S|.
Exc. M. le*, maréchal gouverneur général
de L'Algérie des. nouvelles datées du là
janvier ^d'après lesquelles la situation du
sud de la province a'Oran continue à êtrë
satisfaisante. '
Si-Lala est parti pour hletlili, laissant la
garde de ses tentes à son frère Si-Zoubitf.
Si-Zoubir, àutobr duquel sont groupés
presque, tous les Laghouatis de Ksei;. é'bsjt
mis en râppoft.avéc le'commandânt supé
rieur de Géfyville pour ltii confirmer soji
dcsïr, ij.ë ; çeritrfer d^ûs, le devoir'avec lesj
iïëns,' . * ' ' *; , .•
Cette démarche,ét des lettres venues,de ■
Laghouat et des Quled-sidi-Cheik font pré
sager une solution prochaine.
La froatièrè tunisienne vient d'être le
théâtre d'une lutte'assez sérieuse entre lés
tro.ûpjes d,U tey, commandées par Si-Rus-
tan, et les contingens insurges de Si'-All-
ben-.Ghedaoum ; lé canon se faisait .enten
dre, jusqu'à Tebessa. Les insurges, qijii
avaient tout d'abord obtenu l'av.antage. ûïit
été repoùssés avec des pertes considérable^;
quelques-uns se sont réfugiés sur le ter
ritoire algérien.'Si-Ali'-ben-Ghedaotim liii :
mêiie a demandé à se retirer avec les sieçs
àTebessa ; le commandant supérieur dè ce
. poste l'a faitdiriger; sur Constantine,. Les
goums de la oolonne tunisienne sont sur
veillés de près parnos troupes, qui feraient
respecter la-lrontière s'ils se portaient à
quelques excès." ••
On écrit dç,Porto, le H janvier:
J'ai pu constater combien peu l'opinion^,
dans-ce pays, s'est émue à propos de la
promulgation,de l'Encyçlique. ■ i
'■ Corum'e otdîpkiré'ment, ,datis les rap-
' pùrts «vet Rbme- 'le gbuvernement-.fet' ;le
public sont fort- o.iubrageu*, à, la n,ioïndrè'
...apparenfi.94'ep^Piét.émep,t; du pouvoir,.go|n- j
tiûcal, on aurait ^Uifsratteûârelà.uÔAfffiyo
pol6m,iqii,e: cjans les, journaux et daiis 1 '
■ : le? sàl^iiSji' liiiri?rendue ,;à propos ..de ! l'investiture ;^'ùn,
j ôvôché.;d& s l'Inde ettranebant -une ■ qùqs-'
■trôn litigieuse serait de nature àu sôule'-'
yen Pûpinki'n ■: l'Encyclique' qui -exposài^.
tout un ensemble de priwcïpès ët 'dé'doin- ',
•victîons fehcOppo&itWn avec les idées- noli- *
- Vfill'eS qui,;; én.'.Pôrt(rgaî conitwe aiHeur^ j
1 ' sbiiVth'( -n'a : éiimpersonne,. ; 'ï'',', • •• . i
dOinqu&tç.jTi^sçseÇf^ît .«iériafe^,
aucun regçek.jne , ; se.trou,encoyjcgi
. pafuîet acte qui,ne setnblft..pas ïàitpo'ur,.
■. UEupopei oh ne-, s'est pàasiminô.nipôur.ni
-Contre l'Eudycli-q.ue, et,' fauto-de-défein-
• sep'rs, il n'y a pas'eu'd'agresseurs.» ; «-e
' ''Souvéhir'.d'utie'autré^epûque, cette é^cfe.
d'un, passe'si : é'itiigné, d;e-hôt^a;
' cau^é de la' sur.pris.0 " seiis ^e^.fqrrôès di-
,/'yerg.és,j elle,a.péw«lpiùo^t.inapyessio?ifié : "
les esprits sages qui n'avaient .jâxiiâi§;;
i'i Ciui quala«our.deiRo?ne fût sÊnacée d^axj^
pait'deitelg abîmes^ et plie a. ^e' jacrerteilïie
'-'giv'eo iroriieipùr. les h'Qiïi^'çs; qui se ïflàir».
.-sent -ixuû spsctaçjè ^ dqs.' ^afi^es- err t éui}s.
Pour tous, l'Encyclique "Qst un açté sté-
-rflè 1 ,' comme serait;un coup d'épée. frabbâ-.
ils .semblent confirmer le jugement du.pur
blic par la tristesse de leur silence. , . .
. . Peur extrait : c^piei;».
i On écrit de Téhéran : !
'. Vous savè'z déjà que, P°nr venger la défaite
de l'armée persane en 1862, alors qu'une ex
pédition tontre les Turcômans eut' les plus
déplorables résultats, une nouvelle expédition
a été résolue fietta année. Le gouvernement
du schah veut avoir enfin raison de ces hordes
qui, comptant sur leur audace et sur la rapi-
ditê da.leurs clievaux, les meilleurs de l'Asie,
tombent à l'improviste dans .les villages . et
môme dans.les villes du Khorassan et empor
tent tout Jce qu'ils trouvent, butin, femmes et
enfans.
La noUvelleexpédltioa.est dirigée parS.Exc.
le sepah-salar. (ministre de là guerre) en per
sonne. D'après les dernières. nouvelles du
théâtre de la guerre , l'armée persane a eu
avec' son ennemi deux engagemens assez sé
rieux, 'dont elle est sortie victorieuse. Voici':,
sur la première affaire , le rapport fait au' se
pah-salar par le gouverneur de Boujnourd
(province persane contiguo au territoire des
Turcômans), commandant de la -section des
troupes persanes qui prirent part à eet enfca-,
gement. "Je réduis ce ! rapport à sa dernière
expression.
1 Lè tiimânche 3 rabi-ellaval (S août), nous
màrcliâmès pbur'attaquer les tribus de Ghaï;
des officiers de notre'état-major, envoyés en
reconnaissance, avaient trouvé* l'ennemi sur
là défensive, occupant un camp retranché bien
fortifié. Nous prîmes nos dispositions pour at-
: taquer.En^avarit des retranchemens, il- y. avait
■un fossé large et profond qui semblait être un
ouvrage que les Européens disent avdricé et qui
nous séparait des retranchemens. Aussitôt fue
les'Turoomans nous virent prendre position,
2,000 de leurs meilleurs cavaliers firent une'
sortie et voulurent, par une charge à fond de
train, franchir ,1e fossé pour nous attaquw.
Le général commandant l'artillerie a fait,
aussitôt une décharge qui les a empêchés d'ac
complir leur projet. C'est alors que nous avons
"noiis-m&thes" franchi le fossé avec notre infan- :
terie et notre cavalerie, et . que nous les atta
quâmes vivement et les forçâmes de rentrer
dans leurs retranchemens. Malgré la position"
fortifiée des Turcômans sur les hauteurs et à
l'entrée des forêts, nous attaquâmes les re
tranchemens et nous les prîmes d'assaut.
Les Turcômans, fantassins et cavaliers, ne
pouvant résister à l'impétuosité de nos.sol
dats, se dispersèrent après avoir perdu un mi- 1
lier des leurs. D'ix-:liuit cents tentes avec tout
ce qu'elles contenaient, hommes, femmes, en-
fans' et toutes leurs richesses, tombèrent en
notre pouvoir.
Le? fuyards doivent probablement rencon
trer le détachement du général Djahan-Souz-
Mirzà, et né pourront- échapper. Los généraux
qui ont pris parti cette affaire sont :S'iham-
Doulet-IIeïdar-Kouli-Kban,Suleïiîian-Khan deç
Affchars; Mo.iistaphà-Koùli-Khan-Kagueus-lïou, 1
Siifar-Ali'-kfaàn-Chih-S'evari etHabi-be-Oullali-
iClian: ' ' ' ' ' - ' ; ■ ■ •<
; Deuxième affaire. Quand les- Turcômans Ya-
m.outh étirent appris qaO le général en che|
,sepah-sàlar a'yàlt'.'çl.élachë ' là .pluis grande'par-;
' tie" 'de ses "for ces," ils crûré nt'pouvoir l'a l la;q uer '
: avec'succès.- Cinq, conts-cavaliers déterminés,'
p'rena'ntî par le . aôsert, un chemin ■ rareoaejn't
fréquenté, sont tombés à l'improviste sur la'
L troppa du généra^ en chef.i mais ce dernieravait-
éôjà ^tf_. prévenu par àes.éclalrours. 11 donpa.
wn po.ï » • - • ,
m"aris'furent imïâ' è'^ pléiHb- déroute -et pour
suivis .jusçjii'atfti; : forêts.* L-à fis furent'obïigés
'-d'abandoririer letlrS-éHevarix pôu'P trouveiî tin ;
refugo assuré dans les bois. Ils laissèrent siur
: lè terrain uà ceïtsïn nombre des leurs, La ça -
ivalérlB'persane r£vi'jit-.aV£curiQ dizains dejri;-;
somliers et deux cents '.he.vaux, ,
.Aprè3:cettesil'airç.,;,'lç.sçp4li-saiar «é d,ispo-"
sait à avancer au centre'(iôrU 1 pçQviycç du
Gurgan. "! :
S. M..I.4e ; schalj, .pour téme-igrier à l'armée
.là satisfaction qu'e\lé éprouvait de teaiuscesj,
- "—""ê Une'liaguo'en brillant Àu;separ)iîS,a-
lar J et 'dès récompenfees'ppuf .lesofflfiiW'S.ei^ol-s
(}ats qyi seront.dïsti-ngnéj. .., , • A
"'-"•jé'he.-^iJii'x ppiat.terminer cetjtûcjôpô^he sans-
,'-!,vous a'niipn^r que la ]ign,e ték'^raplaque" à
.JJgjiscîur, port'dugôlfePèraiquàjï^nctiohueacw;
"tuellcment," 'C'est une nouvelIp.riioryoil.lfi dans
.papaysi.^ mér-y^fiaus 'd'aVOir corrétipon-
'danc'e'avèé Bombay "en' quatre heures, quaiid
autrefois .un':' Cbùrrier : mettait"'vingt jours jet:
les carâvahes ttois mois à parcourir la di§-'
' tance qui si$pare< Ia( capitale da 'lï-Pefse-de Ja.
-'ville-indo-anglaise.; Oaqs deux mois 1 nous'cor-.-
respoadrons - d«ns;une .aussi rapide .proportiom
."t , t j ■
avec Paris. D'ici là, je fais des vœpx pou
nous'reprenions én Perse la position co
ciàle que nous y .avions sous Louis XIV.
^marchandiez, française a la vogue ici, et
vend aux Persans ? des Anglais et des
mands. . ; {Moniteur.
On écrit de Quito, le 7 décembre 186-i :
. .L'Equateur continue à jouir d'une parfaite
tranquillité. Cependant la situation politique
intérieure n'est pas encore complètement as
surée;' ét l'incertitude qu'elle laisse subsister
ne fera que s'accroître à l'approche de l'expi
ration des pouvoirs constitutionnels du prési
dent Garria Moreno, qui aura lieu le 10 août
de l'année prochaine; . 4
, Les élections provinciales et cantonales ont
commencé le. 1 er de ce mois. La grande élec
tion présidentielle, doit avoir lieu le 1 er mal
1865. Le parti du général Urbina , vaincu
dans la lutte armée qu'il vient de -provo
quer , se" réorganise ! poiïr' celle du scrutin.
L'on commence donc' à se préoccuper 'da
l'élection du futur, président, qui met en
jeu le sort du pays et va provoquer , par
conséquent, une grande .agitation. Si cetto si
tuation, périodiquement alarmante, compro
met plus ou moins gravement le repos dé la
nation é'quatorienne, la cause ne peut en être
imputable qu'à la Constitution ^Ile-même, qui
oblige tous les quatre ans un président à quit
ter le pouvoir et s'oppose à sa réélection, con
traignant ainsi un pays à marcher dans une
voie dont on peut-' suivre S chaque élection
présidentielle les violentes et stériles péripétie?.
-Le 17 de'ce mois; M.. José : Nicolas Ili^rtado
est arrivé dans~ cette' qapitale, -en qualité;de
chargé d'affaires du Chili près la république
équatorienne.
•Dopuis plusieurs années le Chili n'avait pag
de représentant à Quito, et la'nomination da
M. Hurtado, dont les autécédens et le caractère
sont fort appréciés, est considérée .comme de
vant resserrer encore davantage les grande^
sympathies que le gouvernement actuel da
l'Equateur a pour le Chili.
■ ■' reunion..
Nous avons dos nouvelles do la Réu
nion, allant jusqu'au 19 décembre, appor
tées à Siiez par le courrier français.La ses
sion ordinaire du conseil * général a été
ouverte le 30 novembre, à Saint-Deni^
sous là présidence de M. Gibert dés Mo-
lières. Dans son discours d'ouverture, M.
Marbot, ordonnateur, gouverneur par iiv*
terim, sans se dissimuler la gravité de la
situation financière de la colonie, a trou
vé pour l'avenir des paroles d'espérance.
Il a cependant laissé entrevoir la dilficultâ
d'obtenir l'équilibre entre les recettes et
les dépeïispslocales. ' :
11 compte beaucoup pour relever les af
faires sur le fonctionnement du Crédit
foncier, L'e projet de budget pour 4865,
soumis : àù çonseil-général; s'élève, on ro-
c'ettçs, h la'somme de\->;2i2',;i9S-fi\', et en
dépenses, à céllé de 4,716.311 fr» Ce der-n
nier chiffre est iniorieur de 2,U5,80Qfjf.. ^
celui de 1862, montraut ainsi l'iinportance
des rcdùctions que l'on a fait' subir aux
dépenses.'La marge de 300,000 fr.'qui exis-
'tè' J éiltre lès - recettes 1 et les dépenses a,
pour ,but;de sûppî^eraux mécomptes;.qui
■péuvéhtafriversui 1 le produit.de certains
impôlsj elle doit aussi mettre la colonie
en mësuro 'déTètablî'rTaiià'plus do re.tayU
réquilibre dans_sci-finauee^.
• Après avoir- iiojVnic plusieur? coirimig-
si;ons, 10 > c onseil igénéral j&V,; a j 0 u ni é} u s-
qu'au 49 décembre, jJïbnient où les rap
ports -de ces 'fiommissions ont dû être
prêts* •
Depuis l'arrivée-du courrier anglais à
Saint-Déni^, les acheteurs de sucre ue fai
saient plus'que des offres.c,n baisse, ot les"
yeAdem-s,.se tenaient dans' l^xpectaU-Vô eu
.àUei^daii^ l'arrivée du. courrier ; îrançàis.
Au. \ décembre,, l.a récapitul^ion des ex
portations de suore de la récolte de 18G3-64
donnait' mafotil- de 1-8,319\689 lui. Contre
kil,, à rénogue-con'csnondante
de -ib'63, ■" ' ' ", • '•*" •'
1 "A,il,ito'Went des travaux -de coupe et' de
.ui^pipi^latÏQn, la coloisje a reçu fort h pro
pos.. dçux; cpiiYcis d'itnxnigrans . par le.
II.ampdm % arrivé- le 28 novembre à Saint-
DeîiiB avec 386 Iadiens, et \mt VEd$tem-
F«^illeiéh dû Coiistitutionuel. J 8 janvier
U FORÊT DE BOWÛY
î/.'j '
\ ^EPOQUE tiE LA RÉGENCE: ■
Cinquième partie.
, iïî>i '
CARTORCHE BOSSE FÇRTPNEV
jLtâît-ca le maréchal- dé ; îllontesquio%
qui .s'était décidé à faire. ai;{ : êterje baroa
de LUieri et.son fils?.., • \
La chose est peu croyable. Un vieux,.
CQurtispo auquel un, ministrû pn.jcréclit
avait intimé i;ordre d'une observation,prtx-,
dentPi assum^P sur Ijâ, une. méiucàd'au
caraetère-aussà ; d^çisif et.aussi àçcçntué 1
> i Alors,vç'ét'ait donc l'abbé, D.ubqis' qui, en:,
deliQrà d« la.réyélation dé ^rae'.di} Màihp,
ayant-:obtenu sur lo .fameux ■téstampnt,
quelques informations çupplémphtaires,
avait ordonné de rompre la glacé., , , ■
, rapideiqent jjp& les 'prisonniers de;]
M*. Içiîpréy^t'd^.ïlqqoqs ,4pi veht ètye trs^njs-,; 1
. portés#, Pajife.tious;ayons lejoisi;; de dire
là façon le vigilant et cauteleux abbé "âva^t/ét^,
.-renseigné,' •=.<. .■
iJn'mois s'était à peine .^coulA depuisy ;
.,qv9jrdu ,m|me ^oup, çaans Çàriôftclie s'é-*'
"t^it yUf §nte'vev ,^à .s.ultàôfiVfayume et çoh,
talismanny* . I
. .Avep ^ack^heppàrd,; il 'avait -eu beau û-
mr. par ! pn bon mot, l'échec n'en éVait p^sl
imoiss eyisant âi'oir trouYé-'spb iw$je et,
s&yôir délaissé par, une maîtresse à\quj,, 3
tou^en,Ipi-étany-qurnellejnept ïppt3ete fl il
inll. lï
U^UIUU f*U;U>JLL
jjoùç e'f-qûi.ap.res' ejiîi'Iai^sênt,lë. besoin, t|a r
'4uélqùfré(ilâtanté- ( vfçgeaîîcj., , v ;... j M,
Possè^élle l'idée de s'ar revanche à' pred-v i
dre^ lé dâs'olé «oupa-baârse ne se ressert;,
\ i- "5 ijc Sk *
blàit plus."Dans' le gouvernement "di> sa
troupesii ,était devenu - d'^ne séyçrité im
placable': chacun <"'e ses, associés, s'apei-T
f cevai,t qqei lé. ipal^ieur, pour, pàrlei. leur !
langage j lyi^vaitai'jri le Umpèrdmnt. Glipz
lui, Je,joyeux Scapiu qiié^ nous ayons vu
.avait fait pli^çe à un malfaiteur grognon et
brutal, et Gi^tlius. Di^chfîtelet,, préludant,
au,rôle : de. son. mauvais génie, j;o,mmeu-
içaità penser çt à .dire, confidentiellement
„aux camarades que ' décidément un pareii
■paroissien n 5 étiit'plus stni tena"blè. j , ■ ,,
Un soir, au càbarét des Trois'-Pôissbns,
rue^ ftlaadar,, en , compagnie. .cl'lSieille -
QJiien ét dé quélqùes autres, no^e hom-r',
, ; n^ VJ plus.quj jamaiSj. 3 a,v,ait,le ryinméîan-.
colique, l'orsqûé'là sèiHmélle'qui vèïtjrfit'
-au dehors , eptra pour 'annoncer ..qu'un
nioiisse ayant,le mot'de .passe demandait j
à parler au capitaine., . . . ■ ■ * ;
, — Ùh mpussél'fit.'CartQùche, est-ce quq'
lâ.marânq. é^t;.dè iii§ compétence.? Yoùs'
yerreziqpe^ç'es't encQr'e.gu'elgue toùr qu'a
l'idéq ^o me jouer ce grediri',d'Anglais! et
,,tu prétends, q;,ié ce môme aie "mot d'ordre?
— Il rà'à 'dit sans" hésiter : :.Je vïéwdc la,
panttde Jacoh Je .Manchot, t
' — Enfin, lais lé entrer,et, jour dé.Dieu,
que sa. conversation ne loùcho pas QJJ ilne.
sortira pas comme il est'veiiu. ' ' ; .1, !
.Unjpeu, après, fut "introduit le plus joli-
petit cçu.reixil qu| ait;jamais grimpé ■' daiis,
*îçs haubans'd'un ndvireV
Lui'continuant, à terre, cé .régime d «s
rliousculades qui pôurl'appreiiti marin for
ment le'plus. clair revenant-Jboii .de sa vie',
dé bord": " ' "V- . -
„r- gli.bièn,' drôle, dit Eveille-Chien, tu'
entres sàns!sâîuer le capitaine !
Et d'un, i-pvers de màia il' fit s'autèr le,
(cliapeau de toile ciréé que le survenant
gardait «urs^'t^te. , . , ,
■. Un flot, d^clioyeu^blondi ardens s'étant
alqrs'^paudus'su'r les ép'auleg du prétendu,
naafin,;, ' \ ; '
. ; ~ Antoinette ! s'éci-ja av.ee une joyepse,,
surprise.CârfoucIie qui venait" dè recon
naître. ii fiile' N'éron sa iaaî'tr^sîe; maip, : '
nîïfiGrt>. a :nrAinÎAi» r»;rf rî« p.rpiVn • Vo\;anîintî?i c
neau, mon ostrugoth de niarï, lés brôuil
lards do la Tamise, la chose de nepli^s h
.voir .et-leur,sacrée,bièïe angl^iise^ujls ap
pellent'd upoi'tpi',, iij'^urg.ipDit.oiis'e ep tern
avarit quinze jours;' aùtaht mourir ,dé t
... ^ i'\ .
Eh meme tempsi CDmipe'po^r r.epi'en
dre possession'dp,là vie fyanij'afee.* sjêmpa.
rant du verre ; plein .que"-Cartouche .avait
-deyautlui, elle le vidft d'pu;t'ralt. j
" ' — Vous' ôtès' heureuse, qu'on ne ybus
•attendait pas, dit sévèrement,l£ déljiièsé',
ç'à fait.qu'il n'yapas^ do 'poison de"il£|ns!
, Et'ilbrisa lé verre,quo t des ièvrçsféloni
ncs venaient.de, toucher.". '., ... t 1
-rAb'lç'fstcqipine cgi a quç,tu Jepij^rids t
çCit la NéVo'n'. ; Eh ' bien ! mon petit, tu peux
tVn,'aller, demain,(faire un tour âyx filets
de Sàitit-Gloi^d, on ! ,y sera. : , !
; Gomme éljel faisait hiipè 'de'sorïirV'
— Reténèz-la, cette folle, cri.â le!capitai
ne ît ses commensaux, on a des réoseigne|
mens à lui demander. , f . - !
— Les ren^eignemensj'les, v'ià', repartit
donzelle,'c'.çsi qu'on t',a,ime, Vilain (jral
1 iiri ftf. nn'nri'nvait nti.rHn l'oanvît /lo />rr\{i v
une autre en* outre de tes anciennes; alorl
puisque, je. ne tè âuis plus ïien, ficlîe-moi
la paix ét- laisse-moi aller causer avec ' le$
poissons. ■ ... , ' 1
Si grossièrement exprimée qu'elle fût;
lu passion vraie, se 'marquant dans toute
l!al|ure do là revenante t
. T~ Voyons, capitaine, dit un des âeéia-
tans, s'eiriployant .dé nouveau âl'empô-!
,chei: d'aller se jeter ù l'eau : à lôut-péch<|
.miséricorde! ' '
[ — Je ne qjs pas, fit Cartouche fort adou^
ci, si .on pouvait se lier à so,h,repentir./ -
— Tièii'Sj Ç'en est y ga du repentir! "rê-i
lît la Wrnn ' ' f T ' " ■'
pondit la Néron.
et'dja 'sanglots'.
' — Veux-tu bien me 'lfchqr, serpent l
.criait cependant l'objet de cette, démons-f
tratlqri frénétique,'mais il'uriltdii.'de .plus
en .plus mollissant.', ' é , • •
" -—'Laissons-les s'expliqûer, v dlt Eveille-
CUien, ayx^ camafad,e.s qui. sortirent, .avec"
, lu] sans teij;ir, ç.Ompte d-utf'ordr^' assez
•froidement ifltiu\é'cle'i , este i r.,; ^ : - : 1
■ u .Quand les amans .furent'seul#,' Û'artôu-'
ch'e comprit l,a faute qd'il commettrait", ei !
r po.u^sa dignité et pour ravïipii' de la ! lîài-:
' ,son:qùi allait §e renouer s'itsé : làissan,allpr !
' à.:.un 1 e:siii;prisé d^: sens; afin d'otïc'dé ^bh-' 1
tinuer la"qu,erelie 'qu'il trou'yait'utilé de'
'tenir encore sur le fod*' ■-*'■ i •••""» < *(
ou vivant à sa volonté,', eh bien ! -au mo
ment où Je suis sortie du souterrain, avçc
la Sablé et rermite, est-ce qujB je-he Taf
PM vu qui donnait sçs 'ordrçs aux Faui-
s'auniers 7 ,'dont'il^est |)ieh"sùr 'le 'chef,' et
nnc?' ll'fritl f WWin '^*4/* f À nnwiiviA'il ,
. ..-r-tYous commencerez, ,iîÏ4 chère',"dit.16 ?
1 tii'p.^ m'è^iW^i"' qui'a:=pti :-.y.0u.s : w,Ç'4- icil ^ f a rapportes-assez
' i â .'.2' ..-y ;. è i, 0 '" ^1o1n,100 "
il- .E^.t-ce que'jé 'sais, ïnpi : 3 atbWQiih-,
''tais : jaii»tise;;eî, put?,
qui çae par,lâit qué je desponocviis la' ta- i
' 'Mtlek'quo'^e'finiTais en place dé Gr.eve ;
' sans côinptèi'' tdn id.ée de mt5 ttierpqtft pe";
' thêchàût chiffon de parchemin que j'£yajs-
•voulu voir, ce que c'était. . , *
• '•'ii'CVm'écMht 'chUTon, Madame,.valait '
u^'ïnillion qu'ôjç m'avajt.offert,",si j'ayafs
•"'vôiflû éh'tràfitfùeV
a.vait dedans? 1
v — C'est possible, mais, l'objet dans mes
mâins, je n'aurais pas 'fait là' bassessé dé'
le v'éndi-e:' ' ' ; v : ' : , ; !■>',
"', ; .^^ f està;diré" ,què le million que' tjn
av.^is refusé, m'a été. donné par"ma ?œur;
pour'l'embêtement .d'aller rejoindre inqn '
mari'et de .rede'vehîr soi-disant, honù'éte
- J — i "
vuu^ U XU||I|JU1 tu Cl•
godelureau avait lu des p'apiers' qfie' je
n s i(vàis;confiés qu'à lui et qui, au fait', ont
^ hiï'^oijneE^d'QSidéfe§. ;., «'; , ;;; j
— Là'çé qv.e c'est, Monsieur, que do s'a-'
| î]j9^S^îiyeè , 'ào§\iàcQiT»«à. Si jlu Vè"sais.'
pas.ïir : e, ^ïioi'jo le : g'3is,'et.ça ne' serait .pas.'
"sbrit d'entre nous.'D'où tu' vois' que c*esi r
. tà faute, et "que n'étant pas i'àutive lu dois;
'mre parddnnèr. '
L'amoureu^ voleur eq a\ait fortement,
,ertvie; mai.s in.mùva'que ce serait aller;
^ieh.yit.é "et que.'la coupable avait besoin;
d'u^iDj' leçon un.peu plus poignante, Afin;
. donc d'échapper aux dangers du tète à
;, ...
Ah çà!- ce n v est'pas le tout,, dit-il, m<|;
charmante, il faut qjj'e je te quitte, j'ai un
rendez-vous. ' : '
—D'affaires? demanda Antoitieltç î^é-
Ton. 1 ,"' , : .■
.■«P'affairo's au d^autre chose.
'—Ahi'ta. n'ou voile?
'i-^Vpssible, répondit Cartouche", charifié
deypîV.qùtt'.ïa'jalousie allait le venger desj
longites'douleurs de s'oiï abandoti»
j. u. jno aux i ,.IUU.|<| l'O
paqdit: 1a r^nftinveUK i .per,çQn:Uige i , ni von-:
tàùt'E'mesure sas, moyens du t6i'i,ur.a,. at-{
tendu qu,e,, s},.t"UV to ^èrmtîUais avec elle
,'qu.elq.(i,e Ipsolenae, elle tb^ruit bàtouner
^à'rses^éiis.'.' s ,
Ah! Madame -a deçgens! "/ ;
W^opjourà i^tiis" laqqai^ .deïJ jère, son
;ca,rrossé, tL'oîi it.^c'omp.v^di Qu'une pa- ;
rfcîlVTVi'iriQfts&tf qa' ne l'a fait pas attçnAré^
bie^ l '%^chQsig,,; f ., ..UiLla|Sup-
pjiàntée, i '. . . . " : ' : ' " : ,.i
; t- pomment,, ^rcltons.?, ton, idée ,es,t à !
tue 'spivre ; •if*"-****'-:-
— lin peu, mon prince.
' « --'Èt si ça - ' ne m'allaït pas •? ' '
" ' '; ï é : feraij> ' cç'miqe-' 'le ''cKiéb don t'son
: m&.Uré J hé -veut pas "qtfil sorte avec lui,
, rrialgf ^ ïeë'côtipS dè' piep, je iïe démordrais
pas ti'Gtro stirtès taldiis,. '
7,_L'b'utnilit6\3é cette' comparaison alla si
bien" au ,bçèur di? 'Cartouche, que, poursau-
;ver s'a résolution 'de froideur inexorable,
il seiiâta .de sortirjkyec là sirène. " 1 .
il Péijdànt' 'long-ti3mps îl : la promena;^as-
pez,enip'£Vliô do ;-'ùvoii-,comment il donne-
raffî pu corps\, ce vaporeux rendez-Vous,
dont son imagination, devait faire tous,les
frais,,
'Arrivé, rue du Croissant, l'un .des àbou-
tissans le's plus déserts de la grande rue
Jlontn3ar.tre,"5Teritresq.l;d'une maison de ■
TxjUe apparence/ j f avisa, une fenêtre en-
Ir'àu verte ; au, bas stationnait, h a carrosse;
le coclier-dôrmait sur son siège.
—G'e;t 15, dit-il à'sa maîtresse,
— Où là?
— Tu vois ! la fenêtre entre-bîtillée et ce
carrosse arrêté pour ràe service d'échelle.
— farceur! dit la 'NévfW, un apparte
ment que, tu yas dôvaîtser ot qui ne sera
pas le premier paç le même chemin.
—Tu crois ? eh bien ! reste l.V si ça peut
t'amuser et demain matin avaut do des
cend re, je te promets de te montrer ta ri
vale à la fenêtre., ;.
Cela dit, comme un chat sauvagerie har
di yo,leurescalade l'iinpénaSe du carrosse;
de là, il se glisse sur le hal-ïon et disparaît
dans l'appartement- sans rien savoir de ca
qu'il va y faiï»j.o« y.trouver,.
Et. qu'on n'aille pas nous dire que, pour
l'iutcjfil de donner de la jalousie à sa
maîtresse, lin Uoi'uuie'u'aiL'foiitô pas ainsi
un dangereiuiiiçpniiUi et que quand il* y
va.d'fMi'e pris, ci pendu., on'sait mieux où
l'oii met le pied, .
.Los-geiis, cyjd- fious. feraient cette diîfi-
cùitij montré raie ut simplement qu'ils
n'ont pa3'éludià,,àleur; .Cartouche,
et qu'ils auraient jaugé, à la-mesure ordi-
ai roi ubc, grande iHusti'àtiôn exception
nelle:', qui.faisait, comme ou dit, de l'art
pour l'art", et dont un de ses > biographes,
M. yartUé.'eaiy .Maurice , raconte , par
exeniplôj; le.truit que,voici :.
r»
BUREAUX A PARIS g rue Se Valois (Pilals-Hoyil), n' 10}
B
MERCREDI <18 JANVIER 1865.
'■ .,". a r ■ ' ^»' M llMl '
•yf*^
2GS3CS3
abonnées'.
llbiStKpMiW^;»; *lë''F»#
six *w&iïAr:-r:l ! . S» r&" »
",. ; uNÀ|ii4îlw •♦«•!' ; l l *
" "' ^ ' ' 1 * •'" ' 1 " . »,. 1 .,,; -V- .1
pot» tfer *jfirs frBiKQHBfc, Voir la fable&a
' ^ublfô les 5 et 20 de ohaqtia mois.
imp. L. BONIFACE, t. dés Bons-Énfana, 10.
" lLe^ôdè tfi^diwÉMSikr le pîasslmplè est l'ëôvôl fl'aà fcbiff^iélNdâto^d'aii effet
. : _. ; riftr Earî^J x(gj$^ x'AD^KTMfEra ; dti jfortiàl,' '$W l #é Yàfpîsi ïi« io;
^.o5..'s«' ; ;
QVWAl POLITIQUE* LjlTTÉRAIRE, UNIVERSEL
*. « i .'}, :-.„■" • .-,•■■ . . •• •, , , 5 ;■■.#■. Ji .■ ' ■...■; . ' .■••.:■■■.•''■'■■■■■ *<■■...'■■• '
f ; . Xei Uttret;mênx**>datgaa hûn afhbanohis mt refuiki I
Les artiolds- déposes ne sont, pas rendus. ','f;
ABOXNEÎIENS DE PARIS.
TROIS MOIS,, |B FR.
SIX MOIS... 26 FR.
UN AN .............. 52 FR.
UN NUMÉRO 20 CENTIMES.
Les abonnemens .datent, dos l" et 16 '
de chaque mois.
Les A nnonces sont reçues chez M. P anis, rue Notre-Dame-des-Victoïrés, n* 40.
.1 (place de la Bourse), .. . :
——— t—'"V',". 1 "."*;/. !
pfyas^denégociationsilàborictasesayeûl'Àù- J-
triche*; avec les prétendais e,t-àve.à les.p{> r
' pirations. Il en est de même des rap- J
* pqrti âv'B'ç là Dlètô gerifl^&^iié. ; cé su- ]
. jet encore lé discours s'exprime de ma- •
j> hière à ràpjpeleï les mésintelligences qui -
L ^êoçt : é]ieyéeâ ( tôiit récemtnént erçtre'Ja ;
Prusae'et.certains cabinets allemands.' ( ;
Toutes ces graves questions que le- dis- f
^Couïs f-oyal rflet à nu et qui jettent un si '
grând trouble 1 cjàns lés esprits âù dçlà du J
î^i'tj,:Sj6nt trop.'dû dbimàLqé: de ; las po $tf- t
que intérieure de l'Allemagne pour que i
; nbijs îlyqnsj à nous" y ârïêter, Cé quii
.çipu^toùplie p\ôa.,pa|Ueu)^çjft$nt;ç|.£e t
que nous ne saurions constater sans une s
; légitinjç satisfaction, c'é^t que l'Aile-,
màgàé, si divisée c&ez èllëj est d'accqrd j
tous les fois .qu'il s'agit de ses relations j
avec la. France. En parlait du traité -de i
commercé conclu enïje %otre' ..pays,. etj
: le Zollyerein allemand. S. M;,prussien-f
. na 'a constaté que «cette, œuvre^ com-
» Wëncêe au- mois d'août 1862, fet- potir-s
-jo. sûiyié depjUis $yec u,ne égale. ÇerséVé-s
« raace par mon gouvernement et par.
n-tfelui- -de Bia Majesté l'Êoipereur des:
. ».,Fj;ai)çais, se - , rapproche d'une con-|
n cliision qui ouvrira un yaste champ au
» ' côtamèrçé «t •donnera, 'par le dévelôp-<
>i pemerit comfnuç.du Men-ôtré, unenou-î
». velie garantie aux relations amicales
»' avec les- nations yaisinesv» i
Si l'on se rappelle avec quelle impa
tience l'Allemagne a. attendu la cençlusion;
du traité do commeïce avec la France,
et quel empressement populations et cabi-| -
nets ont mis À aplanir les obstacles quej
renoontiaient les «négociations, on peut
bien aire que, dans le'pàssagè du discours,
quê tons venons çle citer, lé roi 0uillâu-|
me a été l'interprète des sentimens dont|
' l'AHehiagne tout 1 entièré est animée à l'é-,
' gaïd dp la France, " ' . '' I
Edouard Sjmos.,
TÉLÉGRAPHIÉ PMVÉE. I
' Londres, 17 janvier.
Le Times -au savoir, de bonne source que
l'Ebapereur dés Français'a donné des ordres
•'poiiriiine traductloa unglalse de la Vie de'-Cé•
•sariJont' il relira lui-m6me les épreuves.
Sairii-P<5tersïourg', 16 jauvlerj i
■ '(Officiel.) Le graDd'duc'Constunfj^'est nomi
,m4,président d|i_çousùil delemplre.,. .. j
' " Mif. Miluti'né et lïiiUcow sont noqi'mës 'rnem-î
biffséà cç cojqsqiU.; , ' , , V.' !
' Xe'bud£ët"(ïe l'agiiorre'àe f8Cli p'réaèplè ung
aïmrriution.'de Si' imlllons et demi/eiîieliyi d4
' I^VmUnae ^'uà dejûi-million., ' ' "
'i.» -v. i::, >. ' 't. .Turinj-l.fi> janyieri 1
Aujourà'liui( à là,Chambre.des députés, la
jgoilverùement a - accsptô ot .la inajoci té a vota
una pBoposition.de(Mi dlattazzl deniandanl au
.minislèra jde présenter ua prajet de loi Étal
blissant la. validité du conli-at de fcrmagades
droits 'd'octrca»- . ...u . „ t -
, ■ Emprunt italien 6îL6o. ; i
i; / '' " /fnriïij- )6 janvier!'
: ' L'ïtaiîe a ïeçil des • dépêches de' Corfou, 'd'à
près lesquelles 'urie ; grande'îùquiétûde régne
Mraif dans cotte ville par suite d'tih 'rassemble-
ih'ént de paysaïis'armés qtii-' aômaridèraie'rtt la
loi agraire. On craiûdrait de graves désordres,
, ' ' Ales'sine, 1& janvier» L
" t'es avi§ a l Atliôriés signalent la publication
de plusisfurs ordfon'natices p'oiir Tassimi'latioq
des Iles Ioniennes à la>firèc«.. '•"« ■' —
? : 'XfslJ(}fine,;iSjanvier.
:VEstramaddte~, des. Meteagetiés imnériales,
^est'ariîvôe'hlti'r'Sojr, %'neuf lït.ures, avec; 145
; jiàs^'agers. Elle repiir,î\aujourd'hui à df-ux heu:
.res aviic 1 ! 10'passagers ve'nâù't (lu Vrcsili; Etal
'sànîtaire'j boÉ. : :V • k
Cours à Rio': s ! ùr"Pai 1 is,'3âS'à* 365VLo'nà:res|
26 & 26 4-/4. Cafô{.:i». bonne, 6,300 à~6,400l
2,163 sacs à bord. Arrivages dans la quiàa&3ne f
•50,0001.Stocfcj 7;3Q0:hecs/>' j f |
Cours à Buenbs-Ayrcs ■: :sur Paris, 83,50;
Londres 4i).à <9.1/2 ; oaces *C2l piasUps, ; ; 1
. Cours à-Montevidao :.snr Paris,.83,^ ?3'.50|
f ÙMÏftERÏ j
Le disceurs prononcé par le'roi dè Prus-f
' se a rbuWfaffi de là session des Çbam-j
br'es esr à^Ëeï divërsèïnent jugé en- Alle-j
magiiei . •/, " " '
La- Gaiatte nationale, da.
d latb cuugiu>u«*u«i —-—
Cetfé'sïïTiâtïdnV en? peufesè; canTaincre-qué
plicilet ' isans'ijduié elles sont empteinteà
- d'an esprit manifeste de concilia,tjon 4 niaiiâ
sjilç' quelle^ ^asèé ; ;doit s'-bpérer 1 ? entente f
- c'^st cë qu'eltç? pg cUsfettt Jas,. Lesidfoiti
•afr:^-'Cha^re:>.:«nrnàt^lÂu^ j
" sei'otit-iis'' lileitiement reconnus ? D^qùéllé
maçièr^ $e?a 0
l'organisation, milâiire» causé, pjryicljg^le
du co^flii? voili êô -qu'il importerait dè
savoit.' Dafis ; éés conjonctures t tout) ea tef
nàçit çômpte. dé.a'dispûsi^oris • conciliantes
exprimées ..daiis.lë àis.Qoûrg, du, trône, bit
doit attendre léâ actes ultérieurs du ^oij-
. xtUiîàimàk fii-qui seimjbre; disjnînef daiib
une grande partie de la presse prussiennej. '
•Nbû¥ retroiiTOiiSj en i effet, les mômes
' sëntirtiëns;et les mêmes objections dans
unè correspondance paftjcuïièrô flê Berliq,
'adressée à l'agence Havaâi. ;
*Ën bé qui'regarde)-dit-'elle, le conjl^tl
,en,tfç.t4gQ^vernë^mént et la CUàttibre des '
députés^ bous devons constater, .avec r&-
^ ,_ 5 , .. .. . de ï9aî[nj- :
tenir lés droits de la' Représentation" dyf
jpay^I ^âîs,^epûis' trjbis. àhs, 'tes droits*
onj& 'été
maintién d'une organisation militaire que '
la C.lianib.re n'4 pas légïlisée^ Et le \iis- "
poyjrs/ô'i trône 'déclaçe encbrè que le ^
maintien: derces institutions est. mdispën-- ]
sable "pour la sûte^é' dxi pâys/ Le.discourj,
|?IS" bW - celte que^-. :
lion, s'attache à. défendre iâ réorganisai- .'
; lion 1 contre là' critique de la; ' Ghambife':
; "aé^tés^" Mçdjâ ' la majoïité'dé' la -
:Gbambrev dût^dle r.econnaîtreia justesse
•dé C^ss pbéèrt'atiqrife, -ne saurait sanctionl-
feeçtè'siiÉisiitiitioni, entotApréi-miilem^nl*,
; ltèbwâg^ûe"i.8fèl » . -
4a -couremue sur la; quèstion >j uridïqaa «|t 1
indlçfùê'iîdnltû'e ■ devant ■ servird'« base -aù"
- ^ sjuccgssfoja
dans'les duebés.- q- ' -
fa -jLesi deux Journaux autrichiens ^qui-s'oti-i.
«upent -du discoursy YOst-DQutsche-Pôst et"
' \%pùUciiaftèf,j$ïï rehtçbmpl^témèn|
, leurappi^épiàtiont A^x ygiix.ide geittà der-^j
nière feuillej le discours est conciliant,!
' poWrl^^térietifcj'riisstrrant po'u¥le îitlb.ors 1
çi'^Q^drablé pôyr,nclio.jçiarqpe,;
- suivant i.-iBilay la-^commencement *d?ùrie'
époçiijè 'd'une hàutè importance; pour |a-
. peuisçhe-Ppsi *n& partage ^as^cette
Isquef-r,
tion-desducliés:^ été ; «*u ! ae dette, d'hounçur
lâume, la conduite àétueïïé dei" (Jeux gÀ'M J "
, (des 1 ppss.anj3es,accus{î4es ï tepdi8^
•'[ëst ' éiitièreirtbiît désmléressée'c lè '«aSbî-.
V4®(^^ieàiiè,'ûe'rev^njiigyie' âû'cun' , ayàij-„*
i iagfr^rtiëiilièibj$isk£jéà^fi$| ;au iContci3r^, ]
se propose aujourd'hui. « de faire uùei
bonne' petite; ?ffair,e- et de réaliser, uni
joli- bénéfice, u VOst-Deutsche-Post fait re-j
marquer, èn outre,- que le "discorir^
rôy^t».. pialgr^ sa longueur ^ ne' : con-i
tient pas un mot siir; la Confédération
geriùa^iquef etîe.drçjl, fédéral. Le mômé
journal ea demandej àt-propos de la iûdélité
aux traités invoquée gar le roi Guîllàùmç
cpmme'basede son accord avec l'AutricKej
de, quelle sorte .de traités il s'agit, (r^a gié-i-
néralité dés mots caractérisé assez bien^
dit-il, les rets; politiques dans lesquels
» on s'efforce d'enchevêtrer l'Autriche de--
V puiéuneànùéé.» " ;
Les journaux anglais s'occupent égalei-
•mënt. du. discours du roi Gu .ina .uipe. Le
Daily-News constate que ce discours comj-
'meûce .âvec calme, et, finît lié même ,
mais qu'il enveloppé les questions priq-
Cipàlég dans une habile obscurité. On sait*
qu'en parlant des duchés le roi a déclare,
q^'i}. se proposait d'établir des instift^--
tionâ qui' faciliteront la protection wd^ ;
.^^tière^, èt" lô d'éveloppement; des'" Tés-:
sources tfu pays. Le Baily-Nem traduit
ou. çoçyiiéÀtè çej,te déAla^atiçn' dans lejs-
tèrmçs suivans : «Les institutions : qui ^
Vpyofôgéntles ïrontiê^és koht habijtuell^-
» ment des t forteresses et des soldats^ et
» céïlés qui développent les ressources de
» mér et de terré sont les impôts.-»
On mande de Kie.1 à la ùpizeite d'Augs- |
bourg^ que partout le peuple se prononce'
contre l'adresse de M. de Sheel-Plesseîi etde- :
ses collègues.. Une, réunion, patriotique te-"
nue à OldenSwor lli a déclaré-que cette ad refe-
•®b constitue tin acte de trahison enyerë le ; .
pjtys et.que lé peuple tient, ipéliranlablé-
,ment. au duc Frédéric d'Angustenbouiig
bt à la Constitution de ÎS-SS. ' - : ,
• La journal espagnol la /ipoca fait remat-
qùeï^'au sujet de l'Encyditm^ çue ce dû-;
cum'enl n'a point de caractère officiel'en :
Espagne, ^uis'qùé le conseil'd'Etat^ présidé;
par' le marqvis^de Vilurna," né l'a point
encore examiné pour savoir s'il faut-pro
poser ou *011, au gouvernement de donner
à ce manifeâte pontiflual Vè.vpquatur royal,
sèlem les lbife d,è la moiiarthio eties' pri\à-.i
lèges dé îa,çourjonné; . ■ *
: !i . . ifONtlÈUES.,
'"Lé disceurs"pir. leqderié rot de Prusse'-
:\iei).t d'ouvrir la.seitiloia :de.i Ghauibres,
établit d'un'e manière 'assez nette; la po'sl-. j
,'X^pÛ' du fcalji'ûet de;iié/1 i'n' ; ius-à;VIsj c!"e «div
"propre/pays cômrâo"vis-à-vis (les 'autres;;
gouvernemens de-la Confédération'. • ■
- L Lk hiaran'gùe royale est conçue avei uno-
habiïeté de Engage, à la'qûViHé, lés -êsprits
lesjplus prévenus .doivent» rendre justice. *
Soiik une forme'persûàsiVe et dans dés tek--;
még Tort QonQllîanV,'l.e roi passe, ea reiïuè,';
tour à tour r les gravesquostiûns qui-s'agi-j*
tent'depuis si; longtemps -efi Prusse tonMe.-
-dans îé'reste de VAtlt'uiagno et qui,divi
sent si profondément; gouvéraernens' ét'
populations.;;, ' "/,, : ; •
(j ,' Ppur'ités .affaires jgtûH^ûVes de Va Prii^.
.se,.c'est d'abord la réorganisation'(Je'L s a!r-
mée, -c'èst ensuite, la; compétence" dë!a
Chambre en' matièi'e; de" "budget, qiii'
tiennent une placB împortàiité' /dtns le
discours du trôpe. Le i:oi.miïin,tie,nUdn;
projet dç réforme militaire, et il déclare 1
'que'I'-enlerifp entre là Çhanibreet^egop-
yçr^eme,nt; n r est possible^ qu'à cei prix-, I .
. . Quant à la question des.duchésy le di^-
-'cours'royal, tout en • se renferrnant'dabâ 1
une réserve qiie jusliAbnl lésxircojistahr.
ces, n j en fait pasjnains entrevoir toute ujie.
Londres 51 1/2. •
La : Magdalena n'était pas arrivée, le 30, ^
'^peMianÀuco, la &aienne aurait .passé il Saint-
Vincent le 3.
- • Marseille, 17 janvier. ,
Un deuxième avertissement a été donné & la
' : Gazètté ! dti Midi, considérant que la lettré put
bliée dans cet article sur la cotataiinicatiôri
faite par Mgr Plantiér, • èontlènt une attaqué
contre les lois'de l'Empire et contre' les poui-
voirs que la Constitution a conférés au conseil
d'Etat. •; (H avas-BuIlier*). '■
cours de la 'bourse. . : s i
C0C98 D2 CWTÊAi 10 16 lQ 17 HADSSll. Vilt8>
â 0/0aùcpmj)j« 6,6.75 67.05 s » » 2()
,—Fin du m,ois. 66 90 . 67.05 » 13 ,
41/iaucoimpt.,. 93i .»■ 93.40 » 40 )»»
—Fin du mois. 91.75 »>.» s » u. |
Le ministre de là guerre a reçu de S|.
Exc. M. le*, maréchal gouverneur général
de L'Algérie des. nouvelles datées du là
janvier ^d'après lesquelles la situation du
sud de la province a'Oran continue à êtrë
satisfaisante. '
Si-Lala est parti pour hletlili, laissant la
garde de ses tentes à son frère Si-Zoubitf.
Si-Zoubir, àutobr duquel sont groupés
presque, tous les Laghouatis de Ksei;. é'bsjt
mis en râppoft.avéc le'commandânt supé
rieur de Géfyville pour ltii confirmer soji
dcsïr, ij.ë ; çeritrfer d^ûs, le devoir'avec lesj
iïëns,' . * ' ' *; , .•
Cette démarche,ét des lettres venues,de ■
Laghouat et des Quled-sidi-Cheik font pré
sager une solution prochaine.
La froatièrè tunisienne vient d'être le
théâtre d'une lutte'assez sérieuse entre lés
tro.ûpjes d,U tey, commandées par Si-Rus-
tan, et les contingens insurges de Si'-All-
ben-.Ghedaoum ; lé canon se faisait .enten
dre, jusqu'à Tebessa. Les insurges, qijii
avaient tout d'abord obtenu l'av.antage. ûïit
été repoùssés avec des pertes considérable^;
quelques-uns se sont réfugiés sur le ter
ritoire algérien.'Si-Ali'-ben-Ghedaotim liii :
mêiie a demandé à se retirer avec les sieçs
àTebessa ; le commandant supérieur dè ce
. poste l'a faitdiriger; sur Constantine,. Les
goums de la oolonne tunisienne sont sur
veillés de près parnos troupes, qui feraient
respecter la-lrontière s'ils se portaient à
quelques excès." ••
On écrit dç,Porto, le H janvier:
J'ai pu constater combien peu l'opinion^,
dans-ce pays, s'est émue à propos de la
promulgation,de l'Encyçlique. ■ i
'■ Corum'e otdîpkiré'ment, ,datis les rap-
' pùrts «vet Rbme- 'le gbuvernement-.fet' ;le
public sont fort- o.iubrageu*, à, la n,ioïndrè'
...apparenfi.94'ep^Piét.émep,t; du pouvoir,.go|n- j
tiûcal, on aurait ^Uifsratteûârelà.uÔAfffiyo
pol6m,iqii,e: cjans les, journaux et daiis 1 '
■ : le? sàl^iiSji' liiiri?
j ôvôché.;d& s l'Inde ettranebant -une ■ qùqs-'
■trôn litigieuse serait de nature àu sôule'-'
yen Pûpinki'n ■: l'Encyclique' qui -exposài^.
tout un ensemble de priwcïpès ët 'dé'doin- ',
•victîons fehcOppo&itWn avec les idées- noli- *
- Vfill'eS qui,;; én.'.Pôrt(rgaî conitwe aiHeur^ j
1 ' sbiiVth'(
dOinqu&tç.jTi^sçseÇf^ît .«iériafe^,
aucun regçek.jne , ; se.trou,encoyjcgi
. pafuîet acte qui,ne setnblft..pas ïàitpo'ur,.
■. UEupopei oh ne-, s'est pàasiminô.nipôur.ni
-Contre l'Eudycli-q.ue, et,' fauto-de-défein-
• sep'rs, il n'y a pas'eu'd'agresseurs.» ; «-e
' ''Souvéhir'.d'utie'autré^epûque, cette é^cfe.
d'un, passe'si : é'itiigné, d;e-hôt^a;
' cau^é de la' sur.pris.0 " seiis ^e^.fqrrôès di-
,/'yerg.és,j elle,a.péw«lpiùo^t.inapyessio?ifié : "
les esprits sages qui n'avaient .jâxiiâi§;;
i'i Ciui quala«our.deiRo?ne fût sÊnacée d^axj^
pait'deitelg abîmes^ et plie a. ^e' jacrerteilïie
'-'giv'eo iroriieipùr. les h'Qiïi^'çs; qui se ïflàir».
.-sent -ixuû spsctaçjè ^ dqs.' ^afi^es- err t éui}s.
Pour tous, l'Encyclique "Qst un açté sté-
-rflè 1 ,' comme serait;un coup d'épée. frabbâ-.
ils .semblent confirmer le jugement du.pur
blic par la tristesse de leur silence. , . .
. . Peur extrait : c^piei;».
i On écrit de Téhéran : !
'. Vous savè'z déjà que, P°nr venger la défaite
de l'armée persane en 1862, alors qu'une ex
pédition tontre les Turcômans eut' les plus
déplorables résultats, une nouvelle expédition
a été résolue fietta année. Le gouvernement
du schah veut avoir enfin raison de ces hordes
qui, comptant sur leur audace et sur la rapi-
ditê da.leurs clievaux, les meilleurs de l'Asie,
tombent à l'improviste dans .les villages . et
môme dans.les villes du Khorassan et empor
tent tout Jce qu'ils trouvent, butin, femmes et
enfans.
La noUvelleexpédltioa.est dirigée parS.Exc.
le sepah-salar. (ministre de là guerre) en per
sonne. D'après les dernières. nouvelles du
théâtre de la guerre , l'armée persane a eu
avec' son ennemi deux engagemens assez sé
rieux, 'dont elle est sortie victorieuse. Voici':,
sur la première affaire , le rapport fait au' se
pah-salar par le gouverneur de Boujnourd
(province persane contiguo au territoire des
Turcômans), commandant de la -section des
troupes persanes qui prirent part à eet enfca-,
gement. "Je réduis ce ! rapport à sa dernière
expression.
1 Lè tiimânche 3 rabi-ellaval (S août), nous
màrcliâmès pbur'attaquer les tribus de Ghaï;
des officiers de notre'état-major, envoyés en
reconnaissance, avaient trouvé* l'ennemi sur
là défensive, occupant un camp retranché bien
fortifié. Nous prîmes nos dispositions pour at-
: taquer.En^avarit des retranchemens, il- y. avait
■un fossé large et profond qui semblait être un
ouvrage que les Européens disent avdricé et qui
nous séparait des retranchemens. Aussitôt fue
les'Turoomans nous virent prendre position,
2,000 de leurs meilleurs cavaliers firent une'
sortie et voulurent, par une charge à fond de
train, franchir ,1e fossé pour nous attaquw.
Le général commandant l'artillerie a fait,
aussitôt une décharge qui les a empêchés d'ac
complir leur projet. C'est alors que nous avons
"noiis-m&thes" franchi le fossé avec notre infan- :
terie et notre cavalerie, et . que nous les atta
quâmes vivement et les forçâmes de rentrer
dans leurs retranchemens. Malgré la position"
fortifiée des Turcômans sur les hauteurs et à
l'entrée des forêts, nous attaquâmes les re
tranchemens et nous les prîmes d'assaut.
Les Turcômans, fantassins et cavaliers, ne
pouvant résister à l'impétuosité de nos.sol
dats, se dispersèrent après avoir perdu un mi- 1
lier des leurs. D'ix-:liuit cents tentes avec tout
ce qu'elles contenaient, hommes, femmes, en-
fans' et toutes leurs richesses, tombèrent en
notre pouvoir.
Le? fuyards doivent probablement rencon
trer le détachement du général Djahan-Souz-
Mirzà, et né pourront- échapper. Los généraux
qui ont pris parti cette affaire sont :S'iham-
Doulet-IIeïdar-Kouli-Kban,Suleïiîian-Khan deç
Affchars; Mo.iistaphà-Koùli-Khan-Kagueus-lïou, 1
Siifar-Ali'-kfaàn-Chih-S'evari etHabi-be-Oullali-
iClian: ' ' ' ' ' - ' ; ■ ■ •<
; Deuxième affaire. Quand les- Turcômans Ya-
m.outh étirent appris qaO le général en che|
,sepah-sàlar a'yàlt'.'çl.élachë ' là .pluis grande'par-;
' tie" 'de ses "for ces," ils crûré nt'pouvoir l'a l la;q uer '
: avec'succès.- Cinq, conts-cavaliers déterminés,'
p'rena'ntî par le . aôsert, un chemin ■ rareoaejn't
fréquenté, sont tombés à l'improviste sur la'
L troppa du généra^ en chef.i mais ce dernieravait-
éôjà ^tf_. prévenu par àes.éclalrours. 11 donpa.
wn po.ï » • - • ,
m"aris'furent imïâ' è'^ pléiHb- déroute -et pour
suivis .jusçjii'atfti; : forêts.* L-à fis furent'obïigés
'-d'abandoririer letlrS-éHevarix pôu'P trouveiî tin ;
refugo assuré dans les bois. Ils laissèrent siur
: lè terrain uà ceïtsïn nombre des leurs, La ça -
ivalérlB'persane r£vi'jit-.aV£curiQ dizains dejri;-;
somliers et deux cents '.he.vaux, ,
.Aprè3:cettesil'airç.,;,'lç.sçp4li-saiar «é d,ispo-"
sait à avancer au centre'(iôrU 1 pçQviycç du
Gurgan. "! :
S. M..I.4e ; schalj, .pour téme-igrier à l'armée
.là satisfaction qu'e\lé éprouvait de teaiuscesj,
- "—""ê Une'liaguo'en brillant Àu;separ)iîS,a-
lar J et 'dès récompenfees'ppuf .lesofflfiiW'S.ei^ol-s
(}ats qyi seront.dïsti-ngnéj. .., , • A
"'-"•jé'he.-^iJii'x ppiat.terminer cetjtûcjôpô^he sans-
,'-!,vous a'niipn^r que la ]ign,e ték'^raplaque" à
.JJgjiscîur, port'dugôlfePèraiquàjï^nctiohueacw;
"tuellcment," 'C'est une nouvelIp.riioryoil.lfi dans
.papaysi.^ mér-y^fiaus 'd'aVOir corrétipon-
'danc'e'avèé Bombay "en' quatre heures, quaiid
autrefois .un':' Cbùrrier : mettait"'vingt jours jet:
les carâvahes ttois mois à parcourir la di§-'
' tance qui si$pare< Ia( capitale da 'lï-Pefse-de Ja.
-'ville-indo-anglaise.; Oaqs deux mois 1 nous'cor-.-
respoadrons - d«ns;une .aussi rapide .proportiom
."t , t j ■
avec Paris. D'ici là, je fais des vœpx pou
nous'reprenions én Perse la position co
ciàle que nous y .avions sous Louis XIV.
^marchandiez, française a la vogue ici, et
vend aux Persans ? des Anglais et des
mands. . ; {Moniteur.
On écrit de Quito, le 7 décembre 186-i :
. .L'Equateur continue à jouir d'une parfaite
tranquillité. Cependant la situation politique
intérieure n'est pas encore complètement as
surée;' ét l'incertitude qu'elle laisse subsister
ne fera que s'accroître à l'approche de l'expi
ration des pouvoirs constitutionnels du prési
dent Garria Moreno, qui aura lieu le 10 août
de l'année prochaine; . 4
, Les élections provinciales et cantonales ont
commencé le. 1 er de ce mois. La grande élec
tion présidentielle, doit avoir lieu le 1 er mal
1865. Le parti du général Urbina , vaincu
dans la lutte armée qu'il vient de -provo
quer , se" réorganise ! poiïr' celle du scrutin.
L'on commence donc' à se préoccuper 'da
l'élection du futur, président, qui met en
jeu le sort du pays et va provoquer , par
conséquent, une grande .agitation. Si cetto si
tuation, périodiquement alarmante, compro
met plus ou moins gravement le repos dé la
nation é'quatorienne, la cause ne peut en être
imputable qu'à la Constitution ^Ile-même, qui
oblige tous les quatre ans un président à quit
ter le pouvoir et s'oppose à sa réélection, con
traignant ainsi un pays à marcher dans une
voie dont on peut-' suivre S chaque élection
présidentielle les violentes et stériles péripétie?.
-Le 17 de'ce mois; M.. José : Nicolas Ili^rtado
est arrivé dans~ cette' qapitale, -en qualité;de
chargé d'affaires du Chili près la république
équatorienne.
•Dopuis plusieurs années le Chili n'avait pag
de représentant à Quito, et la'nomination da
M. Hurtado, dont les autécédens et le caractère
sont fort appréciés, est considérée .comme de
vant resserrer encore davantage les grande^
sympathies que le gouvernement actuel da
l'Equateur a pour le Chili.
■ ■' reunion..
Nous avons dos nouvelles do la Réu
nion, allant jusqu'au 19 décembre, appor
tées à Siiez par le courrier français.La ses
sion ordinaire du conseil * général a été
ouverte le 30 novembre, à Saint-Deni^
sous là présidence de M. Gibert dés Mo-
lières. Dans son discours d'ouverture, M.
Marbot, ordonnateur, gouverneur par iiv*
terim, sans se dissimuler la gravité de la
situation financière de la colonie, a trou
vé pour l'avenir des paroles d'espérance.
Il a cependant laissé entrevoir la dilficultâ
d'obtenir l'équilibre entre les recettes et
les dépeïispslocales. ' :
11 compte beaucoup pour relever les af
faires sur le fonctionnement du Crédit
foncier, L'e projet de budget pour 4865,
soumis : àù çonseil-général; s'élève, on ro-
c'ettçs, h la'somme de\->;2i2',;i9S-fi\', et en
dépenses, à céllé de 4,716.311 fr» Ce der-n
nier chiffre est iniorieur de 2,U5,80Qfjf.. ^
celui de 1862, montraut ainsi l'iinportance
des rcdùctions que l'on a fait' subir aux
dépenses.'La marge de 300,000 fr.'qui exis-
'tè' J éiltre lès - recettes 1 et les dépenses a,
pour ,but;de sûppî^eraux mécomptes;.qui
■péuvéhtafriversui 1 le produit.de certains
impôlsj elle doit aussi mettre la colonie
en mësuro 'déTètablî'rTaiià'plus do re.tayU
réquilibre dans_sci-finauee^.
• Après avoir- iiojVnic plusieur? coirimig-
si;ons, 10 > c onseil igénéral j&V,; a j 0 u ni é} u s-
qu'au 49 décembre, jJïbnient où les rap
ports -de ces 'fiommissions ont dû être
prêts* •
Depuis l'arrivée-du courrier anglais à
Saint-Déni^, les acheteurs de sucre ue fai
saient plus'que des offres.c,n baisse, ot les"
yeAdem-s,.se tenaient dans' l^xpectaU-Vô eu
.àUei^daii^ l'arrivée du. courrier ; îrançàis.
Au. \ décembre,, l.a récapitul^ion des ex
portations de suore de la récolte de 18G3-64
donnait' mafotil- de 1-8,319\689 lui. Contre
kil,, à rénogue-con'csnondante
de -ib'63, ■" ' ' ", • '•*" •'
1 "A,il,ito'Went des travaux -de coupe et' de
.ui^pipi^latÏQn, la coloisje a reçu fort h pro
pos.. dçux; cpiiYcis d'itnxnigrans . par le.
II.ampdm % arrivé- le 28 novembre à Saint-
DeîiiB avec 386 Iadiens, et \mt VEd$tem-
F«^illeiéh dû Coiistitutionuel. J 8 janvier
U FORÊT DE BOWÛY
î/.'j '
\ ^EPOQUE tiE LA RÉGENCE: ■
Cinquième partie.
, iïî>i '
CARTORCHE BOSSE FÇRTPNEV
jLtâît-ca le maréchal- dé ; îllontesquio%
qui .s'était décidé à faire. ai;{ : êterje baroa
de LUieri et.son fils?.., • \
La chose est peu croyable. Un vieux,.
CQurtispo auquel un, ministrû pn.jcréclit
avait intimé i;ordre d'une observation,prtx-,
dentPi assum^P sur Ijâ, une. méiucàd'au
caraetère-aussà ; d^çisif et.aussi àçcçntué 1
> i Alors,vç'ét'ait donc l'abbé, D.ubqis' qui, en:,
deliQrà d« la.réyélation dé ^rae'.di} Màihp,
ayant-:obtenu sur lo .fameux ■téstampnt,
quelques informations çupplémphtaires,
avait ordonné de rompre la glacé., , , ■
, rapideiqent jjp& les 'prisonniers de;]
M*. Içiîpréy^t'd^.ïlqqoqs ,4pi veht ètye trs^njs-,; 1
. portés#, Pajife.tious;ayons lejoisi;; de dire
là façon le vigilant et cauteleux abbé "âva^t/ét^,
.-renseigné,' •=.<. .■
iJn'mois s'était à peine .^coulA depuisy ;
.,qv9jrdu ,m|me ^oup, çaans Çàriôftclie s'é-*'
"t^it yUf §nte'vev ,^à .s.ultàôfiVfayume et çoh,
talismanny* . I
. .Avep ^ack^heppàrd,; il 'avait -eu beau û-
mr. par ! pn bon mot, l'échec n'en éVait p^sl
imoiss eyisant âi'oir trouYé-'spb iw$je et,
s&yôir délaissé par, une maîtresse à\quj,, 3
tou^en,Ipi-étany-qurnellejnept ïppt3ete fl il
inll. lï
U^UIUU f*U;U>JLL
jjoùç e'f-qûi.ap.res' ejiîi'Iai^sênt,lë. besoin, t|a r
'4uélqùfré(ilâtanté- ( vfçgeaîîcj., , v ;... j M,
Possè^élle l'idée de s'ar revanche à' pred-v i
dre^ lé dâs'olé «oupa-baârse ne se ressert;,
\ i- "5 ijc Sk *
blàit plus."Dans' le gouvernement "di> sa
troupesii ,était devenu - d'^ne séyçrité im
placable': chacun <"'e ses, associés, s'apei-T
f cevai,t qqei lé. ipal^ieur, pour, pàrlei. leur !
langage j lyi^vaitai'jri le Umpèrdmnt. Glipz
lui, Je,joyeux Scapiu qiié^ nous ayons vu
.avait fait pli^çe à un malfaiteur grognon et
brutal, et Gi^tlius. Di^chfîtelet,, préludant,
au,rôle : de. son. mauvais génie, j;o,mmeu-
içaità penser çt à .dire, confidentiellement
„aux camarades que ' décidément un pareii
■paroissien n 5 étiit'plus stni tena"blè. j , ■ ,,
Un soir, au càbarét des Trois'-Pôissbns,
rue^ ftlaadar,, en , compagnie. .cl'lSieille -
QJiien ét dé quélqùes autres, no^e hom-r',
, ; n^ VJ plus.quj jamaiSj. 3 a,v,ait,le ryinméîan-.
colique, l'orsqûé'là sèiHmélle'qui vèïtjrfit'
-au dehors , eptra pour 'annoncer ..qu'un
nioiisse ayant,le mot'de .passe demandait j
à parler au capitaine., . . . ■ ■ * ;
, — Ùh mpussél'fit.'CartQùche, est-ce quq'
lâ.marânq. é^t;.dè iii§ compétence.? Yoùs'
yerreziqpe^ç'es't encQr'e.gu'elgue toùr qu'a
l'idéq ^o me jouer ce grediri',d'Anglais! et
,,tu prétends, q;,ié ce môme aie "mot d'ordre?
— Il rà'à 'dit sans" hésiter : :.Je vïéwdc la,
panttde Jacoh Je .Manchot, t
' — Enfin, lais lé entrer,et, jour dé.Dieu,
que sa. conversation ne loùcho pas QJJ ilne.
sortira pas comme il est'veiiu. ' ' ; .1, !
.Unjpeu, après, fut "introduit le plus joli-
petit cçu.reixil qu| ait;jamais grimpé ■' daiis,
*îçs haubans'd'un ndvireV
Lui'continuant, à terre, cé .régime d «s
rliousculades qui pôurl'appreiiti marin for
ment le'plus. clair revenant-Jboii .de sa vie',
dé bord": " ' "V- . -
„r- gli.bièn,' drôle, dit Eveille-Chien, tu'
entres sàns!sâîuer le capitaine !
Et d'un, i-pvers de màia il' fit s'autèr le,
(cliapeau de toile ciréé que le survenant
gardait «urs^'t^te. , . , ,
■. Un flot, d^clioyeu^blondi ardens s'étant
alqrs'^paudus'su'r les ép'auleg du prétendu,
naafin,;, ' \ ; '
. ; ~ Antoinette ! s'éci-ja av.ee une joyepse,,
surprise.CârfoucIie qui venait" dè recon
naître. ii fiile' N'éron sa iaaî'tr^sîe; maip, : '
nîïfiGrt>. a :nrAinÎAi» r»;rf rî« p.rpiVn • Vo\;anîintî?i c
neau, mon ostrugoth de niarï, lés brôuil
lards do la Tamise, la chose de nepli^s h
.voir .et-leur,sacrée,bièïe angl^iise^ujls ap
pellent'd upoi'tpi',, iij'^urg.ipDit.oiis'e ep tern
avarit quinze jours;' aùtaht mourir ,dé t
... ^ i'\ .
Eh meme tempsi CDmipe'po^r r.epi'en
dre possession'dp,là vie fyanij'afee.* sjêmpa.
rant du verre ; plein .que"-Cartouche .avait
-deyautlui, elle le vidft d'pu;t'ralt. j
" ' — Vous' ôtès' heureuse, qu'on ne ybus
•attendait pas, dit sévèrement,l£ déljiièsé',
ç'à fait.qu'il n'yapas^ do 'poison de"il£|ns!
, Et'ilbrisa lé verre,quo t des ièvrçsféloni
ncs venaient.de, toucher.". '., ... t 1
-rAb'lç'fstcqipine cgi a quç,tu Jepij^rids t
çCit la NéVo'n'. ; Eh ' bien ! mon petit, tu peux
tVn,'aller, demain,(faire un tour âyx filets
de Sàitit-Gloi^d, on ! ,y sera. : , !
; Gomme éljel faisait hiipè 'de'sorïirV'
— Reténèz-la, cette folle, cri.â le!capitai
ne ît ses commensaux, on a des réoseigne|
mens à lui demander. , f . - !
— Les ren^eignemensj'les, v'ià', repartit
donzelle,'c'.çsi qu'on t',a,ime, Vilain (jral
1 iiri ftf. nn'nri'nvait nti.rHn l'oanvît /lo />rr\{i v
une autre en* outre de tes anciennes; alorl
puisque, je. ne tè âuis plus ïien, ficlîe-moi
la paix ét- laisse-moi aller causer avec ' le$
poissons. ■ ... , ' 1
Si grossièrement exprimée qu'elle fût;
lu passion vraie, se 'marquant dans toute
l!al|ure do là revenante t
. T~ Voyons, capitaine, dit un des âeéia-
tans, s'eiriployant .dé nouveau âl'empô-!
,chei: d'aller se jeter ù l'eau : à lôut-péch<|
.miséricorde! ' '
[ — Je ne qjs pas, fit Cartouche fort adou^
ci, si .on pouvait se lier à so,h,repentir./ -
— Tièii'Sj Ç'en est y ga du repentir! "rê-i
lît la Wrnn ' ' f T ' " ■'
pondit la Néron.
et'dja 'sanglots'.
' — Veux-tu bien me 'lfchqr, serpent l
.criait cependant l'objet de cette, démons-f
tratlqri frénétique,'mais il'uriltdii.'de .plus
en .plus mollissant.', ' é , • •
" -—'Laissons-les s'expliqûer, v dlt Eveille-
CUien, ayx^ camafad,e.s qui. sortirent, .avec"
, lu] sans teij;ir, ç.Ompte d-utf'ordr^' assez
•froidement ifltiu\é'cle'i , este i r.,; ^ : - : 1
■ u .Quand les amans .furent'seul#,' Û'artôu-'
ch'e comprit l,a faute qd'il commettrait", ei !
r po.u^sa dignité et pour ravïipii' de la ! lîài-:
' ,son:qùi allait §e renouer s'itsé : làissan,allpr !
' à.:.un 1 e:siii;prisé d^: sens; afin d'otïc'dé ^bh-' 1
tinuer la"qu,erelie 'qu'il trou'yait'utilé de'
'tenir encore sur le fod*' ■-*'■ i •••""» < *(
ou vivant à sa volonté,', eh bien ! -au mo
ment où Je suis sortie du souterrain, avçc
la Sablé et rermite, est-ce qujB je-he Taf
PM vu qui donnait sçs 'ordrçs aux Faui-
s'auniers 7 ,'dont'il^est |)ieh"sùr 'le 'chef,' et
nnc?' ll'fritl f WWin '^*4/* f À nnwiiviA'il ,
. ..-r-tYous commencerez, ,iîÏ4 chère',"dit.16 ?
1 tii'p.^ m'è^iW^i"' qui'a:=pti :-.y.0u.s : w,Ç'4- icil ^ f a rapportes-assez
' i â .'.2' ..-y ;. è i, 0 '" ^1o1n,100 "
il- .E^.t-ce que'jé 'sais, ïnpi : 3 atbWQiih-,
''tais : jaii»tise;;eî, put?,
qui çae par,lâit qué je desponocviis la' ta- i
' 'Mtlek'quo'^e'finiTais en place dé Gr.eve ;
' sans côinptèi'' tdn id.ée de mt5 ttierpqtft pe";
' thêchàût chiffon de parchemin que j'£yajs-
•voulu voir, ce que c'était. . , *
• '•'ii'CVm'écMht 'chUTon, Madame,.valait '
u^'ïnillion qu'ôjç m'avajt.offert,",si j'ayafs
•"'vôiflû éh'tràfitfùeV
a.vait dedans? 1
v — C'est possible, mais, l'objet dans mes
mâins, je n'aurais pas 'fait là' bassessé dé'
le v'éndi-e:' ' ' ; v : ' : , ; !■>',
"', ; .^^ f està;diré" ,què le million que' tjn
av.^is refusé, m'a été. donné par"ma ?œur;
pour'l'embêtement .d'aller rejoindre inqn '
mari'et de .rede'vehîr soi-disant, honù'éte
- J — i "
vuu^ U XU||I|JU1 tu Cl•
godelureau avait lu des p'apiers' qfie' je
n s i(vàis;confiés qu'à lui et qui, au fait', ont
^ hiï'^oijneE^d'QSidéfe§. ;., «'; , ;;; j
— Là'çé qv.e c'est, Monsieur, que do s'a-'
| î]j9^S^îiyeè , 'ào§\iàcQiT»«à. Si jlu Vè"sais.'
pas.ïir : e, ^ïioi'jo le : g'3is,'et.ça ne' serait .pas.'
"sbrit d'entre nous.'D'où tu' vois' que c*esi r
. tà faute, et "que n'étant pas i'àutive lu dois;
'mre parddnnèr. '
L'amoureu^ voleur eq a\ait fortement,
,ertvie; mai.s in.mùva'que ce serait aller;
^ieh.yit.é "et que.'la coupable avait besoin;
d'u^iDj' leçon un.peu plus poignante, Afin;
. donc d'échapper aux dangers du tète à
;, ...
Ah çà!- ce n v est'pas le tout,, dit-il, m<|;
charmante, il faut qjj'e je te quitte, j'ai un
rendez-vous. ' : '
—D'affaires? demanda Antoitieltç î^é-
Ton. 1 ,"' , : .■
.■«P'affairo's au d^autre chose.
'—Ahi'ta. n'ou voile?
'i-^Vpssible, répondit Cartouche", charifié
deypîV.qùtt'.ïa'jalousie allait le venger desj
longites'douleurs de s'oiï abandoti»
j. u. jno aux i ,.IUU.|<| l'O
paqdit: 1a r^nftinveUK i .per,çQn:Uige i , ni von-:
tàùt'E'mesure sas, moyens du t6i'i,ur.a,. at-{
tendu qu,e,, s},.t"UV to ^èrmtîUais avec elle
,'qu.elq.(i,e Ipsolenae, elle tb^ruit bàtouner
^à'rses^éiis.'.' s ,
Ah! Madame -a deçgens! "/ ;
W^opjourà i^tiis" laqqai^ .deïJ jère, son
;ca,rrossé, tL'oîi it.^c'omp.v^di Qu'une pa- ;
rfcîlVTVi'iriQfts&tf qa' ne l'a fait pas attçnAré^
bie^ l '%^chQsig,,; f ., ..UiLla|Sup-
pjiàntée, i '. . . . " : ' : ' " : ,.i
; t- pomment,, ^rcltons.?, ton, idée ,es,t à !
tue 'spivre ; •if*"-****'-:-
— lin peu, mon prince.
' « --'Èt si ça - ' ne m'allaït pas •? ' '
" ' '; ï é : feraij> ' cç'miqe-' 'le ''cKiéb don t'son
: m&.Uré J hé -veut pas "qtfil sorte avec lui,
, rrialgf ^ ïeë'côtipS dè' piep, je iïe démordrais
pas ti'Gtro stirtès taldiis,. '
7,_L'b'utnilit6\3é cette' comparaison alla si
bien" au ,bçèur di? 'Cartouche, que, poursau-
;ver s'a résolution 'de froideur inexorable,
il seiiâta .de sortirjkyec là sirène. " 1 .
il Péijdànt' 'long-ti3mps îl : la promena;^as-
pez,enip'£Vliô do ;-'ùvoii-,comment il donne-
raffî pu corps\, ce vaporeux rendez-Vous,
dont son imagination, devait faire tous,les
frais,,
'Arrivé, rue du Croissant, l'un .des àbou-
tissans le's plus déserts de la grande rue
Jlontn3ar.tre,"5Teritresq.l;d'une maison de ■
TxjUe apparence/ j f avisa, une fenêtre en-
Ir'àu verte ; au, bas stationnait, h a carrosse;
le coclier-dôrmait sur son siège.
—G'e;t 15, dit-il à'sa maîtresse,
— Où là?
— Tu vois ! la fenêtre entre-bîtillée et ce
carrosse arrêté pour ràe service d'échelle.
— farceur! dit la 'NévfW, un apparte
ment que, tu yas dôvaîtser ot qui ne sera
pas le premier paç le même chemin.
—Tu crois ? eh bien ! reste l.V si ça peut
t'amuser et demain matin avaut do des
cend re, je te promets de te montrer ta ri
vale à la fenêtre., ;.
Cela dit, comme un chat sauvagerie har
di yo,leurescalade l'iinpénaSe du carrosse;
de là, il se glisse sur le hal-ïon et disparaît
dans l'appartement- sans rien savoir de ca
qu'il va y faiï»j.o« y.trouver,.
Et. qu'on n'aille pas nous dire que, pour
l'iutcjfil de donner de la jalousie à sa
maîtresse, lin Uoi'uuie'u'aiL'foiitô pas ainsi
un dangereiuiiiçpniiUi et que quand il* y
va.d'fMi'e pris, ci pendu., on'sait mieux où
l'oii met le pied, .
.Los-geiis, cyjd- fious. feraient cette diîfi-
cùitij montré raie ut simplement qu'ils
n'ont pa3'éludià,,àleur; .Cartouche,
et qu'ils auraient jaugé, à la-mesure ordi-
ai roi ubc, grande iHusti'àtiôn exception
nelle:', qui.faisait, comme ou dit, de l'art
pour l'art", et dont un de ses > biographes,
M. yartUé.'eaiy .Maurice , raconte , par
exeniplôj; le.truit que,voici :.
r»
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