Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1864-08-05
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
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Description : 05 août 1864 05 août 1864
Description : 1864/08/05 (Numéro 218). 1864/08/05 (Numéro 218).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
> 1
PARIS, 4 AOUT.
Nous né noiis trdpipidns, pas lorsque
tloils faisio'iis pressentir que ia déclarati'on-
Formulée par la Prusse âu sein dé la Dièjè
relativement à l'affaire de Rendgboiirg
frâppërait moins par les explications
qu'elle renferme que par son accent- hau
tain et dédaigneux. G'est k ce point de vue
que l'a jugés M. de Beust dahs la séapcp
le' là Chambre dés députés' saxons du
1" août, .dont op trouvera jplûs loin
le '-.compte rendu détaillé..
Dans cette séance, dont neusavionsdéjà
parle somipairémeptj M. de Beust ^ après
avoir àonûé lecture de la protestation du
plénipotentiaire saxon qui déclarait que
dés actes du genre de ceux de Rèndsbo.urg
devient être rgpoussés par la force, a
ajouté : « Il est très-bbn, çans cloute, de dé-
» -sirer qu'il n'yaitpas de conflits sa.nglans
» "entre les troupes -fédérales , mais il pa-
» ïaît .utile aussi, qparrd Ifl plus fort ine-
)i .faacè ;le plu6 faible, de. ne pas rendrç les
» "thèses trop faciles au premier. »
La démarche dugouvernement bavarois
pour demander la .retraite immédiate Prussiens de Rendsbourg.est officie^lëmçnl
Confirmée. i)es correspondances qui s'ins
pirent ÈL Berlin ti;aitent cette réclama
tion de ia façon là plu'è cavalière : « II,est
» puéril y difeent-elles, d'espérer gué la
» ïr.usçè retirera ses troupes de ïtends-
» ïiourg; la forteresse de^pdsbourg est
» destinée à devenir forteresse fédérale, et
» r è n supposant que la Prusse soit disposée
» |i laisser participerlaSpe et le Hanor-
# garniçon .de ftett® fortèressç, il
.» est bien entendu que ce sera le comniap-
# jftkût prûssiep. 'qdi aura le commandée
» »ent en cfref de la garnison;. » On voit
que ces correspondances piépagent peu l'ay-
toHt.é de la Diète , à quielles signifient desré-
soJ.ji.tions impérieuses» Ces tendances sont
âii contraire vivement blâmées par plu sieurs
journaux, même dévoués à la politique
pftissienne; la Gazette rhénane, entr'autres,
les! juge'très sévèrement: «D'affaire de
» .Rèndsbo.urg, dit-éllé, a compromis lapo-
» sition que la Prusse .occupait en Allema-
» .gne et elle nous a fait perdre une
» ionne -partie des, résultats a.cqpis par
)> les exploits dë nos troupes., .La jvil-
« Je de Rendsbourg était comprise dans
» Ja sphère d'acti.on de la Prusse, elle lui
» appartenait'dans un certain sçps; tant
» que la Prusse faisait dé la politique na-
» • tionale; quand même elle n'y eût tenu
» ep garnison ^qu'une seule compagnie.
» -Mais du moment où l'ancienne arr.o-
» 'gâace militaire, qui veut conduire toutes
» .choses par le bâton, se réveillera mcilr
» leiire partie de l'influence «Je la Prusse
» s'évanouit. » .
-Une nombreuse assemblée a eu lieu le
1 er août à Offenbach, près de Francfort. On
y à jdté des résolutions en faveur de la
reconnaissance imip^diate du prince Fré
déric d'Augustenbourg, la convocation
immédiate des représentai du Slesivig-
Holstein, et enfin la cpnvocatiop ppp moins
immédiate d'un Parlement allemand.
"On annonce de plus la prochaine réu
nion à Francfort de l'assemblée des délé
gués nationaux, composée des représen
tais de toutes les parties de l'Allemagne.
Dès résolutions analogues à celles, dçs
assemblées populaires de Miiaich e| d'jOf-
fepLâch M à celles de^ députés de Wiir-
tetoberg et de Saxe, ont été prises par la
C^m|)rê ,4es députés, 4?. Hesse-Darips-
Feuilleton dii JQoiistituîionfiel, 5 août.
LA FORÊT DE BOWPY
. ; EPOQUE DE LA RÉGENCE.
jv rc jpairilc.'
II.
P
f;
, ÇN AUTOGRAPHE l)E LOUIS XIV.
pépuis qu'il était ruiné, M. de Lavai né
Quvait plus battre ses gens et cej,a, par
.admirable raison qiie donnai}, un éçhe-T
vippûur ne pas faire tirer le canon de sa
ville, à savoir qu'elle p'eh avait pas.
Jfe sôti ancienne opulence il pe lui était
reëté qu ; un vieux sërviteùr à la .mapière
du Valèb dè \Yaiter-Scoty, et il se conten
tait de le malmener do parqlès. Pylfiis, de
teirips à autre, il se procurait la consola
tion, bu, si ônl'aime' mieux, il se passait le
luxé de rosser, un'savoyard, un' cocher de
voiture publique ou un portepr de chaise,
sapf & n'être pas toujours le plus fort et.à
ne""faire sèipblànt de rien guan4 U rencon
trait des gens, qui n'ayant pas p'our sa
qualité tout le respect qu'il professait lpi-
même, ne se prêtaient pas sans résistance
à rhontieur d'être bâtonnés,
jjè conflit' qu'était, venue annoncer la
femrpé de chambre de M|lç Cliausseraie
fut'deux Tois malheureux pour l'àçariàtre
gentilhomico. D'abord, ît dpiin^it .spn
,, n Unv aîiî /fit rriif'ntîîc H» Mâcon.
que sa spirituelle amie pût fairg semblant
de' prendre au débat daris lequel elle Tâ-
vaiit sû engagé, toute facilité fut faite à l'a
droite personne polir dissimuler le petit.
tr6ùb]e qu'avaitjaijsé après elle la , sup
pression du' cllévalier.
Eli ! cher," qu'aviez-"Vous "donc avec
ces gens ? demanfo la Qhausseraie "d'un
çtyr- de •■vîvé'iômùitù^é.i vp^ap^ entrer
.t^idt; elles demandent, par conséquent,
,1'iinstallalion dix duc.Frédéric, lâ cenxocâr.
tion (les £ représentâns duSleswig-HôJLstein,
"une représentation générale dii peuple àlle-
jnand et les messes les plus énergiques
pour sauvegarder lé droit et l'honneur al
lemand contre les actes,,dé violence répénj-
ment commis dans le Slesxvig-Holstein.
- ' AcpuSTE yiT0.
D'après Içs informations qui pops, par?
viennent depuis d,eux jours,, la Jettre dg
l'Empereur au maréchal Vaillant a produit
sur la population de Paris une impression
profonde; Il n'y a jlanp cp fa.it rien, que de
très naturel.. Le .se.otimeijt q;ù| a dicté.à
Napoléon fîî la lettre écrite de "Vichy ne
pouvait manquer d'aller au cœ.ur du peur
plêu€ipi peuplé ,a,bien vite reconnu -dans le
souverain qui veut que « le monument
consacré au plaisir ne slélève pas. avant
l'asile de la souffrance , 7 » le génie ç.pns-
tammept préo.çcupé de déjirUirë, dap.s lçs
limites du possible, les causes de la mi
sère, et d'âppelèr . le plus grand nom
bre â un degré dp plus en p,lus élevé
e- moralité et de bién-être. Celui qpi a
fondé' tant d'tEuvres bienfaisantes d'upe
portée sooialè d'autant plus haute qu'el
les .çorrèspoîi^ént isi,ép?c jaux aspirations
modernes, et parmi lesquelles pous ne ci
terons que les aumôniers des dernières
prières, les asiles des eoavaléscens et la
Société dès prêts de l'enfance au travail;
le protecteur infatigable de cepx gui tra
vaillent,et { de cepx gui souffrent, ne compr
tera pas parmi ses moindres titres à la rèr
coppaissiàpcie p.opiiiâire la création du
nouvel Hôtel-Dieu de Paris.
. PAULIN LIMÀTRAÇ.
T^LÉGJPkJPJflÈ PRIVÉE,
Londres, 4 août.
Le Morning-Rost dii-j et la Prusse
seront les premières à souffrir du nouvel état
de chose qu'elles ont inauguré par la guerre
contre.le Danemark-
Le résultat.le plus impiédiat de leur œuvre
c'est que toutes les puissances doivent se tenir
préparées à la guerre. La sécurité en Europe
est perdue depuis les signatures données à la
conférence de Vienne. Il n'y apluS dé confian
ce entre les puissants. ,, . ■ .
Lord Palmerston assistait hier à' l'inaugura
tion dii 'raii-wây dé.Toweèstër..On lùi afaitiaîie
réception enthousiaste. Lè. .discours .prononcé
par le noble lord roiiïe sur les intérêts de l'a
griculture et du commerce.
Lofl4r.es, 4 août.
La Banque d'Angleterre vient d'élever lê
taux de son escompte à .8.0/0..
" Turin, 3 août.
M. Roulierëst arrivé hier., 11 repart cejtté
nuit pour la Francéi. ^ ,; r
Le prince Humbert partira le. 11 pour Paris;
Emprunt italien 68.50. ; r
v ' ' ' ' Madrid, 3 août*
i Les journaux assurent crue la reiije a signé
hiér la ntiminatiop dp ponyp'atix conseillers
d'état. : i (
: Le général Prim ,es.t .attendu^ aujourd'hui à
Madrid:. ' . (Ravas-Bûtlier.)
KieL 4 août.
M Le cornte de.Re.ventlow^Pàrjv.e-^vient dp con
voquer, pour le ,8 ..août , une '.assemblé^,..des. J
, membres de l'ordre éguestrë à l'effet de déli
bérer sur lasituatioH .au pays. 1
Francfort, .4 ,aoû^.
Dans ,1a séance tenue ftujoiirdjhui par la Diè
te germanique, la 4lêsse-;EJectosrale a présenté
Une jequête du prince Frédéric-Guillaume de
Hesse, par'laquelle celui-ci; se basant sur ses
droits-de succession Relativement au Dane
mark, élève aussi des prétentions sur le du
ché de Lauënb,6iirg.
v ; Berlin, 4.àqûV -
i On lit daps la . ia:Cro,t®: Aprèsïa,si
gnature des préliminaires de paiJt, la question
de l'exécution fédérale dans lé Holstein .doit
jjiya vi U.JJJÇL. ^ BJSL youii^U-Ui 1 o.u aveu
impatience, les 'déclamations , .cbjpinpnes, 3è
l'Autriche et de la Prusse à là Djètè germa
nique.
' . i ■ Berlin, 4 août.
■On lit dans le Moniteur prûçsien' i ' r '
s Let' télégramme de. Vlennç 1 publié par la 62etf^âk 'Sjpènér:. dîi 2 aôM ; : toptiéijLt dé graves
i Voici Jes dépêches que nous recevons ce
?oir :
. - . CoDenh/jgue, 3 août., .
i iJn. nombre considérahle. dft piérrihrës:. du
Rigsraad proposent que cette assemblée décla
re par-«on silence qu'elle n'approuve pas la
conduite du gouvernement.
Copenhague, 4 août. .
, Les journaux annohpept qu'à la ; dernière
séance du conseil privé, lé président du Con
seil a fait l*èxposé de là situation dp pays daps
Un discours qui a duré une heure et hernie et
gui aurait ' produit une profonde impression
de découragement. , !
son cavalière serments. t . . . .
Grand, sec,'anguleux, a^éc ce strabisme
léger qpe vulgairement on appelle uii faùx
trg.it dans l'œil, un xte'z dé bélier, de gràh-
dë.s d,en.ts jaunâtres pt un.Jeipt marbré, "Si
pour Mile Cîjauèséràiè M- dè Laval était
un galant . pèu' VraisèmpIable, àu moins
par cet .extérieur ne âémentàit-il' i;ién du .
désagréable caractère qui, ; précédemment,
a été esquiss^'. , , ' . :
Répondant à l'interpellation de la bellç.
curièusé : • ...
. — Parce que le despote est mort, dit-il
en effleurant de 5es lèvres.la main qu'elle-
lui avait tendue, ces drôles se figurent qTTB
le peuple sera le maître, èt qu'on va re
commencer la Fronde,
i — Eh,! la Fronde il ne faut pas en mé
dire, répondit là Chausseraiç , lé peuple'
s'agitait et nous le menions; alors,on'
comptait avec nous, mais voyons,"ajoutâ
t-elle vjvement, ayez-vous du nouveau?
— Et quel nouveau voulez-vous què
j'aie? , .
— Disgrâcié soùs le dernier règne, il me
semble qlie sous celui-ci...
— Sous tous les règnes interrompit
sentencieusement M. de Laval, sottise, in
trigué et improb|té seront seules assurées
(j'apriver. On parlé de Noaille's pour Jes 11-
riapees, de. D Usélles pour les affaires
étrangères; après çèlà, je iiq sais plu? lès
àiltrês iiônjé de là meute qui se rue "en ce
moment h. la çur'éie.
' ~ Ainsi ^'voiis' n'ipe? pas même ap Pa
lais-Royal ? ' .
— Et qui m'en .empêcherait? Yops ne
mp trouvez pas d'ass'éz lionne maison ? ' ~
— Je pedispasceia. puisque je regretté
que vous n'ayez pas daigné vous y îPon-
trér.
— Mais qqe savez-vous si,on ne m'y a
pas vu ? * -
— Ab! alors, vops avez parlé à M. le
Régont ?
^ wituiumyY v.uv/ ^ru>«. uu 11 ii.iy
officiel. Quant h la cession des duchés , elle a
été faite sans réserve pour toute leur : étendue;
(tfavas-Bullier.)
JDISTRiBUXiOiV DES PB.I$
i>U JuYCÇE LOpIS-LE-GRÂ^D DE : yXXV$$<
i C'est aujourd'hui qu'à été célébrée daps
le ly cée Liouîs-ïp-Gpànd là distribution dés
prix aux jeunes élèves dû collège de Vap-
res;. Cette splepnité .éta^t présidée .pâr
M. Droûyri. de Lhuys ? ministre dès aff{&*
. res étran^ères ; .appien Êlèy.e : ^ê Louia-le-
Gràpd et' aucien prix d'hopneur âè l'Unie
versîté; Son Excelléncé opyert la séance
par le disepurs suivant : > ....
■ Mes .chers ehfaps,, L ,. r . ,
Je ne vous ferai point de phrases : votreâge ,
' ne les écoute guères et lamien sait ce qu'elles
valent. Mais, ?£,t|^h^t s.an^ pré^n^ule le fil
de pies précédées discours, je vous dirai : N'é-
tafa-je 'pi? jBijN^Ji^tê,- léîs^itïl 'V- ;
sans désespérer dè sa fortupe^évops moptrais (
LouisTle-Grand pleurant spr ses fpipes/defeôiit.,
et glorieux, n'ayant point où reposer son front
chargé 1 de couronnés ?' Aujourd'hui, parles
soins du magistrat éEtiïriènt qui transforme' lë '
vieû| Paris; tout j0p ' ; rés'taurapt le' pâris des ,
artistes dés Arçhe^og&tffir Sfâcë $ sôjlir .
citude de mon collègue de i'ipstrttclipn pu
blique, ; pour qiii voir le bièij, 'fe.^où.lpir-1
ét l'entreprépdre , ne sont, pour aïns^idîrp
que lés trois temps d'un même 'mouvez ;
ment, déjà le ténébreux Plés^js n'e^t. pliis
qu ? pn souvenir; déjà Clerjpopt enteni 1q piç
saper ses murailles trois fois séculaires ; et, ■
pour les, .Qf? ■ cpïjftrjiW
tions s'élèvent comme par ' enciiantement^.i.. /
sur le papier) c'est toujours pâr'là qu'il faut
comn^epcer.Encorequelqpesjours é.tlëbrpjànt
labeur des artisans de la .matière troublera le
silen'ëe dès études littéraiirps et splentiflqués. •
ydps r: cèpépiîaht;, vous pensiez avoir yij
achevé le petit collège de VanveS; avait copté lës $tès do sod. ipàugurâtjo^p'gp
vient qpe, là-jbâs comme itii, lçs .pierre§;"np
cessent dë s'élever sur les pierres ? Ne. saurait- -
iljainàis y avoir' d^ bâtiment parfait | '! .
« Souffrez qu'à mon logisj'àjoiite ^ppQfejçiip »i}é,»
Kop; la fprépr dé bâtir p'e^t point ep.ciiu-
sej eette fois. L'an pas^é, je disftis à vos
« Louis-le-Grànd est une métropole qui fonde
des»colonies. » Cette métaphore était pp .,pro- ■
postic, et je m'en doutais " bien pu peu. ton-
ngissez-vdus beaupoPp de coloniesj, qui, devè-
■pues adultes, soient ^emeuréégpniçsâlfùfsprë-
tropoles ? Ëhbienrheùré est venue ph Vanvés et
^ouls-le-Grand . doivent, quoi qu'il en ôOûte;
sa." séparer, diân s'-, l'intérêt cppiippp. ï/9 SÇ.dl
fegardi si vigilant qu'il soit, nepoufrait hiepr
|tôt plus embrasser tous les-rapports dont-sé •
— Dans cette foule, le moyen qi^'i] me
démêlât! -.
— Mais il fallait vouâ" mettre en hÇnè et
faire qu'il vous aperçût. •
— Il m'a très ■ bien vu, ma clière, répli
qua M. de Lpyal qui éraiVlà coritradiçtiôn
^ivaptç; gens qpmpà'é ippine se noient
pas dàhs'tin flbt. ( . 5 „ ;
tôt ou tard soUs le poids de ces d§ux fortunes.
' -si. i-j-xx'ùj (tiS-< f\/ i £sruei.. r jss '
— Vous dites vous-même qu'au milieu
! de la èohué ôn : né pédVait' àëmêlér ' pèr*-/
sonne; ' :
■—Mopsieur 4'0'rléâhs tii'a si bien 1 dé
mêlé, que, venant -dreit 'à 1 moi, Il a dit à ;
Nôcé, qui était âmes côtés .« Ce s'ôir' nous
sopp.ims 'commè'à i'ôrillpairé. )> Of; cbni-
ine' èrâtie à : vbus'jé n'aî pds l'honnëut d'ê-
tré'dè ces soiipèrs. c'était ds'sèz to'insintier :
que, souè leûr régime, comme so'uS fcPlui
de la Maintenôn ; je n^avais rleii à ' àt-
' tehdre. • - ' : '* ' ' '
: — Comment 1 grâce'à' moi ! s'écria la
' ÇhausSè'raie,pèrdant'pàtieùcè, qûand vous'
h'àvëz cessé de tonner contre le scan'dalet
de ce qiîë : vous appeliez les ôr'giëS dil- Pa^ *
lais-Rbyal!,\
— Mais voyons, ma charmante, répliqua
M. de Laval ? de huit heures ^ minuit,
où ést-cé que je passe .toutes mes soi
rées ?. r ' :
- Ici, parce qiie céla vous plaît, et sans
même vous inquiéter de mes propres con- "
venahees. ' , ■ " •• • i
— Ahl je sais qu'eh effet, répliqua le^;
gentilhomme cherchant à tout prix une^
quprelle, parce que c'était là son élément.,
le cliévalièr dë ' Liliers déjà protégé de s
|oury souffrirait aussi de l'être aux flam
beaux.
— Mari che^ cèmte ; répondit froide^
ment la Chaussera^ ; _'j'ai ce Soir autre
cKôse -ï faire que de rélever veis'ridicules
visées. Telle que vous irie i v'Oyez je Suià '
trè's'Sériéiisehieiit préocciipéô et'jë bonr :
mépee pât 1 voûs 'le diréi Vôtre semblant-de
parti-pris contre Mi le Rêgerit s'eri vièPt dé- 1
ranger'tous ineâ plans. ' i
— Ah ! fit M. dfe Laval d'un accent rail- i
leur, nous avions des pians ?
— Oui; répondit l'amié de Loliis XIV et
de" même que, souslè rèfene qiii finit, mes -
plans ne m'avaient'pas miâé en trop'inau- ^
vai'së posture, sdus celui p^ui teomméncp,
i ivio n^nnAciîrit Htï vhii-nQS! AI lift
' ^ VUjUUa UtJ uurfuus; vuua cura un-' n
tpute, bell'é, intérrÔTùpit' le comte-avee le.
iia&me ton pe go^uenardisé;:' ;.
: Tà mVii'fiiTô /TïiÂ
3ClatiOfl;.;- # «■ v ^
— Gp^amer^iale peut;être? dit- Mi • de.
Je partage l J émot.ipp .qpë voiis câpse c^ttg dë-
./laratipp plus redo.utéè ,qu'inattendue j .du
■ ' moinsTamertumedu divorcé sera-t-elleàdôpr
cie par les regrets mêmes qu'il inspire,} la
sécession,' -cette ' fbiè, : -ne Sera pas la gderre, et
no,us pèdiropspâs.à s v& lé pipèto "
[ , Laçryiws avilibùs arwi? ■
i Secretumquedamùs. .■■ ■. .
pué dis-je? la séparation sera plus apparente
que réelle'.. Le i'iep '.mprjii ^ùis|st^r,à Jtwjt f>n-
tier i pp m,ôme n'om, 3,é nom illustré deiouisr '
le^Grand, continuera d'honorer le lycée de
Vanves, comme ie- lycée de Caris. Une même
discipline, un m&ne-«0H£s4'<études, appellera
chaque anpée dans.les clp.îtrfis agrandis de ^a,
rue Saint-Ja!èqùes'les hëophVtes élëVés sqps
les ôinbràges dé Vanves. Cdïnmé aùtrèMsy une
seule àsàoraâtion confondra' les fils émancipés
dés deux familles. ' Û'û'impbrteiit'îês kécëèsltés
administratives dii écoddmî4uës-? Làb'ù-vit lé
, même esprit, la même-âiine,'il n'y a qu'une"
' seule personne inoi'àlè. u '" ;
C'est à -voiîsj Monsieur lè. Jrovisérif, que
: Lôuls-le-Gràndiloit s'ëri ^réndré tltf c'é qpi ïtii'
i arrive aùj ôùrâ'hûï/Vanves" était Jadis* lin dë-
sé'rt; "bit-lés bêtes fauvës, J - ! mburant d'ennui, iiè
sè consolaient pas-de n'être plus- cKasiéèâ par
les princes "3è ;lk inâisoP ' ? dl ^'ondë; On en fit
d*àtôrd^ii'^tfie, r ^Âqâ|r^^ coininè ûné
«ûrsc^pour l'ës^éhfah^lês ^lus 'jëiihé3°etlës
pliis délicâtsi ious ; vîntes; éè àvëé cettë ëxpé^
ï riènee cbïïsomfnée'des ëhbsei" dé' l'êâiicàtion
qp'é'élairê encore tin ÎJrô.fcInd amôùr de' l'èn-
fan6e^vôii^ 'vîtes, cdmmë $âr îrituitionj "ùn
spectacle èi rivli 1 lâ 'pënséij le château -des
Condés, noblemaispetlt édifice; prolongeant sa
façade, en deux .ailes harmonieuses -, avec
une élégante chapelle.pour, pendant; au se
cond plan, les ramj7£gji u pyrg aplanies, pur
gées 4'^rbfs spy ; apj ^iixquçjlps} pp^ suc
cédé lês'tfëùrs ae^pradrjes çt' .celles "dés jâr-
i dins, i et .pour animer 'cet E^enj .quatre cents
enfapp T s'éb§ttapt aoiis }e^ yeux 4e léprl?. mçrés
souriantes et consolées: Ce rSve, digne de l'Al-
' ba'pëpft ^ii Ta|i.e' ; l Y9Pf l'evè?'jrêalisë; à^p'l4li-
: àig&rôrô? âw» vptpe >(BUV^ i ijopt lës prpr
l - portions viennent d'être^ encore' agrandies et
qui yi'fé^.vo.w'fPP iîpiiir^pâe'âîièp^. \ ' 1
Dès la rentrée 'procli.aijiç.(çèci' e§t epçore use
céë ûa Paris; .on le nommera, si vous voule?,
LôujS'yê-GjQnd hoîriïffis tnurè; Mais ^on hosplta-
liû pius ; |àr^è,^ppeiler'i : sâns,dlstj.ncîtlori jpg
jeunes .internés des autres lycées, rivaux fr,a>
terpéls; ! .é^ : '^u§si : 6pTbeêpip d'air 0t'dé'sp :
lejli te^^tudé^ _ y ofiççont poussée^ jpsqù'Vla.
quatiièiPeLittclusivement, et pour qu'il nepuis-
se-iijydr^spn^'sracyérS,. il J},é sera jamais éri
gé" pp étàblîâsçmçpt 4® pleip çi,(?rcice ; seulé-r
■ ep ^'.d^'ipiisipt de m'ai.spn-mère, Vapyfis
; en.retiepdràr, coïainè un précieux trésoit lés
i hâhitudes mprdlès, lé' i°ût- dè l'ordfSf'^t" dp
^. t^vëirèi.&p$8 îésj .s&inÉt traditions,. Qpa cg
lapgagey enfens; ne vous semble pas trop aus
tère; 50ùml| A" F^|jl®?r|'lps exacté que pënï-
bîéi'dé la flf?dpîi«w. • «jlT 1 '$48
vous vivez i mieux votre vie .d'écoliers;-vous
n'est point autre pour les ' epiâps,, /jftûftpé poniF
leèhçiïiinès fditsj et qui g'ë définit par l'ao-
! co^pplissëmep^ 4^' devoir-' T^llp e's|; î'inçxo':
rable rapidité de." iâ- vie, que i'ëU dp phi T
i lo^dphe et celui dp ' politique^ sa'^résignent
malaisément C.pe^ topsidérep' ' pp "vpps ^pe : Ja
fraîcheur de vos fronts et la grâce dé' vos jèpx.
; Cette vos
sepie? anpé§p inso.ubiahtës, 'ç'st iipé olficlpè
d'hbmmes et de citoyens.'
'C'és^"! former ëp voué, à vbtre jnèu, l'hopimè
. et lV cLteyep que .yqs IpiàUfé^ çpplaçï^ût toiig
leurs efforts et l'abnégation d'un déyoûment
; plps giië pafefpel." ! p r é§'t dUps çé pût qu'on"
! vous exerce â' subordonner .sôfj désirs ^ |a"rè- ,
glë èt vos fantaisies à la raison. C'est pour as-
■ snréjr y.'rejîrpf'^'';jptgiy^n, notre chère patrie qu'on ypps imposé des if,
Lavàl'toûché au vif.
' — Politique 1 ail?-moinspoursuivit: la
Cliausseraie ; er," pour sa/ prospérité, que
fallait-il? nB' ças -mettre tous nos œufs
; dans le même panier.-y y - . . .. •>
—Très bien î procédé des .laitières ail
lant au marché, c'est entendu: . - . .
' — M. : dé -LkValy 'continuais-je, prenant
: pied au PalaiS^Royal', ce qui,avec sqn nom,
sa > hàuté intèlligence et les duretés du feu
roi, ne lui sera pas plus difficile qu'a Mon-
. sieur-de Saipt'Siïx}ohj..-; <-
Le plus outrecuidant.dfes dues, et .la.
laPgûV 1» pluâeveniméùsé du royaume,
vdilà ^elul que vous me proposez en exem
ple! interrompit lé geptilhnriime.' •
-■i- Non^ répliqua la Cliausseraie, je vou^'
, lais seulement parler de gens qui ne squ-
pent Jias et n'eii fent pas moins très bien
leur lit auprès do M. le Régent.
—'■Mais, ma chère, siécria^M. de Laval,
continuant de prendre chaque phrase-à
rebrousse-poM, quand je më'lë m'ettrai èn-
tête, jë serai tout aussi écouté que votre-
bilieux Saiht-Simbn ; le Régent, i}. faut
biën qu'il se le figure, a besoin de tout-lé
monde; il n'est pas si installé qu'il le croit;
—: C 'est justèment pour cela.que, : pour
avoir le pied partoutj vous dans son campj
moi je prenais parti dans, l'autre,.où, mes.
antécédbPs'nib portent naturellement. ■ . <
— Qui, l'autre camp? M; du Maine, le
bâtard chéri du feu roi? demanda M;, de
Laval,-né regardant, pas à- se contredirè
d'une minute à l'autre, mais:ce matin, ma
pauvre enfant, M. le 1 duc d'Orléans lui a
fait ses obsèques en plein Parlement.
, — C'èst posëiblé', mais Mme du Maine
ne repose pas à (;ôté dë lui, sur le même
marbre, tille est dusangdes Qondé où l'un
tient tête pendant les régencBs,ëta.vee son
graïid cœuret Sa taillé de naine, c'est d'el
le que l'on peut-dire: petite femm? ylt on-,
core;'-' . : .,
^.Allons donc! lit sM. de Lâval, ind&41
pendârhment de ses trois pieds de hautj
sans dignitéj-sans grâce,-noire comme ùné ,
: Africaine, ce n'est là aucune-déè ftjmnïes
de la-Kronde,-ni Mme'de Cheyrouse,'. ni
Mlle de Montpensier, ni Mmp de Lcingue-'
• ville. ! ■ • ■■•> fc
-.»i- Raison de plus,- Tépliquà la. Chausse^.;
raie pour ne pas' être trop effacéq à'XÔté
»«aar vw «s: «iïÏÏSï:
qiii tous anlmë, uP jour ^our'iio. ! - : Jl '
public 1 ; les punitions èt lés récûnrptil..' !
maniôre;à :ne paS
'J.- -i- "'uittu,..
ts èt' :
qu'on vous' distribue -Ont -cela de isériéux
qufeljes édiflent .en xous iç isentiiBenl^e la i
rêspQPsâbîiité morale }„ceM idp ,1A KCharité
chféiigp.ae. PQP ÏM
Pripjqe, gpfapt.copype ygu^,. réservé à Ja, "Frap-,
cepaw ,^|ïiPfk
Père ef porter plus loip Jpg 4?stipsî3el}
té, ïë Prlpcè lmp'érlâl.yaps 'dolhptfe jolë
pârihî iés" sociétaires pë 'cettô èuVrè -iitile et'
chlîràiiinte qtfçfli a Uppdéè/pkT une lieuréuse
^lliànCe-Ôé : Pibtà'M;# jpfët dè l'êfifanoe iâitpûxiàili>
^os -yéux éOnPâissônt'au^xHirdiiui celui dp.e
déjà vos cœurs avaient appris A «{^nasôitre^l'Ar
ppa Je^aiptairgs p^Psées. spp .».yen
|popr> les.jçherjçher, .«t l'admipistratlop : piêm?.
^e'"'etjioQpaiii^Sori."
youâ k siirprlk Su 'ijiill'eii .dé vos'éiéréicés êt ! dé';
vos "jeûx'. flbmènj^ tèôfôiii feéïtè' 'Scèn^' tbil-
çhiafite^ fai J èntéâdit ' ( unàïiiiôy^ âfifclSma*
tions saluer^ans'renfarit de France Prince
delà jeqnessoi .-s • .. J -,j t :: u
, Coptippp?; ^>usiapt: d'ÂP/luftpçss,pjqpisg,s,,è
faire l'apprentissage de la'y|e. $
bifjpffiiiAPS, goyeî çpprggeijj gt jpj-Qjpgtsi aji
dèvoirj le?,' app.^/sufief'' 1 —
r t— i • - ' w f
dans toutes les conditions de^ la* vie';' hâ fond
de tous lës'Sûcëès fcoinme de toutes les rigueurs
du sort, vous -trouverez bonjours les mêmes
Obligations m$-aleij auxquelles î]\t ^ppip^e
yotre heureuse enfance. _ • ', ^
; Je 'vou^ ^i.àïf;ia,Toi d'à devoir,'et cè.■çùl, fait
le $$$.. ^00^ èômmé'. ( dp yl0ijl4f ; d;. Î0
déis aîi|si
jamais,, i'il 4qp/>, chq^i pp p?emp^ de.gfapji
cœpr et ,dq js§p? yipîKiPâ typi
d'boppfps et de-,4igPÀW modeste, pphliqpfri
ment salué,, pujbliaueiaepi céçpmp^nsé i je; M
jgardé pDPrilnir afla ; qu& ce dispours familier;
S'il estisan^ exorde,- .se fît applaudir par sa
péroraisbn, • •.-
' Mësèiëiir.s;
pis
'jVpps appopeer ^.offlcjçlje^én^ qjiç ,%"ï.u^
li§p, Brp.viseu'r il^' lyçép ^oyipjle-Crapd de Pa-
risi pasgp.pn. isette quaht^à.ùijQé^tfl^-jip:
Gran4 de, yanvès,. ., , ,,
; Au poin ;de l'Emperaur^.M. JtuUien-,3 ïectépr
honoraire, proviseur du lycée''Lopis-rlB-Grand-
dé Vanves/ est promu -un grâdé dd ■ ccfmmap-
deur dans-FoMife impérial dé la : -téglon-
d'Hôbnèur: s "• . v ■
Qé. 4ig^o\jre,|^Je' tr^iy|-.çï}ajîRàns,et
pu Je s,ériçpx Êst,gi ^çprpuserp^pf, iejpp^rè
par la grâce, a été fréquemment ipterroœ~
pu par les" acclamations sympathiques 1
clfi |ë'tihe* au'ditôi^p, 1 ét il a été ?alùé â ja
|iri*pctr Y nriéf^érttalble'' éxplbsïcta à'âppTàti;
(lissemepf.Jp' r o/i,,|ppJapd|ssait long-temps
fncore ap rès que le giiji istre eût cessé de
pârl^r» r , . j...
■ " ■ t. BOHifÂàÈ; "
M. Drouyn de Lhpys, dans lé discours
qu'bii vient'd^; lire', fait upaalMslbn.tbû-
c%Pîf ^ .uné.yjêité 4u Pnncelrà|èfiài aux
jeunesse. ». i.G ? est
le - récit de" cette - Visite tjue- nous pmpruri-
ioûS àu jfoniiéur 0ù soir : : - -
: ! 'î -a.r. u-r^rni.j.. ■
VISITE DU PftlXCE I.Ml»EftL\L
AU COLlÈ'eï DK VXNVEgiv
Llf Princë liip^rial a Visité' liiér le"';Çpllé{
anves. C'était jour.. .de sortie'-wle prei
Vanves. C'était'' içpr 4e sorUe'^j? It
toujours ' uû"peu'1uipultueux, k de^ vkô^ces
qui commençaienl'îd lendemain.. Le prlntie a
donc surpris les sënfâils, les. famillesveh'ûes
■i —• .V58.8{"ià . , ll'iv A
d'elle. * " • • - r:
; ri- Ahl çayissanti s^écrla- le, odmtft' bn.
riant à pleine gorgej vous voulez être chëf-
cjer parti t c'est d'ùp- imprévu, ; délicieux-.
Pourquoi pas Jcanne d'Arc tout de suite,
mon ajloréô,! vous rameriez 4a ; Krânce t ;
i Puis voyant l'objet de ses fades plaîspn
teries aller.ouvrir la porte pâr laquellë elle
avait faitévader le. jeune :Lilier9 et veniu.
Se rasseoir, après avoir regardé et éeoutô
l'espace d?une seconde :> • ; . , •vî-.-r
; ^ Qu ? avez-yous done ?- domandp-t-iil j
ést-ce que déjà.la conspiration "est liée;.que
yousien soyez à craliidre des orcillgs dans
les ipurs?' - ■ - . .■ -•
Mlle Chausseraie Tie'souroillapas .sojis
çetté longuè ironig de mauvais goût}' elle
savait y avoir réponse.- 1 > 1 - : j 1
— Le feu roi, ait-selle tranquillement et
tjans autre transition, avait «n f moi''quol-
qpa cûnfiance e[:ii irt'aremiB des : papiers;
—, Maïs vous ne m'.en avez jamais parlé,
fit vivement M; de Lavàh ' < .
-w- J'avâis dônné parole de n'en ouvrir la
bouche à-qui" que ce: fût et n'en devais faire
usage que sous une cdndition quij-ce ma-.
tin seulement; slest réalisée. ... . ,
t — Mais qu est-ce qaë btest que ces- pa-.
piers'2 demanda lo ! plaisant avefc'une eûr
riosité-qui nepjaisantait.'pl-us.: ,, .
, — Je l'ignore et n'ai pas missiop:il*ep
prendre cpnnaissancte; .seulement je -.flws
les remettr&'à quelqu'un.• ■ -. i
■ pt vohs les 'TBme£tr.éz sans savoir ce
qu'ils aontiennent. ■ .
, —Assurément : ils m'ont été iconfiés et
ma probité, vous le supposez^' S ; a bien jhs»
qu'à tespeetec un Sachet. . j; .
. -r- Mqis lo.notp.de celui auquel ils sont
adressés ? -par là .peut-être «n pourrait «op*
jecturer leur contenu. -
^ Non; unhommej obscur, et bién.que
suii-luï.je ne:kais passap?quelques rensel-
^nemens, je ne puis; nie représenter la rai-
^an -préciaevdë cette ï confiance- posthiame
qùejpioi luia-feit partager atec moi.-s ; :
; — Enfin, ce nomv est-ce unô in'disçré-»
tion de le demandée? . - —■
; -s- Pour vdiis;. ; ntin, car j ; ai-eompté que '
yous-feriez ici ce que je ne pùi» faire moi-
môme; I! mB .faut û»e: jentrevuq avec- cet :
pojaœie, et je vëùx vous prier:darae là nié*
ïmÇérialé*!
rma-des élèves", Les lignes Avaient piS prSci-.
riment |a i régulai;Ué, i qp:ptEr.ejit ,cfiUes ^'pn ré- .
dé la' garSe, tt'îes^lp'fantîs Pe'rêgar- .
gimeii VuSl > -5^ ;j â -(pôspectPeiïfië •ï'MtiioMîîté de
«VaC ï" .feS'-?mèr.e& uVa^pt paécae. jçàt
èt là rompu
si joyeux que le directeur .
ô&ni'îes : ràings ; léUTé-d'un officier sapérw^
gu'ii^vâitvPau samg de. Ch.âlop§ gt lu?
0S6n^Altesse.Imp^iâle. dëipaiiàa &Bnfeâàre. ;
èt â'yôirquëlqaés-^ris* des^esercices^és "élèves.' •
Grah(lBmbarià3l.' iep prxifes»Éiirs étaient bien >
ko, la[ gymp?|tiqpb .^émçptéa. .Mais pp im
provise un chef cle musiquè) iiè neuf ans et un
gfninà , ^siOTquë 'dë î dix, ; %if acceptent et Templis-
eent leur .pôleiivec toute la gravité V coxpetet jJp.^^pt j^t^^enlevé, AP^s ;
quelques pésit'afiqhs r .îrveq un epsembje char-,.
manf, "ét îoûs les trorcices qùl î»eûTeiit8®'fa4---
fe fiânsf'-iHstrumèns ^nî itoaDhineij SOût exécu-; >
téspomme^A Paître «£kt jPripce
reconnaît /fpux ^u'il, iajt luVmême, ,çt. sans
dppte' règrétté J deP'ëtrè qpe témoin; * "' ' ' :
i Ensuite/ viSte' de la -chapelle^ oit la ptépep- ,
fep^ ctp jPripce jlpX fait h tra(ipir§ila^Iie ,ips- ,
ërlpUpn de l'a,utel ."s.^wrtç ,pa,mM wmire-pâ f ,
al;dêï'iPflfmené:OuSbn'ÀltésàB Impériale a.
iPe bonnë parôlë pour ïefr' soaursjdeSiSalle^ de;>
écr^atioft,ii'hiT€a , i lefjrApçft vppts^^epdre!,
;ompte des cartes de toute sof.te. gui fipuvrent
.es murs et dont chacpne a spp TMç ditis'l'eP- '
lëi^néfflehiLUrie* -càttef d'Eûrope'4evingt pièds
(ie.long, l'arrêté,longtemps j ifyreÈopnaîtBeu-'
Ves^ftptagge^ r
.Dans .une classe, des élèves pris au hasard.
ylèriiiëiit 1 fui rëëiter'-ùPé ïable delà Fofataînë -
dont 41 se souvientj etdes. fragmeps de l'AtMi' :
Ke,. ^Racine, £>% yçpt. ^pi jexpMdppr .çe qm
p est Athalie. « Je xa connais pied, dit-il,
{'ài àpprW'la ëbhvéïsat'iotf d'Athaîie ét dé Jôàà
ljiiya.pàs-longiemps^ï et quand um WèVa'i
i^Ue,il e.sUoPt prêt ^.lPi ^ seryfcps
de le spppljr,
■ lîeit ittùïilë 'de dîfe'cèi ^ûé ! éë'ttë visité lâis-
sera de longs ' sou vepîra • dans l'esprit dos ep-..
fans ^4eleuW:^mmes ? /, 1 sh ;
; .Lé mjpistre ges étrangères, oui de-
yâ^t présidéf le' leSdemalh' la- distribution des
prii^durlës ëlèVês ! ^è'Van , ves;(;fitae ministre ;
deJ'ia#truotiop ppbliquç ^ompagpaiçnt Sop
: <.'-4 /..i." 7-7/ ; "
' > ut uii'":- .
, , v COU&S DE LA BOURSE, v ^
j;OUBS DE CLOTDHB 3e.3 . Ifl 4 ; II4ÇSS*.
8&/ffâtîcomp1r. 66HS » »
r-ïfin'duiriois. 6Û:A0 PGr.3a' « A
% 1/2 apcUtupî. : $4 m 'i t.
4 u -«S j «9 MM>• -i'i • -f«
pAISS ï»
»• 06
» 0^
>1 op.
«
mm
-• i
iis
- .1
;'.C
On se rappelle
PARIS, 4 AOUT.
Nous né noiis trdpipidns, pas lorsque
tloils faisio'iis pressentir que ia déclarati'on-
Formulée par la Prusse âu sein dé la Dièjè
relativement à l'affaire de Rendgboiirg
frâppërait moins par les explications
qu'elle renferme que par son accent- hau
tain et dédaigneux. G'est k ce point de vue
que l'a jugés M. de Beust dahs la séapcp
le' là Chambre dés députés' saxons du
1" août, .dont op trouvera jplûs loin
le '-.compte rendu détaillé..
Dans cette séance, dont neusavionsdéjà
parle somipairémeptj M. de Beust ^ après
avoir àonûé lecture de la protestation du
plénipotentiaire saxon qui déclarait que
dés actes du genre de ceux de Rèndsbo.urg
devient être rgpoussés par la force, a
ajouté : « Il est très-bbn, çans cloute, de dé-
» -sirer qu'il n'yaitpas de conflits sa.nglans
» "entre les troupes -fédérales , mais il pa-
» ïaît .utile aussi, qparrd Ifl plus fort ine-
)i .faacè ;le plu6 faible, de. ne pas rendrç les
» "thèses trop faciles au premier. »
La démarche dugouvernement bavarois
pour demander la .retraite immédiate
Confirmée. i)es correspondances qui s'ins
pirent ÈL Berlin ti;aitent cette réclama
tion de ia façon là plu'è cavalière : « II,est
» puéril y difeent-elles, d'espérer gué la
» ïr.usçè retirera ses troupes de ïtends-
» ïiourg; la forteresse de^pdsbourg est
» destinée à devenir forteresse fédérale, et
» r è n supposant que la Prusse soit disposée
» |i laisser participerlaSpe et le Hanor-
# garniçon .de ftett® fortèressç, il
.» est bien entendu que ce sera le comniap-
# jftkût prûssiep. 'qdi aura le commandée
» »ent en cfref de la garnison;. » On voit
que ces correspondances piépagent peu l'ay-
toHt.é de la Diète , à quielles signifient desré-
soJ.ji.tions impérieuses» Ces tendances sont
âii contraire vivement blâmées par plu sieurs
journaux, même dévoués à la politique
pftissienne; la Gazette rhénane, entr'autres,
les! juge'très sévèrement: «D'affaire de
» .Rèndsbo.urg, dit-éllé, a compromis lapo-
» sition que la Prusse .occupait en Allema-
» .gne et elle nous a fait perdre une
» ionne -partie des, résultats a.cqpis par
)> les exploits dë nos troupes., .La jvil-
« Je de Rendsbourg était comprise dans
» Ja sphère d'acti.on de la Prusse, elle lui
» appartenait'dans un certain sçps; tant
» que la Prusse faisait dé la politique na-
» • tionale; quand même elle n'y eût tenu
» ep garnison ^qu'une seule compagnie.
» -Mais du moment où l'ancienne arr.o-
» 'gâace militaire, qui veut conduire toutes
» .choses par le bâton, se réveillera mcilr
» leiire partie de l'influence «Je la Prusse
» s'évanouit. » .
-Une nombreuse assemblée a eu lieu le
1 er août à Offenbach, près de Francfort. On
y à jdté des résolutions en faveur de la
reconnaissance imip^diate du prince Fré
déric d'Augustenbourg, la convocation
immédiate des représentai du Slesivig-
Holstein, et enfin la cpnvocatiop ppp moins
immédiate d'un Parlement allemand.
"On annonce de plus la prochaine réu
nion à Francfort de l'assemblée des délé
gués nationaux, composée des représen
tais de toutes les parties de l'Allemagne.
Dès résolutions analogues à celles, dçs
assemblées populaires de Miiaich e| d'jOf-
fepLâch M à celles de^ députés de Wiir-
tetoberg et de Saxe, ont été prises par la
C^m|)rê ,4es députés, 4?. Hesse-Darips-
Feuilleton dii JQoiistituîionfiel, 5 août.
LA FORÊT DE BOWPY
. ; EPOQUE DE LA RÉGENCE.
jv rc jpairilc.'
II.
P
f;
, ÇN AUTOGRAPHE l)E LOUIS XIV.
pépuis qu'il était ruiné, M. de Lavai né
Quvait plus battre ses gens et cej,a, par
.admirable raison qiie donnai}, un éçhe-T
vippûur ne pas faire tirer le canon de sa
ville, à savoir qu'elle p'eh avait pas.
Jfe sôti ancienne opulence il pe lui était
reëté qu ; un vieux sërviteùr à la .mapière
du Valèb dè \Yaiter-Scoty, et il se conten
tait de le malmener do parqlès. Pylfiis, de
teirips à autre, il se procurait la consola
tion, bu, si ônl'aime' mieux, il se passait le
luxé de rosser, un'savoyard, un' cocher de
voiture publique ou un portepr de chaise,
sapf & n'être pas toujours le plus fort et.à
ne""faire sèipblànt de rien guan4 U rencon
trait des gens, qui n'ayant pas p'our sa
qualité tout le respect qu'il professait lpi-
même, ne se prêtaient pas sans résistance
à rhontieur d'être bâtonnés,
jjè conflit' qu'était, venue annoncer la
femrpé de chambre de M|lç Cliausseraie
fut'deux Tois malheureux pour l'àçariàtre
gentilhomico. D'abord, ît dpiin^it .spn
,, n Unv aîiî /fit rriif'ntîîc H» Mâcon.
que sa spirituelle amie pût fairg semblant
de' prendre au débat daris lequel elle Tâ-
vaiit sû engagé, toute facilité fut faite à l'a
droite personne polir dissimuler le petit.
tr6ùb]e qu'avaitjaijsé après elle la , sup
pression du' cllévalier.
Eli ! cher," qu'aviez-"Vous "donc avec
ces gens ? demanfo la Qhausseraie "d'un
çtyr- de •■vîvé'iômùitù^é.i vp^ap^ entrer
.t^idt; elles demandent, par conséquent,
,1'iinstallalion dix duc.Frédéric, lâ cenxocâr.
tion (les £ représentâns duSleswig-HôJLstein,
"une représentation générale dii peuple àlle-
jnand et les messes les plus énergiques
pour sauvegarder lé droit et l'honneur al
lemand contre les actes,,dé violence répénj-
ment commis dans le Slesxvig-Holstein.
- ' AcpuSTE yiT0.
D'après Içs informations qui pops, par?
viennent depuis d,eux jours,, la Jettre dg
l'Empereur au maréchal Vaillant a produit
sur la population de Paris une impression
profonde; Il n'y a jlanp cp fa.it rien, que de
très naturel.. Le .se.otimeijt q;ù| a dicté.à
Napoléon fîî la lettre écrite de "Vichy ne
pouvait manquer d'aller au cœ.ur du peur
plêu€ipi peuplé ,a,bien vite reconnu -dans le
souverain qui veut que « le monument
consacré au plaisir ne slélève pas. avant
l'asile de la souffrance , 7 » le génie ç.pns-
tammept préo.çcupé de déjirUirë, dap.s lçs
limites du possible, les causes de la mi
sère, et d'âppelèr . le plus grand nom
bre â un degré dp plus en p,lus élevé
e- moralité et de bién-être. Celui qpi a
fondé' tant d'tEuvres bienfaisantes d'upe
portée sooialè d'autant plus haute qu'el
les .çorrèspoîi^ént isi,ép?c jaux aspirations
modernes, et parmi lesquelles pous ne ci
terons que les aumôniers des dernières
prières, les asiles des eoavaléscens et la
Société dès prêts de l'enfance au travail;
le protecteur infatigable de cepx gui tra
vaillent,et { de cepx gui souffrent, ne compr
tera pas parmi ses moindres titres à la rèr
coppaissiàpcie p.opiiiâire la création du
nouvel Hôtel-Dieu de Paris.
. PAULIN LIMÀTRAÇ.
T^LÉGJPkJPJflÈ PRIVÉE,
Londres, 4 août.
Le Morning-Rost dii-j et la Prusse
seront les premières à souffrir du nouvel état
de chose qu'elles ont inauguré par la guerre
contre.le Danemark-
Le résultat.le plus impiédiat de leur œuvre
c'est que toutes les puissances doivent se tenir
préparées à la guerre. La sécurité en Europe
est perdue depuis les signatures données à la
conférence de Vienne. Il n'y apluS dé confian
ce entre les puissants. ,, . ■ .
Lord Palmerston assistait hier à' l'inaugura
tion dii 'raii-wây dé.Toweèstër..On lùi afaitiaîie
réception enthousiaste. Lè. .discours .prononcé
par le noble lord roiiïe sur les intérêts de l'a
griculture et du commerce.
Lofl4r.es, 4 août.
La Banque d'Angleterre vient d'élever lê
taux de son escompte à .8.0/0..
" Turin, 3 août.
M. Roulierëst arrivé hier., 11 repart cejtté
nuit pour la Francéi. ^ ,; r
Le prince Humbert partira le. 11 pour Paris;
Emprunt italien 68.50. ; r
v ' ' ' ' Madrid, 3 août*
i Les journaux assurent crue la reiije a signé
hiér la ntiminatiop dp ponyp'atix conseillers
d'état. : i (
: Le général Prim ,es.t .attendu^ aujourd'hui à
Madrid:. ' . (Ravas-Bûtlier.)
KieL 4 août.
M Le cornte de.Re.ventlow^Pàrjv.e-^vient dp con
voquer, pour le ,8 ..août , une '.assemblé^,..des. J
, membres de l'ordre éguestrë à l'effet de déli
bérer sur lasituatioH .au pays. 1
Francfort, .4 ,aoû^.
Dans ,1a séance tenue ftujoiirdjhui par la Diè
te germanique, la 4lêsse-;EJectosrale a présenté
Une jequête du prince Frédéric-Guillaume de
Hesse, par'laquelle celui-ci; se basant sur ses
droits-de succession Relativement au Dane
mark, élève aussi des prétentions sur le du
ché de Lauënb,6iirg.
v ; Berlin, 4.àqûV -
i On lit daps la . ia:Cro,t®: Aprèsïa,si
gnature des préliminaires de paiJt, la question
de l'exécution fédérale dans lé Holstein .doit
jjiya vi U.JJJÇL. ^ BJSL youii^U-Ui 1 o.u aveu
impatience, les 'déclamations , .cbjpinpnes, 3è
l'Autriche et de la Prusse à là Djètè germa
nique.
' . i ■ Berlin, 4 août.
■On lit dans le Moniteur prûçsien' i ' r '
s Let' télégramme de. Vlennç 1 publié par la 6
i Voici Jes dépêches que nous recevons ce
?oir :
. - . CoDenh/jgue, 3 août., .
i iJn. nombre considérahle. dft piérrihrës:. du
Rigsraad proposent que cette assemblée décla
re par-«on silence qu'elle n'approuve pas la
conduite du gouvernement.
Copenhague, 4 août. .
, Les journaux annohpept qu'à la ; dernière
séance du conseil privé, lé président du Con
seil a fait l*èxposé de là situation dp pays daps
Un discours qui a duré une heure et hernie et
gui aurait ' produit une profonde impression
de découragement. , !
son cavalière serments. t . . . .
Grand, sec,'anguleux, a^éc ce strabisme
léger qpe vulgairement on appelle uii faùx
trg.it dans l'œil, un xte'z dé bélier, de gràh-
dë.s d,en.ts jaunâtres pt un.Jeipt marbré, "Si
pour Mile Cîjauèséràiè M- dè Laval était
un galant . pèu' VraisèmpIable, àu moins
par cet .extérieur ne âémentàit-il' i;ién du .
désagréable caractère qui, ; précédemment,
a été esquiss^'. , , ' . :
Répondant à l'interpellation de la bellç.
curièusé : • ...
. — Parce que le despote est mort, dit-il
en effleurant de 5es lèvres.la main qu'elle-
lui avait tendue, ces drôles se figurent qTTB
le peuple sera le maître, èt qu'on va re
commencer la Fronde,
i — Eh,! la Fronde il ne faut pas en mé
dire, répondit là Chausseraiç , lé peuple'
s'agitait et nous le menions; alors,on'
comptait avec nous, mais voyons,"ajoutâ
t-elle vjvement, ayez-vous du nouveau?
— Et quel nouveau voulez-vous què
j'aie? , .
— Disgrâcié soùs le dernier règne, il me
semble qlie sous celui-ci...
— Sous tous les règnes interrompit
sentencieusement M. de Laval, sottise, in
trigué et improb|té seront seules assurées
(j'apriver. On parlé de Noaille's pour Jes 11-
riapees, de. D Usélles pour les affaires
étrangères; après çèlà, je iiq sais plu? lès
àiltrês iiônjé de là meute qui se rue "en ce
moment h. la çur'éie.
' ~ Ainsi ^'voiis' n'ipe? pas même ap Pa
lais-Royal ? ' .
— Et qui m'en .empêcherait? Yops ne
mp trouvez pas d'ass'éz lionne maison ? ' ~
— Je pedispasceia. puisque je regretté
que vous n'ayez pas daigné vous y îPon-
trér.
— Mais qqe savez-vous si,on ne m'y a
pas vu ? * -
— Ab! alors, vops avez parlé à M. le
Régont ?
^ wituiumyY v.uv/ ^ru>«. uu 11 ii.iy
officiel. Quant h la cession des duchés , elle a
été faite sans réserve pour toute leur : étendue;
(tfavas-Bullier.)
JDISTRiBUXiOiV DES PB.I$
i>U JuYCÇE LOpIS-LE-GRÂ^D DE : yXXV$$<
i C'est aujourd'hui qu'à été célébrée daps
le ly cée Liouîs-ïp-Gpànd là distribution dés
prix aux jeunes élèves dû collège de Vap-
res;. Cette splepnité .éta^t présidée .pâr
M. Droûyri. de Lhuys ? ministre dès aff{&*
. res étran^ères ; .appien Êlèy.e : ^ê Louia-le-
Gràpd et' aucien prix d'hopneur âè l'Unie
versîté; Son Excelléncé opyert la séance
par le disepurs suivant : > ....
■ Mes .chers ehfaps,, L ,. r . ,
Je ne vous ferai point de phrases : votreâge ,
' ne les écoute guères et lamien sait ce qu'elles
valent. Mais, ?£,t|^h^t s.an^ pré^n^ule le fil
de pies précédées discours, je vous dirai : N'é-
tafa-je 'pi? jBijN^Ji^tê,- léîs^itïl 'V- ;
sans désespérer dè sa fortupe^évops moptrais (
LouisTle-Grand pleurant spr ses fpipes/defeôiit.,
et glorieux, n'ayant point où reposer son front
chargé 1 de couronnés ?' Aujourd'hui, parles
soins du magistrat éEtiïriènt qui transforme' lë '
vieû| Paris; tout j0p ' ; rés'taurapt le' pâris des ,
artistes dés Arçhe^og&tffir Sfâcë $ sôjlir .
citude de mon collègue de i'ipstrttclipn pu
blique, ; pour qiii voir le bièij, 'fe.^où.lpir-1
ét l'entreprépdre , ne sont, pour aïns^idîrp
que lés trois temps d'un même 'mouvez ;
ment, déjà le ténébreux Plés^js n'e^t. pliis
qu ? pn souvenir; déjà Clerjpopt enteni 1q piç
saper ses murailles trois fois séculaires ; et, ■
pour les, .Qf? ■ cpïjftrjiW
tions s'élèvent comme par ' enciiantement^.i.. /
sur le papier) c'est toujours pâr'là qu'il faut
comn^epcer.Encorequelqpesjours é.tlëbrpjànt
labeur des artisans de la .matière troublera le
silen'ëe dès études littéraiirps et splentiflqués. •
ydps r: cèpépiîaht;, vous pensiez avoir yij
achevé le petit collège de VanveS;
vient qpe, là-jbâs comme itii, lçs .pierre§;"np
cessent dë s'élever sur les pierres ? Ne. saurait- -
iljainàis y avoir' d^ bâtiment parfait | '! .
« Souffrez qu'à mon logisj'àjoiite ^ppQfejçiip »i}é,»
Kop; la fprépr dé bâtir p'e^t point ep.ciiu-
sej eette fois. L'an pas^é, je disftis à vos
« Louis-le-Grànd est une métropole qui fonde
des»colonies. » Cette métaphore était pp .,pro- ■
postic, et je m'en doutais " bien pu peu. ton-
ngissez-vdus beaupoPp de coloniesj, qui, devè-
■pues adultes, soient ^emeuréégpniçsâlfùfsprë-
tropoles ? Ëhbienrheùré est venue ph Vanvés et
^ouls-le-Grand . doivent, quoi qu'il en ôOûte;
sa." séparer, diân s'-, l'intérêt cppiippp. ï/9 SÇ.dl
fegardi si vigilant qu'il soit, nepoufrait hiepr
|tôt plus embrasser tous les-rapports dont-sé •
— Dans cette foule, le moyen qi^'i] me
démêlât! -.
— Mais il fallait vouâ" mettre en hÇnè et
faire qu'il vous aperçût. •
— Il m'a très ■ bien vu, ma clière, répli
qua M. de Lpyal qui éraiVlà coritradiçtiôn
^ivaptç; gens qpmpà'é ippine se noient
pas dàhs'tin flbt. ( . 5 „ ;
tôt ou tard soUs le poids de ces d§ux fortunes.
' -si. i-j-xx'ùj (tiS-< f\/ i £sruei.. r jss '
— Vous dites vous-même qu'au milieu
! de la èohué ôn : né pédVait' àëmêlér ' pèr*-/
sonne; ' :
■—Mopsieur 4'0'rléâhs tii'a si bien 1 dé
mêlé, que, venant -dreit 'à 1 moi, Il a dit à ;
Nôcé, qui était âmes côtés .« Ce s'ôir' nous
sopp.ims 'commè'à i'ôrillpairé. )> Of; cbni-
ine' èrâtie à : vbus'jé n'aî pds l'honnëut d'ê-
tré'dè ces soiipèrs. c'était ds'sèz to'insintier :
que, souè leûr régime, comme so'uS fcPlui
de la Maintenôn ; je n^avais rleii à ' àt-
' tehdre. • - ' : '* ' ' '
: — Comment 1 grâce'à' moi ! s'écria la
' ÇhausSè'raie,pèrdant'pàtieùcè, qûand vous'
h'àvëz cessé de tonner contre le scan'dalet
de ce qiîë : vous appeliez les ôr'giëS dil- Pa^ *
lais-Rbyal!,\
— Mais voyons, ma charmante, répliqua
M. de Laval ? de huit heures ^ minuit,
où ést-cé que je passe .toutes mes soi
rées ?. r ' :
- Ici, parce qiie céla vous plaît, et sans
même vous inquiéter de mes propres con- "
venahees. ' , ■ " •• • i
— Ahl je sais qu'eh effet, répliqua le^;
gentilhomme cherchant à tout prix une^
quprelle, parce que c'était là son élément.,
le cliévalièr dë ' Liliers déjà protégé de s
|oury souffrirait aussi de l'être aux flam
beaux.
— Mari che^ cèmte ; répondit froide^
ment la Chaussera^ ; _'j'ai ce Soir autre
cKôse -ï faire que de rélever veis'ridicules
visées. Telle que vous irie i v'Oyez je Suià '
trè's'Sériéiisehieiit préocciipéô et'jë bonr :
mépee pât 1 voûs 'le diréi Vôtre semblant-de
parti-pris contre Mi le Rêgerit s'eri vièPt dé- 1
ranger'tous ineâ plans. ' i
— Ah ! fit M. dfe Laval d'un accent rail- i
leur, nous avions des pians ?
— Oui; répondit l'amié de Loliis XIV et
de" même que, souslè rèfene qiii finit, mes -
plans ne m'avaient'pas miâé en trop'inau- ^
vai'së posture, sdus celui p^ui teomméncp,
i ivio n^nnAciîrit Htï vhii-nQS! AI lift
' ^ VUjUUa UtJ uurfuus; vuua cura un-' n
tpute, bell'é, intérrÔTùpit' le comte-avee le.
iia&me ton pe go^uenardisé;:' ;.
: Tà mVii'fiiTô /TïiÂ
3ClatiOfl;.;- # «■ v ^
— Gp^amer^iale peut;être? dit- Mi • de.
Je partage l J émot.ipp .qpë voiis câpse c^ttg dë-
./laratipp plus redo.utéè ,qu'inattendue j .du
■ ' moinsTamertumedu divorcé sera-t-elleàdôpr
cie par les regrets mêmes qu'il inspire,} la
sécession,' -cette ' fbiè, : -ne Sera pas la gderre, et
no,us pèdiropspâs.à s v& lé pipèto "
[ , Laçryiws avilibùs arwi? ■
i Secretumquedamùs. .■■ ■. .
pué dis-je? la séparation sera plus apparente
que réelle'.. Le i'iep '.mprjii ^ùis|st^r,à Jtwjt f>n-
tier i pp m,ôme n'om, 3,é nom illustré deiouisr '
le^Grand, continuera d'honorer le lycée de
Vanves, comme ie- lycée de Caris. Une même
discipline, un m&ne-«0H£s4'<études, appellera
chaque anpée dans.les clp.îtrfis agrandis de ^a,
rue Saint-Ja!èqùes'les hëophVtes élëVés sqps
les ôinbràges dé Vanves. Cdïnmé aùtrèMsy une
seule àsàoraâtion confondra' les fils émancipés
dés deux familles. ' Û'û'impbrteiit'îês kécëèsltés
administratives dii écoddmî4uës-? Làb'ù-vit lé
, même esprit, la même-âiine,'il n'y a qu'une"
' seule personne inoi'àlè. u '" ;
C'est à -voiîsj Monsieur lè. Jrovisérif, que
: Lôuls-le-Gràndiloit s'ëri ^réndré tltf c'é qpi ïtii'
i arrive aùj ôùrâ'hûï/Vanves" était Jadis* lin dë-
sé'rt; "bit-lés bêtes fauvës, J - ! mburant d'ennui, iiè
sè consolaient pas-de n'être plus- cKasiéèâ par
les princes "3è ;lk inâisoP ' ? dl ^'ondë; On en fit
d*àtôrd^ii'^tfie, r ^Âqâ|r^^ coininè ûné
«ûrsc^pour l'ës^éhfah^lês ^lus 'jëiihé3°etlës
pliis délicâtsi ious ; vîntes; éè àvëé cettë ëxpé^
ï riènee cbïïsomfnée'des ëhbsei" dé' l'êâiicàtion
qp'é'élairê encore tin ÎJrô.fcInd amôùr de' l'èn-
fan6e^vôii^ 'vîtes, cdmmë $âr îrituitionj "ùn
spectacle èi rivli 1 lâ 'pënséij le château -des
Condés, noblemaispetlt édifice; prolongeant sa
façade, en deux .ailes harmonieuses -, avec
une élégante chapelle.pour, pendant; au se
cond plan, les ramj7£gji u pyrg aplanies, pur
gées 4'^rbfs spy ; apj ^iixquçjlps} pp^ suc
cédé lês'tfëùrs ae^pradrjes çt' .celles "dés jâr-
i dins, i et .pour animer 'cet E^enj .quatre cents
enfapp T s'éb§ttapt aoiis }e^ yeux 4e léprl?. mçrés
souriantes et consolées: Ce rSve, digne de l'Al-
' ba'pëpft ^ii Ta|i.e' ; l Y9Pf l'evè?'jrêalisë; à^p'l4li-
: àig&rôrô? âw» vptpe >(BUV^ i ijopt lës prpr
l - portions viennent d'être^ encore' agrandies et
qui yi'fé^.vo.w'fPP iîpiiir^pâe'âîièp^. \ ' 1
Dès la rentrée 'procli.aijiç.(çèci' e§t epçore use
céë ûa Paris; .on le nommera, si vous voule?,
LôujS'yê-GjQnd hoîriïffis tnurè; Mais ^on hosplta-
liû pius ; |àr^è,^ppeiler'i : sâns,dlstj.ncîtlori jpg
jeunes .internés des autres lycées, rivaux fr,a>
terpéls; ! .é^ : '^u§si : 6pTbeêpip d'air 0t'dé'sp :
lejli te^^tudé^ _ y ofiççont poussée^ jpsqù'Vla.
quatiièiPeLittclusivement, et pour qu'il nepuis-
se-iijydr^spn^'sracyérS,. il J},é sera jamais éri
gé" pp étàblîâsçmçpt 4® pleip çi,(?rcice ; seulé-r
■ ep ^'.d^'ipiisipt de m'ai.spn-mère, Vapyfis
; en.retiepdràr, coïainè un précieux trésoit lés
i hâhitudes mprdlès, lé' i°ût- dè l'ordfSf'^t" dp
^. t^vëirèi.&p$8 îésj .s&inÉt traditions,. Qpa cg
lapgagey enfens; ne vous semble pas trop aus
tère; 50ùml| A" F^|jl®?r|'lps exacté que pënï-
bîéi'dé la flf?dpîi«w. • «jlT 1 '$48
vous vivez i mieux votre vie .d'écoliers;-vous
n'est point autre pour les ' epiâps,, /jftûftpé poniF
leèhçiïiinès fditsj et qui g'ë définit par l'ao-
! co^pplissëmep^ 4^' devoir-' T^llp e's|; î'inçxo':
rable rapidité de." iâ- vie, que i'ëU dp phi T
i lo^dphe et celui dp ' politique^ sa'^résignent
malaisément C.pe^ topsidérep' ' pp "vpps ^pe : Ja
fraîcheur de vos fronts et la grâce dé' vos jèpx.
; Cette vos
sepie? anpé§p inso.ubiahtës, 'ç'st iipé olficlpè
d'hbmmes et de citoyens.'
'C'és^"! former ëp voué, à vbtre jnèu, l'hopimè
. et lV cLteyep que .yqs IpiàUfé^ çpplaçï^ût toiig
leurs efforts et l'abnégation d'un déyoûment
; plps giië pafefpel." ! p r é§'t dUps çé pût qu'on"
! vous exerce â' subordonner .sôfj désirs ^ |a"rè- ,
glë èt vos fantaisies à la raison. C'est pour as-
■ snréjr y.'rejîrpf'^'';jptgiy^n, notre chère patrie qu'on ypps imposé des if,
Lavàl'toûché au vif.
' — Politique 1 ail?-moinspoursuivit: la
Cliausseraie ; er," pour sa/ prospérité, que
fallait-il? nB' ças -mettre tous nos œufs
; dans le même panier.-y y - . . .. •>
—Très bien î procédé des .laitières ail
lant au marché, c'est entendu: . - . .
' — M. : dé -LkValy 'continuais-je, prenant
: pied au PalaiS^Royal', ce qui,avec sqn nom,
sa > hàuté intèlligence et les duretés du feu
roi, ne lui sera pas plus difficile qu'a Mon-
. sieur-de Saipt'Siïx}ohj..-; <-
Le plus outrecuidant.dfes dues, et .la.
laPgûV 1» pluâeveniméùsé du royaume,
vdilà ^elul que vous me proposez en exem
ple! interrompit lé geptilhnriime.' •
-■i- Non^ répliqua la Cliausseraie, je vou^'
, lais seulement parler de gens qui ne squ-
pent Jias et n'eii fent pas moins très bien
leur lit auprès do M. le Régent.
—'■Mais, ma chère, siécria^M. de Laval,
continuant de prendre chaque phrase-à
rebrousse-poM, quand je më'lë m'ettrai èn-
tête, jë serai tout aussi écouté que votre-
bilieux Saiht-Simbn ; le Régent, i}. faut
biën qu'il se le figure, a besoin de tout-lé
monde; il n'est pas si installé qu'il le croit;
—: C 'est justèment pour cela.que, : pour
avoir le pied partoutj vous dans son campj
moi je prenais parti dans, l'autre,.où, mes.
antécédbPs'nib portent naturellement. ■ . <
— Qui, l'autre camp? M; du Maine, le
bâtard chéri du feu roi? demanda M;, de
Laval,-né regardant, pas à- se contredirè
d'une minute à l'autre, mais:ce matin, ma
pauvre enfant, M. le 1 duc d'Orléans lui a
fait ses obsèques en plein Parlement.
, — C'èst posëiblé', mais Mme du Maine
ne repose pas à (;ôté dë lui, sur le même
marbre, tille est dusangdes Qondé où l'un
tient tête pendant les régencBs,ëta.vee son
graïid cœuret Sa taillé de naine, c'est d'el
le que l'on peut-dire: petite femm? ylt on-,
core;'-' . : .,
^.Allons donc! lit sM. de Lâval, ind&41
pendârhment de ses trois pieds de hautj
sans dignitéj-sans grâce,-noire comme ùné ,
: Africaine, ce n'est là aucune-déè ftjmnïes
de la-Kronde,-ni Mme'de Cheyrouse,'. ni
Mlle de Montpensier, ni Mmp de Lcingue-'
• ville. ! ■ • ■■•> fc
-.»i- Raison de plus,- Tépliquà la. Chausse^.;
raie pour ne pas' être trop effacéq à'XÔté
»«aar vw «s: «iïÏÏSï:
qiii tous anlmë, uP jour ^our'iio. ! - : Jl '
public 1 ; les punitions èt lés récûnrptil..' !
maniôre;à :ne paS
'J.- -i- "'uittu,..
ts èt' :
qu'on vous' distribue -Ont -cela de isériéux
qufeljes édiflent .en xous iç isentiiBenl^e la i
rêspQPsâbîiité morale }„ceM idp ,1A KCharité
chféiigp.ae. PQP ÏM
Pripjqe, gpfapt.copype ygu^,. réservé à Ja, "Frap-,
cepaw ,^|ïiPfk
Père ef porter plus loip Jpg 4?stipsî3el}
té, ïë Prlpcè lmp'érlâl.yaps 'dolhptfe jolë
pârihî iés" sociétaires pë 'cettô èuVrè -iitile et'
chlîràiiinte qtfçfli a Uppdéè/pkT une lieuréuse
^lliànCe-Ôé : Pibtà'M;# jpfët dè l'êfifanoe iâitpûxiàili>
^os -yéux éOnPâissônt'au^xHirdiiui celui dp.e
déjà vos cœurs avaient appris A «{^nasôitre^l'Ar
ppa Je^aiptairgs p^Psées. spp .».yen
|popr> les.jçherjçher, .«t l'admipistratlop : piêm?.
^e'"'etjioQpaiii^Sori."
youâ k siirprlk Su 'ijiill'eii .dé vos'éiéréicés êt ! dé';
vos "jeûx'. flbmènj^ tèôfôiii feéïtè' 'Scèn^' tbil-
çhiafite^ fai J èntéâdit ' ( unàïiiiôy^ âfifclSma*
tions saluer^ans'renfarit de France Prince
delà jeqnessoi .-s • .. J -,j t :: u
, Coptippp?; ^>usiapt: d'ÂP/luftpçss,pjqpisg,s,,è
faire l'apprentissage de la'y|e. $
bifjpffiiiAPS, goyeî çpprggeijj gt jpj-Qjpgtsi aji
dèvoirj le?,' app.^/sufief'' 1 —
r t— i • - ' w f
dans toutes les conditions de^ la* vie';' hâ fond
de tous lës'Sûcëès fcoinme de toutes les rigueurs
du sort, vous -trouverez bonjours les mêmes
Obligations m$-aleij auxquelles î]\t ^ppip^e
yotre heureuse enfance. _ • ', ^
; Je 'vou^ ^i.àïf;ia,Toi d'à devoir,'et cè.■çùl, fait
le $$$.. ^00^ èômmé'. ( dp yl0ijl4f ; d;. Î0
déis aîi|si
jamais,, i'il 4qp/>, chq^i pp p?emp^ de.gfapji
cœpr et ,dq js§p? yipîKiPâ typi
d'boppfps et de-,4igPÀW modeste, pphliqpfri
ment salué,, pujbliaueiaepi céçpmp^nsé i je; M
jgardé pDPrilnir afla ; qu& ce dispours familier;
S'il estisan^ exorde,- .se fît applaudir par sa
péroraisbn, • •.-
' Mësèiëiir.s;
pis
'jVpps appopeer ^.offlcjçlje^én^ qjiç ,%"ï.u^
li§p, Brp.viseu'r il^' lyçép ^oyipjle-Crapd de Pa-
risi pasgp.pn. isette quaht^à.ùijQé^tfl^-jip:
Gran4 de, yanvès,. ., , ,,
; Au poin ;de l'Emperaur^.M. JtuUien-,3 ïectépr
honoraire, proviseur du lycée''Lopis-rlB-Grand-
dé Vanves/ est promu -un grâdé dd ■ ccfmmap-
deur dans-FoMife impérial dé la : -téglon-
d'Hôbnèur: s "• . v ■
Qé. 4ig^o\jre,|^Je' tr^iy|-.çï}ajîRàns,et
pu Je s,ériçpx Êst,gi ^çprpuserp^pf, iejpp^rè
par la grâce, a été fréquemment ipterroœ~
pu par les" acclamations sympathiques 1
clfi |ë'tihe* au'ditôi^p, 1 ét il a été ?alùé â ja
|iri*pctr Y nriéf^érttalble'' éxplbsïcta à'âppTàti;
(lissemepf.Jp' r o/i,,|ppJapd|ssait long-temps
fncore ap rès que le giiji istre eût cessé de
pârl^r» r , . j...
■ " ■ t. BOHifÂàÈ; "
M. Drouyn de Lhpys, dans lé discours
qu'bii vient'd^; lire', fait upaalMslbn.tbû-
c%Pîf ^ .uné.yjêité 4u Pnncelrà|èfiài aux
jeunesse. ». i.G ? est
le - récit de" cette - Visite tjue- nous pmpruri-
ioûS àu jfoniiéur 0ù soir : : - -
: ! 'î -a.r. u-r^rni.j.. ■
VISITE DU PftlXCE I.Ml»EftL\L
AU COLlÈ'eï DK VXNVEgiv
Llf Princë liip^rial a Visité' liiér le"';Çpllé{
anves. C'était jour.. .de sortie'-wle prei
Vanves. C'était'' içpr 4e sorUe'^j? It
toujours ' uû"peu'1uipultueux, k de^ vkô^ces
qui commençaienl'îd lendemain.. Le prlntie a
donc surpris les sënfâils, les. famillesveh'ûes
■i —• .V58.8{"ià . , ll'iv A
d'elle. * " • • - r:
; ri- Ahl çayissanti s^écrla- le, odmtft' bn.
riant à pleine gorgej vous voulez être chëf-
cjer parti t c'est d'ùp- imprévu, ; délicieux-.
Pourquoi pas Jcanne d'Arc tout de suite,
mon ajloréô,! vous rameriez 4a ; Krânce t ;
i Puis voyant l'objet de ses fades plaîspn
teries aller.ouvrir la porte pâr laquellë elle
avait faitévader le. jeune :Lilier9 et veniu.
Se rasseoir, après avoir regardé et éeoutô
l'espace d?une seconde :> • ; . , •vî-.-r
; ^ Qu ? avez-yous done ?- domandp-t-iil j
ést-ce que déjà.la conspiration "est liée;.que
yousien soyez à craliidre des orcillgs dans
les ipurs?' - ■ - . .■ -•
Mlle Chausseraie Tie'souroillapas .sojis
çetté longuè ironig de mauvais goût}' elle
savait y avoir réponse.- 1 > 1 - : j 1
— Le feu roi, ait-selle tranquillement et
tjans autre transition, avait «n f moi''quol-
qpa cûnfiance e[:ii irt'aremiB des : papiers;
—, Maïs vous ne m'.en avez jamais parlé,
fit vivement M; de Lavàh ' < .
-w- J'avâis dônné parole de n'en ouvrir la
bouche à-qui" que ce: fût et n'en devais faire
usage que sous une cdndition quij-ce ma-.
tin seulement; slest réalisée. ... . ,
t — Mais qu est-ce qaë btest que ces- pa-.
piers'2 demanda lo ! plaisant avefc'une eûr
riosité-qui nepjaisantait.'pl-us.: ,, .
, — Je l'ignore et n'ai pas missiop:il*ep
prendre cpnnaissancte; .seulement je -.flws
les remettr&'à quelqu'un.• ■ -. i
■ pt vohs les 'TBme£tr.éz sans savoir ce
qu'ils aontiennent. ■ .
, —Assurément : ils m'ont été iconfiés et
ma probité, vous le supposez^' S ; a bien jhs»
qu'à tespeetec un Sachet. . j; .
. -r- Mqis lo.notp.de celui auquel ils sont
adressés ? -par là .peut-être «n pourrait «op*
jecturer leur contenu. -
^ Non; unhommej obscur, et bién.que
suii-luï.je ne:kais passap?quelques rensel-
^nemens, je ne puis; nie représenter la rai-
^an -préciaevdë cette ï confiance- posthiame
qùejpioi luia-feit partager atec moi.-s ; :
; — Enfin, ce nomv est-ce unô in'disçré-»
tion de le demandée? . - —■
; -s- Pour vdiis;. ; ntin, car j ; ai-eompté que '
yous-feriez ici ce que je ne pùi» faire moi-
môme; I! mB .faut û»e: jentrevuq avec- cet :
pojaœie, et je vëùx vous prier:darae là nié*
ïmÇérialé*!
rma-des élèves", Les lignes Avaient piS prSci-.
riment |a i régulai;Ué, i qp:ptEr.ejit ,cfiUes ^'pn ré- .
dé la' garSe, tt'îes^lp'fantîs Pe'rêgar- .
gimeii VuSl > -5^ ;j â -(pôspectPeiïfië •ï'MtiioMîîté de
«VaC ï" .feS'-?mèr.e& uVa^pt paécae. jçàt
èt là rompu
si joyeux que le directeur .
ô&ni'îes : ràings ; léUTé-d'un officier sapérw^
gu'ii^vâitvPau samg de. Ch.âlop§ gt lu?
0S6n^Altesse.Imp^iâle. dëipaiiàa &Bnfeâàre. ;
èt â'yôirquëlqaés-^ris* des^esercices^és "élèves.' •
Grah(lBmbarià3l.' iep prxifes»Éiirs étaient bien >
ko, la[ gymp?|tiqpb .^émçptéa. .Mais pp im
provise un chef cle musiquè) iiè neuf ans et un
gfninà , ^siOTquë 'dë î dix, ; %if acceptent et Templis-
eent leur .pôleiivec toute la gravité V
quelques pésit'afiqhs r .îrveq un epsembje char-,.
manf, "ét îoûs les trorcices qùl î»eûTeiit8®'fa4---
fe fiânsf'-iHstrumèns ^nî itoaDhineij SOût exécu-; >
téspomme^A Paître «£kt jPripce
reconnaît /fpux ^u'il, iajt luVmême, ,çt. sans
dppte' règrétté J deP'ëtrè qpe témoin; * "' ' ' :
i Ensuite/ viSte' de la -chapelle^ oit la ptépep- ,
fep^ ctp jPripce jlpX fait h tra(ipir§ila^Iie ,ips- ,
ërlpUpn de l'a,utel ."s.^wrtç ,pa,mM wmire-pâ f ,
al;dêï'iPflfmené:OuSbn'ÀltésàB Impériale a.
iPe bonnë parôlë pour ïefr' soaursjdeSiSalle^ de;>
écr^atioft,ii'hiT€a , i lefjrApçft vppts^^epdre!,
;ompte des cartes de toute sof.te. gui fipuvrent
.es murs et dont chacpne a spp TMç ditis'l'eP- '
lëi^néfflehiLUrie* -càttef d'Eûrope'4evingt pièds
(ie.long, l'arrêté,longtemps j ifyreÈopnaîtBeu-'
Ves^ftptagge^ r
.Dans .une classe, des élèves pris au hasard.
ylèriiiëiit 1 fui rëëiter'-ùPé ïable delà Fofataînë -
dont 41 se souvientj etdes. fragmeps de l'AtMi' :
Ke,. ^Racine, £>% yçpt. ^pi jexpMdppr .çe qm
p est Athalie. « Je xa connais pied, dit-il,
{'ài àpprW'la ëbhvéïsat'iotf d'Athaîie ét dé Jôàà
ljiiya.pàs-longiemps^ï et quand um WèVa'i
i^Ue,il e.sUoPt prêt ^.lPi ^ seryfcps
de le spppljr,
■ lîeit ittùïilë 'de dîfe'cèi ^ûé ! éë'ttë visité lâis-
sera de longs ' sou vepîra • dans l'esprit dos ep-..
fans ^4eleuW:^mmes ? /, 1 sh ;
; .Lé mjpistre ges étrangères, oui de-
yâ^t présidéf le' leSdemalh' la- distribution des
prii^durlës ëlèVês ! ^è'Van , ves;(;fitae ministre ;
deJ'ia#truotiop ppbliquç ^ompagpaiçnt Sop
: <.'-4 /..i." 7-7/ ; "
' > ut uii'":- .
, , v COU&S DE LA BOURSE, v ^
j;OUBS DE CLOTDHB 3e.3 . Ifl 4 ; II4ÇSS*.
8&/ffâtîcomp1r. 66HS » »
r-ïfin'duiriois. 6Û:A0 PGr.3a' « A
% 1/2 apcUtupî. : $4 m 'i t.
4 u -«S j «9 MM>• -i'i • -f«
pAISS ï»
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>1 op.
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On se rappelle
in : jo'u'rnalîstè - américain. fut ènvoyé au
î'ort-Lafayetté- poPr^ avoir "fabriqué une
'aussë proolamation" présidentielle. Il était ,
litdahscb'dôcùmeôtapocfyphêqqelacam>i
lagnè de Grâpt- n-'avait pas réussi,» q'u^une
îeiivéllé -levée de 400,000 "hommes étgi't :
irgérite, et" que,'- dans des circonstances
;i graves; la : nation devait consacrer, ppe
, ournéé au jeûne, à' l'humiliation et à la
prièce.' -■ ! f' '• •-,'•••
: Aujourd'hui les--Américains s » déman
gent si M; Lincoln ne va pas remettre" en' '
jiberté l'auteur "de ce-programme^ uii peu ■
précôcë, il éSt vrai,' niais'qui ne devait pas :
tarder à ètrê exécuté à la : lettre.- M. Lin- .>
çolnv'ea^ffet^a'indique uwjourdé- j«ûnô ■
èt dë prièrè- publique-^ IT lancé 1 une
proclamation :très officielle . et très au
thentiqué pour drdohrié'r iine levée de-
^00,000'-hômtoës','!': défassent ainsi de
)00,000 l'évaluation anticipée du faussaire;'
ènfiri Papptécfàtibh dél'pyorahle portée sur
ia bàmp'âgriô deGràrtt : egt devenue de plus
Î' n plus ùnêl Vérité; pùisque ce général .du
loïUVMîi d'aVbir pris Richm'oïid, sè trou-
^pePri'âînsi dirë immobilisé" devant la •
plaèe fOrtë'dé P^tersburg'. ' ■■ ù ? ■ ,
] I/bpinfèn publique àiixEUts-Duis aété; : <
fond, peu ; su'rprisé dd nouvfelfappelj- ■< * !• ji X iI H.fV!<, I
Treiîien v si c r ëst possible , maïs II
Rappelle?. 1 «• L. « ••.. « «.iv.H.ijno ; •,
** L'al)bé : daI4vryj répondit la Ch'âus-
seraiec-i > j >■>-■■„ -■ -. . ■
; fw -L'abhéi de^LIVry! : eonnais, pas^ Du
ijesieï, .le roi avait;ainsi un'a. faûïe de : rela- <
tionkQOcuitea.qui étaieut lus plus singu+ :
lièr«s dû mondeiji.f ;> ■ -, . . ' . i; , • —
: Oui;lamjQim'e^.-par, exeinplç-y ré- J
pondit la Chausseraie d'un ton piqué. ;;
[ mi Mais nbn; ^maachère,'j& Pe. parla ipas
touï vdus ; 3'ePtehds des- relations'masctt.- !
nés. Vou8;-^euirs devaht let.râmî, à eharge d'être belles-,
toutes les femmes .sont égales. Mais l'abbé
pe- Livry,- iq ui lôntèn d ti parler de. ; cela ?
ùps abbaye sans doute de deuxà trois mille
livres de rente.-.- ■/, ■-■.}.?. u\i- . j;-- >
' Jé» n'«n:.sais pas lè.revePUj.maii -je
çais .qu'elle a été; longtemps: possédée*parV ;
Mt de, Coulanges; t'onele de -Mrno de. Séii.-
vigné, Celie-t-i avep Mmë' de La Ifayette-al- '
lait y passerîtpus-les'étés quarid^ elle rtè-
tait pas dans sa terré de Bretagne au' ohez
^apédantë-do-fillo..:
! Je -le veux-bien i.omettons, qimcette
àbbave est up bénéfice des plps ravi^bles,...
àlorS'ditesr-mfii quGl ^stcet homrbe qui le :
détient et :qu'il i'aù^ aboucher aveeiivousî
: —Vous rappelez-vous jréplkjua la Chaus- '
$eraiei,pâratS3ant-prendrs-SQn'explicati&n
peu-loip;' la grande maladieique 3t la ;
{oi en-4687-^i'i» 1 i.-jh.- ,i
; îWLa fameuse fistule qui n'était-pàs lét-
4rymate,'répo'»dit M: de Laval ên Revenant
autoii plaisant, qiui : ate- s'en isouvi^plp-Ja
franco et t'Efat>®pô>avafent : "ies yeux : i\xés
sur-celte augusfle incommodité." • ;;
--^Vouséii parlez d'une façon burlesque,
çontinua'Ui Chatisscraip';maiS;«n sap tomps,*
çe:futi»nfténomo aiîaire. L'ppflràtion que.
Nécessitait le mal n'avait jomaîs-étâprâtiï.,
quéd Félix; le pi-emi^ï[rembkiî-del'aUardcri ibs'y.prépara ffejii
dantplûs d'unei aniiéft.. J'avais alors onze
ans.et j'étais ' chPz- iMme de Yentadoùri-à
yersalUesf- j'aj. encore présentes; mes ter- .
teurs en enVeadaPt- parler des cadavres
quïoaimportait nuitamment dela Siina-
t*» -y.
; •^■■Eh bieh toui;; dit M. -de liavalj les
aniéslet féaiïX- 'SBjétç ^duuraii atteints. du
même 1 uaat et sûr iesquplè sa ieâbîte Ma«-
» « ••Ji.'î
içi i fGiiOjj nt)
\A
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