Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1932-12-29
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 29 décembre 1932 29 décembre 1932
Description : 1932/12/29 (A12,N602). 1932/12/29 (A12,N602).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65602015
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
N" 602 — 29-12-32 — PACE 14
1 LES AILBS
SUR LES AERODROMES
L'avion « jockey » Bernard, du programme des avions de chasse 1932, photographié en vol du bord d'un autre avion
A Vtllacoublay
(Semaine du 18 au 25 décembre)
Semaine encore très calme, quoique meil-
leure que la précédente, au point de vue
atmosphérique. Mais les marchés de série sont
presque tous terminés, et l'animation n'existe
plus guère que dans les hangars qui abritent
les avions prototypes.
CHEZ BERNARD. — Baptiste n'a volé que sur
l'avion de tourisme qui semble avoir terminé
sa mise au point.
CUEZ COCZINET. - Quelques vols de Landry
sur le trimoteur destiné à M. Couhé, le bi-
moteur-école subit de légères modifications.
CHEZ S. P. C. A. — On travaille sur le tri-
moteur postal qui a été exposé au Salon et
qui doit entreprendre, piloté par le Capitaine
Vauthier, du S. T. I. Aé., un voyage en Afri-
que. Les moteurs, des 135 CV. Salmson, ont
été démontés et envoyés on révision à la
maison. Le monomoteur colonial, à moteur
Gnome et Rhône K-7, est toujours au hangar,
et va certainement subir, avant sa présen-
tation, les transformations d'aménagement
demandées par le G. A. N. sur l'avion N° 1, à
moteur Lorraine.
CHEZ GOCRDOU. — Cavali n'a volé que sur
son appareil de meeting pour la mise au point
des nouvelles circulations d'eau et d'huile
qui lui permettent un vol prolongé sur le dos.
On sait que son avion est équipé d'un His-
pano 180 CV., et les difficultés rencontrées
pour la marche « la tête en bas » sont beau-
coup plus grandes que sur un moteur à air.
Malgré tout, les mécaniciens de Gourdou sont
arrivés, à force d'essais et de modifications,
à améliorer énormément le fonctionnement,
et nous avons assisté à de magnifiques dé-
monstrations acrobatiques comprenant des
loopings À. l'envers parfaitement réussis.
CHEZ IIARloT. — Haegelen a volé sur le
monoplan métallique do sport, dérivé de
l'avion type « Coupe Michelin »; les premiers
vols ont montré la grande rapidité de cette
machine, extrêmement fine et racée.
CHEZ POTEZ. — Plusieurs vols d'essais sur
les deux avions de records de vitesse et d'al-
iitade du type Potez-50. On attend impa-
tiemment la première tentative pour l'altitude
qui, probablement, ramènera en France l'un
dçs records les plus enviés.
CHEZ LIORÉ. — L'accident survenu à Martin
a provoqué une profonde consternation, car
le nouvel autogire semblait donner toute sa-
tisfaction à son constructeur, M. de la Cierva.
En voyant évoluer gracieusement la petite
machine, d'une formule nouvelle et auda-
cieuse, personne ne s'attendait à un aussi
tragique dénouement. Martin, qui était un
fervent de l'autogire, avait une grande habi-
leté et une grande habitude des essais des
machines nouvelles. Regretté par tous, sa
mort laisse le champ libre à toutes les hypo-
thèses sur l'origine de l'accident qui provoqua
la chute de la machine.
Schnée a réceptionné les derniers LeO-20,
de série, et l'on a procédé, au hangar, au
montage d'un Dewoitine « école », muni d'un
Salmsôn 135 CV.; cet avion sera l'appareil
personnel de Doret, qui l'emploiera pour ses
déplacements entre Paris et Toulouse. Cet
appareil, qui était au Salon, est un biplace
côte-à-côte.
Aux A. N. F.-LES MunEAux. — On travaille
- sur les # deux bimoteurs RN-3, repris 1 au
S. T. I. Aé.-pour modifications. La jockey n'est
pas encore revenu de l'usine, où l'on procède
à des améliorations portant sur la visibilité
à l'atterrissage et des modifications de radia-
teur. Abrahams réceptionne, à chaque éclair-
cie, les derniers Potez-Renault du marché.
CHEZ 'NlECPORT. — Plusieurs montées de
Paullian et de Sadi-Lecointe, sur le jockey
« Pétrel », dont la mise au point se continue
normalement. On va commencer les travaux
de montage d'un Hispano 650 CV. 12 Ybrs., à
compresseur, sur une cellule de jockey; cela
promet des performances. La série des Nieu-
port 62-C1 est terminée. Malgré tout, il reste
des « réparations D, et un nouveau marché de
N-C22, à moteur Hispano 500 CV., à compres-
seur Farman et Hispano qui commenceront à
sortir dans les premiers mois de 1933.
Au S. T. I. Aé. — Dorct. a fait les essais
d'instruments du deuxième jockey D-560. Les
essais de consommation du D-500 sont ter-
minés et donnent à cet appareil un rayon
d'action d'environ 4 heures, pour une vitesse
de croisière d'environ 230 knx.-neure, à lalti-
tude. de 3.500 mètres. Sadi-Lecointe .a refait
un essai de plafond sur le jockey rueuport
qui monte vers les 10.000 mètres. Fickinger a
fait des bases avec l'Amiot-Renault. Delinotte
a fait les certificats de navigabilité du C-59,
à moteur Renault et d'un Phalène-Renault
100 CV., inversé. Louis Peyret, sur sa moto-
cyclette aérienne, continue à nous étonner,
tout en « campant » une silhouette d'avia-
teur « d'avant-guerre ». Massotte a présenté
le Guillemin de tourisme, joli monoplan, à
conduite intérieure, qui possède de sérieuses
qualités de vol. Le Kellner-Béchereau de tou-
risme a repris les essais, piloté par Seitz, de
chez Blériot.
Au Bourget
DIMANCHE, 18 DÉCEMBRE. - Mrs Mollison
repart pour Croydon, à 10 h. 20, à bord de
son Puss-Moth Gipsy, baptisé The Desert
Cloud. De nombreux journalistes, cinémas et
photographes assistent à ses préparatifs; elle
reçoit même les hommages d'un agent à belle
barbe, avant son départ.
Un Père Noël arrive chez Farman, à bord
d'un trimoteur, et fait une distribution de
jouets aux enfants d'une école d'Aubervilliers.
L'Arc-en-Ciel fait deux vols d'essai, un dans
la matinée, d'une quinzaine de minutes, et
l'autre dans l'après-midi, d'une heure et quarf
environ. Etaient à bord, Mermoz, Carretier,
Couzinet, le capitaine Mailloux, Jousse. Ma-
riault, Manuel et Thomasset. Itinéraire par-
couru : Paris-Ham et retour.
Arrive d'Angleterre, après avoir atterri à
Abbevillc, un Moth-Gipsy inversé, piloté par
un Anglais. Cette machine appartient à la
« Standard Téléphoné and Cables » et est
équipée en T. S. F. avec antennes fixe et pen-
dante. Cet avion se rend à Bâle.
Mlle Hélène Boucher essaie son Avro; mais
le moteur ne paraît pas encore lui donner
entière satisfaction.
LUNDI 19. — Le courrier d'Amérique du Sud
arrive au Bourget à bord d'un Latécoère 28,
piloté par Bédriguan.
Le pilote anglais Jolison, convoyant un
Moth-Gipsy inversé, aux cocardes espagnoles,
s'arrête au Bourget, pouf ravitaillement, et
repart; il se rend en Espagne, par Tours, An-
goulême, Bordeaux, Biarritz.
LES PILOTES DE LA C.I.D.N.A.
Breveté pilote en avril 1919, Lecœur fut
affecté à Laudau à l'Escadre Il du Comman-
dant Vuillemin, puis à Metz au 11e Régiment.
En novembre 1927, il entra à l'Aéropostale
sur la ligne Toulouse-Casablanca, passa à la
C.I.D.N.A. en 1929, appartint quelque temps
à l'Air-Orient (tronçon Damas-Karachi), puis
revint cette année à la C.I.D.N.A. Lecœur
totalise actuellement 2.800 heures de vol.
Le pilote allemand Lainmertz, venant d'Aix-
la-Chapelle, arrive à bord d'un Monocoupe, de
la Mono Aircraft Corp. Cet avion, conduite
intérieure deux places, est doté d'un moteur
Warner 7 cylindres 110 CV. Le carrossage des
roues dénote que cet avion a dû être sonné
quelque part, à l'atterrissage, au détriment de
la garde de l'hélice qui ne passe plus qu'à
quelques centimètres du sol.
Mermoz vole sur le petit Couzinet-Salmson.
Il faut bien passer le temps, en attendant les
beaux jours.
Vol de nuit des militaires.
MARDI 20. — L'Arc-en-Ciel fait un vol
d'essai d'une demi-heure environ, avei; son
équipage habituel; mais, cette fois, il est
équipé avec des hélices bois Chauvière bi-
pales.
Un Bellanca, arrivé ces jours-ci d'Angle-
terre, piloté par l'Anglais Preston, part pour
Nice. Par étapes successives, ce pilote se rend
au Kénya, en Afrique Equatoriale. Un mo-
teur Wright équipe cette machine.
A signaler le voyage rapide de Paul Codos,
de l'Air-Union, sur berline Bréguet-Renault
(et non Hispano comme l'ont annoncé nos
confrères), venu de Marseille, en 2 h. 50. Avec
la correspondance, Marseille - Londres fut
effectué en 5 h. 43, escale au Bourget com*
prise.
Détroyat part a Croydon avec trois passa-
gers, à bord de l'ancien Farman-190-Sahnson,
de la S. P. Aé.
Vol de nuit des militaires.
MERCREDI 22. — Le Monocoupe du pilote
allemand Lammertz quitte le Bourget.
Arrive d'Angleterre, M. Geodfrey Rood, à
bord d'un Puss Moth-Gipsy. Arrivent égale-
ment d'Angleterre, deux passagers, à bord
d'un Fox Moth-Gipsy inversé. Cette machine
est une conduite intérieure quatre places. Le
poste de pilotage se trouve à l'air libre, et à
l'arrière de la cabine. Cet avion, baptisé
Chris, appartient à la Hillmans Airways,
sorte de compagnie ie taxis aériens.
Dans un superbe atterrissage, veut arrière,
terminé par un magistral cheval de bois,
arrive de Lille, M. Emile Pauillac, à bord d'un
Moth-Morane.
JEUDI 23. — Ce matin, le quadrimoteur
Handley-Page, baptisé Helena, des Impérial
Airways, quitte le Bourget pour Marignane,
première étape d'une mise en place sur là
ligne des Indes.
Mrs et M. Mollison arrivent au Bourget, à
bord d'une berlime Bréguet-Hispano de l'Air-
Union, pilotée par Paul Codos. Nouveaux
assauts des photographes. Avec le sourire.
Sans le sourire., etc., etc.
L'Arc-en-Ciel est sorti et effectue un vol
d'une heure environ. Toujours même équi-
page. -
Un monoplan monoplace Avro, à ailes sur-
baissées et haubahnées, équipé d'un moteur
Cirrus Hermès, arrive d'Heston. Le pilote, M.
Carey Foster, sujet anglais, se rend d'abord
à Lausanne; ensuite, en se promenant, il se
dirigera sur l'Egypte et la Palestine.
Pichaudon arrive de Rotterdam avec un
Fokker trimoteur Titan, destiné à l'Air-
Orient. Cette machine assurera le service
Damas-Saïgon.
Mlle H. Boucher fait un vol de consomma-
tion d'une durée de deux heures, sur son
Avro-Hermès. Cette fois, le moteur paraît lui
donner entière satisfaction.
VENDREDI 24. — Darns le sillage de la ber-
line Bréguet de l'Air-Union, partent pour
Lyon, MM. Carey Foster, sur son Avro Hermès,
et le colonel anglais Rood, sur son Puss-
Moth. L'avion de l'Air-Union étant naturel-
lement équipé de la T. S. F., ce vol de groupe
a pour but de faire profiter les avions de tou-
risme des avantages des renseignements mé-
téorologiques, le temps étant mauvais sur le
parcours.
L'Air-Union et les lignes Farman annoncent
que leurs services seront suspendus les 25 et
26 décembre, en raison des fêtes de Noël.
Vers 15 heures, un Bréguet 19, de l'aviation
militaire s'écrase sur le sol, aux environs de
la Patte-d'Oie de Gonesse. Du terrain, on
aperçut très nettement l'observateur, le ser-
gent Mercœur descendre en parachute; quant
à son malheureux camarade, le sergent pilote
Caillet, son parachute s'étant trouvé pris dans
la tourelle de mitrailleur, il trouva la mort
dans cet accident, dont la cause est un pa-
lonnier coincé.
Val de nuit des militaires.
SAMEDI 24. — Le beau temps aidant, grande
animation dans les compagnies de navigation
aérienne, pour les fêtes de Noël. Presque tous
les services sont doublés sur Londres et re-
tour. Les Imperial Airways doivent remettre
en service les trimoteurs Argosi, délaissés de-
puis l'apparition des quadrimoteurs. L'équipe
de hockey sur glace de Londres, qui vient de
nouveau se rencontrer avec l'équipe de Paris.
arrive dans l'après-midi, toujours à bord de
l'avion de l'Air-Union.
Carretier, accompagné de Munch, quitte le
Bourget pour Villacoublay, à bord du Cou-
zinet-Salmson. Quant à L'Arc-en-Ciel, il est
plein d'essence, en prévision d'un essai en
charge.
Mlle H. Boucher vole sur son Avro-Hermes.
Quelques touristes anglais se dirigeant vers
le Sud ou la Suisse, passent au terrain pour
s'y ravitailler. <
A Toussus le Noble
M. Gueit a terminé les épreuves du Brevet
de tourisme; M. Meyer a été lâché; M. Bala-
zuc, de la Compagnie Air-Orient, vole seul;
Mlle Viviane Esder, MM. Cadier, de Veauce.
Daval, Sabrie, Max et Roger Lefebvre pour-
suivent leur entraînement en double corn
mande. A l'école du pilotage sans visibilité
MM. Roger, Ziegler, Dupré, Dufour, Garry et
Paricaud, ingénieurs du S. T. I. Aé., ont pour-
suivi leur entraînement.
M. Allègre, de la Compagnie Air-Orient, et
M. Perrin, se sont entraînés sur F-202. M. pa-
rant, sur F-200, et M. Karp, sur F-202, ont
effectué des promenades aux enviroms, ainsi
que MM. Flury et Archambeau, sur F-230.
Mlle Sébastienne Guyot, sur son Farman-
231, est allée à Rouen. M. Desurmont, sur
F-350, et M. de la Hubaudière, ont effectue
des vols dans la région.
Des démonstrations sur Farman 390, 351 et
360 (60 CV. Salmson, à réducteur), et 202, ont
été effectuées par Burtin, Salel, Freton et
Thuau. M. Desaleux, vole sur Farma!J 192,
équipé de la Girouette Constantin. Un F-190.
destiné à-la Compagnie Air-Orient, a été ré-
ceptionné devant Véritas. Deux Farman-168
ont été livrés à Orly, par Burtin et Salel. A
Toussus et à Villacoublay, Coupet et Burtin
poursuivent les essais de divers prototypes.
A Guyancourt
ECOLE. — L'école Caudron, de Guyaucourt,
a enregistré dans le courant de la semaine,
l'inscription de M. Jacques Dupuy, du Petit
Parisien, qui a immédiatement commencé son
entraînement. MM. Du Manoir, Aurl et Gau-
thier ont brillamment passé leur brevet de
pilote de tourisme.
TOURIStE. — M. Moench a pris livraison
du Phalène qu'il avait commandé, et est parti
pour Nancy, le 24 décembre; le même jour,
M. Legàstelois est allé à Rouen et en est re-
venu à bord de son avion Luciole. Le colonel
Collard, commandant le Magasin Général
d'Aviation N° 1, de Romilly, a essayé un
avion Luciole, avec le pilote Clément. On si-
gnale de nombreux essais de l'avion Phalène.
LA PERFORMANCE DE LEFEVRE
DISPUTANT LE PRIX DU PRÉSIDENT DE LA
RÉPUBLIQUE, LEFÈVRE A ATTEINT CALCUTTA
DANS DE BONNES CONDITIONS.
Le voyage de René Lefèvre, sur un Mau-
boussin équipé d'un moteur Salmson de
45 CV., se poursuit très heureusement, avec
une grande régularité. L'excellent pilote 8
maintenant toutes les chances d'enlever, sur
le parcours Paris-Saïgon, le Prix du Prési-
dent de la République, qui impose d'atteindre
l'Indochine en moins de quinze jours.
Parti d'Orly le 18 décembre, à 2 h. 20, René
Lefèvre atterrit dans la soirée à 17 li. 10 à
Sarzana, près de la Spezzia, après une escale
à Istres. Le 19, il fit le parcours Sarzana-
Brindisi-Agrignon. Il atterrit dans cette der-
nière ville, en Grèce, tard dans l'apres-midi
De très bonne heure, le 20, il repartit pour
Athènes où il arriva à 5 h. 59. Il ne devait
pas se reposer longtemps.
A 9 heures, le Mauboussin-Salmson repril
son vol. René Lefèvre, voulant éviter la Tur-
quie, passa par la Tripolitaine et l'Egypte. lA
même jour, il. atterrit à Tobruck.
Le 21, il arriva au Caire où il se posa sur
le terrain d'Almaza, à 13 h. 40. Il en repartit
après ravitaillement et arriva à El-Arisch
toujours en Egypte, à 17 11. 30. Il redécolla un
peu plus tard pour Damas où il arriva norma-
lement en fin de journée.
Le 22 décembre, à 5 h. 40, René Lefèvre
quitta Damas pour Bagdad. Continuant d'une
façon très régulière il arriva à Djask, à l'est
du Golfe Persique, le 23. Il en repartit, le
lendemain 24 décembre, pour effectuer l'ttape
Djask-Haïdezabad, environ 1.000 kilomètres
De là, par Jodhpur et Allahabad, Lefèvre ga-
gna Calcutta, où il se posa dans la journée
du 25.
II devait continuer le 26 décembre en direc-
tion de Rangoon.
APRES LA 500* TRAVERSEE
DE LA MER DES ANTILLES
DEPUIS LE 26 AVRIL 1930, TOUS LES VOYAGES
PRÉVUS PAR LA PAN AMERICA ONT ÉTÉ
EFFECTUÉS SANS INCIDENT.
La grande compagnie américaine de trans-
ports aériens « Pan American Airways Il, à
célébré récemment, au cours d'une fête don-
née à cette occasion, le cinq centième voyage
heureux au-dessus de la mer des Antilles, en-
tre Kingston en Jamaïque et Baranquilla en
Colombie.
Sur cette ligne régulière de 800 kilomètres
au-dessus de la mer, inaugurée le 26 avril 1930,
les deux voyages hebdomadaires aller et re-
tour, prévus à l'horaire, ont tous été effectués.
Cette réulgarité sur une période de deux ans
et demi, est remarquable. Les « Pan Ameri-
can Airways » utilisent des hydravions rnulti-
moteurs Consolidated « Commodore » ou Si*
korsky. !
LE COMTE DE SIBOUR A REGGAN
IL RENTRE EN FRANCE PAR LE SAHARA.
Le comte de Sibour qui, depuis quelques
mois, était dans ses propriétés du Haut-Nil.
mitre en France, à bord de son avion, un
Farman à moteur Gnome et Rhône « Tita
Major H, en compagnie de Mme de Sibour et
du mécanicien Damet. 1
Le 19 décembre, le comte de. sibour •
atterri à Reggan, après avoir traversé J.
Sahara.
1 LES AILBS
SUR LES AERODROMES
L'avion « jockey » Bernard, du programme des avions de chasse 1932, photographié en vol du bord d'un autre avion
A Vtllacoublay
(Semaine du 18 au 25 décembre)
Semaine encore très calme, quoique meil-
leure que la précédente, au point de vue
atmosphérique. Mais les marchés de série sont
presque tous terminés, et l'animation n'existe
plus guère que dans les hangars qui abritent
les avions prototypes.
CHEZ BERNARD. — Baptiste n'a volé que sur
l'avion de tourisme qui semble avoir terminé
sa mise au point.
CUEZ COCZINET. - Quelques vols de Landry
sur le trimoteur destiné à M. Couhé, le bi-
moteur-école subit de légères modifications.
CHEZ S. P. C. A. — On travaille sur le tri-
moteur postal qui a été exposé au Salon et
qui doit entreprendre, piloté par le Capitaine
Vauthier, du S. T. I. Aé., un voyage en Afri-
que. Les moteurs, des 135 CV. Salmson, ont
été démontés et envoyés on révision à la
maison. Le monomoteur colonial, à moteur
Gnome et Rhône K-7, est toujours au hangar,
et va certainement subir, avant sa présen-
tation, les transformations d'aménagement
demandées par le G. A. N. sur l'avion N° 1, à
moteur Lorraine.
CHEZ GOCRDOU. — Cavali n'a volé que sur
son appareil de meeting pour la mise au point
des nouvelles circulations d'eau et d'huile
qui lui permettent un vol prolongé sur le dos.
On sait que son avion est équipé d'un His-
pano 180 CV., et les difficultés rencontrées
pour la marche « la tête en bas » sont beau-
coup plus grandes que sur un moteur à air.
Malgré tout, les mécaniciens de Gourdou sont
arrivés, à force d'essais et de modifications,
à améliorer énormément le fonctionnement,
et nous avons assisté à de magnifiques dé-
monstrations acrobatiques comprenant des
loopings À. l'envers parfaitement réussis.
CHEZ IIARloT. — Haegelen a volé sur le
monoplan métallique do sport, dérivé de
l'avion type « Coupe Michelin »; les premiers
vols ont montré la grande rapidité de cette
machine, extrêmement fine et racée.
CHEZ POTEZ. — Plusieurs vols d'essais sur
les deux avions de records de vitesse et d'al-
iitade du type Potez-50. On attend impa-
tiemment la première tentative pour l'altitude
qui, probablement, ramènera en France l'un
dçs records les plus enviés.
CHEZ LIORÉ. — L'accident survenu à Martin
a provoqué une profonde consternation, car
le nouvel autogire semblait donner toute sa-
tisfaction à son constructeur, M. de la Cierva.
En voyant évoluer gracieusement la petite
machine, d'une formule nouvelle et auda-
cieuse, personne ne s'attendait à un aussi
tragique dénouement. Martin, qui était un
fervent de l'autogire, avait une grande habi-
leté et une grande habitude des essais des
machines nouvelles. Regretté par tous, sa
mort laisse le champ libre à toutes les hypo-
thèses sur l'origine de l'accident qui provoqua
la chute de la machine.
Schnée a réceptionné les derniers LeO-20,
de série, et l'on a procédé, au hangar, au
montage d'un Dewoitine « école », muni d'un
Salmsôn 135 CV.; cet avion sera l'appareil
personnel de Doret, qui l'emploiera pour ses
déplacements entre Paris et Toulouse. Cet
appareil, qui était au Salon, est un biplace
côte-à-côte.
Aux A. N. F.-LES MunEAux. — On travaille
- sur les # deux bimoteurs RN-3, repris 1 au
S. T. I. Aé.-pour modifications. La jockey n'est
pas encore revenu de l'usine, où l'on procède
à des améliorations portant sur la visibilité
à l'atterrissage et des modifications de radia-
teur. Abrahams réceptionne, à chaque éclair-
cie, les derniers Potez-Renault du marché.
CHEZ 'NlECPORT. — Plusieurs montées de
Paullian et de Sadi-Lecointe, sur le jockey
« Pétrel », dont la mise au point se continue
normalement. On va commencer les travaux
de montage d'un Hispano 650 CV. 12 Ybrs., à
compresseur, sur une cellule de jockey; cela
promet des performances. La série des Nieu-
port 62-C1 est terminée. Malgré tout, il reste
des « réparations D, et un nouveau marché de
N-C22, à moteur Hispano 500 CV., à compres-
seur Farman et Hispano qui commenceront à
sortir dans les premiers mois de 1933.
Au S. T. I. Aé. — Dorct. a fait les essais
d'instruments du deuxième jockey D-560. Les
essais de consommation du D-500 sont ter-
minés et donnent à cet appareil un rayon
d'action d'environ 4 heures, pour une vitesse
de croisière d'environ 230 knx.-neure, à lalti-
tude. de 3.500 mètres. Sadi-Lecointe .a refait
un essai de plafond sur le jockey rueuport
qui monte vers les 10.000 mètres. Fickinger a
fait des bases avec l'Amiot-Renault. Delinotte
a fait les certificats de navigabilité du C-59,
à moteur Renault et d'un Phalène-Renault
100 CV., inversé. Louis Peyret, sur sa moto-
cyclette aérienne, continue à nous étonner,
tout en « campant » une silhouette d'avia-
teur « d'avant-guerre ». Massotte a présenté
le Guillemin de tourisme, joli monoplan, à
conduite intérieure, qui possède de sérieuses
qualités de vol. Le Kellner-Béchereau de tou-
risme a repris les essais, piloté par Seitz, de
chez Blériot.
Au Bourget
DIMANCHE, 18 DÉCEMBRE. - Mrs Mollison
repart pour Croydon, à 10 h. 20, à bord de
son Puss-Moth Gipsy, baptisé The Desert
Cloud. De nombreux journalistes, cinémas et
photographes assistent à ses préparatifs; elle
reçoit même les hommages d'un agent à belle
barbe, avant son départ.
Un Père Noël arrive chez Farman, à bord
d'un trimoteur, et fait une distribution de
jouets aux enfants d'une école d'Aubervilliers.
L'Arc-en-Ciel fait deux vols d'essai, un dans
la matinée, d'une quinzaine de minutes, et
l'autre dans l'après-midi, d'une heure et quarf
environ. Etaient à bord, Mermoz, Carretier,
Couzinet, le capitaine Mailloux, Jousse. Ma-
riault, Manuel et Thomasset. Itinéraire par-
couru : Paris-Ham et retour.
Arrive d'Angleterre, après avoir atterri à
Abbevillc, un Moth-Gipsy inversé, piloté par
un Anglais. Cette machine appartient à la
« Standard Téléphoné and Cables » et est
équipée en T. S. F. avec antennes fixe et pen-
dante. Cet avion se rend à Bâle.
Mlle Hélène Boucher essaie son Avro; mais
le moteur ne paraît pas encore lui donner
entière satisfaction.
LUNDI 19. — Le courrier d'Amérique du Sud
arrive au Bourget à bord d'un Latécoère 28,
piloté par Bédriguan.
Le pilote anglais Jolison, convoyant un
Moth-Gipsy inversé, aux cocardes espagnoles,
s'arrête au Bourget, pouf ravitaillement, et
repart; il se rend en Espagne, par Tours, An-
goulême, Bordeaux, Biarritz.
LES PILOTES DE LA C.I.D.N.A.
Breveté pilote en avril 1919, Lecœur fut
affecté à Laudau à l'Escadre Il du Comman-
dant Vuillemin, puis à Metz au 11e Régiment.
En novembre 1927, il entra à l'Aéropostale
sur la ligne Toulouse-Casablanca, passa à la
C.I.D.N.A. en 1929, appartint quelque temps
à l'Air-Orient (tronçon Damas-Karachi), puis
revint cette année à la C.I.D.N.A. Lecœur
totalise actuellement 2.800 heures de vol.
Le pilote allemand Lainmertz, venant d'Aix-
la-Chapelle, arrive à bord d'un Monocoupe, de
la Mono Aircraft Corp. Cet avion, conduite
intérieure deux places, est doté d'un moteur
Warner 7 cylindres 110 CV. Le carrossage des
roues dénote que cet avion a dû être sonné
quelque part, à l'atterrissage, au détriment de
la garde de l'hélice qui ne passe plus qu'à
quelques centimètres du sol.
Mermoz vole sur le petit Couzinet-Salmson.
Il faut bien passer le temps, en attendant les
beaux jours.
Vol de nuit des militaires.
MARDI 20. — L'Arc-en-Ciel fait un vol
d'essai d'une demi-heure environ, avei; son
équipage habituel; mais, cette fois, il est
équipé avec des hélices bois Chauvière bi-
pales.
Un Bellanca, arrivé ces jours-ci d'Angle-
terre, piloté par l'Anglais Preston, part pour
Nice. Par étapes successives, ce pilote se rend
au Kénya, en Afrique Equatoriale. Un mo-
teur Wright équipe cette machine.
A signaler le voyage rapide de Paul Codos,
de l'Air-Union, sur berline Bréguet-Renault
(et non Hispano comme l'ont annoncé nos
confrères), venu de Marseille, en 2 h. 50. Avec
la correspondance, Marseille - Londres fut
effectué en 5 h. 43, escale au Bourget com*
prise.
Détroyat part a Croydon avec trois passa-
gers, à bord de l'ancien Farman-190-Sahnson,
de la S. P. Aé.
Vol de nuit des militaires.
MERCREDI 22. — Le Monocoupe du pilote
allemand Lammertz quitte le Bourget.
Arrive d'Angleterre, M. Geodfrey Rood, à
bord d'un Puss Moth-Gipsy. Arrivent égale-
ment d'Angleterre, deux passagers, à bord
d'un Fox Moth-Gipsy inversé. Cette machine
est une conduite intérieure quatre places. Le
poste de pilotage se trouve à l'air libre, et à
l'arrière de la cabine. Cet avion, baptisé
Chris, appartient à la Hillmans Airways,
sorte de compagnie ie taxis aériens.
Dans un superbe atterrissage, veut arrière,
terminé par un magistral cheval de bois,
arrive de Lille, M. Emile Pauillac, à bord d'un
Moth-Morane.
JEUDI 23. — Ce matin, le quadrimoteur
Handley-Page, baptisé Helena, des Impérial
Airways, quitte le Bourget pour Marignane,
première étape d'une mise en place sur là
ligne des Indes.
Mrs et M. Mollison arrivent au Bourget, à
bord d'une berlime Bréguet-Hispano de l'Air-
Union, pilotée par Paul Codos. Nouveaux
assauts des photographes. Avec le sourire.
Sans le sourire., etc., etc.
L'Arc-en-Ciel est sorti et effectue un vol
d'une heure environ. Toujours même équi-
page. -
Un monoplan monoplace Avro, à ailes sur-
baissées et haubahnées, équipé d'un moteur
Cirrus Hermès, arrive d'Heston. Le pilote, M.
Carey Foster, sujet anglais, se rend d'abord
à Lausanne; ensuite, en se promenant, il se
dirigera sur l'Egypte et la Palestine.
Pichaudon arrive de Rotterdam avec un
Fokker trimoteur Titan, destiné à l'Air-
Orient. Cette machine assurera le service
Damas-Saïgon.
Mlle H. Boucher fait un vol de consomma-
tion d'une durée de deux heures, sur son
Avro-Hermès. Cette fois, le moteur paraît lui
donner entière satisfaction.
VENDREDI 24. — Darns le sillage de la ber-
line Bréguet de l'Air-Union, partent pour
Lyon, MM. Carey Foster, sur son Avro Hermès,
et le colonel anglais Rood, sur son Puss-
Moth. L'avion de l'Air-Union étant naturel-
lement équipé de la T. S. F., ce vol de groupe
a pour but de faire profiter les avions de tou-
risme des avantages des renseignements mé-
téorologiques, le temps étant mauvais sur le
parcours.
L'Air-Union et les lignes Farman annoncent
que leurs services seront suspendus les 25 et
26 décembre, en raison des fêtes de Noël.
Vers 15 heures, un Bréguet 19, de l'aviation
militaire s'écrase sur le sol, aux environs de
la Patte-d'Oie de Gonesse. Du terrain, on
aperçut très nettement l'observateur, le ser-
gent Mercœur descendre en parachute; quant
à son malheureux camarade, le sergent pilote
Caillet, son parachute s'étant trouvé pris dans
la tourelle de mitrailleur, il trouva la mort
dans cet accident, dont la cause est un pa-
lonnier coincé.
Val de nuit des militaires.
SAMEDI 24. — Le beau temps aidant, grande
animation dans les compagnies de navigation
aérienne, pour les fêtes de Noël. Presque tous
les services sont doublés sur Londres et re-
tour. Les Imperial Airways doivent remettre
en service les trimoteurs Argosi, délaissés de-
puis l'apparition des quadrimoteurs. L'équipe
de hockey sur glace de Londres, qui vient de
nouveau se rencontrer avec l'équipe de Paris.
arrive dans l'après-midi, toujours à bord de
l'avion de l'Air-Union.
Carretier, accompagné de Munch, quitte le
Bourget pour Villacoublay, à bord du Cou-
zinet-Salmson. Quant à L'Arc-en-Ciel, il est
plein d'essence, en prévision d'un essai en
charge.
Mlle H. Boucher vole sur son Avro-Hermes.
Quelques touristes anglais se dirigeant vers
le Sud ou la Suisse, passent au terrain pour
s'y ravitailler. <
A Toussus le Noble
M. Gueit a terminé les épreuves du Brevet
de tourisme; M. Meyer a été lâché; M. Bala-
zuc, de la Compagnie Air-Orient, vole seul;
Mlle Viviane Esder, MM. Cadier, de Veauce.
Daval, Sabrie, Max et Roger Lefebvre pour-
suivent leur entraînement en double corn
mande. A l'école du pilotage sans visibilité
MM. Roger, Ziegler, Dupré, Dufour, Garry et
Paricaud, ingénieurs du S. T. I. Aé., ont pour-
suivi leur entraînement.
M. Allègre, de la Compagnie Air-Orient, et
M. Perrin, se sont entraînés sur F-202. M. pa-
rant, sur F-200, et M. Karp, sur F-202, ont
effectué des promenades aux enviroms, ainsi
que MM. Flury et Archambeau, sur F-230.
Mlle Sébastienne Guyot, sur son Farman-
231, est allée à Rouen. M. Desurmont, sur
F-350, et M. de la Hubaudière, ont effectue
des vols dans la région.
Des démonstrations sur Farman 390, 351 et
360 (60 CV. Salmson, à réducteur), et 202, ont
été effectuées par Burtin, Salel, Freton et
Thuau. M. Desaleux, vole sur Farma!J 192,
équipé de la Girouette Constantin. Un F-190.
destiné à-la Compagnie Air-Orient, a été ré-
ceptionné devant Véritas. Deux Farman-168
ont été livrés à Orly, par Burtin et Salel. A
Toussus et à Villacoublay, Coupet et Burtin
poursuivent les essais de divers prototypes.
A Guyancourt
ECOLE. — L'école Caudron, de Guyaucourt,
a enregistré dans le courant de la semaine,
l'inscription de M. Jacques Dupuy, du Petit
Parisien, qui a immédiatement commencé son
entraînement. MM. Du Manoir, Aurl et Gau-
thier ont brillamment passé leur brevet de
pilote de tourisme.
TOURIStE. — M. Moench a pris livraison
du Phalène qu'il avait commandé, et est parti
pour Nancy, le 24 décembre; le même jour,
M. Legàstelois est allé à Rouen et en est re-
venu à bord de son avion Luciole. Le colonel
Collard, commandant le Magasin Général
d'Aviation N° 1, de Romilly, a essayé un
avion Luciole, avec le pilote Clément. On si-
gnale de nombreux essais de l'avion Phalène.
LA PERFORMANCE DE LEFEVRE
DISPUTANT LE PRIX DU PRÉSIDENT DE LA
RÉPUBLIQUE, LEFÈVRE A ATTEINT CALCUTTA
DANS DE BONNES CONDITIONS.
Le voyage de René Lefèvre, sur un Mau-
boussin équipé d'un moteur Salmson de
45 CV., se poursuit très heureusement, avec
une grande régularité. L'excellent pilote 8
maintenant toutes les chances d'enlever, sur
le parcours Paris-Saïgon, le Prix du Prési-
dent de la République, qui impose d'atteindre
l'Indochine en moins de quinze jours.
Parti d'Orly le 18 décembre, à 2 h. 20, René
Lefèvre atterrit dans la soirée à 17 li. 10 à
Sarzana, près de la Spezzia, après une escale
à Istres. Le 19, il fit le parcours Sarzana-
Brindisi-Agrignon. Il atterrit dans cette der-
nière ville, en Grèce, tard dans l'apres-midi
De très bonne heure, le 20, il repartit pour
Athènes où il arriva à 5 h. 59. Il ne devait
pas se reposer longtemps.
A 9 heures, le Mauboussin-Salmson repril
son vol. René Lefèvre, voulant éviter la Tur-
quie, passa par la Tripolitaine et l'Egypte. lA
même jour, il. atterrit à Tobruck.
Le 21, il arriva au Caire où il se posa sur
le terrain d'Almaza, à 13 h. 40. Il en repartit
après ravitaillement et arriva à El-Arisch
toujours en Egypte, à 17 11. 30. Il redécolla un
peu plus tard pour Damas où il arriva norma-
lement en fin de journée.
Le 22 décembre, à 5 h. 40, René Lefèvre
quitta Damas pour Bagdad. Continuant d'une
façon très régulière il arriva à Djask, à l'est
du Golfe Persique, le 23. Il en repartit, le
lendemain 24 décembre, pour effectuer l'ttape
Djask-Haïdezabad, environ 1.000 kilomètres
De là, par Jodhpur et Allahabad, Lefèvre ga-
gna Calcutta, où il se posa dans la journée
du 25.
II devait continuer le 26 décembre en direc-
tion de Rangoon.
APRES LA 500* TRAVERSEE
DE LA MER DES ANTILLES
DEPUIS LE 26 AVRIL 1930, TOUS LES VOYAGES
PRÉVUS PAR LA PAN AMERICA ONT ÉTÉ
EFFECTUÉS SANS INCIDENT.
La grande compagnie américaine de trans-
ports aériens « Pan American Airways Il, à
célébré récemment, au cours d'une fête don-
née à cette occasion, le cinq centième voyage
heureux au-dessus de la mer des Antilles, en-
tre Kingston en Jamaïque et Baranquilla en
Colombie.
Sur cette ligne régulière de 800 kilomètres
au-dessus de la mer, inaugurée le 26 avril 1930,
les deux voyages hebdomadaires aller et re-
tour, prévus à l'horaire, ont tous été effectués.
Cette réulgarité sur une période de deux ans
et demi, est remarquable. Les « Pan Ameri-
can Airways » utilisent des hydravions rnulti-
moteurs Consolidated « Commodore » ou Si*
korsky. !
LE COMTE DE SIBOUR A REGGAN
IL RENTRE EN FRANCE PAR LE SAHARA.
Le comte de Sibour qui, depuis quelques
mois, était dans ses propriétés du Haut-Nil.
mitre en France, à bord de son avion, un
Farman à moteur Gnome et Rhône « Tita
Major H, en compagnie de Mme de Sibour et
du mécanicien Damet. 1
Le 19 décembre, le comte de. sibour •
atterri à Reggan, après avoir traversé J.
Sahara.
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