Titre : L'Employé : organe du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie
Auteur : Syndicat des employés du commerce et des interprofessionnels (France). Auteur du texte
Auteur : Fédération française des syndicats chrétiens d'employés. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1915-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32766548x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 202 Nombre total de vues : 202
Description : 01 janvier 1915 01 janvier 1915
Description : 1915/01/01 (A25,N247)-1915/02/28. 1915/01/01 (A25,N247)-1915/02/28.
Description : Note : GG14181. Note : GG14181.
Description : Collection numérique : Documents consacrés à la... Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6557802j
Source : CODHOS / Archives CFDT, 2013-304540
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
25. ANNÉE N* 247 Janvier-Février 1915
L'EMPLOYE
ORGANE MENSUEL
DU SYNDICAT DES EMPLOYÉS DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE
et de la Fédération Française des Syndicats d'Employés Catholiques
RÉD CTION et ADMINISTRATION : 14bis. ECULEVARD FOISECNNIÈRE, PARIS-IXe
TÉLEPHONE : Central 73-04
Les Devoirs de l'Heure
De plus en plus nombreux sont les de-
voirs que l'heure présente nous impose.
Leur netteté pressante, sollicitant unique-
ment notre activité, semble écarter toute
idée de palabre, et cependant, parlons-en !
Parlons-en, car notre cœur et notre
esprit n'en seront jamais trop imprégnés
et les échos de nos paroles qui parvien-
dront jusqu'à nos vaillants soldats leur
montreront que, tandis qu'en face du
péril, en face de la mort, ils accomplis-
sent brillamment leur devoir militaire,
nous autres civils, que l'âge, la faiblesse
ou les infirmités éloignent des tâches glo-
rieuses, n'entendons pas négliger les obli-
gations qui en retour nous incombent.
Et puis, n'oublions pas qu'il est des
devoirs d'ordre financier qui malgré tout
ont besoin, à la fois, d'être développés et
d'être concrétisés en chiffres.
Ce qu'il importe avant tout, malgré
l'absence de nos mobilisés, c'est de con-
server à notre Syndicat la situation maté-
rielle et morale que lui ont acquise vingt-
sept. années d'efforts communs.
Rien ne paraissait plus aisé au début
des hostilités alors que la guerre, dans la
pensée de chacun, devait se résoudre en
des chocs inéluctables et foudroyants,
mais brefs et décisifs. Il suffisait alors de
prendre les quelques mesures provisoires
nécessaires pour conserver à nos divers
services leur activité. Il suffisait de lutter
contre le chômage et contre toutes les au-
tres conséquences fatales d'une guerre. Il
suffisait de vivre, et le Syndicat, grâce à
ses réserves, grâce à sa solide organisation,
pouvait et devait vivre malgré la tour-
mente.
Mais les méthodes se sont transformées
et comme nos soldats se sont adaptés à la
guerre d'usure, à la guerre des tranchées,
ainsi devons-nous nous plier aux exigen-
ces de la situation nouvelle. A notre tour
d'envisager et de prendre toutes les réso-
lutions nécessaires pour tenir.
Nous nous trouvons encore dans les pre-
miers jours de l'année et cette circons-
tance nous invite à fixer notre programme
et à dresser notre bilan comme nous avions
coutume de le faire en temps normal.
*
* *
Pour apprécier justement notre situation
financière, considérons d'abord que plus
de la moitié des nôtres sont actuellement
sous les drapeaux. Or, par une disposition
de nos règlements, qui si elle n'existait
pas s'imposerait en fait, tout soldat est
dispensé du paiement de ses cotisations
pendant la durée de son service. De ce
chef nous devons donc nous attendre à
une, diminution notable de nos ressources.
Quant à nos dépenses et à nos charges,
nous les comprimerons, certes, autant que
faire se pourra sans nuire à notre action
et sans compromettre notre avenir, mais
justement en raison de ces contingences
dont nous sommes forcés de tenir compte,
leur compressibilité aura une limite que
nous ne devons dépasser.
Tout notre effort doit donc se concen-
trer sur le bon rendement de nos ressources
ordinaires et il faut que chacun de nous
acquitte le plus tôt possible ses cotisa-
tions. Nous n'ignorons pas que quelques-
uns de nos camarades non mobilisés ont
souffert et souffrent encore de la guerre
plus que certains mobilisés eux-mêmes,
mais nous ne croyons pas qu'il en est qui,
dans le courant d'une année, se trouveront
dans l'impossibilité absolue de régler une
dette sacrée si minime.
Et puis sur ce point comme sur les au-
tres, nos soldats nous donnent un exemple
salutaire et rien n'est plus réconfortant
pour ceux qui, momentanément, assument
la responsabilité de notre action syndicale,
que la lecture des lettres qui nous vien-
nent du front. Qu'il serait bon de pouvoir
les publier toutes, ces lettres, ou du moins
d'en donner quelques larges extraits si la
place ne nous était si mesurée !
Citons seulement deux faits, qui mon-
trent la sollicitude de nos soldats pour
l'oeuvre syndicale.
Tout dernièrement, nous avons eu la
visite touchante de la mère d'un de nos
jeunes syndiqués. Elle était venue pour
payer les cotisations de son fils sur la de-
mande tonnelle que celui-ci lui avait faite
par lettre envoyée des tranchées. Il avait
reçu L'Employé et il tenait pour sa part,
quoique soldat, à contribuer à la bonne
marche du Syndicat.
Un autre de nos syndiqués, mobilisé,
marié et père de famille, nous a envoyé
d'avance ses cotisations du premier semes-
tre 1915 en y joignant en outre cinq francs,
comme étrennes de ses deux enfants, Paul
et Pierre, pour nos soldats malheureux.
Quels sentiments de fierté, quelle certi-
tude de force, quelle confiance dans l'ave-
nir peuvent nous faire concevoir de telles
manifestations qui semblent toutes natu-
relles à leurs auteurs !
Pour bien montrer qu'il ne s'agit pas là
de quelques exemples isolés, il suffit de
constater qu'à la suite du premier appel
que nous avons lancé à nos syndiqués,
1.200 francs de cotisations ont été payées
en janvier à notre caisse et que nos ren-
trées de février ne seront certes pas beau-
coup inférieures à cette somme.
Mais, ô incommensurable ambition des
visées humaines .! ce résultat si beau, si
brillant, ne nous paraît pas encore suffi-
sant.
Que pouvons-nous donc faire de mieux?
Une pareille question ne suppose pas
une réponse collective et platonique. A
chacun de nous dfy" Apporter une solution
élégante et personelelle, par un geste qui
consiste à fouiller eertàiucs profondeurs.
Ajoutons, à l'intention de ceux pour qui
le geste libératoire sera plus particulière-
ment pénible, que nous ferons tout ce qui
dépendra de nous pour le leur faciliter.
Malgré la forte réduction de notre person-
nel, nous nous proposons de recueillir les
cotisations à domicile, au besoin par frac-
tions minimes, chez tous nos syndiqués
qui nous en feront la demande et qui nous
donneront les indications nécessaires à cet
effet.
*
♦ *
Le concours assuré de chacun nous ayant
ainsi permis de stabiliser le programme
financier du Syndicat, il convient, pen-
sons-nous, d'envisager d'un rapide coup
d'œil la situation de notre Société Coopé-
rative. Constatons tout d'abord qu'aucun
péril ne la menace sérieusement. Le res-
taurant syndical n'a pas cessé de fonc-
tionner et, quoique réduit, lui aussi, il fait
ses frais. Il est incontestable qu'une cer-
taine augmentation de la clientèle actuelle
faciliterait singulièrement son fonctionne-
ment et donnerait une plus grande élasti-
cité à sa marche. Cette augmentation n'est
pas impossible à réaliser et le but vers
lequel nos efforts doivent tendre est donc
tout indiqué.
Quant aux fonds de notre émission
d'obligations, comme ils ont servi à l'achat
de notre immeuble syndical, ils se trouvent
bien placés. Assurément, nos projets vont
être légèrement retardés mais, jusqu'à
présent, ils ne demandent nullement à être
modifiés et je serais presque tenté d'écrire,
parodiant une expression parlementaire
connue : « La souscription continue ». Elle
continuera, n'en doutez pas!
En attendant, notre tâche consistera
uniquement à gérer scrupuleusement et
intelligemment les intérêts qui nous sont
confiés. Les obligations de notre Coopé-
L'EMPLOYE
ORGANE MENSUEL
DU SYNDICAT DES EMPLOYÉS DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE
et de la Fédération Française des Syndicats d'Employés Catholiques
RÉD CTION et ADMINISTRATION : 14bis. ECULEVARD FOISECNNIÈRE, PARIS-IXe
TÉLEPHONE : Central 73-04
Les Devoirs de l'Heure
De plus en plus nombreux sont les de-
voirs que l'heure présente nous impose.
Leur netteté pressante, sollicitant unique-
ment notre activité, semble écarter toute
idée de palabre, et cependant, parlons-en !
Parlons-en, car notre cœur et notre
esprit n'en seront jamais trop imprégnés
et les échos de nos paroles qui parvien-
dront jusqu'à nos vaillants soldats leur
montreront que, tandis qu'en face du
péril, en face de la mort, ils accomplis-
sent brillamment leur devoir militaire,
nous autres civils, que l'âge, la faiblesse
ou les infirmités éloignent des tâches glo-
rieuses, n'entendons pas négliger les obli-
gations qui en retour nous incombent.
Et puis, n'oublions pas qu'il est des
devoirs d'ordre financier qui malgré tout
ont besoin, à la fois, d'être développés et
d'être concrétisés en chiffres.
Ce qu'il importe avant tout, malgré
l'absence de nos mobilisés, c'est de con-
server à notre Syndicat la situation maté-
rielle et morale que lui ont acquise vingt-
sept. années d'efforts communs.
Rien ne paraissait plus aisé au début
des hostilités alors que la guerre, dans la
pensée de chacun, devait se résoudre en
des chocs inéluctables et foudroyants,
mais brefs et décisifs. Il suffisait alors de
prendre les quelques mesures provisoires
nécessaires pour conserver à nos divers
services leur activité. Il suffisait de lutter
contre le chômage et contre toutes les au-
tres conséquences fatales d'une guerre. Il
suffisait de vivre, et le Syndicat, grâce à
ses réserves, grâce à sa solide organisation,
pouvait et devait vivre malgré la tour-
mente.
Mais les méthodes se sont transformées
et comme nos soldats se sont adaptés à la
guerre d'usure, à la guerre des tranchées,
ainsi devons-nous nous plier aux exigen-
ces de la situation nouvelle. A notre tour
d'envisager et de prendre toutes les réso-
lutions nécessaires pour tenir.
Nous nous trouvons encore dans les pre-
miers jours de l'année et cette circons-
tance nous invite à fixer notre programme
et à dresser notre bilan comme nous avions
coutume de le faire en temps normal.
*
* *
Pour apprécier justement notre situation
financière, considérons d'abord que plus
de la moitié des nôtres sont actuellement
sous les drapeaux. Or, par une disposition
de nos règlements, qui si elle n'existait
pas s'imposerait en fait, tout soldat est
dispensé du paiement de ses cotisations
pendant la durée de son service. De ce
chef nous devons donc nous attendre à
une, diminution notable de nos ressources.
Quant à nos dépenses et à nos charges,
nous les comprimerons, certes, autant que
faire se pourra sans nuire à notre action
et sans compromettre notre avenir, mais
justement en raison de ces contingences
dont nous sommes forcés de tenir compte,
leur compressibilité aura une limite que
nous ne devons dépasser.
Tout notre effort doit donc se concen-
trer sur le bon rendement de nos ressources
ordinaires et il faut que chacun de nous
acquitte le plus tôt possible ses cotisa-
tions. Nous n'ignorons pas que quelques-
uns de nos camarades non mobilisés ont
souffert et souffrent encore de la guerre
plus que certains mobilisés eux-mêmes,
mais nous ne croyons pas qu'il en est qui,
dans le courant d'une année, se trouveront
dans l'impossibilité absolue de régler une
dette sacrée si minime.
Et puis sur ce point comme sur les au-
tres, nos soldats nous donnent un exemple
salutaire et rien n'est plus réconfortant
pour ceux qui, momentanément, assument
la responsabilité de notre action syndicale,
que la lecture des lettres qui nous vien-
nent du front. Qu'il serait bon de pouvoir
les publier toutes, ces lettres, ou du moins
d'en donner quelques larges extraits si la
place ne nous était si mesurée !
Citons seulement deux faits, qui mon-
trent la sollicitude de nos soldats pour
l'oeuvre syndicale.
Tout dernièrement, nous avons eu la
visite touchante de la mère d'un de nos
jeunes syndiqués. Elle était venue pour
payer les cotisations de son fils sur la de-
mande tonnelle que celui-ci lui avait faite
par lettre envoyée des tranchées. Il avait
reçu L'Employé et il tenait pour sa part,
quoique soldat, à contribuer à la bonne
marche du Syndicat.
Un autre de nos syndiqués, mobilisé,
marié et père de famille, nous a envoyé
d'avance ses cotisations du premier semes-
tre 1915 en y joignant en outre cinq francs,
comme étrennes de ses deux enfants, Paul
et Pierre, pour nos soldats malheureux.
Quels sentiments de fierté, quelle certi-
tude de force, quelle confiance dans l'ave-
nir peuvent nous faire concevoir de telles
manifestations qui semblent toutes natu-
relles à leurs auteurs !
Pour bien montrer qu'il ne s'agit pas là
de quelques exemples isolés, il suffit de
constater qu'à la suite du premier appel
que nous avons lancé à nos syndiqués,
1.200 francs de cotisations ont été payées
en janvier à notre caisse et que nos ren-
trées de février ne seront certes pas beau-
coup inférieures à cette somme.
Mais, ô incommensurable ambition des
visées humaines .! ce résultat si beau, si
brillant, ne nous paraît pas encore suffi-
sant.
Que pouvons-nous donc faire de mieux?
Une pareille question ne suppose pas
une réponse collective et platonique. A
chacun de nous dfy" Apporter une solution
élégante et personelelle, par un geste qui
consiste à fouiller eertàiucs profondeurs.
Ajoutons, à l'intention de ceux pour qui
le geste libératoire sera plus particulière-
ment pénible, que nous ferons tout ce qui
dépendra de nous pour le leur faciliter.
Malgré la forte réduction de notre person-
nel, nous nous proposons de recueillir les
cotisations à domicile, au besoin par frac-
tions minimes, chez tous nos syndiqués
qui nous en feront la demande et qui nous
donneront les indications nécessaires à cet
effet.
*
♦ *
Le concours assuré de chacun nous ayant
ainsi permis de stabiliser le programme
financier du Syndicat, il convient, pen-
sons-nous, d'envisager d'un rapide coup
d'œil la situation de notre Société Coopé-
rative. Constatons tout d'abord qu'aucun
péril ne la menace sérieusement. Le res-
taurant syndical n'a pas cessé de fonc-
tionner et, quoique réduit, lui aussi, il fait
ses frais. Il est incontestable qu'une cer-
taine augmentation de la clientèle actuelle
faciliterait singulièrement son fonctionne-
ment et donnerait une plus grande élasti-
cité à sa marche. Cette augmentation n'est
pas impossible à réaliser et le but vers
lequel nos efforts doivent tendre est donc
tout indiqué.
Quant aux fonds de notre émission
d'obligations, comme ils ont servi à l'achat
de notre immeuble syndical, ils se trouvent
bien placés. Assurément, nos projets vont
être légèrement retardés mais, jusqu'à
présent, ils ne demandent nullement à être
modifiés et je serais presque tenté d'écrire,
parodiant une expression parlementaire
connue : « La souscription continue ». Elle
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