Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1933-09-07
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 07 septembre 1933 07 septembre 1933
Description : 1933/09/07 (A13,N638). 1933/09/07 (A13,N638).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6556865r
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
N° 638 — 7-9-33 — PCE 12
LA JEUNE AVIATION
LES AILES
Lecoindu Bizuth.
3 ACTIVITE DES ANCLAIS. Au cours de la
semaine du 21 au 27 août. trente et une heures
de vol ont été effectuées par les membres du
« London Cliding Club ». Le 24 août, le pilote
Collins, volant sur un « Professor », a parcouru
mo distance de 35 km.
E L'AERO-CLUB DE MILAN avait organisé
du 10 août au 3 septembre, comme l'an dernier,
au sommet du Mottarone, qui domine le lac
Majeur, un camp de vol à voile. Il ne semble
pas que les circonstances atmosphériques aient
permis d'effectuer des performances notables.
M LE MEETING DE CRIMEE. Chaque année,
des performances importantes sont réalisées au
meeting national de l'U.R.S.S.. Les Clubs de
Leningrad avaient préparé, cette année, pour le
concours des planeurs de haute performance,
dont ils attendaient de très bons résultats. Parmi
eux. on cite surtout un planeur « sansi queue »
construit par le camarade Kostenko. )
t ON SIGNALE QU'EN RUSSIE le pilote
Judin a parcouru 3.500 km. en 40 heures de vol
remorqué.
E LES AERO-CLUBS BERGERON compren-
nent une « section de modèles réduits ». Les
projets présentés par les membres sous forme de
dessins cotés seront exécutés par les membres
de la section, chacun travaillant selon ses apti-
tudes personnelles. Les appareils construits se-
ront la propriété de la section qui se réserve le
droit, pour ceux ayant donné de bons résultats,
d'en faire parvenir les plans à tous les Aéro-
Clubs associés. La section compte organiser an-
nuettement, un concours doté de prix.
3 CONCOURS DE MODELES REDUITS. Un
grand concours de modèles réduits aura lieu à
Rome, le 24 septembre. Les éliminatoires s'ef-
fectuent, cette semaine, dans les diverses ré-
gions de l'Italie.
N LE PILOTE J. SETTCAST, chef pilote de
l'école de vol à voile de Léba, en Poméranie, a
fa t récemment un vol de 17 h. 22 minutes sur
un planeur Grunau « Baby ». Si ce n'est pas
un record, c'est, en tout cas, une performance
remarquable.
A Rossitten, de son côté, le pilote Haber-
korn a fait un vol de 20 h. 30 minutes.
M PERFORMANCE INVOLONTAIRE, -
L'aviateur hongrois Formanok faisait récemment
un vol d'essai sur planeur quand il fut pris dans
une tempête et emporté, vint atterrir après deux
heures de vol, sur une île du Danube, à 43 km.
de Budapest, son point de départ. Il fut alors
informé qu'il venait d'établir le record national
de distance. C'est également dans un orage qui
l'emporta que Max Kegel, volant à la Wasser-
kuppe, fit, en 1926, son premier vol à travers
la campagne et parcourut, lui aussi, une qua-
rantaine de kilomètres.
M LES AERICAINS auraient mis au point
un petit appareil de radiotéléphonie, d'un poids-
de 2 kg. 250, destiné à être utilisé à bord des
planeurs. Etabli sur ondes ultra-courtes de cinq
à dix mètres, il permettrait de communiquer à
des distances variant de seize à trente kilo-
mètres avec d'autres planeurs ou avec les
équipes restées au sol.
t LE VOL DE TROIS PLANEURS simul-
tanément remorqués devient un numéro de
meeting en Allemagne. C'est ainsi qu'une exhi-
bition de ce genre était prévue pour l'inaugu-
ration du nouvel-aérodrome de Nuremberg.
AU CENTRE NATIONAL
La semaine de la Banne dOrdanche
D'après les rares informations reçues, il semble que le vent n'a pas
favorisé la réunion et qu'aucune performance importante n'ait été „
accomplie.
Les informations qui nous sont parvenues
sur la grande Semaine de vol sans moteur de
la Banne-d'Ordanche étant très restreintes, à
notre grand regret, il ne nous est pas encore
possible de donner un compte rendu circons-
tancié de cette intéressante manifestation.
Il semble que la meilleure journée fut celle
du 30 août : vent de 8 à 10 mètres, vols de
Chapeaux (8'), Tricot (5'), Lumière (28'), Sen-
dral (34'), Burlaton (18'), Kronfeld (1 h. 30,
appareil avarié à l'atterrissage). Ont égale-
ment volé : Pardon, Nessler et Tran-Ba-Chi.
Le dimanche 3 septembre, journée de clô-
ture, le vent souffle dans la mauvaise direc-
tion. Lumière tient 48 minutes. Banquet de
trois cents couverts.
LES SCOUTS AVIATEURS
Le vol à voile au Jamboree de Godollo
Les scouts de l'air existent en Pologne, en Hongrie et en Autriche
Alors qu'en France IA mouvement des scouts aviateurs n'existe
encore qu'à l'état de vague Intention, trois nations ont depuis
plusieurs années dirigé leurs - routiers vers l'Aviation.
c
HAQUE année, les fédérations scoutes de
tous les pays, reconnues par le Bureau
interfédéral international du Scou-
tisme, se réunissent, en un même endroit,
pour une grande fête qu'on appelle le < Jam-
boree ».
La réunion mondiale des éclaireurs a eu
lieu, en 1933, à Gödöllo, en Hongrie. Le régent
Horthy, un ami et mécène du scoutisme, avait
mis sa propriété à la disposition des délé-
gués scouts.
Pour la première fois et au grand étonne-
ment des fédérations françaises, on a pu voir
à une manifestation de ce genre des scouts-
aviateurs ». Un vaste terrain avait été mis à
leur disposition à deux kilomètres du camp.
Trois nations participèrent aux démonstra-
tions aériennes : la Pologne, la Hongrie et
l'Autriche. A vrai dire, ce dernier pays n'en
est encore qu'à ses débuts. Par contre, alors
qu'on aurait pu s'attendre à un mouvement
naissant, on a trouvé en Pologne et en Hon-
grie des associations parfaitement au point
et merveilleusement entraînées!
Le mouvement scout polonais avait délégué
à Gödöllo une troupe complète possédant six
planeurs, dont deux de records. Le détenteur
du record polonais, Pierre Mynarski, qui est
scout, se trouvait au Jamboree; il effectua
une série de beaux vols.
Dans les villes universitaires polonaises,
Varsovie, Cracovie, Poznan, Vilna. Lwow, on
a fondé des aéro-clubs scouts qui fonctionnent
très bien. Il existe dans ce pays une cinquan-
taine de troupes qui fabriquent différents
modèles de planeurs et six troupes spéciales
pilotent ces appareils. Chaque section com-
prend une vingtaine de membres. Il existe
même quelques groupements pilotant des
avions à moteur. D'ailleurs, au Jamboree, tous
les remorquages de planeurs ont été faits par
des avions pilotés par des scouts.
Les Hongrois avaient à Gödöllo sept groupes
de vol à voile réunissant 140 adhérents, dont
30 pilotes et deux planeurs. Le mouvement est
plus jeune que chez les Polonais et n'existe
officiellement que depuis deux ans; mais il a
pris rapidement une grande extension. Le chef
Rotter, sur son planeur de record, a volé
l'avant-dernière semaine du Jamboree, sur
une distance de 80 kilomètres.
Quoique n'ayant pas participé à cette dé-
monstration aérienne, la Tchécoslovaquie et
la Bulgarie possèdent aussi quelques groupes
d'éclaireurs aériens.
M. Jean Fily, délégué du Bureau interfédé-
ral, a interrogé les chefs du groupe hongrois
et polonais; le premier est un pilote de la
C.I.D.N.A. De leur avis unanime, il n'est ja-
mais arrivé d'accident depuis que les scouts
de l'air existent. En Hongrie, le dix millième
vol a été effectué à Gödöllo.
Ce mouvement, qui n'en est qu'à ses débuts,
est appelé à une rapide progression, et il faut
espérer qu'en 1937, date du prochain Jam-
boree, là France aura, elle aussi, ses scouts
aviateurs.
Edmond DEBORD.
I
A gauche, le vol d'un élève sur Avia XI-A
caréné. — Au centre, un vol de Bouvier sur
Avia 41-P. — A droite, un vol de l'adjudant
Beuchet sur Avia 32-E.
Sur les terrains
de vol à voile
AU MANS
UHVVHM
Après une interruption forcée de l'entraîne-
ment de plusieurs mois — Avia XI-A ayant
été gravement endommagé à la suite de la
rupture de l'attache de la sauterelle pendant r
que l'on procédait à la tension du sandow —
il fut décidé de mettre fin à ce trop léthar-
gique état de choses.
Quelques membres de la section, et en par-
ticulier MM. Hacot, Renaudin, Denaix et G.
Davage, sous la conduite de Duval, en vacan-
ces au Mans, se mirent au travail et, en
15 jours, l'appareil était en état de reprendre
l'air.
C'est ce qu'il prouva largement les jours
qui suivirent, grâce à l'esprit particulièrement
sportif de M. Piron, le dévoué directeur de
l'école d'apprentissage des Chemins de fer de
l'Etat, qui voulut donner à ses 66 élèves les
premières notions de l'aviation en même
temps que le sens de l'Air. Au cours de
l'après-midi du jeudi 31 août, tous ces élèves
exécutèrent une première glissade.
Une section de vol à voile doit être formée,
et déjà plusieurs apprentis, MM. Michaud,
Chalumeau, Gasnier, Amosse, Métrier, Plan-
che, Gamas et R. Piron se sont entraînés plus
particulièrement au cours des séances de ven- •
dredi, samedi et dimanche. Parmi les mem-
bres de l'Aéro-Club qui ont repris contact
avec le manche à balai, citons MM. Debled,
mécano en permission, Hacot et Denaix.
En résumé, depuis la reprise de l'activité,
le total des lancers atteint le chiffre respec-
table de 126. Duval, qui suit régulièrement
son entraînement dans un club parisien, a
exécuté quatre beaux vols au treuil, à une
cinquantaine de mètres.
A SAINT-QUENTIN
wwwwwwvw
La section de vol à voile de l'Aéro-Club de
l'Aisne poursuit chaque dimanche son en-
traînement sur la piste de Saint-Quentin-
Roupy.
Le 3 septembre, sous la direction du moni-
teur Dehove, ont volé, Duprez (à la septième
glissade), M. et A. Bracq, Ozeanfant, Greisch;
glissades de Benoit, Carlier, Dehove, Gros,
Gedeau, Lambert, Lemaire, Rabateau.
Ce qu'écrivent
les autres
- LE COQUETIER D'HONNEUR
Très jolie petite perle des
AILES :
Suivant l'escadrille du Ministre
dans le soleil cochant, nous avons
écrit que « l'altière basiliaue du
tront Saint-Michel projetait vers l'Ouest une
ombre immense. » Evidemment, en l'hon-
neur de notre sympathique Ministre, le soleil,
ce soir-là, s'était couché de l'autre côté.
L'aventure de Durmon et de Roger, qui
aurait pu finir tragiquement, a trouvé un
grand écho chez nos confrères; inévitable-
ment, quelques coquillages se sont gl?«sés
dans les comptes rendus.
Du JOURNAL :
L'avion roulait à ce moment à 2.000 mètres
d'altitude, au nord-ouest de Moulins.
Sans doute, Durmon avait emmené- un
terrain d'atterrissage portatif!
Du JOURNAL encore :
Le parachute mit une vingtaine de minutes
à atteindre le soi, sur une plage de sable au
bord de la Loire.
Un mètre soixante-dix de descente à la
seconde! Hé! Massenet, il y a des courants
ascendants dans ce coin-là.
! E PROGRÈS DE LYON rapporte ainsi les im-
pressions d'Henry lorsqu'il s'aperçut que son
parachute allait le déposer en pleine Loire :
Dans la presse on trouve
du plaisant et du sévère.
Notre rubrique est ou-
verte à ces deux caté-
gories pour que nos leo-
teurs se divertissent des
amusantes erreurs jour-
nalistiques et profitent
des bonnes Idées trou-
vées ohez nos confrères.
Comme je songeai à faire glisser mes
chaussures pour gagner quelques mètres en
me délestant.
Je crois plutôt que c'était pour nager plus
commodément.
N'empêche que j'ai connu un pilote qui ne
pouvait décoller son avion que lorsqu'il
s'était fait couper les cheveux. Ce sont les
derniers grammes qui sont les plus intéres-
sants à gagner.
Pour LE JOURNAL D'AMIENS, la cause de
l'accident est toute simple :
Durmon constata qu'il avait perdu, à la
suite d'une rupture de bielles, deux cylindres
de l'hélice du moteur de droite, ce qui s'était
produit deux fois auparavant sur la ligne de
l'Europe Centrale.
----------------
Croyez-vous, ces moteurs!.
Ne quittons pas ce sujet incendiaire sans
rapporter le titre paru dans LA RÉPUBLIQUE
DE L'ISÈRE pour couronner une information
sur l'incident de l'hydravion quadrimoteur
Blériot :
UN HYDRAVION EN FLAMMES
A ROUEN
Ne croirait-on pas que le Santos-Dumont
a brûlé entièrement?
J'ai gardé pour la bonne bouche une cas-
cade d'astuces parues dans le MORNING
EXPRESS de Budapest. Il s'agit d'une inter-
view de M. Louis Blériot. Sujet : le record
du monde de distance.
En ce qui concerne l'aviation, c'est du pi-
lote que l'on réclame le plus de qualités phy-
siques et psychiques. C'est pourquoi la ques-
tion du choix des pilotes a été tellement im-
portante, lorsqu'il s'est agi d'entreprendre ce
dernier vol. C'est moi qui ai dû les choisir, et
mon choix est tombé sur Boussout et Rossi.
Mais étant donné que Boussout avait son
service qui le retenait au Ministère de l'Air,
c'est de cette façon que j'ai choisi pour le
remplacer Codos, qui est également un pilote
instruit et ayant un glorieux passé.
luiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiniiiiiiiiiiiiii
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Cet avion a été construit d'après mes plans,
ï7 y a déjà quatre ans, en 1929, dans les
Usines Blériot a Suresnes. Le corps de l'appa-
reil est en bois. Les deux moteurs Hispano-
Suiza sont de 500 CV chacun. L'appareil est
un biplan type Blériot.
La vague de chaleur qui sévissait juste à ce
moment en Europe ayant provoqué une forte
évaporation, ce fait a également contribué à
raccourcir de 150 km. le parcours.
Tout cela part d'un bon naturel. Mais, tout
de même, qu'est-ce que les journalistes font
dire aux personnes qu'ils interrogent!
LE COUP DU MIROIR
J'ai bien longtemps hésité pour savon si
j'allais mettre cet écho de l'AMI DU PEUPLE
dans le coquetier. A la réflexicn, le sujet a
bénéficié du doute. On a vu tellement de
choses bizarres dans l'Aviation que celle-là a
bien pu arriver.
Une aviatrice, Elli Beinhorn, qui effectuait
un vol de Berlin à Capetown, se rendit
compte tout à coup que son appareil s'élevait
par secousses et qu'elle perdait peu à peu le
contrôle de sa direction. Comme il ne se pas-
sait rien d'anormal devant elle, elle chercha à
savoir tout de suite ce qui se passait derrière
elle et, si l'on en croit un journal de Cape-
town, qui raconte le fait, elle constata que le
couvercle du coffre aux bagages s'était déta-
ché et qu'une de ses robes était prise dans les
rouages de la direction. Heureusement que le
vent emporta peu après la robe. Toutefois,
miss Elli Beinhorn dut atterrir.
Et maintenant, voulez-vous savoir com-
ment l'aviatrice put regarder derrière elle?
Tout simplement avec son miroir, que depuis
ce jour-là elle considère comme un fétiche.
Jamais elle ne s'en sépare.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que
Elli Beinhorn a une curieuse façon de ranger
ses robes! WlfilCL
LA JEUNE AVIATION
LES AILES
Lecoindu Bizuth.
3 ACTIVITE DES ANCLAIS. Au cours de la
semaine du 21 au 27 août. trente et une heures
de vol ont été effectuées par les membres du
« London Cliding Club ». Le 24 août, le pilote
Collins, volant sur un « Professor », a parcouru
mo distance de 35 km.
E L'AERO-CLUB DE MILAN avait organisé
du 10 août au 3 septembre, comme l'an dernier,
au sommet du Mottarone, qui domine le lac
Majeur, un camp de vol à voile. Il ne semble
pas que les circonstances atmosphériques aient
permis d'effectuer des performances notables.
M LE MEETING DE CRIMEE. Chaque année,
des performances importantes sont réalisées au
meeting national de l'U.R.S.S.. Les Clubs de
Leningrad avaient préparé, cette année, pour le
concours des planeurs de haute performance,
dont ils attendaient de très bons résultats. Parmi
eux. on cite surtout un planeur « sansi queue »
construit par le camarade Kostenko. )
t ON SIGNALE QU'EN RUSSIE le pilote
Judin a parcouru 3.500 km. en 40 heures de vol
remorqué.
E LES AERO-CLUBS BERGERON compren-
nent une « section de modèles réduits ». Les
projets présentés par les membres sous forme de
dessins cotés seront exécutés par les membres
de la section, chacun travaillant selon ses apti-
tudes personnelles. Les appareils construits se-
ront la propriété de la section qui se réserve le
droit, pour ceux ayant donné de bons résultats,
d'en faire parvenir les plans à tous les Aéro-
Clubs associés. La section compte organiser an-
nuettement, un concours doté de prix.
3 CONCOURS DE MODELES REDUITS. Un
grand concours de modèles réduits aura lieu à
Rome, le 24 septembre. Les éliminatoires s'ef-
fectuent, cette semaine, dans les diverses ré-
gions de l'Italie.
N LE PILOTE J. SETTCAST, chef pilote de
l'école de vol à voile de Léba, en Poméranie, a
fa t récemment un vol de 17 h. 22 minutes sur
un planeur Grunau « Baby ». Si ce n'est pas
un record, c'est, en tout cas, une performance
remarquable.
A Rossitten, de son côté, le pilote Haber-
korn a fait un vol de 20 h. 30 minutes.
M PERFORMANCE INVOLONTAIRE, -
L'aviateur hongrois Formanok faisait récemment
un vol d'essai sur planeur quand il fut pris dans
une tempête et emporté, vint atterrir après deux
heures de vol, sur une île du Danube, à 43 km.
de Budapest, son point de départ. Il fut alors
informé qu'il venait d'établir le record national
de distance. C'est également dans un orage qui
l'emporta que Max Kegel, volant à la Wasser-
kuppe, fit, en 1926, son premier vol à travers
la campagne et parcourut, lui aussi, une qua-
rantaine de kilomètres.
M LES AERICAINS auraient mis au point
un petit appareil de radiotéléphonie, d'un poids-
de 2 kg. 250, destiné à être utilisé à bord des
planeurs. Etabli sur ondes ultra-courtes de cinq
à dix mètres, il permettrait de communiquer à
des distances variant de seize à trente kilo-
mètres avec d'autres planeurs ou avec les
équipes restées au sol.
t LE VOL DE TROIS PLANEURS simul-
tanément remorqués devient un numéro de
meeting en Allemagne. C'est ainsi qu'une exhi-
bition de ce genre était prévue pour l'inaugu-
ration du nouvel-aérodrome de Nuremberg.
AU CENTRE NATIONAL
La semaine de la Banne dOrdanche
D'après les rares informations reçues, il semble que le vent n'a pas
favorisé la réunion et qu'aucune performance importante n'ait été „
accomplie.
Les informations qui nous sont parvenues
sur la grande Semaine de vol sans moteur de
la Banne-d'Ordanche étant très restreintes, à
notre grand regret, il ne nous est pas encore
possible de donner un compte rendu circons-
tancié de cette intéressante manifestation.
Il semble que la meilleure journée fut celle
du 30 août : vent de 8 à 10 mètres, vols de
Chapeaux (8'), Tricot (5'), Lumière (28'), Sen-
dral (34'), Burlaton (18'), Kronfeld (1 h. 30,
appareil avarié à l'atterrissage). Ont égale-
ment volé : Pardon, Nessler et Tran-Ba-Chi.
Le dimanche 3 septembre, journée de clô-
ture, le vent souffle dans la mauvaise direc-
tion. Lumière tient 48 minutes. Banquet de
trois cents couverts.
LES SCOUTS AVIATEURS
Le vol à voile au Jamboree de Godollo
Les scouts de l'air existent en Pologne, en Hongrie et en Autriche
Alors qu'en France IA mouvement des scouts aviateurs n'existe
encore qu'à l'état de vague Intention, trois nations ont depuis
plusieurs années dirigé leurs - routiers vers l'Aviation.
c
HAQUE année, les fédérations scoutes de
tous les pays, reconnues par le Bureau
interfédéral international du Scou-
tisme, se réunissent, en un même endroit,
pour une grande fête qu'on appelle le < Jam-
boree ».
La réunion mondiale des éclaireurs a eu
lieu, en 1933, à Gödöllo, en Hongrie. Le régent
Horthy, un ami et mécène du scoutisme, avait
mis sa propriété à la disposition des délé-
gués scouts.
Pour la première fois et au grand étonne-
ment des fédérations françaises, on a pu voir
à une manifestation de ce genre des scouts-
aviateurs ». Un vaste terrain avait été mis à
leur disposition à deux kilomètres du camp.
Trois nations participèrent aux démonstra-
tions aériennes : la Pologne, la Hongrie et
l'Autriche. A vrai dire, ce dernier pays n'en
est encore qu'à ses débuts. Par contre, alors
qu'on aurait pu s'attendre à un mouvement
naissant, on a trouvé en Pologne et en Hon-
grie des associations parfaitement au point
et merveilleusement entraînées!
Le mouvement scout polonais avait délégué
à Gödöllo une troupe complète possédant six
planeurs, dont deux de records. Le détenteur
du record polonais, Pierre Mynarski, qui est
scout, se trouvait au Jamboree; il effectua
une série de beaux vols.
Dans les villes universitaires polonaises,
Varsovie, Cracovie, Poznan, Vilna. Lwow, on
a fondé des aéro-clubs scouts qui fonctionnent
très bien. Il existe dans ce pays une cinquan-
taine de troupes qui fabriquent différents
modèles de planeurs et six troupes spéciales
pilotent ces appareils. Chaque section com-
prend une vingtaine de membres. Il existe
même quelques groupements pilotant des
avions à moteur. D'ailleurs, au Jamboree, tous
les remorquages de planeurs ont été faits par
des avions pilotés par des scouts.
Les Hongrois avaient à Gödöllo sept groupes
de vol à voile réunissant 140 adhérents, dont
30 pilotes et deux planeurs. Le mouvement est
plus jeune que chez les Polonais et n'existe
officiellement que depuis deux ans; mais il a
pris rapidement une grande extension. Le chef
Rotter, sur son planeur de record, a volé
l'avant-dernière semaine du Jamboree, sur
une distance de 80 kilomètres.
Quoique n'ayant pas participé à cette dé-
monstration aérienne, la Tchécoslovaquie et
la Bulgarie possèdent aussi quelques groupes
d'éclaireurs aériens.
M. Jean Fily, délégué du Bureau interfédé-
ral, a interrogé les chefs du groupe hongrois
et polonais; le premier est un pilote de la
C.I.D.N.A. De leur avis unanime, il n'est ja-
mais arrivé d'accident depuis que les scouts
de l'air existent. En Hongrie, le dix millième
vol a été effectué à Gödöllo.
Ce mouvement, qui n'en est qu'à ses débuts,
est appelé à une rapide progression, et il faut
espérer qu'en 1937, date du prochain Jam-
boree, là France aura, elle aussi, ses scouts
aviateurs.
Edmond DEBORD.
I
A gauche, le vol d'un élève sur Avia XI-A
caréné. — Au centre, un vol de Bouvier sur
Avia 41-P. — A droite, un vol de l'adjudant
Beuchet sur Avia 32-E.
Sur les terrains
de vol à voile
AU MANS
UHVVHM
Après une interruption forcée de l'entraîne-
ment de plusieurs mois — Avia XI-A ayant
été gravement endommagé à la suite de la
rupture de l'attache de la sauterelle pendant r
que l'on procédait à la tension du sandow —
il fut décidé de mettre fin à ce trop léthar-
gique état de choses.
Quelques membres de la section, et en par-
ticulier MM. Hacot, Renaudin, Denaix et G.
Davage, sous la conduite de Duval, en vacan-
ces au Mans, se mirent au travail et, en
15 jours, l'appareil était en état de reprendre
l'air.
C'est ce qu'il prouva largement les jours
qui suivirent, grâce à l'esprit particulièrement
sportif de M. Piron, le dévoué directeur de
l'école d'apprentissage des Chemins de fer de
l'Etat, qui voulut donner à ses 66 élèves les
premières notions de l'aviation en même
temps que le sens de l'Air. Au cours de
l'après-midi du jeudi 31 août, tous ces élèves
exécutèrent une première glissade.
Une section de vol à voile doit être formée,
et déjà plusieurs apprentis, MM. Michaud,
Chalumeau, Gasnier, Amosse, Métrier, Plan-
che, Gamas et R. Piron se sont entraînés plus
particulièrement au cours des séances de ven- •
dredi, samedi et dimanche. Parmi les mem-
bres de l'Aéro-Club qui ont repris contact
avec le manche à balai, citons MM. Debled,
mécano en permission, Hacot et Denaix.
En résumé, depuis la reprise de l'activité,
le total des lancers atteint le chiffre respec-
table de 126. Duval, qui suit régulièrement
son entraînement dans un club parisien, a
exécuté quatre beaux vols au treuil, à une
cinquantaine de mètres.
A SAINT-QUENTIN
wwwwwwvw
La section de vol à voile de l'Aéro-Club de
l'Aisne poursuit chaque dimanche son en-
traînement sur la piste de Saint-Quentin-
Roupy.
Le 3 septembre, sous la direction du moni-
teur Dehove, ont volé, Duprez (à la septième
glissade), M. et A. Bracq, Ozeanfant, Greisch;
glissades de Benoit, Carlier, Dehove, Gros,
Gedeau, Lambert, Lemaire, Rabateau.
Ce qu'écrivent
les autres
- LE COQUETIER D'HONNEUR
Très jolie petite perle des
AILES :
Suivant l'escadrille du Ministre
dans le soleil cochant, nous avons
écrit que « l'altière basiliaue du
tront Saint-Michel projetait vers l'Ouest une
ombre immense. » Evidemment, en l'hon-
neur de notre sympathique Ministre, le soleil,
ce soir-là, s'était couché de l'autre côté.
L'aventure de Durmon et de Roger, qui
aurait pu finir tragiquement, a trouvé un
grand écho chez nos confrères; inévitable-
ment, quelques coquillages se sont gl?«sés
dans les comptes rendus.
Du JOURNAL :
L'avion roulait à ce moment à 2.000 mètres
d'altitude, au nord-ouest de Moulins.
Sans doute, Durmon avait emmené- un
terrain d'atterrissage portatif!
Du JOURNAL encore :
Le parachute mit une vingtaine de minutes
à atteindre le soi, sur une plage de sable au
bord de la Loire.
Un mètre soixante-dix de descente à la
seconde! Hé! Massenet, il y a des courants
ascendants dans ce coin-là.
! E PROGRÈS DE LYON rapporte ainsi les im-
pressions d'Henry lorsqu'il s'aperçut que son
parachute allait le déposer en pleine Loire :
Dans la presse on trouve
du plaisant et du sévère.
Notre rubrique est ou-
verte à ces deux caté-
gories pour que nos leo-
teurs se divertissent des
amusantes erreurs jour-
nalistiques et profitent
des bonnes Idées trou-
vées ohez nos confrères.
Comme je songeai à faire glisser mes
chaussures pour gagner quelques mètres en
me délestant.
Je crois plutôt que c'était pour nager plus
commodément.
N'empêche que j'ai connu un pilote qui ne
pouvait décoller son avion que lorsqu'il
s'était fait couper les cheveux. Ce sont les
derniers grammes qui sont les plus intéres-
sants à gagner.
Pour LE JOURNAL D'AMIENS, la cause de
l'accident est toute simple :
Durmon constata qu'il avait perdu, à la
suite d'une rupture de bielles, deux cylindres
de l'hélice du moteur de droite, ce qui s'était
produit deux fois auparavant sur la ligne de
l'Europe Centrale.
----------------
Croyez-vous, ces moteurs!.
Ne quittons pas ce sujet incendiaire sans
rapporter le titre paru dans LA RÉPUBLIQUE
DE L'ISÈRE pour couronner une information
sur l'incident de l'hydravion quadrimoteur
Blériot :
UN HYDRAVION EN FLAMMES
A ROUEN
Ne croirait-on pas que le Santos-Dumont
a brûlé entièrement?
J'ai gardé pour la bonne bouche une cas-
cade d'astuces parues dans le MORNING
EXPRESS de Budapest. Il s'agit d'une inter-
view de M. Louis Blériot. Sujet : le record
du monde de distance.
En ce qui concerne l'aviation, c'est du pi-
lote que l'on réclame le plus de qualités phy-
siques et psychiques. C'est pourquoi la ques-
tion du choix des pilotes a été tellement im-
portante, lorsqu'il s'est agi d'entreprendre ce
dernier vol. C'est moi qui ai dû les choisir, et
mon choix est tombé sur Boussout et Rossi.
Mais étant donné que Boussout avait son
service qui le retenait au Ministère de l'Air,
c'est de cette façon que j'ai choisi pour le
remplacer Codos, qui est également un pilote
instruit et ayant un glorieux passé.
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Cet avion a été construit d'après mes plans,
ï7 y a déjà quatre ans, en 1929, dans les
Usines Blériot a Suresnes. Le corps de l'appa-
reil est en bois. Les deux moteurs Hispano-
Suiza sont de 500 CV chacun. L'appareil est
un biplan type Blériot.
La vague de chaleur qui sévissait juste à ce
moment en Europe ayant provoqué une forte
évaporation, ce fait a également contribué à
raccourcir de 150 km. le parcours.
Tout cela part d'un bon naturel. Mais, tout
de même, qu'est-ce que les journalistes font
dire aux personnes qu'ils interrogent!
LE COUP DU MIROIR
J'ai bien longtemps hésité pour savon si
j'allais mettre cet écho de l'AMI DU PEUPLE
dans le coquetier. A la réflexicn, le sujet a
bénéficié du doute. On a vu tellement de
choses bizarres dans l'Aviation que celle-là a
bien pu arriver.
Une aviatrice, Elli Beinhorn, qui effectuait
un vol de Berlin à Capetown, se rendit
compte tout à coup que son appareil s'élevait
par secousses et qu'elle perdait peu à peu le
contrôle de sa direction. Comme il ne se pas-
sait rien d'anormal devant elle, elle chercha à
savoir tout de suite ce qui se passait derrière
elle et, si l'on en croit un journal de Cape-
town, qui raconte le fait, elle constata que le
couvercle du coffre aux bagages s'était déta-
ché et qu'une de ses robes était prise dans les
rouages de la direction. Heureusement que le
vent emporta peu après la robe. Toutefois,
miss Elli Beinhorn dut atterrir.
Et maintenant, voulez-vous savoir com-
ment l'aviatrice put regarder derrière elle?
Tout simplement avec son miroir, que depuis
ce jour-là elle considère comme un fétiche.
Jamais elle ne s'en sépare.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que
Elli Beinhorn a une curieuse façon de ranger
ses robes! WlfilCL
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