Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1931-11-12
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 12 novembre 1931 12 novembre 1931
Description : 1931/11/12 (A11,N543). 1931/11/12 (A11,N543).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65557920
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
12 LES AILES N° 543. — 12-11-31
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SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A MEAULTE
Un lot de Potez 25 T. O. E. a été récep-
tionné par les pilotes Duroyon et Parent et
contre-réceptionné par les adjudants-chefs
Allard et Naudin. Un avion Pote 39 équipé
d'un moteur Lorraine « Courlis » de 500 CV a
été convoyé par Bayol à Villacoublay où il
va effectuer ses épreuves du certificat de
navigabilité.
Malgré le mauvais temps qui a régné la
semaine dernière, quatre monoplans de tou-
risme Potez 36 ont été réceptionnés. Trois de
ces appareils ont été remis à leurs proprié-
taires: MM. Charpentier, Sénéchal et Bou-
chon; l'avion de ce dernier a été convoyé par
MM. Cornet et Tribet.
L'activité de l'école de pilotage a été, par
contre, plus réduite en raison des condi-
tions atmosphériques peu favorables.
A SAINT-CYR
iiitnuiMiiiiitiiiiiiiMiiia
A l'Ecole de l'Aéro-Club de l'Ile-de-France,
le moniteur Gaudin poursuit l'instruction des
élèves Jean et Jacques Delpeuch.
Quelques vols ont été effectués sur la cam-
pagne par MM. Martin et Voland; M. Régnier,
enfin, a emmené MM. Thibaut, Grasset, Poujol,
Jean et Maurice Hamel comme passagers.
Un généreux mécène et fervent pratiquant
de l'aviation de tourisme, M. Armand Esders,
vient de se faire inscrire au titre de membre
bienfaiteur.
A VILLACOUBLAY
tiiMfiiiiitiiit'">iMmitinm«iiiMmii«
L'appareil Farman F-160, équipé de deux
moteurs Farman 500 CV à compresseur, avec
lequel le chef-pilote Coupet a battu le record
d'altitude avec charge marchande de 2.000 ki-
los, a été livré à Villacoublay.
Au Groupe des Avions Nouveaux, l'adju-
dant Lacombe a effectué, jeudi dernier, une
belle montée à 10.300 mètres environ à bord
du Bréguet 19 équipé d'un moteur Farman à
compresseur.
D'autre part, les pilotes militaires ont effec-
tué des vols de maniabilité avec un multi-
place de combat Blériot 127, avec le mono-
place Morane-Saulnier 224, moteur Gnome-
Rhône « Jupiter » et avec le second avion
sanitaire Blériot-Guillemin J. G. 40 à moteur
Lorraine de 120 CV.
Par ailleurs, Schnée poursuit les essais offi-
ciels du quadrimoteur Lioré et Olivier; Fie-
kinger, ceux du multiplace de combat Amiot-
S.E.C.M. et Desjoberts met au point le bimo-
teur A.N.F. Les Mureaux de reconnaissance
de nuit.
L'aérodrome a reçu la visite du Général
Weygand qui était accompagné de nombreux
officiers supérieurs.
A signaler, enfin, des réceptions d'avions
neufs ou réparés chez Bréguet, Wibault, Nieu-
port, Lorraine-Hanriot et Lioré et Olivier.
Chez Morane-Saulnier, les pilotes Drouillet
et Lallement ont convoyé à Toulouse-Franca-
zals cinq avions M.S.147, à moteur Salmson
de 120 ev, et M.S.233, à moteur « Titan » de
230 CV. Ces appareils sont destinés au Centre
d'Entraînement qui sera officiellement inau-
guré dans cette ville, le 15 novembre, par
M. Robert Morane; la direction générale de
ce Centre sera assurée par M. Guerreau.
A l'école civile, les moniteurs Storm, Van-
torhoudt et Lallement poursuivent l'instruc-
tion de vingt candidats au brevet de tourisme.
Onze élèves boursiers de l'Etat achèvent leur
entraînement sur des appareils M.S. de per-
fectionnement.
A TOUSSUS LE-NOBLE
luiHisiMiaiwiiiiifinuiiiiHtiaaiiiiiifTiamaai
A l'aérodrome de Toussus-le-Noble, les mo-
niteurs Freton et Moreau poursuivent l'ins-
truction des élèves boursiers et des candidats
au brevet de tourisme; parmi ces derniers, un
nouvel inscrit, M. Roger Guyot, a commencé
son entraînement.
Des. propriétaires d'avions, MM. Quémin, de
la Vergne et Métayer, ont exécuté des prome-
nades aux environs.. M. Coty a effectué, sur
son Farman F-192, un voyage dans la région
de Tours, et M. Scordel est parti sur son mo-
noplan Farman F-231 pour Chaumont.
De son côté, M. Karp, en compagnie du
pilote Moreau, s'est rendu dans sa famille, au
Luxembourg, à bord d'un avion F. 234. L'équi-
page s'est posé dans le parc de la propriété
de ce pilote, à Sibenaler.
Le chef-pilote Coupet, sur un avion F-200,
a exécuté, le 2 novembre, une mission photo-
graphique sur la région d'Argenteuil, en com-
pagnie de M. Michaud qui, le lendemain, effec-
tuait un travail identique dans la région de
Troyes sur le même appareil piloté, cette
fois, par M. Moreau.
Mlle Léna Bernstein a exécuté dans le cou-
rant de cette semaine plusieurs essais sur son
Farman F-236 à moteur Salmson de 40 CV.
Enfin, le pilote Salel a fait plusieurs essais
avec le Farman F-197 de 300 CV.
LE TRAFIC DE L'AEROPOSTALE
DU 26 OCTOBRE AU 1er NOVEMBRE :
221.587 LETTRES.
Au cours de la semaine du 26 octobre au
1er novembre, la Compagnie Générale Aéropos-
tale a transporté un total de 221.587 lettres.
L'ensemble du trafic se répartit ainsi :
France-Espagne-Maroc 120.120
France-Algérie 27.375
France-A.O.F. 16.062
France-Amérique du Sud 23.300
Amérique du Sud-France 34.730
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des « AILES » ne doivent pas ignorer
LE COQUETIER D'HONNEUR - -- -
JE suis absolument désolé, mais la
pêche aux coquilles ne rend plus
du tout. C'est un métier qui se
perd. A peine puis-je offrir cette
petite fantaisie parue dans MAR-
SEILLE-MATIN :
LES AILES DE L'HOMME
(MOENCH ET BURTIN ONT ATTERRI A BAGDAD)
Gao, 2 novembre. — Les aviateurs
Moench et Burtin, qui avaient atterri à Gao
le 31 octobre, en sont repartis le IER no-
vembre, à 4 heures.
Ils sont arrivés cet après-midi à Bagdad,
venant d'Athènes.
Comme le dit l'aimable correspondant
qui m'a envoyé cette perle, il y a de quoi
faire perdre la boussole aux lecteurs.
LE MATIN D'ANVERS, avec beaucoup d'au-
tres confrères, a été la pauvre victime de
la pétulante imagination de WIDE-WORLD
qui a répandu dans le monde entier la pho-
tographie d'un bambino de quatre ans,
pendu après un beau petit ballon libre. Au-
dessous du titre : « Un jeune aviateur acro-
bate », voici la curieuse légende que l'on a
pu lire :
Cette photo montre un jeune garçon de
quatre ans pratiquant le sport assez auda-
cieux du « ballon sauteur ». Cest le seul
garçonnet de cet âge manœuvrant seul son
ballon et l'amenant à faire des bonds de
plus de trente mètres de hauteur.
Je recommande cette attraction pour
corser le programme des Journées vincen-
noises.
UNE POLITIQUE D'ILLUSION
C'est sous ce titre que je trouve, dans
LE TEMPS, cette partie du discours de M.
Daladier, au Congrès du parti radical et
radical-socialiste :
A l'heure où nos crédits de défense na-
tionale, où nos effectifs permanents dépas-
sent ceux des autres nations, si Y on excepte
peut-être la Russie, il est loin d'être démon-
tré qu'au point de vue technique, notam-
ment en ce qui concerne l'aviation, notre
effort ait eu des résultats comparables à
ceux des peuples voisins.
En somme, nous n'en avons pas pour
notre argent. C'est bien ce que je pensais.
SOUVENIRS DE JEUNESSE
La Boussole conte, dans L'AVION, son
voyage au pays de l'Homologation, habité
par les instruments de bord. Il a entendu
de nombreuses doléances, car les pilotes ne
regardent ni n'écoutent plus les compa-
gnons de la planche de bord. Ce n'est plus
comme dans le temps.
— Ah! dit cependant l'indicateur de
vitesse, la vie était belle au temps du trait
rouge; mes enfants, vous ne serez malheu-
reusement jamais regardés comme je l'ai
été; dans ce bon vieux temps, j'avais la
sensation d'être le maître de l'avion : le
pilote partait avec les yeux fixés sur moi et
son regard n'allait que de moi à une bonne
vieille camarade de cloche à huile; comme
nous étions craints tous les deux! Sitôt
qu'elle cessait de battre, que ses pulsations
ralentissaient, le danger n'était pas loin.
Quant à moi, mon trait rouge était le point
de mire des yeux du pilote et du passager
et l'axiome disait : Au-dessus du trait
rouge, la mort; au-dessous, la mort.
J'ai connu un mécano qui avait installé
l'Etevé dans la queue du coucou de son
patron. Le pilote ne se mit pas en perte
de vitesse, mais le mécano goûta à la paille
humide des cachots pour avoir tourné en
dérision une invention respectable.
LE VOL A VOILE
Ça, c'est un drôle de fourbi, et comme le
dit Henri Bouché dans L'AÉRONAUTIQUE,
« c'est dans une atmosphère un peu fié-
vreuse que l'on discute du Centre Natio-
nal ».
On connaît l'aventure. Il s'agit de faire
du camping à 1.500 mètres d'altitude.
Avant de déterminer où l'on situera le
c Centre national » qui devrait, en somme,
grouper sous la responsabilité de l'Avia les
activités qui sont en Allemagne celles de la
Rhôn - Rossitten Gesellschaft, il faudrait
s'assurer — en ingénieurs, en pilotes-moni-
teurs, en pilotes d'étude, en matériel volant
et terrestre — un point de départ compa-
rable a celui que nos voisins ont conquis
en douze ans d'efforts, admirablement mé-
thodiques et obstinés.
Il WY faudrait pas douze ans, car nous
devrions pouvoir bénéficier de l'expérience
allemande. Mais nous voudrions être sûr
qu'on sait au Ministère comment est née la
Rhône-Rossitten .Gesellschaft,. et. surtout
pourquoi elle a pu naître. Nous voudrions
être sûr qu'un inventaire des ressources
françaises a été fait, qui montre dans quels
milieux, dans quelle mesure, à quelles con-
ditions l'œuvre des Georgii, des Lippisch,
des Ursinus peut être transposée en France.
Car il n'est jamais question de copier.
Henri Bouché en a de bien bonnes! Il est
plus que jamais question de copier. Hors du
calquage servile de ce qu'ont fait les Alle-
mands, il n'est point de salut pour le vol
à voile français ! C'est bougrement inquié-
tant pour le bon renom de notre activité
créatrice.
UN INDICATEUR DE VENT
On a osé porter une main sacrilège sur la
manche à air. Il n'y a plus de respect. Les
traditions s'envolent. Bientôt, on va sup-
primer les cales. Alors que restera-t-il de
l'aviation ? LES CIGOGNES, le sympathique
Bulletin de l'Aéro-Club d'Alsace nous
apprend que le docteur allemand Ahrens a
installé sur le terrain anglais de Hanworth
un nouvel indicateur-de-vent-par-émission-
de-fumée-blanche.
Il se compose, dans ses éléments essen-
tiels, d'un triple brûleur alimenté à l'huile
lourde, telle que huile de bouille, ou huile
légère pour Diesel, qui chauffe une plaque
sur laquelle on fait goutter de l'huile d'une
qualité à peu près analogue. Celle-ci sort
par une petite cheminée sous la forme d'une
épaisse fumée blanche. Situé au centre du
cercle d'atterrissage, l'appareil donne au
pilote une indication excellente et précise
sur la direction du vent.
Il n'y a pas de doute que la manche à
vent, d'un usage si répandu, est une méthode
primitive et peu sérieuse; elle n'indique la
direction du vent que dans certaines parties
de l'aérodrome; or, celles-ci ne sont pas
forcément celles où se font les atterrissages.
Au contraire, un appareil émetteur de
fumée comme celui-ci donne la direction du
vent précisément à l'endroit où il est indis-
pensable de la connaître exactement.
Bien sûr, c'est peut-être un progrès con-
sidérable; mais n'empêche qu'une belle.
manche à air, ça meublait rudement bien
un aérodrome.
LE DROIT DE PARTIR
La décision prise par le Ministère de
l'Air d'arrêter les raids, en vertu de l'ar-
ticle 22, paragraphe III, de la politique du
parapluie, soulève la réprobation générale.
Ecoutez Jacques Kessel, dans LE MATIN :
Mais il faut le dire : cette prudence a
tort; rien ne s'obtient de srand sans péril.
C'est lui qui fait la beauté et la valeur du
geste, c'est lui qui ennoblit la race et ses
enfants.
En outre, il existe des hommes faits pour
se mesurer avec le risque suprême. Un feu
les brûle que rien ne peut éteindre. On n'a
pas le droit de les empêcher.
A l'heure actuelle, ils sont quatre qui ont
les moyens matériels de tenter leur chance.
Et ces quatre hommes demandent avec
angoisse, impatients de se lancer au-dessus
des flots : •
— Va-t-on nous laisser passer?
Et pour essayer d'attendrir J.-L. Du-
mesnil-au-cœur-de-pierre, Jacques Kessel lui
montre le péril du bon renom de notre
aviation.
Comment faire pour riposter avec éclat
au vol que prépare la nouvelle escadrille
ailée de l'Italie ? Il n'y a pour cela qu'un
moyen : frapper la sensibilité des peuples
qui ont encore les yeux tournés vers les
appareils de France et vers ses pilotes — et
les frapper par un exploit décisif, fascinant,
qui entraîne l'imagination.
Il faut un raid audacieux entre tous et qui
couvre de gloire l'avion capable de l'accom-
plir, les hommes assez hardis, assez savants
et assez forts pour le mener à bien, et le
pays d'où ils se seront élancés.
Evidemment, c'est un argument. Je pense
pourtant qu'un record du monde de dis-
tance et la traversée de l'Atlantique par
vingt-quatre hydravions militaires, en
groupe, sont deux choses différentes, aussi
belles l'une que l'autre, a des titres diffé-
rents, mais pas interchangeables quant à
leurs répercussions morales
LE POU DU CIEL!
C'est l'avionnette Mignet. Ne craignez
rien, le constructeur ne se fâchera pas, car
c'est lui-même qui a ainsi baptisé son en-
fant, dans une lettre que publie VOLER, le
bulletin du Club Provençal de Tourisme
Aérien.
Vous savez quelle est ma marotte? - La
petite puissance. L'un de mes buts? - Le
« pou du ciel », biplace de moins de 100
kilos à vide. Un autre but? -Celui de faire
honte aux Français de n'être pas f ichus de
faire du vol à voile autrement que sur cet
objet préhistorique dépourvu de toute qua-
lité technique que nous ont légué les Alle-
mands et qui a nom « Zôgling »
Un biplace de moins de 100 kilos à vide?
Ça c'est une formule puissamment intéres-
sante; mais pas commode à réaliser. C'est
dans cette voie qu'il faut chercher la solu-
tion pour obtenir l'avion démocratique et
peu coûteux, problème que l'on n'a pas en-
core résolu.
WING.
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SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A MEAULTE
Un lot de Potez 25 T. O. E. a été récep-
tionné par les pilotes Duroyon et Parent et
contre-réceptionné par les adjudants-chefs
Allard et Naudin. Un avion Pote 39 équipé
d'un moteur Lorraine « Courlis » de 500 CV a
été convoyé par Bayol à Villacoublay où il
va effectuer ses épreuves du certificat de
navigabilité.
Malgré le mauvais temps qui a régné la
semaine dernière, quatre monoplans de tou-
risme Potez 36 ont été réceptionnés. Trois de
ces appareils ont été remis à leurs proprié-
taires: MM. Charpentier, Sénéchal et Bou-
chon; l'avion de ce dernier a été convoyé par
MM. Cornet et Tribet.
L'activité de l'école de pilotage a été, par
contre, plus réduite en raison des condi-
tions atmosphériques peu favorables.
A SAINT-CYR
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A l'Ecole de l'Aéro-Club de l'Ile-de-France,
le moniteur Gaudin poursuit l'instruction des
élèves Jean et Jacques Delpeuch.
Quelques vols ont été effectués sur la cam-
pagne par MM. Martin et Voland; M. Régnier,
enfin, a emmené MM. Thibaut, Grasset, Poujol,
Jean et Maurice Hamel comme passagers.
Un généreux mécène et fervent pratiquant
de l'aviation de tourisme, M. Armand Esders,
vient de se faire inscrire au titre de membre
bienfaiteur.
A VILLACOUBLAY
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L'appareil Farman F-160, équipé de deux
moteurs Farman 500 CV à compresseur, avec
lequel le chef-pilote Coupet a battu le record
d'altitude avec charge marchande de 2.000 ki-
los, a été livré à Villacoublay.
Au Groupe des Avions Nouveaux, l'adju-
dant Lacombe a effectué, jeudi dernier, une
belle montée à 10.300 mètres environ à bord
du Bréguet 19 équipé d'un moteur Farman à
compresseur.
D'autre part, les pilotes militaires ont effec-
tué des vols de maniabilité avec un multi-
place de combat Blériot 127, avec le mono-
place Morane-Saulnier 224, moteur Gnome-
Rhône « Jupiter » et avec le second avion
sanitaire Blériot-Guillemin J. G. 40 à moteur
Lorraine de 120 CV.
Par ailleurs, Schnée poursuit les essais offi-
ciels du quadrimoteur Lioré et Olivier; Fie-
kinger, ceux du multiplace de combat Amiot-
S.E.C.M. et Desjoberts met au point le bimo-
teur A.N.F. Les Mureaux de reconnaissance
de nuit.
L'aérodrome a reçu la visite du Général
Weygand qui était accompagné de nombreux
officiers supérieurs.
A signaler, enfin, des réceptions d'avions
neufs ou réparés chez Bréguet, Wibault, Nieu-
port, Lorraine-Hanriot et Lioré et Olivier.
Chez Morane-Saulnier, les pilotes Drouillet
et Lallement ont convoyé à Toulouse-Franca-
zals cinq avions M.S.147, à moteur Salmson
de 120 ev, et M.S.233, à moteur « Titan » de
230 CV. Ces appareils sont destinés au Centre
d'Entraînement qui sera officiellement inau-
guré dans cette ville, le 15 novembre, par
M. Robert Morane; la direction générale de
ce Centre sera assurée par M. Guerreau.
A l'école civile, les moniteurs Storm, Van-
torhoudt et Lallement poursuivent l'instruc-
tion de vingt candidats au brevet de tourisme.
Onze élèves boursiers de l'Etat achèvent leur
entraînement sur des appareils M.S. de per-
fectionnement.
A TOUSSUS LE-NOBLE
luiHisiMiaiwiiiiifinuiiiiHtiaaiiiiiifTiamaai
A l'aérodrome de Toussus-le-Noble, les mo-
niteurs Freton et Moreau poursuivent l'ins-
truction des élèves boursiers et des candidats
au brevet de tourisme; parmi ces derniers, un
nouvel inscrit, M. Roger Guyot, a commencé
son entraînement.
Des. propriétaires d'avions, MM. Quémin, de
la Vergne et Métayer, ont exécuté des prome-
nades aux environs.. M. Coty a effectué, sur
son Farman F-192, un voyage dans la région
de Tours, et M. Scordel est parti sur son mo-
noplan Farman F-231 pour Chaumont.
De son côté, M. Karp, en compagnie du
pilote Moreau, s'est rendu dans sa famille, au
Luxembourg, à bord d'un avion F. 234. L'équi-
page s'est posé dans le parc de la propriété
de ce pilote, à Sibenaler.
Le chef-pilote Coupet, sur un avion F-200,
a exécuté, le 2 novembre, une mission photo-
graphique sur la région d'Argenteuil, en com-
pagnie de M. Michaud qui, le lendemain, effec-
tuait un travail identique dans la région de
Troyes sur le même appareil piloté, cette
fois, par M. Moreau.
Mlle Léna Bernstein a exécuté dans le cou-
rant de cette semaine plusieurs essais sur son
Farman F-236 à moteur Salmson de 40 CV.
Enfin, le pilote Salel a fait plusieurs essais
avec le Farman F-197 de 300 CV.
LE TRAFIC DE L'AEROPOSTALE
DU 26 OCTOBRE AU 1er NOVEMBRE :
221.587 LETTRES.
Au cours de la semaine du 26 octobre au
1er novembre, la Compagnie Générale Aéropos-
tale a transporté un total de 221.587 lettres.
L'ensemble du trafic se répartit ainsi :
France-Espagne-Maroc 120.120
France-Algérie 27.375
France-A.O.F. 16.062
France-Amérique du Sud 23.300
Amérique du Sud-France 34.730
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des « AILES » ne doivent pas ignorer
LE COQUETIER D'HONNEUR - -- -
JE suis absolument désolé, mais la
pêche aux coquilles ne rend plus
du tout. C'est un métier qui se
perd. A peine puis-je offrir cette
petite fantaisie parue dans MAR-
SEILLE-MATIN :
LES AILES DE L'HOMME
(MOENCH ET BURTIN ONT ATTERRI A BAGDAD)
Gao, 2 novembre. — Les aviateurs
Moench et Burtin, qui avaient atterri à Gao
le 31 octobre, en sont repartis le IER no-
vembre, à 4 heures.
Ils sont arrivés cet après-midi à Bagdad,
venant d'Athènes.
Comme le dit l'aimable correspondant
qui m'a envoyé cette perle, il y a de quoi
faire perdre la boussole aux lecteurs.
LE MATIN D'ANVERS, avec beaucoup d'au-
tres confrères, a été la pauvre victime de
la pétulante imagination de WIDE-WORLD
qui a répandu dans le monde entier la pho-
tographie d'un bambino de quatre ans,
pendu après un beau petit ballon libre. Au-
dessous du titre : « Un jeune aviateur acro-
bate », voici la curieuse légende que l'on a
pu lire :
Cette photo montre un jeune garçon de
quatre ans pratiquant le sport assez auda-
cieux du « ballon sauteur ». Cest le seul
garçonnet de cet âge manœuvrant seul son
ballon et l'amenant à faire des bonds de
plus de trente mètres de hauteur.
Je recommande cette attraction pour
corser le programme des Journées vincen-
noises.
UNE POLITIQUE D'ILLUSION
C'est sous ce titre que je trouve, dans
LE TEMPS, cette partie du discours de M.
Daladier, au Congrès du parti radical et
radical-socialiste :
A l'heure où nos crédits de défense na-
tionale, où nos effectifs permanents dépas-
sent ceux des autres nations, si Y on excepte
peut-être la Russie, il est loin d'être démon-
tré qu'au point de vue technique, notam-
ment en ce qui concerne l'aviation, notre
effort ait eu des résultats comparables à
ceux des peuples voisins.
En somme, nous n'en avons pas pour
notre argent. C'est bien ce que je pensais.
SOUVENIRS DE JEUNESSE
La Boussole conte, dans L'AVION, son
voyage au pays de l'Homologation, habité
par les instruments de bord. Il a entendu
de nombreuses doléances, car les pilotes ne
regardent ni n'écoutent plus les compa-
gnons de la planche de bord. Ce n'est plus
comme dans le temps.
— Ah! dit cependant l'indicateur de
vitesse, la vie était belle au temps du trait
rouge; mes enfants, vous ne serez malheu-
reusement jamais regardés comme je l'ai
été; dans ce bon vieux temps, j'avais la
sensation d'être le maître de l'avion : le
pilote partait avec les yeux fixés sur moi et
son regard n'allait que de moi à une bonne
vieille camarade de cloche à huile; comme
nous étions craints tous les deux! Sitôt
qu'elle cessait de battre, que ses pulsations
ralentissaient, le danger n'était pas loin.
Quant à moi, mon trait rouge était le point
de mire des yeux du pilote et du passager
et l'axiome disait : Au-dessus du trait
rouge, la mort; au-dessous, la mort.
J'ai connu un mécano qui avait installé
l'Etevé dans la queue du coucou de son
patron. Le pilote ne se mit pas en perte
de vitesse, mais le mécano goûta à la paille
humide des cachots pour avoir tourné en
dérision une invention respectable.
LE VOL A VOILE
Ça, c'est un drôle de fourbi, et comme le
dit Henri Bouché dans L'AÉRONAUTIQUE,
« c'est dans une atmosphère un peu fié-
vreuse que l'on discute du Centre Natio-
nal ».
On connaît l'aventure. Il s'agit de faire
du camping à 1.500 mètres d'altitude.
Avant de déterminer où l'on situera le
c Centre national » qui devrait, en somme,
grouper sous la responsabilité de l'Avia les
activités qui sont en Allemagne celles de la
Rhôn - Rossitten Gesellschaft, il faudrait
s'assurer — en ingénieurs, en pilotes-moni-
teurs, en pilotes d'étude, en matériel volant
et terrestre — un point de départ compa-
rable a celui que nos voisins ont conquis
en douze ans d'efforts, admirablement mé-
thodiques et obstinés.
Il WY faudrait pas douze ans, car nous
devrions pouvoir bénéficier de l'expérience
allemande. Mais nous voudrions être sûr
qu'on sait au Ministère comment est née la
Rhône-Rossitten .Gesellschaft,. et. surtout
pourquoi elle a pu naître. Nous voudrions
être sûr qu'un inventaire des ressources
françaises a été fait, qui montre dans quels
milieux, dans quelle mesure, à quelles con-
ditions l'œuvre des Georgii, des Lippisch,
des Ursinus peut être transposée en France.
Car il n'est jamais question de copier.
Henri Bouché en a de bien bonnes! Il est
plus que jamais question de copier. Hors du
calquage servile de ce qu'ont fait les Alle-
mands, il n'est point de salut pour le vol
à voile français ! C'est bougrement inquié-
tant pour le bon renom de notre activité
créatrice.
UN INDICATEUR DE VENT
On a osé porter une main sacrilège sur la
manche à air. Il n'y a plus de respect. Les
traditions s'envolent. Bientôt, on va sup-
primer les cales. Alors que restera-t-il de
l'aviation ? LES CIGOGNES, le sympathique
Bulletin de l'Aéro-Club d'Alsace nous
apprend que le docteur allemand Ahrens a
installé sur le terrain anglais de Hanworth
un nouvel indicateur-de-vent-par-émission-
de-fumée-blanche.
Il se compose, dans ses éléments essen-
tiels, d'un triple brûleur alimenté à l'huile
lourde, telle que huile de bouille, ou huile
légère pour Diesel, qui chauffe une plaque
sur laquelle on fait goutter de l'huile d'une
qualité à peu près analogue. Celle-ci sort
par une petite cheminée sous la forme d'une
épaisse fumée blanche. Situé au centre du
cercle d'atterrissage, l'appareil donne au
pilote une indication excellente et précise
sur la direction du vent.
Il n'y a pas de doute que la manche à
vent, d'un usage si répandu, est une méthode
primitive et peu sérieuse; elle n'indique la
direction du vent que dans certaines parties
de l'aérodrome; or, celles-ci ne sont pas
forcément celles où se font les atterrissages.
Au contraire, un appareil émetteur de
fumée comme celui-ci donne la direction du
vent précisément à l'endroit où il est indis-
pensable de la connaître exactement.
Bien sûr, c'est peut-être un progrès con-
sidérable; mais n'empêche qu'une belle.
manche à air, ça meublait rudement bien
un aérodrome.
LE DROIT DE PARTIR
La décision prise par le Ministère de
l'Air d'arrêter les raids, en vertu de l'ar-
ticle 22, paragraphe III, de la politique du
parapluie, soulève la réprobation générale.
Ecoutez Jacques Kessel, dans LE MATIN :
Mais il faut le dire : cette prudence a
tort; rien ne s'obtient de srand sans péril.
C'est lui qui fait la beauté et la valeur du
geste, c'est lui qui ennoblit la race et ses
enfants.
En outre, il existe des hommes faits pour
se mesurer avec le risque suprême. Un feu
les brûle que rien ne peut éteindre. On n'a
pas le droit de les empêcher.
A l'heure actuelle, ils sont quatre qui ont
les moyens matériels de tenter leur chance.
Et ces quatre hommes demandent avec
angoisse, impatients de se lancer au-dessus
des flots : •
— Va-t-on nous laisser passer?
Et pour essayer d'attendrir J.-L. Du-
mesnil-au-cœur-de-pierre, Jacques Kessel lui
montre le péril du bon renom de notre
aviation.
Comment faire pour riposter avec éclat
au vol que prépare la nouvelle escadrille
ailée de l'Italie ? Il n'y a pour cela qu'un
moyen : frapper la sensibilité des peuples
qui ont encore les yeux tournés vers les
appareils de France et vers ses pilotes — et
les frapper par un exploit décisif, fascinant,
qui entraîne l'imagination.
Il faut un raid audacieux entre tous et qui
couvre de gloire l'avion capable de l'accom-
plir, les hommes assez hardis, assez savants
et assez forts pour le mener à bien, et le
pays d'où ils se seront élancés.
Evidemment, c'est un argument. Je pense
pourtant qu'un record du monde de dis-
tance et la traversée de l'Atlantique par
vingt-quatre hydravions militaires, en
groupe, sont deux choses différentes, aussi
belles l'une que l'autre, a des titres diffé-
rents, mais pas interchangeables quant à
leurs répercussions morales
LE POU DU CIEL!
C'est l'avionnette Mignet. Ne craignez
rien, le constructeur ne se fâchera pas, car
c'est lui-même qui a ainsi baptisé son en-
fant, dans une lettre que publie VOLER, le
bulletin du Club Provençal de Tourisme
Aérien.
Vous savez quelle est ma marotte? - La
petite puissance. L'un de mes buts? - Le
« pou du ciel », biplace de moins de 100
kilos à vide. Un autre but? -Celui de faire
honte aux Français de n'être pas f ichus de
faire du vol à voile autrement que sur cet
objet préhistorique dépourvu de toute qua-
lité technique que nous ont légué les Alle-
mands et qui a nom « Zôgling »
Un biplace de moins de 100 kilos à vide?
Ça c'est une formule puissamment intéres-
sante; mais pas commode à réaliser. C'est
dans cette voie qu'il faut chercher la solu-
tion pour obtenir l'avion démocratique et
peu coûteux, problème que l'on n'a pas en-
core résolu.
WING.
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