Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1939-05-11
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 mai 1939 11 mai 1939
Description : 1939/05/11 (A19,N934). 1939/05/11 (A19,N934).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65546945
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
LES AILES
L'ACTUALITE
No 934 — 11-5-39 — PAGE 3
D'UNE AILE A L'AUTRE
AfanupoiirlapropagaiÉ!
v
ENDREDI dernier, M. Guy La
Chambre, Ministre de l'Air,
a bien voulu recevoir les
directeurs de journaux aé-
ronautiques. Des idées ont été
échangées utilement. De part et
d'autre, la bonne volonté est évi-
dente. Mais de cette entrevue, à
laquelle assitaient également le
Général Weiss et le Lieutenant-
Colonel Le Petit, rien de net, rien
de précis n'est sorti. Nous ne pou-
vons mieux traduire notre pensée
sur le problème de la presse aéro-
nautique, qu'en imaginant, en tra-
duisant ce qu'aurait pu dire le
Ministre de l'Air s'il avait partagé
nos vues, si nous avions été à sa
place. et lui à la nôtre.
A
Je vous ai prié de venir,
Messieurs, d'abord pour j'é-
pondre au vœu que vous
m'avez transmis, pour vous
dire aussi combien j'apprécie
la collaboration que m'appor-
te la presse aéronautique et mon désir de
voir cette collaboration devenir encore
plus étroite, plus active. Dans les temps
que nous traversons, la collaboration de
l'Air et de la presse spécialisée est indis-
pensable ; c'est vous, en réalité, qui for-
mez l'opinion puisque c'est presque tou-
jours la vôtre qu'empruntent et que repro-
duisent les journaux d'information de la
capitale et de la province; c'est donc
vous, plus que quiconque, qui pouvez
m'aider dans la vaste tâche de propa-
gande aéronautique à laquelle le Minis-
tre va désormais s'atteler.
La propagande aéronautique a toujours
été utile ; aujourd'hui, elle s'impose im-
périeusement. Ai-je besoin de vous dire
pourquoi ? Il ne suffit pas de demander
des sacrifices au contribuable; il faut les
justifier; il faut l'inciter à en consentir
d'autres, de bon cœur, le cas échéant, en
lui montrant les résultats édifiants, indis-
cutables de ces sacrifices. Il faut, et de
plus en plus, intéresser le pays à l'Avia-
tion, quelle que soit la forme de celle-ci,
attirer l'attention de la masse sur l'idée
aérienne et lui en révéler les aspects si
différents. Bref, un immense effort de
propagande est à faire et, pour l'accom-
plir, pour le mener à bien, j'ai besoin de
vous.
Je sais : un récent décret-loi a limité
votre liberté de plume en vous empêchant
pratiquement d'aborder tout ce qui tou-
che de près ou de loin à l'Aviation mili-
taire. Ce décret, croyez-moi, était néces-
saire : certaines choses ne devaient, ne
pouvaient plus être révélées. D'autres,
par contre, peuvent, sans inconvénients,
faire l'objet de vos « papiers ».
Je pense qu'il est indispensable de fixer
le champ des sujets interdits et aussi
celui des sujets permis. Je pense qu'il
faut maintenir un contact constant entre
vos organes et le Ministère de l'Air. J'ai
donc décidé, en premier lieu, de consti-
tuer ici une Commission, qui réunira vos
représentants et ceux de notre Service
de Presse, pour étudier la meilleure façon
de résoudre les problèmes qui vous con-
cernent et me soumettre vos suggestions.
Je les examinerai, soyez-en certains, avec
la plus extrême sympathie.
C'est à cette Commission qu'il appar-
tiendra de dire si, comme je persiste à
le croire, il ne serait pas bon de préciser,
dans une note que le Service de Presse
vous remettrait, les questions qui ne doi-
vent pas être traitées, pour le moment
tout au moins, et qui vont du rythme de
la production à l'armement en passant
par l'équipement des formations et les
déplacements de celles-ci. Est-ce que cela
ne réduirait pas déjà le champ de vos
incertitudes ? Pour les matériels, une liste
vous indiquerait ceux qui appartiennent,
en quelque sorte, à l'information publi-
que ; quand un avion français équipe une
armée étrangère, il me paraît, en effet,
superflu de ne pas parler de cet avion
dans vos journaux. Périodiquement, nous
ajouterions à cette liste les matériels qui,
secrets hier encore, ne le seront plus de-
main. Vos confrères britœnniques sont
soumis à un régime de ce genre et je
crois que ni eux, ni la Défense Nationale
anglaise ne s'en trouvent mal.
Je veux d'ailleurs faciliter votre tâche
— qui est notre tâche commune — par
un programme plus positif. Pour vous
permettre de renseigner le pays, de le
rassurer sur les conséquences de son ef-
fort financier, le Service de Presse du
Ministère, en plein accord avec l'Etat-
Major, « sortira », de temps en temps,
du domaine qui vous est interdit, un évé-
nement, un fait, un résultat que, non seu-
lement il vous communiquera, mais qu'il
vous invitera à diffuser largement, à
commenter, à « monter en épingle », pour
l'édification du pays. Si possible chaque
semaine, peut-être tous les quinze jours,
sûrement une fois par mois, le Ministère
vous fournira, sur un point déterminé,
une ample moisson de renseignements, de
photographies, de documents pour ali-
menter l'effort de propagande que je
vous demande d'accomplir, ce que vous
ne me refuserez certainement pas. Au be-
soin, vous serez convoqués sur un terrain
où l'on vous montrera ce que nous dési-
rons que vous révéliez.
Enfin, je n'oublie pas que les questions
militaires ne sont pas toute l'Aviation ; il
en est d'autres que ne limite aucun souçi
de Défense Nationale. Je veux parler de
l'Aviation civile, marchande et privée. Je
n'ai pas eu beaucoup le temps, jusqu'ici
de lui consacrer toute l'attention qu'elle
mérite mais je vous annonce, dans cette
voie, des mesures imminentes de réorga-
nisation. Nous voulons « gonfler », étof-
fer l'Aviation civile parce qu'il n'y a pas
de grande puissance aérienne militaire
au monde qui ne soit aussi une grande
puissance aérienne civile. L'Aviation mi-
litaire et l'Aviation civile sont trop étroi-
tement liées pour qu'il en soit autrement.
Portez donc aussi vos efforts sur l'Avia-
tion marchande, sur l'Aviation privée, sur
l'Aviation sportive ; les nôtres, dans -- ce -
sens, vont être intensifiés et, sur ces
sujets où vous jouissez d'une liberté to-
tale, nous entendons vous fournir la ma-
tière d'une information abondante, sus-
ceptible d'intéresser puissamment vos lec-
teurs. Ce que je suis obligé de vous reti-
rer comme informations militaires, je
vous le rendrai en informations civiles.
Voyez-vous, Messieurs, la propagande
aéronautique, pour servir le pays et l'Ar-
mée de l'Air, ne doit pas être exclusi-
vement une propagande en faveur du re-
crutement militaire. Celui-ci n'est qu'un
des côtés du problème. Ce dont nous
avons besoin, c'est d'une vaste propa-
gande générale pour l'idée aérienne parce
que si cette propagande porte ses fruits,
elle nous assurera le concours de l'opi-
nion et, avec celle-ci autant d'hommes,
autant d'argent qu'il nous en faudra. Ce
que nous devons chercher, ce que nous
voulons, c'est décupler l'intérêt que le
pays porte à son Aviation, c'est lui faire
comprendre qu'en cette Aviation résident
sa sécurité nationale, son expansion éco-
nomique et, ne craignons pas de l'affir-
mer, son avenir.
Sans cesser de donner au matériel et au
personnel militaire la plus grande part
de mes préoccupations, je veux entre-
prendre un gros effort pour toute l'Avia-
tion civile parce que si nous avons les
lignes aériennes les mieux achalandées de
l'Europe, si nous avons des centaines de
touristes, si nous avons des quantités de
clubs actifs et prospères, c'est que nous
aurons réussi à doter la France de cet
« esprit aérien » qu'il lui fallait acqué-
rir, c'est que nous aurons aussi l'une des
meilleures Aviations militaires du monde.
Je sais le profond intérêt de votre tâ-
che ; je connais aussi les difficultés aux-
quelles elle se heurte. Il faut cependant
faire quelque chose, même de grandes
choses pour une propagande intense. Ja-
mais l'Aviation n'en a eu tant besoin. Je
fais appel à votre dévouement, à votre
foi aéronautique pour que nous poursui-
vions cette œuvre ensemble; cela répond
aux intérêts les plus évidents de notre
Aviation et c'est la condition de son près- <
tige. » — P. C. C.: GEORGES HOUARD.
LES RECORDS
Les records de vitesse sur 100 et 1000 kilomètres
des avions de 4 litres ont été battus
Lallemant, sur Mauboussin-Régnier, les a rendus
à la France, en portant le premier à 274km.-h.223
------ et le second à 255 km.-h. 358 ~s~
L
'ACTIVITE française en matière d'Aviation
sportive n'est pas ce que nous voudrions
qu'elle soit. C'est une raison - de - plus pour
applaudir chaleureusement à la double ten-
tative et au double succès du pilote Lallemant
qui, sur un Mauboussin-200 à moteur Régnier
130 CV., vient de battre, samedi et dimanche,
deux records internationaux.
Les deux performances ont eu lieu à Etampes,
sur le circuit classique Villesauvage-La Marmo-
gne. Lallemant s'est d'abord attaqué, samedi 6
mai, au record de vitesse sur 100 km. des avions
à moteur de 4 litres. Ce record appartenait de-
puis le 6 mai 1938 — il y avait donc exactement
un an jour pour jour — au pilote tchécoslovaque
Jean Cervenka qui l'avait porté à 231 km.-h. 243
à bord d'un avion Tatra T-100-1, à moteur Tatra.
Lallemant réussit, sur le Mauboussin-Régnier, à
élever ce record à 274 km.-h. 223, soit un gain
de près de 43 km.-h.
Encouragé par ce premier résultat, Lallemant
voulut fairfe mieux encore. Dimanche, il se remit
en piste contre, cette fois, le record des 1.000
km. Dans la même catégorie, ce record était déte-
nu, depuis le 15 juillet 1938, par l'Allemagne dont
le pilote Hans Lueber avait couvert, ce jour-là,
les 1.000 km. à la moyenne de 229 km.-h. 040.
Lueber s'était servi d'un avion Arado Ar-79 à
moteur Hirth. En dépit de conditions atmosphé-
riques nettement défavorables, en dépit aussi de
l'heure tardive à laquelle il prit le départ — et
qui l'obligea à terminer son vol en pleine nuit —
Lallemant parcourut très régulièrement les dix
tours du circuit de 100 km. et, quand il coupa la
ligne d'arrivée, il avait porté le record de 229
km.-h. 040 à 255 km.-h. 358. Là encore, il avait
gagné plus de 26 km.-h. et il eut fait encore
beaucoup mieux si le temps n'avait pas été si
mauvais.
On trouvera en page 8 deux photographies du
Mauboussin-200 à moteur Régnier qui a permis
à Lallemant de remporter deux succès à vingt-
quatre heures d'intervalle.
LA POLITIQUE AERIENNE
La semaine
du Ministre de l'Air
L
E fait essentiel, cette semaine, est la récep-
tion de la presse par M. Guy La Chambre,
vendredi dernier.
Le Ministre reçut, tout d'abord, les direc-
teurs de journaux aéronautiques qui lui avaient
demandé, voici quelque temps déjà, une audience
pour discuter avec lui le « statut des secrets de
l'Aviation », si l'on peut dire. Notre éditorial est
consacré à cette question.
L'après-midi du même jour, M. Guy La Cham-
bre reçut les titulaires des rubriques aéronauti-
ques des journaux quotidiens. M. Guy La Cham-
bre se défendit de vouloir faire une déclaration
générale et voulut se borner à une conversation
amicale et confiante avec les journalistes.
Nous n'en retiendrons qu'une chose : l'exécu-
tion des prévisions de la production mensuelle
aéronautique se déroule avec des avances substan-
tielles. Sur ce point, le Ministre nous a donné le
témoignage d'un optimisme du meilleur aloi : les
ouvriers travaillent, les usines produisent, les
aviateurs militaires sont très contents. Bref, la
période des inquiétudes est passée, et le temps
perdu est rattrapé à vive allure.
Nous espérions que le Ministre annoncerait
quelques-unes des réformes de structure que le
régime des décrets-lois lui permettent de réaliser
sans délai. Il n'en fut rien. Attention ! les bon-
nes occasions sont rares.
Soulignons l'intérêt de la nomination du Géné-
ral Pierre Weiss au Cabinet du Ministre pour y
coordonner l'action des Services de Presse et de
Propagande.
Maintes fois, nous avons fait ressortir que cer-
taines réformes étaient devenues nécessaires dans
l'appareil de propagande et de presse du Minis-
tère de l'Air. Cela impliquait une augmentation
des moyens du Service de Presse dirigé par le
Lieutenant-Colonel Le Petit.
D'autre part, la considérable augmentation des
personnels dans l'Armée de l'Air pose des pro-
blèmes de propagande entièrement nouveaux,
évidemment conjugués avec l'action de la presse.
Excellent écrivain, parfait orateur, et grand
aviateur, le Général Weiss est particulièrement
qualifié pour occuper ces nouvelles fonctions et y
réussir.
Il a, d'ailleurs, débuté par un excellent dis-
cours, prononcé, au nom du Ministre, à Lorient,
au cours d'une cérémonie à la mémoire du plus
jeune volontaire de la Guerre, Jean Corentin
Carré, qui, engagé à 14 ans dans l'Infanterie,
devint aviateur et trouva la mort en combat aé-
rien.
Un nouveau train de décrets-lois a été mis en
route par le Conseil des Ministres. Il en est deux
qui, bien que ne touchant pas directement l'Avia-
tion, auront cependant une grande répercussion
sur elle. Le premier vise l'obligation de l'ensei-
gnement de la défense passive dans les écoles,
ce qui permettra aux maîtres de parler de l'Air
et de ses problèmes à toute la jeunesse. Le second
concerne le ravitaillement en carburants. C'est
le Ministre des Travaux Publics qui en devient
responsable.
La Commission de l'Air, réunie sous la prési-
dence de M. Bessoutrot, a adopté les conclusions
du rapport de M. Robbe sur le projet de loi rela-
tif au statut du personnel des cadres actifs de
l'Armée de l'Air et des officiers de réserve ser-
vant en situation d'activité.
■ L'AERO-CLUB DE FRANCE offre un cock-
tail demain vendredi 12 mai, à 18 h., 6, rue Ga-
lilée; il réunira les amis de « Marchands d'Es-
pace », héros d'une passionnante épopée que
Georges Le Fèvre, l'auteur de « La Croisière
Jaune », vient d'évoquer pour exalter l'effort de
l'Aviation commerciale française. Nos grands pi-
lotes en dédicaceront les premiers exemplaires au
profit des œuvres d'Air-France.
N LE GENERAL VUILLEMIN a volé de Paris
à Istres où il a inspecté, le 6 mai, l'Ecole de pilo-
tage placée sous les ordres du Commandant
Gama. Il est rentré à Paris, en avion également.
tt LES AERONAUTES Charles Dollfus, Jean-
Marie Crombez et Pierre Jacquet ont été désignés
pour représenter la France à la Coupe de l'Expo-
sition Nationale Suisse, dont le départ sera donné
le 14 mai, à Zurich.
LES ESSAIS
le Delanne T-20
poursuit ses essais
L
A mise au point du biplace de tourisme
Delanne 20-T N° 2 se poursuit méthodi-
quement sur le beau terrain du Cercle
Aéronautiaue de Coulommiern
Nous avons eu l'heureuse occasion d'assister,
la semaine dernière, aux dixième et onzième vols
effectués sur cet appareil par Fernand Lasne.
Malgré sa haute taille, l'excellent pilote est tout
à fait à l'aise dans l'habitacle en conduite inté-
rieure. C'est, d'ailleurs, simplement coiffé d'un
chapeau mou qu'il mène les essais.
— La conduite du double monoplan, nous a dit
Fernand Lasne, est absolument semblable à celle
d'un avion orthodoxe. Les commandes, très effi-
caces, répondent instantanément et, si l'appareil
tirait un peu dans la main, à la première sortie,
un rapide réglage a permis de corriger cette ten-
dance.
Le Delanne 20-T, d'une construction impecca-
ble, donne l'impression, avec son court fuselage,
effilé à l'arrière comme la pointe d'un cigare, et
ses courtes ailes finement raccordées aux parois
de la carlingue, d'être taillé pour la course. D'ores
et déjà, en utilisant à 2.200 tours/minute le mo-
teur Régnier de 180 CV. dont il est équipé, et
tout en ne volant pas encore à l'incidence opti-
mum, la vitesse enregistrée est de l'ordre de 240
km.-h. Sa silhouette, en vol, est fort curieuse,
en particulier quand il passe à la verticale ou,
encore, incliné dans les virages. Lasne les prend
de plus en plus « secs ».
Dans les prochains jours, les essais se poursui-
vront par la mise au point du dispositif hyper-
sustentateur, volets et fentes frontales combinés.
En juin, enfin, le Delanne 20-T pourra être pré-
senté à Villacoublay.
Un essai de dix heures
du
Lieutenant-de- Vaisseau- Paris"
L'hydravion transatlantique « Lieutenant-de-
Vaisseau-Paris » a accompli, la semaine dernière,
un dernier vol - - d'endurance de - 10 heures extrê- -----
f - y 'II , JWI, f11 ..,
LES AILES)
'■Ce mond* eu t'atoLaXion et ^'cfùxUrm oui monde.-1
JOURNAL HEBDOMADAIRE 1
de la S
LOCOMOTION AERIENNE I
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Chèques postaux : Paris 443-49
L'ACTUALITE
No 934 — 11-5-39 — PAGE 3
D'UNE AILE A L'AUTRE
AfanupoiirlapropagaiÉ!
v
ENDREDI dernier, M. Guy La
Chambre, Ministre de l'Air,
a bien voulu recevoir les
directeurs de journaux aé-
ronautiques. Des idées ont été
échangées utilement. De part et
d'autre, la bonne volonté est évi-
dente. Mais de cette entrevue, à
laquelle assitaient également le
Général Weiss et le Lieutenant-
Colonel Le Petit, rien de net, rien
de précis n'est sorti. Nous ne pou-
vons mieux traduire notre pensée
sur le problème de la presse aéro-
nautique, qu'en imaginant, en tra-
duisant ce qu'aurait pu dire le
Ministre de l'Air s'il avait partagé
nos vues, si nous avions été à sa
place. et lui à la nôtre.
A
Je vous ai prié de venir,
Messieurs, d'abord pour j'é-
pondre au vœu que vous
m'avez transmis, pour vous
dire aussi combien j'apprécie
la collaboration que m'appor-
te la presse aéronautique et mon désir de
voir cette collaboration devenir encore
plus étroite, plus active. Dans les temps
que nous traversons, la collaboration de
l'Air et de la presse spécialisée est indis-
pensable ; c'est vous, en réalité, qui for-
mez l'opinion puisque c'est presque tou-
jours la vôtre qu'empruntent et que repro-
duisent les journaux d'information de la
capitale et de la province; c'est donc
vous, plus que quiconque, qui pouvez
m'aider dans la vaste tâche de propa-
gande aéronautique à laquelle le Minis-
tre va désormais s'atteler.
La propagande aéronautique a toujours
été utile ; aujourd'hui, elle s'impose im-
périeusement. Ai-je besoin de vous dire
pourquoi ? Il ne suffit pas de demander
des sacrifices au contribuable; il faut les
justifier; il faut l'inciter à en consentir
d'autres, de bon cœur, le cas échéant, en
lui montrant les résultats édifiants, indis-
cutables de ces sacrifices. Il faut, et de
plus en plus, intéresser le pays à l'Avia-
tion, quelle que soit la forme de celle-ci,
attirer l'attention de la masse sur l'idée
aérienne et lui en révéler les aspects si
différents. Bref, un immense effort de
propagande est à faire et, pour l'accom-
plir, pour le mener à bien, j'ai besoin de
vous.
Je sais : un récent décret-loi a limité
votre liberté de plume en vous empêchant
pratiquement d'aborder tout ce qui tou-
che de près ou de loin à l'Aviation mili-
taire. Ce décret, croyez-moi, était néces-
saire : certaines choses ne devaient, ne
pouvaient plus être révélées. D'autres,
par contre, peuvent, sans inconvénients,
faire l'objet de vos « papiers ».
Je pense qu'il est indispensable de fixer
le champ des sujets interdits et aussi
celui des sujets permis. Je pense qu'il
faut maintenir un contact constant entre
vos organes et le Ministère de l'Air. J'ai
donc décidé, en premier lieu, de consti-
tuer ici une Commission, qui réunira vos
représentants et ceux de notre Service
de Presse, pour étudier la meilleure façon
de résoudre les problèmes qui vous con-
cernent et me soumettre vos suggestions.
Je les examinerai, soyez-en certains, avec
la plus extrême sympathie.
C'est à cette Commission qu'il appar-
tiendra de dire si, comme je persiste à
le croire, il ne serait pas bon de préciser,
dans une note que le Service de Presse
vous remettrait, les questions qui ne doi-
vent pas être traitées, pour le moment
tout au moins, et qui vont du rythme de
la production à l'armement en passant
par l'équipement des formations et les
déplacements de celles-ci. Est-ce que cela
ne réduirait pas déjà le champ de vos
incertitudes ? Pour les matériels, une liste
vous indiquerait ceux qui appartiennent,
en quelque sorte, à l'information publi-
que ; quand un avion français équipe une
armée étrangère, il me paraît, en effet,
superflu de ne pas parler de cet avion
dans vos journaux. Périodiquement, nous
ajouterions à cette liste les matériels qui,
secrets hier encore, ne le seront plus de-
main. Vos confrères britœnniques sont
soumis à un régime de ce genre et je
crois que ni eux, ni la Défense Nationale
anglaise ne s'en trouvent mal.
Je veux d'ailleurs faciliter votre tâche
— qui est notre tâche commune — par
un programme plus positif. Pour vous
permettre de renseigner le pays, de le
rassurer sur les conséquences de son ef-
fort financier, le Service de Presse du
Ministère, en plein accord avec l'Etat-
Major, « sortira », de temps en temps,
du domaine qui vous est interdit, un évé-
nement, un fait, un résultat que, non seu-
lement il vous communiquera, mais qu'il
vous invitera à diffuser largement, à
commenter, à « monter en épingle », pour
l'édification du pays. Si possible chaque
semaine, peut-être tous les quinze jours,
sûrement une fois par mois, le Ministère
vous fournira, sur un point déterminé,
une ample moisson de renseignements, de
photographies, de documents pour ali-
menter l'effort de propagande que je
vous demande d'accomplir, ce que vous
ne me refuserez certainement pas. Au be-
soin, vous serez convoqués sur un terrain
où l'on vous montrera ce que nous dési-
rons que vous révéliez.
Enfin, je n'oublie pas que les questions
militaires ne sont pas toute l'Aviation ; il
en est d'autres que ne limite aucun souçi
de Défense Nationale. Je veux parler de
l'Aviation civile, marchande et privée. Je
n'ai pas eu beaucoup le temps, jusqu'ici
de lui consacrer toute l'attention qu'elle
mérite mais je vous annonce, dans cette
voie, des mesures imminentes de réorga-
nisation. Nous voulons « gonfler », étof-
fer l'Aviation civile parce qu'il n'y a pas
de grande puissance aérienne militaire
au monde qui ne soit aussi une grande
puissance aérienne civile. L'Aviation mi-
litaire et l'Aviation civile sont trop étroi-
tement liées pour qu'il en soit autrement.
Portez donc aussi vos efforts sur l'Avia-
tion marchande, sur l'Aviation privée, sur
l'Aviation sportive ; les nôtres, dans -- ce -
sens, vont être intensifiés et, sur ces
sujets où vous jouissez d'une liberté to-
tale, nous entendons vous fournir la ma-
tière d'une information abondante, sus-
ceptible d'intéresser puissamment vos lec-
teurs. Ce que je suis obligé de vous reti-
rer comme informations militaires, je
vous le rendrai en informations civiles.
Voyez-vous, Messieurs, la propagande
aéronautique, pour servir le pays et l'Ar-
mée de l'Air, ne doit pas être exclusi-
vement une propagande en faveur du re-
crutement militaire. Celui-ci n'est qu'un
des côtés du problème. Ce dont nous
avons besoin, c'est d'une vaste propa-
gande générale pour l'idée aérienne parce
que si cette propagande porte ses fruits,
elle nous assurera le concours de l'opi-
nion et, avec celle-ci autant d'hommes,
autant d'argent qu'il nous en faudra. Ce
que nous devons chercher, ce que nous
voulons, c'est décupler l'intérêt que le
pays porte à son Aviation, c'est lui faire
comprendre qu'en cette Aviation résident
sa sécurité nationale, son expansion éco-
nomique et, ne craignons pas de l'affir-
mer, son avenir.
Sans cesser de donner au matériel et au
personnel militaire la plus grande part
de mes préoccupations, je veux entre-
prendre un gros effort pour toute l'Avia-
tion civile parce que si nous avons les
lignes aériennes les mieux achalandées de
l'Europe, si nous avons des centaines de
touristes, si nous avons des quantités de
clubs actifs et prospères, c'est que nous
aurons réussi à doter la France de cet
« esprit aérien » qu'il lui fallait acqué-
rir, c'est que nous aurons aussi l'une des
meilleures Aviations militaires du monde.
Je sais le profond intérêt de votre tâ-
che ; je connais aussi les difficultés aux-
quelles elle se heurte. Il faut cependant
faire quelque chose, même de grandes
choses pour une propagande intense. Ja-
mais l'Aviation n'en a eu tant besoin. Je
fais appel à votre dévouement, à votre
foi aéronautique pour que nous poursui-
vions cette œuvre ensemble; cela répond
aux intérêts les plus évidents de notre
Aviation et c'est la condition de son près- <
tige. » — P. C. C.: GEORGES HOUARD.
LES RECORDS
Les records de vitesse sur 100 et 1000 kilomètres
des avions de 4 litres ont été battus
Lallemant, sur Mauboussin-Régnier, les a rendus
à la France, en portant le premier à 274km.-h.223
------ et le second à 255 km.-h. 358 ~s~
L
'ACTIVITE française en matière d'Aviation
sportive n'est pas ce que nous voudrions
qu'elle soit. C'est une raison - de - plus pour
applaudir chaleureusement à la double ten-
tative et au double succès du pilote Lallemant
qui, sur un Mauboussin-200 à moteur Régnier
130 CV., vient de battre, samedi et dimanche,
deux records internationaux.
Les deux performances ont eu lieu à Etampes,
sur le circuit classique Villesauvage-La Marmo-
gne. Lallemant s'est d'abord attaqué, samedi 6
mai, au record de vitesse sur 100 km. des avions
à moteur de 4 litres. Ce record appartenait de-
puis le 6 mai 1938 — il y avait donc exactement
un an jour pour jour — au pilote tchécoslovaque
Jean Cervenka qui l'avait porté à 231 km.-h. 243
à bord d'un avion Tatra T-100-1, à moteur Tatra.
Lallemant réussit, sur le Mauboussin-Régnier, à
élever ce record à 274 km.-h. 223, soit un gain
de près de 43 km.-h.
Encouragé par ce premier résultat, Lallemant
voulut fairfe mieux encore. Dimanche, il se remit
en piste contre, cette fois, le record des 1.000
km. Dans la même catégorie, ce record était déte-
nu, depuis le 15 juillet 1938, par l'Allemagne dont
le pilote Hans Lueber avait couvert, ce jour-là,
les 1.000 km. à la moyenne de 229 km.-h. 040.
Lueber s'était servi d'un avion Arado Ar-79 à
moteur Hirth. En dépit de conditions atmosphé-
riques nettement défavorables, en dépit aussi de
l'heure tardive à laquelle il prit le départ — et
qui l'obligea à terminer son vol en pleine nuit —
Lallemant parcourut très régulièrement les dix
tours du circuit de 100 km. et, quand il coupa la
ligne d'arrivée, il avait porté le record de 229
km.-h. 040 à 255 km.-h. 358. Là encore, il avait
gagné plus de 26 km.-h. et il eut fait encore
beaucoup mieux si le temps n'avait pas été si
mauvais.
On trouvera en page 8 deux photographies du
Mauboussin-200 à moteur Régnier qui a permis
à Lallemant de remporter deux succès à vingt-
quatre heures d'intervalle.
LA POLITIQUE AERIENNE
La semaine
du Ministre de l'Air
L
E fait essentiel, cette semaine, est la récep-
tion de la presse par M. Guy La Chambre,
vendredi dernier.
Le Ministre reçut, tout d'abord, les direc-
teurs de journaux aéronautiques qui lui avaient
demandé, voici quelque temps déjà, une audience
pour discuter avec lui le « statut des secrets de
l'Aviation », si l'on peut dire. Notre éditorial est
consacré à cette question.
L'après-midi du même jour, M. Guy La Cham-
bre reçut les titulaires des rubriques aéronauti-
ques des journaux quotidiens. M. Guy La Cham-
bre se défendit de vouloir faire une déclaration
générale et voulut se borner à une conversation
amicale et confiante avec les journalistes.
Nous n'en retiendrons qu'une chose : l'exécu-
tion des prévisions de la production mensuelle
aéronautique se déroule avec des avances substan-
tielles. Sur ce point, le Ministre nous a donné le
témoignage d'un optimisme du meilleur aloi : les
ouvriers travaillent, les usines produisent, les
aviateurs militaires sont très contents. Bref, la
période des inquiétudes est passée, et le temps
perdu est rattrapé à vive allure.
Nous espérions que le Ministre annoncerait
quelques-unes des réformes de structure que le
régime des décrets-lois lui permettent de réaliser
sans délai. Il n'en fut rien. Attention ! les bon-
nes occasions sont rares.
Soulignons l'intérêt de la nomination du Géné-
ral Pierre Weiss au Cabinet du Ministre pour y
coordonner l'action des Services de Presse et de
Propagande.
Maintes fois, nous avons fait ressortir que cer-
taines réformes étaient devenues nécessaires dans
l'appareil de propagande et de presse du Minis-
tère de l'Air. Cela impliquait une augmentation
des moyens du Service de Presse dirigé par le
Lieutenant-Colonel Le Petit.
D'autre part, la considérable augmentation des
personnels dans l'Armée de l'Air pose des pro-
blèmes de propagande entièrement nouveaux,
évidemment conjugués avec l'action de la presse.
Excellent écrivain, parfait orateur, et grand
aviateur, le Général Weiss est particulièrement
qualifié pour occuper ces nouvelles fonctions et y
réussir.
Il a, d'ailleurs, débuté par un excellent dis-
cours, prononcé, au nom du Ministre, à Lorient,
au cours d'une cérémonie à la mémoire du plus
jeune volontaire de la Guerre, Jean Corentin
Carré, qui, engagé à 14 ans dans l'Infanterie,
devint aviateur et trouva la mort en combat aé-
rien.
Un nouveau train de décrets-lois a été mis en
route par le Conseil des Ministres. Il en est deux
qui, bien que ne touchant pas directement l'Avia-
tion, auront cependant une grande répercussion
sur elle. Le premier vise l'obligation de l'ensei-
gnement de la défense passive dans les écoles,
ce qui permettra aux maîtres de parler de l'Air
et de ses problèmes à toute la jeunesse. Le second
concerne le ravitaillement en carburants. C'est
le Ministre des Travaux Publics qui en devient
responsable.
La Commission de l'Air, réunie sous la prési-
dence de M. Bessoutrot, a adopté les conclusions
du rapport de M. Robbe sur le projet de loi rela-
tif au statut du personnel des cadres actifs de
l'Armée de l'Air et des officiers de réserve ser-
vant en situation d'activité.
■ L'AERO-CLUB DE FRANCE offre un cock-
tail demain vendredi 12 mai, à 18 h., 6, rue Ga-
lilée; il réunira les amis de « Marchands d'Es-
pace », héros d'une passionnante épopée que
Georges Le Fèvre, l'auteur de « La Croisière
Jaune », vient d'évoquer pour exalter l'effort de
l'Aviation commerciale française. Nos grands pi-
lotes en dédicaceront les premiers exemplaires au
profit des œuvres d'Air-France.
N LE GENERAL VUILLEMIN a volé de Paris
à Istres où il a inspecté, le 6 mai, l'Ecole de pilo-
tage placée sous les ordres du Commandant
Gama. Il est rentré à Paris, en avion également.
tt LES AERONAUTES Charles Dollfus, Jean-
Marie Crombez et Pierre Jacquet ont été désignés
pour représenter la France à la Coupe de l'Expo-
sition Nationale Suisse, dont le départ sera donné
le 14 mai, à Zurich.
LES ESSAIS
le Delanne T-20
poursuit ses essais
L
A mise au point du biplace de tourisme
Delanne 20-T N° 2 se poursuit méthodi-
quement sur le beau terrain du Cercle
Aéronautiaue de Coulommiern
Nous avons eu l'heureuse occasion d'assister,
la semaine dernière, aux dixième et onzième vols
effectués sur cet appareil par Fernand Lasne.
Malgré sa haute taille, l'excellent pilote est tout
à fait à l'aise dans l'habitacle en conduite inté-
rieure. C'est, d'ailleurs, simplement coiffé d'un
chapeau mou qu'il mène les essais.
— La conduite du double monoplan, nous a dit
Fernand Lasne, est absolument semblable à celle
d'un avion orthodoxe. Les commandes, très effi-
caces, répondent instantanément et, si l'appareil
tirait un peu dans la main, à la première sortie,
un rapide réglage a permis de corriger cette ten-
dance.
Le Delanne 20-T, d'une construction impecca-
ble, donne l'impression, avec son court fuselage,
effilé à l'arrière comme la pointe d'un cigare, et
ses courtes ailes finement raccordées aux parois
de la carlingue, d'être taillé pour la course. D'ores
et déjà, en utilisant à 2.200 tours/minute le mo-
teur Régnier de 180 CV. dont il est équipé, et
tout en ne volant pas encore à l'incidence opti-
mum, la vitesse enregistrée est de l'ordre de 240
km.-h. Sa silhouette, en vol, est fort curieuse,
en particulier quand il passe à la verticale ou,
encore, incliné dans les virages. Lasne les prend
de plus en plus « secs ».
Dans les prochains jours, les essais se poursui-
vront par la mise au point du dispositif hyper-
sustentateur, volets et fentes frontales combinés.
En juin, enfin, le Delanne 20-T pourra être pré-
senté à Villacoublay.
Un essai de dix heures
du
Lieutenant-de- Vaisseau- Paris"
L'hydravion transatlantique « Lieutenant-de-
Vaisseau-Paris » a accompli, la semaine dernière,
un dernier vol - - d'endurance de - 10 heures extrê- -----
f - y 'II , JWI, f11 ..,
LES AILES)
'■Ce mond* eu t'atoLaXion et ^'cfùxUrm oui monde.-1
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