Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1929-04-25
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 25 avril 1929 25 avril 1929
Description : 1929/04/25 (A9,N410). 1929/04/25 (A9,N410).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6554640m
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
Né 41()i:254..2.
c 5.
LES AILES J5
u Cléj euner de l'A. I. T.
: £ S In«énie«s et Techni-
qu', entre autres groupe les anciens
r élè qUI, entre autres, groupe les anCIens
rS/„ ÏÏ'.V d^he -
i anni 6 Pr^édan-r dernier en un déjeuner
Au* son assemblée générale
d'U dessert, M. René Elias, président
lin Oeur, a flicité les élèves qui, le ma-
e, avaient satisfait à leur examen
e Il] 1 élu 1. 1 les assura de sa solli-
ft^decSie jeurs Passeurs dont
I la Sé:t, de par de leurs professeurs dont
COnst rllé, par quelques-uns amèrement
constatée, est un gage du sérieux de Tins-
^iibiiJemepcia doivent acquérir. M. J-V-
Profes remercIa M. Eltas et les dévoués
profe tseurs de Ses écoles au nom des éJè-
de au Pom des élè-
l'tous heureux de pouvoir bénéficier
yes) excellente mél.hode de travail, grâce
! eOUra e Ils pourront, avec un peu de
tion aget' améliorer sensiblement leur situa-
C uelle.
1 < ! e Les premiers vols
de J'avionnette Bourgois
Les premiers essais de l'av i on léger
5,lote ^SSene^audtv AS ne 02 ont été
pi)()te b e, 18 avril, à Orly. C'est le bon
lit 15 litert, qui réalisa ces vols. Chargé
M d! l;» ts d essence et de 5 litres d'huile,
lité à 1 fsagerj j, 'décolla avec fad-
sans to. rw r décolla avec faci-
~Qi~-~ Deux tours de terrain per-
Jnaniab'l' Deckert de se rendre compte de la
^aniaul - n* de la machine de son centrage
d, Sa Parfaite m-' de son centrage
1 Un Passa r 31te mise au point. Au cours
cornrnand ge en palier. Deckert lâcha les
? 68 et, levan
Aprv et, levant les bras démontra la
q habilité du R
Après 1 He du Bourgois-Senemaud.
beckert un 'vol d)unequi-nzaine de minutes,
lai, atterrit, enchanté de son vol d'es.
J' c Prer»ier ,nr
Ités q I;T succès affirme toutes les qua-
Cyéatioe dl on POuvait reconnaître dans la
It¡arquabl e M. BOurgois. Il est même re-
con
"qua de "Onstater que du premier coup,
It la e, tel que l'appareil a été conçu
Il concl nche à essin, les vols ont été
Uants que t outes les acrobaties ont
pu être Perm. ses sans danger.
^rni UrPfoîs ç
dier og-ois-Senernaud avait participé au
lt\as cOns la? de l'Aéronautique de Paris ;
ihèrerne trUlt d'une façon hâtive il dut être
Cet rJ. nt refondu, tout en conservant ses
■ air^onhaubané "n ^Place de tourisme
110Plappareil est un biplace de tourisme
J'iVç,. a»nison irî équipé avec un moteur
jTe de 8 m "*0 de 40 CV. Avec une
tql\te d e de 8 ym. 85 et une surface por.
de 13. mq., le Bourgois-Senemaud
1111 PIaf ne VItesse de 1 Bourgois-Senemaud
DU* 3 500 metret
à rto"et
\]
întéressant
6. nasse à l'Allemagne
^P«b 16 n0v 1 °S 2.200 mètres
Pllolant ç 1925 Lucien Bossoutrot,
D'lulnill un « Super-doliath » Farman à
qu4tr rnolteu "-s Farman 500 CV., montait
tt^ s?n bord, 6.000 ki-
I Con miip Magnifique performance
Us gr Ualt io * record du monde de la
Plus R"Qnde , barge nlevée à 2.000 mètres.
N H rd t
eflt decord particulièrement intéressant
)i?nlani eravi par l'Allemagne.
avinn Rohrbach, s'élevait à
d s- Ij» s 3vec
QIOS. teres aVec Une charge utile de 6.450
Dossoutrot était battu
e
faut espéres que les avions gros por-
teurs qui Sc, nt actuellernent en construction
français d Pernietti. bientôt aux pilotes
bientôt aux pilotes
le record de
plus grande charge utile.
Ni gra 1 ..a.
^*St'®aïence et retour
G
ded « 35e Régiment d'Avia-
cOt4 Posée de sept avions, aux ordres
8 bl, dansOnt André de Vitrolles, a cou-
Q elJ8 et a Journée du 19 avril, entre
fch^Cp heures, le trajet Le Bourget-
4itet moui. S01^ 900 kilomètres.
tll>n,ce et retour Mayence à 11 h. 45.
''I'1lli11IlI1111111IlI111I11I11111IlI111I11
COUPS D'AILES.
L
ALLOUETTE EST UN HOMME dans
le genre de Paul Morand: Rien que
la Terre. et ça ne l'étonne pas.
Il faut entendre - son camarade Coupet
raconter les impressions du pilote de la
mission Richard:
— Alors, le Sahara?
— Oh! c'est un peu nu. C'est du sable.
comme ça.
— Et la forêt vierge?
— La forêt vierge t Pas vu un arbre.
— C'est peu. Mais le lac Tcbad?
— Le Tchad- Il n'v a pas d'eau.
— Mais enfin, ton voyage? Tu as bien des
histoires à nous raconter.
— Des histoires ? Non, je n'ai pas d'his-
toire. Coupé, réduit, contact, on décolle, on
atterrit et on redécolle.
Et il y a des gens qui prétendent que
l'aviation conduit aux pires aventures.
o
N
'Q!US SOMMES HEUREUX de cons-
tater que le haut personnel du mi-
nistère de l'Air donne le bon exemple
en volant. Nous disons même mieux: il
aime voler ! L'autre fois, c'étaient MM.
Louis Couhé et Louis Kahn, ainsi que le
capitaine Fieschi qui voulurent saluer en
vol la mission Richard. La semaine dernière,
c'est le commandant Pecqueur, officier d'or-
donnance du ministre de l'Air, qui nous
donna la mesure de ses talents acrobatique?.
La scène se passait à Orly, après le pre-
mier vol du k Bourgois-Senemaud. Le Com-
mandant Pecqueur qui avait assisté à cet
essai sensationnel demanda à M. Bourgois:
- Votre avion est-il solide?
- Parbleti, comme un avion de chasse?
- Tiès bien. Voulez-vous me le confier.
Je dégage complètement votre responsabi-
lité.
— Trop heureux de vous faire plaisir.
L'avion est à votre disposition.
Et le commandant Pecqueur s'installa
dans la carlingue, boucla la ceinture, dé-
colla allègrement.
Les rares spectateurs virent alors une exhi-
bition magnifique: loopings, tonneaux, vril-
les, renversements. toute la gamme de
la haute école.
Ensuite, content de s'être donné un peu
de mouvement, le commandant Pecqueur
atterrit.
-— Votre avion est magnifique. Obéissant
bien aux commandes, maniable tout en res-
tant très stable, c'est une belle réussite.
Et ça vole avec 40 CV.
Nous vous le disions bien que le com-
mandant Pecqueur était un « as ».
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilimmiimimiiiigiiiiiiiiimiiiiiminiimiiiiiimeimiiMiiEmimiHiii
R A TE A U
TURBOCOMPRESSEUR D'AVIATION
convressear a cullede oecaiiatte BATEAU enbrayabte U «amyiUé el wrcle
PALMARÈS DES MIECOMHBS
Paris-Marseille 1923 en 3 h. 10 à 5.500 m.
Paris-Pau 1923 en 3 h. 30 A 5.000 m.
-I.U.I-
, AUTRES FABRICATIONS
Turbines à vapeur — Auxiliaires Marins
Compresseurs et Soufflantes — Pompes et
Ventilateurs — Robinetterie industrielle
Société RATEAU, 40, rue du Colisée - Paris
Téléphone s Elysées 8S-51
L
E PASSAGE DE LA MISSION Air-
Afrique dans les bleds saharien ^et ni-
gérien provoqua, auprès des quèlques;
français qui s'y trouvent exilés, l'enthou-
siasme que l'on pense.
Partout, l'équipage fût reçu avec und
affectueuse cordialité.
L'organisation d'une ligne aérienne, grâce
à laquelle le courrier arriverait en quelques
jours, représenterait, pour tous les « blancs »,
un adoucissement qui, avec joie, serait paye
par eux à sa juste valeur.
0
Q
UELQUES TERRAINS d'atterrissage
ont été tout dernièrement préparés,
dans la brousse, en vue du voyage de
notre ministre des Colonies. - -
Ces terrains, destinés aux escadrilles dé
l'A.O.F., n'avaient encore reçu que peu ou
pas de visiteurs aériens, lors du passage de
M. P.-L. 'Richard et de ses compagnons
LaHouette et Cordonnier. Comme ils avaient
été - défrichés à grand renfort de corvées,
les administrateurs ne furent pas fâchés de
l'arrivée de l'avion Farman qui démontra
aux indigènes que le travail auquel on les
avait soumis n'avait pas été inutile.
O
s
UR UN DE CES TERRAINS, juste.
ment, un de ceux qui n'avaient encore
été foulés que par l'atterrisseur d'un
unique Bréguet 14, M. P. L. Richard, en
compagnie du Chef de District, interrogeai
un splendide touareg qui, sans émotion
apparente, examinait le Farman.
Aux questions qui lui furent posées, le
noble fils de désert répondit seulement:
u L'autre était vieux, celui-O
L
'AUTRE SEMAINE, au petit jour, de-
vant les hangars militaires du Bour"
get, le sergent de semaine du 34? Ré-
giment faisait allégrement les cent pas lors-
qu'une automobile vint se ranger à proxi-
mité. Le général Barès en descend bon pre..
mier pour surveiller les préparatifs de son
départ pour l'Afrique, :
Les appareils sont vivement sortis et, -
malgré le temps douteux, la double envolée
s'effectue à l'heure prévue. Mais, le sergent
de - semaine a eu chaud.
ILLO !. VOICI
Toutes les réponses faites aux questions
que nous posent nos lecteurs sont entièrement:
gratuites. Nous nous réservons de répondre;
soit directement par lettre, soit par l'inter-
médiaire de cette rubrique. Certaines ques*
tions nécessitant des recherches, nos lec-
teurs voudront bien nous excuser si quelque
temps s'écoule avant que nous leur répon-
dions.
696-L. D., à Saint-Pierre-des-Corps. -
Adressez directement votre réclamation à
l'A. C. D. F. En tous cas, il n'y a qu'un
régiment d'aviation au Maroc qui emploie
à peu près toutes les spécialités : le 33".
Précisez votre question en ce qui concen é
les mécaniciens.
- §97-J. Bv à Metz. — Il y a certaine-
ment un texte officiel. Le renseignement .1
été puisé directement au service intéresw.
du Ministère de l'Air. Vous confirmons donc
l'exactitude de notre Note N° 4. -
698-G., à S. P. 77. — Ne comprenons
pas votre question. Lorsque le candidat a
passé le concours et qu'il l'a réussi, il entre
immédiatement en service. Notre Note
N" 12 concernait le concours et non la pré-
paration à ce concours. Pour cette prépa-
ration, voyez une école privée comme l'Ecole
Spéciale d'Aviation, 40, rue Denfert-Roche-
reau, à Paris, ou l'Ecole Spéciale des Tra-
vaux Publics 4 rue Thénard à Paris (5e).
699-R. M., à Chartres. — Nous ne
donnons jamais, en principe, de renseigne-
ments de cet ordre. Pour faire un véritable
ingénieur, il faut sortir soit de l'Ecole Su-
périeure d'Aéronautique, soit de l'Ecole
Technique d'Aéronautique (1, rue Boutebrie) ,
dont le niveau est assez élevé. Mais les
écoles dont vous nous parlez conviennent
pour préparer des techniciens-adjoints ou
des dessinateurs. e
iiiifiifimiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiissiiiiiiiiiio
-———"-~ ~t ~M~.t.~M~<.t~.M~-i-.&<.-e ..-t. -t. m
*-OUlS BRÉGUET
4eROPhANES METALLIQUES
MlbiTAIRES & COMMERCIAUX - !
j ,.
i
l' Hydravions
1 Bureaux : ilt. Rue de la Pompe. — PARIS-XVI.
i Téléphone a PASSV 73-U, IH3
Relier* : 4 VELIZY.VILLACOUBLAY (Seine-et-Oise)
T¡UllhoDO t AUTEUIL 12.»#, 11-33. 11"A. — VELIZY 1 8
11. R'gistre im Commit e* 1 SEJNE n* 96-126
*1 M *■11 fcill OII*ll »'l wi '»lU * H *** *
ECOLE TECHNIQUE
- D'AERONAUTIQUE
; ET DE - - , ,',1
Construction Automobile
19 Rue Boutebrie (Boulevard Saint-Germain)
PARIS (Ve) - Tél: Gobelins 59-84 -'
Formation d'Ingénieurs pour les
Industries Aéronautiques et Automobiles
, ,tI. - .,
- ! : ^u-.-iij jTî 1 'V/ n1 i - • r ■ i' - - - - •■r. MM
c 5.
LES AILES J5
u Cléj euner de l'A. I. T.
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qu', entre autres groupe les anciens
r élè qUI, entre autres, groupe les anCIens
rS/„ ÏÏ'.V d^he -
i anni 6 Pr^édan-r dernier en un déjeuner
Au* son assemblée générale
d'U dessert, M. René Elias, président
lin Oeur, a flicité les élèves qui, le ma-
e, avaient satisfait à leur examen
e Il] 1 élu 1. 1 les assura de sa solli-
ft^decSie jeurs Passeurs dont
I la Sé:t, de par de leurs professeurs dont
COnst rllé, par quelques-uns amèrement
constatée, est un gage du sérieux de Tins-
^iibiiJemepcia doivent acquérir. M. J-V-
Profes remercIa M. Eltas et les dévoués
profe tseurs de Ses écoles au nom des éJè-
de au Pom des élè-
l'tous heureux de pouvoir bénéficier
yes) excellente mél.hode de travail, grâce
! eOUra e Ils pourront, avec un peu de
tion aget' améliorer sensiblement leur situa-
C uelle.
1 < ! e Les premiers vols
de J'avionnette Bourgois
Les premiers essais de l'av i on léger
5,lote ^SSene^audtv AS ne 02 ont été
pi)()te b e, 18 avril, à Orly. C'est le bon
lit 15 litert, qui réalisa ces vols. Chargé
M d! l;» ts d essence et de 5 litres d'huile,
lité à 1 fsagerj j, 'décolla avec fad-
sans to. rw r décolla avec faci-
~Qi~-~ Deux tours de terrain per-
Jnaniab'l' Deckert de se rendre compte de la
^aniaul - n* de la machine de son centrage
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1 Un Passa r 31te mise au point. Au cours
cornrnand ge en palier. Deckert lâcha les
? 68 et, levan
Aprv et, levant les bras démontra la
q habilité du R
Après 1 He du Bourgois-Senemaud.
beckert un 'vol d)unequi-nzaine de minutes,
lai, atterrit, enchanté de son vol d'es.
J' c Prer»ier ,nr
Ités q I;T succès affirme toutes les qua-
Cyéatioe dl on POuvait reconnaître dans la
It¡arquabl e M. BOurgois. Il est même re-
con
"qua de "Onstater que du premier coup,
It la e, tel que l'appareil a été conçu
Il concl nche à essin, les vols ont été
Uants que t outes les acrobaties ont
pu être Perm. ses sans danger.
^rni UrPfoîs ç
dier og-ois-Senernaud avait participé au
lt\as cOns la? de l'Aéronautique de Paris ;
ihèrerne trUlt d'une façon hâtive il dut être
Cet rJ. nt refondu, tout en conservant ses
■ air^onhaubané "n ^Place de tourisme
110Plappareil est un biplace de tourisme
J'iVç,. a»nison irî équipé avec un moteur
jTe de 8 m "*0 de 40 CV. Avec une
tql\te d e de 8 ym. 85 et une surface por.
de 13. mq., le Bourgois-Senemaud
1111 PIaf ne VItesse de 1 Bourgois-Senemaud
DU* 3 500 metret
à rto"et
\]
întéressant
6. nasse à l'Allemagne
^P«b 16 n0v 1 °S 2.200 mètres
Pllolant ç 1925 Lucien Bossoutrot,
D'lulnill un « Super-doliath » Farman à
qu4tr rnolteu "-s Farman 500 CV., montait
tt^ s?n bord, 6.000 ki-
I Con miip Magnifique performance
Us gr Ualt io * record du monde de la
Plus R"Qnde , barge nlevée à 2.000 mètres.
N H rd t
eflt decord particulièrement intéressant
)i?nlani eravi par l'Allemagne.
avinn Rohrbach, s'élevait à
d s- Ij» s 3vec
QIOS. teres aVec Une charge utile de 6.450
Dossoutrot était battu
e
faut espéres que les avions gros por-
teurs qui Sc, nt actuellernent en construction
français d Pernietti. bientôt aux pilotes
bientôt aux pilotes
le record de
plus grande charge utile.
Ni gra 1 ..a.
^*St'®aïence et retour
G
ded « 35e Régiment d'Avia-
cOt4 Posée de sept avions, aux ordres
8 bl, dansOnt André de Vitrolles, a cou-
Q elJ8 et a Journée du 19 avril, entre
fch^Cp heures, le trajet Le Bourget-
4itet moui. S01^ 900 kilomètres.
tll>n,ce et retour Mayence à 11 h. 45.
''I'1lli11IlI1111111IlI111I11I11111IlI111I11
COUPS D'AILES.
L
ALLOUETTE EST UN HOMME dans
le genre de Paul Morand: Rien que
la Terre. et ça ne l'étonne pas.
Il faut entendre - son camarade Coupet
raconter les impressions du pilote de la
mission Richard:
— Alors, le Sahara?
— Oh! c'est un peu nu. C'est du sable.
comme ça.
— Et la forêt vierge?
— La forêt vierge t Pas vu un arbre.
— C'est peu. Mais le lac Tcbad?
— Le Tchad- Il n'v a pas d'eau.
— Mais enfin, ton voyage? Tu as bien des
histoires à nous raconter.
— Des histoires ? Non, je n'ai pas d'his-
toire. Coupé, réduit, contact, on décolle, on
atterrit et on redécolle.
Et il y a des gens qui prétendent que
l'aviation conduit aux pires aventures.
o
N
'Q!US SOMMES HEUREUX de cons-
tater que le haut personnel du mi-
nistère de l'Air donne le bon exemple
en volant. Nous disons même mieux: il
aime voler ! L'autre fois, c'étaient MM.
Louis Couhé et Louis Kahn, ainsi que le
capitaine Fieschi qui voulurent saluer en
vol la mission Richard. La semaine dernière,
c'est le commandant Pecqueur, officier d'or-
donnance du ministre de l'Air, qui nous
donna la mesure de ses talents acrobatique?.
La scène se passait à Orly, après le pre-
mier vol du k Bourgois-Senemaud. Le Com-
mandant Pecqueur qui avait assisté à cet
essai sensationnel demanda à M. Bourgois:
- Votre avion est-il solide?
- Parbleti, comme un avion de chasse?
- Tiès bien. Voulez-vous me le confier.
Je dégage complètement votre responsabi-
lité.
— Trop heureux de vous faire plaisir.
L'avion est à votre disposition.
Et le commandant Pecqueur s'installa
dans la carlingue, boucla la ceinture, dé-
colla allègrement.
Les rares spectateurs virent alors une exhi-
bition magnifique: loopings, tonneaux, vril-
les, renversements. toute la gamme de
la haute école.
Ensuite, content de s'être donné un peu
de mouvement, le commandant Pecqueur
atterrit.
-— Votre avion est magnifique. Obéissant
bien aux commandes, maniable tout en res-
tant très stable, c'est une belle réussite.
Et ça vole avec 40 CV.
Nous vous le disions bien que le com-
mandant Pecqueur était un « as ».
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilimmiimimiiiigiiiiiiiiimiiiiiminiimiiiiiimeimiiMiiEmimiHiii
R A TE A U
TURBOCOMPRESSEUR D'AVIATION
convressear a cullede oecaiiatte BATEAU enbrayabte U «amyiUé el wrcle
PALMARÈS DES MIECOMHBS
Paris-Marseille 1923 en 3 h. 10 à 5.500 m.
Paris-Pau 1923 en 3 h. 30 A 5.000 m.
-I.U.I-
, AUTRES FABRICATIONS
Turbines à vapeur — Auxiliaires Marins
Compresseurs et Soufflantes — Pompes et
Ventilateurs — Robinetterie industrielle
Société RATEAU, 40, rue du Colisée - Paris
Téléphone s Elysées 8S-51
L
E PASSAGE DE LA MISSION Air-
Afrique dans les bleds saharien ^et ni-
gérien provoqua, auprès des quèlques;
français qui s'y trouvent exilés, l'enthou-
siasme que l'on pense.
Partout, l'équipage fût reçu avec und
affectueuse cordialité.
L'organisation d'une ligne aérienne, grâce
à laquelle le courrier arriverait en quelques
jours, représenterait, pour tous les « blancs »,
un adoucissement qui, avec joie, serait paye
par eux à sa juste valeur.
0
Q
UELQUES TERRAINS d'atterrissage
ont été tout dernièrement préparés,
dans la brousse, en vue du voyage de
notre ministre des Colonies. - -
Ces terrains, destinés aux escadrilles dé
l'A.O.F., n'avaient encore reçu que peu ou
pas de visiteurs aériens, lors du passage de
M. P.-L. 'Richard et de ses compagnons
LaHouette et Cordonnier. Comme ils avaient
été - défrichés à grand renfort de corvées,
les administrateurs ne furent pas fâchés de
l'arrivée de l'avion Farman qui démontra
aux indigènes que le travail auquel on les
avait soumis n'avait pas été inutile.
O
s
UR UN DE CES TERRAINS, juste.
ment, un de ceux qui n'avaient encore
été foulés que par l'atterrisseur d'un
unique Bréguet 14, M. P. L. Richard, en
compagnie du Chef de District, interrogeai
un splendide touareg qui, sans émotion
apparente, examinait le Farman.
Aux questions qui lui furent posées, le
noble fils de désert répondit seulement:
u L'autre était vieux, celui-O
L
'AUTRE SEMAINE, au petit jour, de-
vant les hangars militaires du Bour"
get, le sergent de semaine du 34? Ré-
giment faisait allégrement les cent pas lors-
qu'une automobile vint se ranger à proxi-
mité. Le général Barès en descend bon pre..
mier pour surveiller les préparatifs de son
départ pour l'Afrique, :
Les appareils sont vivement sortis et, -
malgré le temps douteux, la double envolée
s'effectue à l'heure prévue. Mais, le sergent
de - semaine a eu chaud.
ILLO !. VOICI
Toutes les réponses faites aux questions
que nous posent nos lecteurs sont entièrement:
gratuites. Nous nous réservons de répondre;
soit directement par lettre, soit par l'inter-
médiaire de cette rubrique. Certaines ques*
tions nécessitant des recherches, nos lec-
teurs voudront bien nous excuser si quelque
temps s'écoule avant que nous leur répon-
dions.
696-L. D., à Saint-Pierre-des-Corps. -
Adressez directement votre réclamation à
l'A. C. D. F. En tous cas, il n'y a qu'un
régiment d'aviation au Maroc qui emploie
à peu près toutes les spécialités : le 33".
Précisez votre question en ce qui concen é
les mécaniciens.
- §97-J. Bv à Metz. — Il y a certaine-
ment un texte officiel. Le renseignement .1
été puisé directement au service intéresw.
du Ministère de l'Air. Vous confirmons donc
l'exactitude de notre Note N° 4. -
698-G., à S. P. 77. — Ne comprenons
pas votre question. Lorsque le candidat a
passé le concours et qu'il l'a réussi, il entre
immédiatement en service. Notre Note
N" 12 concernait le concours et non la pré-
paration à ce concours. Pour cette prépa-
ration, voyez une école privée comme l'Ecole
Spéciale d'Aviation, 40, rue Denfert-Roche-
reau, à Paris, ou l'Ecole Spéciale des Tra-
vaux Publics 4 rue Thénard à Paris (5e).
699-R. M., à Chartres. — Nous ne
donnons jamais, en principe, de renseigne-
ments de cet ordre. Pour faire un véritable
ingénieur, il faut sortir soit de l'Ecole Su-
périeure d'Aéronautique, soit de l'Ecole
Technique d'Aéronautique (1, rue Boutebrie) ,
dont le niveau est assez élevé. Mais les
écoles dont vous nous parlez conviennent
pour préparer des techniciens-adjoints ou
des dessinateurs. e
iiiifiifimiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiissiiiiiiiiiio
-———"-~ ~t ~M~.t.~M~<.t~.M~-i-.&<.-e ..-t. -t. m
*-OUlS BRÉGUET
4eROPhANES METALLIQUES
MlbiTAIRES & COMMERCIAUX - !
j ,.
i
l' Hydravions
1 Bureaux : ilt. Rue de la Pompe. — PARIS-XVI.
i Téléphone a PASSV 73-U, IH3
Relier* : 4 VELIZY.VILLACOUBLAY (Seine-et-Oise)
T¡UllhoDO t AUTEUIL 12.»#, 11-33. 11"A. — VELIZY 1 8
11. R'gistre im Commit e* 1 SEJNE n* 96-126
*1 M *■11 fcill OII*ll »'l wi '»lU * H *** *
ECOLE TECHNIQUE
- D'AERONAUTIQUE
; ET DE - - , ,',1
Construction Automobile
19 Rue Boutebrie (Boulevard Saint-Germain)
PARIS (Ve) - Tél: Gobelins 59-84 -'
Formation d'Ingénieurs pour les
Industries Aéronautiques et Automobiles
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