Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1929-04-25
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 25 avril 1929 25 avril 1929
Description : 1929/04/25 (A9,N410). 1929/04/25 (A9,N410).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6554640m
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
N., 410,25";429.
LES AILES î3
SUR LES TERRAINS
D'üerodrome en aérodrome
âMSourget.
t'afil- de l'aéro-port du Bourget s'est
le trafk d l" , t
Il a "u COurs de la période du 5 au
de In. înclus, pa l'arrivée ou le départ
de \'l«n4 [ avions \rV ?S^urtant 847 passagers,
,o '9 kilos de narchandises et 299 kilos
- Postes
Cublay.
t!c)r.!ya\liI des pilotes réceptionnaires s'est
neIllIllent semaine,
I fZ à moteur Lorraine
-
tet H.D. 32 à moteur
La/aiIle l2o CV S^mson 95 CV. ;
JnOteur et dévier - SUr N ieuport- Delage 62
moteur lspano-Suiza e 600 CV. etT:N.D.
&39o "*** di6o°cv- « N U-
Ur eur jupitti construits par U,
« J?P^ibies r. Bourdin, sur avions
sur C: cIbles LIOrê et Olivier; Delmotte,
^Pareils C. 59 °n^ livré plusieurs de
1 p 3-tnj i„
Parmi a"Ions en Cours dessai, signa-
S,E;,C if vols, de' PoIlaI} SUr le « Jockey »
Carn*- l**> à bord sur la base, de
Cocf ) a bord d'un avion-marin Levas-
«eur Mot£ eur Hispano de 600 CV. ; de
»2? le
,. out~acier » Bréguet; des
46o 0e l'aisnn Ct 5anita^re> Hanriot type
«l'un ^0riaiQc
le Jnpîî11*1 d'un Salmson ou
pan de 180 rv ev., le second d'un His-
droI? C2l Y:, enfin les vols du Cau-
et n,-*1 Brnft et d'un Lioré
pano,I"ler de bombardement bimoteur His-
j
le tlQuv rn 'OPlace de chasse .b It
m)teur Hispano de 600
CV., a été essayé par Douchy. Cet appa-
grfl. crnent métallique a produit une
grosse impression. )
ÇUaK ^'n^' avec une remarquable
*es dï nU,Ves avec certificat de navï-
guabilité cs epreuves du certificat de nav-
200 à e de l'avion de tourisme Farman
son 120 CV, '-
rodr Ine-particulier de Morane-
une esradrilIe de sept avions, con-
Milite Par M obert Morane s'est assidu-
rentp foratîor,s vols en diffé-
rentes fIne exécuter des vols en diffe-
^oSiJ J e^ffectués »
"IlOsités a Ions et des exercices de Vlr-
tuosités effectués aVec un ensemble d'une
APemra ^auK>iird'h„r\ Vette escadrille partici-
pera aujourd'hui à la Fête des Ailes Ibéro-
Américaines.
Il \, Ines
Aux écoles, les boursiers de pilotage et
les élèves civils poursuivent leur entraîne-
ment en double commande. Deux nouveaux
élèves boursiers, MM. Jean Debeury et
Marcel Catherine, sont entrés à l'Ecole.
Les réceptions de M.S. 147 se poursuivent,
en grande série, pour les centres de la Com-
pagnie Française d'Aviation. Le contrôle de
ces avions est effectué par M. Koloboff. du
Bureau Véritas. Une autre série de M.S.
147, moteur Salmson 120 CV.. destinée à
la Turquie, est également en cours de ré-
ception.
A Toussus-le-Noble.
Chez Farman, à l'é:ole du P.S.V., les
élèves se succèdent toujours. Actuellement
deux nouveaux pilotes des Lignes Farman
s'instruisent régulièrement ainsi que plu-
sieurs autres pilotes de la Compagnie
Aérienne Française que cette dernière a en-
voyés tout dernièrement Parmi les pilotes
de tourisme, notons le baron de Précourt,
élève breveté à l'école Morane et candidat
actuel au P.S.V.
A l'école militaire les boursiers continuent
leur entraînement. Signalons l'arrivée à
l'école de deux autres élèves: MM. Ferry
et Lamazière. L'élève Pinchemaille vient
d'être lâché tout dernièrement
Des réceptions de Goliath militaires et
de plusieurs F-190 ont été Faites par Cou-
pet, Burtin et Lallouette. Un avion F-190
est parti pour figurer au Salon Aéronau-
tique de Genève.
A Orly.
L'avion de tourisme Delanne, équipé cette
fois d'un moteur Anzani de 70 CV., est re-
monté sur ce terrain. Descamps en a re-
pris, au début de la semaine, la mise au
point.
Mlle Lena Bernstein s'entraîne, sur son
Potez VIII Anzani, à des exercices de vir-
tuosité dans lesquels elle excelle remar-
quablement. Une restriction, cependant.
Pourquoi, mademoiselle, ne prenez-vous pas
un parachute? En vue de son départ au
Maroc par la voie aérienne, Mlle Berns-
tein a fait installer un réservoir « grand
raid » qui porterait à 700 kilomètres le
rayon d'action de son « Zizi n.
Le triavion Albessard, remis en état, a
exécuté de jolis vols sous la conduite de
l'habile Magnard. Il doit partir aujourd'hui
pour Genève-Cointrin, avec, comme passa-
ger, notre confrère Forestier. Il doit y effec-
tuer, pendant le Salon de Genève, toute
une série de démonstrations.
PnMlV<>c
enCUrag eu v--e s, c'est tin signe consolant
Ex ean ; - Léon BAILBY,
C CElSIOR
IÇfA J" ^^dorin
e Illlollllée) autorisée par le minis-
tyan* été plutôt figure de raid,
s qUOtidnee à ,allure accélérée et les
Éfrtaépre ù-9u°tidieT>n~ réalisées avec une belle
Q Cet C'est en volant seulement de jour
CWet .exploit aé réussi.
cet IOit a été réussi.
Vfai °n.Jes esn^u Bailly-Réginensi frappe
il 5 il n'en est pas. moins
cousslt Jie une très belle appIica-
tio0 s , av tio pratIque.
es à cette sorte ne sont pas
t^s ! v°ya»es de 5ette d'aviateurs; il y
a, dans toutes 1 es aviations, des pilotes pos-
e Inanq ans SUperbes auxquels l'occasion
II rnanque Pour se raanifester.
de l a falIuue pou se manifester..
aj, y et à Réginensi autant
que d'audace, d'allant que de
tion> dans leur pilotage, que de clair-
n. et de Precisicn dans leur naviga-
Temps :
C EMps,
dt ^^ple fra ïecond en conséquences
de reuseSet e sera féoond en conséquences
e*irp Uses et orcornprend l'enthousiasme
'on Ctu:t qui h<:,n comprend l'enthousiasme
éqUipag, 1er mt fêté André Bailly et
L'Au. KeSlnensi et Marsot.
di PEUPLE :
Ainsi Se en a théose la splen-
de randonnée su Paris-Saïgon.
!< qui i du *
Ceux ni J'a, reo. Plirent n'admettent pas
leu ,n'est e rald. Ils ont raison. L ap
1 et if1 Pas appareil spécial. Le mo-
l'Q\>i et l'nutt: Un IDoteur spécial, bien que
a-' ion , utre rann» ceux de Lindbergh,
mtéreure monoplan à
l ISsetnent s.:!s,. le moteur un 230 CV. à
a SetQent par aIr.
f11, n
Il eN:
l1e r l\.egin
Uh Inensi et Marsot venaient, dans
^etr grâce à leur vail-
lance,à leur énergie, à leur valeur athfé.
» de SS a leur excellent matériel
a,'1. l~ ,liaison erienne Paris-Saïgon et re-
^aisde réa;T 1Ser' du 26 mars au 20
1 - Paris-Saïgon et re-
diS 8 avaient miS dix jours à l'aller.
Ils revell us de aïgon en huit jours et
C? 'Urs Praf- Vei*aienïCag?n une démonstra-
s entre la e ce que seront les rapports
ls voiCi etroP°le et l'Indochine.
vpuis Voici qjelques « à côtés » du
Il ,é Bailly , abord, une anecdote sur
V^oyjj4%) a'Hv rdp /?r^ L'INTRAN.
» E„ v
h r tn vérité, curieuse figure dont
r de 23 ans Un se française. Bien
ilQitt d'en"is:ns, sa maturité d'esprit lui
6elt¡pi))tnent er des Possibilités qui sont
tkt Illpit -%crl lnac<:essibles à son âge. Un
ttttt Icadeail » Pour ses étrennes, lui
t'idrf cadea 1 d'importance,
et' s' en Se
tant à table, ne trouva-
Cres étrennes, un chèque
<:é 8()'Us' sa éetviett Poot
----------------------- -
tout autre jeune homme de son âge, c'eût
pu être dangereux; que ne fait-on pas avec
un million à soi, à 23 ans?. * Bailly, lui,
ne pensa qu'à une chose: réaliser enfin ce
raid sportif et scientifique Paris-Saîgon-
Paris. Et c'est ainsi qu'il put, un jour, s'en-
voler du Boùrget pour le plus grand triom-
phe des ailes françaises.
Et voici les raisons du voyage, toujours
d'après L'INTRAN, qui publie un papier
d'André Bailly.
Pourquoi j'ai accompli ce raid?
Mais simplement parce que je tenais à
démontrer l'utilité de l'avion de moyenne
puissance, d'abord au point de vue touris-
tique, ensuite, au point de vue utilitaire et
commercial.
J'avais toujours pensé, depuis que je vole,
qu'un appareil strictement de série, mais
parfaitement au point, pouvait donner d'ex-
cellents résultats.
Enfin, pour clôturer cette partie de notre
REVUE DE LA PRESSE, voici quelques per-
les recueillies dans le plus grand, et le plus
grave de nos confrères, dans LE TFMPS :
Le temps d'acheter un avion, de le con-
duire à Istres pour quelques essais et, le
26 mars dernier, André Bailly s'élançait vers
Saigon, accompagné- du fils de Reginensi
et du mécanicien Marsot.
Magnifique! D'abord, André Bailly n'a
pas été à Istres. Ensuite, le fils de Regi-
nensi doit avoir dans les cinq ans.
Heureusement que c'est son père qui a
tenu le manche.
L'essor de la K. L. M.
M. Jean Tioz a publié dans L'AMI DU
PEUPLE une étude sur L'activité des avia-
tions commerciales, française, allemande et
hollandaise, article dont nous extrayons ce
qui a trait à la K.L.M.
Le réseau hollandais de la K.L.M. a} en
1928, totalisé 1.750.000 kilomètres de vol con-
tre 1.310.000 Cannép précédente et transporté
17.165 passagers contre 12.918 en 1927.
Au cours de 1928, la Compagnie Hollan-
daise a transporté 688 tonnes de fret contre
402 tonnes en 1927.
Ainsi, d'une année sur Vautre, les Hollan-
dais augmentent de 33 0 0 le nombre de
leurs passagers.de 71 0/0 le volume delleur
fret, de ioo 0/0 la poste aérienne et de
42 0/0 le volume des colis postaux.
Il est vrai que ce petit peuple/dont l'his-
toire maritime fut prestigieuse ne néglige
rien pour donner à ses nationaux le
« sens de l'air ».
En effet, avec une flotte de douze aviens,
ils trouvaient encore le moyen de donner le
baptême de Vair lorsque leurs appareils
étaient au repos, à 17.170 personnes tt ils
trouvaient également le temps nécessaire à
effectuer 450.000 kilomètres de vols spéciaux
dans Vintenfalla des départs réguli^ ers. -
!!lIiI!!IIUIIIJlnIB!UnUnll¡allIinllIlnml!!Mlnal!lIlilallillilHIUIEIIIUUIIIIIIIIIIlIIIlIlIlIf!IIIHU.
( 200 HEURES DE VOL 1
! par Bailly, Réginensi et Marsot ;
1 PARIS-SAIGON-PARIS l
E 24.000 kilomètres g
i sur avion FARMAN F. 190 équipé i
æ du moteur TITAN-GNOME et RDONE æ
S avec s
Ilougies VEMLTS j
i sté des Bougies VENUS, 8, r. Gabrielle, Genlilly (Seine) i
amnMmmt)mHtmM)M)mMmtmn)))mMmHMMMU)Mt))t)mt))M)t))ttmMt)ttMM)HMt
'-'1
| L'Aviation Britannique |
1 triompe sur terre et sur mer Il
| le moteur d'aviation NAPIER |
| a donné à la Grande-Bretagne $
| la prédominance en l'air, sur |
| la terre et sur la mer - 1
! z
! VITESSE DANS LAlR 1
s. 1
S La plus grande vitesse, jamais atteinte en vol, a été réalisée par le ?S|
Lieutenant aviateur D'ARCY GREIG, D.F.C., A.F.C., en Novembre 1
s dernier, quand il couvrit trois kilomètres à la formidable vitesse moyenne 1
S de 513 km.-h. 270. Il pilotait un hydravion Supermarine à moteur NA- a
S PIER. Le même appareil, sous la conduite du Lieutenant-aviateur S. N. a
Webster, avait gagné la Coupe Schneider, à Venise, en septembre 1927, K
I à la vitesse , -
I
| VITESSE SUR LA TERRE 1
1 La plus grande vitesse, jamais atteinte sur la terre, fut réalisée par 1
8 lè Major H.O.D. SEGRAVB quand il conduisit sa voiture Irving-NAPIER Z
sur 1.600 mètres à la vitesse extraordinaire de 372 km.-h. 335. Il uti- gg.
S} lisait un moteur NAPIER. :
A Æ' .e 1., f'l' ., t, l
S « Agréez, je vous prief mes plus sincères félicitations pour la Z
« performance des deux NAPIER installés sur la « Flèche d'Or a K.
N ct le a Miss En gland ». Tous lee deux ont rempli leur tâche en K.
V 10'11 temps, donnant le minimum d'inquiétude. V
S SEGRAVE. g
! VITESSE SUR LA MER iI
1 \)ITESSE SU1 LA ME1 9
Le Championnat du Monde fut gagné à Miami par le Major H.O.D. K»
SEGRAVE conduisant le « Miss England » de Sir Charles Wakefield,
S équipé d'un moteur NAPIER. 5
! I
| RÉGULARITÉ
: La plus grande croisière aérienne en vol de groupe, qui ait jamais été
tentée, fut réussie en 1928, avec des moteurs Napier. Quatre hydra- x
^5 vions Supermarine « Southamptoi» », équipés chacun de deux moteurs K
S Napier, volèrent d'Angleterre en Australie, puis revinrent à Singapour. Ir
S Napier, volèrent d'Angleterre en Australie, puis revinrent à Singapour, 1
S couvrant 289.625 kms, sans aucun ennui mécanique.
1 NAPIER t
I S Le meilleur moteur d'avion du monde ;,
| D. PAPIER SON, LTD ,' 1
S ACTON. LONDON, 'fi).).' :.., , B
§ - Z
//H/H/;H.IW/U/H//UH//H//HÚ//;Ñ/HH//uJ
LES AILES î3
SUR LES TERRAINS
D'üerodrome en aérodrome
âMSourget.
t'afil- de l'aéro-port du Bourget s'est
le trafk d l" , t
Il a "u COurs de la période du 5 au
de In. înclus, pa l'arrivée ou le départ
de \'l«n4 [ avions \rV ?S^urtant 847 passagers,
,o '9 kilos de narchandises et 299 kilos
- Postes
Cublay.
t!c)r.!ya\liI des pilotes réceptionnaires s'est
neIllIllent semaine,
I fZ à moteur Lorraine
-
tet H.D. 32 à moteur
La/aiIle l2o CV S^mson 95 CV. ;
JnOteur et dévier - SUr N ieuport- Delage 62
moteur lspano-Suiza e 600 CV. etT:N.D.
&39o "*** di6o°cv- « N U-
Ur eur jupitti construits par U,
« J?P^ibies r. Bourdin, sur avions
sur C: cIbles LIOrê et Olivier; Delmotte,
^Pareils C. 59 °n^ livré plusieurs de
1 p 3-tnj i„
Parmi a"Ions en Cours dessai, signa-
S,E;,C if vols, de' PoIlaI} SUr le « Jockey »
Carn*- l**> à bord sur la base, de
Cocf ) a bord d'un avion-marin Levas-
«eur Mot£ eur Hispano de 600 CV. ; de
»2? le
,. out~acier » Bréguet; des
46o 0e l'aisnn Ct 5anita^re> Hanriot type
«l'un ^0riaiQc
le Jnpîî11*1 d'un Salmson ou
pan de 180 rv ev., le second d'un His-
droI? C2l Y:, enfin les vols du Cau-
et n,-*1 Brnft et d'un Lioré
pano,I"ler de bombardement bimoteur His-
j
le tlQuv rn 'OPlace de chasse .b It
m)teur Hispano de 600
CV., a été essayé par Douchy. Cet appa-
grfl. crnent métallique a produit une
grosse impression. )
ÇUaK ^'n^' avec une remarquable
*es dï nU,Ves avec certificat de navï-
guabilité cs epreuves du certificat de nav-
200 à e de l'avion de tourisme Farman
son 120 CV, '-
rodr Ine-particulier de Morane-
une esradrilIe de sept avions, con-
Milite Par M obert Morane s'est assidu-
rentp foratîor,s vols en diffé-
rentes fIne exécuter des vols en diffe-
^oSiJ J e^ffectués »
"IlOsités a Ions et des exercices de Vlr-
tuosités effectués aVec un ensemble d'une
APemra ^auK>iird'h„r\ Vette escadrille partici-
pera aujourd'hui à la Fête des Ailes Ibéro-
Américaines.
Il \, Ines
Aux écoles, les boursiers de pilotage et
les élèves civils poursuivent leur entraîne-
ment en double commande. Deux nouveaux
élèves boursiers, MM. Jean Debeury et
Marcel Catherine, sont entrés à l'Ecole.
Les réceptions de M.S. 147 se poursuivent,
en grande série, pour les centres de la Com-
pagnie Française d'Aviation. Le contrôle de
ces avions est effectué par M. Koloboff. du
Bureau Véritas. Une autre série de M.S.
147, moteur Salmson 120 CV.. destinée à
la Turquie, est également en cours de ré-
ception.
A Toussus-le-Noble.
Chez Farman, à l'é:ole du P.S.V., les
élèves se succèdent toujours. Actuellement
deux nouveaux pilotes des Lignes Farman
s'instruisent régulièrement ainsi que plu-
sieurs autres pilotes de la Compagnie
Aérienne Française que cette dernière a en-
voyés tout dernièrement Parmi les pilotes
de tourisme, notons le baron de Précourt,
élève breveté à l'école Morane et candidat
actuel au P.S.V.
A l'école militaire les boursiers continuent
leur entraînement. Signalons l'arrivée à
l'école de deux autres élèves: MM. Ferry
et Lamazière. L'élève Pinchemaille vient
d'être lâché tout dernièrement
Des réceptions de Goliath militaires et
de plusieurs F-190 ont été Faites par Cou-
pet, Burtin et Lallouette. Un avion F-190
est parti pour figurer au Salon Aéronau-
tique de Genève.
A Orly.
L'avion de tourisme Delanne, équipé cette
fois d'un moteur Anzani de 70 CV., est re-
monté sur ce terrain. Descamps en a re-
pris, au début de la semaine, la mise au
point.
Mlle Lena Bernstein s'entraîne, sur son
Potez VIII Anzani, à des exercices de vir-
tuosité dans lesquels elle excelle remar-
quablement. Une restriction, cependant.
Pourquoi, mademoiselle, ne prenez-vous pas
un parachute? En vue de son départ au
Maroc par la voie aérienne, Mlle Berns-
tein a fait installer un réservoir « grand
raid » qui porterait à 700 kilomètres le
rayon d'action de son « Zizi n.
Le triavion Albessard, remis en état, a
exécuté de jolis vols sous la conduite de
l'habile Magnard. Il doit partir aujourd'hui
pour Genève-Cointrin, avec, comme passa-
ger, notre confrère Forestier. Il doit y effec-
tuer, pendant le Salon de Genève, toute
une série de démonstrations.
PnMlV<>c
enCUrag eu v--e s, c'est tin signe consolant
Ex ean ; - Léon BAILBY,
C CElSIOR
IÇfA J" ^^dorin
e Illlollllée) autorisée par le minis-
tyan* été plutôt figure de raid,
s qUOtidnee à ,allure accélérée et les
Éfrtaépre ù-9u°tidieT>n~ réalisées avec une belle
Q Cet C'est en volant seulement de jour
CWet .exploit aé réussi.
cet IOit a été réussi.
Vfai °n.Jes esn^u Bailly-Réginensi frappe
il 5 il n'en est pas. moins
cousslt Jie une très belle appIica-
tio0 s , av tio pratIque.
es à cette sorte ne sont pas
t^s ! v°ya»es de 5ette d'aviateurs; il y
a, dans toutes 1 es aviations, des pilotes pos-
e Inanq ans SUperbes auxquels l'occasion
II rnanque Pour se raanifester.
de l a falIuue pou se manifester..
aj, y et à Réginensi autant
que d'audace, d'allant que de
tion> dans leur pilotage, que de clair-
n. et de Precisicn dans leur naviga-
Temps :
C EMps,
dt ^^ple fra ïecond en conséquences
de reuseSet e sera féoond en conséquences
e*irp Uses et orcornprend l'enthousiasme
'on Ctu:t qui h<:,n comprend l'enthousiasme
éqUipag, 1er mt fêté André Bailly et
L'Au. KeSlnensi et Marsot.
di PEUPLE :
Ainsi Se en a théose la splen-
de randonnée su Paris-Saïgon.
!< qui i du *
Ceux ni J'a, reo. Plirent n'admettent pas
leu ,n'est e rald. Ils ont raison. L ap
1 et if1 Pas appareil spécial. Le mo-
l'Q\>i et l'nutt: Un IDoteur spécial, bien que
a-' ion , utre rann» ceux de Lindbergh,
mtéreure monoplan à
l ISsetnent s.:!s,. le moteur un 230 CV. à
a SetQent par aIr.
f11, n
Il eN:
l1e r l\.egin
Uh Inensi et Marsot venaient, dans
^etr grâce à leur vail-
lance,à leur énergie, à leur valeur athfé.
» de SS a leur excellent matériel
a,'1. l~ ,liaison erienne Paris-Saïgon et re-
^aisde réa;T 1Ser' du 26 mars au 20
1 - Paris-Saïgon et re-
diS 8 avaient miS dix jours à l'aller.
Ils revell us de aïgon en huit jours et
C? 'Urs Praf- Vei*aienïCag?n une démonstra-
s entre la e ce que seront les rapports
ls voiCi etroP°le et l'Indochine.
vpuis Voici qjelques « à côtés » du
Il ,é Bailly , abord, une anecdote sur
V^oyjj4%) a'Hv rdp /?r^ L'INTRAN.
» E„ v
h r tn vérité, curieuse figure dont
r de 23 ans Un se française. Bien
ilQitt d'en"is:ns, sa maturité d'esprit lui
6elt¡pi))tnent er des Possibilités qui sont
tkt Illpit -%crl lnac<:essibles à son âge. Un
ttttt Icadeail » Pour ses étrennes, lui
t'idrf cadea 1 d'importance,
et' s' en Se
tant à table, ne trouva-
Cres étrennes, un chèque
<:é 8()'Us' sa éetviett Poot
----------------------- -
tout autre jeune homme de son âge, c'eût
pu être dangereux; que ne fait-on pas avec
un million à soi, à 23 ans?. * Bailly, lui,
ne pensa qu'à une chose: réaliser enfin ce
raid sportif et scientifique Paris-Saîgon-
Paris. Et c'est ainsi qu'il put, un jour, s'en-
voler du Boùrget pour le plus grand triom-
phe des ailes françaises.
Et voici les raisons du voyage, toujours
d'après L'INTRAN, qui publie un papier
d'André Bailly.
Pourquoi j'ai accompli ce raid?
Mais simplement parce que je tenais à
démontrer l'utilité de l'avion de moyenne
puissance, d'abord au point de vue touris-
tique, ensuite, au point de vue utilitaire et
commercial.
J'avais toujours pensé, depuis que je vole,
qu'un appareil strictement de série, mais
parfaitement au point, pouvait donner d'ex-
cellents résultats.
Enfin, pour clôturer cette partie de notre
REVUE DE LA PRESSE, voici quelques per-
les recueillies dans le plus grand, et le plus
grave de nos confrères, dans LE TFMPS :
Le temps d'acheter un avion, de le con-
duire à Istres pour quelques essais et, le
26 mars dernier, André Bailly s'élançait vers
Saigon, accompagné- du fils de Reginensi
et du mécanicien Marsot.
Magnifique! D'abord, André Bailly n'a
pas été à Istres. Ensuite, le fils de Regi-
nensi doit avoir dans les cinq ans.
Heureusement que c'est son père qui a
tenu le manche.
L'essor de la K. L. M.
M. Jean Tioz a publié dans L'AMI DU
PEUPLE une étude sur L'activité des avia-
tions commerciales, française, allemande et
hollandaise, article dont nous extrayons ce
qui a trait à la K.L.M.
Le réseau hollandais de la K.L.M. a} en
1928, totalisé 1.750.000 kilomètres de vol con-
tre 1.310.000 Cannép précédente et transporté
17.165 passagers contre 12.918 en 1927.
Au cours de 1928, la Compagnie Hollan-
daise a transporté 688 tonnes de fret contre
402 tonnes en 1927.
Ainsi, d'une année sur Vautre, les Hollan-
dais augmentent de 33 0 0 le nombre de
leurs passagers.de 71 0/0 le volume delleur
fret, de ioo 0/0 la poste aérienne et de
42 0/0 le volume des colis postaux.
Il est vrai que ce petit peuple/dont l'his-
toire maritime fut prestigieuse ne néglige
rien pour donner à ses nationaux le
« sens de l'air ».
En effet, avec une flotte de douze aviens,
ils trouvaient encore le moyen de donner le
baptême de Vair lorsque leurs appareils
étaient au repos, à 17.170 personnes tt ils
trouvaient également le temps nécessaire à
effectuer 450.000 kilomètres de vols spéciaux
dans Vintenfalla des départs réguli^ ers. -
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( 200 HEURES DE VOL 1
! par Bailly, Réginensi et Marsot ;
1 PARIS-SAIGON-PARIS l
E 24.000 kilomètres g
i sur avion FARMAN F. 190 équipé i
æ du moteur TITAN-GNOME et RDONE æ
S avec s
Ilougies VEMLTS j
i sté des Bougies VENUS, 8, r. Gabrielle, Genlilly (Seine) i
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| L'Aviation Britannique |
1 triompe sur terre et sur mer Il
| le moteur d'aviation NAPIER |
| a donné à la Grande-Bretagne $
| la prédominance en l'air, sur |
| la terre et sur la mer - 1
! z
! VITESSE DANS LAlR 1
s. 1
S La plus grande vitesse, jamais atteinte en vol, a été réalisée par le ?S|
Lieutenant aviateur D'ARCY GREIG, D.F.C., A.F.C., en Novembre 1
s dernier, quand il couvrit trois kilomètres à la formidable vitesse moyenne 1
S de 513 km.-h. 270. Il pilotait un hydravion Supermarine à moteur NA- a
S PIER. Le même appareil, sous la conduite du Lieutenant-aviateur S. N. a
Webster, avait gagné la Coupe Schneider, à Venise, en septembre 1927, K
I à la vitesse , -
I
| VITESSE SUR LA TERRE 1
1 La plus grande vitesse, jamais atteinte sur la terre, fut réalisée par 1
8 lè Major H.O.D. SEGRAVB quand il conduisit sa voiture Irving-NAPIER Z
sur 1.600 mètres à la vitesse extraordinaire de 372 km.-h. 335. Il uti- gg.
S} lisait un moteur NAPIER. :
A Æ' .e 1., f'l' ., t, l
S « Agréez, je vous prief mes plus sincères félicitations pour la Z
« performance des deux NAPIER installés sur la « Flèche d'Or a K.
N ct le a Miss En gland ». Tous lee deux ont rempli leur tâche en K.
V 10'11 temps, donnant le minimum d'inquiétude. V
S SEGRAVE. g
! VITESSE SUR LA MER iI
1 \)ITESSE SU1 LA ME1 9
Le Championnat du Monde fut gagné à Miami par le Major H.O.D. K»
SEGRAVE conduisant le « Miss England » de Sir Charles Wakefield,
S équipé d'un moteur NAPIER. 5
! I
| RÉGULARITÉ
: La plus grande croisière aérienne en vol de groupe, qui ait jamais été
tentée, fut réussie en 1928, avec des moteurs Napier. Quatre hydra- x
^5 vions Supermarine « Southamptoi» », équipés chacun de deux moteurs K
S Napier, volèrent d'Angleterre en Australie, puis revinrent à Singapour. Ir
S Napier, volèrent d'Angleterre en Australie, puis revinrent à Singapour, 1
S couvrant 289.625 kms, sans aucun ennui mécanique.
1 NAPIER t
I S Le meilleur moteur d'avion du monde ;,
| D. PAPIER SON, LTD ,' 1
S ACTON. LONDON, 'fi).).' :.., , B
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