Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1928-06-14
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 14 juin 1928 14 juin 1928
Description : 1928/06/14 (A8,N365). 1928/06/14 (A8,N365).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65545957
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
N* 365, 14-6-28. LES AILES 3
LES AILES S'OUVRENT
L'HYDRAVION S. P. C A. PAULHAN-PILLARD
monoplan métallique de 8 tonnes à 3 moteurs Jupiter" de 420 CV.
Les débuts de la Société Provençale de
Constructions Aéronautiques avaient été
particulièrement heureux. On se rappelle
en effet, que le dernier concours de St-
Raphaël fût remporté par l'hydravion
« Météore » que cette Société avait réa-
lisé en 1926. Entre parenthèses, il est
assez curieux de signaler que cet appa-
reil est encore le seul hydravion com-
mercial pourvu du certificat de naviga-
bilité de la première catégorie.
Mais, comme le disait dernièrement
M. Gorges Philippar, l'éminent Président
du Conseil d'Administration de la S. P.
C. A., filiale de la S. P. N. A. et de la Cie
des Messageries Maritimes, cela c'est déjà
le passé. Le nouvel hydravion à structure
métallique S. P. C. A. Paulhan-Pillard,
qui vient Ide terminer ses essais prélimi-
naires, autorise, en effet, de nouveaux et
magnifiques espoirs.
D'une facture moderne, d'une construc-
tion robuste et simple, cet appareil vient
heureusement combler un « trou » dan-
gereux pour l'avenir de notre hydravia-
tion. Les créateurs, MM. Paulhan et Pil-
lard, ainsi que la Société Provençale de
Constructions Aéronautiques, dans les
ateliers de laquelle l'hydravion a été réa-
lisé, ont accompli une belle œuvre dont
nous les félicitons bien sincèrement.
Ainsi qu'on peut immédiatement en
juger, par les photographies que nous
publions, l'hydravion S. P. C. A. Paulhan-
Pillard est d'une formule qui a déjà fait
ses preuves, jusqu'ici, malheureusement'
à l'étranger.
Nous avons eu le plaisir, non seule-
nuit de l'examiner en détail, mais, éga-
lement de le voir évoluer dans la belle
rade de la Ciotat. Au poste de pilotage se
trouvaient Burri, vétéran de l'hydravion.
et son dévoué mécanicien Mimolo. Après
plusieurs passages hydroplanés, au cours
desquels il nous a été donné de constater
les formes judicieuses de la coque et des
flotteurs. Burri se mit face au vent et dé-
1 colla avec une facilité remarquable.
1 C était réellement un très joli spectacle;
passages en vitesse ou au ralenti, montée
en chandelle et amérissage furent effec-
tués avec une absolue correction.
Les performances obtenues avec ce
prototype ; montée à 2.500 mètres en 16
minutes, vitesse d'au moins 200 kms à
l'heure, sont pleines de promesses. L'hy.
dravion S. P. C. A. Paulhan-Pillard peut
être équiné en appareil militaire ou com-
mercial. Dans ce dernier cas, il pourrait
emmener une charge payante de 1.000
kilos avec un rayon d'action de 1.500
kilomètres. Voilà un résultat intéressant
Pour nos exploitations aériennes.
Avant Saborder la description de cet
intéressant appareil, nous voulons aussi
souligner deux de ses plus importantes
caractéristiques.
1 Il s'agit, tout d'abord, de la parfaite
accessibilité en vol, par le mécanicien,
des principaux accessoires du moteur et,
également, des organes de commande. Si
l'on songe que l'appareil est capable de
voler avec deux de ses moteurs, il y a là
Un élément de sécurité extrêmement ap-
préciable. La surveillance rapide et com-
plète des commandes présente, elle aussi
dans le même ordre d'idée, un intérêt
certain.
Enfin, les méthodes constructives adop-
tes pour la fabrication du S. P. C. A.
Paulhan-Pillard offrent, à elles seules, un
Puissant attrait. n ne faut pas perdre de
Ile que ces méthodes ont été mises en
suvre sur le premier hydravion entière-
ment métallique construit dans notre
pays et que cet appareil mesure près de
30 mètres d'envergure. Dans cette voie,
dont nous ne voulons pas apprécier ici
la valeur, rien n'avait été fait en France.
Grâce à la Société Provençale de Cons-
tructions Aéronautiques, grâce à MM.
Paulhan et Pillard, nos services officiels,
nos compagnies de navigation aérienne
vont bénéficier d'un précieux travail
dont ils ne leur reste plus qu'à tirer le
meilleur parti. André FRACHET.
Voilure. — L'hydravitm S. P. C. A.-Paul-
han-Pillard, type E. 5, a une voilure mo-
noplane en semi-cantilever.
Cette aile affecte, vue en plan, une forme
trapézoïdale d'allongement moyen. Son pro-
fil, très épais dans la partie comprise entre
les points de fixation de la mâture, décroit
ensuite, de part et d'autre de ces points,
principalement à l'intrados.
Sa structure est constituée par des lon-
gerons en acier, à haute résistance, pourvus
de semelles multiples ; les nervures, à treil-
lis, sont en duralumin. De tout l'appareil,
seule, la voilure est entoilée.
Un ensemble de mâts triangulés réunit
l'aile, la coque et les flotteurs qui forment
ainsi un ensemble très rigide. Ces mats,
également en acier à haute résistance, sont
enfermés dans des carénages profilés. Leurs
attaches, à rotule, sttnt dotées de graisseurs
Têcalémit.
Les ailerons, très longs et peu profonds,
sont sectionnés en deux parties égales ; ils
sont commandés rigidement.
Coque. — La coque, d'une très belle ve-
nue, est établie entièrement en métal. Sa
construction, qui rappelle celle des bateaux,
est extrêmement robuste.
Son aménagement, sur le prototype mili-
taire, comporte, torlt à l'avant, wn premier
compartiment iréservé pour un mitrailleur
remplissant également les fonctions ¡rob-
servateur navigant.
Le compartiment suivant, très vaste et
pourvu d'une table et d'un tabouret, sera
occupé par le commandant de bbrd naviga-
teur.
Pwis, ensuite, se trouve le poste de pilo-
tage, biplace Ctooà-côtcr, à double; commande.
Après, au maître-couple de la coque, il
y a les chambres de repos et, dans l'ordre,
les postes du radiotélégraphiste, du photo-
graphe et des mitrailleurs arrières avec
denx tourelles légèrement décallées. La
plancher de ces deux derniers comparti-
ments est pourvue d'une trappe permettant
de tirer sous l'appareil ou, encore, de pren-
dre des vues verticales.
Les empennages, de structure métallique,
sont entoilés. Le gouvernail de direction est
compensé par un volet du type Flettner.
Les flotteurs sont disposés à l'aplomb des
moteurs latéraux. Leurs formes de fonds,
comme celles de la coque, sont très amor-
ties. Ces ballonnets participent à la flottai-
son de l'appareil tout en assurant sa stabi-
lité latérale. Ils sont divisés en plusieurs
compartiments étanches avec, pour chacun,
une porte de visite.
Groupes moto-propulseurs. — Les trois
groupes moto-propulseurs de l'hydravion S.
P. C. A.-Paulhan-Pillard sont placés en li-
gne, en avant du bord d'attaque de la voi-
lure. Cette disposition a permis die monter
les prineipatnc accessoires de chaque mo-
teur : pompes, magnétos, etc., de telle fa-
çon que le mécanicien poisse y accéder, en
vol, de l'intérieur de la voilure.
Un petit moteur Bristol, logé dans le
compartiment du radiotélégraphiste, sert
au démarrage des moteurs l il est également
utilisé pour actionner une génératrice, de
Nous avons souvent déploré qu'en face de l'effort étranger,
dans la voie des avions modernes, nous n'ayions pas toujours
quelque chose d'équivalent à opposer. Sachons le reconnaître :
avec l'hydravion Paulhan-Pillard, de la S. P. C. A., l'industrie
aéronautique française vient de produire un hydravion prototype
remarquable, essayé avec succès à La Ciotat.
sorte que la T. S. F. puisse fonctionner ang4
si bien en vol que sur la mer.
Les réservoirs d'essence et d'huile sont
logés dans l'aile, à bonne distance des BIGot
teurs, ce qui réduit les- risques d'incendie.
Ils peuvent être facilement surveillés, ainsi
que les commandes d'ailerons.
Les moteurs sont des « Jupiter » de 430
CV., non dénauiltiplïés.
Caractéristiques générales :
•
Envergure totale : 28 m. 10 ;
Longueur totale : 18 m. 70 ;
Hauteur totale : 4 m. 50 ;
Profondeur maximum de l'aile : 5 mêtres1
Surface portante totale : 140 mq. ;
Puissance : Trois, moteurs Il Jupiter » de
420 CV. ;
Poids à vide : 5.000 kilos ;
Charge utile et combustible : 3.206 kts 1
Poids totaJ en eharge : 8.200 kgs ;
Charge au mq. : 58 kgs 500 ;
Chare- au cheval : S kci 800 ;
Puissance par mq. î 8 CV. 5.
Performances :
Vitesse r^axinuim : 200 limh. ;
Vitesse d'ainérissase : 90 kmh. :
Montée à 2.500 mètres : 16. minutes.
Décollage : 11 secondes ;
Plafond : 5.000 mètres :
Rayon d'action avec 1.000 kilos de chargti
payante : 1.500 kms.
L'ACTIVITÉ AÉRONAUTIQUE
D'aérodrome en aérodrame
A Villacoublav.
La .présentation des avions de chasse
légers tire à sa. fin ; les trois « Jockeys »
Nieuoport-Delage ont complètement terminé
leurs essais et Fronval, à bord du Morane-
Saulnier 221, effectue les derniers vols pour
la déterminâtinn officielle des performaacea
de cet appareil.
Le travail des réceptionneurs Sadi Le-
cointe.. Lasne et Brévier sur Nieuport 62 ;
Lemoie sur Loire-Gourdou-Lesenrre 32 Cï;
Delmotte. svir Cawdron C-59 ; Paillard, sur
Rréguet XIV : Hoegelen, sur avions Hall-
rfot et Potez-25 ; Bourdln et Schnèe, sur M-
E oteurs lJoré et Olivier : Bucquet et Bo-
.o. sur Bréguet XIX, s'est poursuivi sans
ircidenî.
Chez Potez, tm travaille sur le monoplan
destiné à de Marnîer ; Descamps a volé sur
le monoplan Dyle et Bacalan et Douehy con-
tinue, avec ténacité, la mise au point des
appareils Wibault.
Les essais du Bernard « Jupiter » com-
mercial se continuent avec Paillard, dans des
conditions excellentes, ainsi que ceux du mo-
noplan métallique Hanriot-Salmson.
Le tri-avion Albessard de tourisme. confli
à an brillant et bouillant pilote du S. T. T.
Aé, a eu sa voilure soumise à une rndé
épreuve. A la suite d'un « piqrné », manœu-
vre plus normalement effectuée avec des ap-
pareils militaires, les faux longerons des
ailerons ont été endommagés.
Le pilote a pu néanmoins se poser sans
dommage.
Enfin, chez Bréguet, des prototypes et
avions de raid ont été expérimentés par M
chef-pilote Bucquet.
A Bue.
Un ntmvel appareil Blfriot Spad, type 64,
& moteur Lorraine de 110 CV, à refroidis..
ment par air, est en montage à l'aérodrome.
Bossoutrot se livre A des essais d'altitude
sur le monoplan bimoteur 127.
A récole. les 25 élèves Il lâchés » perfec-
tionnent leur entraînement sur Spad 54; les
autres boursiers continuent leur eutraJne-
ment en double commande.
LES AILES S'OUVRENT
L'HYDRAVION S. P. C A. PAULHAN-PILLARD
monoplan métallique de 8 tonnes à 3 moteurs Jupiter" de 420 CV.
Les débuts de la Société Provençale de
Constructions Aéronautiques avaient été
particulièrement heureux. On se rappelle
en effet, que le dernier concours de St-
Raphaël fût remporté par l'hydravion
« Météore » que cette Société avait réa-
lisé en 1926. Entre parenthèses, il est
assez curieux de signaler que cet appa-
reil est encore le seul hydravion com-
mercial pourvu du certificat de naviga-
bilité de la première catégorie.
Mais, comme le disait dernièrement
M. Gorges Philippar, l'éminent Président
du Conseil d'Administration de la S. P.
C. A., filiale de la S. P. N. A. et de la Cie
des Messageries Maritimes, cela c'est déjà
le passé. Le nouvel hydravion à structure
métallique S. P. C. A. Paulhan-Pillard,
qui vient Ide terminer ses essais prélimi-
naires, autorise, en effet, de nouveaux et
magnifiques espoirs.
D'une facture moderne, d'une construc-
tion robuste et simple, cet appareil vient
heureusement combler un « trou » dan-
gereux pour l'avenir de notre hydravia-
tion. Les créateurs, MM. Paulhan et Pil-
lard, ainsi que la Société Provençale de
Constructions Aéronautiques, dans les
ateliers de laquelle l'hydravion a été réa-
lisé, ont accompli une belle œuvre dont
nous les félicitons bien sincèrement.
Ainsi qu'on peut immédiatement en
juger, par les photographies que nous
publions, l'hydravion S. P. C. A. Paulhan-
Pillard est d'une formule qui a déjà fait
ses preuves, jusqu'ici, malheureusement'
à l'étranger.
Nous avons eu le plaisir, non seule-
nuit de l'examiner en détail, mais, éga-
lement de le voir évoluer dans la belle
rade de la Ciotat. Au poste de pilotage se
trouvaient Burri, vétéran de l'hydravion.
et son dévoué mécanicien Mimolo. Après
plusieurs passages hydroplanés, au cours
desquels il nous a été donné de constater
les formes judicieuses de la coque et des
flotteurs. Burri se mit face au vent et dé-
1 colla avec une facilité remarquable.
1 C était réellement un très joli spectacle;
passages en vitesse ou au ralenti, montée
en chandelle et amérissage furent effec-
tués avec une absolue correction.
Les performances obtenues avec ce
prototype ; montée à 2.500 mètres en 16
minutes, vitesse d'au moins 200 kms à
l'heure, sont pleines de promesses. L'hy.
dravion S. P. C. A. Paulhan-Pillard peut
être équiné en appareil militaire ou com-
mercial. Dans ce dernier cas, il pourrait
emmener une charge payante de 1.000
kilos avec un rayon d'action de 1.500
kilomètres. Voilà un résultat intéressant
Pour nos exploitations aériennes.
Avant Saborder la description de cet
intéressant appareil, nous voulons aussi
souligner deux de ses plus importantes
caractéristiques.
1 Il s'agit, tout d'abord, de la parfaite
accessibilité en vol, par le mécanicien,
des principaux accessoires du moteur et,
également, des organes de commande. Si
l'on songe que l'appareil est capable de
voler avec deux de ses moteurs, il y a là
Un élément de sécurité extrêmement ap-
préciable. La surveillance rapide et com-
plète des commandes présente, elle aussi
dans le même ordre d'idée, un intérêt
certain.
Enfin, les méthodes constructives adop-
tes pour la fabrication du S. P. C. A.
Paulhan-Pillard offrent, à elles seules, un
Puissant attrait. n ne faut pas perdre de
Ile que ces méthodes ont été mises en
suvre sur le premier hydravion entière-
ment métallique construit dans notre
pays et que cet appareil mesure près de
30 mètres d'envergure. Dans cette voie,
dont nous ne voulons pas apprécier ici
la valeur, rien n'avait été fait en France.
Grâce à la Société Provençale de Cons-
tructions Aéronautiques, grâce à MM.
Paulhan et Pillard, nos services officiels,
nos compagnies de navigation aérienne
vont bénéficier d'un précieux travail
dont ils ne leur reste plus qu'à tirer le
meilleur parti. André FRACHET.
Voilure. — L'hydravitm S. P. C. A.-Paul-
han-Pillard, type E. 5, a une voilure mo-
noplane en semi-cantilever.
Cette aile affecte, vue en plan, une forme
trapézoïdale d'allongement moyen. Son pro-
fil, très épais dans la partie comprise entre
les points de fixation de la mâture, décroit
ensuite, de part et d'autre de ces points,
principalement à l'intrados.
Sa structure est constituée par des lon-
gerons en acier, à haute résistance, pourvus
de semelles multiples ; les nervures, à treil-
lis, sont en duralumin. De tout l'appareil,
seule, la voilure est entoilée.
Un ensemble de mâts triangulés réunit
l'aile, la coque et les flotteurs qui forment
ainsi un ensemble très rigide. Ces mats,
également en acier à haute résistance, sont
enfermés dans des carénages profilés. Leurs
attaches, à rotule, sttnt dotées de graisseurs
Têcalémit.
Les ailerons, très longs et peu profonds,
sont sectionnés en deux parties égales ; ils
sont commandés rigidement.
Coque. — La coque, d'une très belle ve-
nue, est établie entièrement en métal. Sa
construction, qui rappelle celle des bateaux,
est extrêmement robuste.
Son aménagement, sur le prototype mili-
taire, comporte, torlt à l'avant, wn premier
compartiment iréservé pour un mitrailleur
remplissant également les fonctions ¡rob-
servateur navigant.
Le compartiment suivant, très vaste et
pourvu d'une table et d'un tabouret, sera
occupé par le commandant de bbrd naviga-
teur.
Pwis, ensuite, se trouve le poste de pilo-
tage, biplace Ctooà-côtcr, à double; commande.
Après, au maître-couple de la coque, il
y a les chambres de repos et, dans l'ordre,
les postes du radiotélégraphiste, du photo-
graphe et des mitrailleurs arrières avec
denx tourelles légèrement décallées. La
plancher de ces deux derniers comparti-
ments est pourvue d'une trappe permettant
de tirer sous l'appareil ou, encore, de pren-
dre des vues verticales.
Les empennages, de structure métallique,
sont entoilés. Le gouvernail de direction est
compensé par un volet du type Flettner.
Les flotteurs sont disposés à l'aplomb des
moteurs latéraux. Leurs formes de fonds,
comme celles de la coque, sont très amor-
ties. Ces ballonnets participent à la flottai-
son de l'appareil tout en assurant sa stabi-
lité latérale. Ils sont divisés en plusieurs
compartiments étanches avec, pour chacun,
une porte de visite.
Groupes moto-propulseurs. — Les trois
groupes moto-propulseurs de l'hydravion S.
P. C. A.-Paulhan-Pillard sont placés en li-
gne, en avant du bord d'attaque de la voi-
lure. Cette disposition a permis die monter
les prineipatnc accessoires de chaque mo-
teur : pompes, magnétos, etc., de telle fa-
çon que le mécanicien poisse y accéder, en
vol, de l'intérieur de la voilure.
Un petit moteur Bristol, logé dans le
compartiment du radiotélégraphiste, sert
au démarrage des moteurs l il est également
utilisé pour actionner une génératrice, de
Nous avons souvent déploré qu'en face de l'effort étranger,
dans la voie des avions modernes, nous n'ayions pas toujours
quelque chose d'équivalent à opposer. Sachons le reconnaître :
avec l'hydravion Paulhan-Pillard, de la S. P. C. A., l'industrie
aéronautique française vient de produire un hydravion prototype
remarquable, essayé avec succès à La Ciotat.
sorte que la T. S. F. puisse fonctionner ang4
si bien en vol que sur la mer.
Les réservoirs d'essence et d'huile sont
logés dans l'aile, à bonne distance des BIGot
teurs, ce qui réduit les- risques d'incendie.
Ils peuvent être facilement surveillés, ainsi
que les commandes d'ailerons.
Les moteurs sont des « Jupiter » de 430
CV., non dénauiltiplïés.
Caractéristiques générales :
•
Envergure totale : 28 m. 10 ;
Longueur totale : 18 m. 70 ;
Hauteur totale : 4 m. 50 ;
Profondeur maximum de l'aile : 5 mêtres1
Surface portante totale : 140 mq. ;
Puissance : Trois, moteurs Il Jupiter » de
420 CV. ;
Poids à vide : 5.000 kilos ;
Charge utile et combustible : 3.206 kts 1
Poids totaJ en eharge : 8.200 kgs ;
Charge au mq. : 58 kgs 500 ;
Chare- au cheval : S kci 800 ;
Puissance par mq. î 8 CV. 5.
Performances :
Vitesse r^axinuim : 200 limh. ;
Vitesse d'ainérissase : 90 kmh. :
Montée à 2.500 mètres : 16. minutes.
Décollage : 11 secondes ;
Plafond : 5.000 mètres :
Rayon d'action avec 1.000 kilos de chargti
payante : 1.500 kms.
L'ACTIVITÉ AÉRONAUTIQUE
D'aérodrome en aérodrame
A Villacoublav.
La .présentation des avions de chasse
légers tire à sa. fin ; les trois « Jockeys »
Nieuoport-Delage ont complètement terminé
leurs essais et Fronval, à bord du Morane-
Saulnier 221, effectue les derniers vols pour
la déterminâtinn officielle des performaacea
de cet appareil.
Le travail des réceptionneurs Sadi Le-
cointe.. Lasne et Brévier sur Nieuport 62 ;
Lemoie sur Loire-Gourdou-Lesenrre 32 Cï;
Delmotte. svir Cawdron C-59 ; Paillard, sur
Rréguet XIV : Hoegelen, sur avions Hall-
rfot et Potez-25 ; Bourdln et Schnèe, sur M-
E oteurs lJoré et Olivier : Bucquet et Bo-
.o. sur Bréguet XIX, s'est poursuivi sans
ircidenî.
Chez Potez, tm travaille sur le monoplan
destiné à de Marnîer ; Descamps a volé sur
le monoplan Dyle et Bacalan et Douehy con-
tinue, avec ténacité, la mise au point des
appareils Wibault.
Les essais du Bernard « Jupiter » com-
mercial se continuent avec Paillard, dans des
conditions excellentes, ainsi que ceux du mo-
noplan métallique Hanriot-Salmson.
Le tri-avion Albessard de tourisme. confli
à an brillant et bouillant pilote du S. T. T.
Aé, a eu sa voilure soumise à une rndé
épreuve. A la suite d'un « piqrné », manœu-
vre plus normalement effectuée avec des ap-
pareils militaires, les faux longerons des
ailerons ont été endommagés.
Le pilote a pu néanmoins se poser sans
dommage.
Enfin, chez Bréguet, des prototypes et
avions de raid ont été expérimentés par M
chef-pilote Bucquet.
A Bue.
Un ntmvel appareil Blfriot Spad, type 64,
& moteur Lorraine de 110 CV, à refroidis..
ment par air, est en montage à l'aérodrome.
Bossoutrot se livre A des essais d'altitude
sur le monoplan bimoteur 127.
A récole. les 25 élèves Il lâchés » perfec-
tionnent leur entraînement sur Spad 54; les
autres boursiers continuent leur eutraJne-
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