Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1930-02-20
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 20 février 1930 20 février 1930
Description : 1930/02/20 (A10,N453). 1930/02/20 (A10,N453).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6553720w
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
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Petites Nouvelles
:; - .de Franc*
N Le fen a détruit, lundi soir, les ateliers
Couzinet. Les trois avions postaux, les deux
hydroglisseurs et les matériaux nécessaires à
la reconstruction de l'Arc-en-Ciel ont été la
proie des flammes.
,. Les Ailes ont été imprimées longtemps à
Auxerre, où l'est encore Le Document Aéro-
nautique. C'est donc avec une peine réelle que
nous t avons appris la mort de Mme Tridon-
Gallot, qui dirigeait l'Imprimerie d'Auxerre.
Nous renouvelons ici à ses enfdnts nos senti-
ments de profonde sympathie.
Un attaché de l'Air qui donne le bon
exemple. Sur son hydravion Lioré et Olivier,
équipé d'un moteur Salmson de 120 CV, le
commandant Thénault vient de faire un
Voyage de 4.000 kilomètres à travers les Etats-
Unis.
74 L'Aéro-Club de Provence a donné sa fête
Qnnuelle. r assistaient le général Thiboust,
l'amiral Deville, Le Brix, les officiers des
centres d'Istres et de Ben'e-4
N La section française du « National Aéro-
nqutjç Association », qui est l'Aéro-Club natio-
nal des États-Unis, donnait dernièrement, au
Cercle Interallié, un déjeuner eu l'honneur
de M. de la-Vaulx. Le Président de la Fédéra-
tion Aéronautique Internationale 'a reçu la
grande médaille d'honneur de la Ligue Clif-
ford Harmon.
M Un hydravion (le la ligne Marseille-Alger,
parti d'Alger le 9 février à 6 h. 30, -avec un
équipage de deux hommes et le courrier, a été
opligé de se poser près dri Cap Creus. Il s'est,
croit-on, écrasé sur un récif, Il était pilotée
par Reynal,
,. C'est à la fin du mois, dit-on, que doit
partir vers l'Afrique le trio d'aviateurs Lefè-
vre, Rabattel et Lotti doni nous avoirs parlé
dans notre dernier numéro. Le Farman-His-
pano va « gazer » au-dessus du continent noir.
H Thoret, l'as français de la montagne,
reçoit et promène autour du Mont-Blanc son
collègue allemand Hailer, spécialiste, lui aussi,
du vol en montagne. Thoret jubilait d'avoir
à ses côtés un pilote qui le comprenne comme
celui-là.
M Le commandant Weiss fera une confé-
rence au Mans, le 3 mars, à l'occasion d'un
gala organisé par la Ligue Aéronautique de
France.
X Le Président de la République a visité,
dans l'après-midi du 16 février, le centre de
recherches de M. William Loth, à Vaux-sur-
Seine.
M Roux, Caillol et Dodement auraient-ils
traversé la forêt équatoriale ?
Le Gouvernement de l'Oubanghi apprend, de
source privée, qu'un avion aurait été aperçu,
un jour du début de janvier, vers 16 heures,
au-dessus du village de Bokous, à l'est d'Inèse.
Sur la demande du Gouvernement de l'Ou-
banghi, de nouvelles recherches sont effectuées
dans la région.
71 Le Junkers qui aurait peul-être traversé
l'Atlantique si le Gouvernement bolivien
l'avait voulu a quitté Le Bourget, le 16 février,
pour Dessau.
C'est le pilote allemand Kneer qui était au
« manche » et non plus les deux officiers
boliviens, Luizagua et Vasquez.
M C'est à Maryse Bastié qu'est échu l'hon-
neur de donner le baptême de l'air à
« Mlle Paris ». Le vol a eu lieu à Orly, le
11 février.
M Le 11 février, à 15 heures, prise d'armes
au Bourget, en présence du général de Ver-
gnette. Le colonel d'Houdemont prenait offi-
ciellement le commandement du 34e Régiment.
7q M. Laurent Eynac, ministre de l'Air, dé-
pose devant le bureau de la Chambre un pro-
jet de loi relatif à la constitution des cadres
et effectifs des Forces Aériennes.
Ce projet est le complément du projet déjà
déposé sur la nouvelle organisation des Forces
Aériennes.
Illltllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllljlllllllllllll
-
COUPS D'AILES
N
OS DEPUTES sont remplis d'humour et
nous ne le leur reprochons nullement, car
il est bon de s'amuser un brin, même au
milieu des pires discussions techniques comme
celles qui é m aillèrent la discussion du Budget
de l'Aéronautique.
Que dites-vous de ce petit discours :
M. JACQUES DORIOT. - 'En'Orient, l'avia-
tion mandchoue est conseillée par. l'aviateur
Poulet. Cela se comprend. C'est la ligne politi-
que de ce pays. Il s'agit de manœuvres d'encér-
clement de l'U. R. S. S. Oh, vous pouvez sou-
rire, M. Moch !
M. JULES MOCH. — En somme, votre ligne
est un cercle_.
M. JACQUES DORIOT. — Si vous voulez,
mais je ne discute pas avec les mathémati.
ciens.
L
E VOILA BIEN LE COUP D'ETAT et c'est
M. Doriot qui le réclame après s'être livré
1 à de hautes spéculations géométriques. Et
voici la péroraison de son discours : ;
« Je considère que l'aviation est entre vos
mains une arme terrible pour la guerre et,
de cette tribune,* je veux dire que notre parti
et les organisations ouvrières ont confiance
dans la conscience et dans, l'organisation des
aviateurs et des pilotes pour que cette arme se
retourne contre vous et soit mise par eux à la
disposition de la classe ouvrière. »
C'est bizarre. Il me semblait pourtant bien
que l'aviation était en dehors de toute politi-
que et en fait de cellule aéronautique, je ne
connaissais que celle des biplans. Mais du mo-
ment que M. Doriot le dit.
c
ONVERSATION, au restaurant, entre une
jeune et gracieuse personne et son voisin
de table qui arbore, sur sa cravate, la cou-
ronne ailée.
- - Vous êtes pilote, monsieur ?
- Oui, mademoiselle.
- Sur les lignes ?
- Oui, mademoiselle. Je fais Londres-Ber-
lin et bientôt avec sept de mes camarades,
j'exploiterai Lisieux-Rome.
— Lisieux-Rome ? C'est nouveau, cela ?
— Eh ! oui. Ça fonctionnera au printemps
prochain. Nour aménageons un terrain à Li-
sieux, un autre à Lourdes,.. Car nous ferons
escale à Lourdes avant de gagner la Ville Eter-
nelle.
Notre indiscrétion — professionnelle — ne
nous a pas permis de saisir la suite de la con-
versation, ni, par conséquent, de connaître l'or-
ganisation avisée qui entendait mettre l'avion
au service des pèlerins. Après tout., pourquoi
pas ?
1
L Y A DES MOTS HISTORIQUES qui pren-
nent une saveur particulière avec le recul
du temps. N'en est-ce pas - un que celui-ci ?
On parlait de la période héroïque de l'Aéro-
nautique pendant la guerre. On parlait aussi
de la période actuelle. -
— Caquot ? intervint quelqu'un. Mais je le
connais ! Pendant la guerre, il était sous mes
ordres et je lui disais : « Caquot, sortez le
ballon ! ».
Ce mot a eu beaucoup de succès venant de
celui qui le prononça.
o
N COMMENCE à livrer, pour la saison pro-
chaine, des avions de tourisme. Et l'autre
jeudi, Delmotte, chef-Dilote de la Tnaifinn
Caudron, est parti d'Issy-les-Moulineaux à
destination de Douai livrer un biplace de tou-
risme type 110 à moteur Salmson 60 CV à un
client privé.
Delmotte a fait le voyage rapidement, en
dépit des conditions atmosphériques nettement
défavorables. Et le client, enchanté, a pris pos-
session de son « taxi » avec une joie qu'il ne
dissimulait pas.
( Il reste à présumer que d'ici peu de temps,
nos avionneurs devront s'attacher des pilotes
dont la livraison aux clients sera la tâche.!
essentielle.
L
A SOCIETE RATEAU a perdu un adminis-
trateur éminent en la personne du grand
savant qui lui avait donné son nom. Et à
la suite de cette disparition douloureuse, il lui
fallut choisir un autre président : elle a nom-
mé à ce poste important M. Léon Guillet, mem-
bre de l'Institut et Directeur de l'Ecole Cen-
trale.
M. Léon Guillet aura pour collaborateurs
MM. Paul Chaleil, Marcel Champin et René
Margot-Noblemaire appelés à constituer le Co-
mité de Direction de la Société Rateau.
Parmi les conseils techniques de celle-ci, on
relève les noms. de MM. Portevin, Monteil, G.
Raclot et Le Thomas.
Ainsi, malgré la disparition de l'exception-
nelle valeur que constituait pour la Société la
haute direction technique de M. Rateau, on
peut être certain que l'œuvre industrielle du
grand savant sera poursuivie.
Illllllllllllllllllllllllfllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllljlilllllllllilllllllllllllllllllllllllllllllllllll
1 OPTIQUE ET PRÉCISION DE LEV ALLOIS
LEVALLOIS-PERRET .:. 86, me Chaptal, -:. LEVALLOIS-PERRET
1 Fournisseur des Ministères Français de la Guerre et de la Marine
1 et des prinoipaux Gouvernements étrangers
1 0
1 P.
1
L.
0. 1
P.
L.
I Mitrailleuse photographique pour l'entraînement au tir aérien
Viseur-Colimateur clair pour le tir de chasse
Adoptés par l'Aéronautique Militaire Française
Alii-télémètre spécial pour la défense anti aérienne
Adopté par de nombreux Gouvernements étrangers
- -
I Parachutes
Nouvelle ceinture à
N agrafage et dégrafage rapides
JgÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊKÊÊÊÊHÊÊÊKÊKÊIKM
Jean ORS
Homologués par le S. T. 1. Aé. Français
Les plus anciens parachutes pour avions
APPAREILS SPECIAUX POUR AVIONS
A GRANDE VITESSE AVEC OU SANS
— POINT D'ATTACHE A L'AVION —
LES PLUS SURS
Des milliers de descentes ont été effectuées
DEPUIS 1913
sans aucun accident
fournisseur des &HHefM!Ma
Les parachutes Jean ORS
ont été primés à tous les Concours =
Grand Prix, Concours international d'At-
lan tic-Ci t y (U.s.A.) 1919 ; 1er Prix" Concours
internationale d'Anvers, 1921 ; Médaille
d'Or de l'A..C. de Belgique ; Prix unique
en 1921 de l'Union pour la sécurité e.
Aéroplane ; 1er Prix, Concours international
do Bruxelles, 1925, etc-.
Etablissements Jean ORS, 9, rue Kléber I
ISSY-LES-MOULINEAUX f Seine) TI. : 192 JSSY
Petites Nouvelles
.de l'Etranger
9 ETATS-UNIS. - Le second appareil 4w
type « F. 32 », un monoplan Fokker équijfê
de quatre moteurs Pratt et Whitney « Hor..
net » de 525 CV, vient de recevoir son ur
ficat de navigabilité. On se souvient que té
prototype avait été détruit par le feu.
9 Une « cathédrale de l'air ». C'est un ar-
chitecte français de Lyon, M. Paul Cret,
diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts, qui cons-
truira à Lakehurst une cathédrale à la mé-
moire des victimes de l'aviation.
M. Paul Cret a déjà construit des monu-
ments publics à Indianapolis et à Philadelphie.
On doit essayer, cette semaine, le plus
grand hydravion qui ait jamais été construit
aux Etats-Unis. Il peut transporter 47 passa-
gers. C'est un trimoteur.
K Les recherches qui, entreprises dans lut
région du Cap Nord, permirent de retrouver
le lien de l'accident, ne laissent plus aucun
doute sur la mort de l'aoiateur Eielson. lA
corps de Borland a été retrouvé.
K Le Ministère dn Commerce, par souci de
la sécurité, interdit aux pilotes transportant
des passagers de voler au-dessous de
150 mètres.
K L'amiral Byrd se prépare à quitter fil
« Petite Amérique ». Le bateau qui doit rapa-
trier son expédition, te City of New-York, est
en vue de la terre de Ross. V
9 ITALIE. — Le pilote Bottalla vient de fainç
à Turin des expériences de vol sur un Fiat
'X.S.l équipé de skis. Les expériences seront
renouvelées dans la montagne. Et le. Général
Baltpo y assistera.
, 9 Propagande. Le Chantier Naval de Triesté
a envoyé quelques types de ses appareils eA
République Argentine. L'as Bacula était chargé
de les présenter. Un Cant 21 est resté là-bas
aux fins de démonstration. ,
9 GRANDE-BRETAGNE. - Sir Alan Cobhani,
débarquant à Southampton le 10 février, a
donné des nouvelles de la ligne Le Caire-
Le Cap. Toutes les questions jusqu'ici pen-
dantes ont été résolues. Il ne reste plus qù'ê
organiser l'infrastructure, ce qui a lieu actuel-
lement. Selon Sir Cobham, il faudra, pour
exploiter cette ligne, de douze à quinze appa-
reils pouvant transporter seize passagers. La
route est complètement déterminée. Elle passe
par Wadi-Halfa-Khartoum, Mongolla, Nairobi,
Mbega, Salisbury, Johannesbourg.
K L'explorateur Wilkins était attendu le
14 février à sa base, à l'île Déception. On avait
eu des craintes très sérieuses, pendant quel-
ques jours, sur la vie de cet aviateur.
K Les « Imperial Airways » ont commandé
à la Société Handley-Page huit appareils pou-
vant transporter quarante passagers. Ces ap-
pareils disposent d'une puissance de 2.000 CV.
9 L'aviateur Chichester, qui a accompli si
brillamment le voyage de Londres à Sydney,
vient de rentrer dans la Nouvelle-Zélande, son
pays, où la population lui a fait un accueil
chaleureux.
9 Tandis que Kingsford Smith, le pilote
australien qui a déjà fait les merveilleux
voyages de Californie en Australie et d'Aus-
tralie à Londres, a frété, dit-on, à Amsterdam,
un Fokker pour la traversée de l'Atlantique.
1IIKI lllllllllllf I IIIItlIlUlIllIIlIllIilllISlIIflKlIIllf nm
CHAMPAGNE.
* VU OMTC OC CASTE LLANE
EPERNAY
BUREAUX : 6, Rue de Verdun.
6, rue de VMML
CAVES. 3S, rue Maories Cerveaux,
CAVES * 27 et 29. da rtie DoIIjM,
68, rue de le Cité.
I DEMARREUR AUTO-VIREUR 1
1 VIETI
| Stilisations du Démarreur luto-Vireor 1
1 1* Démarrage du moteur; i
i 2° Injection d'essence dans les tu- æ
l bulures d'admission; !
æ 3° Remplissage du réservoir d'ex- ;
i tincteur; i
E 4° Gonflage des pneus; =
I 6° Mise en pression des amortis- 5
ï seurs oléo-pneumatiques; 5
5 6° Gonflage du matériel pneuma- æ
tique de démarrage. |
I Paul VI ET !
5 CONSTRUCTEUR 1
i 64, av. Édouard Vaillant, BILLANCOURT J|
5 TéL: Auteuil 23-07, Moiitor 1<-M - U.C. itS-MN g
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Petites Nouvelles
:; - .de Franc*
N Le fen a détruit, lundi soir, les ateliers
Couzinet. Les trois avions postaux, les deux
hydroglisseurs et les matériaux nécessaires à
la reconstruction de l'Arc-en-Ciel ont été la
proie des flammes.
,. Les Ailes ont été imprimées longtemps à
Auxerre, où l'est encore Le Document Aéro-
nautique. C'est donc avec une peine réelle que
nous t avons appris la mort de Mme Tridon-
Gallot, qui dirigeait l'Imprimerie d'Auxerre.
Nous renouvelons ici à ses enfdnts nos senti-
ments de profonde sympathie.
Un attaché de l'Air qui donne le bon
exemple. Sur son hydravion Lioré et Olivier,
équipé d'un moteur Salmson de 120 CV, le
commandant Thénault vient de faire un
Voyage de 4.000 kilomètres à travers les Etats-
Unis.
74 L'Aéro-Club de Provence a donné sa fête
Qnnuelle. r assistaient le général Thiboust,
l'amiral Deville, Le Brix, les officiers des
centres d'Istres et de Ben'e-4
N La section française du « National Aéro-
nqutjç Association », qui est l'Aéro-Club natio-
nal des États-Unis, donnait dernièrement, au
Cercle Interallié, un déjeuner eu l'honneur
de M. de la-Vaulx. Le Président de la Fédéra-
tion Aéronautique Internationale 'a reçu la
grande médaille d'honneur de la Ligue Clif-
ford Harmon.
M Un hydravion (le la ligne Marseille-Alger,
parti d'Alger le 9 février à 6 h. 30, -avec un
équipage de deux hommes et le courrier, a été
opligé de se poser près dri Cap Creus. Il s'est,
croit-on, écrasé sur un récif, Il était pilotée
par Reynal,
,. C'est à la fin du mois, dit-on, que doit
partir vers l'Afrique le trio d'aviateurs Lefè-
vre, Rabattel et Lotti doni nous avoirs parlé
dans notre dernier numéro. Le Farman-His-
pano va « gazer » au-dessus du continent noir.
H Thoret, l'as français de la montagne,
reçoit et promène autour du Mont-Blanc son
collègue allemand Hailer, spécialiste, lui aussi,
du vol en montagne. Thoret jubilait d'avoir
à ses côtés un pilote qui le comprenne comme
celui-là.
M Le commandant Weiss fera une confé-
rence au Mans, le 3 mars, à l'occasion d'un
gala organisé par la Ligue Aéronautique de
France.
X Le Président de la République a visité,
dans l'après-midi du 16 février, le centre de
recherches de M. William Loth, à Vaux-sur-
Seine.
M Roux, Caillol et Dodement auraient-ils
traversé la forêt équatoriale ?
Le Gouvernement de l'Oubanghi apprend, de
source privée, qu'un avion aurait été aperçu,
un jour du début de janvier, vers 16 heures,
au-dessus du village de Bokous, à l'est d'Inèse.
Sur la demande du Gouvernement de l'Ou-
banghi, de nouvelles recherches sont effectuées
dans la région.
71 Le Junkers qui aurait peul-être traversé
l'Atlantique si le Gouvernement bolivien
l'avait voulu a quitté Le Bourget, le 16 février,
pour Dessau.
C'est le pilote allemand Kneer qui était au
« manche » et non plus les deux officiers
boliviens, Luizagua et Vasquez.
M C'est à Maryse Bastié qu'est échu l'hon-
neur de donner le baptême de l'air à
« Mlle Paris ». Le vol a eu lieu à Orly, le
11 février.
M Le 11 février, à 15 heures, prise d'armes
au Bourget, en présence du général de Ver-
gnette. Le colonel d'Houdemont prenait offi-
ciellement le commandement du 34e Régiment.
7q M. Laurent Eynac, ministre de l'Air, dé-
pose devant le bureau de la Chambre un pro-
jet de loi relatif à la constitution des cadres
et effectifs des Forces Aériennes.
Ce projet est le complément du projet déjà
déposé sur la nouvelle organisation des Forces
Aériennes.
Illltllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllljlllllllllllll
-
COUPS D'AILES
N
OS DEPUTES sont remplis d'humour et
nous ne le leur reprochons nullement, car
il est bon de s'amuser un brin, même au
milieu des pires discussions techniques comme
celles qui é m aillèrent la discussion du Budget
de l'Aéronautique.
Que dites-vous de ce petit discours :
M. JACQUES DORIOT. - 'En'Orient, l'avia-
tion mandchoue est conseillée par. l'aviateur
Poulet. Cela se comprend. C'est la ligne politi-
que de ce pays. Il s'agit de manœuvres d'encér-
clement de l'U. R. S. S. Oh, vous pouvez sou-
rire, M. Moch !
M. JULES MOCH. — En somme, votre ligne
est un cercle_.
M. JACQUES DORIOT. — Si vous voulez,
mais je ne discute pas avec les mathémati.
ciens.
L
E VOILA BIEN LE COUP D'ETAT et c'est
M. Doriot qui le réclame après s'être livré
1 à de hautes spéculations géométriques. Et
voici la péroraison de son discours : ;
« Je considère que l'aviation est entre vos
mains une arme terrible pour la guerre et,
de cette tribune,* je veux dire que notre parti
et les organisations ouvrières ont confiance
dans la conscience et dans, l'organisation des
aviateurs et des pilotes pour que cette arme se
retourne contre vous et soit mise par eux à la
disposition de la classe ouvrière. »
C'est bizarre. Il me semblait pourtant bien
que l'aviation était en dehors de toute politi-
que et en fait de cellule aéronautique, je ne
connaissais que celle des biplans. Mais du mo-
ment que M. Doriot le dit.
c
ONVERSATION, au restaurant, entre une
jeune et gracieuse personne et son voisin
de table qui arbore, sur sa cravate, la cou-
ronne ailée.
- - Vous êtes pilote, monsieur ?
- Oui, mademoiselle.
- Sur les lignes ?
- Oui, mademoiselle. Je fais Londres-Ber-
lin et bientôt avec sept de mes camarades,
j'exploiterai Lisieux-Rome.
— Lisieux-Rome ? C'est nouveau, cela ?
— Eh ! oui. Ça fonctionnera au printemps
prochain. Nour aménageons un terrain à Li-
sieux, un autre à Lourdes,.. Car nous ferons
escale à Lourdes avant de gagner la Ville Eter-
nelle.
Notre indiscrétion — professionnelle — ne
nous a pas permis de saisir la suite de la con-
versation, ni, par conséquent, de connaître l'or-
ganisation avisée qui entendait mettre l'avion
au service des pèlerins. Après tout., pourquoi
pas ?
1
L Y A DES MOTS HISTORIQUES qui pren-
nent une saveur particulière avec le recul
du temps. N'en est-ce pas - un que celui-ci ?
On parlait de la période héroïque de l'Aéro-
nautique pendant la guerre. On parlait aussi
de la période actuelle. -
— Caquot ? intervint quelqu'un. Mais je le
connais ! Pendant la guerre, il était sous mes
ordres et je lui disais : « Caquot, sortez le
ballon ! ».
Ce mot a eu beaucoup de succès venant de
celui qui le prononça.
o
N COMMENCE à livrer, pour la saison pro-
chaine, des avions de tourisme. Et l'autre
jeudi, Delmotte, chef-Dilote de la Tnaifinn
Caudron, est parti d'Issy-les-Moulineaux à
destination de Douai livrer un biplace de tou-
risme type 110 à moteur Salmson 60 CV à un
client privé.
Delmotte a fait le voyage rapidement, en
dépit des conditions atmosphériques nettement
défavorables. Et le client, enchanté, a pris pos-
session de son « taxi » avec une joie qu'il ne
dissimulait pas.
( Il reste à présumer que d'ici peu de temps,
nos avionneurs devront s'attacher des pilotes
dont la livraison aux clients sera la tâche.!
essentielle.
L
A SOCIETE RATEAU a perdu un adminis-
trateur éminent en la personne du grand
savant qui lui avait donné son nom. Et à
la suite de cette disparition douloureuse, il lui
fallut choisir un autre président : elle a nom-
mé à ce poste important M. Léon Guillet, mem-
bre de l'Institut et Directeur de l'Ecole Cen-
trale.
M. Léon Guillet aura pour collaborateurs
MM. Paul Chaleil, Marcel Champin et René
Margot-Noblemaire appelés à constituer le Co-
mité de Direction de la Société Rateau.
Parmi les conseils techniques de celle-ci, on
relève les noms. de MM. Portevin, Monteil, G.
Raclot et Le Thomas.
Ainsi, malgré la disparition de l'exception-
nelle valeur que constituait pour la Société la
haute direction technique de M. Rateau, on
peut être certain que l'œuvre industrielle du
grand savant sera poursuivie.
Illllllllllllllllllllllllfllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllljlilllllllllilllllllllllllllllllllllllllllllllllll
1 OPTIQUE ET PRÉCISION DE LEV ALLOIS
LEVALLOIS-PERRET .:. 86, me Chaptal, -:. LEVALLOIS-PERRET
1 Fournisseur des Ministères Français de la Guerre et de la Marine
1 et des prinoipaux Gouvernements étrangers
1 0
1 P.
1
L.
0. 1
P.
L.
I Mitrailleuse photographique pour l'entraînement au tir aérien
Viseur-Colimateur clair pour le tir de chasse
Adoptés par l'Aéronautique Militaire Française
Alii-télémètre spécial pour la défense anti aérienne
Adopté par de nombreux Gouvernements étrangers
- -
I Parachutes
Nouvelle ceinture à
N agrafage et dégrafage rapides
JgÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊKÊÊÊÊHÊÊÊKÊKÊIKM
Jean ORS
Homologués par le S. T. 1. Aé. Français
Les plus anciens parachutes pour avions
APPAREILS SPECIAUX POUR AVIONS
A GRANDE VITESSE AVEC OU SANS
— POINT D'ATTACHE A L'AVION —
LES PLUS SURS
Des milliers de descentes ont été effectuées
DEPUIS 1913
sans aucun accident
fournisseur des &HHefM!Ma
Les parachutes Jean ORS
ont été primés à tous les Concours =
Grand Prix, Concours international d'At-
lan tic-Ci t y (U.s.A.) 1919 ; 1er Prix" Concours
internationale d'Anvers, 1921 ; Médaille
d'Or de l'A..C. de Belgique ; Prix unique
en 1921 de l'Union pour la sécurité e.
Aéroplane ; 1er Prix, Concours international
do Bruxelles, 1925, etc-.
Etablissements Jean ORS, 9, rue Kléber I
ISSY-LES-MOULINEAUX f Seine) TI. : 192 JSSY
Petites Nouvelles
.de l'Etranger
9 ETATS-UNIS. - Le second appareil 4w
type « F. 32 », un monoplan Fokker équijfê
de quatre moteurs Pratt et Whitney « Hor..
net » de 525 CV, vient de recevoir son ur
ficat de navigabilité. On se souvient que té
prototype avait été détruit par le feu.
9 Une « cathédrale de l'air ». C'est un ar-
chitecte français de Lyon, M. Paul Cret,
diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts, qui cons-
truira à Lakehurst une cathédrale à la mé-
moire des victimes de l'aviation.
M. Paul Cret a déjà construit des monu-
ments publics à Indianapolis et à Philadelphie.
On doit essayer, cette semaine, le plus
grand hydravion qui ait jamais été construit
aux Etats-Unis. Il peut transporter 47 passa-
gers. C'est un trimoteur.
K Les recherches qui, entreprises dans lut
région du Cap Nord, permirent de retrouver
le lien de l'accident, ne laissent plus aucun
doute sur la mort de l'aoiateur Eielson. lA
corps de Borland a été retrouvé.
K Le Ministère dn Commerce, par souci de
la sécurité, interdit aux pilotes transportant
des passagers de voler au-dessous de
150 mètres.
K L'amiral Byrd se prépare à quitter fil
« Petite Amérique ». Le bateau qui doit rapa-
trier son expédition, te City of New-York, est
en vue de la terre de Ross. V
9 ITALIE. — Le pilote Bottalla vient de fainç
à Turin des expériences de vol sur un Fiat
'X.S.l équipé de skis. Les expériences seront
renouvelées dans la montagne. Et le. Général
Baltpo y assistera.
, 9 Propagande. Le Chantier Naval de Triesté
a envoyé quelques types de ses appareils eA
République Argentine. L'as Bacula était chargé
de les présenter. Un Cant 21 est resté là-bas
aux fins de démonstration. ,
9 GRANDE-BRETAGNE. - Sir Alan Cobhani,
débarquant à Southampton le 10 février, a
donné des nouvelles de la ligne Le Caire-
Le Cap. Toutes les questions jusqu'ici pen-
dantes ont été résolues. Il ne reste plus qù'ê
organiser l'infrastructure, ce qui a lieu actuel-
lement. Selon Sir Cobham, il faudra, pour
exploiter cette ligne, de douze à quinze appa-
reils pouvant transporter seize passagers. La
route est complètement déterminée. Elle passe
par Wadi-Halfa-Khartoum, Mongolla, Nairobi,
Mbega, Salisbury, Johannesbourg.
K L'explorateur Wilkins était attendu le
14 février à sa base, à l'île Déception. On avait
eu des craintes très sérieuses, pendant quel-
ques jours, sur la vie de cet aviateur.
K Les « Imperial Airways » ont commandé
à la Société Handley-Page huit appareils pou-
vant transporter quarante passagers. Ces ap-
pareils disposent d'une puissance de 2.000 CV.
9 L'aviateur Chichester, qui a accompli si
brillamment le voyage de Londres à Sydney,
vient de rentrer dans la Nouvelle-Zélande, son
pays, où la population lui a fait un accueil
chaleureux.
9 Tandis que Kingsford Smith, le pilote
australien qui a déjà fait les merveilleux
voyages de Californie en Australie et d'Aus-
tralie à Londres, a frété, dit-on, à Amsterdam,
un Fokker pour la traversée de l'Atlantique.
1IIKI lllllllllllf I IIIItlIlUlIllIIlIllIilllISlIIflKlIIllf nm
CHAMPAGNE.
* VU OMTC OC CASTE LLANE
EPERNAY
BUREAUX : 6, Rue de Verdun.
6, rue de VMML
CAVES. 3S, rue Maories Cerveaux,
CAVES * 27 et 29. da rtie DoIIjM,
68, rue de le Cité.
I DEMARREUR AUTO-VIREUR 1
1 VIETI
| Stilisations du Démarreur luto-Vireor 1
1 1* Démarrage du moteur; i
i 2° Injection d'essence dans les tu- æ
l bulures d'admission; !
æ 3° Remplissage du réservoir d'ex- ;
i tincteur; i
E 4° Gonflage des pneus; =
I 6° Mise en pression des amortis- 5
ï seurs oléo-pneumatiques; 5
5 6° Gonflage du matériel pneuma- æ
tique de démarrage. |
I Paul VI ET !
5 CONSTRUCTEUR 1
i 64, av. Édouard Vaillant, BILLANCOURT J|
5 TéL: Auteuil 23-07, Moiitor 1<-M - U.C. itS-MN g
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