Titre : Journal officiel de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie nationale (Tananarive)
Date d'édition : 1942-08-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34425284n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Langue : malgache
Format : Nombre total de vues : 94347 Nombre total de vues : 94347
Description : 22 août 1942 22 août 1942
Description : 1942/08/22 (A58,N2964). 1942/08/22 (A58,N2964).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale et océan indien
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Histoire et géographie Collection numérique : Histoire et géographie
Description : Collection numérique : Océan indien Collection numérique : Océan indien
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6475361c
Source : Bibliothèque Interuniversitaire Cujas, 2012-252722
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
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- SOMMAIRE.
- Avis officiels.
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- Partie non officielle.
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58e Année. — N. S. — No 2964. Samedi 22 Août 1942.
JOURNAL OFFICIEL
y DE
! MADAGASCAR ET DEPENDANCES
ABONNEMENTS.
Edition Edition
partielle complète
ladagasm ( Un an. 100 fr. 175 fr.
'( Six mois 55 90
Franceetea-i Un an. 120 200
lîlies. - - ( Six mois.. 65 110
ln aD" 150 250
anger. < Six mois.. 80 130
Changement d'adresse : 2 francs
HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE SAMEDI
PRIX DU NUMÉRO
Edition complète : 3 fr. 50. — Edition partielle : 2 francs
L'édition complète comprend : 1° L'édition partielle : Lois, décrets,
arrêtés, etc. ; 2" Deuxième partie : Réquisitions domaniales ; états des
exploitations minières. — Seule l'édition partielle est vendue séparément.
Adresser le montant des abonnements et commandes
au Directeur de l'Imprimerie Officielle, à Tananarive.
Compte chèque postal : Tananarive N" 1075.
POUR TOUTE !~UJ8M'~
DANS LE
JOURNAL OFFICIEL
s'adresser ad
DIRECTEUR
DE
L'IMPRIMERIE OFFICIELL*
TANANARIVE
ALLOCUTION
PRONONCÉE PAR
M. LE GOUVERNEUR GÉNÉRAL
VENDREDI 14 AOUT 1942
AU BANQUET DE L'INAUGURATION
nE
L'EXPOSITION DE L'ADAPTATION ÉCONOMIQUE.
Messieurs,
C'est au cours des derniers mois de
l'année 1941 que naquit l'idée de l'Expo-
sition de Madagascar. Dans sa conception
primitive, elle revêtait seulement le ca-
ractère très simple d'une présentation de
quelques stands ou comptoirs, destinés à
montrer au public les échantillons de
produits de remplacement qui pouvaient,
sans difficulté, être recueillis sur place.
Il m'a été suggéré alors de faire de cette
exposition une manifestation plus im-
portante, nécessitant, naturellement, des
préparatifs assez longs, mais permettant à
de nombreux exposants ou visiteurs de
profiter de la saison où les déplacements
- sont plus faciles et donner ainsi au ras-
semblement projeté un caractère d'ordre
Général, englobant les diverses activités de
l'Ile. C'est donc, dans cet esprit, que la
Téalisation s'en est poursuivie.
En dépit des difficultés de toutes sortes :
limitation du carburant, pénurie de ciment
et de fers, auxquelles se sont ajoutées des
complications encore plus importantes du
fait de la mobilisation, à aucun moment
le projet de l'Exposition, une fois son
Comité constitué et ses buts définis, n'a été
abandonné. Même aux heures les plus
Pénibles du mois de mai, les chantiers ne
furent pas désertés; four après jour, les
efforts furent poursuivis pour aménager
les emplacements ou élever les pavillons;
certaines facilités données par l'autorité
Militaire permirent à la direction ou à la
surveillance des constructions de mieux
s'organiser et, malgré les appréhensions de
quelques-uns qui ne faisaient pas assez
crédit à l'esprit d'obstination, mais dont les
doutes s'évanouirent dès que les premiers
faîtages apparurent au-dessus des murs de
clôture, l'Exposition a été menée. à bien.
Elle est aujourd'hui présente. Certes,
elle se ressent de l'actualité et certaines
activités ne sont qu'insuffisamment re-
présentées; mais dans tous les domaines
essentiels les produits de remplacement ou
de substitution sont là, témoignage de la
volonté de chacun de vous, dont est faite
la volonté de Madagascar de réagir, par
adaptation intérieure, aux effets d'un
blocus implacable et injustifié.
Injustifié en effet, car vous savez que
dans de nombreux cas, aucune des consi-
dérations mises en avant pour expliquer
la saisie des navires français n'a pu être
retenue. On voit mal comment des bateaux
venant de la Métropole et aptes seulement
au transport de passagers; comment des
vapeurs côtiers portant, de port en port
malgache, l'essentiel de l'alimentation des
populations, peuvent jouer un rôle quel-
conque dans un conflit entre puissances
étrangères. Par une évolution curieuse des
événements, c'est donc au fur et à mesure
que la Métropole reprend sa cohésion et
rétablit son armature sociale, que Mada-
gascar se trouve empêchée d'en recevoir
lés quelques éléments essentiels au maintien
d'une activité économique réduite, comme
d'envoyer vers elle les produits d'ali-
mentation dont elle dispose.
Seule, l'union de pensée dans une
communauté d'avenir pacifié et constructif
demeure intangible. Mais ce sentiment
affirmé et dont la solidité s'est manifestée
au moyen des armes, lui a alors valu
l'emprise étrangère sur une partie de son
territoire. Du moins, la résistance opposée
souligne-t-elle le caractère précaire et
temporaire de cette occupation non
acceptée. 1
Depuis, nous restons vigilants. Le Gou-
vernement de cette Colonie tient à donner
le maximum de sécurité et de tranquillité
à des habitants qui n'ont d'autre souci que
d'exploiter rationnellement les valeurs
agricoles et industrielles du pays et qui
n'ont jamais pensé à rassembler leurs
forces que pour défendre un territoire, qui,
aux termes même des conditions d'ar-
mistice, demeurait sans aucune modifi-
cation de statut. Ce territoire pouvait
d'ailleurs penser avoir droit à quelques
égards, du fait que ses voisins étrangers,
tant du Sud-Ouest que de l'Est, n'ont eu
qu'à se féliciter dans le passé des mani-
festations du sentiment français à leur
endroit.
Mais, si ces considérations touchant au
maintien de la vie économique de
populations qui ont placé leur confiance
en nous, guident notre action; si, en dépit
d'une résistance d'autant plus valeureuse
qu'elle était sans espoir et dans laquelle
l'élément militaire a donné la mesure de
son courage, il s'est créé une situation de
fait que nous ne pouvons méconnaître; si
aucun caractère agressif ne commande nos
décisions, il faut aussi que l'on sache que
nous ne pourrions tolérer de nouvelles
menaces d'actes de force ou -certaines
pressions morales, sans qu'à nouveau, le
sentiment de notre honneur de Français,
qu'aucun événement de l'Histoire n'a
jamais pu annihiler, ne se manifeste,
comme il s'est fait connaitre à Diégo-
Suarez le 5 mai 1942.
Messieurs,
En parcourant, ce matin, les avenues ctè
l'Exposition; en visitant les stands ou, à
côté des grandes industries, l'artisanat
indigène, si ingénieux, met sa note
pittoresque; où se révèle, chez tous, un
souci de pratique, je n'ai pu que rendre
hommage aux efforts déployés dans tous
les domaines.
Je sais avec quelles difficultés ont dû
être rassemblés, pour le jour fixé, les
produits qui sont offerts à nos yeux; ils
sont trop pour être énumérés, depuis les
matériaux de construction, les tissus, les
articles ménagers, les aliments, les mé-
dicaments, les produits de distillation, les
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anger. < Six mois.. 80 130
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PRIX DU NUMÉRO
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L'édition complète comprend : 1° L'édition partielle : Lois, décrets,
arrêtés, etc. ; 2" Deuxième partie : Réquisitions domaniales ; états des
exploitations minières. — Seule l'édition partielle est vendue séparément.
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VENDREDI 14 AOUT 1942
AU BANQUET DE L'INAUGURATION
nE
L'EXPOSITION DE L'ADAPTATION ÉCONOMIQUE.
Messieurs,
C'est au cours des derniers mois de
l'année 1941 que naquit l'idée de l'Expo-
sition de Madagascar. Dans sa conception
primitive, elle revêtait seulement le ca-
ractère très simple d'une présentation de
quelques stands ou comptoirs, destinés à
montrer au public les échantillons de
produits de remplacement qui pouvaient,
sans difficulté, être recueillis sur place.
Il m'a été suggéré alors de faire de cette
exposition une manifestation plus im-
portante, nécessitant, naturellement, des
préparatifs assez longs, mais permettant à
de nombreux exposants ou visiteurs de
profiter de la saison où les déplacements
- sont plus faciles et donner ainsi au ras-
semblement projeté un caractère d'ordre
Général, englobant les diverses activités de
l'Ile. C'est donc, dans cet esprit, que la
Téalisation s'en est poursuivie.
En dépit des difficultés de toutes sortes :
limitation du carburant, pénurie de ciment
et de fers, auxquelles se sont ajoutées des
complications encore plus importantes du
fait de la mobilisation, à aucun moment
le projet de l'Exposition, une fois son
Comité constitué et ses buts définis, n'a été
abandonné. Même aux heures les plus
Pénibles du mois de mai, les chantiers ne
furent pas désertés; four après jour, les
efforts furent poursuivis pour aménager
les emplacements ou élever les pavillons;
certaines facilités données par l'autorité
Militaire permirent à la direction ou à la
surveillance des constructions de mieux
s'organiser et, malgré les appréhensions de
quelques-uns qui ne faisaient pas assez
crédit à l'esprit d'obstination, mais dont les
doutes s'évanouirent dès que les premiers
faîtages apparurent au-dessus des murs de
clôture, l'Exposition a été menée. à bien.
Elle est aujourd'hui présente. Certes,
elle se ressent de l'actualité et certaines
activités ne sont qu'insuffisamment re-
présentées; mais dans tous les domaines
essentiels les produits de remplacement ou
de substitution sont là, témoignage de la
volonté de chacun de vous, dont est faite
la volonté de Madagascar de réagir, par
adaptation intérieure, aux effets d'un
blocus implacable et injustifié.
Injustifié en effet, car vous savez que
dans de nombreux cas, aucune des consi-
dérations mises en avant pour expliquer
la saisie des navires français n'a pu être
retenue. On voit mal comment des bateaux
venant de la Métropole et aptes seulement
au transport de passagers; comment des
vapeurs côtiers portant, de port en port
malgache, l'essentiel de l'alimentation des
populations, peuvent jouer un rôle quel-
conque dans un conflit entre puissances
étrangères. Par une évolution curieuse des
événements, c'est donc au fur et à mesure
que la Métropole reprend sa cohésion et
rétablit son armature sociale, que Mada-
gascar se trouve empêchée d'en recevoir
lés quelques éléments essentiels au maintien
d'une activité économique réduite, comme
d'envoyer vers elle les produits d'ali-
mentation dont elle dispose.
Seule, l'union de pensée dans une
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demeure intangible. Mais ce sentiment
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au moyen des armes, lui a alors valu
l'emprise étrangère sur une partie de son
territoire. Du moins, la résistance opposée
souligne-t-elle le caractère précaire et
temporaire de cette occupation non
acceptée. 1
Depuis, nous restons vigilants. Le Gou-
vernement de cette Colonie tient à donner
le maximum de sécurité et de tranquillité
à des habitants qui n'ont d'autre souci que
d'exploiter rationnellement les valeurs
agricoles et industrielles du pays et qui
n'ont jamais pensé à rassembler leurs
forces que pour défendre un territoire, qui,
aux termes même des conditions d'ar-
mistice, demeurait sans aucune modifi-
cation de statut. Ce territoire pouvait
d'ailleurs penser avoir droit à quelques
égards, du fait que ses voisins étrangers,
tant du Sud-Ouest que de l'Est, n'ont eu
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endroit.
Mais, si ces considérations touchant au
maintien de la vie économique de
populations qui ont placé leur confiance
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d'une résistance d'autant plus valeureuse
qu'elle était sans espoir et dans laquelle
l'élément militaire a donné la mesure de
son courage, il s'est créé une situation de
fait que nous ne pouvons méconnaître; si
aucun caractère agressif ne commande nos
décisions, il faut aussi que l'on sache que
nous ne pourrions tolérer de nouvelles
menaces d'actes de force ou -certaines
pressions morales, sans qu'à nouveau, le
sentiment de notre honneur de Français,
qu'aucun événement de l'Histoire n'a
jamais pu annihiler, ne se manifeste,
comme il s'est fait connaitre à Diégo-
Suarez le 5 mai 1942.
Messieurs,
En parcourant, ce matin, les avenues ctè
l'Exposition; en visitant les stands ou, à
côté des grandes industries, l'artisanat
indigène, si ingénieux, met sa note
pittoresque; où se révèle, chez tous, un
souci de pratique, je n'ai pu que rendre
hommage aux efforts déployés dans tous
les domaines.
Je sais avec quelles difficultés ont dû
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