Titre : L'Athlétisme : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme
Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte
Éditeur : Fédération française d'athlétisme (Paris)
Date d'édition : 1946-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344216180
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21454 Nombre total de vues : 21454
Description : 01 juin 1946 01 juin 1946
Description : 1946/06/01 (N15). 1946/06/01 (N15).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64631997
Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247438
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/01/2013
l'r JUIN 1946
NUMÉRO 15
/ORGANE BI-MNSUEL PUBLIANT L'OFFICIELDE'TA'.FÉDÉRATIO't)J, FRi "4A-NÇAISE D'A .1-
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
32, Boulevard Haussmann, 32
PARIS (9e)
Reconnue d'utilité publique le 7 Avril 1925
ABONNEMENTS
Sociétés (cotisation incluse) 300 Frs par an
Individuels. 250 Frs —
Les abonnements partent du 1er de chaque mois
Changement d'adresse : 6 fr. et la dernière bande
Téléphone : PROvence 79-64 et 79-65
Adresse Télégraphique: FEDATHLETI
Chèques Postaux : PARIS 281-13
^jX PONTS JUMEAUX
LA PISTE
STADE TOULOUSAIN
, Le dimanche 19 mai 1946
litêtre marqué d'une pierre
i anche par la F.F.A.
Stade Toulousain inaugu-
l'alt sa piste d'athlétisme, une
magnifique piste en cendrée,
1 l °rs que, jusqu'à présent, dans
j uj grande cité, on courait sur
erbe comme dans une quel-
que commune rurale.
1 Pour avoir tant tardé, Tou-
Lse a réussi un coup de maître.
1 Steffort et la compréhension du
, D,ade Toulousain, l'aide de la
Action Générale des Sports,
t concours des meilleurs teohni-
Us de la cendrée, sous la di-
han de M. Joffet, ont abouti
fa Une œuvre parfaite, dont il
tien toutefois suivre l'entre-
len.
q ,t.t, malgré la concurrence
j. Une capitale manifestation
v autre sport, le public est
j nombreux, aux Ponts-
t}}¡eaux, dans un double but :
telpplaudir aux exploits d'ex-
Cejl ents athlètes suisses et fran-
ei et contempler le terrain des.
0lS futurs de la jeunesse
Dyeénéenne au cours de meetings
r IOnaux et internationaux de
de lignée.
car les succès en d'autres
ports de nos gars du Midi et
t de nos gars du Midi et
pen îrarticulier en rugby, en nata-
c~. t en football sont un gage
Pis ain que la création d'une
Piste modèle à Toulouse re-
erci toute une région et ame-
ad a a l'athlétisme de nombreux
<~ parmi lesquels des
Aions naîtront.
Ur otre Ligue des Pyrénées
aura, enfin, un Stade lui per-
en^n' un Stade lui per-
tnettatilt de trouver que l ques res-
sourr "In dispensables; la preuve
a été a d ministrée que les Tou-
loUsains ne demandaient qu'à
Que valent nos sprinters 1946 ?
L'âge d'or de l'athlétisme fran-
çais se situe entre 1920 et 1930. Dans
le domaine du sprint en particu-
lier, nous avions à cette époque plu-
sieurs champions de classe interna-
tionale, pour mémoire, rappelons les
exploits : du jeune « potache »
cannois Ali-Khan, finaliste olym-
pique en 1920, d'André Mourlon,
vainqueur de huit matches interna-
tionaux, René, son frère, qui le de-
vançait souvent, enfin, les Degrelle,
Cerbonney, Lorrain, nous permirent
de constituer une équipe de 4 X 100,
trois fois finaliste aux Jeux olyrrvpi-
ques :
Deuxième en 1920.
Cinquième en 1924.
Quatrième en 1928.
Par la suite, Auvergne, Robert
Paul, ne purent jamais maintenir
aussi haut le niveau du sprint fran-
çais malgré toute leur « classe ».
Après eux, il fallut attendre « l'a-
vènement » de Valmy : ce dernier
fut, sans doute, le coureur de vi-
tesse le plus doué que nous ayions
eu chez nous et il le reste. Il domi-
ne dans l'ensemble tous nos cou-
reurs de vitesse depuis 1939.
Au seuil d'une saison à laquelle
les prochains championnats d'Eu-
rope donnent une importance toute
spéciale, on peut se demander ce
que vaut le sprint français en ce
moment.
L'an dernier, notre « promotion »
de coureurs de vitesse comprenait
une bonne dizaine de spécialistes
capables de battre les 11" ;
Valmy, Foussard, Lebas, Kébers,
Bailly, Lepève, Gonon, Martel, Si-
man, Rousseau, R. Crapet, Dan-
cette.
Malheureusement le mauvais sort
s'acharne sur nos trois chefs de file:
en effet, Valmy vient d'être victime
d'un accident d'auto; on est sans
nouvelle précise de lui : Foussard
marche actuellement avec une can-
VALMY dont on attend cette saison de belles performances
au saut en longueur.
vibrer aux exploits des athlètes :
il appartient à chacun d'en tirer
les leçons qui s'imposent, et, en
particulier, aux grandes villes
qui n'ont pas encore de stade
convenable, et elles sont légion.
Paul MERICAMP.
ne, ayant été gravement blessé au
genou droit au cours d'une partie
de football en mars, il ne sera pas
en état de courir avant les cham-
pionnats de France ; quant à Le-
bas, il a été opérê d'une appendi-
cite à la fin de l'été dernier. Sera-
t-il complètement rétabli pour les
(Lire la suite page 2)
LE BREVET SPORTIF
POPULAIRE
Certains dirigeants et entraî-
neurs pensent à la lecture des
performances demandées aux
candidats du B.S.P. que celles-
ci n'ont aucune valeur, même de
contrôle, qui permettent de ju-
ger les qualités athlétiques des
jeunes Français.
Si l'éducation physique était
en France et depuis longtemps
encouragée et développée com-
me dans certains autres pays,
si l'idée sportive avait l'audien-
ce qu'elle mérite au sein même
de la famille, il est évident que
sans préparation particulière, la
plupart de nos jeunes gens et
jeunes filles obtiendraient faci-
lement ce diplôme.
Tel n'est pas le cas, et la Di-
rection Générale de l'Education
Physique et des Sports, parfai-
tement informée des possibili-
tés actuelles de notre jeunesse,
a fort judicieusement établi
aux différents degrés les per-
formances exigées.
Le but réel d'ailleurs n'est
pas tellement de découvrir des
sujets doués de qualités physi-
ques exceptionnelles, mais d'a-
mener la masse des jeunes aux
pratiques sportives.
En leur faisant connaître le
chemin du Stade, en leur per-
mettant, dans l'ambiance saine
de la Société sportive, de re-
prendre librement, mais sous
une forme différente, les jeux
de leur enfance, de courir, de
sauter, de lancer pour un but
facile à atteindre : le B.S.P. ; il
y a là un intérêt indéniable et
le contrôle d'un retour aux exer-
cices physiques qui entraînera
pour une part la rénovation de
notre race.
C'est pourquoi il faut que
tous nos dirigeants de Clubs
fassent un gros effort de pro-
pagande, en faisant tout d'a-
bord organiser des sessions de
B.S.P., en y conviant le plus
grand nombre de sociétaires
qu'ils se destinent au football,
au rugby, au basket, au hockey,
au tennis même.
(Lire la suite page 3)
NUMÉRO 15
/ORGANE BI-MNSUEL PUBLIANT L'OFFICIELDE'TA'.FÉDÉRATIO't)J, FRi "4A-NÇAISE D'A .1-
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
32, Boulevard Haussmann, 32
PARIS (9e)
Reconnue d'utilité publique le 7 Avril 1925
ABONNEMENTS
Sociétés (cotisation incluse) 300 Frs par an
Individuels. 250 Frs —
Les abonnements partent du 1er de chaque mois
Changement d'adresse : 6 fr. et la dernière bande
Téléphone : PROvence 79-64 et 79-65
Adresse Télégraphique: FEDATHLETI
Chèques Postaux : PARIS 281-13
^jX PONTS JUMEAUX
LA PISTE
STADE TOULOUSAIN
, Le dimanche 19 mai 1946
litêtre marqué d'une pierre
i anche par la F.F.A.
Stade Toulousain inaugu-
l'alt sa piste d'athlétisme, une
magnifique piste en cendrée,
1 l °rs que, jusqu'à présent, dans
j uj grande cité, on courait sur
erbe comme dans une quel-
que commune rurale.
1 Pour avoir tant tardé, Tou-
Lse a réussi un coup de maître.
1 Steffort et la compréhension du
, D,ade Toulousain, l'aide de la
Action Générale des Sports,
t concours des meilleurs teohni-
Us de la cendrée, sous la di-
han de M. Joffet, ont abouti
fa Une œuvre parfaite, dont il
tien toutefois suivre l'entre-
len.
q ,t.t, malgré la concurrence
j. Une capitale manifestation
v autre sport, le public est
j nombreux, aux Ponts-
t}}¡eaux, dans un double but :
telpplaudir aux exploits d'ex-
Cejl ents athlètes suisses et fran-
ei et contempler le terrain des.
0lS futurs de la jeunesse
Dyeénéenne au cours de meetings
r IOnaux et internationaux de
de lignée.
car les succès en d'autres
ports de nos gars du Midi et
t de nos gars du Midi et
pen îrarticulier en rugby, en nata-
c~. t en football sont un gage
Pis ain que la création d'une
Piste modèle à Toulouse re-
erci toute une région et ame-
ad a a l'athlétisme de nombreux
<~ parmi lesquels des
Aions naîtront.
Ur otre Ligue des Pyrénées
aura, enfin, un Stade lui per-
en^n' un Stade lui per-
tnettatilt de trouver que l ques res-
sourr "In dispensables; la preuve
a été a d ministrée que les Tou-
loUsains ne demandaient qu'à
Que valent nos sprinters 1946 ?
L'âge d'or de l'athlétisme fran-
çais se situe entre 1920 et 1930. Dans
le domaine du sprint en particu-
lier, nous avions à cette époque plu-
sieurs champions de classe interna-
tionale, pour mémoire, rappelons les
exploits : du jeune « potache »
cannois Ali-Khan, finaliste olym-
pique en 1920, d'André Mourlon,
vainqueur de huit matches interna-
tionaux, René, son frère, qui le de-
vançait souvent, enfin, les Degrelle,
Cerbonney, Lorrain, nous permirent
de constituer une équipe de 4 X 100,
trois fois finaliste aux Jeux olyrrvpi-
ques :
Deuxième en 1920.
Cinquième en 1924.
Quatrième en 1928.
Par la suite, Auvergne, Robert
Paul, ne purent jamais maintenir
aussi haut le niveau du sprint fran-
çais malgré toute leur « classe ».
Après eux, il fallut attendre « l'a-
vènement » de Valmy : ce dernier
fut, sans doute, le coureur de vi-
tesse le plus doué que nous ayions
eu chez nous et il le reste. Il domi-
ne dans l'ensemble tous nos cou-
reurs de vitesse depuis 1939.
Au seuil d'une saison à laquelle
les prochains championnats d'Eu-
rope donnent une importance toute
spéciale, on peut se demander ce
que vaut le sprint français en ce
moment.
L'an dernier, notre « promotion »
de coureurs de vitesse comprenait
une bonne dizaine de spécialistes
capables de battre les 11" ;
Valmy, Foussard, Lebas, Kébers,
Bailly, Lepève, Gonon, Martel, Si-
man, Rousseau, R. Crapet, Dan-
cette.
Malheureusement le mauvais sort
s'acharne sur nos trois chefs de file:
en effet, Valmy vient d'être victime
d'un accident d'auto; on est sans
nouvelle précise de lui : Foussard
marche actuellement avec une can-
VALMY dont on attend cette saison de belles performances
au saut en longueur.
vibrer aux exploits des athlètes :
il appartient à chacun d'en tirer
les leçons qui s'imposent, et, en
particulier, aux grandes villes
qui n'ont pas encore de stade
convenable, et elles sont légion.
Paul MERICAMP.
ne, ayant été gravement blessé au
genou droit au cours d'une partie
de football en mars, il ne sera pas
en état de courir avant les cham-
pionnats de France ; quant à Le-
bas, il a été opérê d'une appendi-
cite à la fin de l'été dernier. Sera-
t-il complètement rétabli pour les
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LE BREVET SPORTIF
POPULAIRE
Certains dirigeants et entraî-
neurs pensent à la lecture des
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candidats du B.S.P. que celles-
ci n'ont aucune valeur, même de
contrôle, qui permettent de ju-
ger les qualités athlétiques des
jeunes Français.
Si l'éducation physique était
en France et depuis longtemps
encouragée et développée com-
me dans certains autres pays,
si l'idée sportive avait l'audien-
ce qu'elle mérite au sein même
de la famille, il est évident que
sans préparation particulière, la
plupart de nos jeunes gens et
jeunes filles obtiendraient faci-
lement ce diplôme.
Tel n'est pas le cas, et la Di-
rection Générale de l'Education
Physique et des Sports, parfai-
tement informée des possibili-
tés actuelles de notre jeunesse,
a fort judicieusement établi
aux différents degrés les per-
formances exigées.
Le but réel d'ailleurs n'est
pas tellement de découvrir des
sujets doués de qualités physi-
ques exceptionnelles, mais d'a-
mener la masse des jeunes aux
pratiques sportives.
En leur faisant connaître le
chemin du Stade, en leur per-
mettant, dans l'ambiance saine
de la Société sportive, de re-
prendre librement, mais sous
une forme différente, les jeux
de leur enfance, de courir, de
sauter, de lancer pour un but
facile à atteindre : le B.S.P. ; il
y a là un intérêt indéniable et
le contrôle d'un retour aux exer-
cices physiques qui entraînera
pour une part la rénovation de
notre race.
C'est pourquoi il faut que
tous nos dirigeants de Clubs
fassent un gros effort de pro-
pagande, en faisant tout d'a-
bord organiser des sessions de
B.S.P., en y conviant le plus
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