Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1899 20 août 1899
Description : 1899/08/20 (A3,N35,T5). 1899/08/20 (A3,N35,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418302s
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
3e ANNÉE. - TOME V. N° 35. 20 AOUT 1899.
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. — Les maladies du caféier (suite) : Dr DELACROIX. — Un Landolphia à caout-
chouc de Madagascar : Henri JUMELLE.
Variétés. — La station agronomique de Nahanisana (fin) : EM. PRUDHOMME. — Avantages du
vieillissement du café de Libéria. — La culture du tabac en Tunisie Vin) : F. MALET. — La
colonisation agricole en Nouvelie-Calédonie. — La plus ancienne plantation de caoutchouc
du monde.
Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances. — Sommaires des Revues. —
Revue commerciale.
LES MALADIES DU CAFÉIER
(Suite).
MALADIES DES FEUILLES
Koleroga. — On désigne au Maïssour (Mysore), dans l'Hindoustan, sous le nom
de Koleroga, terme emprunté à la langue canara, une maladie du caféier, que les
planteurs anglais ont appelée aussi black-rot (pourriture noire), ou encore leaf-rol
(pourriture de la feuille), et qui au Venezuela porte communément le nom de
candelillo. -
D'après le Dr Ernst (1), elle a été signalée au Venezuela, dès 1868, par Miguel
Errera et reconnue aussitôt d'origine cryptogamique. Le Dr Ernst ainsi que
Cooke (2) la différencient nettement de la « rouille » (mancha de hierro, en espa-
gnol, iron stain en anglais), produite par le Cemiostoma coffeellct, et aussi de diffé-
rentes maladies des feuilles dues à des champignons y produisant des macules ;
car, primitivement, le Koleroga avait été généralement confondu avec toutes ces
affections.
D'après Cooke (3), c'est surtout dans la région du Malnad, au Maïssour,'
que le Koleroga est particulièrement répandu, en dehors, du Venezuela. Le
Dr J.-D.-A. Cockerell (4) l'a également vu à la Jamaïque. Enfin, à Java aussi, le
(t) Dr ER>"ST, op. cit., p. 14.
(2) COOKE, The Coffee diseases in South-America, in Linnean Society's Journal, Botany
vol. XVIII, pl. XVHI. (Séance du 3 février 1881.)
(3) COOKE, Two Coffee diseases, in Popular Science Review, no LIX.
(4) Gardner Çhronicle, XIII, 1893, p. 303.
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. — Les maladies du caféier (suite) : Dr DELACROIX. — Un Landolphia à caout-
chouc de Madagascar : Henri JUMELLE.
Variétés. — La station agronomique de Nahanisana (fin) : EM. PRUDHOMME. — Avantages du
vieillissement du café de Libéria. — La culture du tabac en Tunisie Vin) : F. MALET. — La
colonisation agricole en Nouvelie-Calédonie. — La plus ancienne plantation de caoutchouc
du monde.
Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances. — Sommaires des Revues. —
Revue commerciale.
LES MALADIES DU CAFÉIER
(Suite).
MALADIES DES FEUILLES
Koleroga. — On désigne au Maïssour (Mysore), dans l'Hindoustan, sous le nom
de Koleroga, terme emprunté à la langue canara, une maladie du caféier, que les
planteurs anglais ont appelée aussi black-rot (pourriture noire), ou encore leaf-rol
(pourriture de la feuille), et qui au Venezuela porte communément le nom de
candelillo. -
D'après le Dr Ernst (1), elle a été signalée au Venezuela, dès 1868, par Miguel
Errera et reconnue aussitôt d'origine cryptogamique. Le Dr Ernst ainsi que
Cooke (2) la différencient nettement de la « rouille » (mancha de hierro, en espa-
gnol, iron stain en anglais), produite par le Cemiostoma coffeellct, et aussi de diffé-
rentes maladies des feuilles dues à des champignons y produisant des macules ;
car, primitivement, le Koleroga avait été généralement confondu avec toutes ces
affections.
D'après Cooke (3), c'est surtout dans la région du Malnad, au Maïssour,'
que le Koleroga est particulièrement répandu, en dehors, du Venezuela. Le
Dr J.-D.-A. Cockerell (4) l'a également vu à la Jamaïque. Enfin, à Java aussi, le
(t) Dr ER>"ST, op. cit., p. 14.
(2) COOKE, The Coffee diseases in South-America, in Linnean Society's Journal, Botany
vol. XVIII, pl. XVHI. (Séance du 3 février 1881.)
(3) COOKE, Two Coffee diseases, in Popular Science Review, no LIX.
(4) Gardner Çhronicle, XIII, 1893, p. 303.
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