Titre : Le Petit Alger : journal républicain indépendant : paraissant les lundi, mercredi et samedi
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1892-10-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32835457x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 octobre 1892 05 octobre 1892
Description : 1892/10/05 (A7,N10). 1892/10/05 (A7,N10).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6241259d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87303
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2013
Septième année (Nouvelle série). n" 10.
OIIVQ ÇilNTIMES
Mercredi 5 octobre 189Î.
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: Le4 Abftifie'iient* partent des 1, Wj
29 cP30 do r.haque mois-** soot. reçus ,
Hua .(r.;. dan* tons le* Bufetax de
"-'.1 ., tous les Bute" x -di
ii; > li • • • *
PETIT ALGER
Eu LITTÉRAIRE & COMMERCIAL
PARAISSANT -LÈS MABDÎ, JEUDI ET SAMEDI
ApiMMHapat:
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L*â manuscrits non jbetrée ne eeroet
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LtOf CAFf Ifl^ MRECTElIft
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• Lés sbofteemeeteet les annonces
seat recos àAlger, aux Bureaux da
,,'
Jonrasl; .-
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LzPETïTJ ALGER est désigné pour l'insertion des annonces légales, judiciaires et autres, exigées pour la validité des procédures et ooatrats
-
ALGER, LE 4 OCTOBRE 1892.
'.- 1;.
SOMMAIRE:
La ballottage de Dimanohe,
La Personnel colonial.
lebos.
La Politique.
Le Tabac en Allemagne,
Le « Petit Alger » à Parle.
'- Lee Officiers de marine étrangers.
Le Parlement anglais.
Algérie.
Le chemin de fer à crémaillère.
Correspondance ftDaaelëre. -
Théâtre municipal.
Chronique locale.
son Dépêches.
Feuilleton: LA BÊTE HUMAINE,
par Étnile ZOLA.
fmqmm - - -
.', LE
Ballottage de Dimanche
Le lamentable ballottage qui a mar-
qué la journée de dimanche n'a surpris
personne, il était prévu, inévitable,
mai* j'avoue qu'on ne s'attendait guère
au succès relatif de M. F. Grégoire, le
titre de collaborateur de M. Bisset ne
présentant que des garanties morales
très insuffisantes.
Contrairement à ce qui se serait pas-
sé dans un paye civilisé, en France, par
exemple, où la grotesque cavalcade de
dimanche, dans un fiacre pavoisé de
rouge, eut coulé infailliblement son
homme; à Alger, elle a produit le plus
heureux- effet, le banquisrne, ne dé-
plaît pas, et Bilboquet serait élu, si
Bilboquet venait haranguer les masses
et les émerveiller par quelques tours
- de passe passe.
, M. F. Grégoire aurait tort cependan t
de se figurer que 1163 voix se sont
égarées sur son nom, uniquement par.
ce qu'il a de longd cheveux et qu'il
désire se créer une position ; les radi-
caux socialistes anti'juifs sans se sou-
cier du candidat, ont adopté la candi-
dature, parce qu'elle leur offrait une
excellente occasion de manifester leur
animosité envers ceux qui ne pensent
pas comme eux, ils ont voulu exprimer
nettement leur façon de penser, et po.
le faire, tout leur était bon. M. Gré-
goire était là qui a su profiter de la si-
tuation, tant mieux pour lui, mais
tant pis pour ces bons socialistes qui
auraient pu choisir un tout autre boni-
oie pour défendre !)eurs idées êt se
faire l'écfro de leurs revendications.
Les anti-juifs ont aveuglément voté
pour M. Grégoire, uniquement parce
qu'il a joué de sori titre de président
aussi bien pu penser à M. Jaumon,
président de là Lyre Algérienne, une so-
ciété qui n'admet pas les juifs et sur-
toutne leur emprunte pat émargent.
f: Selon toutes probabilités, n. Gré-
goire sera élu dimanche avec sés 1,168
votX, peat-étre queïques-uneo en
mjifts, mais pas une en plus, tous
SÏH amis les déclassés ayarit yoté
oomme ùnieul homme uprtÉèf tour
et ëtaiit décidés à lairé preuvede !a
memoeoteoteMeecood.
ilpassera, :'à,: moins qu'une partie
des ne consentent à
s'arracher {^èodsnt quelques instants
au doue. far. rûento dominical.-pou £
s'acquitter daleur devoi* de dtbjréns
français.
Une chose cependant nous est de
quelque consolation dans le résultat du
scrutin de dimanche, c'est qu'il cons-
titue un véritable échec pour la muni-
cipalité, pour cette municipalité, qui
n'obéit qu'à des raisons de coteries et
sacrifie toutes- les fois que l'occasion
s'en présente les intérêts de tous aux
ambitions ou aux rancunes de quel-
ques-uns. - - ',. "J'
LÉo. «
Le Personnel eolooial
Les directions de l'intérieur dans les colo-
nies vodl étro l'objet d'un décret de réorgani-
sation.
Cette réforme, pour laquelle lé conseil 8U.
périeur des colonies, dans sa session du mois
de juillet dernier, a émis un avis favorable,
porte à la fois sur le mode de nomination du
personnel et sur le cadre des direction».
Les iègle8 de recrutement ft d'avancement,
le nombre et le traitement des employés se-
ront fixés, dans clique colonie, par arrêtés
du gouverneur, aprëa avis du conseil général
ou du conseil d'administration. Il sera pourvu
à toutes les nominations par arrêté du gou.
verneur, mais les nominations aux emplois
supérieurs de chefs et de sous-chefs de bureau
ne 80ront définitives qu'aptes homologation
du sous-3ecrétarj&t d'Etat.
Quant aux directions, clics formeront dans
chaque colonie un cadre spécial et local.
Cette mesure n'est pas seulement conçue
dans un but de décentralisation. Elle répond
au désir de réaliser des économies impor-
tantes en permettant de- diminuer le person-
nel et le réduire aux nécessités r t lles du se"
vice, giâoe à 'l'entente des gouvernements et
des conseils généraux ou d'adtainistration, et
en constituant pour chaque colonie un per-
sonnel spécial, sédentaire, capable de bien
connaître l'administration de la colonie et de
s'y attacher. On évitera ainsi, d'ailleurs, des
déplacements très coûteux, d'une colonie à
l'autre.
Un article du projet de décret maintient les
droits acquis du personnel actuel en ce qui
touche la solde et les pensions de retraite.
Les attributions actuelles des directeurs de
l'intérieur ne sont pas modifiées par ce décret ;
mais elles feiont l'objet d'un second décret
qui les réglera à nouveau, de manière à faire
di»parùitre toute cause de conflit entreles gou-
verneurs qui représentent le gouvernement
de la métropole et les direc eurs dt- l'intérieur
qui représentent l'administration de la colonie.
ÉCHOS
LES FINANCES PRUSSIENNES. La
Prusse u-a rien à envier à l'Empire,
quant à la situation ifnancière.
Le gouvernement prussien a cons.
taté officiellement que le trésor du
royaume est actuellement « affligé »
d'un découvert ou déficit budgétaire
de quarante millions de marks, u et 50
millions de francs, qu'a produit l'exer-
cice financier de lwt-92.
Ce mécompte sera d'autant plus sen-
sible que rËmpireest déjà réduit à
exiger de la Prusse une majora' ion
des contributions mairiculaires d'au
moins 20 millions de marcks de sorte
Que Le déficit réel sera de 75 millions
de francs (60 millions de marcke).
On cherche cette somme et d'autres
encore pour équilibrer le budget de
1893-94 ? Mystère. ,.
Au POLE NORD. Nous avons déjà
parlé de la campagne au pôle Nord
projetée par le célèbre explorateur
norvégien Nansen et qui préoccupe
fort le monde savant.
M. Nausen vient de modifier son
plan; Au tien de se rendre au pôle en
partant 4e la mer de Behring, il par-
tira de la mer de Kara.
Le but de son voyage est, non
d'atteindre le point mathématique du
riôle, bien que l'explorateur ne consi*
ière pas la chose - comme impoMiMe,
mjtis de déterminer l'endroit exaoloii
se trpnvjç ce poipt.
M. Nansen, estime que son voyage
dorera deux années.; Far prudence,
'OI}.' ,.,. a~. ,i. ,:::" ,',' -',.. --.J .,
toutefois, il emporte des vivres1 pour
cinq ans.
STATISTIQUE ÉLECTORALE. En
comptant l'élection qui a eu lieu, di-
manche, dans la première circonscrip
tiou de Poitiers, on constate qu'il y a
eu quatre-vingt-deux élections partieh
les depuis l'ouverture de la présente
législature.
Ces divers scrutins ont été nécessi-
tés par 38 décès, 28 invalidations et
17 démissions de représentante, élus le
22 septembre et le 6 octobre 1889.
Seul M. de Tôuchimbert, qui a été
remplacé dimanche, avait été nommé
ultérieurement AUX élections générales.
Sur les dix-sept démissions que
nous venoas de mentionner ; quinze
oàe été 'le résultat d'éleétions de dépu-
tés au Sénat.
Ajoutons que trois sièges resteront
encore vacants au moment où la Cham-
bre reprendra ses travaux.
Ce sont ceux qui étaient occupés
par MM. Cozauvieilli, décédé ; Che-
vandier, récemment devenu sénateur,
et le marquis de Breteuil, démission-
naire.
LA PRINCESSE D'EDIMBOURG. Selon
la coutume de la famille royale d'An-
gleterre, il y aura dans le trousseau
de la princesse d'Edimbourg plusieurs
robes sortant de fabriques écossaiseset
données par la reine.
Deux robes en tartan, une robe de
velours et une robe de moire antique.
Cetre dernière sera d'une couleur et
d'une forme désignées jadis par le
prince confort. La reine, depuis la
mort du prince, a teou à ce que la
tradition se continue.
L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE EN 1892.
.;. M. le ministre de l'instruction pu-
blique vient de faire établir une petite
statistique que nous croyons intéres-
sante à signaler.
Ii s'agit des examens subis en France,
en 1892, pour l'obrention des divers
certificats d'aptitude à l'enseignement
primaire et d'aptitude pédagogique.
1,192 candidats, à savoir : 687 hom-
mes et 605 femuies, se sont présentées
cétte aunée aux diverses épreuves des
lettres, sciences, langues vivantes,
dessin, chant et travaux manuels.
Sur ces 1,192 asp rants et aspirantes
au certificat, il n'y a eu, de reçus que
198 hommes et 154 femmes.
Il a éré délivré également 3,021 cer.
tificats d'aptitude pédagogique dans les
écoles primaires et 38 dans les écoles
maternelles.
Enfin, détail iatéressant à signaler,
sur ces 3,-021 certificats, les écoles
congréganistes, publiques ou privées,
hommes et femmes, ne figurent que
pour 26.
UNE CHALOUPE EN ALUMINIUM. - Un
constructeur de Zurich vient d'établir
une chaloupe à vapeur entièrement en
aluminium, jusqu'à la machine et l'hé-
lice même. Cette chaloupe a 6 mètres
de long sur 1 m. 50 de large; c'est lé
premier bateau qui ait été construit
avec ce-métal, on a constaté qu'il était
de 25 0[0 plus léger qu'une chaloupe
de même dimension construite avec
n'importe quels autres matériaux.
Un autre bâtiment, également en
aluminium, est en construction à
Leith: c'est un yacht de plaisance, à
voiles, qui mesure H mètres de long
sur 2 m. 50 de large.
*
,', * * *
Pudeur yankee :
La flèche du Madisou square Gar-
den, à New-York, est surmontée d'une
Diane qui est, 'paràft-il, charmante,
mais un peu court vêtue. On l'a des-
çendue de son piédestal et expédiée à
Chicago pour l'y exiber dans une ven-
te de charité. Malheureusement, la
Stà^tie a été trouvée un peu immo-
deste, et on Pà mise en quarantaine.
- La ligue Con^é la licence des rues
seraithèoeeuseen Amérique!
- ., ",,' .",:' ,;,'
JOYEUX PROPOS
:
- Un nouvel abonné drii tél^iihooe
veut, dans une ctbtne pubHque, en
B;c':~ ":.:': >'., ':~~f ;. !.: '_:;' .; ,. :.
.plontrer le fonctionnement à ion ami.
Tiens,. dit-il, j*è viens d'avertir
ma femme que nous dînerons ensem-
ble ce soir. Mets l'oreille à l'appareil,
et tu verras qu'elle a parfaitement
compris ce que je lui ai dit. ;
L ami écoute et entend :
- Tu aurais bien pu te dispenser
d'invi&er cet imbécile !
X
Le cynisme des petites annonces:
Un Monsieur âg($qui a des vel.
léités conjugales demande une jeûne
personne pour l'en dissuader. ,.
S'adresse r. (rien des agencêI.)
La Politique
Les questions de politique extérieure qui,
en raison de leur caractère international,
offrent toujours une certaine gravité, ont
l'heureux privilège, s'il est vrai qu'elles boit-àt
rarement résolues d'une manière définitive,
d'avoir des périudes d'accalmie jusqu'à se
faire momentanément oublier.
J'entends au point de vue de l'information,
jusqu'au jour où un pétard quelconque est
lancé par un des plus habiles ou des pru;
pressés parmi ceux que Ja question brûlante
intéresse le plus.
Ce silence voulu n'empêche pas du reste
l'action en sourdine de continuer son œuvre
dans l'attente d'une heure propico pour en
reparler ouvertement.
Telles la question d'Orient sous ses diverse*
formes ; la question spéciale de l'Egypte en ce
qui touche les intérêts anglo*français ; telle
enfin la question marocaine.
Après le coup de maitre très bien préparé
mais un peu trop brutalement porté par Sir
Evan Smith pour ne pas éveiller les cra nte*
du sultan et les susceptibilités légitimes des
puissances secrètement intéressées, comme
la France et lEspagne, à ce que là prépon-
dérance de l'Angleterre ne s'affirme pas ta
Maroc. Nous avons assisté aux divereea pha-
ses de l'insurrection angnaristè.
Ce mouvement insurrectionnel qui a pu
faire craindre un instant une solution violente
de la question. Mais les événements n'ont pas
tardé à démontrer qu'il n'avait point de raci-
nes profondes et que. là encore il fallait cher-
cher les dents longues et les doigts crochus
de nos bons amis qui, suivant le procédé
connu, encourageaient la révolte Dréoarée Dar
leurs agents afin de trouver prétexte à inter-
vention armée pour protéger les européenl
qu'on ne menaçait point, et placer ks rivaux
en presence de faits accomplis, le tout au
profit exclusif de l'Angleterre.
Il a suffi d'un peu de décision et d'indiquer
clairément par l'envoi de nos cuirassé* dans
les eaux de Tanger, ou à bonne portée afin
d'y débarquer à temps nos marins, pour que
les Anglais renoncent à une nouvelle édi-
tion d'Alexandrie, pour quo te Sultan put se
charger to it seul, et en quelques jours, de
mettre le* rebelles à ta raiaoD. , -
La question entre donc dan* use nouvelle
période d'accalmie, et cet. autre htmmt ru-
ladf, qu'on nomme Sa Majesté schérifienne,
va de nouveau cesser pour quelque temps
d'être alité.
Nous pourrioos comme les autres nous con-
tenter strictement du a ststu a et laisser
à l'Espagne lu soin de Boue prévenir du pro-
chain retour des appétits britannique*, à
l'I:tlPIgDU aussi intéressé que nous, si non
davantage ; mais la situation du Touat si
sérieuse pour la sécurité de PAIgérie estià
qui noot commande un rôle moins effacé.
C'est pour cela sans doute, que [l'ambassa-
deur de France, M. d'Aubigny, s'tst rendu 4
Fez auprès du Sultan avec une importante
mission.
Le moment semble bien choisi pour tiler
profit des avantages diplomatiques que pa-
raissent nous avoir doonés les deniers évé-
nements, et les bonnes dispositions de la
cour de Fez, pour compléter l'œuvre com-
mencée par If. Cambon lors de son Voyagu
dansTExtrêfflo-Sud algérien.
- Plus encore què les Français de la IIttro-
pôle nous dovons désirer le succès de la mis-
sion d'Attbigoy si elle est appelée à régler
pacifiquement la question, du Touat.
.-~ ~-A..Ou!BNHtt.-
• r *
','. - ¡,
'*: :.;i~'
Le Tabac en Allemagne
_pe
La GquèU dm tabac, journal qui se
Sublie dans TAlle–gne méridionale,
lisant aUuMoa,' dans sm dernier nu-
méro, au projet qui tendè augmentar
les recettes provenant de l'impôt sur
le tabac, pour couvrir les dépenses ré-
sultant de l'auflnefttattOQ de Teffeçtif
de l'armée, publie les renseignements
suivants : ,"
« Il n'est donc plus question d'intro-
duire le système anglais interdisant la
culture indigène dir tabàc et frappant
de droits (rentrée lé tabac étranger.
Par contre, oïl se propose d'augmenter
le droit d'entrée sur le tabac et cie.
porter de 84 m. à 115 a. par quintal
On ausOMorera dana la même nro-
portioa rbaplllll, le tsbee iodigèoe.
montant de l'impêt
sur le tnbao avait été quadruplé.
Avant 1876^1 impôt sur le tabac,
c'est-à-dire le droit d'entrée et l'impôt
frappant le tabac en culture, s est
élevé en moyenne à 13 millions de
marc par an. En 1890-91, la recette
nette ae l'Empire provenant de l'im-
pôt sur le tabac, a été de 55 millions
de marc8.dont 12 millions en fait d'im-
pôt sur ta culture et 43 millions en
faits de droits d'entrée sur le tabac. n
est vrai que dans les projets de loi éla-
borés, en 1879, en Proue, on avait
prévu un impôt plus considérable. Mais
le conseil fédéral, et après loi le
Reichstag n'ont, à l'époque, pas voulu
dépasser les taxes actuelles.
-' t'
LE «PETIT AUjEB» A PARIS
(De noir* Ctgampondant pmrtiatU*.)
, Paris, 1« octobre <8^8.
On asni« «ofBte ds Qaprivi taoam
BSMÉPS ËÊÊÊUÊÊttÊK^dLÂIJmaaàMaa., iwtt-Jia'
,., ",,', -.'-, -, -':- .,l
voyage à Vieue. >:: ; r!
Ce déplacement est oonsidéré dans les esr-
cles diplomatiques cooMne très importsot, m
raison du désscoord qui s'est produit dsas Ja
fiuniJIe Je Habsbourg.
Il s'agit, pour l'AUlmape,. de msseirsr
plus étroitement les liens qui rattacheat la
cour d'Allemagne à la cour de Vienne. Li
présence da chanoellier de l'empire à ¡t.
vue des souverains pasae. pour l'indios de dé*
terminatioos graves sur le terrain dss inté-
rêts généraux des deux empires.
La presse anglaise d'hier confirme est
bruits.
Le correspondant. da lMUIN_t;.
lit qae lots da Voyage ds Pemperear Gail.
lia.. èù Autriche, les, miniatres, comtes
Çaprivi et Katsefc discuteroat la qus-tien de
l'augmentation prochaine des effeetib alle-
mands en temps de paix et la nécessité pour
l'AutricheHaagrie^'sugmsaisrleeaÉees.
A ce propos, on mande de Berlin au Daiig
Ntwt : , -
La situstioa politique étrangère, et en par-
ticulier le changement de mioistére ea Angle-
terre, le rapprochement tot^joan plus marqeé
de la Russie et de la France et l'attitude de
la Porte vis-à-vis du la Bulgarie, fbornissint
ample matière à âne entrevue entre le
comte Kslnoky et le ceint* de Osprivi
Mais cela suffit à peine è expliquer la décision
de l'empereur d'amener son rhaatirlinr ITW
lui à Vienne. - -- ,,-
La question miiitairs sera la première ques-
tion que devront traiter les dsas hommes
d'Etst. L'Allemsgns^ qui A la veille d'
opiipr eacéito aoa eCectif de peix,œ piè
Bip é«t h iMaaée Ja
et va npour que rÀutricheen pi–ne sa part. La va.
leur de ralliaace avec PAnuie" a bm«o"
diminué par le fdt que U gouvernement au-
trichien, pour dés raisons économiqaca, né-
gliger le dé veloj^imeat aécsssaiie tféaoa
mée. Le coaMa de Oapdvi va cèrtaiiemeat
t^iraoempreadreelaireaisaU lVmma iHat
autrichien q»e non aeotMMat Isa avsatsges,
mais aussi las fcrdsaax de la Tripl* éîBaafa
doîvsat être partagia !ÈA'COÉMUI.
r - -' --
-'
Las kiUhatsBiaetiastiluUÀuss llbns as séat
réunis Usr aalr A pa Bsoraa da Travsil, aaaa
Pr#*ide»op d« dtoyea Foaché., eeçrétalis
da la ligaecoetrefca bafssux de ttMMtML
lîs'aglsasfcdsiisaifUssststtttsdaayadi-
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Mercredi 5 octobre 189Î.
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SU mois :eer..,.;,
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: Le4 Abftifie'iient* partent des 1, Wj
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ii; > li • • • *
PETIT ALGER
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PARAISSANT -LÈS MABDÎ, JEUDI ET SAMEDI
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LzPETïTJ ALGER est désigné pour l'insertion des annonces légales, judiciaires et autres, exigées pour la validité des procédures et ooatrats
-
ALGER, LE 4 OCTOBRE 1892.
'.- 1;.
SOMMAIRE:
La ballottage de Dimanohe,
La Personnel colonial.
lebos.
La Politique.
Le Tabac en Allemagne,
Le « Petit Alger » à Parle.
'- Lee Officiers de marine étrangers.
Le Parlement anglais.
Algérie.
Le chemin de fer à crémaillère.
Correspondance ftDaaelëre. -
Théâtre municipal.
Chronique locale.
son Dépêches.
Feuilleton: LA BÊTE HUMAINE,
par Étnile ZOLA.
fmqmm - - -
.', LE
Ballottage de Dimanche
Le lamentable ballottage qui a mar-
qué la journée de dimanche n'a surpris
personne, il était prévu, inévitable,
mai* j'avoue qu'on ne s'attendait guère
au succès relatif de M. F. Grégoire, le
titre de collaborateur de M. Bisset ne
présentant que des garanties morales
très insuffisantes.
Contrairement à ce qui se serait pas-
sé dans un paye civilisé, en France, par
exemple, où la grotesque cavalcade de
dimanche, dans un fiacre pavoisé de
rouge, eut coulé infailliblement son
homme; à Alger, elle a produit le plus
heureux- effet, le banquisrne, ne dé-
plaît pas, et Bilboquet serait élu, si
Bilboquet venait haranguer les masses
et les émerveiller par quelques tours
- de passe passe.
, M. F. Grégoire aurait tort cependan t
de se figurer que 1163 voix se sont
égarées sur son nom, uniquement par.
ce qu'il a de longd cheveux et qu'il
désire se créer une position ; les radi-
caux socialistes anti'juifs sans se sou-
cier du candidat, ont adopté la candi-
dature, parce qu'elle leur offrait une
excellente occasion de manifester leur
animosité envers ceux qui ne pensent
pas comme eux, ils ont voulu exprimer
nettement leur façon de penser, et po.
le faire, tout leur était bon. M. Gré-
goire était là qui a su profiter de la si-
tuation, tant mieux pour lui, mais
tant pis pour ces bons socialistes qui
auraient pu choisir un tout autre boni-
oie pour défendre !)eurs idées êt se
faire l'écfro de leurs revendications.
Les anti-juifs ont aveuglément voté
pour M. Grégoire, uniquement parce
qu'il a joué de sori titre de président
président de là Lyre Algérienne, une so-
ciété qui n'admet pas les juifs et sur-
toutne leur emprunte pat émargent.
f: Selon toutes probabilités, n. Gré-
goire sera élu dimanche avec sés 1,168
votX, peat-étre queïques-uneo en
mjifts, mais pas une en plus, tous
SÏH amis les déclassés ayarit yoté
oomme ùnieul homme uprtÉèf tour
et ëtaiit décidés à lairé preuvede !a
memoeoteoteMeecood.
ilpassera, :'à,: moins qu'une partie
des ne consentent à
s'arracher {^èodsnt quelques instants
au doue. far. rûento dominical.-pou £
s'acquitter daleur devoi* de dtbjréns
français.
Une chose cependant nous est de
quelque consolation dans le résultat du
scrutin de dimanche, c'est qu'il cons-
titue un véritable échec pour la muni-
cipalité, pour cette municipalité, qui
n'obéit qu'à des raisons de coteries et
sacrifie toutes- les fois que l'occasion
s'en présente les intérêts de tous aux
ambitions ou aux rancunes de quel-
ques-uns. - - ',. "J'
LÉo. «
Le Personnel eolooial
Les directions de l'intérieur dans les colo-
nies vodl étro l'objet d'un décret de réorgani-
sation.
Cette réforme, pour laquelle lé conseil 8U.
périeur des colonies, dans sa session du mois
de juillet dernier, a émis un avis favorable,
porte à la fois sur le mode de nomination du
personnel et sur le cadre des direction».
Les iègle8 de recrutement ft d'avancement,
le nombre et le traitement des employés se-
ront fixés, dans clique colonie, par arrêtés
du gouverneur, aprëa avis du conseil général
ou du conseil d'administration. Il sera pourvu
à toutes les nominations par arrêté du gou.
verneur, mais les nominations aux emplois
supérieurs de chefs et de sous-chefs de bureau
ne 80ront définitives qu'aptes homologation
du sous-3ecrétarj&t d'Etat.
Quant aux directions, clics formeront dans
chaque colonie un cadre spécial et local.
Cette mesure n'est pas seulement conçue
dans un but de décentralisation. Elle répond
au désir de réaliser des économies impor-
tantes en permettant de- diminuer le person-
nel et le réduire aux nécessités r t lles du se"
vice, giâoe à 'l'entente des gouvernements et
des conseils généraux ou d'adtainistration, et
en constituant pour chaque colonie un per-
sonnel spécial, sédentaire, capable de bien
connaître l'administration de la colonie et de
s'y attacher. On évitera ainsi, d'ailleurs, des
déplacements très coûteux, d'une colonie à
l'autre.
Un article du projet de décret maintient les
droits acquis du personnel actuel en ce qui
touche la solde et les pensions de retraite.
Les attributions actuelles des directeurs de
l'intérieur ne sont pas modifiées par ce décret ;
mais elles feiont l'objet d'un second décret
qui les réglera à nouveau, de manière à faire
di»parùitre toute cause de conflit entreles gou-
verneurs qui représentent le gouvernement
de la métropole et les direc eurs dt- l'intérieur
qui représentent l'administration de la colonie.
ÉCHOS
LES FINANCES PRUSSIENNES. La
Prusse u-a rien à envier à l'Empire,
quant à la situation ifnancière.
Le gouvernement prussien a cons.
taté officiellement que le trésor du
royaume est actuellement « affligé »
d'un découvert ou déficit budgétaire
de quarante millions de marks, u et 50
millions de francs, qu'a produit l'exer-
cice financier de lwt-92.
Ce mécompte sera d'autant plus sen-
sible que rËmpireest déjà réduit à
exiger de la Prusse une majora' ion
des contributions mairiculaires d'au
moins 20 millions de marcks de sorte
Que Le déficit réel sera de 75 millions
de francs (60 millions de marcke).
On cherche cette somme et d'autres
encore pour équilibrer le budget de
1893-94 ? Mystère. ,.
Au POLE NORD. Nous avons déjà
parlé de la campagne au pôle Nord
projetée par le célèbre explorateur
norvégien Nansen et qui préoccupe
fort le monde savant.
M. Nausen vient de modifier son
plan; Au tien de se rendre au pôle en
partant 4e la mer de Behring, il par-
tira de la mer de Kara.
Le but de son voyage est, non
d'atteindre le point mathématique du
riôle, bien que l'explorateur ne consi*
ière pas la chose - comme impoMiMe,
mjtis de déterminer l'endroit exaoloii
se trpnvjç ce poipt.
M. Nansen, estime que son voyage
dorera deux années.; Far prudence,
'OI}.' ,.,. a~. ,i. ,:::" ,',' -',.. --.J .,
toutefois, il emporte des vivres1 pour
cinq ans.
STATISTIQUE ÉLECTORALE. En
comptant l'élection qui a eu lieu, di-
manche, dans la première circonscrip
tiou de Poitiers, on constate qu'il y a
eu quatre-vingt-deux élections partieh
les depuis l'ouverture de la présente
législature.
Ces divers scrutins ont été nécessi-
tés par 38 décès, 28 invalidations et
17 démissions de représentante, élus le
22 septembre et le 6 octobre 1889.
Seul M. de Tôuchimbert, qui a été
remplacé dimanche, avait été nommé
ultérieurement AUX élections générales.
Sur les dix-sept démissions que
nous venoas de mentionner ; quinze
oàe été 'le résultat d'éleétions de dépu-
tés au Sénat.
Ajoutons que trois sièges resteront
encore vacants au moment où la Cham-
bre reprendra ses travaux.
Ce sont ceux qui étaient occupés
par MM. Cozauvieilli, décédé ; Che-
vandier, récemment devenu sénateur,
et le marquis de Breteuil, démission-
naire.
LA PRINCESSE D'EDIMBOURG. Selon
la coutume de la famille royale d'An-
gleterre, il y aura dans le trousseau
de la princesse d'Edimbourg plusieurs
robes sortant de fabriques écossaiseset
données par la reine.
Deux robes en tartan, une robe de
velours et une robe de moire antique.
Cetre dernière sera d'une couleur et
d'une forme désignées jadis par le
prince confort. La reine, depuis la
mort du prince, a teou à ce que la
tradition se continue.
L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE EN 1892.
.;. M. le ministre de l'instruction pu-
blique vient de faire établir une petite
statistique que nous croyons intéres-
sante à signaler.
Ii s'agit des examens subis en France,
en 1892, pour l'obrention des divers
certificats d'aptitude à l'enseignement
primaire et d'aptitude pédagogique.
1,192 candidats, à savoir : 687 hom-
mes et 605 femuies, se sont présentées
cétte aunée aux diverses épreuves des
lettres, sciences, langues vivantes,
dessin, chant et travaux manuels.
Sur ces 1,192 asp rants et aspirantes
au certificat, il n'y a eu, de reçus que
198 hommes et 154 femmes.
Il a éré délivré également 3,021 cer.
tificats d'aptitude pédagogique dans les
écoles primaires et 38 dans les écoles
maternelles.
Enfin, détail iatéressant à signaler,
sur ces 3,-021 certificats, les écoles
congréganistes, publiques ou privées,
hommes et femmes, ne figurent que
pour 26.
UNE CHALOUPE EN ALUMINIUM. - Un
constructeur de Zurich vient d'établir
une chaloupe à vapeur entièrement en
aluminium, jusqu'à la machine et l'hé-
lice même. Cette chaloupe a 6 mètres
de long sur 1 m. 50 de large; c'est lé
premier bateau qui ait été construit
avec ce-métal, on a constaté qu'il était
de 25 0[0 plus léger qu'une chaloupe
de même dimension construite avec
n'importe quels autres matériaux.
Un autre bâtiment, également en
aluminium, est en construction à
Leith: c'est un yacht de plaisance, à
voiles, qui mesure H mètres de long
sur 2 m. 50 de large.
*
,', * * *
Pudeur yankee :
La flèche du Madisou square Gar-
den, à New-York, est surmontée d'une
Diane qui est, 'paràft-il, charmante,
mais un peu court vêtue. On l'a des-
çendue de son piédestal et expédiée à
Chicago pour l'y exiber dans une ven-
te de charité. Malheureusement, la
Stà^tie a été trouvée un peu immo-
deste, et on Pà mise en quarantaine.
- La ligue Con^é la licence des rues
seraithèoeeuseen Amérique!
- ., ",,' .",:' ,;,'
JOYEUX PROPOS
:
- Un nouvel abonné drii tél^iihooe
veut, dans une ctbtne pubHque, en
B;c':~ ":.:': >'., ':~~f ;. !.: '_:;' .; ,. :.
.plontrer le fonctionnement à ion ami.
Tiens,. dit-il, j*è viens d'avertir
ma femme que nous dînerons ensem-
ble ce soir. Mets l'oreille à l'appareil,
et tu verras qu'elle a parfaitement
compris ce que je lui ai dit. ;
L ami écoute et entend :
- Tu aurais bien pu te dispenser
d'invi&er cet imbécile !
X
Le cynisme des petites annonces:
Un Monsieur âg($qui a des vel.
léités conjugales demande une jeûne
personne pour l'en dissuader. ,.
S'adresse r. (rien des agencêI.)
La Politique
Les questions de politique extérieure qui,
en raison de leur caractère international,
offrent toujours une certaine gravité, ont
l'heureux privilège, s'il est vrai qu'elles boit-àt
rarement résolues d'une manière définitive,
d'avoir des périudes d'accalmie jusqu'à se
faire momentanément oublier.
J'entends au point de vue de l'information,
jusqu'au jour où un pétard quelconque est
lancé par un des plus habiles ou des pru;
pressés parmi ceux que Ja question brûlante
intéresse le plus.
Ce silence voulu n'empêche pas du reste
l'action en sourdine de continuer son œuvre
dans l'attente d'une heure propico pour en
reparler ouvertement.
Telles la question d'Orient sous ses diverse*
formes ; la question spéciale de l'Egypte en ce
qui touche les intérêts anglo*français ; telle
enfin la question marocaine.
Après le coup de maitre très bien préparé
mais un peu trop brutalement porté par Sir
Evan Smith pour ne pas éveiller les cra nte*
du sultan et les susceptibilités légitimes des
puissances secrètement intéressées, comme
la France et lEspagne, à ce que là prépon-
dérance de l'Angleterre ne s'affirme pas ta
Maroc. Nous avons assisté aux divereea pha-
ses de l'insurrection angnaristè.
Ce mouvement insurrectionnel qui a pu
faire craindre un instant une solution violente
de la question. Mais les événements n'ont pas
tardé à démontrer qu'il n'avait point de raci-
nes profondes et que. là encore il fallait cher-
cher les dents longues et les doigts crochus
de nos bons amis qui, suivant le procédé
connu, encourageaient la révolte Dréoarée Dar
leurs agents afin de trouver prétexte à inter-
vention armée pour protéger les européenl
qu'on ne menaçait point, et placer ks rivaux
en presence de faits accomplis, le tout au
profit exclusif de l'Angleterre.
Il a suffi d'un peu de décision et d'indiquer
clairément par l'envoi de nos cuirassé* dans
les eaux de Tanger, ou à bonne portée afin
d'y débarquer à temps nos marins, pour que
les Anglais renoncent à une nouvelle édi-
tion d'Alexandrie, pour quo te Sultan put se
charger to it seul, et en quelques jours, de
mettre le* rebelles à ta raiaoD. , -
La question entre donc dan* use nouvelle
période d'accalmie, et cet. autre htmmt ru-
ladf, qu'on nomme Sa Majesté schérifienne,
va de nouveau cesser pour quelque temps
d'être alité.
Nous pourrioos comme les autres nous con-
tenter strictement du a ststu a et laisser
à l'Espagne lu soin de Boue prévenir du pro-
chain retour des appétits britannique*, à
l'I:tlPIgDU aussi intéressé que nous, si non
davantage ; mais la situation du Touat si
sérieuse pour la sécurité de PAIgérie estià
qui noot commande un rôle moins effacé.
C'est pour cela sans doute, que [l'ambassa-
deur de France, M. d'Aubigny, s'tst rendu 4
Fez auprès du Sultan avec une importante
mission.
Le moment semble bien choisi pour tiler
profit des avantages diplomatiques que pa-
raissent nous avoir doonés les deniers évé-
nements, et les bonnes dispositions de la
cour de Fez, pour compléter l'œuvre com-
mencée par If. Cambon lors de son Voyagu
dansTExtrêfflo-Sud algérien.
- Plus encore què les Français de la IIttro-
pôle nous dovons désirer le succès de la mis-
sion d'Attbigoy si elle est appelée à régler
pacifiquement la question, du Touat.
.-~ ~-A..Ou!BNHtt.-
• r *
','. - ¡,
'*: :.;i~'
Le Tabac en Allemagne
_pe
La GquèU dm tabac, journal qui se
Sublie dans TAlle–gne méridionale,
lisant aUuMoa,' dans sm dernier nu-
méro, au projet qui tendè augmentar
les recettes provenant de l'impôt sur
le tabac, pour couvrir les dépenses ré-
sultant de l'auflnefttattOQ de Teffeçtif
de l'armée, publie les renseignements
suivants : ,"
« Il n'est donc plus question d'intro-
duire le système anglais interdisant la
culture indigène dir tabàc et frappant
de droits (rentrée lé tabac étranger.
Par contre, oïl se propose d'augmenter
le droit d'entrée sur le tabac et cie.
porter de 84 m. à 115 a. par quintal
On ausOMorera dana la même nro-
portioa rbaplllll, le tsbee iodigèoe.
montant de l'impêt
sur le tnbao avait été quadruplé.
Avant 1876^1 impôt sur le tabac,
c'est-à-dire le droit d'entrée et l'impôt
frappant le tabac en culture, s est
élevé en moyenne à 13 millions de
marc par an. En 1890-91, la recette
nette ae l'Empire provenant de l'im-
pôt sur le tabac, a été de 55 millions
de marc8.dont 12 millions en fait d'im-
pôt sur ta culture et 43 millions en
faits de droits d'entrée sur le tabac. n
est vrai que dans les projets de loi éla-
borés, en 1879, en Proue, on avait
prévu un impôt plus considérable. Mais
le conseil fédéral, et après loi le
Reichstag n'ont, à l'époque, pas voulu
dépasser les taxes actuelles.
-' t'
LE «PETIT AUjEB» A PARIS
(De noir* Ctgampondant pmrtiatU*.)
, Paris, 1« octobre <8^8.
On asni« «ofBte ds Qaprivi taoam
BSMÉPS ËÊÊÊUÊÊttÊK^dLÂIJmaaàMaa., iwtt-Jia'
,., ",,', -.'-, -, -':- .,l
voyage à Vieue. >:: ; r!
Ce déplacement est oonsidéré dans les esr-
cles diplomatiques cooMne très importsot, m
raison du désscoord qui s'est produit dsas Ja
fiuniJIe Je Habsbourg.
Il s'agit, pour l'AUlmape,. de msseirsr
plus étroitement les liens qui rattacheat la
cour d'Allemagne à la cour de Vienne. Li
présence da chanoellier de l'empire à ¡t.
vue des souverains pasae. pour l'indios de dé*
terminatioos graves sur le terrain dss inté-
rêts généraux des deux empires.
La presse anglaise d'hier confirme est
bruits.
Le correspondant. da lMUIN_t;.
lit qae lots da Voyage ds Pemperear Gail.
lia.. èù Autriche, les, miniatres, comtes
Çaprivi et Katsefc discuteroat la qus-tien de
l'augmentation prochaine des effeetib alle-
mands en temps de paix et la nécessité pour
l'AutricheHaagrie^'sugmsaisrleeaÉees.
A ce propos, on mande de Berlin au Daiig
Ntwt : , -
La situstioa politique étrangère, et en par-
ticulier le changement de mioistére ea Angle-
terre, le rapprochement tot^joan plus marqeé
de la Russie et de la France et l'attitude de
la Porte vis-à-vis du la Bulgarie, fbornissint
ample matière à âne entrevue entre le
comte Kslnoky et le ceint* de Osprivi
Mais cela suffit à peine è expliquer la décision
de l'empereur d'amener son rhaatirlinr ITW
lui à Vienne. - -- ,,-
La question miiitairs sera la première ques-
tion que devront traiter les dsas hommes
d'Etst. L'Allemsgns^ qui A la veille d'
opiipr eacéito aoa eCectif de peix,œ piè
Bip é«t h iMaaée Ja
et va n
leur de ralliaace avec PAnuie" a bm«o"
diminué par le fdt que U gouvernement au-
trichien, pour dés raisons économiqaca, né-
gliger le dé veloj^imeat aécsssaiie tféaoa
mée. Le coaMa de Oapdvi va cèrtaiiemeat
t^iraoempreadreelaireaisaU lVmma iHat
autrichien q»e non aeotMMat Isa avsatsges,
mais aussi las fcrdsaax de la Tripl* éîBaafa
doîvsat être partagia !ÈA'COÉMUI.
r - -' --
-'
Las kiUhatsBiaetiastiluUÀuss llbns as séat
réunis Usr aalr A pa Bsoraa da Travsil, aaaa
Pr#*ide»op d« dtoyea Foaché., eeçrétalis
da la ligaecoetrefca bafssux de ttMMtML
lîs'aglsasfcdsiisaifUssststtttsdaayadi-
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