Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1864-08-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 10 août 1864 10 août 1864
Description : 1864/08/10 (Numéro 557). 1864/08/10 (Numéro 557).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k588667q
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
a la librairie du Petit Jolunal ^S
3mois $ mois. t'njsa~
̃PjgPL Sf.
IBS .ABoxnrBiranrg
j tètent au IV ou du de chaque >mo'Mandat ûa.iiiabres-posto
NlIHÉROSÔÏ
Mercredi
DU PEUT JOURNAL
mardi 9 août fl8«â.
L'UNIVERSITÉ
Puisque c'était hier le jour solennel ide,
J Université de France,-la distribution dos
l|)nx du grand concours,– présidée par âon
excellence M. Duwy, ministre de l'Instruc-
tion publique en personne, il est de toute
liustice que je dise un met de cette grande
institution,
A làquelle. est attaché le professeur le
ïplus éminent comme le plus humble maître
,d'école de village,
Et qui a pour mission de former ù la scien-
? ce la génération future.
L'Université a de justes prétentions a une
ancienne origine,- elle veut dater de Char-
demagne,
Mais ses détracteurs 'affirment que ce
,,grand roi n'établit que des écoles primaires,
Et que ce ne fut que sous Philippe-Au-
guste que l'enseignement fut répandu dans
Ce n'est que vers le douzième siècle que
1 histoire nous transmet. les noms de pro-
fesseurs illustres, Roscelin, Pierre le Lom-
bard, et cet éloquent Abélard, dont les mal-
heurs ont popularisé, de siècle en siècle, le
,,génie.
Ils ont élépour ainsi dire Tavant-garde
de I Université, les précurseurs qui prêpa-
C'est vers le milieu du douzième siècle,
sous le règne de Louis le Jeune,que les maî-
.ares d'é.-oles de Paris se réunissent pour |
première lois et élisent un chef.
Les élèves étaient Français, Anglais. Nor-
mands et Picards. On les divisa par sec-
tions séparées.
Cet accord des maîtres, cette • classifica-
tion des élèves, prit le titre d'Université.
,IP- est curieux de remarquer à quel point
étaient protégés les élèves de l'Univer-
:Sité.
En 4200. les bourgeois de Paris maltrai-
tent les « escholiers »; Philippe-Auguste pu-
nit les bourgeois par la confiscation do leurs
biens. ̃
Le rot fit plus
Il accbrda aux éeoîiers.le privilège d'être
soustraits à la-justice séculière dans les cau-
ses criminelles. v
Leur demeure fut déclarée inviolable pour,-
4a justice, civile.
Il était enjoint a tous d'appréhender au
corps quiconque frapperait un étudiant de
l'Université.
De plus, on privait ceux qui seraient ac-
cusés par les ecoliers du droit de se dé-
ParTépreuv'e de, l'eau,
DU 10 AOUT. 18(34.
.-LA
>. Suite et fin..
Les nionornanies sont d'ordinaire exclusives
-et passionnées. Cette altercation menaçait de
s'aigrir. Dominique .intervint..11 insista vive-
ment pour qu'on le. mit-en présence d'Olympe.
veilie, mais ils se regardèrent -avec stupéfac-
'ion.
"-e jeune homme anxieux. Je r.e coïiiprcuds
Vous ignorez donc commença la niai'-
i-lwhL'.
enfant ne vous au-
-rait pas prévenu '? iiioiiu u; marquis d'un air
'Surpris cl mécontent.
grâce'. balbuUa "Oami-
aique. Qu:a-i-el!e l'ail ?
2.Mais elle pst partie avec sa ^onverrifinie
_° Partie malgré nos remonfranees
Pariie. pour Pans?
-l'Ion, pour ]¡¡Suisse,
sSnpour le pëlrUvul.
iM"'1J,dc Treuil fut émue.
On voit combien les rois delà Gaulé a-
vaient h coeur de voir rinstructionse répan-
dre dans leurs Etats.
Aujourd'hui, les écoliers de ̃l'Université
sont vêtus comme des soldats.
Ils obéissent ti la baguette, comme on dit
vulgairement, puisqu'ils sont régis mili-
tairement, et dansquelques.cplléges avertis
au son du tambour;
Et leur lorement, quand leur domicile est
en dehors des collèges, 'n'est plus un lieu
d'asile.
Peu de temps après son institution, l'Uni-
versité disciplina ses élèves, par rétablisse-
ment des grades.
Les titres de bachelier, de licencié, de,
docteur furent créés.
On Jes délivra tout d'abord gratuitement.
Et ils constituèrent une hiérarchie de sa-
voir, un stimulant puissant pour la jeunesse
de ce temps..
Les écoliers du moyen âge n'eussent pas
obtenu de nos jours un prix de sagesse.
Le cardinal de que.
Les Anglais étaienl'ivrognes et polirons,
Les Français fiers et efféminés,
Les Allemands colères et paresseux,
Les Normands vains et orgueilleux,
Les Poitevins, traîtres et avares,
Les Bourguignons brutaux et sots,
LesBreions légers et inconstants.
Les Lombards avares, méchants ctlâches,,
Les Romains séditieux et violents,
Les Siciliens tyrans et cmelSj
Les Brabançons voleurs,
Et les Flamands débauchés.
bi le fion cardinal n'a pas assombri :1e ta-
bleau '-à plaisir, j1avoue que voilà une
classe d'élèves qui devait être plus difficile à
maintenir, en.ordre qu'une bande de lapins
en-plainë. Le chien du berger devait a-
voir de l'ouvrage pour maintenir tous ces a-
gneaux.
En ces temps de troubles, quand l'Univer-
sité était méconnue, molestée, attaquée, soit
par le pouvoir civil, soit par le pouvoir reli-
gieux, elle, avait un moyen de vengeance
particulier
Ses professeurs se mettaient en grève.
Elle suspendait sesJecons.
Et mal lui en prit, car, durant^une suspen-
sion de deux ans, les ordres religieux s'avisè-
rent de la remplacer.
Les franciscains et les dôminicains firent
intrusion dans l'enseignement public.
Et quand l'Université rouvrit ses cours,
elle eut ùl lutter pour empêcher la concur-
ment monacal, dont elle demandait la sup-
pression.
Enfin, de guerre lasse, accablée par Iè
pape Alexandre qui- avait fait partie des
moines mendiants et qui protégeait natu-
l'Université se déclara dissoute en
Mais l'abstention n'était pas le triomphe.
Ah! croyez-moi, dit-elle sympathique-
ment je n'ai pas épargné à ma tilie les repro-
ches sévères. À plusieurs reprises, j'ai tente de
lui J'aii'e comprendre touie l'mconvenanee de la
oondujte qu'elle allait tenir.; niais j'ai eu! J'en-,
nui'dc me heurter contre une inlîexiblc ré>:o-:
lufioji.
-r- Pour moi, dit. !e .ï;ïar-(j\»s, j'étais indigné:
cpn.lrc Olympes et j'ai raj'usé,.lout riel de recc-
voir ses adieux* mais l'e!l'ij>nïée a forcé la porîç
de ma biWiothèqiie et m a positivement con-
tranil de l'embrasser. j-Juiser froid, je vous le
jure, car ie ne 'voulais pas aecordef ma sanction
'Consolez- vous, monsieur Dominique tant
d'inconstance ne un regret.
Oui, oubliez la méchante- enïaiit, ajouta
jyjirie de Treuil, et restez iiotre.ann.
Tous deux pressèrent '-la main du jeune, hom-
me. toujours immobile et silencieux-. Après
quoi,-jyime de Treuil alla porter ses seplieôloros'
dans ¡¡¡volière, et le marquis se|dirigea vers sa,
bibliothèque pour y placer ia précieuse édition
des œuvres u'Iiorace.
En ce moment, nue' lettre ôlail. remise 8 Do-
d:œil ce qui suit
« Js ni:éloigne.et renonce -à- vous, Pardonnez-
moi. h;h fatalité m'entraîiie, Vainement' ai-rje
3'asiTie Cari iJailynn et ne puis être qu'à lui.Le^
niouvemen'.s du cœur sont involontaires, (J'est
Sàraon' excuse. Je vous soyez!
'généreux et p.îrdoHneii-nioi.
OU'UP-E DE ÏREl'ÏL. »
L'Uttiversité transigea, elle constata sa
soumission en admettant aux hoQneiirs du
doctorat, deux savants qu'on a, je-crois, ca-
nonisé^ depuis, Bonaventure et Thomas-
d'Aquin, les lumières de leur siècle,
A cette époque la constitution du corps
universitaire prit des forces nouvelles.
Les jjifférén tes facultés s'établirent.
La direction des études fut concentrée
dans les mains d'un recteur,
Et lsi.montagné Sainte-Geneviève se co^
vrit d'institutions où l'enseignement se don-
nait. Il|y avait des maîtres et des élèves de
la hasejau sommet,
Enl|46, un abbé "do Clairvaux fonda le
collegejies Bernardins.
En un abbé de Coucy établit le col-
lège deàPremontrés.
Et enfin Robert (le chapelain, de
Lo.ujsIX, éleva laSorbonnc, à laquelle il don-
na son i|om..̃
que le lâinistre aprésidé à la distribution
son discours. Son Excellence, espère bien
rajeunie un jour ce vieil édifice. »
,.L'histoire .de l'Université se continue de
siècle en siècle;
Ses défenseurg^e battirent contre les or-
dres mendiants, qui lui enlevaient le Pré-
aux-Clers, et les écoliers y conservèrent
leurs champs de récréation.
A cette époque il- n'y avait ni chaire, ni
tabie, ni tribune.
1, Jicole de Droit était une salle jonchée de
paille, sur laquelle tous* les élèves étaiçnt
couchés pour écouter leurs professeurs.
Sous Philippe-le-Bcl. les maîtres et dco-
lièrs de IXluivcrsilë furent exempts du droit
de péage.,
De à on éri;ea les collèges
d'Harcourt, du cardinal Lemoine, de Bayeux,
de Navarre et de Preslçs.
Ce fut la Faculté de Théologie de l'Uni-
versité qui prononça l'exclusion des fem-
mes au trône de France.
Le collé,ne de Narbbnnc fut fondé en
Le collège de'Tréguier cn
Le collège du Plessis en 1323.
.Le collège de Marmoutier en/1329
Le enliége de Cornouailles et des Ecossais
en
Ce fut Charles V qui donna à l'Uriiversiié
son titre glorieux de fille aînée des rois, et
qui, fondant le premier dépôt de manuscrits
précieux, fournit le germe de la fameuse
bibliothèque nationale dont la France s',en-
,Ce roi posa la première pierre cu collège
Dans toute la période d'agi tatiou qui suit
la démence de CI), V1, l'Université reste
calme et pacificatrice.
Dominique éclata do rire comme un fou. Puis
il s'élauçà hors de la villa. Tandis qu'il gagnait
d'un pas rapide1 et saccadé là station du chemin
de 1er, il rencontra le directeur de la Revue
universelle, lequel lui demanda: s'il- était vrai
qu'Oiympe fût partie pour la Suisse;
Parfaitement vrai! répondit-iil.; Etle est
sur le grand chemin de la gloire .littéraire en
̃compagnie de Cari Marlynn i Ban voyage je
leur souhaite, et sans rancune surtout!
Lorsqu'il arriva nu manoir- de Kerlaz, Domi-
nique trouva le chevalier mourant, Il va des
baisers qui font revivre; il y a des étreintes qui
retiennent sur le bord.de la tombe. En JL'eiri-
brassant et le serrant contre son cœur, le jeune
homriie.ranima le vieillard, qui eut la force de
relbuicr. dans sa poitrine les deruières'fluiiimes
qui commençaient S'en échapper.
En quelques_ Uioîs, pdiu inique apprit son
grand-père lé départ .imprévu
''m'enld'iinnoiji.
r Ei'e a choisi le poète triqniphant fncm'ia-
l-iî. Hile va épouser- le cuucès' du .jour!
Un éclair de joie illumina Je visage du rùori-
îjpnd. Il regarda Claudine qui, amaigrie par la
fatigue, morleilenieritpfile, mais bpile encore
siiençe. aprenauiliée au chevet du lit.
voix ineffable. Il faut que je seul avec
tnon nelit-iils.
i EÇ l 'illustre Gerson opposê*aux doctrines
impies son éloquence et sa vertu.
Le droit des écoliers continue.
On rase la maison de Sàvoisy dont les pa-
ges avaient insulté les écoles.
On fait faire amende honorable au sire det
Regnanville, et'on le destitue parce qu'il a-
fait pendre quatre étudiants.
A rassemblée des notables, en 1413, Be-
noit Gentién et 'Eustache de Pavilly se font
les avocats àe la cause publique,
Et à cette date s'élèvent les collèges de
Reims et de Fortet.
La théologie était l'étude favorite des
moyen âge.
L'étude du droit écrit fut autorisée sous
Lduis XIV.
Le duc de Bretagne fonda, en 14G0, l'Uni-
versité de Nantes.
Louis XI autorisa, en l'Université de
Bourges.
L'Université de Pàris avait de plus,: Com-
me rivales, les Universités de Toulouse et de
C'est un recteur de l'Université de Paris,
Guillaume Fichet, qui accueillit la décou-
verte fde l'imprimerie et qui eut l'honneur
d'en favoriser l'essor.
L'Académie a eu ses phases brillantes et
ses déclins,:ses triomphes et ses revers avec
les jésuites enseignants;
Elle's'est mêlée à l'histoire politique des
Et c'est peut-être à notre siècle qu'il était
donné de la pouvoir admirer comme un mo-
nument de savoir, plutôt que comme un in-
strument de parti.
Mais c'est surtout à Napoléon Ior qu'elle
doit sa force de constitution actuelle.
Fourçroy, devenu directeur de l'instruc-
tion pubhque, prépara les bases de sa réor-
ganisation.
Les degrés d'enseignement y furent divi-
sés en études élémentaires, en études secon-
daires et en études supérieures.
Tout est réglé, depuis le grand naître
jusqu'à l'instituteur communal.
L Université a pour chef un grand maître,
assisté d'un conseil; elle se subdivise en
dix-sept académies, dont chacune est ré-
gie par un recteuretunèonseil académique.
Le premier grand maître de l'Université
fut
L'anatomie du corps enseignant est çom-
'p'iète. Ses artères multiples communiquent
à tous le îïiouvement ét la yie scientifiques.
Une foule de collégiens reçoit, à l'heure
où j'écris, de glorieuses couronnes.
Si ces jeunes gens n'ont pas le privilège
des anciens écolierSj s'ils ne peuvent impu-
nément lever le voile des femmes et rosser
le guet, ils ont d'autres immunités.
Les journaux publient leurs noms.
Le pays s'enorgueillit de leurs,pacifiques
victoires, et, pour leur plaire, j'ai fait de
mon mieux le court et rapide panégyrique
de leur bonne mère, l'Université.
TIMOTHÉE TRISIM.
veux pas m'en aller sans t'avoir souri une fois
encore, mon doux ange gardien
Claudine se leva comme une ombre et dispa-
rut sans bruit.
Le chevalier reprit d'un ton faible et lent
| Ellet'a préféré sans doute ce CarlMartynn?
Oui, grand-père. Mais je suis déjà consolé,
et je rapporte tout mon cœur à kerlaz.
Je sais une jeune fille qui n'eût pas fait
comme cette Olympe, poursuivit le vieillard.
De qui donc voulez-vous parler? demanda
Dominique avec étonnement.
De celle qui a prouvé qu'elle n'était ni cu-
pide ni vaine, de celle qui a refusé d'être la
femme de Malhuriû Lesgoët cL du comle de
Mriëlf>nd!'
De Claudine?
Oui, de Claudine, qu'EIie Ma.naker voulait
épouser il y a huit jours, et qui a déeliaé cet
honneur avec modestie, mais aussi avec 'fér-
Dominique se montra stupéfait.
Quoi 1 dit-il; elle a refusé la main de l'il-
lustre poète.. breton? Une telle fantaisie est'é-
trangej tincoHiprèhensible Claudine est vr
'Non, rèpocdit-il. Elle est insensible à tQjîs
les ami, et la céiébrilé elio^même
n'a pu "éiifof.v.oir.
Mais' elle sans doute une raison?
Oui. cï!e ,î;c.!
ESie vous l'a dit?
Non-- Je i'ai deviné.
3mois $ mois. t'njsa~
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NlIHÉROSÔÏ
Mercredi
DU PEUT JOURNAL
mardi 9 août fl8«â.
L'UNIVERSITÉ
Puisque c'était hier le jour solennel ide,
J Université de France,-la distribution dos
l|)nx du grand concours,– présidée par âon
excellence M. Duwy, ministre de l'Instruc-
tion publique en personne, il est de toute
liustice que je dise un met de cette grande
institution,
A làquelle. est attaché le professeur le
ïplus éminent comme le plus humble maître
,d'école de village,
Et qui a pour mission de former ù la scien-
? ce la génération future.
L'Université a de justes prétentions a une
ancienne origine,- elle veut dater de Char-
demagne,
Mais ses détracteurs 'affirment que ce
,,grand roi n'établit que des écoles primaires,
Et que ce ne fut que sous Philippe-Au-
guste que l'enseignement fut répandu dans
Ce n'est que vers le douzième siècle que
1 histoire nous transmet. les noms de pro-
fesseurs illustres, Roscelin, Pierre le Lom-
bard, et cet éloquent Abélard, dont les mal-
heurs ont popularisé, de siècle en siècle, le
,,génie.
Ils ont élépour ainsi dire Tavant-garde
de I Université, les précurseurs qui prêpa-
C'est vers le milieu du douzième siècle,
sous le règne de Louis le Jeune,que les maî-
.ares d'é.-oles de Paris se réunissent pour |
première lois et élisent un chef.
Les élèves étaient Français, Anglais. Nor-
mands et Picards. On les divisa par sec-
tions séparées.
Cet accord des maîtres, cette • classifica-
tion des élèves, prit le titre d'Université.
,IP- est curieux de remarquer à quel point
étaient protégés les élèves de l'Univer-
:Sité.
En 4200. les bourgeois de Paris maltrai-
tent les « escholiers »; Philippe-Auguste pu-
nit les bourgeois par la confiscation do leurs
biens. ̃
Le rot fit plus
Il accbrda aux éeoîiers.le privilège d'être
soustraits à la-justice séculière dans les cau-
ses criminelles. v
Leur demeure fut déclarée inviolable pour,-
4a justice, civile.
Il était enjoint a tous d'appréhender au
corps quiconque frapperait un étudiant de
l'Université.
De plus, on privait ceux qui seraient ac-
cusés par les ecoliers du droit de se dé-
ParTépreuv'e de, l'eau,
DU 10 AOUT. 18(34.
.-LA
>. Suite et fin..
Les nionornanies sont d'ordinaire exclusives
-et passionnées. Cette altercation menaçait de
s'aigrir. Dominique .intervint..11 insista vive-
ment pour qu'on le. mit-en présence d'Olympe.
veilie, mais ils se regardèrent -avec stupéfac-
'ion.
"-e jeune homme anxieux. Je r.e coïiiprcuds
Vous ignorez donc commença la niai'-
i-lwhL'.
enfant ne vous au-
-rait pas prévenu '? iiioiiu u; marquis d'un air
'Surpris cl mécontent.
grâce'. balbuUa "Oami-
aique. Qu:a-i-el!e l'ail ?
2.Mais elle pst partie avec sa ^onverrifinie
_° Partie malgré nos remonfranees
Pariie. pour Pans?
-l'Ion, pour ]¡¡Suisse,
sSnpour le pëlrUvul.
iM"'1J,dc Treuil fut émue.
On voit combien les rois delà Gaulé a-
vaient h coeur de voir rinstructionse répan-
dre dans leurs Etats.
Aujourd'hui, les écoliers de ̃l'Université
sont vêtus comme des soldats.
Ils obéissent ti la baguette, comme on dit
vulgairement, puisqu'ils sont régis mili-
tairement, et dansquelques.cplléges avertis
au son du tambour;
Et leur lorement, quand leur domicile est
en dehors des collèges, 'n'est plus un lieu
d'asile.
Peu de temps après son institution, l'Uni-
versité disciplina ses élèves, par rétablisse-
ment des grades.
Les titres de bachelier, de licencié, de,
docteur furent créés.
On Jes délivra tout d'abord gratuitement.
Et ils constituèrent une hiérarchie de sa-
voir, un stimulant puissant pour la jeunesse
de ce temps..
Les écoliers du moyen âge n'eussent pas
obtenu de nos jours un prix de sagesse.
Le cardinal de que.
Les Anglais étaienl'ivrognes et polirons,
Les Français fiers et efféminés,
Les Allemands colères et paresseux,
Les Normands vains et orgueilleux,
Les Poitevins, traîtres et avares,
Les Bourguignons brutaux et sots,
LesBreions légers et inconstants.
Les Lombards avares, méchants ctlâches,,
Les Romains séditieux et violents,
Les Siciliens tyrans et cmelSj
Les Brabançons voleurs,
Et les Flamands débauchés.
bi le fion cardinal n'a pas assombri :1e ta-
bleau '-à plaisir, j1avoue que voilà une
classe d'élèves qui devait être plus difficile à
maintenir, en.ordre qu'une bande de lapins
en-plainë. Le chien du berger devait a-
voir de l'ouvrage pour maintenir tous ces a-
gneaux.
En ces temps de troubles, quand l'Univer-
sité était méconnue, molestée, attaquée, soit
par le pouvoir civil, soit par le pouvoir reli-
gieux, elle, avait un moyen de vengeance
particulier
Ses professeurs se mettaient en grève.
Elle suspendait sesJecons.
Et mal lui en prit, car, durant^une suspen-
sion de deux ans, les ordres religieux s'avisè-
rent de la remplacer.
Les franciscains et les dôminicains firent
intrusion dans l'enseignement public.
Et quand l'Université rouvrit ses cours,
elle eut ùl lutter pour empêcher la concur-
ment monacal, dont elle demandait la sup-
pression.
Enfin, de guerre lasse, accablée par Iè
pape Alexandre qui- avait fait partie des
moines mendiants et qui protégeait natu-
l'Université se déclara dissoute en
Mais l'abstention n'était pas le triomphe.
Ah! croyez-moi, dit-elle sympathique-
ment je n'ai pas épargné à ma tilie les repro-
ches sévères. À plusieurs reprises, j'ai tente de
lui J'aii'e comprendre touie l'mconvenanee de la
oondujte qu'elle allait tenir.; niais j'ai eu! J'en-,
nui'dc me heurter contre une inlîexiblc ré>:o-:
lufioji.
-r- Pour moi, dit. !e .ï;ïar-(j\»s, j'étais indigné:
cpn.lrc Olympes et j'ai raj'usé,.lout riel de recc-
voir ses adieux* mais l'e!l'ij>nïée a forcé la porîç
de ma biWiothèqiie et m a positivement con-
tranil de l'embrasser. j-Juiser froid, je vous le
jure, car ie ne 'voulais pas aecordef ma sanction
'Consolez- vous, monsieur Dominique tant
d'inconstance ne un regret.
Oui, oubliez la méchante- enïaiit, ajouta
jyjirie de Treuil, et restez iiotre.ann.
Tous deux pressèrent '-la main du jeune, hom-
me. toujours immobile et silencieux-. Après
quoi,-jyime de Treuil alla porter ses seplieôloros'
dans ¡¡¡volière, et le marquis se|dirigea vers sa,
bibliothèque pour y placer ia précieuse édition
des œuvres u'Iiorace.
En ce moment, nue' lettre ôlail. remise 8 Do-
d:œil ce qui suit
« Js ni:éloigne.et renonce -à- vous, Pardonnez-
moi. h;h fatalité m'entraîiie, Vainement' ai-rje
3'asiTie Cari iJailynn et ne puis être qu'à lui.Le^
niouvemen'.s du cœur sont involontaires, (J'est
Sàraon' excuse. Je vous soyez!
'généreux et p.îrdoHneii-nioi.
OU'UP-E DE ÏREl'ÏL. »
L'Uttiversité transigea, elle constata sa
soumission en admettant aux hoQneiirs du
doctorat, deux savants qu'on a, je-crois, ca-
nonisé^ depuis, Bonaventure et Thomas-
d'Aquin, les lumières de leur siècle,
A cette époque la constitution du corps
universitaire prit des forces nouvelles.
Les jjifférén tes facultés s'établirent.
La direction des études fut concentrée
dans les mains d'un recteur,
Et lsi.montagné Sainte-Geneviève se co^
vrit d'institutions où l'enseignement se don-
nait. Il|y avait des maîtres et des élèves de
la hasejau sommet,
Enl|46, un abbé "do Clairvaux fonda le
collegejies Bernardins.
En un abbé de Coucy établit le col-
lège deàPremontrés.
Et enfin Robert (le chapelain, de
Lo.ujsIX, éleva laSorbonnc, à laquelle il don-
na son i|om..̃
que le lâinistre aprésidé à la distribution
son discours. Son Excellence, espère bien
rajeunie un jour ce vieil édifice. »
,.L'histoire .de l'Université se continue de
siècle en siècle;
Ses défenseurg^e battirent contre les or-
dres mendiants, qui lui enlevaient le Pré-
aux-Clers, et les écoliers y conservèrent
leurs champs de récréation.
A cette époque il- n'y avait ni chaire, ni
tabie, ni tribune.
1, Jicole de Droit était une salle jonchée de
paille, sur laquelle tous* les élèves étaiçnt
couchés pour écouter leurs professeurs.
Sous Philippe-le-Bcl. les maîtres et dco-
lièrs de IXluivcrsilë furent exempts du droit
de péage.,
De à on éri;ea les collèges
d'Harcourt, du cardinal Lemoine, de Bayeux,
de Navarre et de Preslçs.
Ce fut la Faculté de Théologie de l'Uni-
versité qui prononça l'exclusion des fem-
mes au trône de France.
Le collé,ne de Narbbnnc fut fondé en
Le collège de'Tréguier cn
Le collège du Plessis en 1323.
.Le collège de Marmoutier en/1329
Le enliége de Cornouailles et des Ecossais
en
Ce fut Charles V qui donna à l'Uriiversiié
son titre glorieux de fille aînée des rois, et
qui, fondant le premier dépôt de manuscrits
précieux, fournit le germe de la fameuse
bibliothèque nationale dont la France s',en-
,Ce roi posa la première pierre cu collège
Dans toute la période d'agi tatiou qui suit
la démence de CI), V1, l'Université reste
calme et pacificatrice.
Dominique éclata do rire comme un fou. Puis
il s'élauçà hors de la villa. Tandis qu'il gagnait
d'un pas rapide1 et saccadé là station du chemin
de 1er, il rencontra le directeur de la Revue
universelle, lequel lui demanda: s'il- était vrai
qu'Oiympe fût partie pour la Suisse;
Parfaitement vrai! répondit-iil.; Etle est
sur le grand chemin de la gloire .littéraire en
̃compagnie de Cari Marlynn i Ban voyage je
leur souhaite, et sans rancune surtout!
Lorsqu'il arriva nu manoir- de Kerlaz, Domi-
nique trouva le chevalier mourant, Il va des
baisers qui font revivre; il y a des étreintes qui
retiennent sur le bord.de la tombe. En JL'eiri-
brassant et le serrant contre son cœur, le jeune
homriie.ranima le vieillard, qui eut la force de
relbuicr. dans sa poitrine les deruières'fluiiimes
qui commençaient S'en échapper.
En quelques_ Uioîs, pdiu inique apprit son
grand-père lé départ .imprévu
''m'enld'iinnoiji.
r Ei'e a choisi le poète triqniphant fncm'ia-
l-iî. Hile va épouser- le cuucès' du .jour!
Un éclair de joie illumina Je visage du rùori-
îjpnd. Il regarda Claudine qui, amaigrie par la
fatigue, morleilenieritpfile, mais bpile encore
siiençe. aprenauiliée au chevet du lit.
voix ineffable. Il faut que je seul avec
tnon nelit-iils.
i EÇ l 'illustre Gerson opposê*aux doctrines
impies son éloquence et sa vertu.
Le droit des écoliers continue.
On rase la maison de Sàvoisy dont les pa-
ges avaient insulté les écoles.
On fait faire amende honorable au sire det
Regnanville, et'on le destitue parce qu'il a-
fait pendre quatre étudiants.
A rassemblée des notables, en 1413, Be-
noit Gentién et 'Eustache de Pavilly se font
les avocats àe la cause publique,
Et à cette date s'élèvent les collèges de
Reims et de Fortet.
La théologie était l'étude favorite des
moyen âge.
L'étude du droit écrit fut autorisée sous
Lduis XIV.
Le duc de Bretagne fonda, en 14G0, l'Uni-
versité de Nantes.
Louis XI autorisa, en l'Université de
Bourges.
L'Université de Pàris avait de plus,: Com-
me rivales, les Universités de Toulouse et de
C'est un recteur de l'Université de Paris,
Guillaume Fichet, qui accueillit la décou-
verte fde l'imprimerie et qui eut l'honneur
d'en favoriser l'essor.
L'Académie a eu ses phases brillantes et
ses déclins,:ses triomphes et ses revers avec
les jésuites enseignants;
Elle's'est mêlée à l'histoire politique des
Et c'est peut-être à notre siècle qu'il était
donné de la pouvoir admirer comme un mo-
nument de savoir, plutôt que comme un in-
strument de parti.
Mais c'est surtout à Napoléon Ior qu'elle
doit sa force de constitution actuelle.
Fourçroy, devenu directeur de l'instruc-
tion pubhque, prépara les bases de sa réor-
ganisation.
Les degrés d'enseignement y furent divi-
sés en études élémentaires, en études secon-
daires et en études supérieures.
Tout est réglé, depuis le grand naître
jusqu'à l'instituteur communal.
L Université a pour chef un grand maître,
assisté d'un conseil; elle se subdivise en
dix-sept académies, dont chacune est ré-
gie par un recteuretunèonseil académique.
Le premier grand maître de l'Université
fut
L'anatomie du corps enseignant est çom-
'p'iète. Ses artères multiples communiquent
à tous le îïiouvement ét la yie scientifiques.
Une foule de collégiens reçoit, à l'heure
où j'écris, de glorieuses couronnes.
Si ces jeunes gens n'ont pas le privilège
des anciens écolierSj s'ils ne peuvent impu-
nément lever le voile des femmes et rosser
le guet, ils ont d'autres immunités.
Les journaux publient leurs noms.
Le pays s'enorgueillit de leurs,pacifiques
victoires, et, pour leur plaire, j'ai fait de
mon mieux le court et rapide panégyrique
de leur bonne mère, l'Université.
TIMOTHÉE TRISIM.
veux pas m'en aller sans t'avoir souri une fois
encore, mon doux ange gardien
Claudine se leva comme une ombre et dispa-
rut sans bruit.
Le chevalier reprit d'un ton faible et lent
| Ellet'a préféré sans doute ce CarlMartynn?
Oui, grand-père. Mais je suis déjà consolé,
et je rapporte tout mon cœur à kerlaz.
Je sais une jeune fille qui n'eût pas fait
comme cette Olympe, poursuivit le vieillard.
De qui donc voulez-vous parler? demanda
Dominique avec étonnement.
De celle qui a prouvé qu'elle n'était ni cu-
pide ni vaine, de celle qui a refusé d'être la
femme de Malhuriû Lesgoët cL du comle de
Mriëlf>nd!'
De Claudine?
Oui, de Claudine, qu'EIie Ma.naker voulait
épouser il y a huit jours, et qui a déeliaé cet
honneur avec modestie, mais aussi avec 'fér-
Dominique se montra stupéfait.
Quoi 1 dit-il; elle a refusé la main de l'il-
lustre poète.. breton? Une telle fantaisie est'é-
trangej tincoHiprèhensible Claudine est vr
'Non, rèpocdit-il. Elle est insensible à tQjîs
les ami, et la céiébrilé elio^même
n'a pu "éiifof.v.oir.
Mais' elle sans doute une raison?
Oui. cï!e ,î;c.!
ESie vous l'a dit?
Non-- Je i'ai deviné.
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