Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1864-08-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 04 août 1864 04 août 1864
Description : 1864/08/04 (Numéro 551). 1864/08/04 (Numéro 551).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k588661f
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
»h.^Tebts: 61. 18 f.
UN NUMÉRO CÈlvtlMES
partent du 1*1 ou du 16 de cftejue m'ofs
Mandat ou timbres-poste
s' Numéro -351 v-
Jeudi 4 août tSGà
T fïïA G E 0 ii
UN iUV-ifc »>E KLOÎVDIÏV.
M. Amault, le directeur de l!Hippodrome,
fait -avoir au public, par un avis daté d'hier,
quç^a Solidiié. monseigneur Blondin, acon-
sejn.ti a une prolongation (l'engagement,
Ët'que nquti. -p; i.ui rons encore Je voir. pen-
dan.' un son omelette, sur la corde
raide, de la colonne Vendôme.,
Je n'éprouve pas une médiocre estime
pour les. danseurs de corde.
Cela tient peui-êlre à ce que je ne peux pas
regarder dans la rue, d'un troisième étage,
sans être étourdi,
Et qu'on lidraiiC. surtout ce qu'on ne sau-
rait exécuter,
A ce point que je sais par cœur l'histoire
des. émules lie Aï™0 S ;qui,
Des outres de cuir sur lesquelles dan-
saient les Gré s,
EésCremno bâtes romains qui couraient le
long des précipites, • •
EU même des éléphants auxquels on ap-
prenait. si j'en crois Suétone et Pline,' à mar-
che}1 sur le chanvre tendu •̃
Demandez aux collectionneurs de mé.dail-
,les ét'de ca'inéi s, iis vous diront que;] l'image,
des -.danseurs- de corde se gravait jadis sur
la pierre précieuse, comme on fait ausour-
où le portraitphotographié du petit nez fron-
cé de M110 Blanche Pierson.
On dit donc que Blondin nous reste tout
ce mois.
Et- même on affirme qu'il traversera la
Seine, à défaut du Niagara, pour les fêtes du
15 août.
Moi, j'ai à lui opposer un antagoniste, non
pas lesieurRavel, son concurrent àl'étranger,
qui a porté Je surnom de Blondin le premier
et qui traverse, quand on l'agace, la corde à
c!oche pieds.
Mais un rival qui a offert d'exécuter ce que
les deux Biondin n'oseraient concevoir.
Pour bien vous faire comprendre la cho-
se, mon bon lecteur, j'ai besoin de peindre
ma toile de fond, d'établir mon exposition.
Vous avez donc le temps, pendant que ma
plume 's'arrête, de vous moucher, d'essuyer
votre front, car il fait chaud, et de changer
dans votre fauteuil vos deux jambes.de
placé: pour les délasser.
La, voilà qui est fait, vous avez repris ma
narration et je
commence,
Il existe à Paris une Anglaise quelquc peu
excentrique,
DU PETIT JOURNAL
Du 4 août 1864.
M ciïiÈîVE
̃ .-̃' Suite,
Comme il achevait ces m'ôts,, ,Gratienne pa-
rais§jiil devant-eux, une moue charmante aux
lèvres, un léger nuage au front.
:Eh bien dit-elle au jeune homme, j'aU-
tendk"
Quoi,donc ? deniunclu ce dernier un,peut
ahuri. •̃̃' k
Que vous preniez tna main..
Ah de grand cœur
'Hâlons-nous, le quadrille commence.
N'esl-ee-done que pour .'«'quadrille ?
sPpurquoi .serait-ce i
Mais.pour toujours!
M. Dornans. Voilà ce3qui
s'appelle parler net.
Gr^tienne, avait rougi Elle essaya de balbu-
tier une réponse, mais elle ne put articuler
qu'une jolie roulade de rossignol. Il n'y a pas
que les oiseaux qui vocalisent, lorsqu'ils- sont
parmi les danseurs.
Ainsi, vous continuez à garder l&silence,
murmura Dominique, désireux d'obtenir une
parole décisive, yous ai-je déjji^?
Jeune. belle, veuve, propriétaire d'un ad-
mirable château sur la Marne.
Tout cela n'a rien de bien extraordinaire.
Mais ce qui ;esl-,m.oins vulgaire, c'est son,
admiration pour les exercices périlleux.
i Elle ne'se 'pâme pàsTiTâisë àûXTéiphrits
de Gésar, .•-
Elle ne prise pas, énormément l'éloquence
de Cicéron, ni la science d'Hippocrate.
Mais parlez-lui d'Aquila, le fameux acro-
bate des jeux olympi([uesqui se, tenait de;-
bout la, tête en bas sur une amphore.
Et de bonheur les roses de son teint s'é-
panouiront sur son visage pâle.
Notre Anglaise est donc folle de Vigneron,
l'hommé-canon', qui rend les affûts inu-
tiles.
Elle sourit à ]'Homme aux mâchoires her-
culéennes.. ̃ y
Eli' tient Léotard en grande estime, et
elle professe pour Blondin un culte tout par-:
[On dit, je n'ose l'affirmer, que c'est parce
que son mari était grêle, petit, peureux et
myope que la veuve aime tant la force,
l'audace et le véritable.aplomb.
Or, il est bon que -vous, sachiez qu'.uh; élé-
gant et sérieux .cavalier de
reùx de a blonde insulaire. '"•̃!̃ ;.< ••>.
1 '.on lui a Tait connaître i sës'caprices.
On. ne lut a pas laisse ignorer qu'elle n'en-
tendait; nullement se marier avec un homme
Et cÿu'il lui était naturellement interdit de
convoler avec un saltimbanque.
Donc il demeurait écrit dans son anti-
chambre, cette devise de mirliton mélanco.
hqûe attribuée au Dante
Laisses ici toute espérance!
Mais un gentilhomme français, un peu
poète, un, peu officier de cavalerie, un peu
fou, et très marquis, comme il convient pour
faire un amoureux de bon ton, ne se décon-
certe pas devant un obstacle.
Il se fit inviter à une filte qui se donnait
dans le domaine de la dame aimée,
Et l'aborda avec la soudaineté dont il fit
preuve en abordant la cavalerie, russe àln-
kermann.
Vous aimez Blondin? lui^it-il.
Oh charming. soupira-t-elle.
Vous trouvez que traverser la corde a-
vec la tête dans un sac. c'est fort?
-Très, très. fort, dit l'insulaire en ra-
menant aux oreilles mignonnes des tresses
d'or dont le vent d'été voulait effectuer le
rapt.
Eh bien, reprit le soupirant, je ferai
plus fort que cela, si vous le voulez.
Eh quoi donc?
s ̃ -i- La Marne passe à côté de votre parc?
Oui, elle y montre, comme une dame
aux Italiens, son bras le plus beau.
Eh bien! je vcux; pour vous p'airo:
Oh non repartit vivement Gratienne.
Alors, souffrez que je vous aime et que je
vous lé. dise avec toutes les. effusions de mon
âme_?
-j-_pui, mais devant mon père. Il est très fa-
voifajÉlenient disposé pour vous. Il vous écoute-
ra avec,, une..sollicitude dont, j'ose. le croire,
'v^us serez satisfait.
'-t- Vous êtes un.ange repartit Dominiqueen
accentuant d'un regard enthousiaste ce lieu
commun de tous les amoureux.
Le lendemain, il vint à l'hôlel Dornans. On
remarquait eh toutesa personne une certaine
solennité. Un domestique 'l'introduisit dans le
grand salon. Gratienne s'y; trouvait,: occupée
attentivement l'eui!!q!er un recueil gériera
des armoiries de !;s -noblesse française:. Toute
confuse d'être surprise en -.celte étude de 'la
science héraldique, elle ferma vivement le li-
vre; mais il échappa de ses mains et alla rou-
leur sur le tapis du parquet, où il étala deux pa-
ges magnifiquement illustrées de blasons. Do-
manique le ramassa. Il ne put s'enijp6eher de
lire sur l'un des feuillets le nom, des ducs de
.Havarreiiis et remarqua parfaitement leurs ar-
moiries « De sinople au lion d'argent, cou-
ronné et lampassé d'or, au chef d'hermines .t»
Gomme il remettait /armoriai à 'Gratienne, M.
Dornans parut au /,alon. Il était accompagné
d'un homme d'«M» «BÉine d'années environ,
très distingué, try,s pâle, ayant un grand/air de
tristesse et de fifjrté qui imposait.
L'étranger s»'jua avec une suprême élégance
profondément de.
pasier sur.ee bras de la. Marne. à la hau-
teur de la colonne Vendôme.̃
̃Pr- Sorquôi?r exclama avec une joie en-
fantine l'Anglaise^– sur une corde, sur une
.̃; .Av.U-
1- Mieux' que cela.
Sur un de mes cheveux! fit la lady.
Puis, en rougissant, elle ajouta
fe Je sais bien qu'ils me tombent jusques
£ft}x pieds. mais la Marne a cinquante mè-
Lé courtisan sourit.
Un seul, dit-il, de ces admirables che^-
veux si blonds, qu'ils ont 1.'air de rayons des
spleil ayant, comme'le Petit-Poucet, per-
dju leur route un seul serait insuffisant.
mais on peut faire une corde en en nouant
plusieurs.
-Sans doute, madame, en dehors du
nvud matin, àunœitcl gordien, du nœud de-
:ti rand, du nœud de • chirwgien, de vingt
!.S( ftes de noeuds solides que nous connais-
';s tous, il y a le nœud de Java. qu'on
-jettu au cou dé la. panthère et du serpent.
ft Que rien ne peut défaire. Je joindrai
^iéc le nœud de J4v'a vos cheveux char-
mpnts.Jes uns aux autres.
Et vous passerez sur cette-corde à cent
pieds d'élévation?
'j– '̃ Je le jure.
t-- Eh bien! dit l'Anglaise en riant, venez
demain me demander les éléments de votre
ascension. Tant pis si vous' vous, tuez!
Or, le lendemain, notre rival de Blondin
efJit dans un ravissant boudoir du château,
que la Marne venait laver de ses ondes ar-
gentées.
Et il avait déjà glané, sur un. front char-
mant. des cheveux aussi grands que leur
maîtresse.
Qu'il joignait avec une admirable dexté-
rité.
Mais ce n'est pas solide, l'épaisseur
d'un cheveu, disaitl'Anglaise,
-f Milady, répondait l'expérimentateur,
un: cheveu estplus solide qu'onnè le pense;
Ab'salon s'est pendu par les cheveux. Le
cheveu, vu au microscope, même quand il
est aussi fin que le vôtre, présente des ga-
ranties. L'liuife de la peau le fortifie.
Vauquelin, le prince des chimistes, y a dé-
couvert des atomes d'oxyde de manganèse,
du phosphate de chaux et même du,fer.
La chimie, vous le voyez, m'offre toute sé-
curité.
Le bruit courut dans toute la contrée qtf un
adorateur de la châtelaine allait, pour l'a-
mour d'elle, traverser là Marne suE un ehe-
veu.
Or voici ce qui advint
vant lui. Puis il s'éloignà., reconduit par M.
C'est M. le due de Navarreins, dit Gra-
tienne en se rasseyant toute pensive. tapasse;
pour, un gentilhomme accompli.
A ces mots, Dominique ressenti dans l'âme
une impression étrange, indéfinissable. Il de-
meura immobile,et silencieux.
-̃ vir
M^' Dornans rentra bientôt au salon.
Ce duc de Navarreins est un homme char-
mant, dit-il. En un quart d'heure nous avons
terminé l'affaire. qui m'a valu sa visite et que
son notaire ajournait depuis six mois avec en-
têtement.
Comment as-tu, fait, père? demanda .Gra-
,/tiehne avec l'expression d'une vive curiosité.
J'offrais' ua million d'un immeuble qu'il
possède au fauboucg Saint-Honoré. Il voulait le
vendre onze cent mille francs. Eh bien! nous
venons de couder la 'différence par la moitié. Il
a ma parole, j'ai la sienne, et dans quelques
jours nous signerons le contrat.
-Est-ce qu'il est bien riche, ce duc? reprit
la jeune fille, attentive et sérieuse.
p'euh! j'en doute il a'mené grand train,
dit Il s'est -montré généreux jusqu'à, la pro-
digafié, en sorte que les hypothèques grèvent
son patrimoine. On assure qu'il se réforme,
mais ùnipeu tard. N'importe, je le trouve par-
fait. Il Wa promis d'assister à notre prochain
bal.
Le visage de Gratienne s'épanouit.
Le premier jbùr; ùn corde chevelue n'iaâ
vait que cinq métrés– et 1 Anglaise frouvâif
idej|i ique l'acrobate était -arçon /[̃'
Lèsécond jour; -la
tes. -r-etelle avait eule iepipa de saper-'
pevoir qu'il ne manquait pa* rlespiit. pouè
un sallimbafiique débutant.
mètres, efle s'avoua que ce sirand garçop\
i,ui avait prisun drapeau;aux Cosaques sanç,
le leur rendra quand vint la paix. pourrai
bien prendre son coeur et je garder de la;
même manière ¡io
Le quatrierne jour, la corde ayant yingj?
mètres, il lui avoua son amour. ha&Kliessié*
excusable chez, on fou qui va risquer sa vie1,
et dont la déclaration est pe«t-ètre lugubre''
comme un testament. %im±
Le cinquième jour. la corde ayant
vingt-cinq mèti^s, la belle eu des scrupu-
les. en songeant aux dangers auxquels ellfr.
explosait son soupirant. Di
Et une larme tomba sur la trcsse h laquelle^
oïi empruntailun de ses- fils vermeils-$
–Ah! madame! s'écria l'expérimentateur,'
ceci n'est pas de jeu. Blondin ne fait pas:'
Une faut pas',
mouiller la corde! irj
Ai-je besoin de finir moi-même cette his^jj]
Que la première femme venue, r,rtie;^ai-
sant l'honneur de me
qvt!\ je lui tends.
1 Elle l'écrira mieux que moi, car le dénoue-'
ment se devine.
L'Anglaise se-,pi;it à aimer ce fou sérieux^
qui bravait pi ;ur' lui plaire et flatter sa ma-(
nie un Irépns presque certain.
ne veux pas que, vous vous
lui dit-elle, quand ia corde fat formée. "a
PourquoI
-Si vous vous tuez. répondit-elîe-avec
cette câlinerie des filles d' Albion. qui jpou-^
serai-je?
Les nouveaux mariés sont bien le plus
charmant couple que vous puissiez voir:
Vous regarderiez le front mâle du mari "a
que vous ne verriez pas une ride sur cette
;,elle blessure qui lui valut la croix.
Vous examineriez la tête blonde de la>a
femme, que vous ne verriez pas où les-che-
veux, formant la voie que devait franchir:^
son amoureux, ont été enlevés.
Quant à ce lien charmant, la belle châle-
laine l'a conservé, et ;vous le montrera icoin-'
me une relique en vous disant &
Elle n'était pas assez forte pour un che-
min ,de saltimbanques, mais elle suffisait/
pour aller d'un cœur à l'autre. b
Ce n'était pas un fil d'ârchal ,'il!
S'était un fil électrique.
TIMOTHËE
̃ ̃ -r-sa
Ah! il a promis cela? s'écria-t-elle gaî- $1
mcnt. C'est bien à tui et tu aurais dû, père, >1
lui accorder les onze cent mille francs! b
Vertuchoux repartit M. Dornans en. riant, :̃
c'eût été, payer un peu cher l'honneur» de faire j?
.danser un duc..j
cieux de Dominique- If gardait )o.uj.oufis le si-
lence. Son attitude était empreinte de-tristesse
et de dignité. M. Dornans devina sans doute la, )
nature de sa préoccupation, car il s'efforça, par
une cordialité plus expressive que jamais, de
dissiper le nuage. Il ne tarda pas à réussir. Une r
heure après, le jeune- homme, rasséréné, en- j
hardi, lui présentait une lettre scellée d'uQi ̃
grand cachet armorié. J
-De mon aïeul, le chevalier de Kerlaz, dit-iL j
Cette lettre était une demande en mariage
que, a tout hasard,.Dominique avait sollicitée
du gentilhomme dans l'espérance qu'il la pour-"
rait mettre à profit en quelque circonstance far J:1
vorable et prochaipe. L'occasion s'était
plus tôt encore qu'il ne l'avait prévu. M* Dor-
nans lut attentivement la missive aristocrate-
que .Bl paraissait heureux. ,-jf
Votre grand-père, dit-il en terminant, est1;
aimable comme un grand seigneur du dix-hui- ;)
tième siècle. Sa lettre est un modèle de grâce
et d'esprit. Pour ma part, je lui accorde, sans. ,,?
hésitation, ce qu'il demande. Je suis enchanté ,(l
de lui témoigner ainsi, la haute estime et le pro»;.
fond respect qu'il m'inspire,
Puis tendant à Gra tienne le pli solennel
–J'espère, ajouta-t-jl d'un air riant et »
que ma fille ne contredira pas ma résolution v$|
UN NUMÉRO CÈlvtlMES
partent du 1*1 ou du 16 de cftejue m'ofs
Mandat ou timbres-poste
s' Numéro -351 v-
Jeudi 4 août tSGà
T fïïA G E 0 ii
UN iUV-ifc »>E KLOÎVDIÏV.
M. Amault, le directeur de l!Hippodrome,
fait -avoir au public, par un avis daté d'hier,
quç^a Solidiié. monseigneur Blondin, acon-
sejn.ti a une prolongation (l'engagement,
Ët'que nquti. -p; i.ui rons encore Je voir. pen-
dan.' un son omelette, sur la corde
raide, de la colonne Vendôme.,
Je n'éprouve pas une médiocre estime
pour les. danseurs de corde.
Cela tient peui-êlre à ce que je ne peux pas
regarder dans la rue, d'un troisième étage,
sans être étourdi,
Et qu'on lidraiiC. surtout ce qu'on ne sau-
rait exécuter,
A ce point que je sais par cœur l'histoire
des. émules lie Aï™0 S ;qui,
Des outres de cuir sur lesquelles dan-
saient les Gré s,
EésCremno bâtes romains qui couraient le
long des précipites, • •
EU même des éléphants auxquels on ap-
prenait. si j'en crois Suétone et Pline,' à mar-
che}1 sur le chanvre tendu •̃
Demandez aux collectionneurs de mé.dail-
,les ét'de ca'inéi s, iis vous diront que;] l'image,
des -.danseurs- de corde se gravait jadis sur
la pierre précieuse, comme on fait ausour-
où le portraitphotographié du petit nez fron-
cé de M110 Blanche Pierson.
On dit donc que Blondin nous reste tout
ce mois.
Et- même on affirme qu'il traversera la
Seine, à défaut du Niagara, pour les fêtes du
15 août.
Moi, j'ai à lui opposer un antagoniste, non
pas lesieurRavel, son concurrent àl'étranger,
qui a porté Je surnom de Blondin le premier
et qui traverse, quand on l'agace, la corde à
c!oche pieds.
Mais un rival qui a offert d'exécuter ce que
les deux Biondin n'oseraient concevoir.
Pour bien vous faire comprendre la cho-
se, mon bon lecteur, j'ai besoin de peindre
ma toile de fond, d'établir mon exposition.
Vous avez donc le temps, pendant que ma
plume 's'arrête, de vous moucher, d'essuyer
votre front, car il fait chaud, et de changer
dans votre fauteuil vos deux jambes.de
placé: pour les délasser.
La, voilà qui est fait, vous avez repris ma
narration et je
commence,
Il existe à Paris une Anglaise quelquc peu
excentrique,
DU PETIT JOURNAL
Du 4 août 1864.
M ciïiÈîVE
̃ .-̃' Suite,
Comme il achevait ces m'ôts,, ,Gratienne pa-
rais§jiil devant-eux, une moue charmante aux
lèvres, un léger nuage au front.
:Eh bien dit-elle au jeune homme, j'aU-
tendk"
Quoi,donc ? deniunclu ce dernier un,peut
ahuri. •̃̃' k
Que vous preniez tna main..
Ah de grand cœur
'Hâlons-nous, le quadrille commence.
N'esl-ee-done que pour .'«'quadrille ?
sPpurquoi .serait-ce i
Mais.pour toujours!
M. Dornans. Voilà ce3qui
s'appelle parler net.
Gr^tienne, avait rougi Elle essaya de balbu-
tier une réponse, mais elle ne put articuler
qu'une jolie roulade de rossignol. Il n'y a pas
que les oiseaux qui vocalisent, lorsqu'ils- sont
parmi les danseurs.
Ainsi, vous continuez à garder l&silence,
murmura Dominique, désireux d'obtenir une
parole décisive, yous ai-je déjji^?
Jeune. belle, veuve, propriétaire d'un ad-
mirable château sur la Marne.
Tout cela n'a rien de bien extraordinaire.
Mais ce qui ;esl-,m.oins vulgaire, c'est son,
admiration pour les exercices périlleux.
i Elle ne'se 'pâme pàsTiTâisë àûXTéiphrits
de Gésar, .•-
Elle ne prise pas, énormément l'éloquence
de Cicéron, ni la science d'Hippocrate.
Mais parlez-lui d'Aquila, le fameux acro-
bate des jeux olympi([uesqui se, tenait de;-
bout la, tête en bas sur une amphore.
Et de bonheur les roses de son teint s'é-
panouiront sur son visage pâle.
Notre Anglaise est donc folle de Vigneron,
l'hommé-canon', qui rend les affûts inu-
tiles.
Elle sourit à ]'Homme aux mâchoires her-
culéennes.. ̃ y
Eli' tient Léotard en grande estime, et
elle professe pour Blondin un culte tout par-:
[On dit, je n'ose l'affirmer, que c'est parce
que son mari était grêle, petit, peureux et
myope que la veuve aime tant la force,
l'audace et le véritable.aplomb.
Or, il est bon que -vous, sachiez qu'.uh; élé-
gant et sérieux .cavalier de
reùx de a blonde insulaire. '"•̃!̃ ;.< ••>.
1 '.on lui a Tait connaître i sës'caprices.
On. ne lut a pas laisse ignorer qu'elle n'en-
tendait; nullement se marier avec un homme
Et cÿu'il lui était naturellement interdit de
convoler avec un saltimbanque.
Donc il demeurait écrit dans son anti-
chambre, cette devise de mirliton mélanco.
hqûe attribuée au Dante
Laisses ici toute espérance!
Mais un gentilhomme français, un peu
poète, un, peu officier de cavalerie, un peu
fou, et très marquis, comme il convient pour
faire un amoureux de bon ton, ne se décon-
certe pas devant un obstacle.
Il se fit inviter à une filte qui se donnait
dans le domaine de la dame aimée,
Et l'aborda avec la soudaineté dont il fit
preuve en abordant la cavalerie, russe àln-
kermann.
Vous aimez Blondin? lui^it-il.
Oh charming. soupira-t-elle.
Vous trouvez que traverser la corde a-
vec la tête dans un sac. c'est fort?
-Très, très. fort, dit l'insulaire en ra-
menant aux oreilles mignonnes des tresses
d'or dont le vent d'été voulait effectuer le
rapt.
Eh bien, reprit le soupirant, je ferai
plus fort que cela, si vous le voulez.
Eh quoi donc?
s ̃ -i- La Marne passe à côté de votre parc?
Oui, elle y montre, comme une dame
aux Italiens, son bras le plus beau.
Eh bien! je vcux; pour vous p'airo:
Oh non repartit vivement Gratienne.
Alors, souffrez que je vous aime et que je
vous lé. dise avec toutes les. effusions de mon
âme_?
-j-_pui, mais devant mon père. Il est très fa-
voifajÉlenient disposé pour vous. Il vous écoute-
ra avec,, une..sollicitude dont, j'ose. le croire,
'v^us serez satisfait.
'-t- Vous êtes un.ange repartit Dominiqueen
accentuant d'un regard enthousiaste ce lieu
commun de tous les amoureux.
Le lendemain, il vint à l'hôlel Dornans. On
remarquait eh toutesa personne une certaine
solennité. Un domestique 'l'introduisit dans le
grand salon. Gratienne s'y; trouvait,: occupée
attentivement l'eui!!q!er un recueil gériera
des armoiries de !;s -noblesse française:. Toute
confuse d'être surprise en -.celte étude de 'la
science héraldique, elle ferma vivement le li-
vre; mais il échappa de ses mains et alla rou-
leur sur le tapis du parquet, où il étala deux pa-
ges magnifiquement illustrées de blasons. Do-
manique le ramassa. Il ne put s'enijp6eher de
lire sur l'un des feuillets le nom, des ducs de
.Havarreiiis et remarqua parfaitement leurs ar-
moiries « De sinople au lion d'argent, cou-
ronné et lampassé d'or, au chef d'hermines .t»
Gomme il remettait /armoriai à 'Gratienne, M.
Dornans parut au /,alon. Il était accompagné
d'un homme d'«M» «BÉine d'années environ,
très distingué, try,s pâle, ayant un grand/air de
tristesse et de fifjrté qui imposait.
L'étranger s»'jua avec une suprême élégance
profondément de.
pasier sur.ee bras de la. Marne. à la hau-
teur de la colonne Vendôme.̃
̃Pr- Sorquôi?r exclama avec une joie en-
fantine l'Anglaise^– sur une corde, sur une
.̃; .Av.U-
1- Mieux' que cela.
Sur un de mes cheveux! fit la lady.
Puis, en rougissant, elle ajouta
fe Je sais bien qu'ils me tombent jusques
£ft}x pieds. mais la Marne a cinquante mè-
Lé courtisan sourit.
Un seul, dit-il, de ces admirables che^-
veux si blonds, qu'ils ont 1.'air de rayons des
spleil ayant, comme'le Petit-Poucet, per-
dju leur route un seul serait insuffisant.
mais on peut faire une corde en en nouant
plusieurs.
-Sans doute, madame, en dehors du
nvud matin, àunœitcl gordien, du nœud de-
:ti rand, du nœud de • chirwgien, de vingt
!.S( ftes de noeuds solides que nous connais-
';s tous, il y a le nœud de Java. qu'on
-jettu au cou dé la. panthère et du serpent.
ft Que rien ne peut défaire. Je joindrai
^iéc le nœud de J4v'a vos cheveux char-
mpnts.Jes uns aux autres.
Et vous passerez sur cette-corde à cent
pieds d'élévation?
'j– '̃ Je le jure.
t-- Eh bien! dit l'Anglaise en riant, venez
demain me demander les éléments de votre
ascension. Tant pis si vous' vous, tuez!
Or, le lendemain, notre rival de Blondin
efJit dans un ravissant boudoir du château,
que la Marne venait laver de ses ondes ar-
gentées.
Et il avait déjà glané, sur un. front char-
mant. des cheveux aussi grands que leur
maîtresse.
Qu'il joignait avec une admirable dexté-
rité.
Mais ce n'est pas solide, l'épaisseur
d'un cheveu, disaitl'Anglaise,
-f Milady, répondait l'expérimentateur,
un: cheveu estplus solide qu'onnè le pense;
Ab'salon s'est pendu par les cheveux. Le
cheveu, vu au microscope, même quand il
est aussi fin que le vôtre, présente des ga-
ranties. L'liuife de la peau le fortifie.
Vauquelin, le prince des chimistes, y a dé-
couvert des atomes d'oxyde de manganèse,
du phosphate de chaux et même du,fer.
La chimie, vous le voyez, m'offre toute sé-
curité.
Le bruit courut dans toute la contrée qtf un
adorateur de la châtelaine allait, pour l'a-
mour d'elle, traverser là Marne suE un ehe-
veu.
Or voici ce qui advint
vant lui. Puis il s'éloignà., reconduit par M.
C'est M. le due de Navarreins, dit Gra-
tienne en se rasseyant toute pensive. tapasse;
pour, un gentilhomme accompli.
A ces mots, Dominique ressenti dans l'âme
une impression étrange, indéfinissable. Il de-
meura immobile,et silencieux.
-̃ vir
M^' Dornans rentra bientôt au salon.
Ce duc de Navarreins est un homme char-
mant, dit-il. En un quart d'heure nous avons
terminé l'affaire. qui m'a valu sa visite et que
son notaire ajournait depuis six mois avec en-
têtement.
Comment as-tu, fait, père? demanda .Gra-
,/tiehne avec l'expression d'une vive curiosité.
J'offrais' ua million d'un immeuble qu'il
possède au fauboucg Saint-Honoré. Il voulait le
vendre onze cent mille francs. Eh bien! nous
venons de couder la 'différence par la moitié. Il
a ma parole, j'ai la sienne, et dans quelques
jours nous signerons le contrat.
-Est-ce qu'il est bien riche, ce duc? reprit
la jeune fille, attentive et sérieuse.
p'euh! j'en doute il a'mené grand train,
dit Il s'est -montré généreux jusqu'à, la pro-
digafié, en sorte que les hypothèques grèvent
son patrimoine. On assure qu'il se réforme,
mais ùnipeu tard. N'importe, je le trouve par-
fait. Il Wa promis d'assister à notre prochain
bal.
Le visage de Gratienne s'épanouit.
Le premier jbùr; ùn corde chevelue n'iaâ
vait que cinq métrés– et 1 Anglaise frouvâif
idej|i ique l'acrobate était -arçon /[̃'
Lèsécond jour; -la
tes. -r-etelle avait eule iepipa de saper-'
pevoir qu'il ne manquait pa* rlespiit. pouè
un sallimbafiique débutant.
mètres, efle s'avoua que ce sirand garçop\
i,ui avait prisun drapeau;aux Cosaques sanç,
le leur rendra quand vint la paix. pourrai
bien prendre son coeur et je garder de la;
même manière ¡io
Le quatrierne jour, la corde ayant yingj?
mètres, il lui avoua son amour. ha&Kliessié*
excusable chez, on fou qui va risquer sa vie1,
et dont la déclaration est pe«t-ètre lugubre''
comme un testament. %im±
Le cinquième jour. la corde ayant
vingt-cinq mèti^s, la belle eu des scrupu-
les. en songeant aux dangers auxquels ellfr.
explosait son soupirant. Di
Et une larme tomba sur la trcsse h laquelle^
oïi empruntailun de ses- fils vermeils-$
–Ah! madame! s'écria l'expérimentateur,'
ceci n'est pas de jeu. Blondin ne fait pas:'
Une faut pas',
mouiller la corde! irj
Ai-je besoin de finir moi-même cette his^jj]
Que la première femme venue, r,rtie;^ai-
sant l'honneur de me
qvt!\ je lui tends.
1 Elle l'écrira mieux que moi, car le dénoue-'
ment se devine.
L'Anglaise se-,pi;it à aimer ce fou sérieux^
qui bravait pi ;ur' lui plaire et flatter sa ma-(
nie un Irépns presque certain.
ne veux pas que, vous vous
lui dit-elle, quand ia corde fat formée. "a
PourquoI
-Si vous vous tuez. répondit-elîe-avec
cette câlinerie des filles d' Albion. qui jpou-^
serai-je?
Les nouveaux mariés sont bien le plus
charmant couple que vous puissiez voir:
Vous regarderiez le front mâle du mari "a
que vous ne verriez pas une ride sur cette
;,elle blessure qui lui valut la croix.
Vous examineriez la tête blonde de la>a
femme, que vous ne verriez pas où les-che-
veux, formant la voie que devait franchir:^
son amoureux, ont été enlevés.
Quant à ce lien charmant, la belle châle-
laine l'a conservé, et ;vous le montrera icoin-'
me une relique en vous disant &
Elle n'était pas assez forte pour un che-
min ,de saltimbanques, mais elle suffisait/
pour aller d'un cœur à l'autre. b
Ce n'était pas un fil d'ârchal ,'il!
S'était un fil électrique.
TIMOTHËE
̃ ̃ -r-sa
Ah! il a promis cela? s'écria-t-elle gaî- $1
mcnt. C'est bien à tui et tu aurais dû, père, >1
lui accorder les onze cent mille francs! b
Vertuchoux repartit M. Dornans en. riant, :̃
c'eût été, payer un peu cher l'honneur» de faire j?
.danser un duc..j
cieux de Dominique- If gardait )o.uj.oufis le si-
lence. Son attitude était empreinte de-tristesse
et de dignité. M. Dornans devina sans doute la, )
nature de sa préoccupation, car il s'efforça, par
une cordialité plus expressive que jamais, de
dissiper le nuage. Il ne tarda pas à réussir. Une r
heure après, le jeune- homme, rasséréné, en- j
hardi, lui présentait une lettre scellée d'uQi ̃
grand cachet armorié. J
-De mon aïeul, le chevalier de Kerlaz, dit-iL j
Cette lettre était une demande en mariage
que, a tout hasard,.Dominique avait sollicitée
du gentilhomme dans l'espérance qu'il la pour-"
rait mettre à profit en quelque circonstance far J:1
vorable et prochaipe. L'occasion s'était
plus tôt encore qu'il ne l'avait prévu. M* Dor-
nans lut attentivement la missive aristocrate-
que .Bl paraissait heureux. ,-jf
Votre grand-père, dit-il en terminant, est1;
aimable comme un grand seigneur du dix-hui- ;)
tième siècle. Sa lettre est un modèle de grâce
et d'esprit. Pour ma part, je lui accorde, sans. ,,?
hésitation, ce qu'il demande. Je suis enchanté ,(l
de lui témoigner ainsi, la haute estime et le pro»;.
fond respect qu'il m'inspire,
Puis tendant à Gra tienne le pli solennel
–J'espère, ajouta-t-jl d'un air riant et »
que ma fille ne contredira pas ma résolution v$|
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.46%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.46%.
- Collections numériques similaires Agriculture Agriculture /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Agriculture "Rustican du cultivement et labeur champêtre de Pierre de Crescenzi Rustican du cultivement et labeur champêtre de Pierre de Crescenzi /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Rustican du cultivement et labeur champêtre de Pierre de Crescenzi " Crescenzi Pietro del Crescenzi Pietro del /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Crescenzi Pietro del " Économie rurale Économie rurale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Économie rurale "
- Auteurs similaires Agriculture Agriculture /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Agriculture "Rustican du cultivement et labeur champêtre de Pierre de Crescenzi Rustican du cultivement et labeur champêtre de Pierre de Crescenzi /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Rustican du cultivement et labeur champêtre de Pierre de Crescenzi " Crescenzi Pietro del Crescenzi Pietro del /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Crescenzi Pietro del " Économie rurale Économie rurale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Économie rurale "
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k588661f/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k588661f/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k588661f/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k588661f/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k588661f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k588661f
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k588661f/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest