318 SQU STA STI
nique. Genre de plantes de la classe des algues,
dans chacune des cellules desquelles se trouvent
des bandelettes contournées en spirale.
— ÉTYM. Spire, et-lat. gyrare, tourner,
t SPlilOPHORE (spi-ro-1'o-r'), s. m. Terme de
médecine. Appareil servant à rappeler à la vie les
noyés ou les asphyxiés, en précipitant Pair exté-
rieur par la bouche dans les poumons.
— ÉTYM. Mot hybride, du lat. spirare, respirer,
et «popèç, qui porte.
-[ SPIRULE (spi-ru-P), s. f. Coquille en spirale,
qui contient une espèce de seiche, Journ. offic
12janv. 1876, p. 330, 3° col,
SPLENDIDEMENT, Ajoutez : Il traita splendide-
ment M. d'Usez la semaine passée, RAC. Lexique,
éd. P. Mesnard.
t SPLENDIU (splan-dir), v. n. Néologisme. Avoir
de la splendeur. Elle voyait grandir et splendir
à mesure Du céleste captif la touchante figure,
LAMART. Chute d'un ange, 12° vision.
— ÉTYM. Lat. splendere (voy. SPLENDEOR), qui a
suggéré splendir, lequel d'ailleurs est le simple
de resplendir.
f SPOLIAIRE (spo-li-ê-r'), s. m. Terme d'anti-
quité romaine. Lieu où l'on dépouillait les gla-
diateurs tués. Que l'ennemi de la patrie, le par-
ricide. Je gladiateur, soit déchiré dans le spoliaire !
au spoliaire le gladiateur 1 au spoliaire l'ennemi
du sénat I Extr. du TJict. des anliq. gr. et rom.
verbo acclamation, dans Journ. offic 2 déc. 1875,
p. 9936, 3" col.
— ÉTYM. Lat. spotiarium, de spoliare, dépouil-
ler.
+ SPORE, ÉE (spo-ré, rée), adj. Terme de bota-
nique. Qui est pourvu de spores.
SPORTIF, IVE (spor-tif, ti-v'), adj. Néologisme. .
Qui a -rapport au sport. On étonnerait bien les
habitués des courses en leur disant que Chantilly
n'était pas le seul rendez-vous sportif de dimanche
dernier, l'Illustration, 28 oct. 1876, p. 283, 3° col.
f SPORTIQUE (spor-ti-k'), adj. Qui a rapport au
sport. 11 [un juge anglais qui ménageait les bra-
conniers] est devenu impopulaire parmi toute la
gent sportique, Joum. des Débats, 14 mars 1877,
2° page, 2° col. || On trouve aussi sportesque. Elle
IRosa Bonheur] a aussi cet amour sportesque qui
l'initie aux moeurs, aux tournures, aux habitudes des
animaux, BÛRGER, Salons de 1864 à 1868, t. n,
p. 364.
f SPORULATION (spo-ru-la-sion), s. f. Terme de
botanique. La production des spores et sporules,
Acad. des se Comptes rend, mars 1876.
t SPORULÉ, ÉE (spo-ru-lé, lée), adj. Terme de
botanique. Qui est pourvu de sporules.
f SPOULINER (spou-li-né), v. a. Le même que
espouliner (voy. ce mot au Dictionnaire).
f SPRAT (sprat'), s. m. Nom anglais d'un petit
poisson de la Manche, le harcnguet, qui se vend
fumé en France sous le nom de sprat (voy. ESPROT
au Dictionnaire). Sprats salés pour servir d'appât
à la pèche de la sardine ; sprats préparés comme
la sardine, Douanes, Tarif de 1877, p. CLXXVII.
— ÉTYM. Ail. Sprotte, sardine fumée ; boll. sprol.
Au Dictionnaire, sprot, sprat est dit signifier une
peau d'anguille servant d'appât, sens qui ne pa-
rait s'appuyer sur rien.
t SPROT (sprot'), s. m. Le même que sprat ci-
dessus.
f SPRUCE (spru-s'), s. m. Espèce de sapin, abies
nigra. Le spruce vit dans un climat très-rigoureux
[Terre-NeuveJ, sur un sol très-peu fertile. || Bière
de spruce. Dans cette île [Terre-Neuve], on pré-
pare avec les branches de cet arbre une boisson
connue sous le nom de bière de spruce ou sapi-
nette, d'un goût assez agréable, et qui possède
quelques vertus hygiéniques, OCT. SACHOT, 7!eu.
TJritan. mars 1877, p. 236.
— ÉTYM. Angl. spruce (voy. PRUCE^"Diction-
naire).
t SQUALIDE (skoua-Ii-d'), adj. Mot forgé du la-
tin. Sale, ignoble. Un squalide recors range sur
l'établi Le code où la raison est vouée à l'oubli,
BARTHÉLÉMY, Némésis, la Magistrature.
— ÉTYM. Lat. squalidus, sale.
-[ SQUATTER (skoua-teur), s. m |11° Nom donné
en Amérique aux hommes qui s'aventurent dans
les pays non encore occupés par les États-Unis, et
s'y établissent d'une façon ou d'autre. || 2° Nom, en
Australie, des propriétaires de troupeaux de mou-
tons, qu'ils font paître sur des terrains qu'ils tien-
nent à looatinn du gouvernement.
— ÉTYM. Angl, lo squal, s'accroupir se blot-
tir.
f STABILISATEUR, TÎUCE (sta-bi-li-za-teur,
tri-s'), adj. Qui rend stable, qui fixe. Je n'ai trouvé
dans les écrits ni de l'un ni de l'autre [Lamarck et
Darwin] rien qui autorise à penser que, d'après
eux, l'hérédité puisse jouer un rôle stabilisateur,
QUATREFAGES, Journ. des Sav. fév. 1877, p. 102.
— ÉTYM. Voy. STABILITÉ.
t STABILISER (sta-bi-li-zé), v. a. Rendre stable.
|| 7. réfl. Se stabiliser, devenir stable. Les races,
une fois formées sous l'empire de l'homme, se sta-
bilisent par les mêmes causes qui leur ont donné
naissance, DE QUATREFAGES, l'Espèce humaine,
2° éd. 4877, p. 188.
—ÉTYM. Voy. STABILITÉ.
fSTABLEMENT. Ajoutes : Nous ne voulons rien
franchement, rien stablement, MALH. Lexique, éd.
L. Lalanne.
fSTABULATION. Ajoutes : \\ On a appliqué dans
ces derniers temps ce mot aux poissons retenus
et nourris dans un vivier. Toutes les espèces de
poissons pouvant supporter la slabulalion s'y trou-
veront réunies [à un aquarium] dans de vastes
bassins fermés par des glaces, Journ. offic. 21 avr,
1875, p. 2884, 2° col.
t STABULER (sta-bu-lé), v. a. Mettre en stabu-
lation. Les pâturages plus limités conduiraient à
stabuler ou à parquer le bétail suivant les saisons,
F ARE, Enquête sur les incendies des Landes, p. XLV,
1873. L'élevage dé la brebis, conduite au parcours
sur les grands espaces, sans la stabuler ou la met-
tre en parc, est peu productif, ID. ib. p. 43.
•[ STADIA (sta-di-a), s. f. (Quelques auteurs le
font masculin.) Instrument servant à mesurer in-
directement les distances. || Dans les écoles de tir,
la stadia était une plaque de métal portant un évi-
dement triangulaire au moyen duquel on mesu-
rait la grandeur apparente d'un homme debout à
une certaine distance ; la distance se déduisait de
cette grandeur apparente. On a construit des lu-
nettes à stadia fondées sur le même principe. || En
topographie, la stadia est une règle divisée qui se
place verticalement en un point, dont on veut con-
naître la distance à un autre point où se trouve
un observateur muni d'une lunette à réticule.
La distance cherchée se déduit du nombre de di-
visions de la règle interceptées entre les fils du
réticule. La longueur totale des lignes nivelées
ne sera précisée qu'après le calcul des stadias,
mais elle doit être évaluée approximativement à
500 kilomètres, E. ROUDAIRE, Joum. offic. 9 juill.
1876, p. 4971, 3° col.
— ÉTYM. S-rdStov, stade, d'après des auteurs
anonymes (celte étymologie se trouve dans un
manuel de tir lithographie) ; ou plutôt l'adjectif fé-
minin crTtxSia, de a-tâSio;, planté debout.
f STADIOMÈTRE (sta-di-o-mè-lr'), s. m. Instru-
ment analogue au télémètre (voy. ce mot au Dic-
tionnaire).
f STAMBOUL (stan-boul), s. m. Nom, dans le
Levant, d'un drap lourd. Lo slamboul, destiné à
faire des manteaux, n'exige que 44 kilogrammes
de laine pour 60 "mètres de drap, J. LAVERRIÈRE,
Trad.deMudge,c"desÉlats-Unis,expos. 1867, dans
Mém. d'Agr. etc. 1870-71, p. 362.
t STAMBOULINE (stan-bou-li-n'), s. f. Nom
donné à la redingote que portent les fonctionnaires
turcs, Journ. offic. 8 janv. 1876, p. 207, 2e col. Le
costume officiel des magistrats [des tribunaux
mixtes d'Egypte] est le suivant : tarbouche et
stambouline, écharpe en sautoir, Gaz. des Trib.
7 janv. 1876, p. 23, 3° col.
t STAMPOMANIE (stan-po-ma-nie), s. f. Manie
de se faire imprimer. Daunou disait du marquis
de Fortia d'Urban, qu'il était atteint de stampo-
manie, SAINTE-BEUVE, NOUV. lundis, t. v (OEuvres
inédites de la Rochefoucauld).
f STAND (stand'), s. m. Nom, dans la Suisse,
des endroits disposés pour un tir. Les bourgs ont
souvent plusieurs de ces sociétés [de tir] et pos-
sèdent des stands très-bien établis : abris pour les
tireurs, couverts pour les cibles..., Journ. offic
16 janv. 4876, p. 373, 1" col. A onze heures, un
déjeuner de quatre-vingt-sept couverts réunissait,
dans le stand même, les tireurs étrangers et
lyonnais, ib. 13 mai 1877, p. 3550, i" col.
* f STAPHYL1NIDES (sta-fi-li-ni-d'), s. m.pt. Famille
d'insectes coléoptères, Journ. offic. 26 avr. 1876,
p. 2943, l" col.
— ÉTYM. Voy. STAPHYLIN I au Dictionnaire.
| STARIE (sta-rie), s. f. Terme du commerce
maritime. Temps qui détermine le chargement et
lo déchargement d'un navire. Lorsque la stario
est trop longue, elle reste aux frais de l'armateur.
|| C'est le même que surestarie, qui est au Diction-
naire.
t STASIMÈTRE (sta-zi-mè-tr'), s. m. Nom donné
par M. Bétot à un instrument qu'il a inventé pour
mesurer là résistance à la pénétration qu'eurent
les tissus organiques ; c'est une balance dont un
plateau est remplacé par une aiguille qui doit
s'enfoncer dans le corps à explorer, Joum. offic.
7 avr. 1877, p. 2710, 1™ col.
— ÉTYM. S-tiffiç, état fixe, et jié-rpov, mesure.
t STATER (sla-té), v. a. Suspendre, interrompre,'
se dit, en Belgique, en matière de travaux publics
et en procédure. La cour ordonne de slater le»
travaux.
— ÉTYM. Mot dérivé du lat. slalus, état. M, Du
Bois, avocat à Gand, qui me communique cette
note, me dit qu'un entrepreneur lui assure que
staler est employé aussi en français., Un diction-
naire hollandais du xvn° siècle a slateren, le dési-
gnant comme mot bâtard, c'esl-à-dire dérivé du
français, et lui donnant le sens de suspendre ; ce
qui prouve que dès lors slater était usité en Bel-
gique.
f STATUMOGRAPHE (sta-tmo-gra-f), s. m. Ins-
trument (destiné à mesurer la vitesse d'un train.
M. Dato, inspecteur des constructions de cheminf
de fer, à Cassel, a inventé, sous le nom de stath,
mographe, un appareil destiné à contrôler la vi-
tesse des trains.... le stathmographe a été mis à
l'épreuve pendant un an sur une locomotive de la
ligne du Havre et a été reconnu très-pratique,
Journ. offic. 13 oct. 187s, p. 7475, 3° col.
— ÉTYM. StâOiiïi, ligne servant à mesurer, et
-ypà^E'.v, écrire.
. f STAT10NNEL, ELLE (sta-sio-nôl, nè-P), adj'.
Terme de botanique. Qui appartient à une station,
à une région. Variétés locales ou stationnelles,
JORDAN, dans Journ. des Savants, mars 1877,
p. 158.
t STATISTE (sta-ti-sf), s. m, Homme d'État
(terme inusité). Ulysse, le premier de tous les sta-
tistes, devant revenir eu ce monde, demande d'y
vivre en homme privé, LA MOTHE LE VAYER, TJial.
d'Orat. Tubero, t. 11, p. 243. Qui ne les prend [les
Espagnols] aujourd'hui pour les plus grands sla-
tistes et les plus raffinés politiques qui vivent?
ID. ib. t. 11, p. 281.
tSTAUROSCOPE (stô-ro-sko-p'), s. m. Instru-
trument dans lequel on place les minéraux trans-
parents à examiner : ceux qui laissent apercevoir
une croix changeant, par la rotation, de couleur,
d'aspect, ou disparaissant, possèdent la double ré»
fraction; ceux qui, examinés de même et tournés
en différents sens, ne changent pas la croix, n'on!
que la simple réfraction.
■—ÉTYM. ïraupàç, croix, et uxoite'tv, examiner.
t STEAM-BOAT (stim'-bôf), s. m. Bateau à va-
peur.
■— ÉTYM. Angl. steam, vapeur, et boat, bateau.
tSTÉNÉLYTRES (sté-né-li-tr'), s. m. pi. Nom
d'une famille de coléoptères.
— ÉTYM. STEVÔ;, étroit, et'AuTpov, élytre.
t STÉPHANION (sté-fa-ni-on), s. m. En anthro-
pologie, point singulier du crâne où s'effectue
le croisement de la suture coronale et de la ligne
temporale.
— ÉTYM. LTÉçavoç, couronne.
f STÉPHANOPIIORE. Ajoutes ; || 2° S. m. Lo
principal prêtre de Tarse en Cilicie. On sait que
l'un des principaux prêtres do Tarse, le stéphano-
phore, investi d'une autorité qui pouvait dégé-
nérer en tyrannie politique, était prêtre d'Hercule,
HEUZEY, Joum. Offic. H juill. 1876 , p. 5032, 1" col.
STEPPE. — KTYM. Ajoutez : Lo mol russe est
féminin.
t STEPPER (stè-pé), v. n. Mot forgé de l'anglais.
Aller activement, en parlant d'un cheval. Le li-
monier de la troïca trotte en steppant droit devant
lui ; les deux autres galopent et tirent en éventail,
F. CHAULNES, Joum. offic. 4 août 1673, p. 6244,
I" col.
— ÉTYM. Angl. to slep, marcher; stepper, che-
val qui a de l'entrain.
t STICHOMÉTRIE. Ajoutes : Théopompe avait
fait le compte des lignes écrites par lui : vingt
mille lignes d'éloquence démonstrative, plus de
cent cinquante mille de prose historique.... c'est
là le plus ancien exemple connu d'un usage gé-
néral dans l'antiquité, et qu'on désigne du nom de
stichométrie, H. WEIL, les Harangues de Démo-
sthène, introduction, p. XLV.
t STICHOMÉTR1QUE (sti-ko-mé-tri-k'),. adj. Qui
a rapport à la stichométrie-
nique. Genre de plantes de la classe des algues,
dans chacune des cellules desquelles se trouvent
des bandelettes contournées en spirale.
— ÉTYM. Spire, et-lat. gyrare, tourner,
t SPlilOPHORE (spi-ro-1'o-r'), s. m. Terme de
médecine. Appareil servant à rappeler à la vie les
noyés ou les asphyxiés, en précipitant Pair exté-
rieur par la bouche dans les poumons.
— ÉTYM. Mot hybride, du lat. spirare, respirer,
et «popèç, qui porte.
-[ SPIRULE (spi-ru-P), s. f. Coquille en spirale,
qui contient une espèce de seiche, Journ. offic
12janv. 1876, p. 330, 3° col,
SPLENDIDEMENT, Ajoutez : Il traita splendide-
ment M. d'Usez la semaine passée, RAC. Lexique,
éd. P. Mesnard.
t SPLENDIU (splan-dir), v. n. Néologisme. Avoir
de la splendeur. Elle voyait grandir et splendir
à mesure Du céleste captif la touchante figure,
LAMART. Chute d'un ange, 12° vision.
— ÉTYM. Lat. splendere (voy. SPLENDEOR), qui a
suggéré splendir, lequel d'ailleurs est le simple
de resplendir.
f SPOLIAIRE (spo-li-ê-r'), s. m. Terme d'anti-
quité romaine. Lieu où l'on dépouillait les gla-
diateurs tués. Que l'ennemi de la patrie, le par-
ricide. Je gladiateur, soit déchiré dans le spoliaire !
au spoliaire le gladiateur 1 au spoliaire l'ennemi
du sénat I Extr. du TJict. des anliq. gr. et rom.
verbo acclamation, dans Journ. offic 2 déc. 1875,
p. 9936, 3" col.
— ÉTYM. Lat. spotiarium, de spoliare, dépouil-
ler.
+ SPORE, ÉE (spo-ré, rée), adj. Terme de bota-
nique. Qui est pourvu de spores.
SPORTIF, IVE (spor-tif, ti-v'), adj. Néologisme. .
Qui a -rapport au sport. On étonnerait bien les
habitués des courses en leur disant que Chantilly
n'était pas le seul rendez-vous sportif de dimanche
dernier, l'Illustration, 28 oct. 1876, p. 283, 3° col.
f SPORTIQUE (spor-ti-k'), adj. Qui a rapport au
sport. 11 [un juge anglais qui ménageait les bra-
conniers] est devenu impopulaire parmi toute la
gent sportique, Joum. des Débats, 14 mars 1877,
2° page, 2° col. || On trouve aussi sportesque. Elle
IRosa Bonheur] a aussi cet amour sportesque qui
l'initie aux moeurs, aux tournures, aux habitudes des
animaux, BÛRGER, Salons de 1864 à 1868, t. n,
p. 364.
f SPORULATION (spo-ru-la-sion), s. f. Terme de
botanique. La production des spores et sporules,
Acad. des se Comptes rend, mars 1876.
t SPORULÉ, ÉE (spo-ru-lé, lée), adj. Terme de
botanique. Qui est pourvu de sporules.
f SPOULINER (spou-li-né), v. a. Le même que
espouliner (voy. ce mot au Dictionnaire).
f SPRAT (sprat'), s. m. Nom anglais d'un petit
poisson de la Manche, le harcnguet, qui se vend
fumé en France sous le nom de sprat (voy. ESPROT
au Dictionnaire). Sprats salés pour servir d'appât
à la pèche de la sardine ; sprats préparés comme
la sardine, Douanes, Tarif de 1877, p. CLXXVII.
— ÉTYM. Ail. Sprotte, sardine fumée ; boll. sprol.
Au Dictionnaire, sprot, sprat est dit signifier une
peau d'anguille servant d'appât, sens qui ne pa-
rait s'appuyer sur rien.
t SPROT (sprot'), s. m. Le même que sprat ci-
dessus.
f SPRUCE (spru-s'), s. m. Espèce de sapin, abies
nigra. Le spruce vit dans un climat très-rigoureux
[Terre-NeuveJ, sur un sol très-peu fertile. || Bière
de spruce. Dans cette île [Terre-Neuve], on pré-
pare avec les branches de cet arbre une boisson
connue sous le nom de bière de spruce ou sapi-
nette, d'un goût assez agréable, et qui possède
quelques vertus hygiéniques, OCT. SACHOT, 7!eu.
TJritan. mars 1877, p. 236.
— ÉTYM. Angl. spruce (voy. PRUCE^"Diction-
naire).
t SQUALIDE (skoua-Ii-d'), adj. Mot forgé du la-
tin. Sale, ignoble. Un squalide recors range sur
l'établi Le code où la raison est vouée à l'oubli,
BARTHÉLÉMY, Némésis, la Magistrature.
— ÉTYM. Lat. squalidus, sale.
-[ SQUATTER (skoua-teur), s. m |11° Nom donné
en Amérique aux hommes qui s'aventurent dans
les pays non encore occupés par les États-Unis, et
s'y établissent d'une façon ou d'autre. || 2° Nom, en
Australie, des propriétaires de troupeaux de mou-
tons, qu'ils font paître sur des terrains qu'ils tien-
nent à looatinn du gouvernement.
— ÉTYM. Angl, lo squal, s'accroupir se blot-
tir.
f STABILISATEUR, TÎUCE (sta-bi-li-za-teur,
tri-s'), adj. Qui rend stable, qui fixe. Je n'ai trouvé
dans les écrits ni de l'un ni de l'autre [Lamarck et
Darwin] rien qui autorise à penser que, d'après
eux, l'hérédité puisse jouer un rôle stabilisateur,
QUATREFAGES, Journ. des Sav. fév. 1877, p. 102.
— ÉTYM. Voy. STABILITÉ.
t STABILISER (sta-bi-li-zé), v. a. Rendre stable.
|| 7. réfl. Se stabiliser, devenir stable. Les races,
une fois formées sous l'empire de l'homme, se sta-
bilisent par les mêmes causes qui leur ont donné
naissance, DE QUATREFAGES, l'Espèce humaine,
2° éd. 4877, p. 188.
—ÉTYM. Voy. STABILITÉ.
fSTABLEMENT. Ajoutes : Nous ne voulons rien
franchement, rien stablement, MALH. Lexique, éd.
L. Lalanne.
fSTABULATION. Ajoutes : \\ On a appliqué dans
ces derniers temps ce mot aux poissons retenus
et nourris dans un vivier. Toutes les espèces de
poissons pouvant supporter la slabulalion s'y trou-
veront réunies [à un aquarium] dans de vastes
bassins fermés par des glaces, Journ. offic. 21 avr,
1875, p. 2884, 2° col.
t STABULER (sta-bu-lé), v. a. Mettre en stabu-
lation. Les pâturages plus limités conduiraient à
stabuler ou à parquer le bétail suivant les saisons,
F ARE, Enquête sur les incendies des Landes, p. XLV,
1873. L'élevage dé la brebis, conduite au parcours
sur les grands espaces, sans la stabuler ou la met-
tre en parc, est peu productif, ID. ib. p. 43.
•[ STADIA (sta-di-a), s. f. (Quelques auteurs le
font masculin.) Instrument servant à mesurer in-
directement les distances. || Dans les écoles de tir,
la stadia était une plaque de métal portant un évi-
dement triangulaire au moyen duquel on mesu-
rait la grandeur apparente d'un homme debout à
une certaine distance ; la distance se déduisait de
cette grandeur apparente. On a construit des lu-
nettes à stadia fondées sur le même principe. || En
topographie, la stadia est une règle divisée qui se
place verticalement en un point, dont on veut con-
naître la distance à un autre point où se trouve
un observateur muni d'une lunette à réticule.
La distance cherchée se déduit du nombre de di-
visions de la règle interceptées entre les fils du
réticule. La longueur totale des lignes nivelées
ne sera précisée qu'après le calcul des stadias,
mais elle doit être évaluée approximativement à
500 kilomètres, E. ROUDAIRE, Joum. offic. 9 juill.
1876, p. 4971, 3° col.
— ÉTYM. S-rdStov, stade, d'après des auteurs
anonymes (celte étymologie se trouve dans un
manuel de tir lithographie) ; ou plutôt l'adjectif fé-
minin crTtxSia, de a-tâSio;, planté debout.
f STADIOMÈTRE (sta-di-o-mè-lr'), s. m. Instru-
ment analogue au télémètre (voy. ce mot au Dic-
tionnaire).
f STAMBOUL (stan-boul), s. m. Nom, dans le
Levant, d'un drap lourd. Lo slamboul, destiné à
faire des manteaux, n'exige que 44 kilogrammes
de laine pour 60 "mètres de drap, J. LAVERRIÈRE,
Trad.deMudge,c"desÉlats-Unis,expos. 1867, dans
Mém. d'Agr. etc. 1870-71, p. 362.
t STAMBOULINE (stan-bou-li-n'), s. f. Nom
donné à la redingote que portent les fonctionnaires
turcs, Journ. offic. 8 janv. 1876, p. 207, 2e col. Le
costume officiel des magistrats [des tribunaux
mixtes d'Egypte] est le suivant : tarbouche et
stambouline, écharpe en sautoir, Gaz. des Trib.
7 janv. 1876, p. 23, 3° col.
t STAMPOMANIE (stan-po-ma-nie), s. f. Manie
de se faire imprimer. Daunou disait du marquis
de Fortia d'Urban, qu'il était atteint de stampo-
manie, SAINTE-BEUVE, NOUV. lundis, t. v (OEuvres
inédites de la Rochefoucauld).
f STAND (stand'), s. m. Nom, dans la Suisse,
des endroits disposés pour un tir. Les bourgs ont
souvent plusieurs de ces sociétés [de tir] et pos-
sèdent des stands très-bien établis : abris pour les
tireurs, couverts pour les cibles..., Journ. offic
16 janv. 4876, p. 373, 1" col. A onze heures, un
déjeuner de quatre-vingt-sept couverts réunissait,
dans le stand même, les tireurs étrangers et
lyonnais, ib. 13 mai 1877, p. 3550, i" col.
* f STAPHYL1NIDES (sta-fi-li-ni-d'), s. m.pt. Famille
d'insectes coléoptères, Journ. offic. 26 avr. 1876,
p. 2943, l" col.
— ÉTYM. Voy. STAPHYLIN I au Dictionnaire.
| STARIE (sta-rie), s. f. Terme du commerce
maritime. Temps qui détermine le chargement et
lo déchargement d'un navire. Lorsque la stario
est trop longue, elle reste aux frais de l'armateur.
|| C'est le même que surestarie, qui est au Diction-
naire.
t STASIMÈTRE (sta-zi-mè-tr'), s. m. Nom donné
par M. Bétot à un instrument qu'il a inventé pour
mesurer là résistance à la pénétration qu'eurent
les tissus organiques ; c'est une balance dont un
plateau est remplacé par une aiguille qui doit
s'enfoncer dans le corps à explorer, Joum. offic.
7 avr. 1877, p. 2710, 1™ col.
— ÉTYM. S-tiffiç, état fixe, et jié-rpov, mesure.
t STATER (sla-té), v. a. Suspendre, interrompre,'
se dit, en Belgique, en matière de travaux publics
et en procédure. La cour ordonne de slater le»
travaux.
— ÉTYM. Mot dérivé du lat. slalus, état. M, Du
Bois, avocat à Gand, qui me communique cette
note, me dit qu'un entrepreneur lui assure que
staler est employé aussi en français., Un diction-
naire hollandais du xvn° siècle a slateren, le dési-
gnant comme mot bâtard, c'esl-à-dire dérivé du
français, et lui donnant le sens de suspendre ; ce
qui prouve que dès lors slater était usité en Bel-
gique.
f STATUMOGRAPHE (sta-tmo-gra-f), s. m. Ins-
trument (destiné à mesurer la vitesse d'un train.
M. Dato, inspecteur des constructions de cheminf
de fer, à Cassel, a inventé, sous le nom de stath,
mographe, un appareil destiné à contrôler la vi-
tesse des trains.... le stathmographe a été mis à
l'épreuve pendant un an sur une locomotive de la
ligne du Havre et a été reconnu très-pratique,
Journ. offic. 13 oct. 187s, p. 7475, 3° col.
— ÉTYM. StâOiiïi, ligne servant à mesurer, et
-ypà^E'.v, écrire.
. f STAT10NNEL, ELLE (sta-sio-nôl, nè-P), adj'.
Terme de botanique. Qui appartient à une station,
à une région. Variétés locales ou stationnelles,
JORDAN, dans Journ. des Savants, mars 1877,
p. 158.
t STATISTE (sta-ti-sf), s. m, Homme d'État
(terme inusité). Ulysse, le premier de tous les sta-
tistes, devant revenir eu ce monde, demande d'y
vivre en homme privé, LA MOTHE LE VAYER, TJial.
d'Orat. Tubero, t. 11, p. 243. Qui ne les prend [les
Espagnols] aujourd'hui pour les plus grands sla-
tistes et les plus raffinés politiques qui vivent?
ID. ib. t. 11, p. 281.
tSTAUROSCOPE (stô-ro-sko-p'), s. m. Instru-
trument dans lequel on place les minéraux trans-
parents à examiner : ceux qui laissent apercevoir
une croix changeant, par la rotation, de couleur,
d'aspect, ou disparaissant, possèdent la double ré»
fraction; ceux qui, examinés de même et tournés
en différents sens, ne changent pas la croix, n'on!
que la simple réfraction.
■—ÉTYM. ïraupàç, croix, et uxoite'tv, examiner.
t STEAM-BOAT (stim'-bôf), s. m. Bateau à va-
peur.
■— ÉTYM. Angl. steam, vapeur, et boat, bateau.
tSTÉNÉLYTRES (sté-né-li-tr'), s. m. pi. Nom
d'une famille de coléoptères.
— ÉTYM. STEVÔ;, étroit, et'AuTpov, élytre.
t STÉPHANION (sté-fa-ni-on), s. m. En anthro-
pologie, point singulier du crâne où s'effectue
le croisement de la suture coronale et de la ligne
temporale.
— ÉTYM. LTÉçavoç, couronne.
f STÉPHANOPIIORE. Ajoutes ; || 2° S. m. Lo
principal prêtre de Tarse en Cilicie. On sait que
l'un des principaux prêtres do Tarse, le stéphano-
phore, investi d'une autorité qui pouvait dégé-
nérer en tyrannie politique, était prêtre d'Hercule,
HEUZEY, Joum. Offic. H juill. 1876 , p. 5032, 1" col.
STEPPE. — KTYM. Ajoutez : Lo mol russe est
féminin.
t STEPPER (stè-pé), v. n. Mot forgé de l'anglais.
Aller activement, en parlant d'un cheval. Le li-
monier de la troïca trotte en steppant droit devant
lui ; les deux autres galopent et tirent en éventail,
F. CHAULNES, Joum. offic. 4 août 1673, p. 6244,
I" col.
— ÉTYM. Angl. to slep, marcher; stepper, che-
val qui a de l'entrain.
t STICHOMÉTRIE. Ajoutes : Théopompe avait
fait le compte des lignes écrites par lui : vingt
mille lignes d'éloquence démonstrative, plus de
cent cinquante mille de prose historique.... c'est
là le plus ancien exemple connu d'un usage gé-
néral dans l'antiquité, et qu'on désigne du nom de
stichométrie, H. WEIL, les Harangues de Démo-
sthène, introduction, p. XLV.
t STICHOMÉTR1QUE (sti-ko-mé-tri-k'),. adj. Qui
a rapport à la stichométrie-
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