250 OBI OUT OVI
cipal centre d'activité ostréicole, ib. 49avr. 4875, |
p. 2823, 4™ col. i
— ÉTYM. Voy. OSTRÉICULTURE.
t OSTRÉICULTEUR (o-stré-i-kul-teur), s. m. Ce-
lui qui pratique l'ostréiculture. L'ostréiculteur
garnit d'abord son parc d'huîtres mères, Journ.
offic. 49 avril 1876, p. 2823, 3» col.
f OSTRÉOPHILE(o-stréo-fi-P), adj. Terme d'os-
tréiculture. Qui favorise Péclosion et le dévelop- i
pêment de l'huître. Le naissain a été réparti dans '.
360 caisses ostréophiles établies dans la partie '.
basse de la concession, BOUCUON-BRANDELY, Journ. i
o_7ic. 24 janv. 4877, p. 614, 2° col. i
— ÉTYM. Mot hybride, du lat. ostrea, huître, et
(pD.oç_.ami.
OTAGE. Ajoutes : —- REM. On trouve ostage au
xiu» s. pour bail d'une maison : Et tenront à tous
jôrs celé maizon parmi x 1. chascun an d'ostage,
le [la] moitié au noel et l'autre moitié à le [la]
Saiut Jehan, Charte du Vermandois, dans Bibl. des
ch. (874, t. xxxv, p. 463. Cet ostage n'a rien dé
commun avec notre otage ; il vient de hqste, oste,
et représente une forme hospilaticum.
t OTÉES (ô-tée), s, f.pl. Nom, en Normandie, des
débris que dorine l'équarrissage du bois. Vente :
une grande quantité de bois à chauffage, d'ôtées
de toute longueur, de bois débité en chêne et
châtaignier de toute longueur et épaisseur, de
fagots et de copeaux, Avranchin, 6 oct. 1872.
+ OTIIÊOSCOPE (o-té-o-sko-p'), s. m. Instru-
ment propre à mesurer une ferce d'impulsion, une
poussée. M. Crookes [à prppps du radiomètre] a
combiné un nouvel appareil utilisant au maximum
l'effet calorique; l'othéoscope entre en rotation,
même à la pression atmosphérique, sous le plus
petit effluve lumineux, H. DE PARVILLE, Journ. offic.
4 7 mai 4877, p. 3720, 4™COl.
— ÉTYM. °QUu>, pousser, et cxoratv, examiner.
t OTOMYS (o-to-mis'), s. m. Nom d'une espèce
de rats à longues oreilles, qui habitent l'Afrique.
— ÉTYM. 05Î, ■_■ OUAIRE (ou-ê-r'), s. m. Terme Vieilli. Une
outre. Jésus-Christ mettrait-il le vin nouveau de
son royaume céleste dans de vieux ouaires, dans
de vieux pécheurs qui garderaient toute la lie
et toute l'infection de leurs vices? p. DU BOSC,
Serm. sur div. textes, t.i (1692).
— ÉTYM. Lat. uter, outre, par l'intermédiaire
d'une forme npn latine, utrarium, qui n'est pas
dans Du Cange ni ailleurs.
OUATE. — ÉTYM. Ajoutes : Le Dictionnaire de
Trévoux dît : « Plusieurs prononcent oucte, et il
est vrai qu'à Paris on dit un jupon ouelé, une robe
de chambre ouetée, et non ouatée. » Cela confirme
l'étymologie donnée par La Monnoye.
î OUBLIABLE (ou-bli-a-bP), adj. Qui peut, qui
doit être oublié.
— HIST. xv° s. Oubliable, non oublieuse, EUST,
DESCHAMPS, Poils, mss. f° 47, col. 3.
OUBLIE. Ajoute* : || 3° Pain d'autel préparé
pour être consacré à la messe (c'est le sons pri-
mitif d'oublié).
f 2. OUCIIE (ou-ch'), s. f. Entaille que le dresseur
fait sur un canon de fusil pour indiquer la posi-
tion et la profondeur d'un mal-égal qui doit être
enlevé à la meule.
t OUDENAHDE (ou-de-nar-d'), s. f. Sorte de ta-
pisserie. Notre première journée fut Oudenarde,
que nous trouvâmes tapissée et tendue, depuis un
bout jusqu'à l'autre, d'oudenardes toutes neuves,
PELLISSON, Lell. Wst. t. I, p. 40.
t OUGIUEN, ENNE (ou-gri-in, è-n'), adj. Qui est
relatif aux Ougro-Finnois. Les populations ou-
griennes.
OUI. — REM. Ajoutez : || 2° L'usage veut qu'à
une interrogation affirmative on réponde par oui,
et à une interrogation négative, par non. Avez-
vous fait cela? oui. N'avez-vous pas fait cela? non.
La raison en est que, dans les interrogations néga-
tives, la réponse par oui serait amphibologique, et
qu'on ne saurait si oui détruit la négation ou la
confirme. || 3° Malherbe élidait Pe de le devant
oui : En matière de choses futures, l'oui et le nen
trouvent dos amis, qui parient les uns d'un côté,
Jes autres d'un autre, Lexique, éd. L. Lalanne.
OUÏE. Ajoutez .- — HEM. La lecution à l'ouïe
de est indiquée dans l'article, n° 2, comme propre
à Genève c-t au style réfugié. J. J. Rousseau, na-
turellement, s'en est servi : « Je suis persuadé qu'à
l'ouïe de cette nouvelle, vous commencerez par
interroger celui qui l'atteste, Lell. à M. de Beau-
nwnt. » Celte locution est bonne et mérite d'être
employée.
f OUILLER. — ÉTYM. Ajoute*: M. le docteur
Olivet, de Genève, conteste que oeil, indiqué par
Du Cange, que le Dicliennaire a suivi, soil l'ori-
gine d'ouiller. Il dit que, dans le midi de la France
et le nord de l'Italie, ouiller c'est verser sur le vin
un peu d'huile pour le priver d'air, comme chez
nous on remplit le tonneau avec du vin ou de l'eau
pour le même objet; que, dans le pays romand,
ouille signifie huile, ouiller, huiler, et ouillêre,
huilerie; et que ouiller dérive «lu latin oieum,
huile. L'objection à cette argumentation, c'est
que, dans nos contrées du moins et dans les an-
ciens textes, ouiller a pour but non de préserver
le vin du contact de Pair, mais de tenir le tonneau
plein; voy. entre autres à l'historique ce passage
du xv° siècle : Le fermier fut condamné à ren-
dre et restituer la pipe de vin, et, se pleine
n'estait, à la voilier et emplir.
f OUILLÊRE ou OULLIËRE (ou-llè-r', U mouil-
lées), s. f. Terme d'agriculture. Allée comprise
entre les rangs des ceps de vignes. On ne peut
oublier nen plus.... les ouillères de la Basse-Pro-
vence...., HEUZÉ, la France agricole, p. 7, Les oli-
viers n'eccupent pas toujours seuls les terrains
dans lesquels ils végètent ; le plus ordinairement
ils sont plantés dans les champs où il existe des
vignes en plein ou en ouillière, ID. ib. carte
n° 27. Arboriculture fruitière : vignes en plein et
en ouillères, olivier, amandier, Programme de
l'École d'agriculture de Montpellier el Journ. offic
6 mai 4874, p. 3124, 4" Col
—- ÉTYM. Ane. franc, oullier, creuser, faire Un
fossé (voy. DU CANGE, outiare).
fOURALO-ALTAÏQUE (ou-ra-lo-al-ta-ï-k'), adj.
Qui appartient à l'Oural et aux monts Àltaïques,
|| Langues onralo-allaïques, langues comprenant
le groupe samoyède, le groupe finnois, le groupe;
turc ou tatar, le groupe mongol cl le groupe ton- :
: gouse, A. HOVELACQUE. Linguistique,^. 4 20, Paris,
4876.
| OURCE (our-s'), s. f. Ancien terme de marine
; du Levant. La main gauche, co qui s'appelle sur
: l'Océan bâbord, FURETIÈRE, au mot POGE. || On
i trouve aussi écrit heurce.
: — HIST. xvi" s. Une navire marchande faisant
, veile àhorche vint vers nous, RAB. IV, 5. Icy à orche,
ID. IV, 20.
; — ÉTYM. Voy. au Dictionnaire ORSE, qui est le
i même mot.
t OUREBI (ou-re-bi), s. m. Mammifère du genre
* antilope qui habite l'Abyssinie.
I + OURLES (our-P), s. m. pi. Maladie des din-
s donneaux, Maison rustique, t. i, p. 14 7.
s — ÉTYM. Autre forme de Pane, franc, orle ou
«rie, rebord, d'où vient aussi ourlet.
i f OURSERIE (our-se-rie), s. f. Caractère, acte
d'une personne qui vit comme un ours. Je me
, promets bien que je le ferai repentir de sos our-
series, B. CONSTANT, Lell. à Mme de Charriera,
t dans SAINTE-BEUVE, Portraits littéraires, B. Cons-
■ tant et Mme de Charriêre.
f OÛT (ou), s. m. S'écrit quelquefois au lieu
c d'août. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'oût, foi
- d'animal, LA FONT. Fabl. i, î.
3 j OUT1LLEMENT. — HIST. Ajoutes : xm° s. Et
dui vassal ensemble od eus, Dpnt li uns port
- l'uslillement, L'altre la buiste od l'oingement,
, Théâtre franc, an moyen âge, Paris, 1834, p. 16.
i f OUTLAW (aoul'-lâ), s. m. Mot anglais, signi-
, fiant celui qui est hors la loi, quelquefois usité en
français. Des outlaws, qui sait? insinua Vocasse,
t E. D'HERBILLY, Contes pour les grandes personnes,
■ p. 280,1874. Quand la chrétienté entière demandait
la paix aux musulmans, ces outlaws [les Zaporo-
i gués], abandonnés de tous, cpntinuaient la guerre,
, RAMBAUD, Rev. des Deux-Mondes, 4°' juin 4 875,
- p. 817.
— ÉTYM. Anglais, outlaw; bas-lat. ullaga,ulla-
■ gus ; do l'anglo-saxon nllaga, hors de la loi, de
t ule, hors, laga, loi. Le vieux français avait reçu
i co mot : xm° s. Quant il trespasseronl les barges,
t Se il encontrent les uslaiges, Bien les porront illuec
i atendre, Et le dromont vers ax deffondre, DU CANGE,
, utlaga. || xv° s. Par lequel ban furent des lors
. en avant [les dessus nommés] tenus et reputez
; wecleleîx par lacouslumo de Flandres, m. ib.
s OUTRANCE. — REM. Ajoutes : Voici un emploi
- d'outrance hors de la locution à outrance. Los dé-
i fauts par saillie et comme qui dirait les outrances
r de Corneille, SAINTE-BEUVE, Port-Jto;/aî, 1.1, p. 241,
- 3« éd. Ces essais de rendre la liberté à un mot
i confiné méritent d'être encouragés.
t OUTKANCiKK, ÈRE (ou-tran-sié, siè-r'), adj.
Qui pousse les choses à outrance, qui a \e carac-
tère de l'outrance. Outranciôre, sentimentals,
nerveuse, brise-raison, la démocratie française...,
le Courr. de France, 6 déc. 4874, 4™ page, 6° col,
C'est notre époque qui a créé le terme oulrancier,
naturellement elle a eu le mot, du moment où elle
a eu la chose, ÉD. LE HÉRICHÉ, Avranchin du
45 août 4874.
t OUTREMONTS (I)') (ou-tre-mon), loc. adv.
D'au-delà des monts. Les cultivateurs d'outremonts
[du pays basque] emploient pour la fabrication du
vin les procédés les plus primitifs, L. LOUIS-LANDE,
Rev. des Deux-Mondes, 4 5 mars 1877, p. 418.
OUVERT || 13° Ajoutez : || Terme de comptabilité.
A livre ouvert. Le grand livre ou livre de comptes
est un registre sur lequel on ouvre des comptes à
toutes les personnes avec qui on fait des affaires ;
chaque compte est dressé à livre ouvert, c'est-à-
dire qu'il occupe deux pages, en regard l'une de
l'autre.... la page de gauche reçoit les articles du
doit ou débit; celle de droite, les articles de l'a-
voir ou crédit, SAINTOIN-LEROY , Comptabilité sim-
plifiêe, 3° éd. Paris, 1876, p. 12.
t OUVIRANDRE (ou-vi-ran-dr'), s. f. Plante
très-curieuse de Madagascar, dont les nervures des
feuilles, disposées avec régularité, forment des la-
cunes non comblées par le parenchyme, et sem-
blent être les cadres, de petites fenêtres bien ali-
gnées, ouvirandra feneslralis.
t OUVRAISON. Ajoutez : \) 2° Ouvraison se dit
d'autre chose que de la soie. L'ouvrâison des che-
veux est;une industrie toute française, Journ. offic.
i" juill. 1872, p. 4475, .4 «col.
OUVRANT. Ajoutez :]|3° Synonyme de battant,
en parlant d'une porte. Porte cochère à deux ou
trois ouvrants. Dans la porte à trois ouvrants, les
deux ouvrants latéraux sont ordinairement fixés
par des attaches, et on ne fait jouer pour l'usage
ordinaire que l'ouvrant du milieu.
f OUVREUR, Ajoutez : || 5° Ouvrier qui ouvre,
écarte la soie, la laine. Les grèges asiatiques,
longtemps dédaignées, trouvent maintenant les
ouvreurs mieux disposés, Journ. offic i" juill.
1872, p. 4479, 2° col.
t OUVREUSE (ou-vreû-z'), s. f. Machine pour la
filature du coton; c'est l'épluchour-batleur, En-
quête, Traité de comm. avec l'Angleterre, t. iv, p. 67
OUVRIR. Ajoutez: || 20° Ouvrir la laine, en écarter
les brins. Quand on refait un matelas, on ouvre la
laine à la main. Les opérations qui précèdent lo
filage proprement dit ont pour but d'ouvrir, do
battre, de carder, de peigner, d'étirer sans tor-
sion, puis avec torsion, les filaments..., Journ.
Offic 24 févr. 1876, p. 4371, 1™ COl.
f OVAILLE (o-vâ-lP, Il mouillées), s. f. Terme
très-répandu dans la Suisse française. Dégât causé
par la gelée, la grêle, une ravine, un éboulement.
Au moindre cas d'ovaille,ilfaut qu'ils [les paysans]
empruntent, M™° DE CHARRIÊRE, le Mari sentimental
|| On dit aussi orvale.
— ÉTYM. On lire ce mot de l'allem. Unfall, dé
saslre (de un, exprimant privation, et Fall, cas
chute); mais cela est bien douteux.
1. OVALE. H 2° A l'emploi d'ovale au féminin
ajoutez cet exemple : Une ovale de diamants [au
milieu d'un bracelet], MALH. Lexique.
7 OVALISER (o-va-li-zé), v. a. Donner la forme
ovale. Le poids des pistons et de leurs tiges finit
par ovalisor les cylindres, A. GUIRAUD, ta Philos
posil. juillet-août, 1877, p. 4 55.
IOVALISTE. Ajoutez : [| 2° Celui qui, au moyen
d'un métier ayant la forme ovale, prépare les
soies destinées à la fabrication dos bas, des tulles
et des ouvrages de passementerie, Tarif des pa-
tentes, 4858.
tOVIUOS (o-vi-bos'), s. m. Nom donné par Blain
ville au boeuf musqué.
— ÉTYM. Lat. ouïs, mouton, et bos, boeuf.
f OVICAPRE (e-vi-ka-pr'), s. in. Terme d'histoire
naturelle. Hybride du bouc et de la brebis, dit
vulgairement chabin.
— ÉTYM. Lat. ovis, brebis, et eaper, bouc.
] OVID11ÏN, 1ENNE (o-vi-diin, diô-n'), adj. Qui
a rapport à Ovide, poète latin. Chose étrange de
mon latin : je n'eusse pas entrepris hier au soi-"-
deux ôpigrammes pour deux cent mille écus, et ce
matin je les ai faites ou reçues du ciel en m'ha-
billant, avec une félicité plus qu'ovidienne, BAL-
ZAC, Left. inédiles, i.xi (éd. Tamizey-Larroqiie).
t OV1GÈRE (o-vi-jè-r'), adj". Terme de zoologie.
Synonyme d'ovifôre. Los tubes ovigères, Acad. des
se. Comptes rend. t. LXXXIH, p. 849.
— ËTVtL Lat. ovum, oeuf, ctjjercre, porter.
cipal centre d'activité ostréicole, ib. 49avr. 4875, |
p. 2823, 4™ col. i
— ÉTYM. Voy. OSTRÉICULTURE.
t OSTRÉICULTEUR (o-stré-i-kul-teur), s. m. Ce-
lui qui pratique l'ostréiculture. L'ostréiculteur
garnit d'abord son parc d'huîtres mères, Journ.
offic. 49 avril 1876, p. 2823, 3» col.
f OSTRÉOPHILE(o-stréo-fi-P), adj. Terme d'os-
tréiculture. Qui favorise Péclosion et le dévelop- i
pêment de l'huître. Le naissain a été réparti dans '.
360 caisses ostréophiles établies dans la partie '.
basse de la concession, BOUCUON-BRANDELY, Journ. i
o_7ic. 24 janv. 4877, p. 614, 2° col. i
— ÉTYM. Mot hybride, du lat. ostrea, huître, et
(pD.oç_.ami.
OTAGE. Ajoutes : —- REM. On trouve ostage au
xiu» s. pour bail d'une maison : Et tenront à tous
jôrs celé maizon parmi x 1. chascun an d'ostage,
le [la] moitié au noel et l'autre moitié à le [la]
Saiut Jehan, Charte du Vermandois, dans Bibl. des
ch. (874, t. xxxv, p. 463. Cet ostage n'a rien dé
commun avec notre otage ; il vient de hqste, oste,
et représente une forme hospilaticum.
t OTÉES (ô-tée), s, f.pl. Nom, en Normandie, des
débris que dorine l'équarrissage du bois. Vente :
une grande quantité de bois à chauffage, d'ôtées
de toute longueur, de bois débité en chêne et
châtaignier de toute longueur et épaisseur, de
fagots et de copeaux, Avranchin, 6 oct. 1872.
+ OTIIÊOSCOPE (o-té-o-sko-p'), s. m. Instru-
ment propre à mesurer une ferce d'impulsion, une
poussée. M. Crookes [à prppps du radiomètre] a
combiné un nouvel appareil utilisant au maximum
l'effet calorique; l'othéoscope entre en rotation,
même à la pression atmosphérique, sous le plus
petit effluve lumineux, H. DE PARVILLE, Journ. offic.
4 7 mai 4877, p. 3720, 4™COl.
— ÉTYM. °QUu>, pousser, et cxoratv, examiner.
t OTOMYS (o-to-mis'), s. m. Nom d'une espèce
de rats à longues oreilles, qui habitent l'Afrique.
— ÉTYM. 05Î, ■_■ OUAIRE (ou-ê-r'), s. m. Terme Vieilli. Une
outre. Jésus-Christ mettrait-il le vin nouveau de
son royaume céleste dans de vieux ouaires, dans
de vieux pécheurs qui garderaient toute la lie
et toute l'infection de leurs vices? p. DU BOSC,
Serm. sur div. textes, t.i (1692).
— ÉTYM. Lat. uter, outre, par l'intermédiaire
d'une forme npn latine, utrarium, qui n'est pas
dans Du Cange ni ailleurs.
OUATE. — ÉTYM. Ajoutes : Le Dictionnaire de
Trévoux dît : « Plusieurs prononcent oucte, et il
est vrai qu'à Paris on dit un jupon ouelé, une robe
de chambre ouetée, et non ouatée. » Cela confirme
l'étymologie donnée par La Monnoye.
î OUBLIABLE (ou-bli-a-bP), adj. Qui peut, qui
doit être oublié.
— HIST. xv° s. Oubliable, non oublieuse, EUST,
DESCHAMPS, Poils, mss. f° 47, col. 3.
OUBLIE. Ajoute* : || 3° Pain d'autel préparé
pour être consacré à la messe (c'est le sons pri-
mitif d'oublié).
f 2. OUCIIE (ou-ch'), s. f. Entaille que le dresseur
fait sur un canon de fusil pour indiquer la posi-
tion et la profondeur d'un mal-égal qui doit être
enlevé à la meule.
t OUDENAHDE (ou-de-nar-d'), s. f. Sorte de ta-
pisserie. Notre première journée fut Oudenarde,
que nous trouvâmes tapissée et tendue, depuis un
bout jusqu'à l'autre, d'oudenardes toutes neuves,
PELLISSON, Lell. Wst. t. I, p. 40.
t OUGIUEN, ENNE (ou-gri-in, è-n'), adj. Qui est
relatif aux Ougro-Finnois. Les populations ou-
griennes.
OUI. — REM. Ajoutez : || 2° L'usage veut qu'à
une interrogation affirmative on réponde par oui,
et à une interrogation négative, par non. Avez-
vous fait cela? oui. N'avez-vous pas fait cela? non.
La raison en est que, dans les interrogations néga-
tives, la réponse par oui serait amphibologique, et
qu'on ne saurait si oui détruit la négation ou la
confirme. || 3° Malherbe élidait Pe de le devant
oui : En matière de choses futures, l'oui et le nen
trouvent dos amis, qui parient les uns d'un côté,
Jes autres d'un autre, Lexique, éd. L. Lalanne.
OUÏE. Ajoutez .- — HEM. La lecution à l'ouïe
de est indiquée dans l'article, n° 2, comme propre
à Genève c-t au style réfugié. J. J. Rousseau, na-
turellement, s'en est servi : « Je suis persuadé qu'à
l'ouïe de cette nouvelle, vous commencerez par
interroger celui qui l'atteste, Lell. à M. de Beau-
nwnt. » Celte locution est bonne et mérite d'être
employée.
f OUILLER. — ÉTYM. Ajoute*: M. le docteur
Olivet, de Genève, conteste que oeil, indiqué par
Du Cange, que le Dicliennaire a suivi, soil l'ori-
gine d'ouiller. Il dit que, dans le midi de la France
et le nord de l'Italie, ouiller c'est verser sur le vin
un peu d'huile pour le priver d'air, comme chez
nous on remplit le tonneau avec du vin ou de l'eau
pour le même objet; que, dans le pays romand,
ouille signifie huile, ouiller, huiler, et ouillêre,
huilerie; et que ouiller dérive «lu latin oieum,
huile. L'objection à cette argumentation, c'est
que, dans nos contrées du moins et dans les an-
ciens textes, ouiller a pour but non de préserver
le vin du contact de Pair, mais de tenir le tonneau
plein; voy. entre autres à l'historique ce passage
du xv° siècle : Le fermier fut condamné à ren-
dre et restituer la pipe de vin, et, se pleine
n'estait, à la voilier et emplir.
f OUILLÊRE ou OULLIËRE (ou-llè-r', U mouil-
lées), s. f. Terme d'agriculture. Allée comprise
entre les rangs des ceps de vignes. On ne peut
oublier nen plus.... les ouillères de la Basse-Pro-
vence...., HEUZÉ, la France agricole, p. 7, Les oli-
viers n'eccupent pas toujours seuls les terrains
dans lesquels ils végètent ; le plus ordinairement
ils sont plantés dans les champs où il existe des
vignes en plein ou en ouillière, ID. ib. carte
n° 27. Arboriculture fruitière : vignes en plein et
en ouillères, olivier, amandier, Programme de
l'École d'agriculture de Montpellier el Journ. offic
6 mai 4874, p. 3124, 4" Col
—- ÉTYM. Ane. franc, oullier, creuser, faire Un
fossé (voy. DU CANGE, outiare).
fOURALO-ALTAÏQUE (ou-ra-lo-al-ta-ï-k'), adj.
Qui appartient à l'Oural et aux monts Àltaïques,
|| Langues onralo-allaïques, langues comprenant
le groupe samoyède, le groupe finnois, le groupe;
turc ou tatar, le groupe mongol cl le groupe ton- :
: gouse, A. HOVELACQUE. Linguistique,^. 4 20, Paris,
4876.
| OURCE (our-s'), s. f. Ancien terme de marine
; du Levant. La main gauche, co qui s'appelle sur
: l'Océan bâbord, FURETIÈRE, au mot POGE. || On
i trouve aussi écrit heurce.
: — HIST. xvi" s. Une navire marchande faisant
, veile àhorche vint vers nous, RAB. IV, 5. Icy à orche,
ID. IV, 20.
; — ÉTYM. Voy. au Dictionnaire ORSE, qui est le
i même mot.
t OUREBI (ou-re-bi), s. m. Mammifère du genre
* antilope qui habite l'Abyssinie.
I + OURLES (our-P), s. m. pi. Maladie des din-
s donneaux, Maison rustique, t. i, p. 14 7.
s — ÉTYM. Autre forme de Pane, franc, orle ou
«rie, rebord, d'où vient aussi ourlet.
i f OURSERIE (our-se-rie), s. f. Caractère, acte
d'une personne qui vit comme un ours. Je me
, promets bien que je le ferai repentir de sos our-
series, B. CONSTANT, Lell. à Mme de Charriera,
t dans SAINTE-BEUVE, Portraits littéraires, B. Cons-
■ tant et Mme de Charriêre.
f OÛT (ou), s. m. S'écrit quelquefois au lieu
c d'août. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'oût, foi
- d'animal, LA FONT. Fabl. i, î.
3 j OUT1LLEMENT. — HIST. Ajoutes : xm° s. Et
dui vassal ensemble od eus, Dpnt li uns port
- l'uslillement, L'altre la buiste od l'oingement,
, Théâtre franc, an moyen âge, Paris, 1834, p. 16.
i f OUTLAW (aoul'-lâ), s. m. Mot anglais, signi-
, fiant celui qui est hors la loi, quelquefois usité en
français. Des outlaws, qui sait? insinua Vocasse,
t E. D'HERBILLY, Contes pour les grandes personnes,
■ p. 280,1874. Quand la chrétienté entière demandait
la paix aux musulmans, ces outlaws [les Zaporo-
i gués], abandonnés de tous, cpntinuaient la guerre,
, RAMBAUD, Rev. des Deux-Mondes, 4°' juin 4 875,
- p. 817.
— ÉTYM. Anglais, outlaw; bas-lat. ullaga,ulla-
■ gus ; do l'anglo-saxon nllaga, hors de la loi, de
t ule, hors, laga, loi. Le vieux français avait reçu
i co mot : xm° s. Quant il trespasseronl les barges,
t Se il encontrent les uslaiges, Bien les porront illuec
i atendre, Et le dromont vers ax deffondre, DU CANGE,
, utlaga. || xv° s. Par lequel ban furent des lors
. en avant [les dessus nommés] tenus et reputez
; wecleleîx par lacouslumo de Flandres, m. ib.
s OUTRANCE. — REM. Ajoutes : Voici un emploi
- d'outrance hors de la locution à outrance. Los dé-
i fauts par saillie et comme qui dirait les outrances
r de Corneille, SAINTE-BEUVE, Port-Jto;/aî, 1.1, p. 241,
- 3« éd. Ces essais de rendre la liberté à un mot
i confiné méritent d'être encouragés.
t OUTKANCiKK, ÈRE (ou-tran-sié, siè-r'), adj.
Qui pousse les choses à outrance, qui a \e carac-
tère de l'outrance. Outranciôre, sentimentals,
nerveuse, brise-raison, la démocratie française...,
le Courr. de France, 6 déc. 4874, 4™ page, 6° col,
C'est notre époque qui a créé le terme oulrancier,
naturellement elle a eu le mot, du moment où elle
a eu la chose, ÉD. LE HÉRICHÉ, Avranchin du
45 août 4874.
t OUTREMONTS (I)') (ou-tre-mon), loc. adv.
D'au-delà des monts. Les cultivateurs d'outremonts
[du pays basque] emploient pour la fabrication du
vin les procédés les plus primitifs, L. LOUIS-LANDE,
Rev. des Deux-Mondes, 4 5 mars 1877, p. 418.
OUVERT || 13° Ajoutez : || Terme de comptabilité.
A livre ouvert. Le grand livre ou livre de comptes
est un registre sur lequel on ouvre des comptes à
toutes les personnes avec qui on fait des affaires ;
chaque compte est dressé à livre ouvert, c'est-à-
dire qu'il occupe deux pages, en regard l'une de
l'autre.... la page de gauche reçoit les articles du
doit ou débit; celle de droite, les articles de l'a-
voir ou crédit, SAINTOIN-LEROY , Comptabilité sim-
plifiêe, 3° éd. Paris, 1876, p. 12.
t OUVIRANDRE (ou-vi-ran-dr'), s. f. Plante
très-curieuse de Madagascar, dont les nervures des
feuilles, disposées avec régularité, forment des la-
cunes non comblées par le parenchyme, et sem-
blent être les cadres, de petites fenêtres bien ali-
gnées, ouvirandra feneslralis.
t OUVRAISON. Ajoutez : \) 2° Ouvraison se dit
d'autre chose que de la soie. L'ouvrâison des che-
veux est;une industrie toute française, Journ. offic.
i" juill. 1872, p. 4475, .4 «col.
OUVRANT. Ajoutez :]|3° Synonyme de battant,
en parlant d'une porte. Porte cochère à deux ou
trois ouvrants. Dans la porte à trois ouvrants, les
deux ouvrants latéraux sont ordinairement fixés
par des attaches, et on ne fait jouer pour l'usage
ordinaire que l'ouvrant du milieu.
f OUVREUR, Ajoutez : || 5° Ouvrier qui ouvre,
écarte la soie, la laine. Les grèges asiatiques,
longtemps dédaignées, trouvent maintenant les
ouvreurs mieux disposés, Journ. offic i" juill.
1872, p. 4479, 2° col.
t OUVREUSE (ou-vreû-z'), s. f. Machine pour la
filature du coton; c'est l'épluchour-batleur, En-
quête, Traité de comm. avec l'Angleterre, t. iv, p. 67
OUVRIR. Ajoutez: || 20° Ouvrir la laine, en écarter
les brins. Quand on refait un matelas, on ouvre la
laine à la main. Les opérations qui précèdent lo
filage proprement dit ont pour but d'ouvrir, do
battre, de carder, de peigner, d'étirer sans tor-
sion, puis avec torsion, les filaments..., Journ.
Offic 24 févr. 1876, p. 4371, 1™ COl.
f OVAILLE (o-vâ-lP, Il mouillées), s. f. Terme
très-répandu dans la Suisse française. Dégât causé
par la gelée, la grêle, une ravine, un éboulement.
Au moindre cas d'ovaille,ilfaut qu'ils [les paysans]
empruntent, M™° DE CHARRIÊRE, le Mari sentimental
|| On dit aussi orvale.
— ÉTYM. On lire ce mot de l'allem. Unfall, dé
saslre (de un, exprimant privation, et Fall, cas
chute); mais cela est bien douteux.
1. OVALE. H 2° A l'emploi d'ovale au féminin
ajoutez cet exemple : Une ovale de diamants [au
milieu d'un bracelet], MALH. Lexique.
7 OVALISER (o-va-li-zé), v. a. Donner la forme
ovale. Le poids des pistons et de leurs tiges finit
par ovalisor les cylindres, A. GUIRAUD, ta Philos
posil. juillet-août, 1877, p. 4 55.
IOVALISTE. Ajoutez : [| 2° Celui qui, au moyen
d'un métier ayant la forme ovale, prépare les
soies destinées à la fabrication dos bas, des tulles
et des ouvrages de passementerie, Tarif des pa-
tentes, 4858.
tOVIUOS (o-vi-bos'), s. m. Nom donné par Blain
ville au boeuf musqué.
— ÉTYM. Lat. ouïs, mouton, et bos, boeuf.
f OVICAPRE (e-vi-ka-pr'), s. in. Terme d'histoire
naturelle. Hybride du bouc et de la brebis, dit
vulgairement chabin.
— ÉTYM. Lat. ovis, brebis, et eaper, bouc.
] OVID11ÏN, 1ENNE (o-vi-diin, diô-n'), adj. Qui
a rapport à Ovide, poète latin. Chose étrange de
mon latin : je n'eusse pas entrepris hier au soi-"-
deux ôpigrammes pour deux cent mille écus, et ce
matin je les ai faites ou reçues du ciel en m'ha-
billant, avec une félicité plus qu'ovidienne, BAL-
ZAC, Left. inédiles, i.xi (éd. Tamizey-Larroqiie).
t OV1GÈRE (o-vi-jè-r'), adj". Terme de zoologie.
Synonyme d'ovifôre. Los tubes ovigères, Acad. des
se. Comptes rend. t. LXXXIH, p. 849.
— ËTVtL Lat. ovum, oeuf, ctjjercre, porter.
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