Titre : Dictionnaire de la langue française : supplément... / par E. Littré ; par Marcel Devic
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Auteur : Devic, L.-Marcel (1832-1888). Auteur du texte
Éditeur : Hachette (Paris)
Date d'édition : 1886
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824725d
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4
Format : Nombre total de vues : 486 Nombre total de vues : 486
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les... Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les mots d'origine orientale
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58019485
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-X-197 (SUPPLEMENT)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/02/2010
168 FUS FUS " FUÏ
t FUNAMRULISER (fu-nan-bu-li-zé), ». n. Néo-
logisme. Faire le funambule. Plusieurs, qui n'ont i
pas la lêle forte, funamhulisent à regret, R. TOP- I
FFER, Nouv. voyages en sigzag.
fFUNÉRAL, ALE (fu-né-ral', ra-1'), adj. Qui a
rapport aux funérailles. A la fin de cette saison fu-
nérale, tout ce qui vit ou végète aura péri, BHILLAT-
SAVARM, Phys.du goût,Méd. x, 54 (voy. au Diction-
naire , au mot FUNÉRAIRE , un emploi de ce mot
par Amyot).
— ÉTYM. Lat. [uneralis (voy. FUNÉRAILLES).
t FUNINGUE (fu-nin-gh'), adj. Pigeon funingue,
sorte de pigeon de Madagascar, Monil. univ.
47 nov. 4868, p. 4486, 4* col.
FUR.—ÉTYM. A joules : Dans la Mayenne, on
dit encore : Le fur de la contribution foncière, pour
lo centime le franc, c'est-à-dire la proportion en-
tre l'impôt et le revenu imposable.
FURET. — HIST. xm* s. Ajoutez : Par devant
font au nain porter Un fuiret et quatre roisieus
[réseaux|, HAOUL, Meraugis, p. -121.
FURETER. Ajoutes : || 4° Terme forestier. Pra-
tiquer le furetage dans une forêt. Le peuplement
d'un taillis fureté se compose constamment de bois
d'âges divers, depuis le brin du premier âge jus-
qu'à la lance exploitable, Mém. de la Soc. cenlr.
d'Agric. 4873, p. 278.
— HIST. xivc s. Ajoutes : Que nulz ne cache
[chasse] ne furrette audit bos, Rec. des monum.
inédits de l'nist. du tiers état, t. iv, p. 240.
FURIE. — HIST. Ajoutez : xn° s. Et enprès si
[Calchas] lor anoncia Que jà li venz n'abessereit,
Ne ia mers ne s'apesereit, Dcsi [de ci] que les in-
fernaxfures Eussent eu lor droitures, DENOITDESTE-
MORE, Roman de Troie, v. 26286 (on remarquera
que fure est la forme française, le lat. fûria ayant
l'accent sur fu ; furie a été refait au xiv* siècle
sur le latin).
f FUSAINISTE (fu-zè-ni-sf) ou FUSINISTE ( fu-
. zi-ni-sl'), s. m. Artiste qui emploie lo fusain.
Doit-on écrire fusainistes ou fusinistes?... la plu-
part se sont prononcés pour la première ortho-
graphe, celle de fusainiste; mais nul d'entre eux
n'a su nous dire pourquoi, UERGERAT, Journ. offic.
28 fév. 4877, p. 4544.
■— ÉTYM. Fusain. 11 vaut mieux dire fusiniste,
malgré l'orthographe de [usain et à cause de la
prononciation.
t ÏUSAÏOLE (fu-za-io-1'), s. m. Terme d'archéo-
logie. Petit peson conique, que l'on trouve en dos
sépultures fort antiques, ot dont l'usage n'est pas
encore connu. [Objets rapportés de la Troade par
Schliemann] plusieurs milliers de ces doubles
cônes percés d'un trou et connus sous le nom de
fusaïolos..., te Temps, dans Journ. o//ic.4oct. 4 873,
p. 64 98, 4™ col.
— ÉTYM. liai, ftisaiuolo, peson, dérivé de fuso
(voy. FUSEAU).
FUSÉE. H 4° Terme d'artillerie. Ajoutez : || Fusée
volante, fusée à baguette, fusée do signal, cylin-
dre de carton rempli de poudre, attaché à une ba-
guette, qui s'élève do lui-même en l'air quand on
y a mis le feu. H Fusée de guerre, autrefois fusée
à la Congrèvo, fusée composée d'une baguette I V
directrice, d'une cartouche qui contient la poudre 1
cl d'un chapiteau incendiaire ou éclairant, ou d'un E
obus ohlong ou d'une bombe; elles sont désignées i
par le diamètre de la cartouche en centimètres et
par la nature de leur service. || Fusée d'amorce, 1
artifice employé autrefois pour communiquer le c
feu à la charge des bouches à feu. || Fusée fusante
de projectiles creux, tube en bois ou en métal, 1
chargé d'une composition fusante, qu'on fixe sur j
les projectiles creux, bombes, obus, grenades, pour 1
en- déterminer l'éclatement au moment voulu. (
Il Fusée percutante, fusée disposée de manière à i
s'enflammer par le choc du projectile sur le but. s
Il 14° Fusée de maïs, la râpe, la partie de la tige f
des épis qui soutient les graines. M. Cuffin-Le-
febY're pense avec raison que, dans le Nord, on ne
doit pas semer du maïs pour graine, car la fusée 1
aurait bien de la peine à mûrir,... d'un côté, la 1
formation de la fusée el du grain use lo sol, Journ.
offic. i7novemb. 4873, p. 7011, 3* col.||16° Fu- 1
sée d'épée, parlie de l'épée qui est engagée dans
la poignée et s'y fixe. On remarque [dil M. Peu- 1
guilly L'Ilaridon] la petitesse de lafusée, caractère
général de la plus grande partie des épées de :
bronze, ce qui indique qu'elles étaient fabriquées :
pour une race d'hommes dont les mains étaient
1 très-petites, comme on le voit chez les Orientaux,
, Journ. offic. 24 nov. 1873, p. 74 55, 3° col.
FUSER. [| 3°Ajoute* : || Fuser se dit aussi des
i substances autres que les sels. Leurs tiges dessé-
, chées [du tabac, du grand soleil, de la pariétaire]
- fusent, quand on y met le feu, comme si on les
- eût fortonienl imprégnées de salpêtre, Instruction
t sur la fabrication du salpêtre, 4820, p. 20.
I FUSIL. || 3° Ajoutes : || Fusil se chargeant par la
! culasse, fusil dans lequel la culasse présente une
partie mobile dont le jeu permet de mettre immé-
- dialement ia cartouche en place, sans aY'oir à
. l'introduire par la bouche. Il y en a un très-
- grand nombre de systèmes ; le fusil ou l'amu-
- selle du maréchal de Saxe, le fusil de Chau-
: mette, le fusil de Montalemberl, etc. || Fusil à ai-
. guille, voy. AIGUILLE au Supplément. || Fusil de
rempart, arme portative de gros calibre, destinée
, à être tirée en prenant appui sur la plongée des
1 ouvrages de fortification; elle se charge par la cu-
lasse. Le fusil de rempart rayé a reçu aussi le
- nom de grosse carabine. || Fusil double, fusil por-
3 tant deux canons brasés ensemble. || Fusil brisé,
s fusil composé de deux parties qui se réunissent
r au tonnerre en se vissant l'une dans l'autre ; on les
5 dévisse pour charger. || Fusil tournant, voy. TOUH-
3 NANT. Il Fusil revolver, fusil présentant une dispo-
, sition analogue à celle dos revolvers. |] Fusil à ma-
gasin, voy. MAGASIN. || Fusil à percussion, voy. PER-
) CUSSION. || Fusil à silex, fusil qui parut pour la pre-
mière fois dans l'armée française en 4 670; on y
3 met le feu à l'aide d'une platine dite à la mique-
- lot (voy. MIQUELET). || Fusil-pendule, voy. PENDULE.
- || Pierre à fusil, voy. PIERRE, 11° 4. |1 6° Par plai-
1 sauterie et fig. Fusil de toile, un filet pour la
? j chasse, et aussi tout ce qui sort à prendre, à recevoir.
besace. 11 ne fallait pas embellir sa triste chau-
mière pour ne pas se voir réduit quelque jour i
aller à la chasse au pain avec un fusil de toile,
Lelt. du P. Duchêne, 4 54* lettre, p. 3.
FUSILIER. Ajoutes: — REM. Au xvne siècle, Mé-
nage et Richelet prétendaient que l'usage con-
damnait fusilier et imposait fuselier.
f FUSILLEMKNT (fu-zi-lle-man, Il mouillées), s.
m. Action de fusiller. Si la désobéissance [de la
part de la population envahie dans la guerre de
1870] était de nature à compromettre la sécurité
de l'ennemi, il n'y avait qu'une peine, le fusille-
ment ; ce mot nouveau a élé créé par les envahis-
seurs pour les besoins quotidiens de leur conver-
sation avec les vaincus, Rev. des Deux-Mondes,
i" sept. 1871, p. 51.
t FUSTANELLE (fu-sla-nè-F), s. /. Sorte de ja-
quette qui fait partie du costume des Grecs mo-
dernes.
— ÉTYM. Ce mol est dérivé du bas-lat. fuslana,
qui est notre mot [utaine.
t FUSTERIE (fu-ste-rie), s. [. Métier du fustier
(il y a à Genève une place de la Fuslerie).
FUSTIÎT. Ajoutes: —HIST. xiv* s. Ajoutes : L'en
ne pourra mettre seul feustel, glaioleure, balocie,
ne noir de chaudière (4 340), VARIN, Archives ad-
ministr. de la ville de Reims, t. n, 2° part. p. 845.
t FUSTIBALE (fu-sti-ba-1'), s. m. Tenue d'anti-
quité. Machine de guerre servant à lancer des
pierres.
— ÉTYM. Lat. [uslibalus, de [uslis, bâ Ion, et [3à).).w,
lancer, parce que le mécanisme consistait en
un bâton long de quatre pieds, auquel était attachée
. par le milieu une fronde de cuir.
f FUSTIER (fu-stié), s. m. Nom donné dans plu-
. sieurs provinces aux charpentiers, et spécialement
■ aux charpentiers en bateaux, ou constructeurs de
bateaux.
— ÉTYM. Fût, écrit autrefois [ust.
f FUSTIGEUR (fu-sli-jeur), s. m. Celui qui fus-
tige. Nos enfants, sous ces fusligeurs sempiternels
et fanatiques, sont élevés en esciaves, Lelt. du P.
■ Duchêne, 67° lettre, p. 3.
f FUTILEMENT (fu-ti-lo-man), adv. D'une ma-
nière futile. Tout continua d'abord comme par le
1 passé [dans un couvent assez mal réglé], trôs-futi-
- lement et assez innocemment, SAINTE-DEUY'E, l'orl-
1 Royal, t. 1, p. 84, 3* éd.
FUTUR. Ajoutes : || 6° X futur, dans le temps fu-
, lur, à l'avenir. Co que je conteste, c'est lo droit de
t supprimer, à futur, des associations qui ne seraient
s pas établies en fraude, Journ. offic. s mars 4872,
- p. 4 670, 3* col.
t FUVE (fu-v'), s. /. Nom suisse do l'épicéa ; on
- dit aussi fie, BHOII.LARD, Rev. des Deux-Mondes,
■ 45 avr. 1876, p. 915.
— ÉTYM. Voy. FIE au Supplément,
t FUVELLK (fu-vè-l'), s. /. Nom suisse d'une fo-
- rêt de fuvos ou épicéas, DROILLAUD, Rev. dcsDeux-
. Mondes, 15 avr. 1876, p. 915.
FUYANT. H 1° Ajoutes cet exemple do Bossuet :
1 Si lo pasteur ne trouY'ait sa brebis fuyante, Scr-
. mons, Ferv. de la pénit. 4.
G
GAB GAB GAB
G. Aj'oute* : H G est la marque des monnaies
frannaiscsifrappées à Genève, de l'an vi à l'an xm.
Il 2° Dans les études do notaire, la cote G se dit des
objets insignifiants qu'un clerc s'approprie pen-
dant les inventaires : il classe aux cotes A, B, etc.
suivant leur nature les objets de valeur invento-
riés, et ceux qu'il prend passent, comme on dit,
à la cote G. C'est un calembour, g pour j'ai.
f GABAÏ (ga-baï), s. m. Nom donné parles Gas-
cons à un patois d'oïl qui se parle dans certaines
parties do la Gascogne, TOUHTOULON et IIRINGUIER,
Élude sur la limite géographique de la langue d'oc,
Paris, 1876, p. 25.
GABARE. Ajoutes : || 6° Nom, dans les Côles-du-
Nord, d'une grande barre de bois avec laquelle on
serre le pressoir du cidre.
GABARIT- Ajout:.; : — REM Ce m"'t n'es! pas |
seulement un terme de marine ; il s'applique d'une
manière générale à toute pièce mince en bois ou
eu métal découpée ou façonnée suivant un profil
qu'on doit reproduire. Ainsi, il y a des gabarits en
tôle qui sont employés dans la- fabrication des ar-
mes. 11 y a des gabarits en hois qui servent à con-
struire les gabions. Il y a même dos gabarits en
bois mince, en carton ou en papier qui servent do
guides aux dessinateurs pour tracer des courbes.
f GABATTAGE (ga-ba-la-j'), s. m. Terme de
jeux de caries qui paraît signifier action d'a-
battre les cartes. On a saisi les enjeux, les jetons,
les cartes, et l'on a trouvé dans un des recoins de
la salle une portée contenant une série de gabat-
tages successifs; on jouait lo baccarat, Exlr. de la
Liberté, dans les Jeux en France, 1, p. 21.
— Ki'.M. M. l'.i'rii'on, con.iniss:.!»: iln.ru'é do la
répression des tripots, ne connaît pas ce mot, et
il pense qu'en place il faut lire abatage, qui se dit
quand dos portées sont préparées et qu'il n'y a plus
qu'à les abattre.
t GABBRO (gab-hro), s. m. Terme de minéralo-
gie. Nom italien de l'eupholide, roche composée de
feldspath et de diallage, IIUOT, Manuel de géologie,
éd. Rorel; de labrador et do smaragdite, JANNETTAS
les Roclics, 4874, chez Rothschild.
GABELÉ. Ajoutes : — HIST. xv° s. Sur chascun
muid do sel gabelle ou non gabelle, MANTELLIER,
Glossaire, Paris, 1869, p. ai.
GABELLE. — ETYM. Ajoutes : D'après Dozy,
c'est l'étymologie arabe qui doit prévaloir : à ctHé
do gabella, l'italien avait aussi caballa et cabella,
cilé dans Du Cange ; le k initial arabe devient
ciiclqiK'l'ois ;/ dans les langues rc:::«iics ; 1! :! C3I
t FUNAMRULISER (fu-nan-bu-li-zé), ». n. Néo-
logisme. Faire le funambule. Plusieurs, qui n'ont i
pas la lêle forte, funamhulisent à regret, R. TOP- I
FFER, Nouv. voyages en sigzag.
fFUNÉRAL, ALE (fu-né-ral', ra-1'), adj. Qui a
rapport aux funérailles. A la fin de cette saison fu-
nérale, tout ce qui vit ou végète aura péri, BHILLAT-
SAVARM, Phys.du goût,Méd. x, 54 (voy. au Diction-
naire , au mot FUNÉRAIRE , un emploi de ce mot
par Amyot).
— ÉTYM. Lat. [uneralis (voy. FUNÉRAILLES).
t FUNINGUE (fu-nin-gh'), adj. Pigeon funingue,
sorte de pigeon de Madagascar, Monil. univ.
47 nov. 4868, p. 4486, 4* col.
FUR.—ÉTYM. A joules : Dans la Mayenne, on
dit encore : Le fur de la contribution foncière, pour
lo centime le franc, c'est-à-dire la proportion en-
tre l'impôt et le revenu imposable.
FURET. — HIST. xm* s. Ajoutez : Par devant
font au nain porter Un fuiret et quatre roisieus
[réseaux|, HAOUL, Meraugis, p. -121.
FURETER. Ajoutes : || 4° Terme forestier. Pra-
tiquer le furetage dans une forêt. Le peuplement
d'un taillis fureté se compose constamment de bois
d'âges divers, depuis le brin du premier âge jus-
qu'à la lance exploitable, Mém. de la Soc. cenlr.
d'Agric. 4873, p. 278.
— HIST. xivc s. Ajoutes : Que nulz ne cache
[chasse] ne furrette audit bos, Rec. des monum.
inédits de l'nist. du tiers état, t. iv, p. 240.
FURIE. — HIST. Ajoutez : xn° s. Et enprès si
[Calchas] lor anoncia Que jà li venz n'abessereit,
Ne ia mers ne s'apesereit, Dcsi [de ci] que les in-
fernaxfures Eussent eu lor droitures, DENOITDESTE-
MORE, Roman de Troie, v. 26286 (on remarquera
que fure est la forme française, le lat. fûria ayant
l'accent sur fu ; furie a été refait au xiv* siècle
sur le latin).
f FUSAINISTE (fu-zè-ni-sf) ou FUSINISTE ( fu-
. zi-ni-sl'), s. m. Artiste qui emploie lo fusain.
Doit-on écrire fusainistes ou fusinistes?... la plu-
part se sont prononcés pour la première ortho-
graphe, celle de fusainiste; mais nul d'entre eux
n'a su nous dire pourquoi, UERGERAT, Journ. offic.
28 fév. 4877, p. 4544.
■— ÉTYM. Fusain. 11 vaut mieux dire fusiniste,
malgré l'orthographe de [usain et à cause de la
prononciation.
t ÏUSAÏOLE (fu-za-io-1'), s. m. Terme d'archéo-
logie. Petit peson conique, que l'on trouve en dos
sépultures fort antiques, ot dont l'usage n'est pas
encore connu. [Objets rapportés de la Troade par
Schliemann] plusieurs milliers de ces doubles
cônes percés d'un trou et connus sous le nom de
fusaïolos..., te Temps, dans Journ. o//ic.4oct. 4 873,
p. 64 98, 4™ col.
— ÉTYM. liai, ftisaiuolo, peson, dérivé de fuso
(voy. FUSEAU).
FUSÉE. H 4° Terme d'artillerie. Ajoutez : || Fusée
volante, fusée à baguette, fusée do signal, cylin-
dre de carton rempli de poudre, attaché à une ba-
guette, qui s'élève do lui-même en l'air quand on
y a mis le feu. H Fusée de guerre, autrefois fusée
à la Congrèvo, fusée composée d'une baguette I V
directrice, d'une cartouche qui contient la poudre 1
cl d'un chapiteau incendiaire ou éclairant, ou d'un E
obus ohlong ou d'une bombe; elles sont désignées i
par le diamètre de la cartouche en centimètres et
par la nature de leur service. || Fusée d'amorce, 1
artifice employé autrefois pour communiquer le c
feu à la charge des bouches à feu. || Fusée fusante
de projectiles creux, tube en bois ou en métal, 1
chargé d'une composition fusante, qu'on fixe sur j
les projectiles creux, bombes, obus, grenades, pour 1
en- déterminer l'éclatement au moment voulu. (
Il Fusée percutante, fusée disposée de manière à i
s'enflammer par le choc du projectile sur le but. s
Il 14° Fusée de maïs, la râpe, la partie de la tige f
des épis qui soutient les graines. M. Cuffin-Le-
febY're pense avec raison que, dans le Nord, on ne
doit pas semer du maïs pour graine, car la fusée 1
aurait bien de la peine à mûrir,... d'un côté, la 1
formation de la fusée el du grain use lo sol, Journ.
offic. i7novemb. 4873, p. 7011, 3* col.||16° Fu- 1
sée d'épée, parlie de l'épée qui est engagée dans
la poignée et s'y fixe. On remarque [dil M. Peu- 1
guilly L'Ilaridon] la petitesse de lafusée, caractère
général de la plus grande partie des épées de :
bronze, ce qui indique qu'elles étaient fabriquées :
pour une race d'hommes dont les mains étaient
1 très-petites, comme on le voit chez les Orientaux,
, Journ. offic. 24 nov. 1873, p. 74 55, 3° col.
FUSER. [| 3°Ajoute* : || Fuser se dit aussi des
i substances autres que les sels. Leurs tiges dessé-
, chées [du tabac, du grand soleil, de la pariétaire]
- fusent, quand on y met le feu, comme si on les
- eût fortonienl imprégnées de salpêtre, Instruction
t sur la fabrication du salpêtre, 4820, p. 20.
I FUSIL. || 3° Ajoutes : || Fusil se chargeant par la
! culasse, fusil dans lequel la culasse présente une
partie mobile dont le jeu permet de mettre immé-
- dialement ia cartouche en place, sans aY'oir à
. l'introduire par la bouche. Il y en a un très-
- grand nombre de systèmes ; le fusil ou l'amu-
- selle du maréchal de Saxe, le fusil de Chau-
: mette, le fusil de Montalemberl, etc. || Fusil à ai-
. guille, voy. AIGUILLE au Supplément. || Fusil de
rempart, arme portative de gros calibre, destinée
, à être tirée en prenant appui sur la plongée des
1 ouvrages de fortification; elle se charge par la cu-
lasse. Le fusil de rempart rayé a reçu aussi le
- nom de grosse carabine. || Fusil double, fusil por-
3 tant deux canons brasés ensemble. || Fusil brisé,
s fusil composé de deux parties qui se réunissent
r au tonnerre en se vissant l'une dans l'autre ; on les
5 dévisse pour charger. || Fusil tournant, voy. TOUH-
3 NANT. Il Fusil revolver, fusil présentant une dispo-
, sition analogue à celle dos revolvers. |] Fusil à ma-
gasin, voy. MAGASIN. || Fusil à percussion, voy. PER-
) CUSSION. || Fusil à silex, fusil qui parut pour la pre-
mière fois dans l'armée française en 4 670; on y
3 met le feu à l'aide d'une platine dite à la mique-
- lot (voy. MIQUELET). || Fusil-pendule, voy. PENDULE.
- || Pierre à fusil, voy. PIERRE, 11° 4. |1 6° Par plai-
1 sauterie et fig. Fusil de toile, un filet pour la
? j chasse, et aussi tout ce qui sort à prendre, à recevoir.
besace. 11 ne fallait pas embellir sa triste chau-
mière pour ne pas se voir réduit quelque jour i
aller à la chasse au pain avec un fusil de toile,
Lelt. du P. Duchêne, 4 54* lettre, p. 3.
FUSILIER. Ajoutes: — REM. Au xvne siècle, Mé-
nage et Richelet prétendaient que l'usage con-
damnait fusilier et imposait fuselier.
f FUSILLEMKNT (fu-zi-lle-man, Il mouillées), s.
m. Action de fusiller. Si la désobéissance [de la
part de la population envahie dans la guerre de
1870] était de nature à compromettre la sécurité
de l'ennemi, il n'y avait qu'une peine, le fusille-
ment ; ce mot nouveau a élé créé par les envahis-
seurs pour les besoins quotidiens de leur conver-
sation avec les vaincus, Rev. des Deux-Mondes,
i" sept. 1871, p. 51.
t FUSTANELLE (fu-sla-nè-F), s. /. Sorte de ja-
quette qui fait partie du costume des Grecs mo-
dernes.
— ÉTYM. Ce mol est dérivé du bas-lat. fuslana,
qui est notre mot [utaine.
t FUSTERIE (fu-ste-rie), s. [. Métier du fustier
(il y a à Genève une place de la Fuslerie).
FUSTIÎT. Ajoutes: —HIST. xiv* s. Ajoutes : L'en
ne pourra mettre seul feustel, glaioleure, balocie,
ne noir de chaudière (4 340), VARIN, Archives ad-
ministr. de la ville de Reims, t. n, 2° part. p. 845.
t FUSTIBALE (fu-sti-ba-1'), s. m. Tenue d'anti-
quité. Machine de guerre servant à lancer des
pierres.
— ÉTYM. Lat. [uslibalus, de [uslis, bâ Ion, et [3à).).w,
lancer, parce que le mécanisme consistait en
un bâton long de quatre pieds, auquel était attachée
. par le milieu une fronde de cuir.
f FUSTIER (fu-stié), s. m. Nom donné dans plu-
. sieurs provinces aux charpentiers, et spécialement
■ aux charpentiers en bateaux, ou constructeurs de
bateaux.
— ÉTYM. Fût, écrit autrefois [ust.
f FUSTIGEUR (fu-sli-jeur), s. m. Celui qui fus-
tige. Nos enfants, sous ces fusligeurs sempiternels
et fanatiques, sont élevés en esciaves, Lelt. du P.
■ Duchêne, 67° lettre, p. 3.
f FUTILEMENT (fu-ti-lo-man), adv. D'une ma-
nière futile. Tout continua d'abord comme par le
1 passé [dans un couvent assez mal réglé], trôs-futi-
- lement et assez innocemment, SAINTE-DEUY'E, l'orl-
1 Royal, t. 1, p. 84, 3* éd.
FUTUR. Ajoutes : || 6° X futur, dans le temps fu-
, lur, à l'avenir. Co que je conteste, c'est lo droit de
t supprimer, à futur, des associations qui ne seraient
s pas établies en fraude, Journ. offic. s mars 4872,
- p. 4 670, 3* col.
t FUVE (fu-v'), s. /. Nom suisse do l'épicéa ; on
- dit aussi fie, BHOII.LARD, Rev. des Deux-Mondes,
■ 45 avr. 1876, p. 915.
— ÉTYM. Voy. FIE au Supplément,
t FUVELLK (fu-vè-l'), s. /. Nom suisse d'une fo-
- rêt de fuvos ou épicéas, DROILLAUD, Rev. dcsDeux-
. Mondes, 15 avr. 1876, p. 915.
FUYANT. H 1° Ajoutes cet exemple do Bossuet :
1 Si lo pasteur ne trouY'ait sa brebis fuyante, Scr-
. mons, Ferv. de la pénit. 4.
G
GAB GAB GAB
G. Aj'oute* : H G est la marque des monnaies
frannaiscsifrappées à Genève, de l'an vi à l'an xm.
Il 2° Dans les études do notaire, la cote G se dit des
objets insignifiants qu'un clerc s'approprie pen-
dant les inventaires : il classe aux cotes A, B, etc.
suivant leur nature les objets de valeur invento-
riés, et ceux qu'il prend passent, comme on dit,
à la cote G. C'est un calembour, g pour j'ai.
f GABAÏ (ga-baï), s. m. Nom donné parles Gas-
cons à un patois d'oïl qui se parle dans certaines
parties do la Gascogne, TOUHTOULON et IIRINGUIER,
Élude sur la limite géographique de la langue d'oc,
Paris, 1876, p. 25.
GABARE. Ajoutes : || 6° Nom, dans les Côles-du-
Nord, d'une grande barre de bois avec laquelle on
serre le pressoir du cidre.
GABARIT- Ajout:.; : — REM Ce m"'t n'es! pas |
seulement un terme de marine ; il s'applique d'une
manière générale à toute pièce mince en bois ou
eu métal découpée ou façonnée suivant un profil
qu'on doit reproduire. Ainsi, il y a des gabarits en
tôle qui sont employés dans la- fabrication des ar-
mes. 11 y a des gabarits en hois qui servent à con-
struire les gabions. Il y a même dos gabarits en
bois mince, en carton ou en papier qui servent do
guides aux dessinateurs pour tracer des courbes.
f GABATTAGE (ga-ba-la-j'), s. m. Terme de
jeux de caries qui paraît signifier action d'a-
battre les cartes. On a saisi les enjeux, les jetons,
les cartes, et l'on a trouvé dans un des recoins de
la salle une portée contenant une série de gabat-
tages successifs; on jouait lo baccarat, Exlr. de la
Liberté, dans les Jeux en France, 1, p. 21.
— Ki'.M. M. l'.i'rii'on, con.iniss:.!»: iln.ru'é do la
répression des tripots, ne connaît pas ce mot, et
il pense qu'en place il faut lire abatage, qui se dit
quand dos portées sont préparées et qu'il n'y a plus
qu'à les abattre.
t GABBRO (gab-hro), s. m. Terme de minéralo-
gie. Nom italien de l'eupholide, roche composée de
feldspath et de diallage, IIUOT, Manuel de géologie,
éd. Rorel; de labrador et do smaragdite, JANNETTAS
les Roclics, 4874, chez Rothschild.
GABELÉ. Ajoutes : — HIST. xv° s. Sur chascun
muid do sel gabelle ou non gabelle, MANTELLIER,
Glossaire, Paris, 1869, p. ai.
GABELLE. — ETYM. Ajoutes : D'après Dozy,
c'est l'étymologie arabe qui doit prévaloir : à ctHé
do gabella, l'italien avait aussi caballa et cabella,
cilé dans Du Cange ; le k initial arabe devient
ciiclqiK'l'ois ;/ dans les langues rc:::«iics ; 1! :! C3I
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