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ELE
ELO
EMB
rilage d'un seul, soit qu'elle se partage élective-
meiit entre cinq, BABOEUF, Pièces, i, 422.
t ÉLECTORALEMENT (é-lô-kto-ra-le-man), adv.
En forme d'élection. Le jour où l'on a voulu que
cette grande commune [Paris] fût représentée élec-
toralement, on lui a donné dos règles et des lois
particulières, Journ. offic. 24 déc. 4875, p. 40709,
*■" col.
f ELECTRE (é-lè-k-tr'), s. f. La 4 30° planète té-
lescopique, découverte en 4873 par M. Peters.
—'ÉTYM. 'HXÉxTpot, fille d'Agamemnon.
t ÉLECTRIF1CATION (é-lô-ktri-ft-ka-sion), s. f.
Terme de physique. Production d'électricité. L'in-
fluence de l'éleetrincalion, TU. DU MONCEL, Acad.
des se. Comptes rendus, t. LXXXI, p. 653.
t ÉLECTRIQUEMENT (é-lè-klri-ke-man), adv.
Par voie électrique. M. de Joly, architecte de l'As-
semblée, a eu l'idée de faire allumer les becs élec-
triquement au moment utile, Journ. offic. 29 oct.
4873, p, 6640, 4™ col. M. Cazaux adresse la des-
cription d'un système destiné à révéler électrique-
ment un commencement d'incendie, H. DE PARVILLE,
Journ. offic. 4 7 déc. 4 874, p. 8360, 2° col.
f ÉLECTRISEUR. Ajoutez : || 2° Physicien qui
s'occupe de l'étude de l'électricité. L'éminent élec-
triseur [M. du Moncel], n. DE PARVILLE, Journ.
offic. 46 juin 4876,p.4499,2° col. || Eu ce senSjélec-
triseur est un barbarisme, c'est électricien qu'il
faut dire.
t ÉLECTRO-CAPILLAIRE (é-lô-ktro-ka-pil-lê-r'),
idj. Terme de physique. Qui se rapporte à l'élec-
tricité développée dans les tubes capillaires. Les
appareils électro-capillaires, BECQUEREL, Acad. des
se. Comptes rendus, t. LXXXI, p. 365.
t ÉLECTRO-CAPILLARITÉ (é-lè-ktro-ka-pil-la-
ri-té), s. f. Terme de physique. Propriété que pos-
sède la couche de liquide adhérant à la surface des
corps par affinité capillaire de conduire les cou-
rauts électriques à la manière des corps solides
conducteurs.
t ÉLECTROLYSE. Ajoutez: || 2° Électrolyse chi-
rurgicale, emploi des alcalis et acides engendrés
par les courants électriques au sein des tissus or-
ganiques, pour la cautérisation des parties, et
■ aussi pour la coagulation de l'albumine du sang
dans 10s sacs anévrysmaux.
t ÉLECTRON (é-lè-ktro'n), s. m. On dit plus sou-
vent électrum (Y'oy. ce mot au Dictionnaire). Le
talent que le graveur grec a montré sur les pièces
asiatiques d'électron de la largeur d'une pièce de
six pence est véritablement merveilleux, Extr. du
Times, dans Journ. offic. 4 oct. 4873, p 64»7,
2" col. C'est le mot grec rétabli.
t ÉLÉDONE (é-lé-do-n'), s. f. || 1° Genre de mol-
lusques céphalopodes. J| 2° Genre d'insectes coléo-
ptères.
+ ÉLÉGI. Ajoutez: || Il se dit aussi de pièces
de fer. On a posé dans lo square des Arts-el-Mé-
tiers do ces grillages d'une forme gracieuse, en
1er élégi.... Monit. univ. 42 févr. 4866, p. 469,
4° col.
t ÉLÉIDE (é-lé-i-d'), s. f. Le même que l'élaïs
(voy. ci-dessus).
t ÉLBME (é-lè-m'), adj. Raisin élème, raisin trié
pour faire du raisin sec. Les raisins élèmes sont,
comme leur nom l'indique en langue turque, les
raisins triés, et ils sont destinés spécialement à
l'exportation pour les colonies lointaines, Extr.
des Ann. du comm. exi. dans Journ. offic. 28 oct.
4 874, p. 7246, 3° col.
ÉLÉMENTAIRE. Ajoutez : \\ 3° Classes élémen-
taires, la septième el la huitième dans les lycées.
|| 4° Terme de jurisprudence. Entrant comme élé-
ment dans, constituant un des éléments essen-
tiels do. Il n'est pas démontré qu'ils aient eu
l'intention criminelle, qui est élémentaire de tout
délit, Arrêt de la Cour d'appel de Paris, l r° chambre,
dans Gas. des Trib. du 3 déc. 4873, p. 4 4 67,
3° col.
f ÉLÉMI. Ajoutez : — ÉTYM. Portug. gumileme;
de l'arabe Idmi ou lenii.
t ÉLÉODENDRON (é-lé-o-din-dron), s. m. Arbre
[elandendron officinale) qui fournit le bois dil, à
l'île de la Réunion, bois rouge, hois d'olive, bois
do cadoque.
— ÉTYM. "E).atov, huile, et SÉvôpùv, arbre.
fÉLÉPHANTEAU (é-lc-fan-tô), s. tu. Petit d'é-
léphant. Quand on les [les mères] eut prises pour
les attacher aux arbres, nos deux éléphanteaux,
pareils à de gros agneaux bondissants, se mirent
ù gambader autour d'elles, Reo.Brilann. sepl.4874,
p. 433.
fÉLEUTUÉRlES (é-leu-lé-rio), s. f plur. Terme
d'antiquité. .Fêtes de l'ancienne Grèco en l'hon- '
neur de la liberté; elles se célébraient en mé-
moire de la victoire remportée sur les troupes de
Xercôs dans les plaines de Platées,
i —ÉTYM. Ta 'EXsuOépia, de è/eûftepoç, libre.
f ÉLEVAGE. Ajoutez :||2° L'élevage des vins,
> l'ensemble des différents soins que l'on prend pour
, amener les Y'ins, par le progrès de l'âge, à leur
plus grande qualité.
ÉLÉVATEUR. Ajoutez : || 2° Nom donné, en Amé-
rique, à des engins qui montent le grain dans les
greniers, et, par suite, aux greniers eux-mêmes.
Les grains.... sont reçus dans d'immenses édifices
■ en briques rouges, dont l'un peut contenir jusqu'à
■ 500 000 hectolitres do blé, el s'emplir ou se vicier
en trois ou quatre jours,... on les appelle, dans la
langue du pays, des elevalors, parce que le grain
■ y est reçu, élevé, vanné, nettoyé dans des monte-
■ charge ou élévateurs mus par la vapeur, L. si-
1 MONIN, Revue des Deux-Mondes, 4" nov. 4874,
■ p. 239.
ÉLÉVATION. Ajoutez : || 11° Genre de compo-
' sition littéraire inspiré par le mouvement d'éléva-
tion vers Dieu. Les Élévations sur les mystères, de
■ Bossuet.
Ajoutez : — REM. On trouve élévation dans le
sens d'action d'élever des animaux. Une littérature
' nombreuse dans laquelle on compte plusieurs jour-
■ naux, le Monde ailé, feuille pour l'élévation des
oiseaux, Journ. offic. 4 2 déc. 4 872, p. 7728, 4" col.
i Cet emploi d'élévation est barbare ; il faut dire élo-
' vage.
; f ÉLÉVATOIRE. Ajoutes : |[ 2° Adj. Qui sert à
: élever, à porter on haut. La cinquième partie [du
Traité de mécanique générale de M. Resal] a pour
' litre : Des moteurs animés; de l'eau et du vent
' comme moteurs ; des machines hydrauliques et élô-
1 vatoires, n. DE PARVILLE, Journ. offic. 8 juin 4876,
" p. 3968, 2° col.
' — HIST. Ajoutes : xiv* s. Ces instruments [pour
les plaies de tôle] sont le touret, le lenticulaire,
' l'elevatoire. H. DE MONDEVILLE, f 65.
' t ÉLIMINATEUR. Ajoutes : || Terme de méde-
' cine. Qui élimine, qui chasse hors du sein despar-
* lies vivantes. Inflammation éliminatrice.
! t ÉLIMINATOIRE (é-li-mi-na-toi-r'), adj. Qui éli-
mine. Après cet examen éliminatoire, qui écarte
plus de la moitié des demandes, il no reste que
! celles qui sont dignes de fixer l'attention, Journ.
5 offic. 3 mars 4 876, p. 4 699, 2° col.
'' ÉLIMINER. Ajoute* :||4° Terme de médecine.
1 Chasser hors du soin des parties vivantes. Éliminer
' un poison, une eschare, un séquestre.
ÉLIRE. Ajoutes : || 4° S'élire, v. réfl. Être élu.
Nous n'avons qu'un doyen ; c'est celui qui s'élit tous
les deux ans, lo premiersamedi après la Toussaint,
GUI PATIN, Lelt. t. n, p. 666.
ÉLITE. Ajoutes:—REM. Dans l'armée, les com-
pagnies d'élite, grenadiers et voltigeurs des batail-
lons d'infanterie, ont été supprimées.
ÉLIX1R. — ÉTYM. Ajoutes : D'après Fleischer,
suivi par Defrémcry, le mot arabe vient du mot
' grec Çïipoç, proprement médicament sec, mais dont
. la signification a pris ensuite une plus grande ex-
' tension.
I ELLIPSOÏDE. || 1° Terme de géomélrie. Ajoutez :
' Surface du deuxième degré dont toutes les sections
' planes sont des ellipses ou des cercles; l'ellipsoïde
le plus général a trois axes inégaux. || Ellipsoïde
de révolution, surface engendrée par la révolution
d'une demi-ellipse autour d'un de ses axes ; l'el-
lipsoïde de révolution a deux axes égaux; la
sphère est un ellipsoïde dont les trois axes sont
égaux. || Solide terminé à la surface d'un ellip-
soïde.
ELLIPTIQUEMENT. Ajoutez : — REM. Dans tous
les dérivés d'ellipse, la signification grammaticale
a été placée la première, excepté dans ELLIPTIQUE-
MENT ; elle doit être ia première ici aussi.
f ÉLODITES, s. f. plur. Fausse orthographe pour
hélodites (voy. ce mol au Supplément).
f ÉLOHIM (é-lo-im'), s. m. Nom donné à Dieu
dans les premiers chapitres de la Genèse, que la
critique croit les plus anciens, tandis que dans les
autres Dieu est appelé Jéhovah ; Elohim est un mot
au pluriel signifiant les Dieux ou Dieu. Le sin-
gulier est éloha (voy. ÉLOHISTE au Diction-
naire).
t ÉLOI (é-loi), s. m. Nom d'un saint, en latin Eli-
gius, qui fut un orfèvre célèbre et le trésorier de
bagohert; il mourut en 603. || Populairement, froid
1 comme le marteau do saint Eloi, se dil d'un
homme calme, que rien n'émeut, DELBOULLE, Gloss.
de lavallée d'ïer«s,p. 432.
- ■ ÉLOQUEMMENT. Ajoutes. — HIST. XVI* s. Là,
3 attendants, recitoient clerenient et eloquentcmem
queleques sentences retenues de la leçon, RAB.
Garg. i, 23.
, | ELTACII (èl-tach), s. f. Gomme d'eltach ou
r eltach, sorte de résine, Tarif des douanes, 4 870,
r note 485.
t ELVAN (èl-van), s. m. Terme de minéralogie.
- Sorte de roche porphyrique.
s ÉLYTRE. Ajoutes : — REM. Latreille est, sinon
. le premier, du moins un des premiers qui aient em-
s ployé le mot élylre; il le fait féminin : Élytres ou
i très-courtes ou très-étroites et pointues au bout,
r Consid. gên. sur l'ordre naturel des crustacés, des
i arachnides el des insectes, p. 449, Paris, 4840. Les
i entomologistes ont suivi son exemple Mais les
- lexicographes font ce mot du masculin ; ils ont rai-
- son, vu l'étymologie.
, f ÉMA (é-ma), s. f. Autruche d'Amérique, J GOJR-
DAULT, Rev. des Deux-Mondes, 4°' mai 4875, p. 87.
t ÉMAILLAGE (é-ma-lia-j', U mouillées), s. m.
- Action d'émailler; travail d'émaux. La gravure en
i pierres fines, l'émaillage et la ciselure se rencon-
trent, se marient et se prêtent de mulucls effets
î dans l'ensemble de ce curieux ouvrage [un buste
; de M. Soldi], o. LACROIX, Journ. offic. 4 5 nov. 4873,
- p. 6900, 2« col.
3 t ÉMAILLERIE. Ajoutes : L'art de l'émaillerie e -,t
. ancien en France : depuis le moyen âge, la ville de
- Limoges a été renommée pour ses émaux sur mé-
taux...; au xvi" siècle, les maîtres de Limoges
\ poussèrent l'émaillerie jusqu'à la perfection, j. DU-
i MESNIL, Hist. des amateurs français, t. n, p. 408.
r ÉMA1LLEUR. Ajoutez : || 2° Celui qui travaille
t les tubes et les tiges de verre.
t ÉMANDRONAGE (é-man-dro-na-j'), s. f. Dans
le Puy-de-Dôme, l'ébourgeonnage de la vigne, les
Primes d'honneur, p. 466, Paris, 4874.
r t ÉMASCULATEUR (é-ma-sku-la-teur), s. m. Sy-
nonyme scientifique de châtreur. La très-grande
majorité des animaux mâles des steppes sont dos
. boeufs, et consôquemment chacun, individuelle
■. ment, a passé par les mains do l'émasculaletir,
BOULEY, Acad. des se. Compt. rend. t. LXXIV, p. 4 4 67.
— ÉTYM. Voy. ÉUASCULER.
3 EMBALLER. Ajoutez : || 4° Populairement, met-
2 tro en prison. Lo prévenu l'a accostée, se disant
agent des moeurs; il lui a demandé 40 fr., sous
peine, si elle refusait, de la faire emballer, Gaz.
des Trib. 27 fév. 4873, p. 427, 3° col. || 5° V. réfl.
r On dit d'un cheval qui prend le mors aux dents,
qu'il s'emballe. || Fig. et populairement. S'embal-
ler, se laisser entraîner à quelque bévue, et aussi
j s'emporter, ou même se passionner vivement poui
quelque chose.
' EMBALLEUR. Ajoutez : || 3° Préposé emballeur,
. agent des douanes préposé aux emballages, qu'il
. ne fait pas, mais dont il surveille l'exécution par
les employés du commerce. || 4° Adj. Un cheval em-
balleur, un cheval qui s'emballe volontiers,
t f EMBARQUANT, ANTE (an-bar-kan, kan-t'),
l adj. Se dit de celui, ou de celle qui esl embarquée
. à hord d'un navire, à titre quelconque. Mathiot
(Philippe-Célestin), coq embarquant, pension de
; 600 fr., Décret du 25 avril 4 874, bull. supplément.
3 747, p. 868.
> EMBARQUER. || 1° Ajoutez : || Embarquer se dit
. non-seulement du naYÎre dans lequel les vagues
i entrent, mais aussi de la vague qui entre dans le
. navire. L'eau embarquait dans les plus grands na-
i vires et venait presque sur la promenade, Extr. du
l Phare de la Loire, dans Journ. offic. du 4 3 janv.
. 4877, p. 348, 4" Col.
t EMBARRASSEMENT. Ajoutez : Sans icclui
; [l'exercice de la retraite spirituelle], le repos n'est
s qu'oisiveté, et le IraY'ail qu'embarrassement, SAINT
. FRANÇOIS DE SALES, Inlrod. à la vie dévoie, n, 4 3.
f EMUARRIQUER (an-ba-ri-kéj, il. a. Mettre en
• barrique. On met tremper des quartiers de viande,
de vingt-quatre à trenle-six heures, dans une so-
! lution renfermant, pour 400 parties, 8 de biborate
L de soude, 2 d'acide borique, 3 de salpêtre et 4 de
i sel ; on cmharriquo en ajoutant un peu de ce li-
quide, u. DE PARVILLE, Jour», des Débats, 44 nov.
. 4875, 2° page, O" col.
f EMBASTILLER. || 1° Ajoutez : La représenta-
tion nationale, que vous avez avilie, tronquée,
. embastillée, guillotinée, BABOSUF, Pièces, i, 4 22.
■[EMBAUCHE (an-bô-ch'), s. f. Terme rural.
Prairie propre à engraisser lo bétail (ce paraît
être une faute pour embouche ; voy. ce mol au
Dictionnaire). Pourvu qu'on y sache préparer de*
mares où l'eau séjourne, on y peut ameuer bien-
ELE
ELO
EMB
rilage d'un seul, soit qu'elle se partage élective-
meiit entre cinq, BABOEUF, Pièces, i, 422.
t ÉLECTORALEMENT (é-lô-kto-ra-le-man), adv.
En forme d'élection. Le jour où l'on a voulu que
cette grande commune [Paris] fût représentée élec-
toralement, on lui a donné dos règles et des lois
particulières, Journ. offic. 24 déc. 4875, p. 40709,
*■" col.
f ELECTRE (é-lè-k-tr'), s. f. La 4 30° planète té-
lescopique, découverte en 4873 par M. Peters.
—'ÉTYM. 'HXÉxTpot, fille d'Agamemnon.
t ÉLECTRIF1CATION (é-lô-ktri-ft-ka-sion), s. f.
Terme de physique. Production d'électricité. L'in-
fluence de l'éleetrincalion, TU. DU MONCEL, Acad.
des se. Comptes rendus, t. LXXXI, p. 653.
t ÉLECTRIQUEMENT (é-lè-klri-ke-man), adv.
Par voie électrique. M. de Joly, architecte de l'As-
semblée, a eu l'idée de faire allumer les becs élec-
triquement au moment utile, Journ. offic. 29 oct.
4873, p, 6640, 4™ col. M. Cazaux adresse la des-
cription d'un système destiné à révéler électrique-
ment un commencement d'incendie, H. DE PARVILLE,
Journ. offic. 4 7 déc. 4 874, p. 8360, 2° col.
f ÉLECTRISEUR. Ajoutez : || 2° Physicien qui
s'occupe de l'étude de l'électricité. L'éminent élec-
triseur [M. du Moncel], n. DE PARVILLE, Journ.
offic. 46 juin 4876,p.4499,2° col. || Eu ce senSjélec-
triseur est un barbarisme, c'est électricien qu'il
faut dire.
t ÉLECTRO-CAPILLAIRE (é-lô-ktro-ka-pil-lê-r'),
idj. Terme de physique. Qui se rapporte à l'élec-
tricité développée dans les tubes capillaires. Les
appareils électro-capillaires, BECQUEREL, Acad. des
se. Comptes rendus, t. LXXXI, p. 365.
t ÉLECTRO-CAPILLARITÉ (é-lè-ktro-ka-pil-la-
ri-té), s. f. Terme de physique. Propriété que pos-
sède la couche de liquide adhérant à la surface des
corps par affinité capillaire de conduire les cou-
rauts électriques à la manière des corps solides
conducteurs.
t ÉLECTROLYSE. Ajoutez: || 2° Électrolyse chi-
rurgicale, emploi des alcalis et acides engendrés
par les courants électriques au sein des tissus or-
ganiques, pour la cautérisation des parties, et
■ aussi pour la coagulation de l'albumine du sang
dans 10s sacs anévrysmaux.
t ÉLECTRON (é-lè-ktro'n), s. m. On dit plus sou-
vent électrum (Y'oy. ce mot au Dictionnaire). Le
talent que le graveur grec a montré sur les pièces
asiatiques d'électron de la largeur d'une pièce de
six pence est véritablement merveilleux, Extr. du
Times, dans Journ. offic. 4 oct. 4873, p 64»7,
2" col. C'est le mot grec rétabli.
t ÉLÉDONE (é-lé-do-n'), s. f. || 1° Genre de mol-
lusques céphalopodes. J| 2° Genre d'insectes coléo-
ptères.
+ ÉLÉGI. Ajoutez: || Il se dit aussi de pièces
de fer. On a posé dans lo square des Arts-el-Mé-
tiers do ces grillages d'une forme gracieuse, en
1er élégi.... Monit. univ. 42 févr. 4866, p. 469,
4° col.
t ÉLÉIDE (é-lé-i-d'), s. f. Le même que l'élaïs
(voy. ci-dessus).
t ÉLBME (é-lè-m'), adj. Raisin élème, raisin trié
pour faire du raisin sec. Les raisins élèmes sont,
comme leur nom l'indique en langue turque, les
raisins triés, et ils sont destinés spécialement à
l'exportation pour les colonies lointaines, Extr.
des Ann. du comm. exi. dans Journ. offic. 28 oct.
4 874, p. 7246, 3° col.
ÉLÉMENTAIRE. Ajoutez : \\ 3° Classes élémen-
taires, la septième el la huitième dans les lycées.
|| 4° Terme de jurisprudence. Entrant comme élé-
ment dans, constituant un des éléments essen-
tiels do. Il n'est pas démontré qu'ils aient eu
l'intention criminelle, qui est élémentaire de tout
délit, Arrêt de la Cour d'appel de Paris, l r° chambre,
dans Gas. des Trib. du 3 déc. 4873, p. 4 4 67,
3° col.
f ÉLÉMI. Ajoutez : — ÉTYM. Portug. gumileme;
de l'arabe Idmi ou lenii.
t ÉLÉODENDRON (é-lé-o-din-dron), s. m. Arbre
[elandendron officinale) qui fournit le bois dil, à
l'île de la Réunion, bois rouge, hois d'olive, bois
do cadoque.
— ÉTYM. "E).atov, huile, et SÉvôpùv, arbre.
fÉLÉPHANTEAU (é-lc-fan-tô), s. tu. Petit d'é-
léphant. Quand on les [les mères] eut prises pour
les attacher aux arbres, nos deux éléphanteaux,
pareils à de gros agneaux bondissants, se mirent
ù gambader autour d'elles, Reo.Brilann. sepl.4874,
p. 433.
fÉLEUTUÉRlES (é-leu-lé-rio), s. f plur. Terme
d'antiquité. .Fêtes de l'ancienne Grèco en l'hon- '
neur de la liberté; elles se célébraient en mé-
moire de la victoire remportée sur les troupes de
Xercôs dans les plaines de Platées,
i —ÉTYM. Ta 'EXsuOépia, de è/eûftepoç, libre.
f ÉLEVAGE. Ajoutez :||2° L'élevage des vins,
> l'ensemble des différents soins que l'on prend pour
, amener les Y'ins, par le progrès de l'âge, à leur
plus grande qualité.
ÉLÉVATEUR. Ajoutez : || 2° Nom donné, en Amé-
rique, à des engins qui montent le grain dans les
greniers, et, par suite, aux greniers eux-mêmes.
Les grains.... sont reçus dans d'immenses édifices
■ en briques rouges, dont l'un peut contenir jusqu'à
■ 500 000 hectolitres do blé, el s'emplir ou se vicier
en trois ou quatre jours,... on les appelle, dans la
langue du pays, des elevalors, parce que le grain
■ y est reçu, élevé, vanné, nettoyé dans des monte-
■ charge ou élévateurs mus par la vapeur, L. si-
1 MONIN, Revue des Deux-Mondes, 4" nov. 4874,
■ p. 239.
ÉLÉVATION. Ajoutez : || 11° Genre de compo-
' sition littéraire inspiré par le mouvement d'éléva-
tion vers Dieu. Les Élévations sur les mystères, de
■ Bossuet.
Ajoutez : — REM. On trouve élévation dans le
sens d'action d'élever des animaux. Une littérature
' nombreuse dans laquelle on compte plusieurs jour-
■ naux, le Monde ailé, feuille pour l'élévation des
oiseaux, Journ. offic. 4 2 déc. 4 872, p. 7728, 4" col.
i Cet emploi d'élévation est barbare ; il faut dire élo-
' vage.
; f ÉLÉVATOIRE. Ajoutes : |[ 2° Adj. Qui sert à
: élever, à porter on haut. La cinquième partie [du
Traité de mécanique générale de M. Resal] a pour
' litre : Des moteurs animés; de l'eau et du vent
' comme moteurs ; des machines hydrauliques et élô-
1 vatoires, n. DE PARVILLE, Journ. offic. 8 juin 4876,
" p. 3968, 2° col.
' — HIST. Ajoutes : xiv* s. Ces instruments [pour
les plaies de tôle] sont le touret, le lenticulaire,
' l'elevatoire. H. DE MONDEVILLE, f 65.
' t ÉLIMINATEUR. Ajoutes : || Terme de méde-
' cine. Qui élimine, qui chasse hors du sein despar-
* lies vivantes. Inflammation éliminatrice.
! t ÉLIMINATOIRE (é-li-mi-na-toi-r'), adj. Qui éli-
mine. Après cet examen éliminatoire, qui écarte
plus de la moitié des demandes, il no reste que
! celles qui sont dignes de fixer l'attention, Journ.
5 offic. 3 mars 4 876, p. 4 699, 2° col.
'' ÉLIMINER. Ajoute* :||4° Terme de médecine.
1 Chasser hors du soin des parties vivantes. Éliminer
' un poison, une eschare, un séquestre.
ÉLIRE. Ajoutes : || 4° S'élire, v. réfl. Être élu.
Nous n'avons qu'un doyen ; c'est celui qui s'élit tous
les deux ans, lo premiersamedi après la Toussaint,
GUI PATIN, Lelt. t. n, p. 666.
ÉLITE. Ajoutes:—REM. Dans l'armée, les com-
pagnies d'élite, grenadiers et voltigeurs des batail-
lons d'infanterie, ont été supprimées.
ÉLIX1R. — ÉTYM. Ajoutes : D'après Fleischer,
suivi par Defrémcry, le mot arabe vient du mot
' grec Çïipoç, proprement médicament sec, mais dont
. la signification a pris ensuite une plus grande ex-
' tension.
I ELLIPSOÏDE. || 1° Terme de géomélrie. Ajoutez :
' Surface du deuxième degré dont toutes les sections
' planes sont des ellipses ou des cercles; l'ellipsoïde
le plus général a trois axes inégaux. || Ellipsoïde
de révolution, surface engendrée par la révolution
d'une demi-ellipse autour d'un de ses axes ; l'el-
lipsoïde de révolution a deux axes égaux; la
sphère est un ellipsoïde dont les trois axes sont
égaux. || Solide terminé à la surface d'un ellip-
soïde.
ELLIPTIQUEMENT. Ajoutez : — REM. Dans tous
les dérivés d'ellipse, la signification grammaticale
a été placée la première, excepté dans ELLIPTIQUE-
MENT ; elle doit être ia première ici aussi.
f ÉLODITES, s. f. plur. Fausse orthographe pour
hélodites (voy. ce mol au Supplément).
f ÉLOHIM (é-lo-im'), s. m. Nom donné à Dieu
dans les premiers chapitres de la Genèse, que la
critique croit les plus anciens, tandis que dans les
autres Dieu est appelé Jéhovah ; Elohim est un mot
au pluriel signifiant les Dieux ou Dieu. Le sin-
gulier est éloha (voy. ÉLOHISTE au Diction-
naire).
t ÉLOI (é-loi), s. m. Nom d'un saint, en latin Eli-
gius, qui fut un orfèvre célèbre et le trésorier de
bagohert; il mourut en 603. || Populairement, froid
1 comme le marteau do saint Eloi, se dil d'un
homme calme, que rien n'émeut, DELBOULLE, Gloss.
de lavallée d'ïer«s,p. 432.
- ■ ÉLOQUEMMENT. Ajoutes. — HIST. XVI* s. Là,
3 attendants, recitoient clerenient et eloquentcmem
queleques sentences retenues de la leçon, RAB.
Garg. i, 23.
, | ELTACII (èl-tach), s. f. Gomme d'eltach ou
r eltach, sorte de résine, Tarif des douanes, 4 870,
r note 485.
t ELVAN (èl-van), s. m. Terme de minéralogie.
- Sorte de roche porphyrique.
s ÉLYTRE. Ajoutes : — REM. Latreille est, sinon
. le premier, du moins un des premiers qui aient em-
s ployé le mot élylre; il le fait féminin : Élytres ou
i très-courtes ou très-étroites et pointues au bout,
r Consid. gên. sur l'ordre naturel des crustacés, des
i arachnides el des insectes, p. 449, Paris, 4840. Les
i entomologistes ont suivi son exemple Mais les
- lexicographes font ce mot du masculin ; ils ont rai-
- son, vu l'étymologie.
, f ÉMA (é-ma), s. f. Autruche d'Amérique, J GOJR-
DAULT, Rev. des Deux-Mondes, 4°' mai 4875, p. 87.
t ÉMAILLAGE (é-ma-lia-j', U mouillées), s. m.
- Action d'émailler; travail d'émaux. La gravure en
i pierres fines, l'émaillage et la ciselure se rencon-
trent, se marient et se prêtent de mulucls effets
î dans l'ensemble de ce curieux ouvrage [un buste
; de M. Soldi], o. LACROIX, Journ. offic. 4 5 nov. 4873,
- p. 6900, 2« col.
3 t ÉMAILLERIE. Ajoutes : L'art de l'émaillerie e -,t
. ancien en France : depuis le moyen âge, la ville de
- Limoges a été renommée pour ses émaux sur mé-
taux...; au xvi" siècle, les maîtres de Limoges
\ poussèrent l'émaillerie jusqu'à la perfection, j. DU-
i MESNIL, Hist. des amateurs français, t. n, p. 408.
r ÉMA1LLEUR. Ajoutez : || 2° Celui qui travaille
t les tubes et les tiges de verre.
t ÉMANDRONAGE (é-man-dro-na-j'), s. f. Dans
le Puy-de-Dôme, l'ébourgeonnage de la vigne, les
Primes d'honneur, p. 466, Paris, 4874.
r t ÉMASCULATEUR (é-ma-sku-la-teur), s. m. Sy-
nonyme scientifique de châtreur. La très-grande
majorité des animaux mâles des steppes sont dos
. boeufs, et consôquemment chacun, individuelle
■. ment, a passé par les mains do l'émasculaletir,
BOULEY, Acad. des se. Compt. rend. t. LXXIV, p. 4 4 67.
— ÉTYM. Voy. ÉUASCULER.
3 EMBALLER. Ajoutez : || 4° Populairement, met-
2 tro en prison. Lo prévenu l'a accostée, se disant
agent des moeurs; il lui a demandé 40 fr., sous
peine, si elle refusait, de la faire emballer, Gaz.
des Trib. 27 fév. 4873, p. 427, 3° col. || 5° V. réfl.
r On dit d'un cheval qui prend le mors aux dents,
qu'il s'emballe. || Fig. et populairement. S'embal-
ler, se laisser entraîner à quelque bévue, et aussi
j s'emporter, ou même se passionner vivement poui
quelque chose.
' EMBALLEUR. Ajoutez : || 3° Préposé emballeur,
. agent des douanes préposé aux emballages, qu'il
. ne fait pas, mais dont il surveille l'exécution par
les employés du commerce. || 4° Adj. Un cheval em-
balleur, un cheval qui s'emballe volontiers,
t f EMBARQUANT, ANTE (an-bar-kan, kan-t'),
l adj. Se dit de celui, ou de celle qui esl embarquée
. à hord d'un navire, à titre quelconque. Mathiot
(Philippe-Célestin), coq embarquant, pension de
; 600 fr., Décret du 25 avril 4 874, bull. supplément.
3 747, p. 868.
> EMBARQUER. || 1° Ajoutez : || Embarquer se dit
. non-seulement du naYÎre dans lequel les vagues
i entrent, mais aussi de la vague qui entre dans le
. navire. L'eau embarquait dans les plus grands na-
i vires et venait presque sur la promenade, Extr. du
l Phare de la Loire, dans Journ. offic. du 4 3 janv.
. 4877, p. 348, 4" Col.
t EMBARRASSEMENT. Ajoutez : Sans icclui
; [l'exercice de la retraite spirituelle], le repos n'est
s qu'oisiveté, et le IraY'ail qu'embarrassement, SAINT
. FRANÇOIS DE SALES, Inlrod. à la vie dévoie, n, 4 3.
f EMUARRIQUER (an-ba-ri-kéj, il. a. Mettre en
• barrique. On met tremper des quartiers de viande,
de vingt-quatre à trenle-six heures, dans une so-
! lution renfermant, pour 400 parties, 8 de biborate
L de soude, 2 d'acide borique, 3 de salpêtre et 4 de
i sel ; on cmharriquo en ajoutant un peu de ce li-
quide, u. DE PARVILLE, Jour», des Débats, 44 nov.
. 4875, 2° page, O" col.
f EMBASTILLER. || 1° Ajoutez : La représenta-
tion nationale, que vous avez avilie, tronquée,
. embastillée, guillotinée, BABOSUF, Pièces, i, 4 22.
■[EMBAUCHE (an-bô-ch'), s. f. Terme rural.
Prairie propre à engraisser lo bétail (ce paraît
être une faute pour embouche ; voy. ce mol au
Dictionnaire). Pourvu qu'on y sache préparer de*
mares où l'eau séjourne, on y peut ameuer bien-
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