Titre : La Grande vie : illustrée par la photographie d'après nature
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32783723t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1364 Nombre total de vues : 1364
Description : 1900 1900
Description : 1900 (N2). 1900 (N2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56971117
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-Z-838
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
LA GRANDE VIE
Poète
et
JSaigrieuse
I DIALOGUE
1 EN VERS
I ET EN PROSE
LE POÈTE [caché). —Je serai votre amant fidèle, jaloux et passionné...
LA BAIGNEUSE. — Tu m'aimeras toujours...
LE POÈTE (emballé). —'Toujours!
LA BAIGNEUSE. — Nous aurons un petit appartement où nous vivrons la...
comme deux amoureux...
LE POÈTE (inquiet . - Vous avez dit ?
LA BAIGNEUSE. - - Oui, enfin, nous habiterons ensemble!...
LE POÈTE [fronçant les sourcils). — Pardon, je ci'ois que vous venez de
me proposer ,1e vulgaire collage: or, sur ce chapitre, pei'mette/.-moi de
délaisser la prose et de décrocher ma lyre... [11 chanta.
RÉPONSE ft UNE PETITE FEMME
Madame, on vous prèle l'envie
De vouloir partager ma vie.
Hôtel meublé de temps en temps
En ces jours d'existence chère,
Dans mon grenier vraiment, ma chère.
Vous seriez bien mal à vingt ans.
Etant pauvre joueur de Ivre
Si, dans les deux, je m'en vais lyre
C'est quand je n'ai rien à payer.
Je chanterais votre sein rose
Pourtant, je reprendrais la prose
Les jours où tombe le lover.
Certes, c'est joli... les étoiles...
Le ciel qui tend ses noires toiles...
Vu d'ici, de votre salon,
Mais l'hiver, sans chambre ehauflée.
Je vois fort mal vos doigts de fée
Raccomodam mon pantalon...
qui voulait me proposer* le petit ménage
On vous sait toujours liés bien mise :
Je n'ai qu'une pauvre chemise
Pour faire un vêtement nouveau.
Sans que voire coeur se dérobe,
Qu'un autre vous paie une robe?
Vous voyez d'ici le tableau ?
Puis, pour modeste nourrituie,
Aimeriez-vous le vin nature
Ou la portion du traiteur.
Enfin, si vous me rendiez'-père
Je ne pourrais, je désespère,
Solder même mes droits d'auleur. .
Voyez, belle, oubliez l'envie
De vouloir partager ma vie.
Hôtel meublé de temps en temps:
En ces temps d'existence chère
Dans mon grenier, vraiment, ma chère
Vous seriez bien mal à vingt ans.
ALEXANDRE MARGELLDON.
Poète
et
JSaigrieuse
I DIALOGUE
1 EN VERS
I ET EN PROSE
LE POÈTE [caché). —Je serai votre amant fidèle, jaloux et passionné...
LA BAIGNEUSE. — Tu m'aimeras toujours...
LE POÈTE (emballé). —'Toujours!
LA BAIGNEUSE. — Nous aurons un petit appartement où nous vivrons la...
comme deux amoureux...
LE POÈTE (inquiet . - Vous avez dit ?
LA BAIGNEUSE. - - Oui, enfin, nous habiterons ensemble!...
LE POÈTE [fronçant les sourcils). — Pardon, je ci'ois que vous venez de
me proposer ,1e vulgaire collage: or, sur ce chapitre, pei'mette/.-moi de
délaisser la prose et de décrocher ma lyre... [11 chanta.
RÉPONSE ft UNE PETITE FEMME
Madame, on vous prèle l'envie
De vouloir partager ma vie.
Hôtel meublé de temps en temps
En ces jours d'existence chère,
Dans mon grenier vraiment, ma chère.
Vous seriez bien mal à vingt ans.
Etant pauvre joueur de Ivre
Si, dans les deux, je m'en vais lyre
C'est quand je n'ai rien à payer.
Je chanterais votre sein rose
Pourtant, je reprendrais la prose
Les jours où tombe le lover.
Certes, c'est joli... les étoiles...
Le ciel qui tend ses noires toiles...
Vu d'ici, de votre salon,
Mais l'hiver, sans chambre ehauflée.
Je vois fort mal vos doigts de fée
Raccomodam mon pantalon...
qui voulait me proposer* le petit ménage
On vous sait toujours liés bien mise :
Je n'ai qu'une pauvre chemise
Pour faire un vêtement nouveau.
Sans que voire coeur se dérobe,
Qu'un autre vous paie une robe?
Vous voyez d'ici le tableau ?
Puis, pour modeste nourrituie,
Aimeriez-vous le vin nature
Ou la portion du traiteur.
Enfin, si vous me rendiez'-père
Je ne pourrais, je désespère,
Solder même mes droits d'auleur. .
Voyez, belle, oubliez l'envie
De vouloir partager ma vie.
Hôtel meublé de temps en temps:
En ces temps d'existence chère
Dans mon grenier, vraiment, ma chère
Vous seriez bien mal à vingt ans.
ALEXANDRE MARGELLDON.
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