Titre : Le plébiscite de Napoléon : ode / J. C. Cahuac
Auteur : Cahuac, J.-Cyprien. Auteur du texte
Éditeur : Lapeyre (Agen)
Date d'édition : 1852
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30184500j
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : [1] p. ; in-plano [1] p. ; in-plano
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Languedoc-Roussillon
Description : Collection numérique : Collections de Montpellier... Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5536382s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YE-580
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2009
P o iir 1 e ïl en:o uv ell em en t'
de l'Année Poli^S^
Au Bénéfice
des Pauvres
LE 'PLÉBISCITE BE MAPHLEttïf ;
ODE
^yfa\poîeonparut, et lepeuple osa- croire-
Que. son nom- parmi nous étacà toute- sa, qloire,
Que. l'Fmpereu-r lia, seul rendait l'hudrc a, ses lois,
-ôuo, ce monstre ousjoicrd'hiu, [[horreur de notre armée.
Et dont L'orgueil vomit sa. rcuje envenimée,
Du. héros pa-r so-n, sang fd les premiers exploits.
Il sut dompter jadis, dans Venceinte dés villes,
Celte. arden-r d'envahir .nos campagnes fertiles,
Quand l'oweugle prison, volt l'echafaiid dresse,
Fut propice a. l'autel, au> sexe., a, la. patrie,,.
Su l'infâme dessein/ d'une horde aguerrie
Rom.pt.le noeud social d'un pays renverse lfil
Mais l'audace elle-nième aelmire la>prudence
Qu^doit maigre ses voeux* peser dans la. balance y
F t quatre ans de bienfaits sont près de. s accomplir,
Le monstre cependant lève sur nous sa, tête,
Se mile, humer dans l'air- celui, de la. tempête,,
Four que, nos fronts au- moins commencent de pâlir.
L'Echafand 7ious menace-, et la, seule fortune
Montre ace peuple un objet qui. sans cesse inipcrtunc,
Du. sort qu'il veut goûter le peuple est ennemi;
Par quel a/freux, moyen ;par quelle Ijorriile giwrre
Pourra-/.-il achever l'oeuvre de Âobespierre ?
Robespierre n 'a fait so7C devoir qu 'à demi* f !!{
Comme. Ca.ti.ls.njc sous une voûte ooscure
Où, le sang el le vin aS>reuv*n£ le parjure
Qiti de. ses compagnons recevait les serment,
Voues a leur complot ses irfames rninislres
Ont /ad; Jurer en paix ceux dont les mains sinistres
D'un lâche parricide offraient les instrumenS.
Qu 'entends-je?vers ce lieu chacun se précipite..
Suprême événement ! que. vois je . un Plébiscite !
Du, fcujtrc populaire il devance les coups ;
SVapoleon- renverse une. ch a mire fatale.
Dont les divers partie, la,puissance rioale
Voulaient réduire un chef que les a reduds tous.
t7n ilam*zit sicprUcien.ce^ e/ieiéz.son, ctcidaee....
D'un maître dans les fers pliisieiçrs ont pris lapla-cc^
L'auteur du Pie lis cité ai dicte ses arrêts y-
Trop jaloux de'porter ses regards en arrière.
Offrirait-il l'empire ? Ih '. Sien,! la,France entière
Parait toujours soumise a. ses nobles décrets
Entendons les clameurs que bravent sa jeunesse,
Et prétendent soudain punir sa. hardiesse :
«Il n 'aura-pas pour lui deux, français, un seul'coeur,
,Kl\t'au.ra, rien- que l'armée; an car7Uiqe on expose
"Mosfrères ,■ — tZ-ltendcz- le vole qu'il propose ■
--Mous disposons l^.guerj:.&.^^Jl-^^^lieT4i^ia^-ni^e^r^^rr''^
Vn peuple et la patrie ensemble font divorce,;
Nos coups des ennemis ont ébranlé la force,
Son ternie avec fracas doit suivre ce revers ;
Tel des flots soulevés qui retournent au. fleuve
Bruit encor le torrent dont tac terre S'atreteve-,
Four se perdre bientôt dans le goiffre des nier s.
Des insurges l'armée a, dissipe le noirtire.,
Alors de vains esprits entr' eux, pensent dans l'ombre:
fil an appelle au peuple etn'apas son aveus,
«Apres le vote enfin oppose t-d les armes ?
«Tous les peuples viendront dissiper rços alarmes ; .
«le droit saeré des qens est un, ordre dé Dleic-.p
le vote est termine,j l'effet vengeur nous prouve
Que l'a-rmée a sa. gloire et que, le ciel lapprouve/;
D'un Triomphe, immortel le- pays s 'entretient :
Sept millions de voix, en sont l'unique, arlitre,
Et l'acte d'un grand homme y justifia un titre,
Ce gu 'd gagne sept fois , le peuple ne l'ol lient.
lepassé, le présent, l avenir se regardenl'-,
Mais les temps de l'histoire, a peins? se hasardent
A supporter des geu-x tout l'éclat de ce jour ; ■
L'Jigle de l'empereur les fixe sur deux astres
Tropres au solfrancais par les mêmes désastres ;
Notre qloire icc-t>as demeure san+r retour.
Açen, Je a Jyril 18£2,.
J. CV/'/lMlV CAHUAC
lithographie Lapeure a. Ayen.
de l'Année Poli^S^
Au Bénéfice
des Pauvres
LE 'PLÉBISCITE BE MAPHLEttïf ;
ODE
^yfa\poîeonparut, et lepeuple osa- croire-
Que. son nom- parmi nous étacà toute- sa, qloire,
Que. l'Fmpereu-r lia, seul rendait l'hudrc a, ses lois,
-ôuo, ce monstre ousjoicrd'hiu, [[horreur de notre armée.
Et dont L'orgueil vomit sa. rcuje envenimée,
Du. héros pa-r so-n, sang fd les premiers exploits.
Il sut dompter jadis, dans Venceinte dés villes,
Celte. arden-r d'envahir .nos campagnes fertiles,
Quand l'oweugle prison, volt l'echafaiid dresse,
Fut propice a. l'autel, au> sexe., a, la. patrie,,.
Su l'infâme dessein/ d'une horde aguerrie
Rom.pt.le noeud social d'un pays renverse lfil
Mais l'audace elle-nième aelmire la>prudence
Qu^doit maigre ses voeux* peser dans la. balance y
F t quatre ans de bienfaits sont près de. s accomplir,
Le monstre cependant lève sur nous sa, tête,
Se mile, humer dans l'air- celui, de la. tempête,,
Four que, nos fronts au- moins commencent de pâlir.
L'Echafand 7ious menace-, et la, seule fortune
Montre ace peuple un objet qui. sans cesse inipcrtunc,
Du. sort qu'il veut goûter le peuple est ennemi;
Par quel a/freux, moyen ;par quelle Ijorriile giwrre
Pourra-/.-il achever l'oeuvre de Âobespierre ?
Robespierre n 'a fait so7C devoir qu 'à demi* f !!{
Comme. Ca.ti.ls.njc sous une voûte ooscure
Où, le sang el le vin aS>reuv*n£ le parjure
Qiti de. ses compagnons recevait les serment,
Voues a leur complot ses irfames rninislres
Ont /ad; Jurer en paix ceux dont les mains sinistres
D'un lâche parricide offraient les instrumenS.
Qu 'entends-je?vers ce lieu chacun se précipite..
Suprême événement ! que. vois je . un Plébiscite !
Du, fcujtrc populaire il devance les coups ;
SVapoleon- renverse une. ch a mire fatale.
Dont les divers partie, la,puissance rioale
Voulaient réduire un chef que les a reduds tous.
t7n ilam*zit sicprUcien.ce^ e/ieiéz.son, ctcidaee....
D'un maître dans les fers pliisieiçrs ont pris lapla-cc^
L'auteur du Pie lis cité ai dicte ses arrêts y-
Trop jaloux de'porter ses regards en arrière.
Offrirait-il l'empire ? Ih '. Sien,! la,France entière
Parait toujours soumise a. ses nobles décrets
Entendons les clameurs que bravent sa jeunesse,
Et prétendent soudain punir sa. hardiesse :
«Il n 'aura-pas pour lui deux, français, un seul'coeur,
,Kl\t'au.ra, rien- que l'armée; an car7Uiqe on expose
"Mosfrères ,■ — tZ-ltendcz- le vole qu'il propose ■
--Mous disposons l^.guerj:.&.^^Jl-^^^lieT4i^ia^-ni^e^r^^rr''^
Vn peuple et la patrie ensemble font divorce,;
Nos coups des ennemis ont ébranlé la force,
Son ternie avec fracas doit suivre ce revers ;
Tel des flots soulevés qui retournent au. fleuve
Bruit encor le torrent dont tac terre S'atreteve-,
Four se perdre bientôt dans le goiffre des nier s.
Des insurges l'armée a, dissipe le noirtire.,
Alors de vains esprits entr' eux, pensent dans l'ombre:
fil an appelle au peuple etn'apas son aveus,
«Apres le vote enfin oppose t-d les armes ?
«Tous les peuples viendront dissiper rços alarmes ; .
«le droit saeré des qens est un, ordre dé Dleic-.p
le vote est termine,j l'effet vengeur nous prouve
Que l'a-rmée a sa. gloire et que, le ciel lapprouve/;
D'un Triomphe, immortel le- pays s 'entretient :
Sept millions de voix, en sont l'unique, arlitre,
Et l'acte d'un grand homme y justifia un titre,
Ce gu 'd gagne sept fois , le peuple ne l'ol lient.
lepassé, le présent, l avenir se regardenl'-,
Mais les temps de l'histoire, a peins? se hasardent
A supporter des geu-x tout l'éclat de ce jour ; ■
L'Jigle de l'empereur les fixe sur deux astres
Tropres au solfrancais par les mêmes désastres ;
Notre qloire icc-t>as demeure san+r retour.
Açen, Je a Jyril 18£2,.
J. CV/'/lMlV CAHUAC
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