Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 3 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5460034d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49513
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/05/2009
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OIS
OIS
OIS
leurs oiseaux, FROISS. i, i, 4 34. Si gagnerions volon-
tiers.... aucune chose sur ces beaux oiseaux qui
s'envolent sans ailes, et qui font voler leurs banniè-
res, ID. n, m, 24. Roys qui ne scet est'comme oi-
sel en caige, E. DESCH. Poés. mss. f° 4 4 8. D'oiseaux,
de chiens, d'armes, d'amours, Pour un plaisir mille
doulours, VILLON, cité dans MÉNAGE. || xvr s. Oi-
seaux mignons [apprivoisés], AMYOT, Sylla, 58. Ce
que nous disons oiseau, et nos ayeuls ou bisayeuls
oisel, H. EST. Précell. p. 66. Oiseau débonnaire [de
bonne race] de luy mesme s'affeite [se dresse], LE-
ROUX DE LINCY, Prou. t. i, p. 4 88. Oiseau ne peut
voler sans ailes, ID. ib. X tait crie l'oiseau quand il
est pris, ID. ib. Plus l'oiseau est vieux, moins il se
veut défaire de ses plumes, OUDIN, Curios. franc.
Vieil oiseau ne se prend à retz, COTGRAVE.
— ÉTYM. Berry, oisiau; picard, eusieu, oisieu;
bourguign. ougia, oisea, osea; Jura, ugé,ugeau;
Vosges, ougé, oujeix; wallon, oûbai; narnur. oûja;
Hainaut, osiau; Banc de la Roche, ouheu; provenç.
ougel; anc. catal. ausel;ital. uccello, augello; bas-lat.
, aucellus, dans laloisalique; d'un diminutif non latin
avicellus, de avis, oiseau. L'ancien français faisait au
nominatifoisels ou oisaus; au régime, oisel; au no-
minatif pluriel, oisel. Oisel, ancienne forme du mot
oiseau, s'est conservé assez tard dans la faucon-
nerie : C'est M. le baron de Messy qui a perdu son
oisel avec des grelots, UANCOURT, la Maison de cam-
pagne, se. 9.
2. OISEAU (oi-zô), s. m. Terme de maçon. Sorte
de petite auge qui se met sur les épaules, pour por-
ter du mortier. Porter l'oiseau, être manoeuvre au-
près des maçons.
—ÉTYM. Ainsi dit, par comparaison avec un oiseau,
ou peut-être corruption à'augeau, dérivé de auge.
OISELÉ, ÉE (oi-ze-lé, Iée), part, passé d'oiseler.
Faucon oiselé, faucon dressé.
OISELER (oi-ze-lé. La syllabe sel double PI,
quandla syllabe qui suit est muette :j'oiselle, j'oisel-
lerai). || l"V.a, Terme de fauconnerie. Dresser un oi-
seau pour le vol ; chasser à l'oiseau. || 2° V. n. Terme
de chasse. Tendre des filets, des gluaux, etc. pour
prendre les petits oiseaux.
— HIST. xne s. Ostors por oiseler, 7(o?ic. p. 7.
|| xme s. Et cil qui pas apris ne fu Ne d'oiseler ne
de chacier, Ren, 6057. Deables, qui de joie oisele
[s'ébat], Quant voit les bones gens meffaire, Moult
grant joie ot de cest affaire, DU CANGE, oisellare.
|| xvi" s. Oiseler un faucon sur la grue, COTGRAVE.
— ÉTYM. 'Anc. franc, oisel, oiseau.
| OISELET (oi-ze-lè), s. m. || I" Petit oiseau.
Cependant, tout le jour, un peuple d'oiselets, De ra-
meaux en rameaux volant dans les bosquets, DE-
LILLE, Parad, perdu, vu. ]] Fig. Pauvre oiselet, j'ai
pu trouver un nid, BÉRANG. Souven. d'enfance.
(I 2° Dans le moyen âge, oiselets de Chypre, boules
parfumées, faites en forme d'oiseaux, peut-être même
recouvertes de plumages d'oiseaux, et qu'on crevait
pour en répandre, la poudre odorante, DE LABORDE,
Émaux, p. 424. s'
— HIST. xm" s. Escoutant ces dous oiselés, Qui
chantoient^sons noveles, la Rose, 4 0051. || xiv" s. Un
poisson d'argent à mettre oyseletz de Chipre, pe-
sant xii esterlins, DE LABORDE, Émaux, p. 425. Trois
oiselets en une escuelle, c'est assez, Mènagier, n, 4.
|| xves. Furent bien dix mille environnant le chaslel
[de Bervich occupé par les Écossais] par celle ma-
nière ; et l'assiégèrent de si près que un oiselet ne s'en
peust partir sans congé, FROISS. II, II, 4 5. || xvies. Tous
nos efforts ne peuvent seulement arriver à représen-
ter le nid du moindre oyselet, MONT, I, 235. Mieux
vaut estre oiselet de bois au bocage, qu'un grand
oiseau de cage, LEROUX DE LINCY, Prov. t. 1, p. 4 90.
— ÉTYM. Diminutif d'oiseï (voy. OISEAU).
OISELEUR (oi-ze-!eur), s. m. || 1° Celui qui fait
métier de prendre des oiseaux à la pipée, aux filets,
ou autrement. L'oiseleur repartit : Ce petit animal
T'en avait-il fait davantage ? LA FONT. Fabl. vi, 4 5.
l] Au fém. J'ai recula charmante oiseleuse avec un
nouveau plaisir, j. j. ROUSS. lett. àCoindet, 27 avr.
4 765. ]| 2° Il s'est dit de celui qui avait un goût décidé
pour la chasse à l'oiseau, comme dans le nom Henri
l'Oiseleur. ]| 3° Adj. Qui prend des oiseaux et en vit,
en parlant de certainsanimaux. Des serpents oiseleurs
sifflent suspendus aux dômes des bois; CHATEAUB.
Atala, Prologue-. 11 4» Vents oiseleurs, nom de certains
vents réguliers et périodiques, qui soufflent tous les
ans dans la même saison, et qui s'appellent autrement
étésiens et ornithies. On les nomme oiseleurs, parce
qu'ils régnent dans le temps où les oiseaux travail-,
lent à faire leurs nids; ils sont d'ailleurs fort doux.
— SYN. OISELEUR, OISELIER. Oiseleur est celui qui
prend les oiseaux, oiselier celui qui les vend.
—HIST. xuie s. Ainsinc cum fait li oiselierres, Qui
tent à l'oisel comme lierres [voleur], Et l'apele par
dous sonnés,Muciés entre lesbuissonnés.... laRose,
21757. Comme li oisiaus qui eschape de la roiz à
l'oiseleur, Psautier, f" 4 58. || xvie s. Je ne prends
gueres beste en vie, à qui je ne redonne les champs;
Pythagoras les achetoit des pescheurs et des oyse-
leurs, pour en faire autant, MONT, II, 4 34.
— ÉTY'M. Oisel (voy. OISEAU). Oiselière au nomi-
natif, oiseleor au régime, dans l'ancien français.
Ital. uccellalore.
OISELIER (oi-ze-lié; Pr ne se prononce pas et
ne se lie pas ; au pluriel, l's se lie : des oi-ze-lié-z
achalandés), s. m. Celui dont le métier est d'élever
et de vendre des oiseaux.
— HIST. xvie s. Oiselier, OUDIN, Dict.
— ÉTYM. Oisel (vov. OISEAU); wallon, ouheH. .
OISELLERIE (oi-zè-le-rie), s. f. || Ie Métier de
prendre, d'élever et de vendre des oiseaux. || 2° Lieu
où l'on élève des oiseaux.
— ÉTY'M. Oiselier.
f OISEUSEMENT ( oi-zeû-ze-man ), adv. D'une
manière oiseuse.
— HIST. xvie s. Oiseusement, MONET, Dict.
OISEUX, EUSE (oi-zeû, zeù-z'), adj. || Ie Qui
par habitude ou par goût ne fait rien. Il y a trop
de larrons et de vauriens, et trop de gens oiseux
qui ne cherchent qu'à faire bonne chère et à être
braves aux dépens d'autrui, GUI PATIN, lett. t. m,
p. 225, dans POUGENS. Vous vous distinguez même,
dans votre esprit, de ces hommes oiseux de votre
rang qui ont toujours mené une vie obscure, lâche,
inutile, MASS. Avent, Mort du péch. Ce sont là des
raffinements; l'Évangile, cette philosophie si'sage,
si simple, si admirée même des païens, n'est donc
plus qu'un vain système d'un esprit oiseux, ID. Ca-
rême, Dang. des prosp. David fut indiscret et oi-
seux , avant d'être adultère, m. Carême, Tiéd. 2.
L'Église, qui voit un de ses ministères.... rempli
par un ministre tiède et oiseux, ID. Confér. Zèle
contre les scandales. || Substantivement. L'ambi-
tieux, l'oiseux, le vindicatif, MASS. dans PLANCHE,
Dict. de la langue oratoire et pratique. || En par-
lant des choses. Une vie incertaine, inégale, oi-
seuse dans son agitation, MASS. Profess. relig.
Serm. 2. Les professions oiseuses, futiles ou sujettes
à la mode, telles, par exemple, que celle de perru-
quier, J. 1. ROUSS. Ém. m. |] Fig. Sors de ce lit oiseux
qui te tient attaché, BOIL. 7.u(r. 1. Aux élans redoublés
de sa voix douloureuse, Tous ses valets tremblants
quittent la plume oiseuse, ID. ib. iv. ]]2° Inutile,
qui ne sert à rien. Occupation, dispute oiseuse.
Une épithète oiseuse. Si en conséquence de ces prin-
cipes une parole oiseuse doit être condamnée, que
sera-ce d'une vie tout entière, où Dieu ne trouvera
rien que d'inutile ? BOURDAL. Dim. de la Septuagès.
Dominic. 1.1, p. 350. Des questions oiseuses où l'on
ne s'intéressait pas pour le fond de la vérité, MASS.
Carême, Vérité de la relig.
— REM. Des grammairiens prétendent que oi-
seux ne se dit pas des personnes. C'est une erreur.
Les meilleurs auteurs l'ont employé en ce sens; et il
n'y a aucune raison pour ne pas suivre leur exemple.
— HIST. XIII' s. Car par vie oiseuse et fetarde
Puet l'en [on peut] à poureté venir, la Rose, 4 0234.
One ne li plot [plut] oiseus sejors, ib. 4 8901. Garde
que tes paroles ne soient oiseuses ; car il nos con-
viendra rendre raison de tout mot oiseux, BRUN,
LATINI, Trésor, p. 358. On ne li pot pas demander
le damace, ancois li doit on rabatre de son loier se-
lon le tans qu'il demeura oiseus, BEAUM. xxxvm,
4 9. Por ce que li molin ou li pressoir soient wiseus,
ID. ib. H xive s. Et pour ce, à parier par similitude,
l'en peut dire que benivolence est amisté oyseuse,
ORESME, Eth. 270. Vous avez bon cheval; il sent
bien l'esperon : Vous n'avez pas esté oiseux, bien le
voit-on, Guescl. 4 54 4 7. [| xv" s Les gens y sont tous
oiseux, et n'y font point de labour [en Pouille et en
Calabre], FROISS. II, II, 4 37. ||xvp s. La lecture des
livres qui apportent seulement une vaine et oi-
seuse délectation aux lisans, est à bon droict reprou-
vée, AMYOT, Préf. 1, p. 25. Il vouloit que la fin de leur
vie ne fust non plus oiseuse ny inutile que le de-
mourant, ID. Lyc. 61. Une vie oiseuse, ID. Pyrrh. 42.
— ÉTYM. Wallon, ouheûs; provenç. ocios, ossios;
esp. ocioso; ital. ogioso; du lat. oft'osus, de otium,
loisir. L'ancien français avait un substantif féminin
oiseuse, uiseuse, qui signifiait oisiveté.
OISIF, IVE (oi-zif, zi-v'), adj. || 1° Qui ne fait
rien actuellement. Ces âmes oisives qui n'apportent
d'autre préparation à leurs charges que celle de les
avoir désirées; qui mettent leur gloire à les acqué-
rir, non pas à les exercer.... FLÉCH. le Tellier. Et mes
coursiers oisifs ont oublié ma voix, RAC. Phèdre,
n, 2. Cela est bon pour la petite poste de Paris,
pour avertir un homme oisif qu'il est prié à soupei
chez une femme oisive, avec des gens qui n'onl
rien à faire ni à dire, VOLT. lett. Thibouville,
26 nov. 4 777. Les journées sont longues et les an-
nées sont courtes pour l'homme oisif, DIDER; Claude
el Nér. n, 79. Riche ou pauvre, puissant ou/aible;
tout citoyen oisif est un fripon, 3. J..ROUSS. Ém., ni.
Il II se dit aussi des choses en ce sens. Une oisive in-
dolence. Les sots ne se bornent pas à une haine oi-
sive contre les gens d'esprit ; ils les représentent
comme des gens dangereux, ambitieux, intrigants,
DUCLOS, Consid. moeurs, xi. |) Vie oisive, vie d'une
personne inoccupée. Qu'est-ce donc encore une
fois que le désordre d'une vie oisive ? c'est, répond
saint Ambroise, à le bien prendre, une seconde
révolte de la créature contre Dieu, BOURDAL. Dim.
de la Septuagès. Dominic. t. 1, p. 346. || 2° Dont on
ne fait point usage. La valeur est oisive pendant la
paix. Esl-ce votre dessein d'attirer mes blasphèmes,
Et qu'ainsi que mes maux- mes crimes soient
extrêmes; Qu'à mille' impiétés osant me dispenser
[me livrer], X votre foudre oisif je donne où se
lancer? CORN. Suit), v, 2. Transporté d'une ardeur
qui ne peut être oisive, Je rejoindrai bientôt les
Grecs sur cette rive, RAC. Iphig.i, 2 Mais ce
secret courroux, Cette oisive vertu, vous en con-
tentez-vous? La foi qui n'agit point, est-ce une
foi sincère? ID. Aflt. 1, 4. || Argent oisif, argent
qu'on ne fait point valoir, dont on ne jouit pas.
Celui-ci ne songeait que ducats et pistoles; Quand
ces biens sont oisifs, je tiens qu'ils sont frivoles, LA
FONT. Fabl. xn, 3. i] 3° S. m. Personne oisive. On
punissait une étourderie de jeune homme comme
on aurait puni un empoisonnement ou un parricide;
les oisifs en poussaient des cris perçants, et le lende-
main ils n'y pensaient plus et ne parlaient que de
modes nouvelles, VOLT. Princ. de Babyl. 4 0. Les
oisifs des villes, gens aussi ennuyés qu'ennuyeux,
qui ne sachant que faire de leur temps, abusent de
celui des autres, J. J. ROUSS. lett. à M. Monier,
■Corresp. t. iv, p. 278, dans POUGENS. Mais non : il
faut que le public essuie Le mal contagieux d'un
oisif qui s'ennuie, DELILLE, Convers. 1.1] Les Oisifs
(gli Ogiosi), nom des membres d'une académie de
Bologne. [| Proverbes. Qui est oisif en sa jeunesse
travaillera dans sa vieillesse.
— REM. Balzac, cité par Bouhours, a dit : « 11
faudra rendre compte, au dernier jugement, de la
moindre parole oisive. » Aujourd'hui en ce sens,
on dit oiseux.
— SYN, OISIF, OISEUX. Oiseux désigne celui qui a
l'habitude de ne rien faire; oisif, celui qui ne fait
rien actuellement; quelquefois le sens de ces deux
mots se rapproche beaucoup ; mais c'est là la nuance.
En parlant des choses, oisif exprime qu'on n'en fait
point usage ; oiseux, qu'elles ne servent à rien.* 5
— HIST. xvie s. Et nous laissons, maugré nous,
les doux champs Et nos pays; toi oisif en l'umbràge,
Fais resonner les foretz.... MAROT, IV, 4. Jamais je
ne suys oisif, RAB. Garg. 1, 40. Ce ne sera chose
inutile et oisifve, vous ramentevoy- l'origine du.bon
Pantagruel, ID. Pant. 11, 4. Enrichissant ton oeuvre
d'epithetes significatifs et non oisifs, c'est à dire qui
servent à la substance des vers, RONS. 582. La vie
oisive..., ID. 601. Comme les terres oisives foisonnent
en mille sortes d'herbes sauvages.... CHARRON, Sa-
gesse, 1,4 5.
— ÉTY'M. Oisif, qui est un 'mot récent, du
xvie siècle (cependant il doit être plus ancien, et
remonter sans doute au xive où l'on trouve oisiveté
qui le suppose), est fait sur le modèle d'oiseux.
L'ancienne forme était oidive, employé substanti-
vement au sens d'oisiveté, et qui représente
une forme non latine otiivus, de otium, loisir.
OISILLON (oi-zi-llon, U mouillées, et non oi-zi-
yon), s. m. Petit oiseau. Un manant au miroir pre-
nait des oisillons, LA FONT. Fabl. vi, 4 5. || Proverbe.
Tel bat les buissons qui n'a pas les oisillons, se dit
de ceux qui travaillent pour autrui et qui prennent
une peine dont ils sont fort mal récompensés.
— HIST. xne s. Et li douz chant des menus oizil-
lpns, Couci, XIII. Il xme s. X celui matin, pour la dou-
chour dou tans, chil oiselon chantoîent clerement,
chascuns selon sa manière, H. DE VALENC. VU. Li
oisillons du vert boscage, Quant il est pris' et mis
en cage, la Rose, 44146.
— ÉTYM. Diminutif d'oisel (voy. OISEAU).
OISIVEMENT (oi-zi-ve-man), ddu. D'une manière
oisive.
— HIST. xvie s. Oisivement, COTGRAVE.
— ÉTYM. Oisive, et 7e suffixe ment.
OIS
OIS
OIS
leurs oiseaux, FROISS. i, i, 4 34. Si gagnerions volon-
tiers.... aucune chose sur ces beaux oiseaux qui
s'envolent sans ailes, et qui font voler leurs banniè-
res, ID. n, m, 24. Roys qui ne scet est'comme oi-
sel en caige, E. DESCH. Poés. mss. f° 4 4 8. D'oiseaux,
de chiens, d'armes, d'amours, Pour un plaisir mille
doulours, VILLON, cité dans MÉNAGE. || xvr s. Oi-
seaux mignons [apprivoisés], AMYOT, Sylla, 58. Ce
que nous disons oiseau, et nos ayeuls ou bisayeuls
oisel, H. EST. Précell. p. 66. Oiseau débonnaire [de
bonne race] de luy mesme s'affeite [se dresse], LE-
ROUX DE LINCY, Prou. t. i, p. 4 88. Oiseau ne peut
voler sans ailes, ID. ib. X tait crie l'oiseau quand il
est pris, ID. ib. Plus l'oiseau est vieux, moins il se
veut défaire de ses plumes, OUDIN, Curios. franc.
Vieil oiseau ne se prend à retz, COTGRAVE.
— ÉTYM. Berry, oisiau; picard, eusieu, oisieu;
bourguign. ougia, oisea, osea; Jura, ugé,ugeau;
Vosges, ougé, oujeix; wallon, oûbai; narnur. oûja;
Hainaut, osiau; Banc de la Roche, ouheu; provenç.
ougel; anc. catal. ausel;ital. uccello, augello; bas-lat.
, aucellus, dans laloisalique; d'un diminutif non latin
avicellus, de avis, oiseau. L'ancien français faisait au
nominatifoisels ou oisaus; au régime, oisel; au no-
minatif pluriel, oisel. Oisel, ancienne forme du mot
oiseau, s'est conservé assez tard dans la faucon-
nerie : C'est M. le baron de Messy qui a perdu son
oisel avec des grelots, UANCOURT, la Maison de cam-
pagne, se. 9.
2. OISEAU (oi-zô), s. m. Terme de maçon. Sorte
de petite auge qui se met sur les épaules, pour por-
ter du mortier. Porter l'oiseau, être manoeuvre au-
près des maçons.
—ÉTYM. Ainsi dit, par comparaison avec un oiseau,
ou peut-être corruption à'augeau, dérivé de auge.
OISELÉ, ÉE (oi-ze-lé, Iée), part, passé d'oiseler.
Faucon oiselé, faucon dressé.
OISELER (oi-ze-lé. La syllabe sel double PI,
quandla syllabe qui suit est muette :j'oiselle, j'oisel-
lerai). || l"V.a, Terme de fauconnerie. Dresser un oi-
seau pour le vol ; chasser à l'oiseau. || 2° V. n. Terme
de chasse. Tendre des filets, des gluaux, etc. pour
prendre les petits oiseaux.
— HIST. xne s. Ostors por oiseler, 7(o?ic. p. 7.
|| xme s. Et cil qui pas apris ne fu Ne d'oiseler ne
de chacier, Ren, 6057. Deables, qui de joie oisele
[s'ébat], Quant voit les bones gens meffaire, Moult
grant joie ot de cest affaire, DU CANGE, oisellare.
|| xvi" s. Oiseler un faucon sur la grue, COTGRAVE.
— ÉTYM. 'Anc. franc, oisel, oiseau.
| OISELET (oi-ze-lè), s. m. || I" Petit oiseau.
Cependant, tout le jour, un peuple d'oiselets, De ra-
meaux en rameaux volant dans les bosquets, DE-
LILLE, Parad, perdu, vu. ]] Fig. Pauvre oiselet, j'ai
pu trouver un nid, BÉRANG. Souven. d'enfance.
(I 2° Dans le moyen âge, oiselets de Chypre, boules
parfumées, faites en forme d'oiseaux, peut-être même
recouvertes de plumages d'oiseaux, et qu'on crevait
pour en répandre, la poudre odorante, DE LABORDE,
Émaux, p. 424. s'
— HIST. xm" s. Escoutant ces dous oiselés, Qui
chantoient^sons noveles, la Rose, 4 0051. || xiv" s. Un
poisson d'argent à mettre oyseletz de Chipre, pe-
sant xii esterlins, DE LABORDE, Émaux, p. 425. Trois
oiselets en une escuelle, c'est assez, Mènagier, n, 4.
|| xves. Furent bien dix mille environnant le chaslel
[de Bervich occupé par les Écossais] par celle ma-
nière ; et l'assiégèrent de si près que un oiselet ne s'en
peust partir sans congé, FROISS. II, II, 4 5. || xvies. Tous
nos efforts ne peuvent seulement arriver à représen-
ter le nid du moindre oyselet, MONT, I, 235. Mieux
vaut estre oiselet de bois au bocage, qu'un grand
oiseau de cage, LEROUX DE LINCY, Prov. t. 1, p. 4 90.
— ÉTYM. Diminutif d'oiseï (voy. OISEAU).
OISELEUR (oi-ze-!eur), s. m. || 1° Celui qui fait
métier de prendre des oiseaux à la pipée, aux filets,
ou autrement. L'oiseleur repartit : Ce petit animal
T'en avait-il fait davantage ? LA FONT. Fabl. vi, 4 5.
l] Au fém. J'ai recula charmante oiseleuse avec un
nouveau plaisir, j. j. ROUSS. lett. àCoindet, 27 avr.
4 765. ]| 2° Il s'est dit de celui qui avait un goût décidé
pour la chasse à l'oiseau, comme dans le nom Henri
l'Oiseleur. ]| 3° Adj. Qui prend des oiseaux et en vit,
en parlant de certainsanimaux. Des serpents oiseleurs
sifflent suspendus aux dômes des bois; CHATEAUB.
Atala, Prologue-. 11 4» Vents oiseleurs, nom de certains
vents réguliers et périodiques, qui soufflent tous les
ans dans la même saison, et qui s'appellent autrement
étésiens et ornithies. On les nomme oiseleurs, parce
qu'ils régnent dans le temps où les oiseaux travail-,
lent à faire leurs nids; ils sont d'ailleurs fort doux.
— SYN. OISELEUR, OISELIER. Oiseleur est celui qui
prend les oiseaux, oiselier celui qui les vend.
—HIST. xuie s. Ainsinc cum fait li oiselierres, Qui
tent à l'oisel comme lierres [voleur], Et l'apele par
dous sonnés,Muciés entre lesbuissonnés.... laRose,
21757. Comme li oisiaus qui eschape de la roiz à
l'oiseleur, Psautier, f" 4 58. || xvie s. Je ne prends
gueres beste en vie, à qui je ne redonne les champs;
Pythagoras les achetoit des pescheurs et des oyse-
leurs, pour en faire autant, MONT, II, 4 34.
— ÉTY'M. Oisel (voy. OISEAU). Oiselière au nomi-
natif, oiseleor au régime, dans l'ancien français.
Ital. uccellalore.
OISELIER (oi-ze-lié; Pr ne se prononce pas et
ne se lie pas ; au pluriel, l's se lie : des oi-ze-lié-z
achalandés), s. m. Celui dont le métier est d'élever
et de vendre des oiseaux.
— HIST. xvie s. Oiselier, OUDIN, Dict.
— ÉTYM. Oisel (vov. OISEAU); wallon, ouheH. .
OISELLERIE (oi-zè-le-rie), s. f. || Ie Métier de
prendre, d'élever et de vendre des oiseaux. || 2° Lieu
où l'on élève des oiseaux.
— ÉTY'M. Oiselier.
f OISEUSEMENT ( oi-zeû-ze-man ), adv. D'une
manière oiseuse.
— HIST. xvie s. Oiseusement, MONET, Dict.
OISEUX, EUSE (oi-zeû, zeù-z'), adj. || Ie Qui
par habitude ou par goût ne fait rien. Il y a trop
de larrons et de vauriens, et trop de gens oiseux
qui ne cherchent qu'à faire bonne chère et à être
braves aux dépens d'autrui, GUI PATIN, lett. t. m,
p. 225, dans POUGENS. Vous vous distinguez même,
dans votre esprit, de ces hommes oiseux de votre
rang qui ont toujours mené une vie obscure, lâche,
inutile, MASS. Avent, Mort du péch. Ce sont là des
raffinements; l'Évangile, cette philosophie si'sage,
si simple, si admirée même des païens, n'est donc
plus qu'un vain système d'un esprit oiseux, ID. Ca-
rême, Dang. des prosp. David fut indiscret et oi-
seux , avant d'être adultère, m. Carême, Tiéd. 2.
L'Église, qui voit un de ses ministères.... rempli
par un ministre tiède et oiseux, ID. Confér. Zèle
contre les scandales. || Substantivement. L'ambi-
tieux, l'oiseux, le vindicatif, MASS. dans PLANCHE,
Dict. de la langue oratoire et pratique. || En par-
lant des choses. Une vie incertaine, inégale, oi-
seuse dans son agitation, MASS. Profess. relig.
Serm. 2. Les professions oiseuses, futiles ou sujettes
à la mode, telles, par exemple, que celle de perru-
quier, J. 1. ROUSS. Ém. m. |] Fig. Sors de ce lit oiseux
qui te tient attaché, BOIL. 7.u(r. 1. Aux élans redoublés
de sa voix douloureuse, Tous ses valets tremblants
quittent la plume oiseuse, ID. ib. iv. ]]2° Inutile,
qui ne sert à rien. Occupation, dispute oiseuse.
Une épithète oiseuse. Si en conséquence de ces prin-
cipes une parole oiseuse doit être condamnée, que
sera-ce d'une vie tout entière, où Dieu ne trouvera
rien que d'inutile ? BOURDAL. Dim. de la Septuagès.
Dominic. 1.1, p. 350. Des questions oiseuses où l'on
ne s'intéressait pas pour le fond de la vérité, MASS.
Carême, Vérité de la relig.
— REM. Des grammairiens prétendent que oi-
seux ne se dit pas des personnes. C'est une erreur.
Les meilleurs auteurs l'ont employé en ce sens; et il
n'y a aucune raison pour ne pas suivre leur exemple.
— HIST. XIII' s. Car par vie oiseuse et fetarde
Puet l'en [on peut] à poureté venir, la Rose, 4 0234.
One ne li plot [plut] oiseus sejors, ib. 4 8901. Garde
que tes paroles ne soient oiseuses ; car il nos con-
viendra rendre raison de tout mot oiseux, BRUN,
LATINI, Trésor, p. 358. On ne li pot pas demander
le damace, ancois li doit on rabatre de son loier se-
lon le tans qu'il demeura oiseus, BEAUM. xxxvm,
4 9. Por ce que li molin ou li pressoir soient wiseus,
ID. ib. H xive s. Et pour ce, à parier par similitude,
l'en peut dire que benivolence est amisté oyseuse,
ORESME, Eth. 270. Vous avez bon cheval; il sent
bien l'esperon : Vous n'avez pas esté oiseux, bien le
voit-on, Guescl. 4 54 4 7. [| xv" s Les gens y sont tous
oiseux, et n'y font point de labour [en Pouille et en
Calabre], FROISS. II, II, 4 37. ||xvp s. La lecture des
livres qui apportent seulement une vaine et oi-
seuse délectation aux lisans, est à bon droict reprou-
vée, AMYOT, Préf. 1, p. 25. Il vouloit que la fin de leur
vie ne fust non plus oiseuse ny inutile que le de-
mourant, ID. Lyc. 61. Une vie oiseuse, ID. Pyrrh. 42.
— ÉTYM. Wallon, ouheûs; provenç. ocios, ossios;
esp. ocioso; ital. ogioso; du lat. oft'osus, de otium,
loisir. L'ancien français avait un substantif féminin
oiseuse, uiseuse, qui signifiait oisiveté.
OISIF, IVE (oi-zif, zi-v'), adj. || 1° Qui ne fait
rien actuellement. Ces âmes oisives qui n'apportent
d'autre préparation à leurs charges que celle de les
avoir désirées; qui mettent leur gloire à les acqué-
rir, non pas à les exercer.... FLÉCH. le Tellier. Et mes
coursiers oisifs ont oublié ma voix, RAC. Phèdre,
n, 2. Cela est bon pour la petite poste de Paris,
pour avertir un homme oisif qu'il est prié à soupei
chez une femme oisive, avec des gens qui n'onl
rien à faire ni à dire, VOLT. lett. Thibouville,
26 nov. 4 777. Les journées sont longues et les an-
nées sont courtes pour l'homme oisif, DIDER; Claude
el Nér. n, 79. Riche ou pauvre, puissant ou/aible;
tout citoyen oisif est un fripon, 3. J..ROUSS. Ém., ni.
Il II se dit aussi des choses en ce sens. Une oisive in-
dolence. Les sots ne se bornent pas à une haine oi-
sive contre les gens d'esprit ; ils les représentent
comme des gens dangereux, ambitieux, intrigants,
DUCLOS, Consid. moeurs, xi. |) Vie oisive, vie d'une
personne inoccupée. Qu'est-ce donc encore une
fois que le désordre d'une vie oisive ? c'est, répond
saint Ambroise, à le bien prendre, une seconde
révolte de la créature contre Dieu, BOURDAL. Dim.
de la Septuagès. Dominic. t. 1, p. 346. || 2° Dont on
ne fait point usage. La valeur est oisive pendant la
paix. Esl-ce votre dessein d'attirer mes blasphèmes,
Et qu'ainsi que mes maux- mes crimes soient
extrêmes; Qu'à mille' impiétés osant me dispenser
[me livrer], X votre foudre oisif je donne où se
lancer? CORN. Suit), v, 2. Transporté d'une ardeur
qui ne peut être oisive, Je rejoindrai bientôt les
Grecs sur cette rive, RAC. Iphig.i, 2 Mais ce
secret courroux, Cette oisive vertu, vous en con-
tentez-vous? La foi qui n'agit point, est-ce une
foi sincère? ID. Aflt. 1, 4. || Argent oisif, argent
qu'on ne fait point valoir, dont on ne jouit pas.
Celui-ci ne songeait que ducats et pistoles; Quand
ces biens sont oisifs, je tiens qu'ils sont frivoles, LA
FONT. Fabl. xn, 3. i] 3° S. m. Personne oisive. On
punissait une étourderie de jeune homme comme
on aurait puni un empoisonnement ou un parricide;
les oisifs en poussaient des cris perçants, et le lende-
main ils n'y pensaient plus et ne parlaient que de
modes nouvelles, VOLT. Princ. de Babyl. 4 0. Les
oisifs des villes, gens aussi ennuyés qu'ennuyeux,
qui ne sachant que faire de leur temps, abusent de
celui des autres, J. J. ROUSS. lett. à M. Monier,
■Corresp. t. iv, p. 278, dans POUGENS. Mais non : il
faut que le public essuie Le mal contagieux d'un
oisif qui s'ennuie, DELILLE, Convers. 1.1] Les Oisifs
(gli Ogiosi), nom des membres d'une académie de
Bologne. [| Proverbes. Qui est oisif en sa jeunesse
travaillera dans sa vieillesse.
— REM. Balzac, cité par Bouhours, a dit : « 11
faudra rendre compte, au dernier jugement, de la
moindre parole oisive. » Aujourd'hui en ce sens,
on dit oiseux.
— SYN, OISIF, OISEUX. Oiseux désigne celui qui a
l'habitude de ne rien faire; oisif, celui qui ne fait
rien actuellement; quelquefois le sens de ces deux
mots se rapproche beaucoup ; mais c'est là la nuance.
En parlant des choses, oisif exprime qu'on n'en fait
point usage ; oiseux, qu'elles ne servent à rien.* 5
— HIST. xvie s. Et nous laissons, maugré nous,
les doux champs Et nos pays; toi oisif en l'umbràge,
Fais resonner les foretz.... MAROT, IV, 4. Jamais je
ne suys oisif, RAB. Garg. 1, 40. Ce ne sera chose
inutile et oisifve, vous ramentevoy- l'origine du.bon
Pantagruel, ID. Pant. 11, 4. Enrichissant ton oeuvre
d'epithetes significatifs et non oisifs, c'est à dire qui
servent à la substance des vers, RONS. 582. La vie
oisive..., ID. 601. Comme les terres oisives foisonnent
en mille sortes d'herbes sauvages.... CHARRON, Sa-
gesse, 1,4 5.
— ÉTY'M. Oisif, qui est un 'mot récent, du
xvie siècle (cependant il doit être plus ancien, et
remonter sans doute au xive où l'on trouve oisiveté
qui le suppose), est fait sur le modèle d'oiseux.
L'ancienne forme était oidive, employé substanti-
vement au sens d'oisiveté, et qui représente
une forme non latine otiivus, de otium, loisir.
OISILLON (oi-zi-llon, U mouillées, et non oi-zi-
yon), s. m. Petit oiseau. Un manant au miroir pre-
nait des oisillons, LA FONT. Fabl. vi, 4 5. || Proverbe.
Tel bat les buissons qui n'a pas les oisillons, se dit
de ceux qui travaillent pour autrui et qui prennent
une peine dont ils sont fort mal récompensés.
— HIST. xne s. Et li douz chant des menus oizil-
lpns, Couci, XIII. Il xme s. X celui matin, pour la dou-
chour dou tans, chil oiselon chantoîent clerement,
chascuns selon sa manière, H. DE VALENC. VU. Li
oisillons du vert boscage, Quant il est pris' et mis
en cage, la Rose, 44146.
— ÉTYM. Diminutif d'oisel (voy. OISEAU).
OISIVEMENT (oi-zi-ve-man), ddu. D'une manière
oisive.
— HIST. xvie s. Oisivement, COTGRAVE.
— ÉTYM. Oisive, et 7e suffixe ment.
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