Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 3 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5460034d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49513
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/05/2009
MOR
MOS
MOT
637
dite de ce poisson puisse fournir aux besoins de tant 1
dépeuples, BONNET, Contempl. nat. xii, 27. || Une c
poignée de morue, -deux morues jointes ensemble. 1
Il Morue franche, la morue fraîche, le cabillaud. 1
H Morue verte, h. morue simplement salée, par op- 1
position à la morue sèche qui a été de plus séchée 1
au soleil, et au stockfish qui a été séché sans être (
salé, y Fig.Êtrelas d'un homme comme de la vieille t
morue, en. être très-las. Qu'elle en était lasse comme $
de vieille morue,.GENLIS, Parvenus, t. m, p. 47, (
dans POUGENS. || 2" Nom qui s'est donné jadis, parmi 1
les libraires, à des ouvrages-manuscrits. Ils ont des c
ouvrages manuscrits qu'ils mettent en société pour i
l'impression, et qu'ils appellent de la morue, CAY- 1
LUS, OEuvres badines, t. x, p. 175, dans FR. MICHEL, I
Argot. j| 3° Queue de morue, se dit des pans de l'ha- 1
bit ou du frac, lorsqu'ils, sont étroits vers l'extré-. i
mité. Habit en queue de morue où à queue de morue. 1
— REM. La prononciation a longtemps balancé (
entre molue et morue qui a prévalu. Il se fait ordi- )
nairement plusieurs.distinctions des.molues; la (
plus parfaite est qualifiée molue marchande, et celle j
qui lui est inférieure en qualité est appelée trie, <
lingne, raguet et poisson vicié, Arrêt du Conseil (
d'État, 21 fév. 1690.
— HIST. xnie s. Quiconque achate morues bacon- ]
nées [fumées] et maqueriaux salés, Liv. des met. ]
271. || xvie s..OEufs durs; mollue, viandes froides..., (
PARÉ, 1, 14. Les morues et autres poissons, ayans -1
esté prins avec les ails, ils sentent si fort que plu- -\
sieurs n'en peuvent manger, ID. xxni, 4; j
— ÉTYM. "Wallon, molowe; namur. moleuwe; f
Hainaut, molue; bas-Iat. moruta, dans un texte du 5
xnie siècle ; angl: melwel, merluche. Diez le tire de i
l'espagnol morros, qui signifie petits corps arrondis, 1
et qui s'applique particulièrement aux intestins de 1
la morue salés et mis dans le commerce. X quoi <
Scheler objecte avec. raison qu'on ne voit pas 1
comment le français aurait emprunté, pour dé-
nommer la morue, un mot à l'espagnol qui la dénomme
tout autrement. Suivant M. Baudry, molwe est la 1
forme dégénérée de merlus ; cela est vraisemblable.
t MORULE (mo-ru-1'J, s. f. Terme didactique 1
inusité présentement. Petit retard. On sait que le
même corps peut parcourir le même espace, tantôt 1
plus lentement, tantôt plus vite ; si le mouvement t
est continu^ comment y peut-on comprendre cette
différence; et, s'il est interrompu de morules, quelle
est la cause qui suspend le cours d'un corps une fois 1
agité? BOSS. Libre arb, 4. j
— ÉTYM. Lat. morula, diminutif de mora, retard. <
t MORUYER (mo-ru-ié), adj. m. Vaisseau mo- i
ruyer, vaisseau qui va à la pêche de la morue. 1
MORVE (mor-v'), s. /. || 1° Terme de vétérinaire. <
Redoutable maladie-,- particulière aux chevaux, qui 1
débute par une inflammation de la membrane pi- 1
tuitaire accompagnée d'un jetage par les na- i
rines, qui est tantôt aiguë tantôt chronique, et qui i
est éminemment contagieuse soit de cheval à che- 1
val, soit du cheval- à l'homme. || 2° Par extension, 1
humeur visqueuse qui découle des narines. Cet en- 1
fant a la morve au nez. || 3° Mucilage qui forme la 1
substance des fruits huileux, avant leur maturité.
Il 4° Pourriture qui attaque les laitues et la chicorée. 1
— HIST. xvic s. Un vendeur de chevaux n'est tenu i
de leurs vices, fors de morve, courbes et courba- |
tares, LOYSEL, 418. - • 1
— ÉTYM. Génev. mourve; provenç. vorma; anc. t
cat. vorm ; esp. muermo ; port, mormo ; sicil. morvu. 1
Comme la morve est la maladie par excellence du
cheval, ce mot vient du latin morbus, qui d'ailleurs ]
a pu donner toutes les formes ci-dessus inscrites. Il 1
n'y a de difficulté que pour le provençal vorma, dans 1
lequel on peut voir ou une métathèse ou un mot con- ]
génère de gourme. Comme dans la morve du cheval,, s
il y a un flux par les narines, le mot a pris le sens t
de mucosité nasale.
MORVEAU (mor-yô), s. m. Mot grossier et à évi-
ter. Morve épaisse et recuite. |] Fig. Lécher le mor-
veau, flatter, servir Quelque godelureau Qui mé- s
thodiquement vous lèche le morveau, SCARR. Jodel.
maître et valet, dans LE ROUX, Dict. comique.
— ÉTYM. Dérivé de morve.
f MORVER (nior-vé), v. n. Terme d'horticulture. ^
Se pourrir.
— ÉTYM. Morve. i
MORVEUX,EUSE(mor-veû,veû-z'),adj. || i°Terme 1
de vétérinaire. Cheval morveux, cheval qu i a la mor- I
ve. |j 2° Qui a la morveau bout du nez. Nez morveux.
Quand d'enfants la troupe morveuse X coups de la- f
nières de cuir Par-ci, par-là le font fuir |un sabot],
SCARR. Virg. VH. |[S. m. et /. Familièrement et par] s
■ ménris. Enfant garçon ou fille, ou même jeune
homme; Et quitte ce morveux et l'amour qu'il te
donne,-MOL. Éc. des f. v, 4. Ce sont de beaux'mor- 1
veux, de beaux godelureaux, pour donner envie de .' j
leur peau, ID. l'Avare, n, 6, Elle [Mme de'Montes-
pan] se sent au-oessus de toutes choses, et ne craint î
non plus ses petites morveuses de nièces que si elles 1
étaient, charbonnées, SÉV. 7 août 1676. Un morveux i
d'officier m'outrage; Je lui fends !.;, il vient d'en 1
guérir, BÉRANG. Vieux caporal. || Traiter quelqu'un
comme un morveux, le traiter avec un mépris hu-
miliant. 113° Omelette morveuse, omelette peu cuite ; 1
on dit plutôt omelette baveuse. ]] 4° Amande mor- (
veuse, amande changée en eau visqueuse. || 5° Sa- <
lade, chicorée morveuse, salade, chicorée qui se <
pourrit. || Proverbes. Il vaut mieux laisser son enfant >
morveux que de lui arracher le nez, c'est-à-dire <
il vaut mieux souffrir un petit mal que de l'aug-" (
menter parle remède. || Quise sent morveux se mou-
che, celui qui se sent coupable des choses qu'on <
blâme en général, doit prendre pour lui la censure. ]
Qui se sent morveux, qu'il se mouche, MOL. l'Avare,
1, 3. y Les morveux veulent moucher les autres, ]
se dit de ceux qui reprennent en autrui les défauts )
qu'ils ont eux-mêmes.
— HIST. xm° s. Or s'en iront cil vaillant hache- ]
1er, Ki aiment Dieu et l'onour de cest mont [monde],
Ki sagement voelent à Dieu aler; Et li morveux, Ii i
cendreux demourront [demeureront], ROI DE NA- ]
VARRE, Poésies, t. n, p. 133. || xve s. Morfonduz sont I
vos chevaulx et morveux, E. DESCH. Poésies mss. 1
f° 227. N'y avoit si meschante morveuse qui ne les ]
face faire [des habits] plus excessifs, Aresta amo- ]
rum, p. 287, dans POUGENS. Qui sera morveux si se ;
mouche; Je ne crains que Dieu et le roy, connu- ]
LART, Poés. p. 174, dans POUGENS. Sire morveux que ■
vous estes, et faictes l'amoureux, Jehan de Saintré, i
ch. 11.|| xvie s. Ces trous donnent issue aux vapeurs :
en esternuant,et aux humeurs morveux, PARÉ, m, 4. j
— ÉTYM. ifor«e;Berry, morvoux; gén.mourveux. '.
-j- MORVOLANT(mor-vo-lan),s.m.Soiemêlée,qui 1
tombe dans le déchet, lors du dévidage des cocons.
1. MOSAÏQUE (mo-za-i-k'), adj. Qui vient de i
Moïse. La loi mosaïque.
—HIST. xvie s. 11 est là question des observations !
mosaïques, ausquelles les séducteurs vouloyent con- j
traindre le peuple chrestien, CALV. Instit. 269. 1
— ÉTYM. Lat. mosaïcus, de Moses, Moïse. <
2. MOSAÏQUE (mo-za-i-k'), s. m. || 1° Ouvrage !
fait de pièces rapportées, cubes de pierre ou d'é-
mail, ou de verre, ou de bois, colorés, appli-
qués sur un fond solide, et combinés de manière
à reproduire toute sorte de dessins. Une belle :
mosaïque. Pavé de mosaïque. || 2° L'art dont ces i
objets sont le produit. || 3° Fig. Mosaïque, ou- ]
vrage d'esprit composé de morceaux séparés, dont i
les sujets sont différents. Cet ouvrage est une mo- 1
saïque. Il 4° Terme de serrurerie. Panneau en mo-
saïque, tringles assemblées obliquement et par en- ]
tailles, formant des mailles, que l'on pose dans le 1
haut d'une porte cochère, en place d'un panneau de t
bois. 11Terme de charpente. Certains assemblages de <
bois en grume. || 5° Espèce de cône, coquillage. :
— HIST. xve s. La chapelle de Saint Marc [de Ve- 1
nise], qui est la plus belle et riche chapelle, toute 1
faite de musaïcq en tous endroits, COMM. VU, 16. 1
|| xvie s. Marquetterie, qu'est une sorte d'ouvrage que 1
les Latinsappellentfesseïata opéra, nosFrançois pie- ]
ces rapportées, et l'ancien vulgaire mosaïque, ST-JU- J
LIEN, Mesl. hist. Avant-propos, f°xni, dans LACURNE. !
— ÉTYM. Provenç. muse:, mogaic ; espagn. et ;
pnrtug. mosaico; ital. musaico; bas-lat. mosaicum, 1
musaicum, mosivum, musivm ; du lat. musivum, 1
mosaïque, qui vient du grec u-ouproprement musée (voy. MUSÉE). La forme-régulière 1
serait musif; mais on a dérivé mustvum,qui reproduit 1
u.oucrEÏov, en musique et musaïque ou mosaïque. 1
f MOSAÏSME (mo-za-i-sm'), s. m. Loi de Moïse, i
— ÉTYM; Lat. Moscs, Moïse. <
f MOSAÏSTE (mo-za-i-sf), s. m. Artiste en mo- 1
saïque. || Adj. Les maîtres mosaïstes. <
— ÉTYM. Voy. MOSAÏQUE 2.
MOSARABE (mo-za-ra-b'), adj. Voy. MOZARABE, I
f MOSARABIQUE ( mo-za-ra-bi-k'), adj. Voy. j
MOZARABIQUE. 1
t MOSCATELLE (mo-ska-tè-1') ou MOSCATEL- s
LINE (mo-ska-tèl-li-n'), s. f. Nom spécifique et 1
autrefois nom officinal de l'adoxa moschateilir,a., 1
Linné (araliacées), dite aussi petite musquée. <
— ÉTYM. Dérivé du bas-latin muscatus, qui a le s
goût, l'odeur du musc ; comparez MUSCAT. i
t MOSCHIFÈRE (mo-ski-fè-r'), adj. Terme de c
| zoologie. Qui porté ou produit du musc. 1
—ÉTYM. M007.05 (voy. MUSC), et le lat. ferre, porter. (
MOSCOUADE ( mo-skou-a-d'), s. f. Sucre bru*
coloré par de la mélasse et autres substance étran-
gères. -
: — REM. Les formes ont varié • ' mascovades, fo-
rt'/-du 16 avril 1667; masconnades, Arrêt du cons,
d'État, 16 janv. 1671 ; mascouades, ib. 2S oct. 1672;
mosconade, GENLIS, Maison rust.t. m,p. 36a, dans
POUGENS. .:-.--.
— ÉTYM. Origine inconnue.
MOSQUÉE (mo-skée), s. /.Temple desmahomé-
tans; on n'y voit ni autel, ni décoration, ni image.
Omar enrichit Jérusalem d'une magnifique mos-
quée de marbre, couverte de plomb, ornée en
dedans d'un nombre prodigieux de lampes d'argent,
VOLT. Moeurs, 53. Barberousse était le maître absolu
dans Toulon, il y fit changer une grande maison
en mosquée, ID. ib. 126.
— HIST. xvie s. Et [le Turc] sage les commet
comme graves prophètes, Pour contenir son peu-
ple et garder les mosquetes, RONS; 695.
— ÉTYM. Espagn. megquila; ital. moschea; de
l'arabe mesgid, qui vient du verbe sagad, adorer :
lieu d'adoration.
t MOSyUILLON (mo-ski-llon, Il mouillées), s.'m.
Bergeronnette grise.
MOT (mo; on prononçait mo au xvie siècle,
PALSGRAVE, p. 24, et non pas mot';; le f se lie dans
la prononciation soutenue : un mo-t ambigu; dans
la conversation, on ne le lie pas, excepté dans la lo-
cution: mot à mot; quelques personnes font sentir
le t, mot', quand mot finit une phrase ; cela n'est-
pas aujourd'hui de bon usage, bien qù'âncienne-
ment Régnier-Desmarais en ait fait une règle ; au
pluriel, l's se lie : des mo-z ambigus ; mots rime,
outre les terminaisons en ots, avec faux, repos,
eaux, etc.), s. m. || i° Son monosyllabique ou poly-
syllabique, composé de plusieurs articulations, qui
a un sens. || 2° Mot nouveau, mot propre, mot fai-
ble. ||3° Mots consacrés, sacramentels, factices,
forgés. || 4° Gros mots, mots gras. |j 5° Grands mots.
|| 6° Paroles. || 7° Ce qu'on écrit brièvement à quel-
qu'un. || 8° Les mots, par opposition aux choses.
|| 9° Sentence, apophthegme, dit notable, parole
mémorable. || 10' Un bon mot. || ll°Motfin. || 12° Fin
mot. || 13° Mot trouvé. || 14° Mot pour rire. || 15° Prix
que l'on demande ou que l'on offre d'une chose ; le
dernier mot; au bas mot; prendre au mot. |[16° Le
mot d'une énigme, d'une charade, d'un logôgriphe.
|| 17° Le mot dans une devise. || 18° Mot d'ordre.
Il 19° En un mot; en deux mots; en peu de mots.
Il 20° Mot à mot; le mot à mot. || 21° De mot à
mot. || 22" A ces mots. || 23° X demi-mot; le demi-
mot, il 24° X mots couverts. || 25° Dans l'ancienne
poésie française, vers qui se répétait dans toutes les
stances d'un poëme. || 26° En vénerie, sonnei
un ou deux mots.
1° Son monosyllabique ou polysyllabique, com-
posé de plusieurs articulations, qui a un sens. Vous
vous souvenez du vieux pédagogue de la cour,
et qu'on appelait autrefois lé tyran des mots et
des syllabes [Malherbe], BALZÀC, Socrate chrétien,
x. Cependant leur savoir ne s'étend seulement
Qu'à regratter un mot douteux au jugement, RÉ-
GNIER, Sat. ix. J'ai une certaine tendresse pour
tous ces beaux mots que je vois ainsi mourir, oppri-
més par la tyrannie de l'usage qui ne nous en donne
point d'autres en leur place, VAUGEL. Rem. t. i,
p. 206, dans POUGENS. Je me souviens de cette
belle différence qu'il y a entre les personnes et les
mots, qui est que, quand une personne est accusée ,
et que l'on doute de son innocence, oh doit aller à
l'absolution; mais, quand on doute de la bonté d'un
mot, il faut au contraire le condamner et se porter à
la rigueur, ID. ib. t. n, p. 917. Une oreille un peu
délicate pâtit furieusement à entendre prononcer
ces mots-là, MOL. Préc. 5. Et Malherbe et Balzac,
si savants en beaux mots, ID. F.sav. n, 7. Quand,
dans un discours, se trouvent des mots répétés, et
qu'essayant de les corriger, on les trouve si propres,
qu'on gâterait le discours, il les faut laisser, PASC
Pens. vu, 21, éd. HAVET. Il y eh a qui vont jusqu'à
cette absurdité d'expliquer un mot par le mot même ;
j'en sais qui ont défini la lumière en cette façon : la
lumière est un mouvement luminaire.... on voit as-
sez de là qu'il y a des mots incapables d'être définis,
, PASC. Géom. i. Ces mots primitifs, espace, temps,
mouvement... ID. ib.... L'imagination que l'on prend
que les bonnes choses [des sciences] sont inacces-
sibles, en leur donnant le nom de grandes, hautes,
élevées, sublimes.... je voudrais les nommer'basses,
communes, familières ; ces noms-là leur convien-
nent mieux, je hais les mots d'enflure, ID. ib.u.
Quelle facilité, quelle éloquence [dans une lettre") 1
MOS
MOT
637
dite de ce poisson puisse fournir aux besoins de tant 1
dépeuples, BONNET, Contempl. nat. xii, 27. || Une c
poignée de morue, -deux morues jointes ensemble. 1
Il Morue franche, la morue fraîche, le cabillaud. 1
H Morue verte, h. morue simplement salée, par op- 1
position à la morue sèche qui a été de plus séchée 1
au soleil, et au stockfish qui a été séché sans être (
salé, y Fig.Êtrelas d'un homme comme de la vieille t
morue, en. être très-las. Qu'elle en était lasse comme $
de vieille morue,.GENLIS, Parvenus, t. m, p. 47, (
dans POUGENS. || 2" Nom qui s'est donné jadis, parmi 1
les libraires, à des ouvrages-manuscrits. Ils ont des c
ouvrages manuscrits qu'ils mettent en société pour i
l'impression, et qu'ils appellent de la morue, CAY- 1
LUS, OEuvres badines, t. x, p. 175, dans FR. MICHEL, I
Argot. j| 3° Queue de morue, se dit des pans de l'ha- 1
bit ou du frac, lorsqu'ils, sont étroits vers l'extré-. i
mité. Habit en queue de morue où à queue de morue. 1
— REM. La prononciation a longtemps balancé (
entre molue et morue qui a prévalu. Il se fait ordi- )
nairement plusieurs.distinctions des.molues; la (
plus parfaite est qualifiée molue marchande, et celle j
qui lui est inférieure en qualité est appelée trie, <
lingne, raguet et poisson vicié, Arrêt du Conseil (
d'État, 21 fév. 1690.
— HIST. xnie s. Quiconque achate morues bacon- ]
nées [fumées] et maqueriaux salés, Liv. des met. ]
271. || xvie s..OEufs durs; mollue, viandes froides..., (
PARÉ, 1, 14. Les morues et autres poissons, ayans -1
esté prins avec les ails, ils sentent si fort que plu- -\
sieurs n'en peuvent manger, ID. xxni, 4; j
— ÉTYM. "Wallon, molowe; namur. moleuwe; f
Hainaut, molue; bas-Iat. moruta, dans un texte du 5
xnie siècle ; angl: melwel, merluche. Diez le tire de i
l'espagnol morros, qui signifie petits corps arrondis, 1
et qui s'applique particulièrement aux intestins de 1
la morue salés et mis dans le commerce. X quoi <
Scheler objecte avec. raison qu'on ne voit pas 1
comment le français aurait emprunté, pour dé-
nommer la morue, un mot à l'espagnol qui la dénomme
tout autrement. Suivant M. Baudry, molwe est la 1
forme dégénérée de merlus ; cela est vraisemblable.
t MORULE (mo-ru-1'J, s. f. Terme didactique 1
inusité présentement. Petit retard. On sait que le
même corps peut parcourir le même espace, tantôt 1
plus lentement, tantôt plus vite ; si le mouvement t
est continu^ comment y peut-on comprendre cette
différence; et, s'il est interrompu de morules, quelle
est la cause qui suspend le cours d'un corps une fois 1
agité? BOSS. Libre arb, 4. j
— ÉTYM. Lat. morula, diminutif de mora, retard. <
t MORUYER (mo-ru-ié), adj. m. Vaisseau mo- i
ruyer, vaisseau qui va à la pêche de la morue. 1
MORVE (mor-v'), s. /. || 1° Terme de vétérinaire. <
Redoutable maladie-,- particulière aux chevaux, qui 1
débute par une inflammation de la membrane pi- 1
tuitaire accompagnée d'un jetage par les na- i
rines, qui est tantôt aiguë tantôt chronique, et qui i
est éminemment contagieuse soit de cheval à che- 1
val, soit du cheval- à l'homme. || 2° Par extension, 1
humeur visqueuse qui découle des narines. Cet en- 1
fant a la morve au nez. || 3° Mucilage qui forme la 1
substance des fruits huileux, avant leur maturité.
Il 4° Pourriture qui attaque les laitues et la chicorée. 1
— HIST. xvic s. Un vendeur de chevaux n'est tenu i
de leurs vices, fors de morve, courbes et courba- |
tares, LOYSEL, 418. - • 1
— ÉTYM. Génev. mourve; provenç. vorma; anc. t
cat. vorm ; esp. muermo ; port, mormo ; sicil. morvu. 1
Comme la morve est la maladie par excellence du
cheval, ce mot vient du latin morbus, qui d'ailleurs ]
a pu donner toutes les formes ci-dessus inscrites. Il 1
n'y a de difficulté que pour le provençal vorma, dans 1
lequel on peut voir ou une métathèse ou un mot con- ]
génère de gourme. Comme dans la morve du cheval,, s
il y a un flux par les narines, le mot a pris le sens t
de mucosité nasale.
MORVEAU (mor-yô), s. m. Mot grossier et à évi-
ter. Morve épaisse et recuite. |] Fig. Lécher le mor-
veau, flatter, servir Quelque godelureau Qui mé- s
thodiquement vous lèche le morveau, SCARR. Jodel.
maître et valet, dans LE ROUX, Dict. comique.
— ÉTYM. Dérivé de morve.
f MORVER (nior-vé), v. n. Terme d'horticulture. ^
Se pourrir.
— ÉTYM. Morve. i
MORVEUX,EUSE(mor-veû,veû-z'),adj. || i°Terme 1
de vétérinaire. Cheval morveux, cheval qu i a la mor- I
ve. |j 2° Qui a la morveau bout du nez. Nez morveux.
Quand d'enfants la troupe morveuse X coups de la- f
nières de cuir Par-ci, par-là le font fuir |un sabot],
SCARR. Virg. VH. |[S. m. et /. Familièrement et par] s
■ ménris. Enfant garçon ou fille, ou même jeune
homme; Et quitte ce morveux et l'amour qu'il te
donne,-MOL. Éc. des f. v, 4. Ce sont de beaux'mor- 1
veux, de beaux godelureaux, pour donner envie de .' j
leur peau, ID. l'Avare, n, 6, Elle [Mme de'Montes-
pan] se sent au-oessus de toutes choses, et ne craint î
non plus ses petites morveuses de nièces que si elles 1
étaient, charbonnées, SÉV. 7 août 1676. Un morveux i
d'officier m'outrage; Je lui fends !.;, il vient d'en 1
guérir, BÉRANG. Vieux caporal. || Traiter quelqu'un
comme un morveux, le traiter avec un mépris hu-
miliant. 113° Omelette morveuse, omelette peu cuite ; 1
on dit plutôt omelette baveuse. ]] 4° Amande mor- (
veuse, amande changée en eau visqueuse. || 5° Sa- <
lade, chicorée morveuse, salade, chicorée qui se <
pourrit. || Proverbes. Il vaut mieux laisser son enfant >
morveux que de lui arracher le nez, c'est-à-dire <
il vaut mieux souffrir un petit mal que de l'aug-" (
menter parle remède. || Quise sent morveux se mou-
che, celui qui se sent coupable des choses qu'on <
blâme en général, doit prendre pour lui la censure. ]
Qui se sent morveux, qu'il se mouche, MOL. l'Avare,
1, 3. y Les morveux veulent moucher les autres, ]
se dit de ceux qui reprennent en autrui les défauts )
qu'ils ont eux-mêmes.
— HIST. xm° s. Or s'en iront cil vaillant hache- ]
1er, Ki aiment Dieu et l'onour de cest mont [monde],
Ki sagement voelent à Dieu aler; Et li morveux, Ii i
cendreux demourront [demeureront], ROI DE NA- ]
VARRE, Poésies, t. n, p. 133. || xve s. Morfonduz sont I
vos chevaulx et morveux, E. DESCH. Poésies mss. 1
f° 227. N'y avoit si meschante morveuse qui ne les ]
face faire [des habits] plus excessifs, Aresta amo- ]
rum, p. 287, dans POUGENS. Qui sera morveux si se ;
mouche; Je ne crains que Dieu et le roy, connu- ]
LART, Poés. p. 174, dans POUGENS. Sire morveux que ■
vous estes, et faictes l'amoureux, Jehan de Saintré, i
ch. 11.|| xvie s. Ces trous donnent issue aux vapeurs :
en esternuant,et aux humeurs morveux, PARÉ, m, 4. j
— ÉTYM. ifor«e;Berry, morvoux; gén.mourveux. '.
-j- MORVOLANT(mor-vo-lan),s.m.Soiemêlée,qui 1
tombe dans le déchet, lors du dévidage des cocons.
1. MOSAÏQUE (mo-za-i-k'), adj. Qui vient de i
Moïse. La loi mosaïque.
—HIST. xvie s. 11 est là question des observations !
mosaïques, ausquelles les séducteurs vouloyent con- j
traindre le peuple chrestien, CALV. Instit. 269. 1
— ÉTYM. Lat. mosaïcus, de Moses, Moïse. <
2. MOSAÏQUE (mo-za-i-k'), s. m. || 1° Ouvrage !
fait de pièces rapportées, cubes de pierre ou d'é-
mail, ou de verre, ou de bois, colorés, appli-
qués sur un fond solide, et combinés de manière
à reproduire toute sorte de dessins. Une belle :
mosaïque. Pavé de mosaïque. || 2° L'art dont ces i
objets sont le produit. || 3° Fig. Mosaïque, ou- ]
vrage d'esprit composé de morceaux séparés, dont i
les sujets sont différents. Cet ouvrage est une mo- 1
saïque. Il 4° Terme de serrurerie. Panneau en mo-
saïque, tringles assemblées obliquement et par en- ]
tailles, formant des mailles, que l'on pose dans le 1
haut d'une porte cochère, en place d'un panneau de t
bois. 11Terme de charpente. Certains assemblages de <
bois en grume. || 5° Espèce de cône, coquillage. :
— HIST. xve s. La chapelle de Saint Marc [de Ve- 1
nise], qui est la plus belle et riche chapelle, toute 1
faite de musaïcq en tous endroits, COMM. VU, 16. 1
|| xvie s. Marquetterie, qu'est une sorte d'ouvrage que 1
les Latinsappellentfesseïata opéra, nosFrançois pie- ]
ces rapportées, et l'ancien vulgaire mosaïque, ST-JU- J
LIEN, Mesl. hist. Avant-propos, f°xni, dans LACURNE. !
— ÉTYM. Provenç. muse:, mogaic ; espagn. et ;
pnrtug. mosaico; ital. musaico; bas-lat. mosaicum, 1
musaicum, mosivum, musivm ; du lat. musivum, 1
mosaïque, qui vient du grec u-ou
serait musif; mais on a dérivé mustvum,qui reproduit 1
u.oucrEÏov, en musique et musaïque ou mosaïque. 1
f MOSAÏSME (mo-za-i-sm'), s. m. Loi de Moïse, i
— ÉTYM; Lat. Moscs, Moïse. <
f MOSAÏSTE (mo-za-i-sf), s. m. Artiste en mo- 1
saïque. || Adj. Les maîtres mosaïstes. <
— ÉTYM. Voy. MOSAÏQUE 2.
MOSARABE (mo-za-ra-b'), adj. Voy. MOZARABE, I
f MOSARABIQUE ( mo-za-ra-bi-k'), adj. Voy. j
MOZARABIQUE. 1
t MOSCATELLE (mo-ska-tè-1') ou MOSCATEL- s
LINE (mo-ska-tèl-li-n'), s. f. Nom spécifique et 1
autrefois nom officinal de l'adoxa moschateilir,a., 1
Linné (araliacées), dite aussi petite musquée. <
— ÉTYM. Dérivé du bas-latin muscatus, qui a le s
goût, l'odeur du musc ; comparez MUSCAT. i
t MOSCHIFÈRE (mo-ski-fè-r'), adj. Terme de c
| zoologie. Qui porté ou produit du musc. 1
—ÉTYM. M007.05 (voy. MUSC), et le lat. ferre, porter. (
MOSCOUADE ( mo-skou-a-d'), s. f. Sucre bru*
coloré par de la mélasse et autres substance étran-
gères. -
: — REM. Les formes ont varié • ' mascovades, fo-
rt'/-du 16 avril 1667; masconnades, Arrêt du cons,
d'État, 16 janv. 1671 ; mascouades, ib. 2S oct. 1672;
mosconade, GENLIS, Maison rust.t. m,p. 36a, dans
POUGENS. .:-.--.
— ÉTYM. Origine inconnue.
MOSQUÉE (mo-skée), s. /.Temple desmahomé-
tans; on n'y voit ni autel, ni décoration, ni image.
Omar enrichit Jérusalem d'une magnifique mos-
quée de marbre, couverte de plomb, ornée en
dedans d'un nombre prodigieux de lampes d'argent,
VOLT. Moeurs, 53. Barberousse était le maître absolu
dans Toulon, il y fit changer une grande maison
en mosquée, ID. ib. 126.
— HIST. xvie s. Et [le Turc] sage les commet
comme graves prophètes, Pour contenir son peu-
ple et garder les mosquetes, RONS; 695.
— ÉTYM. Espagn. megquila; ital. moschea; de
l'arabe mesgid, qui vient du verbe sagad, adorer :
lieu d'adoration.
t MOSyUILLON (mo-ski-llon, Il mouillées), s.'m.
Bergeronnette grise.
MOT (mo; on prononçait mo au xvie siècle,
PALSGRAVE, p. 24, et non pas mot';; le f se lie dans
la prononciation soutenue : un mo-t ambigu; dans
la conversation, on ne le lie pas, excepté dans la lo-
cution: mot à mot; quelques personnes font sentir
le t, mot', quand mot finit une phrase ; cela n'est-
pas aujourd'hui de bon usage, bien qù'âncienne-
ment Régnier-Desmarais en ait fait une règle ; au
pluriel, l's se lie : des mo-z ambigus ; mots rime,
outre les terminaisons en ots, avec faux, repos,
eaux, etc.), s. m. || i° Son monosyllabique ou poly-
syllabique, composé de plusieurs articulations, qui
a un sens. || 2° Mot nouveau, mot propre, mot fai-
ble. ||3° Mots consacrés, sacramentels, factices,
forgés. || 4° Gros mots, mots gras. |j 5° Grands mots.
|| 6° Paroles. || 7° Ce qu'on écrit brièvement à quel-
qu'un. || 8° Les mots, par opposition aux choses.
|| 9° Sentence, apophthegme, dit notable, parole
mémorable. || 10' Un bon mot. || ll°Motfin. || 12° Fin
mot. || 13° Mot trouvé. || 14° Mot pour rire. || 15° Prix
que l'on demande ou que l'on offre d'une chose ; le
dernier mot; au bas mot; prendre au mot. |[16° Le
mot d'une énigme, d'une charade, d'un logôgriphe.
|| 17° Le mot dans une devise. || 18° Mot d'ordre.
Il 19° En un mot; en deux mots; en peu de mots.
Il 20° Mot à mot; le mot à mot. || 21° De mot à
mot. || 22" A ces mots. || 23° X demi-mot; le demi-
mot, il 24° X mots couverts. || 25° Dans l'ancienne
poésie française, vers qui se répétait dans toutes les
stances d'un poëme. || 26° En vénerie, sonnei
un ou deux mots.
1° Son monosyllabique ou polysyllabique, com-
posé de plusieurs articulations, qui a un sens. Vous
vous souvenez du vieux pédagogue de la cour,
et qu'on appelait autrefois lé tyran des mots et
des syllabes [Malherbe], BALZÀC, Socrate chrétien,
x. Cependant leur savoir ne s'étend seulement
Qu'à regratter un mot douteux au jugement, RÉ-
GNIER, Sat. ix. J'ai une certaine tendresse pour
tous ces beaux mots que je vois ainsi mourir, oppri-
més par la tyrannie de l'usage qui ne nous en donne
point d'autres en leur place, VAUGEL. Rem. t. i,
p. 206, dans POUGENS. Je me souviens de cette
belle différence qu'il y a entre les personnes et les
mots, qui est que, quand une personne est accusée ,
et que l'on doute de son innocence, oh doit aller à
l'absolution; mais, quand on doute de la bonté d'un
mot, il faut au contraire le condamner et se porter à
la rigueur, ID. ib. t. n, p. 917. Une oreille un peu
délicate pâtit furieusement à entendre prononcer
ces mots-là, MOL. Préc. 5. Et Malherbe et Balzac,
si savants en beaux mots, ID. F.sav. n, 7. Quand,
dans un discours, se trouvent des mots répétés, et
qu'essayant de les corriger, on les trouve si propres,
qu'on gâterait le discours, il les faut laisser, PASC
Pens. vu, 21, éd. HAVET. Il y eh a qui vont jusqu'à
cette absurdité d'expliquer un mot par le mot même ;
j'en sais qui ont défini la lumière en cette façon : la
lumière est un mouvement luminaire.... on voit as-
sez de là qu'il y a des mots incapables d'être définis,
, PASC. Géom. i. Ces mots primitifs, espace, temps,
mouvement... ID. ib.... L'imagination que l'on prend
que les bonnes choses [des sciences] sont inacces-
sibles, en leur donnant le nom de grandes, hautes,
élevées, sublimes.... je voudrais les nommer'basses,
communes, familières ; ces noms-là leur convien-
nent mieux, je hais les mots d'enflure, ID. ib.u.
Quelle facilité, quelle éloquence [dans une lettre") 1
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