Titre : L'Avenir du bassin d'Arcachon : le grand journal du bassin...
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1935-02-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32896010n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 février 1935 22 février 1935
Description : 1935/02/22 (A76,N4275). 1935/02/22 (A76,N4275).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54222262
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2008
Çaalites requises
Dans son numéro du 8 février, «L'E-
cho du Bassin» envisage les qualités dont
il voudrait que lussent dotés ceux aux-
quels nous confierons le soin de diriger
pendant six années les affaires munici-
pales.
Il leur faudrait, dit-il. l'intelligence,
ou tout au moins du bon sens, un juge-
ment-très-sûr à l'abri des emballements;
ils devraient être actifs, laborieux, cons-
cients de leur mission, dévoués à leur
tâche, honnêtes, probe, intègres. Il fau-
drait qu'ils aient l'expérience des af-
faires, qu'ils soient désintéressés et pla-
cent l'exécution de leur mandat au-des-
sus de toute autre considération : qu'ils
possèdent le courage de leur opinion et
de leurs actes •
Voilà qui est pariait, d'autant mieux
que nos édiles actuels ont les qualités
énumérées par notre Confrère, et no-
tamment l'expérience acquise par un
long exercice de leur mandat.
Il me parait donc inutile d'allumer une
lanterne pour chercher des merles blancs
ces oiseaux rares, si on les trouvait, man
queraient d'expérience et ne pourraient
l'acquérir qu'à nos*dépens.
Malheureusement chacun se laisse in-
fluencer par ses affections ou par ses
haines ; il faut compter avec les ambi-
tions, les appétits, les intérêts particu-
liers, la manie du changement, l'esprit
de démolition et la politique.
Tâchons d'éliminer ces passions mau-
vaises" pour rendre justice aux hommes
qui nous ont donné des preuves d'activi-
té, d'intelligence et de dévouement, à
ceux qui ont amélioré, embelli, trans-
formé notre station.
Pour combler les vides causés par les
décès et les départs, on trouvera facile-
ment quelques nouveaux mandataires
dans une ville riche en personnalités "de
valeur.
Abstenons-nous surtout de toute con-
sidération politique ; celle-ci doit res-
ter étrangère à des élections ayant pour
but de confier les intérêts de la cité à
de bons administrateurs.
Telles sont les suggestions que je me
permets d'adresser à mon Confrère puis-
qu'il les sollicite de ses lecteurs.
Un autre Confrère arcachohnais dé-
clare avec raison que des modifications
dans l'administration d'un grand régio-
nal ne sauraient changer la volonté de
M. Marcel Gounouilhou de soumettre au
verdict des électeurs sa gestion munici-
pale et de leur demander le renouvelle-
ment de son mandat.
Souhaitons qu'il en soit ainsi, car le
Conseiller Général du canton doit être
Maire d'Arcachon pour défendre en cet-
te qualité les intérêts de notre station
au sein de l'assemblée départementale,
ainsi que M. Marcel Gounouilhou l'a fait
avec succès en toute occasion.
Albert CHICHE.
Censeur un peu jih-lnli.r. /mm- souvent nécessaire •
1 lus .enclin ù Manier que santal à Uni faire.
A la manière du bon Boileau, maint
Areachonais s'en va prophétisant sur les
élections municipales prochaines.
Les "Docteurs Tantpis posent leurs'
diagnostics pessimistes sans risquer d'ail
leurs ia moindre ordonnance et les in-
terrogateurs du sphinx populaire, sans
attendre sa réponse font du bruit pour
couvrir sa voix
Deux mois, deux longs mois restent
encore aux électeurs pour se déterminer
non sur les monologues ou les dialogues
forniques ou dramatiques, écrits ou oraux
de li campagne électorale, mais sur les
îéalîsations de leurs élus.
Les jugeront-ils. ces réalisations uti-
les ou nuisibles à la cité 7 Les estime-
r:)iil-ils ces oeuvres d'intérêt général .
conformes ou contraires à leurs intérêts
particuliers V Y voudront-ils mettre fin
ou donner suite. ?
L'autochtone, constate finement notre
excellent Confrère «Le Phare» aime a-
vant tout sa petite patrie ! ses bulletins
iront à ceux qu'il estime devoir parfaire
la grandeur, le renom de cette ville dont
à juste titre il est si fier».
Réaliste, l'areachonnais de race, est
optimiste. Marin habitué aux caprices
du Bassin, un .grain ne l'effraye pas, çon-
fiant après l'orage dans la sérénité pro-
chaine de son ciel.
Comme pas un il sait que :
Lorsque sur celte mer on vogue à pleines voiles
Qu'on croit nvoir pour soi le vent et les étoiles
il est Inen malaisé lie régler ses désirs.
Le plus sage s'endort sur la lui des zéphyrs.
Et le souvenir de ses propres risques
et périls lui rend finalement sympathi-
ques ceux d'autrul
***
Dans «l'Ere Nouvelle» M. Jean Mis-
tler revient sur la crise du tourisme, à
propos de la discussion que cette crise a
provoquée au Sénat, le 12 Février.
Il commente le discours de M. Borel et
les explications de M. Roy, et voici sa
conclusion... son amère conclusion:
«N'est-il pas paradoxal de constater
que malgré un budget écrasant nous man
quons d'argent aussi bien pour les re-
cherches scientifiques que pour le tou-
risme ?
«Les ressources prélevées sur un pays
à moitié paralysé par la crise sont dis-
tribuées "en petites largesses individuel-
les sans aucune utilité pour le corps so-
cial.
«Les constatations amères auxquelles
nous portera l'examen du problème tou-
ristique seraient confirmées par l'étude
de n'importe quelle branche de notre
économie.
SOUFFRANCE
O^0<§>@®<§"0'@>0
« Je vous aime jusqu'au trépas
et vous, vous ne m'aimez pas. »
Pourquoi, pourquoi, Destin, ainsi que de l'argile
du rêve le plus beau dénouer la sûre étreinte,
pour imposer à nos coeurs, une lourde contrainte,
sans en effacer pourtant, l'empreinte fragile.
Non, non, il n'est pas vrai que l'horizon humain
se borne au simple oubli, et que tout passe.
La mémoire ne. se mesure point à l'espace,
et je puis vous aimer, sans retenir votre main...
TSlais cette pensée, avec une folle souffrance
s'insinue en moi, comme un poison dans le froid
du corps, où peu à peu, s'avive mon désarroi
car j'ai le coeur vidé de tout, même d'espérance.
Et si je meurs — et que bientôt la mort me délivre —
j'emporterai, sachant que votre joie est parfaite,
moins de regreta, mais plus d'amour, comme d'une fête
l'on garde de douces fleurs, entre les pages d'un livre.
Rrc, Février 1935. G. L.
«Le mal est connu, les remèdes n'ont
rien de mystérieux mais on hésite, on
tergiverse, on espère un -miracle et pen-
dant ce temps, inexorablement, la cour-
be du chômage indique l'aggravation de
la crise avec la même sûreté qu'une cour
be de température au chevet d'un fié-
vreux».
***
Encore et toujours .la crise du touris-
me continue de ' préoccuper non seule-
ment les stations balnéaires, thermales,
climatiques et touristiques mais le pays
tout entier dont les intérêts généraux
pâtissent de la bouderie des étrangers ~
et de l'immobilisation des nationaux.
«L'Homme libre» définit une des cau-
ses de la crise et en préconise le remède:
«Cette cause, c'est l'interdiction pour
les nationaux de certains pays de sor-
tir de chez eux avec une somme d'ar-
gent un peu importante. Que peut dé-
penser en France un Italien qui ne doit
paà passer la Frontière avec plus de 2.000
lires et un Autricien qui ne doit sortir
que 500 schillings ? et un Hongrois qui
sur les 50 pengos permis doit subir une
perte de change de 20%. Un américain
du Sud qui n'a le droit de recevoir en
France que 800 à 1.000 francs par mois? '
Et enfin un allemand qui doit compter
au juste 10 Rentenmarks au Douanier
qui surveille sa sortie ? Mais le comble
c'est que nous n^avons songé qu'à «pro-
tester» contre ces mesures alors que nous
disposions du droit tout naturel de re-
présailles qui se fut borné à interdire la
sortie de France à tout Français se ren-
dant dans un pays à restriction de sor-
tie avec une somme plus forte que la
somme autorisée par ce même pays-pour :
ses propres nationaux.
«Représailles soit, rétorsion soit, est-
ce qu'on s'est privé d'user de ce droit
contre nous ? Non ! Alors ^u'attendons-
nous ?
«Après, mais après seulement, nous;
pourrons parler sérieusement de revi-:
gorer notre industrie touristiquer »
Est-ce pour ;calmer-les justes çotêresj ,
des petits commerçants de province que;
leurs puissants rivaux, les grands Maga- ;\
sins dé Paris ont établi des programmes .
de voyage à travers la France, distri-T . :
buant detous côt& la Tj.brme aêpenséi? ;
C'est ainsi quë'lé'iBôn Marehé> pré-
voit dans son circuit de neuf jours aux;
Pyréénes, 'avec départs: individuels tons :
les jours : -,
PARIS - ARCACHON - IiE MOULLKAU;
BIARRTTZ, tous frais de transport fer
et auto, et d'hôtels compris : 1525 îi.
1125 fr., 955 fr. suivant la classe
Les arcachonnais n'oublieront donc
pas que le «Bon Marché* ne les oublie
. pas '
RAISIN
Les anciens fle la Voile
Jusqu'à la guerre, la France a possé-
dé la plus belle flotte de voiliers du
monde. Us étaient armés par une race
de marins aujourd'hui disparue. Elle a-
vait ses traditions, ses dictons, ses chan-
sons, n faut savoir gré au capitaine au
long cours Armand Hayet (1) de s'être
inlassablement-attaché à leur découverte
et à leur conservation.
Que sont-ils devenus tous, états-ma-
jors et équipages des infatigables Dun-
kerquois, qui au cours de leurs voyages
du nitrate, parvenaient en de certaines
années, à passer le Cap Horn trois fois
en douze mois, et les grands Havrais qui
rapportaient le nickel de la Nouvelle-Ca-
lédonie, et les Nantais de la course du
blé, qui, pendant des campagnes de deux
ans, cinglaient d'Europe à Frisco, de
Frisco à Sydney et à Yokohama, et les
courriers de Bordeaux-à Tahiti, avec, au
retour, leurs cargaisons de nacre et de
coprah, et les plus modestes Antillais
qui chargeaient, en cueillette, sucre, ta-
fia, campêche des îles ?
Combien dorment leur dernier som-
meil dans les plaines des Flandres, par-
mi les héros de la brigade des fusiliers
marins, servent tristement sur quelque
vieux charbonnier, ou bien encore culti-
vent leur champ de pommes de terre à
l'ombre de quelque clocher breton.
La tribu des longs courriers était com-
me l'élite du peuple de la mer. Leur fas-
cicule d'inscrit portait parfois plus de
trente années de mer, et seulement tren-
te ou trente-cinq mois de terre. Pendant
les brefs répits, entre deux embarque-
ments, ils reprenaient à peine goût à la
vie terrienne. Ils mangeaient le pain du
paysan, au lieu du biscuit brisé à coups
de mailloche, l'omelette et le pot-au-feu,
â~ la place de la ration de fayots et de
. gourgane, d'endaubage et de ■saumurées.
J- A'peine débarqués de leur baleinier,
de leur brick, de leur trois-mats, au .re-
tour des mers du Sud, ou des Indes, ils
.se ruaient à la «grande bordée», se saou-
laient, de vin, de tafia, de rixes, de va-
carme, et d'amours. Puis ils repartaient,
souvent, sans avoir-rien vu de la terre.
Repris par la mer, ils vivaient, à bord,
: d'une existence de moines et de soldats;
ils respectaient les traditions séculaires
.'de leurs anciens, continuaient à parler
leur vieille et magnifique langue, incom-
prise >du--;tërrten
11 ) «Chansons de bord Dictons et tirades
des anciens de la voile» (Denoel et Steele, éd.)
. (lire la suite en 2e page.)
— -—- 111 111 U I h l I [i 111 I BH-H-W-+-t+ H+-B4-+H-11 I lil-!*4-H
i-M IVIORT
du 1. fvr. Maurel
La population arcacnomiaise a ap-
pris avec une douloureuse émotion ia
mort, survenue à iviar^e.lie, veiiareui der-
nier, du ttii-à iviaurei. .L on se rappelle
qu'il y a aeux ans, n avd.it ete serrasse i
par lu maiacae et ton. avait cru a sa an
procnaine. cependant sa constitution ex-
ceptionnellement roouste avait résiste.
Mais ia Facuite et ses supérieurs avaient
sagement exigé ae nu un repos inais-
Pciisable.
Héias i cet homme extraoruinairement
actif n'aura pu supporter plus longtemps
son inaction et son exil de l'Ecole Saint-
Eime à laquelle il avait consacré son exis
tence. Il est mort dans la lumière écla-
tante de la Méditerranée, regrettant cer-
tainement les flots argentés du Bassin et
les ombrages verdoyants de son parc.
Du moins c'est là qu'il repose à ja-
mais. Par une délicate pensée, on a en-
seveli son corps dans le petit cimetière
paisible où d'autres supérieurs ont déjà
trouvé leur dernier asile.
La foule des anciens élèves, des pa-
rents, des amis, qui a suivi pieusement
son cercueil, hier jeudi, prouve que le
deuil de l'Ecole est aussi le deuil de la
population. Beaucoup étaient venus de
Bordeaux d'autres des différents points
du territoire, mais Arcachon surtout é-
tait largement représenté.
Les exigences de la mise en page nous
empêchent de nous étendre davantage,
mais nous nous proposons de décrire dans
un prochain numéro les différentes pha-
ses de cette émouvante cérémonie.
-Le Cardinal Andrieu
A ARCACHON
Les imposantes funérailles faites à Bor
deaux au Cardinal Andrieu furent dignes
d'un prince de l'Eglise. Il est probable que
beaucoup de nos concitoyens voulurent
y assister, car, outre les sentiments qui
pouvaient les animer envers leur Ar-
chevêque disparu,, il est incontestable -
et ceci a été reconnu par des écrivains
comme Chateaubriand et des artistes
comme Rodin - que la pompe liturgique
(surtout l'office des Morts) a une incom-
parable grandeur.
Mais il était légitime aussi que des
Arcachonnais allassent vers celui qui si
souvent, durant son long épiscopat, était
allé vers eux.
Chaque année en effet le Cardinal An-
; driéu venaitconfirmerles enfants des
"' paroisses <3e-.si-Ferdinand et de la Cha-
pelle..H ne manquait jamais de se ren-
dre spécialement à l'Ecole Saint-Elme
CHOSES
duRUGBV
Saint-Vincent de Tyrosse — Arcachon
17 points à zéro
Arc:;ehon jouait son dernier match dl-
Champlonnat de France dimanche, à
Sani?-Vincent-de-Tyrosse.
Le- ié«ultat de- cette partie était d'une
i.'iii i-'l;a!K-e ^xtrêiïift M"': ïî'-.tvc équipe,
car la défaite i'obligêait à jouer les fa-
tidiques matches de barrage.
La victoire, sans doute en rompant une
triste tradition évitait les dits matches
de barrage et redonnait à nos joueurs
l'étincelle qui semble leur manquer de-
puis le début de la saison.
Arcachon, sur la forme du dimanche
passé où il triompha de Lourdes, pou-
vait, à mon sens, tenir St-Vincent-de-
ïyros.-ie en échec, et avec un peu de
chanco - coucher sur ie dos, ses valeu-
reux adversaires.
Or donc par un temps pluvieux, et~de-
vant un public restreint, mais très en
voix, cette partie capitale se joua ; sans
succès pour les nôtres, puisqu'elle se ter-
mina par un score soldé à 17 points con-
tre zéro.
Nos espérances se sont envolées. Cer-
tains crieront à la faillite de notre équi-
pe, d'autres nous suggéreront de ftissêr
aux treize - pourquoi faire? qu'y gagner?
Faisons donc confiance aux dirigeants
et aux joueurs du S. A. Arcachonnais,
et gageons que l'an prochain et même
cette année,- lors des matches de- barra-
ge l'ardeur et la science de certains, ai-
dés de la bonne volonté des autres, tri-
omphera des adversaires, et des criti-
ques dont beaucoup abusent à mauvais
escient.
Mais revenons à la partie elle-même et
laissons toutes considérations de côté -
pour cette fois -,
Arcachon se présente à Saint-Vincent
de Tyrosse incomplet ; cause déjà évi-
dente d'infériorité pourtant nette, et que
seule un peu de chance pouvait contre-
balancer - et notre chance n'est pas dé-
jà si grande.
Boy est absent. La mêlée se déséquili-
bre sans un talonnage efficace, prive nos
trois-quarts du ballon et de l'initiative
précieuse des attaquants et réduit ceux-
ci à une outrancière défense.
Dans ces conditions Arcachon joue
toujours par ses avants et arrive à se
maintenir. Mais peu avant la fin du pre-
mier time à la suite d'un cafouillage de-
vant nos buts, l'arbitre accorde le béné-
fice de 3 points aux Landais - alors qu'un
joueur Arcachonnais avait, semble-t-il
touché le premier. Le repos intervient
aussitôt après.
La deuxième mi-temps est l'exacte ré-
pétition de la première au point de vue
jeu. Mais Arcachon est épuisé du rôle
ingrat qu'il lui faut jouer et ceci - il est
bon de le répéter - par l'absence du ta-
lonneur habituel.
Alimentés à jet continu les 3/4 lan-
dais s'élancent à l'attaque, et sans répit
harcèlent nos buts.
Successivement 4 essais marqués, à la
suite de très classiques mouvements où
l'adresse et la grande vitesse âes locaux
laissent les nôtres tout pantois.
Il est vrai - à la décharge des Arca-
chonnais, que ces essais furent enta-
chés d'en-avant et de hors-\eu flagrants
que l'arbitre - par hasard sans doute -
oublia de sanctionner.
Un seul but fut réussi - pour porter
le score à 17 points, sans que les réac-
tions Arcachonnaises aient pu briser l'é-
treinte adverse.
Et je concluerai - en disant que ce
fût une partie de Championnat évidem-
ment, sans vouloir faire croire aux ba-
tailles de rues, mais en affirmant au
contraire la parfaite correction des équi-
pes, que faillit gâter le chauvinisme d'un
délégué et du public. INTERIM.
N.D.L.R. - Notre excellent Collaborateur
André n'étant pas encore remis de son
indisposition, nous lui souhaitons un
prompt rétablissement.
qu'il appelait l'un des fleurons de sa
tiare épiscppale.
Chaque année, en maintes occasions,
le Cardinal Andrieu et le Père Maurel se
rencontraient. C'est une simple coïnci-
dence - mais elle est à souligner - que
le protecteur et l'animateur du Collège,
l'archevêque et le dominicain, soient
morts le même jour.
Dans son numéro du 8 février, «L'E-
cho du Bassin» envisage les qualités dont
il voudrait que lussent dotés ceux aux-
quels nous confierons le soin de diriger
pendant six années les affaires munici-
pales.
Il leur faudrait, dit-il. l'intelligence,
ou tout au moins du bon sens, un juge-
ment-très-sûr à l'abri des emballements;
ils devraient être actifs, laborieux, cons-
cients de leur mission, dévoués à leur
tâche, honnêtes, probe, intègres. Il fau-
drait qu'ils aient l'expérience des af-
faires, qu'ils soient désintéressés et pla-
cent l'exécution de leur mandat au-des-
sus de toute autre considération : qu'ils
possèdent le courage de leur opinion et
de leurs actes •
Voilà qui est pariait, d'autant mieux
que nos édiles actuels ont les qualités
énumérées par notre Confrère, et no-
tamment l'expérience acquise par un
long exercice de leur mandat.
Il me parait donc inutile d'allumer une
lanterne pour chercher des merles blancs
ces oiseaux rares, si on les trouvait, man
queraient d'expérience et ne pourraient
l'acquérir qu'à nos*dépens.
Malheureusement chacun se laisse in-
fluencer par ses affections ou par ses
haines ; il faut compter avec les ambi-
tions, les appétits, les intérêts particu-
liers, la manie du changement, l'esprit
de démolition et la politique.
Tâchons d'éliminer ces passions mau-
vaises" pour rendre justice aux hommes
qui nous ont donné des preuves d'activi-
té, d'intelligence et de dévouement, à
ceux qui ont amélioré, embelli, trans-
formé notre station.
Pour combler les vides causés par les
décès et les départs, on trouvera facile-
ment quelques nouveaux mandataires
dans une ville riche en personnalités "de
valeur.
Abstenons-nous surtout de toute con-
sidération politique ; celle-ci doit res-
ter étrangère à des élections ayant pour
but de confier les intérêts de la cité à
de bons administrateurs.
Telles sont les suggestions que je me
permets d'adresser à mon Confrère puis-
qu'il les sollicite de ses lecteurs.
Un autre Confrère arcachohnais dé-
clare avec raison que des modifications
dans l'administration d'un grand régio-
nal ne sauraient changer la volonté de
M. Marcel Gounouilhou de soumettre au
verdict des électeurs sa gestion munici-
pale et de leur demander le renouvelle-
ment de son mandat.
Souhaitons qu'il en soit ainsi, car le
Conseiller Général du canton doit être
Maire d'Arcachon pour défendre en cet-
te qualité les intérêts de notre station
au sein de l'assemblée départementale,
ainsi que M. Marcel Gounouilhou l'a fait
avec succès en toute occasion.
Albert CHICHE.
Censeur un peu jih-lnli.r. /mm- souvent nécessaire •
1 lus .enclin ù Manier que santal à Uni faire.
A la manière du bon Boileau, maint
Areachonais s'en va prophétisant sur les
élections municipales prochaines.
Les "Docteurs Tantpis posent leurs'
diagnostics pessimistes sans risquer d'ail
leurs ia moindre ordonnance et les in-
terrogateurs du sphinx populaire, sans
attendre sa réponse font du bruit pour
couvrir sa voix
Deux mois, deux longs mois restent
encore aux électeurs pour se déterminer
non sur les monologues ou les dialogues
forniques ou dramatiques, écrits ou oraux
de li campagne électorale, mais sur les
îéalîsations de leurs élus.
Les jugeront-ils. ces réalisations uti-
les ou nuisibles à la cité 7 Les estime-
r:)iil-ils ces oeuvres d'intérêt général .
conformes ou contraires à leurs intérêts
particuliers V Y voudront-ils mettre fin
ou donner suite. ?
L'autochtone, constate finement notre
excellent Confrère «Le Phare» aime a-
vant tout sa petite patrie ! ses bulletins
iront à ceux qu'il estime devoir parfaire
la grandeur, le renom de cette ville dont
à juste titre il est si fier».
Réaliste, l'areachonnais de race, est
optimiste. Marin habitué aux caprices
du Bassin, un .grain ne l'effraye pas, çon-
fiant après l'orage dans la sérénité pro-
chaine de son ciel.
Comme pas un il sait que :
Lorsque sur celte mer on vogue à pleines voiles
Qu'on croit nvoir pour soi le vent et les étoiles
il est Inen malaisé lie régler ses désirs.
Le plus sage s'endort sur la lui des zéphyrs.
Et le souvenir de ses propres risques
et périls lui rend finalement sympathi-
ques ceux d'autrul
***
Dans «l'Ere Nouvelle» M. Jean Mis-
tler revient sur la crise du tourisme, à
propos de la discussion que cette crise a
provoquée au Sénat, le 12 Février.
Il commente le discours de M. Borel et
les explications de M. Roy, et voici sa
conclusion... son amère conclusion:
«N'est-il pas paradoxal de constater
que malgré un budget écrasant nous man
quons d'argent aussi bien pour les re-
cherches scientifiques que pour le tou-
risme ?
«Les ressources prélevées sur un pays
à moitié paralysé par la crise sont dis-
tribuées "en petites largesses individuel-
les sans aucune utilité pour le corps so-
cial.
«Les constatations amères auxquelles
nous portera l'examen du problème tou-
ristique seraient confirmées par l'étude
de n'importe quelle branche de notre
économie.
SOUFFRANCE
O^0<§>@®<§"0'@>0
« Je vous aime jusqu'au trépas
et vous, vous ne m'aimez pas. »
Pourquoi, pourquoi, Destin, ainsi que de l'argile
du rêve le plus beau dénouer la sûre étreinte,
pour imposer à nos coeurs, une lourde contrainte,
sans en effacer pourtant, l'empreinte fragile.
Non, non, il n'est pas vrai que l'horizon humain
se borne au simple oubli, et que tout passe.
La mémoire ne. se mesure point à l'espace,
et je puis vous aimer, sans retenir votre main...
TSlais cette pensée, avec une folle souffrance
s'insinue en moi, comme un poison dans le froid
du corps, où peu à peu, s'avive mon désarroi
car j'ai le coeur vidé de tout, même d'espérance.
Et si je meurs — et que bientôt la mort me délivre —
j'emporterai, sachant que votre joie est parfaite,
moins de regreta, mais plus d'amour, comme d'une fête
l'on garde de douces fleurs, entre les pages d'un livre.
Rrc, Février 1935. G. L.
«Le mal est connu, les remèdes n'ont
rien de mystérieux mais on hésite, on
tergiverse, on espère un -miracle et pen-
dant ce temps, inexorablement, la cour-
be du chômage indique l'aggravation de
la crise avec la même sûreté qu'une cour
be de température au chevet d'un fié-
vreux».
***
Encore et toujours .la crise du touris-
me continue de ' préoccuper non seule-
ment les stations balnéaires, thermales,
climatiques et touristiques mais le pays
tout entier dont les intérêts généraux
pâtissent de la bouderie des étrangers ~
et de l'immobilisation des nationaux.
«L'Homme libre» définit une des cau-
ses de la crise et en préconise le remède:
«Cette cause, c'est l'interdiction pour
les nationaux de certains pays de sor-
tir de chez eux avec une somme d'ar-
gent un peu importante. Que peut dé-
penser en France un Italien qui ne doit
paà passer la Frontière avec plus de 2.000
lires et un Autricien qui ne doit sortir
que 500 schillings ? et un Hongrois qui
sur les 50 pengos permis doit subir une
perte de change de 20%. Un américain
du Sud qui n'a le droit de recevoir en
France que 800 à 1.000 francs par mois? '
Et enfin un allemand qui doit compter
au juste 10 Rentenmarks au Douanier
qui surveille sa sortie ? Mais le comble
c'est que nous n^avons songé qu'à «pro-
tester» contre ces mesures alors que nous
disposions du droit tout naturel de re-
présailles qui se fut borné à interdire la
sortie de France à tout Français se ren-
dant dans un pays à restriction de sor-
tie avec une somme plus forte que la
somme autorisée par ce même pays-pour :
ses propres nationaux.
«Représailles soit, rétorsion soit, est-
ce qu'on s'est privé d'user de ce droit
contre nous ? Non ! Alors ^u'attendons-
nous ?
«Après, mais après seulement, nous;
pourrons parler sérieusement de revi-:
gorer notre industrie touristiquer »
Est-ce pour ;calmer-les justes çotêresj ,
des petits commerçants de province que;
leurs puissants rivaux, les grands Maga- ;\
sins dé Paris ont établi des programmes .
de voyage à travers la France, distri-T . :
buant detous côt& la Tj.brme aêpenséi? ;
C'est ainsi quë'lé'iBôn Marehé> pré-
voit dans son circuit de neuf jours aux;
Pyréénes, 'avec départs: individuels tons :
les jours : -,
PARIS - ARCACHON - IiE MOULLKAU;
BIARRTTZ, tous frais de transport fer
et auto, et d'hôtels compris : 1525 îi.
1125 fr., 955 fr. suivant la classe
Les arcachonnais n'oublieront donc
pas que le «Bon Marché* ne les oublie
. pas '
RAISIN
Les anciens fle la Voile
Jusqu'à la guerre, la France a possé-
dé la plus belle flotte de voiliers du
monde. Us étaient armés par une race
de marins aujourd'hui disparue. Elle a-
vait ses traditions, ses dictons, ses chan-
sons, n faut savoir gré au capitaine au
long cours Armand Hayet (1) de s'être
inlassablement-attaché à leur découverte
et à leur conservation.
Que sont-ils devenus tous, états-ma-
jors et équipages des infatigables Dun-
kerquois, qui au cours de leurs voyages
du nitrate, parvenaient en de certaines
années, à passer le Cap Horn trois fois
en douze mois, et les grands Havrais qui
rapportaient le nickel de la Nouvelle-Ca-
lédonie, et les Nantais de la course du
blé, qui, pendant des campagnes de deux
ans, cinglaient d'Europe à Frisco, de
Frisco à Sydney et à Yokohama, et les
courriers de Bordeaux-à Tahiti, avec, au
retour, leurs cargaisons de nacre et de
coprah, et les plus modestes Antillais
qui chargeaient, en cueillette, sucre, ta-
fia, campêche des îles ?
Combien dorment leur dernier som-
meil dans les plaines des Flandres, par-
mi les héros de la brigade des fusiliers
marins, servent tristement sur quelque
vieux charbonnier, ou bien encore culti-
vent leur champ de pommes de terre à
l'ombre de quelque clocher breton.
La tribu des longs courriers était com-
me l'élite du peuple de la mer. Leur fas-
cicule d'inscrit portait parfois plus de
trente années de mer, et seulement tren-
te ou trente-cinq mois de terre. Pendant
les brefs répits, entre deux embarque-
ments, ils reprenaient à peine goût à la
vie terrienne. Ils mangeaient le pain du
paysan, au lieu du biscuit brisé à coups
de mailloche, l'omelette et le pot-au-feu,
â~ la place de la ration de fayots et de
. gourgane, d'endaubage et de ■saumurées.
J- A'peine débarqués de leur baleinier,
de leur brick, de leur trois-mats, au .re-
tour des mers du Sud, ou des Indes, ils
.se ruaient à la «grande bordée», se saou-
laient, de vin, de tafia, de rixes, de va-
carme, et d'amours. Puis ils repartaient,
souvent, sans avoir-rien vu de la terre.
Repris par la mer, ils vivaient, à bord,
: d'une existence de moines et de soldats;
ils respectaient les traditions séculaires
.'de leurs anciens, continuaient à parler
leur vieille et magnifique langue, incom-
prise >du--;tërrten
11 ) «Chansons de bord Dictons et tirades
des anciens de la voile» (Denoel et Steele, éd.)
. (lire la suite en 2e page.)
— -—- 111 111 U I h l I [i 111 I BH-H-W-+-t+ H+-B4-+H-11 I lil-!*4-H
i-M IVIORT
du 1. fvr. Maurel
La population arcacnomiaise a ap-
pris avec une douloureuse émotion ia
mort, survenue à iviar^e.lie, veiiareui der-
nier, du ttii-à iviaurei. .L on se rappelle
qu'il y a aeux ans, n avd.it ete serrasse i
par lu maiacae et ton. avait cru a sa an
procnaine. cependant sa constitution ex-
ceptionnellement roouste avait résiste.
Mais ia Facuite et ses supérieurs avaient
sagement exigé ae nu un repos inais-
Pciisable.
Héias i cet homme extraoruinairement
actif n'aura pu supporter plus longtemps
son inaction et son exil de l'Ecole Saint-
Eime à laquelle il avait consacré son exis
tence. Il est mort dans la lumière écla-
tante de la Méditerranée, regrettant cer-
tainement les flots argentés du Bassin et
les ombrages verdoyants de son parc.
Du moins c'est là qu'il repose à ja-
mais. Par une délicate pensée, on a en-
seveli son corps dans le petit cimetière
paisible où d'autres supérieurs ont déjà
trouvé leur dernier asile.
La foule des anciens élèves, des pa-
rents, des amis, qui a suivi pieusement
son cercueil, hier jeudi, prouve que le
deuil de l'Ecole est aussi le deuil de la
population. Beaucoup étaient venus de
Bordeaux d'autres des différents points
du territoire, mais Arcachon surtout é-
tait largement représenté.
Les exigences de la mise en page nous
empêchent de nous étendre davantage,
mais nous nous proposons de décrire dans
un prochain numéro les différentes pha-
ses de cette émouvante cérémonie.
-Le Cardinal Andrieu
A ARCACHON
Les imposantes funérailles faites à Bor
deaux au Cardinal Andrieu furent dignes
d'un prince de l'Eglise. Il est probable que
beaucoup de nos concitoyens voulurent
y assister, car, outre les sentiments qui
pouvaient les animer envers leur Ar-
chevêque disparu,, il est incontestable -
et ceci a été reconnu par des écrivains
comme Chateaubriand et des artistes
comme Rodin - que la pompe liturgique
(surtout l'office des Morts) a une incom-
parable grandeur.
Mais il était légitime aussi que des
Arcachonnais allassent vers celui qui si
souvent, durant son long épiscopat, était
allé vers eux.
Chaque année en effet le Cardinal An-
; driéu venaitconfirmerles enfants des
"' paroisses <3e-.si-Ferdinand et de la Cha-
pelle..H ne manquait jamais de se ren-
dre spécialement à l'Ecole Saint-Elme
CHOSES
duRUGBV
Saint-Vincent de Tyrosse — Arcachon
17 points à zéro
Arc:;ehon jouait son dernier match dl-
Champlonnat de France dimanche, à
Sani?-Vincent-de-Tyrosse.
Le- ié«ultat de- cette partie était d'une
i.'iii i-'l;a!K-e ^xtrêiïift M"': ïî'-.tvc équipe,
car la défaite i'obligêait à jouer les fa-
tidiques matches de barrage.
La victoire, sans doute en rompant une
triste tradition évitait les dits matches
de barrage et redonnait à nos joueurs
l'étincelle qui semble leur manquer de-
puis le début de la saison.
Arcachon, sur la forme du dimanche
passé où il triompha de Lourdes, pou-
vait, à mon sens, tenir St-Vincent-de-
ïyros.-ie en échec, et avec un peu de
chanco - coucher sur ie dos, ses valeu-
reux adversaires.
Or donc par un temps pluvieux, et~de-
vant un public restreint, mais très en
voix, cette partie capitale se joua ; sans
succès pour les nôtres, puisqu'elle se ter-
mina par un score soldé à 17 points con-
tre zéro.
Nos espérances se sont envolées. Cer-
tains crieront à la faillite de notre équi-
pe, d'autres nous suggéreront de ftissêr
aux treize - pourquoi faire? qu'y gagner?
Faisons donc confiance aux dirigeants
et aux joueurs du S. A. Arcachonnais,
et gageons que l'an prochain et même
cette année,- lors des matches de- barra-
ge l'ardeur et la science de certains, ai-
dés de la bonne volonté des autres, tri-
omphera des adversaires, et des criti-
ques dont beaucoup abusent à mauvais
escient.
Mais revenons à la partie elle-même et
laissons toutes considérations de côté -
pour cette fois -,
Arcachon se présente à Saint-Vincent
de Tyrosse incomplet ; cause déjà évi-
dente d'infériorité pourtant nette, et que
seule un peu de chance pouvait contre-
balancer - et notre chance n'est pas dé-
jà si grande.
Boy est absent. La mêlée se déséquili-
bre sans un talonnage efficace, prive nos
trois-quarts du ballon et de l'initiative
précieuse des attaquants et réduit ceux-
ci à une outrancière défense.
Dans ces conditions Arcachon joue
toujours par ses avants et arrive à se
maintenir. Mais peu avant la fin du pre-
mier time à la suite d'un cafouillage de-
vant nos buts, l'arbitre accorde le béné-
fice de 3 points aux Landais - alors qu'un
joueur Arcachonnais avait, semble-t-il
touché le premier. Le repos intervient
aussitôt après.
La deuxième mi-temps est l'exacte ré-
pétition de la première au point de vue
jeu. Mais Arcachon est épuisé du rôle
ingrat qu'il lui faut jouer et ceci - il est
bon de le répéter - par l'absence du ta-
lonneur habituel.
Alimentés à jet continu les 3/4 lan-
dais s'élancent à l'attaque, et sans répit
harcèlent nos buts.
Successivement 4 essais marqués, à la
suite de très classiques mouvements où
l'adresse et la grande vitesse âes locaux
laissent les nôtres tout pantois.
Il est vrai - à la décharge des Arca-
chonnais, que ces essais furent enta-
chés d'en-avant et de hors-\eu flagrants
que l'arbitre - par hasard sans doute -
oublia de sanctionner.
Un seul but fut réussi - pour porter
le score à 17 points, sans que les réac-
tions Arcachonnaises aient pu briser l'é-
treinte adverse.
Et je concluerai - en disant que ce
fût une partie de Championnat évidem-
ment, sans vouloir faire croire aux ba-
tailles de rues, mais en affirmant au
contraire la parfaite correction des équi-
pes, que faillit gâter le chauvinisme d'un
délégué et du public. INTERIM.
N.D.L.R. - Notre excellent Collaborateur
André n'étant pas encore remis de son
indisposition, nous lui souhaitons un
prompt rétablissement.
qu'il appelait l'un des fleurons de sa
tiare épiscppale.
Chaque année, en maintes occasions,
le Cardinal Andrieu et le Père Maurel se
rencontraient. C'est une simple coïnci-
dence - mais elle est à souligner - que
le protecteur et l'animateur du Collège,
l'archevêque et le dominicain, soient
morts le même jour.
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