Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
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CRI
CRI
CRI
'fournoiemens ne os banie [armée à bannières]. Où
on ne sentist de tes caus [coups]; Tu fais faire che-
valerie, Tu fais perdre l'arae et la vie: Tu fais crever
cors et chevaus, Hist. litt. t. xxm, p. 613. Lesovres
regarder devés, Se vous n'avez les iex crevés, la
Rose, -m (4. Lor piez lavez et furent oint, Qui
crevé erent de mesaise, RUTEB. H, 203.
— xive s. Et le comte d'Auxerre, à qui l'ueil on
creva, Fu à Kobin Carole, qui puis le délivra,
Gucscl. 6355. Et les fossez remplis avironnéement,
Et les gros murs minez et crevez laidement, ib.
1 9577. Picquiez'd'une espingle les boudins quant ils
s'enflent, ou autrement ils creveroient, Ménagier,
H, 6. Et soit tant bouly que l'orge crevé, ib.
— xv°s Allez, allez querre vostre comte d'Armi-
gnac, qui s'est tué et crevé à boire fontaine devant
Alexandrie, PHOISS. m, îv, 20.
— xvi' s. 11 fut blecé à travers le corps si à point
que son aposteme en creva, MONT, I, 254. Délibéré
de crever [mourir] plus tost que de luy ouvrir la
porte, ID. i, 27S. Se crever les yeulx, ID. ib. Il
fault aller ou crever, ID. iv, (09. Ne vous ay-je
point dit que cette nuée se creveroit à la fin quel-
que jour, avec orage et tempeste qui tumberoit sur
nous? AMYOT, Fab. 26. 11 crevoit de despit, voyant
que les nobles faisoient tout ce qu'ilz pouvoient a le
[Sylla] poulser en avant, ID. Marius, 68. Â force de
crier après luy et de se tourmenter, il feit crever Pa-
postume qu'il avoit dedans le corps, IB.Sylla, 75. A
j fin il y perdit un oeil qui luy fut crevé en com-
batant, m. Serlor. 4. En prononçant seulement une
harengue qu'il a estudiée de longue main, il est en
danger de crever et estouffer devant vous, ID. l'hoc.
13. Ces choses luy crevèrent le cueur, ID. Cicéron,
4t. Hz s'encoururent devers Cleomenes en si grande
baste que les chevaulx en crevèrent, ID. Agis et
Clêom. 47. Les assiégez aussi tirèrent un grand
rempart derrière le bastion de l'évangile, où une
mine creva sur six vingts pionniers, D'AUB. Hist. n,
46. Ils surchargèrent l'artillerie dételle façon qu'elle
creva toute entre les mains des Turcs, ID. ib. n,
200. Nous lui jurerons toutte fidélité et service tant
pour cet affaire en général, que pour son particulier,
pour crever tous à ses pieds pour son dit service,
ID. ib. 22s. Les autres -crevans de rire, ID. ib. n,
230. Eux vont pour le desgager selon que le chemin
assez large permettoit; mais tout cela estoit crevé
[rempli] de cette fleur de gentils-hommes gascons,
qui tous frais venus avoient eu commandement de
mesler sans taster, ID. ib. n, 254. La glace creva et
enfonça plus de 120 hommes, ID. ib. m, 203. Que,
sans le respect qu'il portait au roi, ileust faict crever
de harquebuzades tous les mareschaux de logis,
CARL. III, -10.
— ÉTYM. Provenç. crebar; espagn. et portug.
quebrar; ital. crepare; du latin crepare, crever.
f CREVET (kre-vè), s. m. Lacet de tresse ferré
aux deux bouts.
CREVETTE (kre-vè-t'), s. f. || i° Petite écrevisse
de mer, dite aussi chevrette ou salicoque, très-bonne
à manger {palxmon squilla, Fabricius). || Crevette
d'eau douce ou des ruisseaux, puce d'eau, nom vul-
gaire d'un très-petit crustacé commun dans nos
ruisseaux (gammarus fluviatilù). |] 2°Terme d'art
militaire. Espèce de grenade à feu.
— HIST. xvics. Escievette, OUDIN,
—ÉTYM. Allem. Krabue, qui vientdulatin carabus.
Escrev.ete parait formé sur le modèle de escrevise.
f CREVETTINE(kre-vè-ti-n'), s. f. Terme de zoo-
logie. Nom d'une famille de crustacés qui sont tous
parasites.
— ÊTYM. Diminutif de crevette.
f CRÈVE-VESSIE (krè-ve-vè-sie), s. m. Appareil
de physique dans lequel on fait enfoncer et crever
une membrane par la pression atmosphérique. || Au
plur. Des crève-vessies.
— ÉTYM. Crever, et vessie.
t CREVICHE (kre-vi-ch'), s. f. Un des noms vul-
gaires de la crevette.
— ÉTYM. Autre forme de crevette.
CRI (tri), s. m. || i° Voix poussée avec effort, de
manière à être entendue au loin; et, par extension,
d'abord les voix inarticulées que nous arrache la
douleur ou une passion violente, et ensuite les voix
confuses, les sons indistincts d'une multitude qui
demande une chose; enfin, par exagération, les pa-
roles emphatiques ou trop enflées d'un orateur ou
d'un poète. Nous nous levons alors, et tous en même
temps Poussons jusques au ciel mille cris éclatants,
' CORN. Cid, iv, 3. Un grand peuple, seigneur, dont
cette cour est pleine, Par des cris redoublés demande
à voir la reine, ID. Pomp. v, 6.. Elle jeta des cris,
elle versa des pleurs, ID. ilédée, i, 1. Tout le peuple à
grands cris demande Nicornède, ID. Nie. v, 4. Com-
ment, bourreau, tu fais des cris? MOL. Ampli, i, 2.
Elle se mi tàiaire des cris effroyables, HAMILT. Gramm.
•10. Il lui baisa la main, fit des cris, SÉV. 400. Qui
frappe l'air, bon Dieu, de ces lugubres cris? Est-ce
donc pour veiller qu'on se couche à Paris? EOIL. Sat.
vi. Que produira l'auteur après de si grands cris? La
montagne en travaille enfante une souris, ID. Art
poét. m. Nos Grecs n'ont répondu qu'avec un cri de
rage, RAC. Andr. v, 3. La moitié s'épouvante et sort
avec des cris, ID. Brit. v, 6. Pendant que tout gardait
un silence paisible, Sa voix s'est fait entendre avec
un cri terrible, ID. Esth. n, 1. Nos Lévites pleuraient
de joie et de tendresse, Et mêlaient leurs sanglots
à leurs cris d'allégresse, ID. Alliai, v, 1. Il poussait
des cris horribles, FÊN. Tél. xv. On poussa d'abord
de grands cris de joie, ID. ib. xvi. Quant aux cris
naturels, l'homme les formera aussitôt qu'il éprou-
vera les sentiments auxquels ils sont affectés, CON-
DILLAC, Conn. humaines, sect. H, ch. 4. Les cris
naturels introduisent nécessairement l'usage des in-
flexions violentes, puisque différents sentiments ont
pour signe le même son varié sur différents tons;
ah, par exemple, selon la manière dont il est pro-
noncé, exprime l'admiration, la douleur, le plai-
sir.... m. ib. part. 2e,sect. ire,ch. 2. Ces chants vont
se changer en des cris de tristesse, VOLT. Tancr. v,
5. || N'avoir qu'un cri, ne jeter qu'un cri, crier con-
stamment, se plaindre sans discontinuer. Ce pauvre
malade n'a qu'un cri, tant la douleur est vive. Mme
de Rochefort n'a qu'un cri, depuis que vous avez écrit
à ses cousines sans lui dire un mot, SÉV. dans le Dict.
de DOCHEZ. || Familièrement. N'avoir qu'un cri après
quelqu'un, se dit de plusieurs personnes qui en dé-
sirent une autre impatiemment. || Ne faire qu'un cri,
pousser un seul cri. Eudoxe en le voyant ne fait
qu'un cri et tombe évanouie, MARMONT. Bélisaire,
ch. vi. || Fig. Jeter, pousser les hauts cris, se récrier,
se plaindre amèrement. || On dit aussi dans le même
sens crier les hauts cris, faire les hauts cris. .le le
trouvai criant les hauts cris, SÉV..32. Mme de Bris-
sac de crier les hauts cris, ID. H7. Mme d'Elbeuf
a crié les hauts cris, ID. 212. M. le Prince et son
parti firent les hauts cris, ST-SIM. 91, -109. || 2° Pa-
roles prononcées en criant et de manière à être en-
tendues au loin. Cri de guerre. Cri de ralliement. On
cri d'alarme se fit entendre. || Cris de Paris, cris des
petits marchands qui offrent de vendre ou d'acheter
par.la ville de menues denrées, des ouvriers ambu-
lants qui offrent de faire de menus ouvrages. || Accla-
mation. Les cris de vive le roi ! retentissaient de tous
côtés. J'ai vu de rang en rang cette ardeur répan-
due, Par des cris généreux éclater à ma vue, RAC.
Alex, i, 2. Sont autant de témoins dont le cri glo-
rieux A déposé pour vous au tribunal des Dieux,
VOLT. Sémiram. i, 5. || Cri public, ce qu'on publie
à son de trompe par ordre de justice. Il est défendu
par cri public. [] Les cris de l'école, les paroles
bruyantes, qui se font entendre dans les argumen-
tations des écoles. Juvénal, élevé dans les'cris de
l'école, Poussa jusqu'à l'excès sa mordante hyper-
bole, BOIL. Art p. n. Tout est trouble et discorde,
et les cris de l'école Égalent en fracas les cavernes
d'Ëole, DELILLE, Trois règnes, n. || Terme de chasse.
Mots que prononcent les chasseurs quand ils parlent
aux chiens pour les flatter ou les exciter à poursuivre
la bête. Chasser à cor et à cri, chasser avec le cor
et les chiens; et fig. Demander à cor et à cri, de-
mander à haute voix, d'une voix pressante. || Terme
de blason. Cri d'armes, cri de guerre, ou, simple-
ment, cri, un ou plusieurs mots en forme de de-
vise qu'on place ordinairement au cimier des armes.
Comme ces mots étaient anciennement sur les ban-
nières, c'était dans les batailles le cri de ceux qui
suivaient une bannière. || 3° Gémissement, plainte,
accusation. Dieu entend les cris des veuves et des
orphelins. Et mes cris éternels L'arrachèrent du
sein et des bras paternels,- RAC. Phèd. i, 3. Son
père par vos cris dès longtemps prévenu, ID. ib. m,
,3. Voilà, voilà les cris que je craignais d'entendre,
ID. Jphig. îv, 5. Sion, le jour approche où le Dieu
des armées Va de son bras puissant faire éclater
l'appui, Et le cri de son peuple est monté jusqu'à
lui, ID. Esth. i, 1. Les cris élevés contre l'inocula-
tion, même avant qu'on eût essayé de la mettre en
usage, CONDORCET, Tronchin. || 4° Opinion publique.
Il n'y a qu'un cri contre lui. Le cri public. La re-
nommée se fait entendre et le cri de la louange de-
vient général, DESFONTAIKES. Quoiqu'il n'y ait qu'un
cri contre ceux qui ont l'imprudence de jouer, sans
s'être informés de la valeur des jetons, chacun peut
impunément parler sans avoir appris la valeur des
mots, CONDILLAC, Traits des syst. ch, 18. Si quel-
quefois les femmes sortaient des bornes de cette mo-
destie, le cri public montrait que c'était u.ie excep-
tion, J. J. ROUSS. Lettre à d'Alemb. ||S° Fig. Appel
qui émane des choses, des sentiments. Étouffer le
cri de la conscience. Les cris du sang, sa force et
ses impressions, VOLT. Fanât, iv, 1. Allez, sacrés
vengeurs de vos princes meurtris, De leur sang
par sa mort faire cesser les cris, RAC. Alliai, v, 6.
Le cri de l'innocence, qui, dans le moment de l'ac-
tion, appelle des témoins, appelle des juges, NON-
TESQ. Fsp. xxix, 15. A l'instant va s'élever contre
moi cette philosophie d'un jour qui naît et meurt
dans le coin d'une grande ville et veut étouffer de
là le cri de la nature, J. J." ROUSS. Lettre à d'Alemb.
De ses mânes sanglants j'apaiserai les cris, VOLT.
OEdipe, m, 5. Et l'on entend dans les bois d'alen-
tour La voix mourante ou le cri de l'amour, BER-
NARD, Art d'aimer, m. Le cri de leur remords est
monté jusqu'à moi, DELILLE, Farad, perdu, xi. Cri
de l'honneur, DDCIS, Othello, m, 5. Avant Gustave
Vasa, tout Suédois était militaire; au cri du besoin
public, le laboureur quittait sa charrue et prenait
un arc, RAYNAL, Hist. phil. v, 9. Entends du haut
des ci'eux le cri de nos besoins, LAMART. Méd. i, 16.
|| 6° Voix propre à chaque animal. Le cri de la cor-
neille annonce de la pluie. La poule qui partage un
ver à ses enfants N'a pas le même cri que la poule
éperdue Dont l'horrible faucon vient de frapper la
vue, DELILLE, Trois règnes, vm. Un effroyable cri
[d'un monstre] sorti du sein des flots Des airs en ce
moment a troublé le repos, RAC. Phèd. v, 6.||7°Bruit
strident. Le cri de la scie. N'entend-on pas le qui-
vive des gardes, Qui se mêle au cri des verrous?
EÊRANO. Louis XI. || Poétiquement. J'ai souvent sur
ma tête Entendu les fureurs, les cris de la tempête,
DDCIS, Othello, i, 8. || 7° Le cri del'étain, craque-
ment que ce métal fait entendre quand on le plie.
|| 8° Donner du cri à la soie, la soufrer.
— SYS. CRI, CLAMEUR. Cri est beaucoup plus gé-
néral que clameur; il se dit de tout grand bruit de
voix produit par l'homme ou par les animaux, tan-
dis que clameur exprime quelque chose de collectif.
Un homme pousse un cri, mais il ne pousse pas une
clameur; au contraire on dira la clameur de la foule.
Cependant la Fontaine a dit, et très-bien dit : Une
montagne en mal d'enfant Jetait une clameur si
haute.... Fabl. v, 10. Mais ici la montagne est quel-
que chose de gigantesque qui. équivaut à quelque
chose de collectif.
— HIST. xi" s. Cil ki prendra larun sanz suite et
cri, Lois de Guill. v. Donc [ils] recomencent et le
hu et le cri, Ch. de Roi. CLI. ||XII° S. Li quens Er-
nouf en out de traïson grant cri [blâme], Mais on-
ques por le blasme le chastel ne guerpi [quitta],
Itou, ras. p. 65, dans LACURNE. ■ Qu'à l'assembler
[à l'attaque] ot tel" noise et tel cri, Ronc. p. 72.
Grans fu la noise et li cris de la gent, ib. p. 77. De-
vant lui vient, si lui crie à haut cri, ib. p. 142,
Charles li rois fist faire et son ban et son cri, ib,
p. 191. Que, s'en tute la terre eûst clerc si hardi,
Qui à Rome apelast al lues le reiHenri, Sereient er-
ranment tuit si chasel saisi, E il mis en prisun,
cum s'il eùstmalcri, Th. le mari. 06. Seignur, par
amur Deu, nel faites pas einsi; S'un ocist l'arce-
vesque, vus en aurez le cri; Car tus li païs scet que
vus l'avez haï, ib. 42. 11x111e s. Qui de fausser ont
le cri [ont la réputation de tromper], ils. de poésie
fr. avant 1300, t. iv, p. 407, dans LACURNE. Or-
gueil de serf, ueil de larron, Langue de leu [loup],
cri de paon, Parlonop. Ms. de St-Germ. f° 164, dans
LACURNE. Lors a la maie serve un moût grant cri
jeté, Berte, xv. Chascuns entre en la chambre,
quant il oient le cri, ib. LXXXIX. Chascuns maudit
la serve et crient à haus cris.... ib. xcix. Que vous
n'aurez ne cri ne non De m'amor. pour rien que je
voie, Lai de l'ombre. Cascuns est tenus de penre
[prendre] le bani son segneur; et, s'il ne le pot penre,
de lever le cri après li, et de porsivir tant qu'il soi:
pris, BEAUM. xxxiv, 32. Et quant li cris a esté fe(
communément par les églises, il doivent regarder
combien il sont tenu à paier, ID. XII, 31. Quant les
bouchiers et les autres homes de l'ost et les femmes
qui vendoient les danrées oîrent ce, il levèrent le
cri en l'ost, et à [avec] l'aide de Dieu il secoururent
le conte, JOINV. 233. || xve s. Et fit-on à savoir pai
un cri et par un héraut que, le premier qui entre-
rait dedans Duras, il gagnerait cinq cents francs,
FROISS. n, n, 11. Elle m'a faict souvent monter À
cheval, faire mes effors, Aller, chevaucher, tem-
pester. Et courir à cry et à cors, COQUILL. Monol.
de la botte de foin. ||xvie s. Les pauvres femmes sa
levèrent à cri [en criant], tant estonnées de voii
leur maistresse comme morte, MARG. Nouv. XV. Et
CRI
CRI
CRI
'fournoiemens ne os banie [armée à bannières]. Où
on ne sentist de tes caus [coups]; Tu fais faire che-
valerie, Tu fais perdre l'arae et la vie: Tu fais crever
cors et chevaus, Hist. litt. t. xxm, p. 613. Lesovres
regarder devés, Se vous n'avez les iex crevés, la
Rose, -m (4. Lor piez lavez et furent oint, Qui
crevé erent de mesaise, RUTEB. H, 203.
— xive s. Et le comte d'Auxerre, à qui l'ueil on
creva, Fu à Kobin Carole, qui puis le délivra,
Gucscl. 6355. Et les fossez remplis avironnéement,
Et les gros murs minez et crevez laidement, ib.
1 9577. Picquiez'd'une espingle les boudins quant ils
s'enflent, ou autrement ils creveroient, Ménagier,
H, 6. Et soit tant bouly que l'orge crevé, ib.
— xv°s Allez, allez querre vostre comte d'Armi-
gnac, qui s'est tué et crevé à boire fontaine devant
Alexandrie, PHOISS. m, îv, 20.
— xvi' s. 11 fut blecé à travers le corps si à point
que son aposteme en creva, MONT, I, 254. Délibéré
de crever [mourir] plus tost que de luy ouvrir la
porte, ID. i, 27S. Se crever les yeulx, ID. ib. Il
fault aller ou crever, ID. iv, (09. Ne vous ay-je
point dit que cette nuée se creveroit à la fin quel-
que jour, avec orage et tempeste qui tumberoit sur
nous? AMYOT, Fab. 26. 11 crevoit de despit, voyant
que les nobles faisoient tout ce qu'ilz pouvoient a le
[Sylla] poulser en avant, ID. Marius, 68. Â force de
crier après luy et de se tourmenter, il feit crever Pa-
postume qu'il avoit dedans le corps, IB.Sylla, 75. A
j fin il y perdit un oeil qui luy fut crevé en com-
batant, m. Serlor. 4. En prononçant seulement une
harengue qu'il a estudiée de longue main, il est en
danger de crever et estouffer devant vous, ID. l'hoc.
13. Ces choses luy crevèrent le cueur, ID. Cicéron,
4t. Hz s'encoururent devers Cleomenes en si grande
baste que les chevaulx en crevèrent, ID. Agis et
Clêom. 47. Les assiégez aussi tirèrent un grand
rempart derrière le bastion de l'évangile, où une
mine creva sur six vingts pionniers, D'AUB. Hist. n,
46. Ils surchargèrent l'artillerie dételle façon qu'elle
creva toute entre les mains des Turcs, ID. ib. n,
200. Nous lui jurerons toutte fidélité et service tant
pour cet affaire en général, que pour son particulier,
pour crever tous à ses pieds pour son dit service,
ID. ib. 22s. Les autres -crevans de rire, ID. ib. n,
230. Eux vont pour le desgager selon que le chemin
assez large permettoit; mais tout cela estoit crevé
[rempli] de cette fleur de gentils-hommes gascons,
qui tous frais venus avoient eu commandement de
mesler sans taster, ID. ib. n, 254. La glace creva et
enfonça plus de 120 hommes, ID. ib. m, 203. Que,
sans le respect qu'il portait au roi, ileust faict crever
de harquebuzades tous les mareschaux de logis,
CARL. III, -10.
— ÉTYM. Provenç. crebar; espagn. et portug.
quebrar; ital. crepare; du latin crepare, crever.
f CREVET (kre-vè), s. m. Lacet de tresse ferré
aux deux bouts.
CREVETTE (kre-vè-t'), s. f. || i° Petite écrevisse
de mer, dite aussi chevrette ou salicoque, très-bonne
à manger {palxmon squilla, Fabricius). || Crevette
d'eau douce ou des ruisseaux, puce d'eau, nom vul-
gaire d'un très-petit crustacé commun dans nos
ruisseaux (gammarus fluviatilù). |] 2°Terme d'art
militaire. Espèce de grenade à feu.
— HIST. xvics. Escievette, OUDIN,
—ÉTYM. Allem. Krabue, qui vientdulatin carabus.
Escrev.ete parait formé sur le modèle de escrevise.
f CREVETTINE(kre-vè-ti-n'), s. f. Terme de zoo-
logie. Nom d'une famille de crustacés qui sont tous
parasites.
— ÊTYM. Diminutif de crevette.
f CRÈVE-VESSIE (krè-ve-vè-sie), s. m. Appareil
de physique dans lequel on fait enfoncer et crever
une membrane par la pression atmosphérique. || Au
plur. Des crève-vessies.
— ÉTYM. Crever, et vessie.
t CREVICHE (kre-vi-ch'), s. f. Un des noms vul-
gaires de la crevette.
— ÉTYM. Autre forme de crevette.
CRI (tri), s. m. || i° Voix poussée avec effort, de
manière à être entendue au loin; et, par extension,
d'abord les voix inarticulées que nous arrache la
douleur ou une passion violente, et ensuite les voix
confuses, les sons indistincts d'une multitude qui
demande une chose; enfin, par exagération, les pa-
roles emphatiques ou trop enflées d'un orateur ou
d'un poète. Nous nous levons alors, et tous en même
temps Poussons jusques au ciel mille cris éclatants,
' CORN. Cid, iv, 3. Un grand peuple, seigneur, dont
cette cour est pleine, Par des cris redoublés demande
à voir la reine, ID. Pomp. v, 6.. Elle jeta des cris,
elle versa des pleurs, ID. ilédée, i, 1. Tout le peuple à
grands cris demande Nicornède, ID. Nie. v, 4. Com-
ment, bourreau, tu fais des cris? MOL. Ampli, i, 2.
Elle se mi tàiaire des cris effroyables, HAMILT. Gramm.
•10. Il lui baisa la main, fit des cris, SÉV. 400. Qui
frappe l'air, bon Dieu, de ces lugubres cris? Est-ce
donc pour veiller qu'on se couche à Paris? EOIL. Sat.
vi. Que produira l'auteur après de si grands cris? La
montagne en travaille enfante une souris, ID. Art
poét. m. Nos Grecs n'ont répondu qu'avec un cri de
rage, RAC. Andr. v, 3. La moitié s'épouvante et sort
avec des cris, ID. Brit. v, 6. Pendant que tout gardait
un silence paisible, Sa voix s'est fait entendre avec
un cri terrible, ID. Esth. n, 1. Nos Lévites pleuraient
de joie et de tendresse, Et mêlaient leurs sanglots
à leurs cris d'allégresse, ID. Alliai, v, 1. Il poussait
des cris horribles, FÊN. Tél. xv. On poussa d'abord
de grands cris de joie, ID. ib. xvi. Quant aux cris
naturels, l'homme les formera aussitôt qu'il éprou-
vera les sentiments auxquels ils sont affectés, CON-
DILLAC, Conn. humaines, sect. H, ch. 4. Les cris
naturels introduisent nécessairement l'usage des in-
flexions violentes, puisque différents sentiments ont
pour signe le même son varié sur différents tons;
ah, par exemple, selon la manière dont il est pro-
noncé, exprime l'admiration, la douleur, le plai-
sir.... m. ib. part. 2e,sect. ire,ch. 2. Ces chants vont
se changer en des cris de tristesse, VOLT. Tancr. v,
5. || N'avoir qu'un cri, ne jeter qu'un cri, crier con-
stamment, se plaindre sans discontinuer. Ce pauvre
malade n'a qu'un cri, tant la douleur est vive. Mme
de Rochefort n'a qu'un cri, depuis que vous avez écrit
à ses cousines sans lui dire un mot, SÉV. dans le Dict.
de DOCHEZ. || Familièrement. N'avoir qu'un cri après
quelqu'un, se dit de plusieurs personnes qui en dé-
sirent une autre impatiemment. || Ne faire qu'un cri,
pousser un seul cri. Eudoxe en le voyant ne fait
qu'un cri et tombe évanouie, MARMONT. Bélisaire,
ch. vi. || Fig. Jeter, pousser les hauts cris, se récrier,
se plaindre amèrement. || On dit aussi dans le même
sens crier les hauts cris, faire les hauts cris. .le le
trouvai criant les hauts cris, SÉV..32. Mme de Bris-
sac de crier les hauts cris, ID. H7. Mme d'Elbeuf
a crié les hauts cris, ID. 212. M. le Prince et son
parti firent les hauts cris, ST-SIM. 91, -109. || 2° Pa-
roles prononcées en criant et de manière à être en-
tendues au loin. Cri de guerre. Cri de ralliement. On
cri d'alarme se fit entendre. || Cris de Paris, cris des
petits marchands qui offrent de vendre ou d'acheter
par.la ville de menues denrées, des ouvriers ambu-
lants qui offrent de faire de menus ouvrages. || Accla-
mation. Les cris de vive le roi ! retentissaient de tous
côtés. J'ai vu de rang en rang cette ardeur répan-
due, Par des cris généreux éclater à ma vue, RAC.
Alex, i, 2. Sont autant de témoins dont le cri glo-
rieux A déposé pour vous au tribunal des Dieux,
VOLT. Sémiram. i, 5. || Cri public, ce qu'on publie
à son de trompe par ordre de justice. Il est défendu
par cri public. [] Les cris de l'école, les paroles
bruyantes, qui se font entendre dans les argumen-
tations des écoles. Juvénal, élevé dans les'cris de
l'école, Poussa jusqu'à l'excès sa mordante hyper-
bole, BOIL. Art p. n. Tout est trouble et discorde,
et les cris de l'école Égalent en fracas les cavernes
d'Ëole, DELILLE, Trois règnes, n. || Terme de chasse.
Mots que prononcent les chasseurs quand ils parlent
aux chiens pour les flatter ou les exciter à poursuivre
la bête. Chasser à cor et à cri, chasser avec le cor
et les chiens; et fig. Demander à cor et à cri, de-
mander à haute voix, d'une voix pressante. || Terme
de blason. Cri d'armes, cri de guerre, ou, simple-
ment, cri, un ou plusieurs mots en forme de de-
vise qu'on place ordinairement au cimier des armes.
Comme ces mots étaient anciennement sur les ban-
nières, c'était dans les batailles le cri de ceux qui
suivaient une bannière. || 3° Gémissement, plainte,
accusation. Dieu entend les cris des veuves et des
orphelins. Et mes cris éternels L'arrachèrent du
sein et des bras paternels,- RAC. Phèd. i, 3. Son
père par vos cris dès longtemps prévenu, ID. ib. m,
,3. Voilà, voilà les cris que je craignais d'entendre,
ID. Jphig. îv, 5. Sion, le jour approche où le Dieu
des armées Va de son bras puissant faire éclater
l'appui, Et le cri de son peuple est monté jusqu'à
lui, ID. Esth. i, 1. Les cris élevés contre l'inocula-
tion, même avant qu'on eût essayé de la mettre en
usage, CONDORCET, Tronchin. || 4° Opinion publique.
Il n'y a qu'un cri contre lui. Le cri public. La re-
nommée se fait entendre et le cri de la louange de-
vient général, DESFONTAIKES. Quoiqu'il n'y ait qu'un
cri contre ceux qui ont l'imprudence de jouer, sans
s'être informés de la valeur des jetons, chacun peut
impunément parler sans avoir appris la valeur des
mots, CONDILLAC, Traits des syst. ch, 18. Si quel-
quefois les femmes sortaient des bornes de cette mo-
destie, le cri public montrait que c'était u.ie excep-
tion, J. J. ROUSS. Lettre à d'Alemb. ||S° Fig. Appel
qui émane des choses, des sentiments. Étouffer le
cri de la conscience. Les cris du sang, sa force et
ses impressions, VOLT. Fanât, iv, 1. Allez, sacrés
vengeurs de vos princes meurtris, De leur sang
par sa mort faire cesser les cris, RAC. Alliai, v, 6.
Le cri de l'innocence, qui, dans le moment de l'ac-
tion, appelle des témoins, appelle des juges, NON-
TESQ. Fsp. xxix, 15. A l'instant va s'élever contre
moi cette philosophie d'un jour qui naît et meurt
dans le coin d'une grande ville et veut étouffer de
là le cri de la nature, J. J." ROUSS. Lettre à d'Alemb.
De ses mânes sanglants j'apaiserai les cris, VOLT.
OEdipe, m, 5. Et l'on entend dans les bois d'alen-
tour La voix mourante ou le cri de l'amour, BER-
NARD, Art d'aimer, m. Le cri de leur remords est
monté jusqu'à moi, DELILLE, Farad, perdu, xi. Cri
de l'honneur, DDCIS, Othello, m, 5. Avant Gustave
Vasa, tout Suédois était militaire; au cri du besoin
public, le laboureur quittait sa charrue et prenait
un arc, RAYNAL, Hist. phil. v, 9. Entends du haut
des ci'eux le cri de nos besoins, LAMART. Méd. i, 16.
|| 6° Voix propre à chaque animal. Le cri de la cor-
neille annonce de la pluie. La poule qui partage un
ver à ses enfants N'a pas le même cri que la poule
éperdue Dont l'horrible faucon vient de frapper la
vue, DELILLE, Trois règnes, vm. Un effroyable cri
[d'un monstre] sorti du sein des flots Des airs en ce
moment a troublé le repos, RAC. Phèd. v, 6.||7°Bruit
strident. Le cri de la scie. N'entend-on pas le qui-
vive des gardes, Qui se mêle au cri des verrous?
EÊRANO. Louis XI. || Poétiquement. J'ai souvent sur
ma tête Entendu les fureurs, les cris de la tempête,
DDCIS, Othello, i, 8. || 7° Le cri del'étain, craque-
ment que ce métal fait entendre quand on le plie.
|| 8° Donner du cri à la soie, la soufrer.
— SYS. CRI, CLAMEUR. Cri est beaucoup plus gé-
néral que clameur; il se dit de tout grand bruit de
voix produit par l'homme ou par les animaux, tan-
dis que clameur exprime quelque chose de collectif.
Un homme pousse un cri, mais il ne pousse pas une
clameur; au contraire on dira la clameur de la foule.
Cependant la Fontaine a dit, et très-bien dit : Une
montagne en mal d'enfant Jetait une clameur si
haute.... Fabl. v, 10. Mais ici la montagne est quel-
que chose de gigantesque qui. équivaut à quelque
chose de collectif.
— HIST. xi" s. Cil ki prendra larun sanz suite et
cri, Lois de Guill. v. Donc [ils] recomencent et le
hu et le cri, Ch. de Roi. CLI. ||XII° S. Li quens Er-
nouf en out de traïson grant cri [blâme], Mais on-
ques por le blasme le chastel ne guerpi [quitta],
Itou, ras. p. 65, dans LACURNE. ■ Qu'à l'assembler
[à l'attaque] ot tel" noise et tel cri, Ronc. p. 72.
Grans fu la noise et li cris de la gent, ib. p. 77. De-
vant lui vient, si lui crie à haut cri, ib. p. 142,
Charles li rois fist faire et son ban et son cri, ib,
p. 191. Que, s'en tute la terre eûst clerc si hardi,
Qui à Rome apelast al lues le reiHenri, Sereient er-
ranment tuit si chasel saisi, E il mis en prisun,
cum s'il eùstmalcri, Th. le mari. 06. Seignur, par
amur Deu, nel faites pas einsi; S'un ocist l'arce-
vesque, vus en aurez le cri; Car tus li païs scet que
vus l'avez haï, ib. 42. 11x111e s. Qui de fausser ont
le cri [ont la réputation de tromper], ils. de poésie
fr. avant 1300, t. iv, p. 407, dans LACURNE. Or-
gueil de serf, ueil de larron, Langue de leu [loup],
cri de paon, Parlonop. Ms. de St-Germ. f° 164, dans
LACURNE. Lors a la maie serve un moût grant cri
jeté, Berte, xv. Chascuns entre en la chambre,
quant il oient le cri, ib. LXXXIX. Chascuns maudit
la serve et crient à haus cris.... ib. xcix. Que vous
n'aurez ne cri ne non De m'amor. pour rien que je
voie, Lai de l'ombre. Cascuns est tenus de penre
[prendre] le bani son segneur; et, s'il ne le pot penre,
de lever le cri après li, et de porsivir tant qu'il soi:
pris, BEAUM. xxxiv, 32. Et quant li cris a esté fe(
communément par les églises, il doivent regarder
combien il sont tenu à paier, ID. XII, 31. Quant les
bouchiers et les autres homes de l'ost et les femmes
qui vendoient les danrées oîrent ce, il levèrent le
cri en l'ost, et à [avec] l'aide de Dieu il secoururent
le conte, JOINV. 233. || xve s. Et fit-on à savoir pai
un cri et par un héraut que, le premier qui entre-
rait dedans Duras, il gagnerait cinq cents francs,
FROISS. n, n, 11. Elle m'a faict souvent monter À
cheval, faire mes effors, Aller, chevaucher, tem-
pester. Et courir à cry et à cors, COQUILL. Monol.
de la botte de foin. ||xvie s. Les pauvres femmes sa
levèrent à cri [en criant], tant estonnées de voii
leur maistresse comme morte, MARG. Nouv. XV. Et
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