Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
GRE
CRE
GRE
89£
ennemis, mais une des crevasses profondes dont le sol
russe est sillonné les arrêta sous un feu meurtrier,
SÉGUR, Hist. de Nap. ix, 2. || Terme de marine. Ou-
verture dans la carène d'un vaisseau. || Terme de
gravure. Tailles confondues. || Terme de vétérinaire.
Fentes qui surviennent au pli du paturon et au bou-
let, chez les chevaux et les bêtes asines.
—HIST. xiie s. Li abimes l'abisme apelet, en la voiz
de tes crevaces, Liber psalm. p. 56. || xnrs. L'autre
tremble toute effraée, Tant se sent foible et esbaée,
Et pourfendue de crevaces En plus de cinq cens mile
places, la Rose., 6137. Et par tous ces ostex [ils] se
boutent, Ne clés ne barr.es ne redoutent, Ains s'en
entrent par les fendaces, Par chatières et par cre-
vaces, ib. 4 8636. H xv°'s. Elle s'avança de venir ouyr
et regarder par les crevances des fenestres et secrets
treillis d'icelles, LOUIS XI, NOUV. C. || XYIÏ S. Les
scissures ou crevasses, lesquelles surviennent le plus
souvent après la curation, PARÉ, XVI, 36. Dans une
crevasse de montagne, -D'AUB. Hist. H, 338. Celui
qui a des crevasses aux doigts, MONT, il, 349.
— ÊTYM. Crever; provenç. creoassa; bas-lat. cre-
palia, du latin classique crepare, éclater.
CREVASSE, ÉE (kre-va-sé, sée), port, passé. Un
vieux'mur tout crevassé.
t CREVASSÉE (kre-va-sée), s. f. Chose crevassée,
un mur, un plafond, etc.
CREVASSER (kre-va-sé), v. a. ||1° Faire des cre-
vasses. Le froid lui a crevassé les mains. || Terme
de gravure. Faire un pâté, un pochis. || 2° Se cre-
vasser, v. réfl. Être crevassé. Cette muraille com-
mence à se crevasser. Le navire, comblé de morts
et de mourants, S'entr'ouvre, se crevasse.... BRÉ-
BOEUF, Phars. ni.
— HIST. xve s. Là fouirent et nouèrent et piquè-
rent Anglois tant que la moitié de la tour, par de-
faute de pied, s'ouvrit et crevaça, FHOISS. II, m,
33. || xvi 8 s. Une espèce de verrue avec aspérités
crevassées, PARÉ, XVIII, 86. '
— ÉTYM. Crevasse; provenç. crébassar.
CREVÉ, ÉE (kre-vé, vée), part, passé. || l°Qui a
éclaté. Un fusil crevé par la charge. Un frémisse-
ment dans l'air dont le bruit est semblable à celui
d'une grosse pluie qui tombe d'un nuage dissous et
crevé tout à coup, RAYNAL, Iftsf. phil. vu, 26.
|| Terme de marine. Cordage crevé, cordage dont
l'un des torons est déchiré ou cassé. || 2° Mort. Dom
Joseph portera l'habit que vous lui voyez, à moins
que ses parents crevés de la peste n'en aient laissé
dont personne ne veuille, p. L. CODR. Lett. il, 283.
|| 3° Bouffi. Madame de Verneuil n'est plus rouge ni
crevée comme elle était, SÊV. 128. || 4° Substantive-
ment. Un gros crevé, un homme fort gros. Je ne
suis plus une grosse crevée, SÉV. 294. || Manger,
boire, ronfler, rire comme un crevé, c'est-à-dire
avec excès. || 5° S. m. Terme de tailleur et de cou-
turière. Ouverture longitudinale pratiquée aux man-
ches de certains vêtements.
f CRÈVE-CHASSIS (krè-ve-chà-si), s. m. Un des
noms vulgaires de la mésange charbonnière.
t CRÈVE-CHIEN (krè-ve-chiin), s. m. Un des
noms vulgaires de la morelle noire. \\Auplur. Des
crève-chiens.
— ÉTYM. Crever, et chien. La morelle noire ne
paraît mériter aucunement une pareille dénomina-
tion.
CRÈVE-COEUR (krè:ve-keur), s. m. Grand déplai-
sir, déboire mêlé de dépit. Quel crève-coeur! Il
n'y a point de crève-coeur plus grand à un homme
d'honneur, que s'il faut qu'il aime ce qu'il ne prend
point plaisir d'aiiner, MALH. Traité des bienfaits de
Séncque, il, 4 8. Si Vaùdemorit fut satisfait d'avoir
le maréchal de Villeroy en Italie, ce fut un nouveau
crève-coeur pour Tessé, ST-SIM. 97, 30. L'incroya-
ble contrainte où l'humeur de M. le Prince tenait
tout ce qui était réduit sous son joug, donna un
extrême crève-coeur à 'cette aînée [de ses filles],
îp. 4, 62. || Au plur. Des crève-coeur.
— HIST. xiiie s. Mais corroz qu'en a de s'amie,
Cil corroz à nom crièvecuer, Partonopex, dans
le' Dict. de DOCHÉZ. || XVI" S. Que ce leur est un
grand crevecoeùr de voir.... D'AUB. Hist. H, 44. Si
par crevecoeùr dùrejet que vous.... CARL. IV, 9. Feu
monsieur le. màrèschal de Mbntluc, ayant perdu
'son fils, mè fàis'oit fort valoir, entre ses aultres re-
grets,' le desplaisir et crevecoeùr qu'il sentait de
ne s'ëstre jamais communiqué à lui; MONT, ri, 82.
Or si mon seiii, rempli de creve-coeùr extrême Des
taches dé nos grands, a tourné sur eùx-mesmes
L'oeil de latérite D'ADB. Tragiques, les princes,
liv. ii.* ■•'"■■■■•■•-- ■ . ■ ,
— ÉTYM. Crever, et coeur.
CREVER (kre-vé, La syllabe cre prend un accent
grave quand la syllabe qui suit est muette : je crève,
je crèverai). || 1° V. n. Se rompre par.excès de ten-
sion, par surcharge; sens qui ne s'applique qu'à des
objets considérés comme susceptibles d'être gon-
flés. Ce sac crèvera si vous l'emplissez tant. Et je
veux [dit une suivante à sa maîtresse], si jamais j'ai
contre vous manqué, Crever comme un boudin que
l'on n'a pas piqué, SCARRON, Jodelet, n, 4 La
chétive pécore S'enfla si bien qu'elle creva, LA
FONT. Fabl. I, 3. Ou ma vie ou la sienne, impor-
tunes sangsues, Doivent crever du sang dont elles
sont repues, ROTR. Antig. I, 6 L'abondance à
pleines mains Verse en leurs coffres la finance, Eh
leurs greniers le blé, dans leurs caves les vins : Tout
en crève.... LA FONT. Fabl. vu, 6. || Terme de jardi-
nier fleuriste, qui se dit des oeillets et de leur étui
quand la quantité des feuilles les fait ouvrir et écla-
ter. Il est difficile d'avoir de beaux oeillets et de les
empêcher de crever. || 2° Éclater avec explosion. Le
canon creva dès le second coup. Son fusil lui creva
dans la main, SÉV. 476. X leurs pieds aussitôt cent
nuages crevèrent, LA FONT. Phil. et Bauc. || Fig. Je
vois se former de loin un nuage de coups de bâton
qui crèvera sur mes épaules, MOL. Fourberies, i, 4.
Je voulus parier, quoique tout respirât la noce,
qu'elle ne s'achèverait pas; en effet, le jeudi, le
temps se brouilla, et la nuée creva le soir à dix
heures, SÉV.-42. .Reine, n'attendez pas que le nuage
crève, RAC. Aih. n, 6. |j Crever dans la main, se dit
d'une arme à feu qui éclate dans la main au mo-
ment où on la tire; et, figurément, crever dans la
main, n'être d'aucun service. Le pouvoir et l'impu-
nité rendent les forts audacieux; le bon droit seul
est l'arme des faibles; et cette arme leur crève ordi-
nairement dans les mains, J. J. ROUSS. Lett. auchev.
d'Éon, Corresp. t. vi, p. 265, dans POUGENS.'
|| 3° Terme de médecine. Aboutir. L'abcès est près
de crever. || 4° Crever de graisse ou d'embonpoint,
être excessivement gras. || Crever se dit de ceux
qui ont trop mangé. Il soupe, il crève; on y court,
On lui'donne maints clystères, LA FONT. Glout. Ils
mangeront jusqu'à regorger, jusqu'à crever, J. J.
nouss. Êm. n. || Crever dans sa peau, être d'un em-
bonpoint excessif; et, figurément, enrager en secret
de quelque grand dépit. || Par extension. Crever de
santé, avoir une santé florissante et de l'embon-
point. Un gros garçon qui crève de santé, Mais qui de
sens a bien moins qu'une buse, 3. B. ROUSS. Epigr.
m, 43. || Crever d'argent, de biens, avoir beau-
coup d'argent, de biens. Mme de Coulanges, qui
crève d'argent, à prêté mille francs à Mlle de Méri,
SÊV. t. vin, ' Lett. 790, p. Il 6, dans POUGENS.
|| 5" Être en proie à quelque passion qui cause du
tourment, à quelque sentiment qui cause de l'impa-
tience et que l'on renferme en soi, que l'on a honte
de laisser voir. Que son coeur convoiteux d'avarice ne
crève, REGN. Sat.x. Et chacun, en riant, en parle à
coeur ouvert, Dont je crève de rage, ID. Elég. 2. Je
crève de dépit, MOL. les Préc. i, 7. Et que puisse
l'envié en crever de dépit, in. Tart. m, 7. Pour le
faire crever de honte et de ressentiment, HAMILT.
Gramm. 9. || Absolument. Il fallait crever ou com-
muniquer ses chagrins, HAMILT. Gramm. s. Sa mère
pensa crever en la revoyant, SÉV. 535. Le peu.de
fruit d'attenter sur ta vie Fera crever la haine et las-
sera l'envie, ROTR. Bélis. JV, 6. [Ô Boileau] J'embras-
serai Quinault, en dusses-tu crever, VOLT. Ép. 95.
Les gens crèveraient plutôt que de ne pas jaser, et
vous tout le premier, p. L. COUR. 2e lettre particu-
lière. || Crever de rire, rire excessivement de choses
ridicules. Et dont les beaux discours.... Feraient
crever dé rire un saintdu paradis, RÉGN. Sat x. Les
sermons dont vous parlez font crever de rire, SËV.
398. Les étrangers crèvent de rire quand ils voient,
dans nos tragédies, le seigneur. Agamemnon et le
seigneur Achille qui lui demande raison aux yeux
de tous les Grecs, et le seigneur Oreste brûlant de
tant de feux pour madame sa cousine, p. L. CÔDR.
Trad. d'Hérod. préface. || Crever de faim, avoir
grand faim, être dans le dénûment. Je ne veux pas'
me défaire de mon blé autrement, dussiez-vous
crever de faim, MÔNTESQ. Lett. pers. 4 4. || 6° Mourir en
parlant des bêtes, et aussi par dédain ou colère en
parlant des hommes. Fait crever les courtauds, en
chassant aux forêts, RÉGNIER, Sat. v. Et que vous
n'êtes point crevé dé toutes les médecines qu'on vous
a fait prendre, MOL. Mal', imag. ni,'3. Ils tirenttant
Qu'on les vit crever à l'instant, LA FONT; Fabl.
vin, 25. Elle et son équipage ont pensé crever des
chaleurs, SÉV. 577. Un homme qui tombe de cheval
et qui crève sur la place, in. 66. Mme d'Elbeùf a
pensé crever, ID. 212. Mme de Lavardin est enrhu-
mée à crever, ID. 389. Tu crèveras bientôt du venin
que tu jettes, TRISTAN, Mort de Chrispe, iv, 7. Les
Juifs faisaient boire d'une eau mêlée de cendre à
leurs femmes soupçonnées d'adultère; les coupablei
ne manquaient pas d'en crever, VOLT. Moeurs, 22.
Il [Satan] jure, il grimace, il se tord ,11 crève comme
un hérétique, BÉRANG. Mort du Diable. || 7° terme
de cuisine. Faire crever le riz, le faire gonfler à
l'eau bouillante ou à la vapeur. || 8°X certains jeux,
crever c'est perdre la partie, parc-e qu'on a fait plus
de points qu'il n'en fallait pour la gagner. || 9° V. a
Faire éclater, rompre avec effort, violence. Cette
forte charge creva le canon. Et la foudre qui va par-
tir, Toute prête à crever la nue, Ne peut plus être
retenue, CORN. Poly. iv, 2. || 10" Faire manger à
l'excès. Il les creva de bonne chère. || 11° Crever
les yeux, crever le globe de l'oeil de manière qu'il se
vide et cesse de voir. On creva les yeux à Philip-
pique, BOSS. IList. 1, 44. Dans une émeute populaire,
un jeune homme nommé Alcandre creva un oeil à
Lycurgue d'un coup de bâton, ROLLIN, Hist. anc.
OEuvres, t. n, p. 620, dans POUGENS. Il [Louis le.
Débonnaire] fit crever les yeux à Bernard, roi d'Ita-
lie, son neveu, qui était venu implorer sa clémence,
MÔNTESQ. Esp. xxxi, 20. y Se crever les'yeux, se
percer les yeux ou se les détruire d'une façon quel-
conque. Semblable en quelque chose à cet ancien
que l'on dit qui se creva les yeux pour n'être pas
distrait dans ses méditations philosophiques, FONTEN.
Amontons. || Fig. Crever les yeux, se dit de choses
qui sont sous les yeux et que cependant on n'aperçoit
pas. Cela crève les yeux, cela est d'une évidence
palpable. Les saletés y crèvent lés yeux, MOL. Criti-
que, 3. Pour moi, je ne vois pas ces exemples fa-
meux.— Moi, je les vois si bien qu'ils me crèvent
les yeux, m. F. sav. iv, 3. Notre propre intérêt est
un merveilleux instrument pour nous crever les
yeux agréablement, PASC. Imag. 6. || Crever le
coeur, faire dans la région de l'estomac une plaie
qui cause la mort. Il s'est jeté comme un furieux et
s'est crevé le coeur, SÉV. 460.' |] Fig. Exciter une
vive compassion. Cela nous creva le coeur, SÉV. -I 40.
Il 12° Crever un cheval, le fatiguer à le faire mourir,
le'rendre fourbu.... [un faix]Suffisant de crever un
genêt de Sardaigne, RÉGNIER, Sat. vi. L'autre cre-
vait son cheval pour arriver avant, HAMILT. Gramm. 5.
M. Colbert pensa crever ses chevaux, sEy. '386
Toujours à l'avant-garde, crevant mes chevaux, et
me chargeant de toutes les commissions, p. L. COUR.
Lett. 1, <63. Le duc d'Angoulême crève les chevaux
sur la route de Bayonne, ID. II, 268. || Que la peste
te' crève, sorte d'exclamation dé dépit, qui se dit à
quelqu'un qui nous cause peine ou colère. || 13° Se
crever, v. réfl. Éprouver une rupture à force de dis-
tension. Le sac, trop empH, se creva. || Se crever de
boire et de manger, où simplement, se crever. Le
jeune renard matige tant qu'il se crève, et peut à
peine aller mourir dans son terrier, FÉN. XIX, 48.
Soit qu'on meure de faim ou qu'on se crève, on dit
toujours : ah! si M. de Formont était là! VOLT. Lett,
en vers et en prose, -19. Comment es-tu mort, Cal-
lidémidès? Car, pour moi, tu sais que je me crevai
en un festin chez Dinias, qui est une belle fin pour
un parasite, D'ABLANGOURT, Lucien, Dial. de Zéno-
phanleet Callidémidès. || 14° Être fatigué outre me-
sure. Se crever de travail, de fatigue, travailler
avec excès. Il est vieux et usé, il s'est crevé à me
suivre; qu'en faire? LA BRUY. ix.
— REM. Crever, v. n. se conjugue avec l'auxi-
liaire avoir quand il indique une action : là bombe
a crevé, c'est-à-dire elle a fait explosion; avec l'au-
xiliaire être, quand il indique un état : la bombe est
crevée, c'est -à-dire l'explosion est faite, accomplie.
.— HIST. xi° s. Si alcuns crieve l'oil à l'àltre....
L. de Gui% 2i. '
— xiie s. L'aùbe creva [parut], si prist à ajourner,
Ronc. p. n 9. Ainz lui verrez le cuer au cors crever,
ib. 4 58. [Ils jurèrent que] Par desuz le merftun la
lengue lui trarunt, E les oilz de siïn chief àndous
[tous deux] li creverunt, Th. le mari. 4 35.
— XIII" s. Hé! envieus, chose dolente,-Que te
vaut d'un amant grever? Par foi, pour ce porras cre-
ver, Roman de la Poire. Et fist à eesçun'des arba-
lestriers un poing copper, et as siergaris à'cesçuii
un oel crever, Çhr. de Rains, p. 72^' Quant poyr.es
jentiex hom demeure En son pals une seule heure,
On li devroit les ièx'crever," Bl. et' JèK. 25. Fait
Chantecler : et je le voil, La maie goûte ïi çriet l'oil
Qui s'entremet de someillier X l'éure que il doit
veillier,Ren. 1702. RenartcommenceàapelerQù'ilue- •
ques ne yol't plus"ester, Que jà estait l'aube crevée,
ib. 4475. En ' of't lèu m'brent [les moines] ostelé;
Depoor dui [je dus] estre crevez; Moult ai esté par
toi grevez, ib. 44370. Amors,àinb né fù chevauchée,
CRE
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ennemis, mais une des crevasses profondes dont le sol
russe est sillonné les arrêta sous un feu meurtrier,
SÉGUR, Hist. de Nap. ix, 2. || Terme de marine. Ou-
verture dans la carène d'un vaisseau. || Terme de
gravure. Tailles confondues. || Terme de vétérinaire.
Fentes qui surviennent au pli du paturon et au bou-
let, chez les chevaux et les bêtes asines.
—HIST. xiie s. Li abimes l'abisme apelet, en la voiz
de tes crevaces, Liber psalm. p. 56. || xnrs. L'autre
tremble toute effraée, Tant se sent foible et esbaée,
Et pourfendue de crevaces En plus de cinq cens mile
places, la Rose., 6137. Et par tous ces ostex [ils] se
boutent, Ne clés ne barr.es ne redoutent, Ains s'en
entrent par les fendaces, Par chatières et par cre-
vaces, ib. 4 8636. H xv°'s. Elle s'avança de venir ouyr
et regarder par les crevances des fenestres et secrets
treillis d'icelles, LOUIS XI, NOUV. C. || XYIÏ S. Les
scissures ou crevasses, lesquelles surviennent le plus
souvent après la curation, PARÉ, XVI, 36. Dans une
crevasse de montagne, -D'AUB. Hist. H, 338. Celui
qui a des crevasses aux doigts, MONT, il, 349.
— ÊTYM. Crever; provenç. creoassa; bas-lat. cre-
palia, du latin classique crepare, éclater.
CREVASSE, ÉE (kre-va-sé, sée), port, passé. Un
vieux'mur tout crevassé.
t CREVASSÉE (kre-va-sée), s. f. Chose crevassée,
un mur, un plafond, etc.
CREVASSER (kre-va-sé), v. a. ||1° Faire des cre-
vasses. Le froid lui a crevassé les mains. || Terme
de gravure. Faire un pâté, un pochis. || 2° Se cre-
vasser, v. réfl. Être crevassé. Cette muraille com-
mence à se crevasser. Le navire, comblé de morts
et de mourants, S'entr'ouvre, se crevasse.... BRÉ-
BOEUF, Phars. ni.
— HIST. xve s. Là fouirent et nouèrent et piquè-
rent Anglois tant que la moitié de la tour, par de-
faute de pied, s'ouvrit et crevaça, FHOISS. II, m,
33. || xvi 8 s. Une espèce de verrue avec aspérités
crevassées, PARÉ, XVIII, 86. '
— ÉTYM. Crevasse; provenç. crébassar.
CREVÉ, ÉE (kre-vé, vée), part, passé. || l°Qui a
éclaté. Un fusil crevé par la charge. Un frémisse-
ment dans l'air dont le bruit est semblable à celui
d'une grosse pluie qui tombe d'un nuage dissous et
crevé tout à coup, RAYNAL, Iftsf. phil. vu, 26.
|| Terme de marine. Cordage crevé, cordage dont
l'un des torons est déchiré ou cassé. || 2° Mort. Dom
Joseph portera l'habit que vous lui voyez, à moins
que ses parents crevés de la peste n'en aient laissé
dont personne ne veuille, p. L. CODR. Lett. il, 283.
|| 3° Bouffi. Madame de Verneuil n'est plus rouge ni
crevée comme elle était, SÊV. 128. || 4° Substantive-
ment. Un gros crevé, un homme fort gros. Je ne
suis plus une grosse crevée, SÉV. 294. || Manger,
boire, ronfler, rire comme un crevé, c'est-à-dire
avec excès. || 5° S. m. Terme de tailleur et de cou-
turière. Ouverture longitudinale pratiquée aux man-
ches de certains vêtements.
f CRÈVE-CHASSIS (krè-ve-chà-si), s. m. Un des
noms vulgaires de la mésange charbonnière.
t CRÈVE-CHIEN (krè-ve-chiin), s. m. Un des
noms vulgaires de la morelle noire. \\Auplur. Des
crève-chiens.
— ÉTYM. Crever, et chien. La morelle noire ne
paraît mériter aucunement une pareille dénomina-
tion.
CRÈVE-COEUR (krè:ve-keur), s. m. Grand déplai-
sir, déboire mêlé de dépit. Quel crève-coeur! Il
n'y a point de crève-coeur plus grand à un homme
d'honneur, que s'il faut qu'il aime ce qu'il ne prend
point plaisir d'aiiner, MALH. Traité des bienfaits de
Séncque, il, 4 8. Si Vaùdemorit fut satisfait d'avoir
le maréchal de Villeroy en Italie, ce fut un nouveau
crève-coeur pour Tessé, ST-SIM. 97, 30. L'incroya-
ble contrainte où l'humeur de M. le Prince tenait
tout ce qui était réduit sous son joug, donna un
extrême crève-coeur à 'cette aînée [de ses filles],
îp. 4, 62. || Au plur. Des crève-coeur.
— HIST. xiiie s. Mais corroz qu'en a de s'amie,
Cil corroz à nom crièvecuer, Partonopex, dans
le' Dict. de DOCHÉZ. || XVI" S. Que ce leur est un
grand crevecoeùr de voir.... D'AUB. Hist. H, 44. Si
par crevecoeùr dùrejet que vous.... CARL. IV, 9. Feu
monsieur le. màrèschal de Mbntluc, ayant perdu
'son fils, mè fàis'oit fort valoir, entre ses aultres re-
grets,' le desplaisir et crevecoeùr qu'il sentait de
ne s'ëstre jamais communiqué à lui; MONT, ri, 82.
Or si mon seiii, rempli de creve-coeùr extrême Des
taches dé nos grands, a tourné sur eùx-mesmes
L'oeil de latérite D'ADB. Tragiques, les princes,
liv. ii.* ■•'"■■■■•■•-- ■ . ■ ,
— ÉTYM. Crever, et coeur.
CREVER (kre-vé, La syllabe cre prend un accent
grave quand la syllabe qui suit est muette : je crève,
je crèverai). || 1° V. n. Se rompre par.excès de ten-
sion, par surcharge; sens qui ne s'applique qu'à des
objets considérés comme susceptibles d'être gon-
flés. Ce sac crèvera si vous l'emplissez tant. Et je
veux [dit une suivante à sa maîtresse], si jamais j'ai
contre vous manqué, Crever comme un boudin que
l'on n'a pas piqué, SCARRON, Jodelet, n, 4 La
chétive pécore S'enfla si bien qu'elle creva, LA
FONT. Fabl. I, 3. Ou ma vie ou la sienne, impor-
tunes sangsues, Doivent crever du sang dont elles
sont repues, ROTR. Antig. I, 6 L'abondance à
pleines mains Verse en leurs coffres la finance, Eh
leurs greniers le blé, dans leurs caves les vins : Tout
en crève.... LA FONT. Fabl. vu, 6. || Terme de jardi-
nier fleuriste, qui se dit des oeillets et de leur étui
quand la quantité des feuilles les fait ouvrir et écla-
ter. Il est difficile d'avoir de beaux oeillets et de les
empêcher de crever. || 2° Éclater avec explosion. Le
canon creva dès le second coup. Son fusil lui creva
dans la main, SÉV. 476. X leurs pieds aussitôt cent
nuages crevèrent, LA FONT. Phil. et Bauc. || Fig. Je
vois se former de loin un nuage de coups de bâton
qui crèvera sur mes épaules, MOL. Fourberies, i, 4.
Je voulus parier, quoique tout respirât la noce,
qu'elle ne s'achèverait pas; en effet, le jeudi, le
temps se brouilla, et la nuée creva le soir à dix
heures, SÉV.-42. .Reine, n'attendez pas que le nuage
crève, RAC. Aih. n, 6. |j Crever dans la main, se dit
d'une arme à feu qui éclate dans la main au mo-
ment où on la tire; et, figurément, crever dans la
main, n'être d'aucun service. Le pouvoir et l'impu-
nité rendent les forts audacieux; le bon droit seul
est l'arme des faibles; et cette arme leur crève ordi-
nairement dans les mains, J. J. ROUSS. Lett. auchev.
d'Éon, Corresp. t. vi, p. 265, dans POUGENS.'
|| 3° Terme de médecine. Aboutir. L'abcès est près
de crever. || 4° Crever de graisse ou d'embonpoint,
être excessivement gras. || Crever se dit de ceux
qui ont trop mangé. Il soupe, il crève; on y court,
On lui'donne maints clystères, LA FONT. Glout. Ils
mangeront jusqu'à regorger, jusqu'à crever, J. J.
nouss. Êm. n. || Crever dans sa peau, être d'un em-
bonpoint excessif; et, figurément, enrager en secret
de quelque grand dépit. || Par extension. Crever de
santé, avoir une santé florissante et de l'embon-
point. Un gros garçon qui crève de santé, Mais qui de
sens a bien moins qu'une buse, 3. B. ROUSS. Epigr.
m, 43. || Crever d'argent, de biens, avoir beau-
coup d'argent, de biens. Mme de Coulanges, qui
crève d'argent, à prêté mille francs à Mlle de Méri,
SÊV. t. vin, ' Lett. 790, p. Il 6, dans POUGENS.
|| 5" Être en proie à quelque passion qui cause du
tourment, à quelque sentiment qui cause de l'impa-
tience et que l'on renferme en soi, que l'on a honte
de laisser voir. Que son coeur convoiteux d'avarice ne
crève, REGN. Sat.x. Et chacun, en riant, en parle à
coeur ouvert, Dont je crève de rage, ID. Elég. 2. Je
crève de dépit, MOL. les Préc. i, 7. Et que puisse
l'envié en crever de dépit, in. Tart. m, 7. Pour le
faire crever de honte et de ressentiment, HAMILT.
Gramm. 9. || Absolument. Il fallait crever ou com-
muniquer ses chagrins, HAMILT. Gramm. s. Sa mère
pensa crever en la revoyant, SÉV. 535. Le peu.de
fruit d'attenter sur ta vie Fera crever la haine et las-
sera l'envie, ROTR. Bélis. JV, 6. [Ô Boileau] J'embras-
serai Quinault, en dusses-tu crever, VOLT. Ép. 95.
Les gens crèveraient plutôt que de ne pas jaser, et
vous tout le premier, p. L. COUR. 2e lettre particu-
lière. || Crever de rire, rire excessivement de choses
ridicules. Et dont les beaux discours.... Feraient
crever dé rire un saintdu paradis, RÉGN. Sat x. Les
sermons dont vous parlez font crever de rire, SËV.
398. Les étrangers crèvent de rire quand ils voient,
dans nos tragédies, le seigneur. Agamemnon et le
seigneur Achille qui lui demande raison aux yeux
de tous les Grecs, et le seigneur Oreste brûlant de
tant de feux pour madame sa cousine, p. L. CÔDR.
Trad. d'Hérod. préface. || Crever de faim, avoir
grand faim, être dans le dénûment. Je ne veux pas'
me défaire de mon blé autrement, dussiez-vous
crever de faim, MÔNTESQ. Lett. pers. 4 4. || 6° Mourir en
parlant des bêtes, et aussi par dédain ou colère en
parlant des hommes. Fait crever les courtauds, en
chassant aux forêts, RÉGNIER, Sat. v. Et que vous
n'êtes point crevé dé toutes les médecines qu'on vous
a fait prendre, MOL. Mal', imag. ni,'3. Ils tirenttant
Qu'on les vit crever à l'instant, LA FONT; Fabl.
vin, 25. Elle et son équipage ont pensé crever des
chaleurs, SÉV. 577. Un homme qui tombe de cheval
et qui crève sur la place, in. 66. Mme d'Elbeùf a
pensé crever, ID. 212. Mme de Lavardin est enrhu-
mée à crever, ID. 389. Tu crèveras bientôt du venin
que tu jettes, TRISTAN, Mort de Chrispe, iv, 7. Les
Juifs faisaient boire d'une eau mêlée de cendre à
leurs femmes soupçonnées d'adultère; les coupablei
ne manquaient pas d'en crever, VOLT. Moeurs, 22.
Il [Satan] jure, il grimace, il se tord ,11 crève comme
un hérétique, BÉRANG. Mort du Diable. || 7° terme
de cuisine. Faire crever le riz, le faire gonfler à
l'eau bouillante ou à la vapeur. || 8°X certains jeux,
crever c'est perdre la partie, parc-e qu'on a fait plus
de points qu'il n'en fallait pour la gagner. || 9° V. a
Faire éclater, rompre avec effort, violence. Cette
forte charge creva le canon. Et la foudre qui va par-
tir, Toute prête à crever la nue, Ne peut plus être
retenue, CORN. Poly. iv, 2. || 10" Faire manger à
l'excès. Il les creva de bonne chère. || 11° Crever
les yeux, crever le globe de l'oeil de manière qu'il se
vide et cesse de voir. On creva les yeux à Philip-
pique, BOSS. IList. 1, 44. Dans une émeute populaire,
un jeune homme nommé Alcandre creva un oeil à
Lycurgue d'un coup de bâton, ROLLIN, Hist. anc.
OEuvres, t. n, p. 620, dans POUGENS. Il [Louis le.
Débonnaire] fit crever les yeux à Bernard, roi d'Ita-
lie, son neveu, qui était venu implorer sa clémence,
MÔNTESQ. Esp. xxxi, 20. y Se crever les'yeux, se
percer les yeux ou se les détruire d'une façon quel-
conque. Semblable en quelque chose à cet ancien
que l'on dit qui se creva les yeux pour n'être pas
distrait dans ses méditations philosophiques, FONTEN.
Amontons. || Fig. Crever les yeux, se dit de choses
qui sont sous les yeux et que cependant on n'aperçoit
pas. Cela crève les yeux, cela est d'une évidence
palpable. Les saletés y crèvent lés yeux, MOL. Criti-
que, 3. Pour moi, je ne vois pas ces exemples fa-
meux.— Moi, je les vois si bien qu'ils me crèvent
les yeux, m. F. sav. iv, 3. Notre propre intérêt est
un merveilleux instrument pour nous crever les
yeux agréablement, PASC. Imag. 6. || Crever le
coeur, faire dans la région de l'estomac une plaie
qui cause la mort. Il s'est jeté comme un furieux et
s'est crevé le coeur, SÉV. 460.' |] Fig. Exciter une
vive compassion. Cela nous creva le coeur, SÉV. -I 40.
Il 12° Crever un cheval, le fatiguer à le faire mourir,
le'rendre fourbu.... [un faix]Suffisant de crever un
genêt de Sardaigne, RÉGNIER, Sat. vi. L'autre cre-
vait son cheval pour arriver avant, HAMILT. Gramm. 5.
M. Colbert pensa crever ses chevaux, sEy. '386
Toujours à l'avant-garde, crevant mes chevaux, et
me chargeant de toutes les commissions, p. L. COUR.
Lett. 1, <63. Le duc d'Angoulême crève les chevaux
sur la route de Bayonne, ID. II, 268. || Que la peste
te' crève, sorte d'exclamation dé dépit, qui se dit à
quelqu'un qui nous cause peine ou colère. || 13° Se
crever, v. réfl. Éprouver une rupture à force de dis-
tension. Le sac, trop empH, se creva. || Se crever de
boire et de manger, où simplement, se crever. Le
jeune renard matige tant qu'il se crève, et peut à
peine aller mourir dans son terrier, FÉN. XIX, 48.
Soit qu'on meure de faim ou qu'on se crève, on dit
toujours : ah! si M. de Formont était là! VOLT. Lett,
en vers et en prose, -19. Comment es-tu mort, Cal-
lidémidès? Car, pour moi, tu sais que je me crevai
en un festin chez Dinias, qui est une belle fin pour
un parasite, D'ABLANGOURT, Lucien, Dial. de Zéno-
phanleet Callidémidès. || 14° Être fatigué outre me-
sure. Se crever de travail, de fatigue, travailler
avec excès. Il est vieux et usé, il s'est crevé à me
suivre; qu'en faire? LA BRUY. ix.
— REM. Crever, v. n. se conjugue avec l'auxi-
liaire avoir quand il indique une action : là bombe
a crevé, c'est-à-dire elle a fait explosion; avec l'au-
xiliaire être, quand il indique un état : la bombe est
crevée, c'est -à-dire l'explosion est faite, accomplie.
.— HIST. xi° s. Si alcuns crieve l'oil à l'àltre....
L. de Gui% 2i. '
— xiie s. L'aùbe creva [parut], si prist à ajourner,
Ronc. p. n 9. Ainz lui verrez le cuer au cors crever,
ib. 4 58. [Ils jurèrent que] Par desuz le merftun la
lengue lui trarunt, E les oilz de siïn chief àndous
[tous deux] li creverunt, Th. le mari. 4 35.
— XIII" s. Hé! envieus, chose dolente,-Que te
vaut d'un amant grever? Par foi, pour ce porras cre-
ver, Roman de la Poire. Et fist à eesçun'des arba-
lestriers un poing copper, et as siergaris à'cesçuii
un oel crever, Çhr. de Rains, p. 72^' Quant poyr.es
jentiex hom demeure En son pals une seule heure,
On li devroit les ièx'crever," Bl. et' JèK. 25. Fait
Chantecler : et je le voil, La maie goûte ïi çriet l'oil
Qui s'entremet de someillier X l'éure que il doit
veillier,Ren. 1702. RenartcommenceàapelerQù'ilue- •
ques ne yol't plus"ester, Que jà estait l'aube crevée,
ib. 4475. En ' of't lèu m'brent [les moines] ostelé;
Depoor dui [je dus] estre crevez; Moult ai esté par
toi grevez, ib. 44370. Amors,àinb né fù chevauchée,
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