Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
cou
cou
cou
835
t cùlchet, ib. OLXXVH. S'en ma merci [il] ne se
culztàmBs piez.... ïb. CLXXXIX.
—-xirs. Et el sepouere cocher et repouser, Ronc,
p, «. Quant à tes pies [elle] se coucha a bandon,
ib. p» *Bi [II] Goehes'adens, durement s'hUmelie,
ik pi 56. Dès lé matin jusqu'à soleil couchant, ib,
p. 68. Sa Chemise qu' pi] eut vestue," [il] M'envoia
pour embrasser ; La nuit, quant s'amour m'arguë ,
[je] La met delëfc moi Coudrier, Dame de faiél, dans
Couci. W'h la nue terre se culchout en ses dras
Que îl" a'veit le jur-, ne changout altres pas. Th. le
mort. 102.
— xiii" s-. De pàôur [elle] va à dens sur là terre
coUchier, Bette; Six. En croi sur l'herhe drue dou-
cement [elle] se CbUChoit, ib. XXVIII. Vous déus de-
dehs ma chambré ensemble [je] coucherai, «6. LVII.
Rois, ce n'est pas ma 'fille "qui ci estoit couchie,
ib. xc. Quant il vinrent lâienS, si se coudèrent et
reposèrentjusqUes ài'èndémain après la messe que
il alefeht ad castièl où li cuéhs estoit, H. DE VALÉNC.
XVI. Li rois Loeys ses përés.se Coucha au litniortiël,
et le convint partir de Cest siècle, Chr. dé ïïains,
p, -10. Dont sont tous nos-Ffançôis cochié à genûil-
lon; Oroïèz de Jhésu, eh qui Croire devon, Com a
fait grant vertu, por .confondre Mahon, Ch. xPAnU
ni, 618. Si tost Corn oU sépulcre [le St-SépulCrê]
iert m'ofrânuë CûUCie, Et je l'aurai baisié et m'ori^
sonfenie, ib. i, 912. Par devant lé sègnêur desOz
qui il couquë et liëve, BEAÙM. 68. Et s'il né le truève
d'aventuré, il doivent aler fére lbr semonce à lor
ostel où il est côuquanS "et levans, ib. 80. Dusqu'â.
tant que les paroles jsont Cbuquies en jugement, ID.
vi, 44. Quant je fus couchié en mon lit, là où je
eusse bien mestier [besoin] de reposer, JOINV. 230.
Il m'apûià, au passer que je fis, de son glaive entre
les deux espaules, et iné coucha sur le col de mon
cheval, ID. 225.
— xv°S. Mon très redouté et souverain seigneur,
je me mets et couche du tout en vostfe ordonnance
et eh là disposition dé vostre haut et noble conseil,
FROISS. il, ïii, "93. Après ce coup là veïssiez Autres
coups aller et tenir, Et floùrins aller et venir; L'un
couchoit de seize tous francs, É. DÉSCH. Poésies mss.
f° 392, dans LACURNE, au mot effacer. Auquel [Bris-
sonnet] il faisoit conseiller de se faire prestre et que
il le ferait cardinal, à l'autre couchoit [promettait]
d'une duché, COMM. VU, 2, Qui sçauroient le cou-
cher en meilleur langage que moy, ID. Ptol. Cou-
cher une lanCe en arrest, m. i, 3. Il dresse lé bras
dextre à tout la lance au poing ....et quant il fut
temps dé coucher, il coucha tout droit bonne lance,
et tourna sur son èhnemy, Perceforest, t. v, f°6.
Couchier à dix, lever à six, LE ROUX DE LINCY, Prov.
t. II, p. IG4.
— xvje s. Mais qu'il s'allàst coucher, et qu'il cou-
cliast bien soigneusement là médaille sur ses roi-
gnons, MONT, i, 96. Au lieu de coucher ces àdvis
sur ses meurs, ehascun les couche en sa mémoire,
ID. i, -H6. Les femmes couchant à part de leurs
maris, ID. I, 237. On les couchoit sur des charriotes
pleines de bruyère,ID. i, 238. Je couche de peu [j'a-
vance, je risque peu], car.... ID. Ï\']I 24. Il les portait
l'un après l'autre par terre à chacune rencontre,
sans que jamais sa lance fut couchée en vain, YVER,
p. 534. La confiscation des meubles appartient au
seigneur duquel le confisqué est couchant et levant
[domicilié], LOYSEL, 840. Drogues couchées avec le
pinceau, PALISSY,. 343. Nous ne laisserons pas de
coucher par escript les Choses dignes de mémoire
que nous avons peu amasser du roy Numa, AMYOT,
Numa, 2. il ne luy restait plus qu'à coucher l'e-
dict en bons termes, ïp. Solon, 25. Ils les trouvèrent
qu'il estoit ja soleil cr/uché, ID. Pyrrh. 2. Il se
trompoit, car il n'ëust seu Coucher d'un nom plus
désagréable aux habitans que celui du roi, D'AUB.
Hist. il, 441. Se coucher en chapon le morceau au
bec [se coucher de très-bonne heure], Débat de fo-
lie et d'amour, p, 99, dansLAcuRNE. Qui se couche
avec les chiens, se levé avec les puces, COIGRAVE.
Qui avec malheureux couche, il,a froid, quoiqu'il
lui touche, LEROUX DE LINCY, Prov. t. n, p. 383.
Ils ne sont pas trestoùs couchez encore, qui auront
malvais repos anuict, PALSGR. p. 422.
— ÉTYM. Bourguig. cachai; picard et rouchi,
couker; wallon, coûH; namurois, couchi; provenç.
colgar, cotcar; ital. colcare, corcare, coricare; du
latin collocare, mettre, poser, de col, pour avm,
avec, et locare, placer (voy. LOUER). Le sens général
de placer a été réduit au sens particulier de mettre
dans un lit. ou dans une position analogue à celle
qu'on a dans le lit : coucher une lance en arrêt.
L'espagn. et le portug. colgar signifient appendre.
». COUCHER (kou-ché; IV ne se lie jamais), s. m.
|] i° Action de se mettre au lit. J'étais à son cou-
cher. || Le coucher du roi ou, simplement, le cou-
cher, réception qui précédait le coucher du roi.
Je viens du coucher, où le discours n'a roulé que
sur vous, HAMILT. Gramm. 7. || Petit coucher, l'in-
tervalle de temps entre le bonsoir que le roi don-
nait à tout le monde étranger, et le moment où il
se couchait effectivement, pendant lequel il demeu-
rait avec les officiers les plus nécessaires de sa
chambre ou avec ceux qui avaient un privilège par-
ticulier pour y rester. Pour aller au Louvre au petit
coucher, MOL. Prèc. se. 8. || On écrit aussi couché.
Moi, pourvu que je puisse être au petit couché. Je
n'ai point d'autre affaire où je sois attaché ; MOL.
Mis. H, 5. || Dicton juridique. Au coucher se gagné
le douaire, le douaire n'est point acquis à la femme
avant que le mariage ne soit consommé. || 2° Posi-
tion d'une personne étendue horizontalement. Cou-
cher en supination ou sur le dos, coucher en pro-
nâtion ou sur le ventre, et coucher sur- l'un ou
l'autre côté. || 3° Couchée. Il ne paya rien pour son
Coucher. || 4° Manière dont on couche. Un bon cou-
cher. H est délicat pour le boire,'pour le manger
et pour le coucher. Le coucher dessus la dure, la
psalmodie de la nuit et le travail de la journée atti-
rent le sommeil à Ce corps si tendre, BOSS. la Tal-
lière. || La garniture du lit, matelas, etc. || 5° Terme
d'astronomie. Moment où un astre passe sous l'hori-
zon. Au coucher du soleil. De beaux couchers de so-
leil. Les couchers et les levers du soleil..Les astro-
nomes distinguent trois couchers dés étoiles: le
cosmique, l'acrohyque et l'héliaqUe. || Se dit aussi
des tableaux qui représentent le soleil se couchant.
Il à dans sa galerie un très-beau coucher de soleil.
-^ HIST. xvi 0 s. Il luy fut donné deux autres
villes, l'une pour son vestir, l'autre pour son cou-
cher, AMYÔT, Thém. 53. La mollesse au vestir et
Coucher, MONT, I, 183.
f COUCHERÎÉ (kou-che-rie), s. f. Terme popu^-
laire. Commerce charnel.
— ÉTYM. Coucher.
COUCHETTE (kou-chè-t'), s. f. || i° Bois de lit,
et surtout petit lit, comme ceux des enfants.
Une couchette de bois de noyer. Tout est aux éco-
liers couchette et matelas, LA FONT. Fàbl. v, il.
On appelait lès lits couches quand ils avaient dix
ou douze pieds de long sur autant de large, et cou-
chettes quand ils n'avaient que six pieds de long et
six de large, SAINT-FOIX, Ess. Paris, OEuvres,
t. lu, p. 74, dans POUGENS. || 2° CoUche. Mais le plus
heureux des maris, En quittant sa couchette, De-
main se pavanera, BÈRANG. Célibat. || Un mignon
de couchette, un beau fils, un jeune homme bien
fait et de toilette élégante. De ce beau mignon de
couchette, SCARRON, Tirg. trav. il. Le voilà, le
beau fils, le mignon de couchette, Le malheureux
tison de ta flamme secrète, MOL. Sganar. se. 6.
— HIST. XVe s. Et incontinent s'en alla jetter des-
sus une couchette estant en la chambre , J. DE
TROYES, Chron. -HG5. Il aperçut d'aventure, aux
pieds de la couchette, un bahut qui estoit à sa
femme, LOUIS XI, NOUV. XXVII. || xvi° S. Battre très
bien sa femme et la faire coucher en la couchette,
et celle qu'il aimoit au grand lit, MARG. Nouv. xxxvn.
— ÉTYM. Diminutif de couche.
COUCHEUR, EUSE (kou-eheur , cheû-z') , s.
m. etf. || 1° Celui, celle qui couche avec une autre
personne. Son coucheur cette nuit se retourna cent
fois, LA FONT. Gascon puni. || Il n'y a rien à faire
avec cette veuve depuis qu'elle a un coucheur,
qu'elle est remariée. || Un mauvais coucheur est
celui qui fait du bruit la nuit, qui découvre son
camarade, qui l'empêche de dormir ; et fig. uii
homme difficile à vivre, querelleur. Soit que le lit
où il coucha né fût pas bon, ou que Dpguin ne fût
pas bon coucheur,, il ne put dormir de toute la nuit,
SGARRON, Roman com. ch. 5. || 2° Coucheur ou cou-
chart, ouvrier qui dépose la feuille de papier sur
les feutres. || Çoucheuse, celle qui, dans le point d'A-
lençon, couche la bride; c'est une espèce de réseau.
— HIST. xvi° s. Il avoit assez souvent ouï dire
quel coucheur c'estoit, DESPER, Contes, XLIII.
COUCHIS (kou-chi), s. m. || 1° Couche de sable
et de terre sur laquelle on établit le pavé d'un pont.
|| Pièces de bois qu'on pose sur les fermes des cintres
pour supporter une voûto pendant sa construction.
|| Couchis de lattes, le lattis d'un plancher. || As-
semblage de bouts de planches posées horizontale-
ment dans une tranchée de fondation. |j 2" Terme
de jardinage. Synonyme de marcotte. |] Nouvelles
pousses de la garance.
— ÉTYM. Coucher
t COUCHOIB lUou-choir), s. m. Instrument de
relieur. || Petit instrument de buis avec lequel les
doreurs prennent les feuilles d'or.
— ÉTYM. Coucher.
t COUCHURE (kou-chu-r'), s. f. Défaut des dents
d'un peigne d'acier qui Se renversent. || Terme de
broderie. Le point d'un fil qui* couché le long du
dessin j est embrassé de distance en distance par un
autre fil.
COUCI - COUCI (kou-si-kou-si), loc. àdv. X peu
près, tout au plus. Ai-je pas réussi En tout ce que
j'ai dit depuis? — Couci-Couci, MOL. l'Étour. iv, 5.
Puisse l'enfant sans merci Vous forcer à rendre
hommage A quelque Iris de Village, Dont le coeur
fourbe et volage Vous aime couci-couci, DESHOU-
LIÈRES , dans RICHELET.
— ÉTYM. Ital. cosi cosi, ainsi ainsi; de.eum,
avec, et sic, ainsi. On l'a aussi écrit à l'italienne :
Je prétends être noble et non.pas, Dieu merci, Dé
ceux qui seulement le sont cosi cosi, TH. CORN.
Don Bertrand Cigaràl, ïv, i. Vu l'étymologie, il
serait mieux d'écrire par deux ss coussi coussi que,
comme on fait, par un c. C'est ainsi du restequ'on
l'a souvent écrit : Celui [feu] qui brûla notre Troie,
A" comparer à celui-ci, N'était qu'un feu coussi-
coussi, SCARRON, Virg. trav. v.
COUCOU (kou-kou), s. m. || i° Oiseau du genre
des pies qui dépose ses oeufs dans le nid des autres
oiseaux. Le coucou est un oiseau voyageur. L'élé-
gant historien du coucou a essayé de justifier les
procédés singuliers et presque dénaturés de l'oiseau,'
BONNET, Contempl. nat. 5e part, ch, 6. Un miséra-
ble oiseau pensa me rendre fou X force de crier cou-
cou, coucou, coucou, BOURSAULT,Merc. gai, ni,*.
Elle [Junon] tient de sa droite une grenade, sym-
bole mystérieux qu'on n'explique point aux profanés;
de sa gauche, un sceptre surmonté d'un coucou,
attribut singulier qui donne lieu à des contes pué-
rils, BARTHËL. Anach. ch. 63. L'oiseau nommé Cou-
cou des Canaries répétait son chant monotone, GHA-
TEAUB. Voy. Amer-, 340. || 2° Pendule à coucou, ou,
simplement, coucou, nom d'horloges venues d'Alle-
magne, qui, au lieu de sonher l'heure, font enten-
dre le cri du coucou. || Se dit aussi, par extension,
de toutes ces petites horloges de bois qui se font en
Allemagne et né sonnent pas l'heure, mais aux-
quelles on adapté souvent Un réveillé-matin. ||Nom
que les voleurs, dans leur argot, donnent aux mon-
tres. || 3° JoUét d'enfant en forme de soufflet imitant
le cri du coucou. ||4b Terme de jardinage. Fraisier
qui fleurit beaucoup, mais né fructifie pas. || 5° Pe-
tite voiture publique pour les environs de Paris.
|| 6" Terme de botanique. Lé narcisse des bois. || La
iychnide fleur de coucou. |] Pain de coucou, la pri-
mevère officinale. || 7° Sorte de jeu dé cartes, appelé
aussi as qui court. || 8° Gôucoù! crfr que fait en
jouant l'enfant qui croit être bien caché. |j 9° Syno-
nyme mitigé de cocu.
—HIST. xin' s. Villains véstù de gris entré lès che-
valiers ReSahble lé cucU entre les ësprivièrs, GEF-
FROI, Notices et extraits, p. 83. Quant du coucou
oient le cri, Ne sorent quex oisiaus ce fu, MARIE,
Fable 22. || xve s. Qui augieu mourra, je Conclus,
Sur lui chantera li cûcus, Ettuit li tâverniéf aussi ;
Atant fine le giëu joli, E; DÈSCHAMPS, leî)ict du
jeu de dés. || xvi" s. J'ay beau lui remonstrer, je ne
fais non plus que le coucou aux cannes, GOTGRAVË,
—ÉTYM. Onomatopée. Génev. cocu; latin-, cuiulus;
grec, xôy.5cu| ; allem. Kuckuk; ital. cucolo; ésp. cueo:
t COUCOUER (kou-kou-é) ou COUCOULËR (kou.
kou-lé), D. n. Se dit du cri du coucou.
— ÉTYM. Coucou. '
f COUCOUMELLE (kou-kou-mè-1'), s. f. Nom vul-
gaire de l'oronge blanche, sorte de champignon.
f COU-COUPË (kou-kou-pé), s. m. Nom vulgaire
du gros-bec fascié, qui vient du Sénégal. || Au plur.
Des cous-coupés. .
— ÉTYM. Cou, et coupé; dit ainsi à cause de la
couleur de son collier qui tranché avec celle du
corps.
t COUCOURELLË (kou-kou-rè-l'), s. f. Variété
de figue.
COUDE (kou-d'), s. m. \\ 1° La partie de l'articu-
lation du bras avec I'avant-brâs qui est opposée
à la saignée, ou, anatomiquément,- angle, saillant
formé par l'apophyse olécrànè à là partie postérieure
de l'articulation du bras avecl'avant-bras; il lui donna
un coup de coude. [Un homme déguenillé qui à]
Ses grègues aux genoux,.au coudé son pourpoint,
RÉGNIER , Sat. 11. Plusieurs se parlèrent des yeux et
du coude en se retirant, et puis à Foreillé bien bas,
ST-SIM. 60, 13. Je ne puis pardonner les Coups de
coude que je reçois régulièrement et périodique-
ment, MONTESQ'. Leti. fers. 2i. || Coudé à coude, si
cou
cou
835
t cùlchet, ib. OLXXVH. S'en ma merci [il] ne se
culztàmBs piez.... ïb. CLXXXIX.
—-xirs. Et el sepouere cocher et repouser, Ronc,
p, «. Quant à tes pies [elle] se coucha a bandon,
ib. p» *Bi [II] Goehes'adens, durement s'hUmelie,
ik pi 56. Dès lé matin jusqu'à soleil couchant, ib,
p. 68. Sa Chemise qu' pi] eut vestue," [il] M'envoia
pour embrasser ; La nuit, quant s'amour m'arguë ,
[je] La met delëfc moi Coudrier, Dame de faiél, dans
Couci. W'h la nue terre se culchout en ses dras
Que îl" a'veit le jur-, ne changout altres pas. Th. le
mort. 102.
— xiii" s-. De pàôur [elle] va à dens sur là terre
coUchier, Bette; Six. En croi sur l'herhe drue dou-
cement [elle] se CbUChoit, ib. XXVIII. Vous déus de-
dehs ma chambré ensemble [je] coucherai, «6. LVII.
Rois, ce n'est pas ma 'fille "qui ci estoit couchie,
ib. xc. Quant il vinrent lâienS, si se coudèrent et
reposèrentjusqUes ài'èndémain après la messe que
il alefeht ad castièl où li cuéhs estoit, H. DE VALÉNC.
XVI. Li rois Loeys ses përés.se Coucha au litniortiël,
et le convint partir de Cest siècle, Chr. dé ïïains,
p, -10. Dont sont tous nos-Ffançôis cochié à genûil-
lon; Oroïèz de Jhésu, eh qui Croire devon, Com a
fait grant vertu, por .confondre Mahon, Ch. xPAnU
ni, 618. Si tost Corn oU sépulcre [le St-SépulCrê]
iert m'ofrânuë CûUCie, Et je l'aurai baisié et m'ori^
sonfenie, ib. i, 912. Par devant lé sègnêur desOz
qui il couquë et liëve, BEAÙM. 68. Et s'il né le truève
d'aventuré, il doivent aler fére lbr semonce à lor
ostel où il est côuquanS "et levans, ib. 80. Dusqu'â.
tant que les paroles jsont Cbuquies en jugement, ID.
vi, 44. Quant je fus couchié en mon lit, là où je
eusse bien mestier [besoin] de reposer, JOINV. 230.
Il m'apûià, au passer que je fis, de son glaive entre
les deux espaules, et iné coucha sur le col de mon
cheval, ID. 225.
— xv°S. Mon très redouté et souverain seigneur,
je me mets et couche du tout en vostfe ordonnance
et eh là disposition dé vostre haut et noble conseil,
FROISS. il, ïii, "93. Après ce coup là veïssiez Autres
coups aller et tenir, Et floùrins aller et venir; L'un
couchoit de seize tous francs, É. DÉSCH. Poésies mss.
f° 392, dans LACURNE, au mot effacer. Auquel [Bris-
sonnet] il faisoit conseiller de se faire prestre et que
il le ferait cardinal, à l'autre couchoit [promettait]
d'une duché, COMM. VU, 2, Qui sçauroient le cou-
cher en meilleur langage que moy, ID. Ptol. Cou-
cher une lanCe en arrest, m. i, 3. Il dresse lé bras
dextre à tout la lance au poing ....et quant il fut
temps dé coucher, il coucha tout droit bonne lance,
et tourna sur son èhnemy, Perceforest, t. v, f°6.
Couchier à dix, lever à six, LE ROUX DE LINCY, Prov.
t. II, p. IG4.
— xvje s. Mais qu'il s'allàst coucher, et qu'il cou-
cliast bien soigneusement là médaille sur ses roi-
gnons, MONT, i, 96. Au lieu de coucher ces àdvis
sur ses meurs, ehascun les couche en sa mémoire,
ID. i, -H6. Les femmes couchant à part de leurs
maris, ID. I, 237. On les couchoit sur des charriotes
pleines de bruyère,ID. i, 238. Je couche de peu [j'a-
vance, je risque peu], car.... ID. Ï\']I 24. Il les portait
l'un après l'autre par terre à chacune rencontre,
sans que jamais sa lance fut couchée en vain, YVER,
p. 534. La confiscation des meubles appartient au
seigneur duquel le confisqué est couchant et levant
[domicilié], LOYSEL, 840. Drogues couchées avec le
pinceau, PALISSY,. 343. Nous ne laisserons pas de
coucher par escript les Choses dignes de mémoire
que nous avons peu amasser du roy Numa, AMYOT,
Numa, 2. il ne luy restait plus qu'à coucher l'e-
dict en bons termes, ïp. Solon, 25. Ils les trouvèrent
qu'il estoit ja soleil cr/uché, ID. Pyrrh. 2. Il se
trompoit, car il n'ëust seu Coucher d'un nom plus
désagréable aux habitans que celui du roi, D'AUB.
Hist. il, 441. Se coucher en chapon le morceau au
bec [se coucher de très-bonne heure], Débat de fo-
lie et d'amour, p, 99, dansLAcuRNE. Qui se couche
avec les chiens, se levé avec les puces, COIGRAVE.
Qui avec malheureux couche, il,a froid, quoiqu'il
lui touche, LEROUX DE LINCY, Prov. t. n, p. 383.
Ils ne sont pas trestoùs couchez encore, qui auront
malvais repos anuict, PALSGR. p. 422.
— ÉTYM. Bourguig. cachai; picard et rouchi,
couker; wallon, coûH; namurois, couchi; provenç.
colgar, cotcar; ital. colcare, corcare, coricare; du
latin collocare, mettre, poser, de col, pour avm,
avec, et locare, placer (voy. LOUER). Le sens général
de placer a été réduit au sens particulier de mettre
dans un lit. ou dans une position analogue à celle
qu'on a dans le lit : coucher une lance en arrêt.
L'espagn. et le portug. colgar signifient appendre.
». COUCHER (kou-ché; IV ne se lie jamais), s. m.
|] i° Action de se mettre au lit. J'étais à son cou-
cher. || Le coucher du roi ou, simplement, le cou-
cher, réception qui précédait le coucher du roi.
Je viens du coucher, où le discours n'a roulé que
sur vous, HAMILT. Gramm. 7. || Petit coucher, l'in-
tervalle de temps entre le bonsoir que le roi don-
nait à tout le monde étranger, et le moment où il
se couchait effectivement, pendant lequel il demeu-
rait avec les officiers les plus nécessaires de sa
chambre ou avec ceux qui avaient un privilège par-
ticulier pour y rester. Pour aller au Louvre au petit
coucher, MOL. Prèc. se. 8. || On écrit aussi couché.
Moi, pourvu que je puisse être au petit couché. Je
n'ai point d'autre affaire où je sois attaché ; MOL.
Mis. H, 5. || Dicton juridique. Au coucher se gagné
le douaire, le douaire n'est point acquis à la femme
avant que le mariage ne soit consommé. || 2° Posi-
tion d'une personne étendue horizontalement. Cou-
cher en supination ou sur le dos, coucher en pro-
nâtion ou sur le ventre, et coucher sur- l'un ou
l'autre côté. || 3° Couchée. Il ne paya rien pour son
Coucher. || 4° Manière dont on couche. Un bon cou-
cher. H est délicat pour le boire,'pour le manger
et pour le coucher. Le coucher dessus la dure, la
psalmodie de la nuit et le travail de la journée atti-
rent le sommeil à Ce corps si tendre, BOSS. la Tal-
lière. || La garniture du lit, matelas, etc. || 5° Terme
d'astronomie. Moment où un astre passe sous l'hori-
zon. Au coucher du soleil. De beaux couchers de so-
leil. Les couchers et les levers du soleil..Les astro-
nomes distinguent trois couchers dés étoiles: le
cosmique, l'acrohyque et l'héliaqUe. || Se dit aussi
des tableaux qui représentent le soleil se couchant.
Il à dans sa galerie un très-beau coucher de soleil.
-^ HIST. xvi 0 s. Il luy fut donné deux autres
villes, l'une pour son vestir, l'autre pour son cou-
cher, AMYÔT, Thém. 53. La mollesse au vestir et
Coucher, MONT, I, 183.
f COUCHERÎÉ (kou-che-rie), s. f. Terme popu^-
laire. Commerce charnel.
— ÉTYM. Coucher.
COUCHETTE (kou-chè-t'), s. f. || i° Bois de lit,
et surtout petit lit, comme ceux des enfants.
Une couchette de bois de noyer. Tout est aux éco-
liers couchette et matelas, LA FONT. Fàbl. v, il.
On appelait lès lits couches quand ils avaient dix
ou douze pieds de long sur autant de large, et cou-
chettes quand ils n'avaient que six pieds de long et
six de large, SAINT-FOIX, Ess. Paris, OEuvres,
t. lu, p. 74, dans POUGENS. || 2° CoUche. Mais le plus
heureux des maris, En quittant sa couchette, De-
main se pavanera, BÈRANG. Célibat. || Un mignon
de couchette, un beau fils, un jeune homme bien
fait et de toilette élégante. De ce beau mignon de
couchette, SCARRON, Tirg. trav. il. Le voilà, le
beau fils, le mignon de couchette, Le malheureux
tison de ta flamme secrète, MOL. Sganar. se. 6.
— HIST. XVe s. Et incontinent s'en alla jetter des-
sus une couchette estant en la chambre , J. DE
TROYES, Chron. -HG5. Il aperçut d'aventure, aux
pieds de la couchette, un bahut qui estoit à sa
femme, LOUIS XI, NOUV. XXVII. || xvi° S. Battre très
bien sa femme et la faire coucher en la couchette,
et celle qu'il aimoit au grand lit, MARG. Nouv. xxxvn.
— ÉTYM. Diminutif de couche.
COUCHEUR, EUSE (kou-eheur , cheû-z') , s.
m. etf. || 1° Celui, celle qui couche avec une autre
personne. Son coucheur cette nuit se retourna cent
fois, LA FONT. Gascon puni. || Il n'y a rien à faire
avec cette veuve depuis qu'elle a un coucheur,
qu'elle est remariée. || Un mauvais coucheur est
celui qui fait du bruit la nuit, qui découvre son
camarade, qui l'empêche de dormir ; et fig. uii
homme difficile à vivre, querelleur. Soit que le lit
où il coucha né fût pas bon, ou que Dpguin ne fût
pas bon coucheur,, il ne put dormir de toute la nuit,
SGARRON, Roman com. ch. 5. || 2° Coucheur ou cou-
chart, ouvrier qui dépose la feuille de papier sur
les feutres. || Çoucheuse, celle qui, dans le point d'A-
lençon, couche la bride; c'est une espèce de réseau.
— HIST. xvi° s. Il avoit assez souvent ouï dire
quel coucheur c'estoit, DESPER, Contes, XLIII.
COUCHIS (kou-chi), s. m. || 1° Couche de sable
et de terre sur laquelle on établit le pavé d'un pont.
|| Pièces de bois qu'on pose sur les fermes des cintres
pour supporter une voûto pendant sa construction.
|| Couchis de lattes, le lattis d'un plancher. || As-
semblage de bouts de planches posées horizontale-
ment dans une tranchée de fondation. |j 2" Terme
de jardinage. Synonyme de marcotte. |] Nouvelles
pousses de la garance.
— ÉTYM. Coucher
t COUCHOIB lUou-choir), s. m. Instrument de
relieur. || Petit instrument de buis avec lequel les
doreurs prennent les feuilles d'or.
— ÉTYM. Coucher.
t COUCHURE (kou-chu-r'), s. f. Défaut des dents
d'un peigne d'acier qui Se renversent. || Terme de
broderie. Le point d'un fil qui* couché le long du
dessin j est embrassé de distance en distance par un
autre fil.
COUCI - COUCI (kou-si-kou-si), loc. àdv. X peu
près, tout au plus. Ai-je pas réussi En tout ce que
j'ai dit depuis? — Couci-Couci, MOL. l'Étour. iv, 5.
Puisse l'enfant sans merci Vous forcer à rendre
hommage A quelque Iris de Village, Dont le coeur
fourbe et volage Vous aime couci-couci, DESHOU-
LIÈRES , dans RICHELET.
— ÉTYM. Ital. cosi cosi, ainsi ainsi; de.eum,
avec, et sic, ainsi. On l'a aussi écrit à l'italienne :
Je prétends être noble et non.pas, Dieu merci, Dé
ceux qui seulement le sont cosi cosi, TH. CORN.
Don Bertrand Cigaràl, ïv, i. Vu l'étymologie, il
serait mieux d'écrire par deux ss coussi coussi que,
comme on fait, par un c. C'est ainsi du restequ'on
l'a souvent écrit : Celui [feu] qui brûla notre Troie,
A" comparer à celui-ci, N'était qu'un feu coussi-
coussi, SCARRON, Virg. trav. v.
COUCOU (kou-kou), s. m. || i° Oiseau du genre
des pies qui dépose ses oeufs dans le nid des autres
oiseaux. Le coucou est un oiseau voyageur. L'élé-
gant historien du coucou a essayé de justifier les
procédés singuliers et presque dénaturés de l'oiseau,'
BONNET, Contempl. nat. 5e part, ch, 6. Un miséra-
ble oiseau pensa me rendre fou X force de crier cou-
cou, coucou, coucou, BOURSAULT,Merc. gai, ni,*.
Elle [Junon] tient de sa droite une grenade, sym-
bole mystérieux qu'on n'explique point aux profanés;
de sa gauche, un sceptre surmonté d'un coucou,
attribut singulier qui donne lieu à des contes pué-
rils, BARTHËL. Anach. ch. 63. L'oiseau nommé Cou-
cou des Canaries répétait son chant monotone, GHA-
TEAUB. Voy. Amer-, 340. || 2° Pendule à coucou, ou,
simplement, coucou, nom d'horloges venues d'Alle-
magne, qui, au lieu de sonher l'heure, font enten-
dre le cri du coucou. || Se dit aussi, par extension,
de toutes ces petites horloges de bois qui se font en
Allemagne et né sonnent pas l'heure, mais aux-
quelles on adapté souvent Un réveillé-matin. ||Nom
que les voleurs, dans leur argot, donnent aux mon-
tres. || 3° JoUét d'enfant en forme de soufflet imitant
le cri du coucou. ||4b Terme de jardinage. Fraisier
qui fleurit beaucoup, mais né fructifie pas. || 5° Pe-
tite voiture publique pour les environs de Paris.
|| 6" Terme de botanique. Lé narcisse des bois. || La
iychnide fleur de coucou. |] Pain de coucou, la pri-
mevère officinale. || 7° Sorte de jeu dé cartes, appelé
aussi as qui court. || 8° Gôucoù! crfr que fait en
jouant l'enfant qui croit être bien caché. |j 9° Syno-
nyme mitigé de cocu.
—HIST. xin' s. Villains véstù de gris entré lès che-
valiers ReSahble lé cucU entre les ësprivièrs, GEF-
FROI, Notices et extraits, p. 83. Quant du coucou
oient le cri, Ne sorent quex oisiaus ce fu, MARIE,
Fable 22. || xve s. Qui augieu mourra, je Conclus,
Sur lui chantera li cûcus, Ettuit li tâverniéf aussi ;
Atant fine le giëu joli, E; DÈSCHAMPS, leî)ict du
jeu de dés. || xvi" s. J'ay beau lui remonstrer, je ne
fais non plus que le coucou aux cannes, GOTGRAVË,
—ÉTYM. Onomatopée. Génev. cocu; latin-, cuiulus;
grec, xôy.5cu| ; allem. Kuckuk; ital. cucolo; ésp. cueo:
t COUCOUER (kou-kou-é) ou COUCOULËR (kou.
kou-lé), D. n. Se dit du cri du coucou.
— ÉTYM. Coucou. '
f COUCOUMELLE (kou-kou-mè-1'), s. f. Nom vul-
gaire de l'oronge blanche, sorte de champignon.
f COU-COUPË (kou-kou-pé), s. m. Nom vulgaire
du gros-bec fascié, qui vient du Sénégal. || Au plur.
Des cous-coupés. .
— ÉTYM. Cou, et coupé; dit ainsi à cause de la
couleur de son collier qui tranché avec celle du
corps.
t COUCOURELLË (kou-kou-rè-l'), s. f. Variété
de figue.
COUDE (kou-d'), s. m. \\ 1° La partie de l'articu-
lation du bras avec I'avant-brâs qui est opposée
à la saignée, ou, anatomiquément,- angle, saillant
formé par l'apophyse olécrànè à là partie postérieure
de l'articulation du bras avecl'avant-bras; il lui donna
un coup de coude. [Un homme déguenillé qui à]
Ses grègues aux genoux,.au coudé son pourpoint,
RÉGNIER , Sat. 11. Plusieurs se parlèrent des yeux et
du coude en se retirant, et puis à Foreillé bien bas,
ST-SIM. 60, 13. Je ne puis pardonner les Coups de
coude que je reçois régulièrement et périodique-
ment, MONTESQ'. Leti. fers. 2i. || Coudé à coude, si
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