Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
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Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
642
CLE
CLE
CLÉ
— ÉTYM. Wallon, cliché, clichette ; de l'allem.
Klinke; suéd. klinka; angl. clinch, loquet.
t CLENCHETTE (klan-chè-tf), s. f. Voy. CLENCHE.
CLEPHTE (klè-ft"), s. m. Nom que les monta-
gnards libres de l'Olympe et du Pinde se donnent
à eux-mêmes. Les chants des clephtes. Trois oi-
seaux se sont posés au-dessus du poste des clephtes,
FAORIEL, Chants populaires de la Grèce mod. P. i,
a" 4. Les Turcs se sont comptés trois fois, il en
manque cinq cents; les enfants des clephtes se
comptent, il leur manque trois braves, m. ib. n° 2.
— ÉTYM. Grec mod. xXéepBïiç, du grec ancien
xXÉitTr,;, voleur, de XXÉXTEIV, voler.
CLEPSYDRE (klè-psi-dr'), s. f. ||1° Machine qui
indique l'heure par le moyen de l'écoulement de
l'eau Quoique les clepsydres ou horloges à eau, si
usitées chez les anciens, aient été entièrement abo-
lies parmi nous par les horloges à roues infiniment
plus justes et plus commodes.... FONTEN. Amontoiis.
|| 2° Nom de Certaines machines hydrauliques chez
les anciens.
— ÉTYM. KXE<]/û5pa, de XXÉXTEW, dérober (voy.
CLEPHTE), et îlStop, eau (voy. HYDRE); ainsi dite
parce que, l'écoulement tari, l'eau pour ainsi dire
5e dérobe. Il y avait à Athènes une fontaine dite
îlepsydre parce qu'elle était intermittente.
CLERC (klèr; le c ne se prononce jamais, excepté
dans la locution clerc à maître, dites : clèr-k à maî-
tre ; au pluriel l's ne se lie pas : des clercs en va-
cances , dites : des clèr en vacances ; cependant
d'autres disent : des clèr-z en....), s. m. || 1° Par op-
position à laïque, toute personne qui étudie pour
entrer dans l'état ecclésiastique. Il naît un autre
clerc pour remplir la place, LA BRUY. XIV. Un clerc
mondain ou irréligieux, s'il monte en chaire, est dé-
clamaleur, ID. xv. On sauve l'innocence des clercs
de la contagion du monde, MASS. Or. {un. Villeroy.
Il n'était pas permis [sous Charlemagne] de se dire
clerc sans l'être, VOLT. Moeurs, 20. || Dans les an-
ciens parlements, conseiller - clerc, conseiller qui
était pourvu d'une charge affectée aux ecclésiastiques.
|| Clerc de la chapelle, ecclésiastique qui était un
des officiers de la chapelle du roi. || X Rome, clerc
de la chambre, prélat officier de la chambre apos-
tolique. ||Fig. Parler latin devant les clercs, parler
de choses devant des personnes qui les connaissent
mieux que vous ne les connaissez. || Adjectivement.
C'est qu'on avait toujours devant les yeux les tribu-
naux clercs, MONTESQ. Espr. xxvm, 40. || 2° Autre-
fois, par extension,, tout homme lettré ou savant.
Salomùn qui grand clerc était, LA FONT. JOC. M. de Châ-
lons, qui en affaires du monde n'était pas grand clerc,
alla nasiller coup sur coup au régent, ST-SIM. 460,'
38. Pour être, S'il se peut faire, en mal plus grands
clercs que leur maître, RÉGNIER, Sat. vi. N'en dé-
plaise aux docteurs, cordeliers, jacobins, Pardieu,
les plus grands clercs ne sont pas les plus fins, ID.
Sot. m. || Clerc du secret, ancignnom de ceux qu'on
a appelés plus tard secrétaires d'État. || Adjective-
ment. Un loup quelque peu clerc prouva par sa ha-
rangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, LA
FONT. FaVl. vu, 4. || 3° Celui qui travaille dans l'é-
tude d'un notaire, d'un avoué, etc. Clerc d'huissier.
Clerc de procureur. Aborder sans argent un clerc de
rapporteur, BOIL. Lutr. il. George.... Qu'un million
comptant, par ses fourbes acquis, De clerc, jadis
laquais, a fait comte et marquis, ID. Sat. 1.1| Maître
clerc, principal clerc, premier clerc, le clerc qui
dirige une étude. || Petit clerc, jeune homme qui,
dans une étude, fait les commissions et rend les
petits services. || Vice de clerc, faute qui, se trou-
vant dans un acte par l'étourderie d'un clerc, n'est
pas imputable à l'auteur de l'acte, et peut se corri-
ger par ce qui suit ou précède. Cette locution vieillit.
|| Familièrement. Pas de clerc, faute commise par
ignorance ou par étourderie dans une affaire ; dé-
marche mutile, "maladroite. Et il n'est pas ques-
tion d'aller faire ici un pas de clerc, MOL. G. Dand.
i, 4. Ma langue en cet endroit a fait un pas de
clerc, ID. le Dép. i, 4. Que sûtes-vous par le rapport
de votre envoyé? Peu de chose; à la fin on im-
prime , tout devient public, et il se trouve qu'il
n'y a point eu de conspiration ; cependant les têtes
étaient coupées; voilà un furieux pas de clerc, une
bévue qui coûte cher, et que la liberté des jour-
naux vous eût épargnée, p. L. COUR, I, 216. Le
parlement de Toulouse, qui voit qu'il a fait un hor-
rible pas de clerc, empêche que la vérité ne soit
connue, VOLT. d'Ârgenlal, 4 5 mai 4 762. || Compter
de clerc à maître, rendre seulement compte de ce
qu'on a reçu et déboursé, sans autre responsabilité.
|| 4° Dans les paroisses, clerc de l'oeuvre, celui qui
<1 soin de - certaines choses concernant l'oeuv™ de
la paroisse. H Autrefois, chez le roi ou chez les grands
princes, clerc d'office, officier suivant les plats ser-
vis devant le roi et ayant soin des choses qui se
faisaient dans l'office. || Autrefois, celui qui servait
quelque corps de métier et qui en faisait partie. Le
clerc des orfèvres. || Autrefois, clerc du guet, offi-
cier du guet dans les ports de mer et sur les côtes.'
Il 5° Autrefois, clerc d'armes, jeune gentilhomme
qui apprenait les exercices militaires et qui était un
novice de chevalerie. || Proverbe. Les bons livres
font les bons clercs, c'est-à-dire c'est dans les bons
livres qu'on prend la science.
— HIST. xi' s. Ensemble od lui si clerc et si cha-
noine, Ch. de Roi. CCLXVI. || xn* s. Li clers i vint
sur un mulet ambiant, jRonc. p. 4 63. Faites faire
erramant Vos. Chartres et vos briés [brefs] à clerz
bien escrivanz, Sax. xxi. Sire clerz , tout en haut
[à haute voix] nous dites la leçon, ib. xxv. Arce-
vesques, evesques, e clerc de grant clergie, Th. le
mart. 4 4 3. As leis [lois] ecclesiaus deit laie leis ser-
vir ; Nulz ne deit plaiz d'iglise, se n'est clers, main-
tenir, ib. 76. Il XIII" s. Si vot li quens Gautiers que
Jehans ses iius fust clers ; mais il ne le vot iestre,
Chr.de Rains, 83. Homs qui aime ne puetbien faire,
N'a nul preu de ce mont [monde] entendre ; S'il est
clers, ilpertsonaprendre,ioiîose, 3058. Sel [si vous
le] demandés as clers lisans, ib. 370. Cascuns des au-
diteurs pot avoir son clerc por escrire ce qui est dit
enl'enqueste, BEAUM. XL, 26. Fors escoliers, autre
clergié Sont tuit d'avarice vergié ; Plus est bons clers
qui plus est riches, RUTEB. 227. |jxive s. Au dit mes-
tier n'aura que dix vendeurs tant seulement, les-
quels vendront les dits poissons en leurs personnes,
sans ce qu'il les puissent faire vendre par leurs fem-
mes, par leurs clercs mesmes, ne par aucune autre
personne que par eux, Ordonn. des rois de Fr. 1.11,
p. 3B8. Assez puet impetrer qui donne largement;
Car li homs est bons clers qui a assez d'argent,
Guescl. 4 7428. |[xv* s. Aussi [de même] les sciences
sont extraites et compilées de plusieurs clercs, et ce
que l'un sait, l'autre ne sait mie, FROISS. Prol. Es-
coutés donc ce qu'on dira; Aprenez, soyez clerge-
resse, COQUILL. Droits nouv. Les bons livres font
les bons clercs, GERSON, dans Hist. littér. de la Fr.
t. xxiv, p. 283. Clercs et femmes sont tout ung,
LEROUX DE LINCY, Prov. t. il, p. 4 24. Car chevaliers
ont honte d'estre clers, EUST. DESCH. Poésies mss.
I" 4 37, dans LACURNE. Maint sont clers. où n'a que
folie; Car sans savoir sont hors du sens; Si se puet
l'en bien chevir sans Tels clers où science n'est mie,
ib. f" 282. Il avoit plusieurs clercs [commis] et fac-
teurs sousluy, qui se mesloient des dites marchan-
dises , MATHIEU DE COUCY , Hisl. de Charles VU,
p. 694 , dans LACURNE. Mais dit le sage que tous
ceulx ne sont pas clercs qui en portent le semblant,
ne chevaliers qui portent espérons, Perceforest,
t. iv, f° 42. Et combien qu'elle ne l'eust jamais vu
exercer l'office de clergie, toutefois elle jugea tan-
tost qu'il est très grand clerc, LOUIS XI , Nouv. c
|| xvie s. Divisons l'Eglise en deux estats : assavoir
qu'elle contienne le clergé et le peuple. J'use de ce
mot de clercs, pource qu'il est commun, combien
qu'il soit impropre : par lequel j'enten ceux qui ont
office et ministère en l'Eglise, CALV. lnslit. 865....
Mais trop plus est à craindre une femme ciergesse,
Sçavante en l'art d'amour, quand elle est trompe-
resse, RONS. 425. Il ne s'y entend comme clerc d'ar-
mes [il y est habile], H. EST. Précell. p. 79. Jadis
un antique prophète de la nation judaique mangea
un livre, et fut clerc jusqu'aux dents; présentement
vous en boirez un, et serez clerc jusques au foye,
RAB. Pant. v, 46. Gens de condition ne peuvent faire
leurs enfants clercs sans l'exprès consentement de
leurs seigneurs, Coustum. génér. t. i, p. 880. Entre
les clers, aucuns sont mariez, aucuns non; les ma-
riez jouissent de leurs privilèges si longuement qu'ils
portent la tonsure et l'habit clérical et servent à une
église, hospital ou séminaire, et à faute de ce ils les
perdent, ib. t. n, p. 4 057. Je ne parle point en clerc
d'armes, je l'ay vu, Contes de CHOLIÈRES, f" 220,
dans LACURNE.
— ÉTYM. Bourguig. clor, clar; provenç. clerc,
clergue, cierge; espagn. clerigo ; ital. chierico ; de
clericus, de xXïipixèi;, de xX^poç , clergé, propre-
ment lot, bon lot, terme appliqué dans les pre-
miers temps aux chrétiens par opposition aux païens,
et finalement à ceux qui avaient charge de prêtrise.
Régnier s'est encore servi de ciergesse dans le sens
de femme habile : Ciergesse, elle fait jà la leçon aux
prêcheurs, Sat. XIII. Dans l'ancien français, au sin-
gulier, nominatif liciers, et régime le clerc;an plu-
riel, nominatif li cler, régime les clers.
CLERGÉ (klèr-jé), s, m. Le corps des clercs ou
des ecclésiastiques d'une église, d'un pays, d'une
ville. Le clergé séculier, les curés, évêques et ar-
chevêques. Le clergé régulier, les moines. Le haut,
le bas clergé. Sous l'ancienne monarchie, le clergé
était le premier des trois ordres, et composé en par-
tie de personnes séculières, en partie de personnes
régulières. Elle y voit aborder le marquis, la com-
tesse , Le bourgeois, le manant, le clergé, la noblesse,
BOIL. Lutrin, 1. Il Rentes du clergé, se disait autre-
fois des rentes constituées sur le clergé.
— HIST. xiie s. Tous li clergiés et li home d'eage
Qui en aumosne et enbienfaismainront.... QUESNES,
Romancero, p. 94. || xiu* s. Si i furent mandé li
evesque et tous li clergiés, VILLEH. xcvni. Li clergiés
vint encontre moût ordenéement, Berte, cxxxm.
— ÉTYM. Clericatus, de clericus (voy. CLERC).
f CLERGEON (klèr-jon), s. m. Ancien terme de
dénigrement, petit clerc de procureur. Si je savais
à quel procureur vous êtes, je vous ferais châtier,:
petit clergeon.... Mais tout ce que je pus faire
fut de lui dire que je n'étais point clergeon de pro^
cureur, et que j'étais gentilhomme, Francion, 1. iv,
p. 4 74. Il Vieilli. On a dit aussi clergeau et cler-
geot.
— HIST. xne s. Ke ne sai la kele leçons Est aie
lire un des clerjons, flou, 503. Cantent li mestrecler
e cantent li clerjon, t&. 4,626. || xine s. Savez rien
de celui afere Que li maistres fait as clerçons, quant
il lor aprent les leçons, Ren.; 20929.
— ÉTYM. Diminutif de clerc; provenç. clergon;
espagn. cleriïon ; ital. chiericone.
t CLERGESSE (klèr-jè-s'), s. f. S'est dit autrefois
pour femme savante, habile; c'est le féminin de
clerc (voy. CLERC, à l'historique et à Pétymologie),
Ciergesse, elle fait jà la leçon aux prêcheurs, Elle
lit saint Bernard, .la guide des pécheurs, REGNIDR,
Sat. XIII. H Vieilli. .
f CLERGIE (klèr-jie), s. f; Instruction, savoir.
Vieux. H Bénéfice de clergie, privilège établi autre-
fois en faveur de certains criminels, dans le cas où
ils possédaient les premiers éléments des lettres. Le
bénéfice de clergie par lequel un criminel obtenait
sa grâce, en cas qu'il sût lire, VOLT. Moeurs, 73.
Il Bénéfice de clergie, en Angleterre, usage encore
subsistant, suivant lequel un meurtrier, dans les
cas graciables, est sauvé du dernier supplice, lors-
qu'il peut lire quelques lignes de vieux caractères
saxons; un juge prononce alors : legit tïericus; sur
quoi le coupable obtient grâce de la vie.
— HIST. xii° s. Et les leis que vus dites, à quei
li reis s'alie, Ne sunt de.leauté.ainzsunt de felunie,
Contre Deu et raisun, pour destruire clergie, Th. le
mart. 40. || xnr* s. Corne l'on ne peut saveir totes
clergiés, ne me semble il pas que l'on puisse saveir
toz les plais, Ass. de Jér. 54. Toutes gens de reli-
gion, tote clergie, tout chevalier et tout gentil-
homme, Liv. des met. 309. Se clers est marceans,
il ne pot pas affrancir sa marceandise par le privilège
de sa clergie, BEAUM. XI, 36. || xve s. Si avisèrent
un saint home de religion, pourvu de prudence et
de clergie, et le chargèrent pour aller en France,
FROISS. ni, iv, 33. [Paris] C'est la cité sur toutes
couronnée, Fontaine et puis de sens et de clergie,
E. DESCH. Sur les beautés de Paris. Renommée en
clergie et science, LOUIS XI, NOUV. C. || xvr* s. Mieux
vaut plein poing de bonne vie qu'avoir un muy de
clergie, COTGRAVE.
— ÉTYM. Clerc; provenç. clercia; elpagn. clere-
cia; portug. cleresia; ital. chiericcia.
CLÉRICAL, ALE (klé-ri-kal, ka-1'), adj. || 1° Qui
est propre aux ecclésiastiques. Tonsure cléricale.
Les ordres cléricaux. || Lettres cléricales, lettres
écrites par le clergé d'une église, lorsque le siège
épiscopal est vacant. || Autrefois, titre clérical, le
revenu dont chaque clerc devait faire preuve, avant
d'être ordonné. || 2° Qui est favorable au clergé, à
l'Eglise. Le parti clérical. Tendances cléricales.
Il Substantivement. Les cléricaux.
— HIST. xii" s. As leis ecclesiaus deit leie [laïque]
leis servir ; Nuls ne deit plaiz d'iglise, se n'est clers,,
maintenir, Ne laie leis ne deit la clergil davancir
[devancer], Th. le mart. 76. [j xvie s. Les uns font
la première ordre de la tonsure cléricale, la der-
nière de l'evesehé, CAL VIN, înstit. 4 4 79. Les enfans
masles d'une femme de servile condition ne peuvent
prendre, avoir ou porter couronne ou tonsure cléri-
cale, sans administration, congé-ou licence du sei-
gneur dont ils sont serfs, Coustum. génér. t. 1,
p. 80. Matière d'opinion, non matière de foy; ce
que je discours, selon moy, non ce que je crois se-
lon Dieu.... d'une manière laïque, non cléricale,
mais très religieuse tousjours, MONT, I, 404.
— ÉTYM. Clericalis, de clericus, clerc; provenç.
CLE
CLE
CLÉ
— ÉTYM. Wallon, cliché, clichette ; de l'allem.
Klinke; suéd. klinka; angl. clinch, loquet.
t CLENCHETTE (klan-chè-tf), s. f. Voy. CLENCHE.
CLEPHTE (klè-ft"), s. m. Nom que les monta-
gnards libres de l'Olympe et du Pinde se donnent
à eux-mêmes. Les chants des clephtes. Trois oi-
seaux se sont posés au-dessus du poste des clephtes,
FAORIEL, Chants populaires de la Grèce mod. P. i,
a" 4. Les Turcs se sont comptés trois fois, il en
manque cinq cents; les enfants des clephtes se
comptent, il leur manque trois braves, m. ib. n° 2.
— ÉTYM. Grec mod. xXéepBïiç, du grec ancien
xXÉitTr,;, voleur, de XXÉXTEIV, voler.
CLEPSYDRE (klè-psi-dr'), s. f. ||1° Machine qui
indique l'heure par le moyen de l'écoulement de
l'eau Quoique les clepsydres ou horloges à eau, si
usitées chez les anciens, aient été entièrement abo-
lies parmi nous par les horloges à roues infiniment
plus justes et plus commodes.... FONTEN. Amontoiis.
|| 2° Nom de Certaines machines hydrauliques chez
les anciens.
— ÉTYM. KXE<]/û5pa, de XXÉXTEW, dérober (voy.
CLEPHTE), et îlStop, eau (voy. HYDRE); ainsi dite
parce que, l'écoulement tari, l'eau pour ainsi dire
5e dérobe. Il y avait à Athènes une fontaine dite
îlepsydre parce qu'elle était intermittente.
CLERC (klèr; le c ne se prononce jamais, excepté
dans la locution clerc à maître, dites : clèr-k à maî-
tre ; au pluriel l's ne se lie pas : des clercs en va-
cances , dites : des clèr en vacances ; cependant
d'autres disent : des clèr-z en....), s. m. || 1° Par op-
position à laïque, toute personne qui étudie pour
entrer dans l'état ecclésiastique. Il naît un autre
clerc pour remplir la place, LA BRUY. XIV. Un clerc
mondain ou irréligieux, s'il monte en chaire, est dé-
clamaleur, ID. xv. On sauve l'innocence des clercs
de la contagion du monde, MASS. Or. {un. Villeroy.
Il n'était pas permis [sous Charlemagne] de se dire
clerc sans l'être, VOLT. Moeurs, 20. || Dans les an-
ciens parlements, conseiller - clerc, conseiller qui
était pourvu d'une charge affectée aux ecclésiastiques.
|| Clerc de la chapelle, ecclésiastique qui était un
des officiers de la chapelle du roi. || X Rome, clerc
de la chambre, prélat officier de la chambre apos-
tolique. ||Fig. Parler latin devant les clercs, parler
de choses devant des personnes qui les connaissent
mieux que vous ne les connaissez. || Adjectivement.
C'est qu'on avait toujours devant les yeux les tribu-
naux clercs, MONTESQ. Espr. xxvm, 40. || 2° Autre-
fois, par extension,, tout homme lettré ou savant.
Salomùn qui grand clerc était, LA FONT. JOC. M. de Châ-
lons, qui en affaires du monde n'était pas grand clerc,
alla nasiller coup sur coup au régent, ST-SIM. 460,'
38. Pour être, S'il se peut faire, en mal plus grands
clercs que leur maître, RÉGNIER, Sat. vi. N'en dé-
plaise aux docteurs, cordeliers, jacobins, Pardieu,
les plus grands clercs ne sont pas les plus fins, ID.
Sot. m. || Clerc du secret, ancignnom de ceux qu'on
a appelés plus tard secrétaires d'État. || Adjective-
ment. Un loup quelque peu clerc prouva par sa ha-
rangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, LA
FONT. FaVl. vu, 4. || 3° Celui qui travaille dans l'é-
tude d'un notaire, d'un avoué, etc. Clerc d'huissier.
Clerc de procureur. Aborder sans argent un clerc de
rapporteur, BOIL. Lutr. il. George.... Qu'un million
comptant, par ses fourbes acquis, De clerc, jadis
laquais, a fait comte et marquis, ID. Sat. 1.1| Maître
clerc, principal clerc, premier clerc, le clerc qui
dirige une étude. || Petit clerc, jeune homme qui,
dans une étude, fait les commissions et rend les
petits services. || Vice de clerc, faute qui, se trou-
vant dans un acte par l'étourderie d'un clerc, n'est
pas imputable à l'auteur de l'acte, et peut se corri-
ger par ce qui suit ou précède. Cette locution vieillit.
|| Familièrement. Pas de clerc, faute commise par
ignorance ou par étourderie dans une affaire ; dé-
marche mutile, "maladroite. Et il n'est pas ques-
tion d'aller faire ici un pas de clerc, MOL. G. Dand.
i, 4. Ma langue en cet endroit a fait un pas de
clerc, ID. le Dép. i, 4. Que sûtes-vous par le rapport
de votre envoyé? Peu de chose; à la fin on im-
prime , tout devient public, et il se trouve qu'il
n'y a point eu de conspiration ; cependant les têtes
étaient coupées; voilà un furieux pas de clerc, une
bévue qui coûte cher, et que la liberté des jour-
naux vous eût épargnée, p. L. COUR, I, 216. Le
parlement de Toulouse, qui voit qu'il a fait un hor-
rible pas de clerc, empêche que la vérité ne soit
connue, VOLT. d'Ârgenlal, 4 5 mai 4 762. || Compter
de clerc à maître, rendre seulement compte de ce
qu'on a reçu et déboursé, sans autre responsabilité.
|| 4° Dans les paroisses, clerc de l'oeuvre, celui qui
<1 soin de - certaines choses concernant l'oeuv™ de
la paroisse. H Autrefois, chez le roi ou chez les grands
princes, clerc d'office, officier suivant les plats ser-
vis devant le roi et ayant soin des choses qui se
faisaient dans l'office. || Autrefois, celui qui servait
quelque corps de métier et qui en faisait partie. Le
clerc des orfèvres. || Autrefois, clerc du guet, offi-
cier du guet dans les ports de mer et sur les côtes.'
Il 5° Autrefois, clerc d'armes, jeune gentilhomme
qui apprenait les exercices militaires et qui était un
novice de chevalerie. || Proverbe. Les bons livres
font les bons clercs, c'est-à-dire c'est dans les bons
livres qu'on prend la science.
— HIST. xi' s. Ensemble od lui si clerc et si cha-
noine, Ch. de Roi. CCLXVI. || xn* s. Li clers i vint
sur un mulet ambiant, jRonc. p. 4 63. Faites faire
erramant Vos. Chartres et vos briés [brefs] à clerz
bien escrivanz, Sax. xxi. Sire clerz , tout en haut
[à haute voix] nous dites la leçon, ib. xxv. Arce-
vesques, evesques, e clerc de grant clergie, Th. le
mart. 4 4 3. As leis [lois] ecclesiaus deit laie leis ser-
vir ; Nulz ne deit plaiz d'iglise, se n'est clers, main-
tenir, ib. 76. Il XIII" s. Si vot li quens Gautiers que
Jehans ses iius fust clers ; mais il ne le vot iestre,
Chr.de Rains, 83. Homs qui aime ne puetbien faire,
N'a nul preu de ce mont [monde] entendre ; S'il est
clers, ilpertsonaprendre,ioiîose, 3058. Sel [si vous
le] demandés as clers lisans, ib. 370. Cascuns des au-
diteurs pot avoir son clerc por escrire ce qui est dit
enl'enqueste, BEAUM. XL, 26. Fors escoliers, autre
clergié Sont tuit d'avarice vergié ; Plus est bons clers
qui plus est riches, RUTEB. 227. |jxive s. Au dit mes-
tier n'aura que dix vendeurs tant seulement, les-
quels vendront les dits poissons en leurs personnes,
sans ce qu'il les puissent faire vendre par leurs fem-
mes, par leurs clercs mesmes, ne par aucune autre
personne que par eux, Ordonn. des rois de Fr. 1.11,
p. 3B8. Assez puet impetrer qui donne largement;
Car li homs est bons clers qui a assez d'argent,
Guescl. 4 7428. |[xv* s. Aussi [de même] les sciences
sont extraites et compilées de plusieurs clercs, et ce
que l'un sait, l'autre ne sait mie, FROISS. Prol. Es-
coutés donc ce qu'on dira; Aprenez, soyez clerge-
resse, COQUILL. Droits nouv. Les bons livres font
les bons clercs, GERSON, dans Hist. littér. de la Fr.
t. xxiv, p. 283. Clercs et femmes sont tout ung,
LEROUX DE LINCY, Prov. t. il, p. 4 24. Car chevaliers
ont honte d'estre clers, EUST. DESCH. Poésies mss.
I" 4 37, dans LACURNE. Maint sont clers. où n'a que
folie; Car sans savoir sont hors du sens; Si se puet
l'en bien chevir sans Tels clers où science n'est mie,
ib. f" 282. Il avoit plusieurs clercs [commis] et fac-
teurs sousluy, qui se mesloient des dites marchan-
dises , MATHIEU DE COUCY , Hisl. de Charles VU,
p. 694 , dans LACURNE. Mais dit le sage que tous
ceulx ne sont pas clercs qui en portent le semblant,
ne chevaliers qui portent espérons, Perceforest,
t. iv, f° 42. Et combien qu'elle ne l'eust jamais vu
exercer l'office de clergie, toutefois elle jugea tan-
tost qu'il est très grand clerc, LOUIS XI , Nouv. c
|| xvie s. Divisons l'Eglise en deux estats : assavoir
qu'elle contienne le clergé et le peuple. J'use de ce
mot de clercs, pource qu'il est commun, combien
qu'il soit impropre : par lequel j'enten ceux qui ont
office et ministère en l'Eglise, CALV. lnslit. 865....
Mais trop plus est à craindre une femme ciergesse,
Sçavante en l'art d'amour, quand elle est trompe-
resse, RONS. 425. Il ne s'y entend comme clerc d'ar-
mes [il y est habile], H. EST. Précell. p. 79. Jadis
un antique prophète de la nation judaique mangea
un livre, et fut clerc jusqu'aux dents; présentement
vous en boirez un, et serez clerc jusques au foye,
RAB. Pant. v, 46. Gens de condition ne peuvent faire
leurs enfants clercs sans l'exprès consentement de
leurs seigneurs, Coustum. génér. t. i, p. 880. Entre
les clers, aucuns sont mariez, aucuns non; les ma-
riez jouissent de leurs privilèges si longuement qu'ils
portent la tonsure et l'habit clérical et servent à une
église, hospital ou séminaire, et à faute de ce ils les
perdent, ib. t. n, p. 4 057. Je ne parle point en clerc
d'armes, je l'ay vu, Contes de CHOLIÈRES, f" 220,
dans LACURNE.
— ÉTYM. Bourguig. clor, clar; provenç. clerc,
clergue, cierge; espagn. clerigo ; ital. chierico ; de
clericus, de xXïipixèi;, de xX^poç , clergé, propre-
ment lot, bon lot, terme appliqué dans les pre-
miers temps aux chrétiens par opposition aux païens,
et finalement à ceux qui avaient charge de prêtrise.
Régnier s'est encore servi de ciergesse dans le sens
de femme habile : Ciergesse, elle fait jà la leçon aux
prêcheurs, Sat. XIII. Dans l'ancien français, au sin-
gulier, nominatif liciers, et régime le clerc;an plu-
riel, nominatif li cler, régime les clers.
CLERGÉ (klèr-jé), s, m. Le corps des clercs ou
des ecclésiastiques d'une église, d'un pays, d'une
ville. Le clergé séculier, les curés, évêques et ar-
chevêques. Le clergé régulier, les moines. Le haut,
le bas clergé. Sous l'ancienne monarchie, le clergé
était le premier des trois ordres, et composé en par-
tie de personnes séculières, en partie de personnes
régulières. Elle y voit aborder le marquis, la com-
tesse , Le bourgeois, le manant, le clergé, la noblesse,
BOIL. Lutrin, 1. Il Rentes du clergé, se disait autre-
fois des rentes constituées sur le clergé.
— HIST. xiie s. Tous li clergiés et li home d'eage
Qui en aumosne et enbienfaismainront.... QUESNES,
Romancero, p. 94. || xiu* s. Si i furent mandé li
evesque et tous li clergiés, VILLEH. xcvni. Li clergiés
vint encontre moût ordenéement, Berte, cxxxm.
— ÉTYM. Clericatus, de clericus (voy. CLERC).
f CLERGEON (klèr-jon), s. m. Ancien terme de
dénigrement, petit clerc de procureur. Si je savais
à quel procureur vous êtes, je vous ferais châtier,:
petit clergeon.... Mais tout ce que je pus faire
fut de lui dire que je n'étais point clergeon de pro^
cureur, et que j'étais gentilhomme, Francion, 1. iv,
p. 4 74. Il Vieilli. On a dit aussi clergeau et cler-
geot.
— HIST. xne s. Ke ne sai la kele leçons Est aie
lire un des clerjons, flou, 503. Cantent li mestrecler
e cantent li clerjon, t&. 4,626. || xine s. Savez rien
de celui afere Que li maistres fait as clerçons, quant
il lor aprent les leçons, Ren.; 20929.
— ÉTYM. Diminutif de clerc; provenç. clergon;
espagn. cleriïon ; ital. chiericone.
t CLERGESSE (klèr-jè-s'), s. f. S'est dit autrefois
pour femme savante, habile; c'est le féminin de
clerc (voy. CLERC, à l'historique et à Pétymologie),
Ciergesse, elle fait jà la leçon aux prêcheurs, Elle
lit saint Bernard, .la guide des pécheurs, REGNIDR,
Sat. XIII. H Vieilli. .
f CLERGIE (klèr-jie), s. f; Instruction, savoir.
Vieux. H Bénéfice de clergie, privilège établi autre-
fois en faveur de certains criminels, dans le cas où
ils possédaient les premiers éléments des lettres. Le
bénéfice de clergie par lequel un criminel obtenait
sa grâce, en cas qu'il sût lire, VOLT. Moeurs, 73.
Il Bénéfice de clergie, en Angleterre, usage encore
subsistant, suivant lequel un meurtrier, dans les
cas graciables, est sauvé du dernier supplice, lors-
qu'il peut lire quelques lignes de vieux caractères
saxons; un juge prononce alors : legit tïericus; sur
quoi le coupable obtient grâce de la vie.
— HIST. xii° s. Et les leis que vus dites, à quei
li reis s'alie, Ne sunt de.leauté.ainzsunt de felunie,
Contre Deu et raisun, pour destruire clergie, Th. le
mart. 40. || xnr* s. Corne l'on ne peut saveir totes
clergiés, ne me semble il pas que l'on puisse saveir
toz les plais, Ass. de Jér. 54. Toutes gens de reli-
gion, tote clergie, tout chevalier et tout gentil-
homme, Liv. des met. 309. Se clers est marceans,
il ne pot pas affrancir sa marceandise par le privilège
de sa clergie, BEAUM. XI, 36. || xve s. Si avisèrent
un saint home de religion, pourvu de prudence et
de clergie, et le chargèrent pour aller en France,
FROISS. ni, iv, 33. [Paris] C'est la cité sur toutes
couronnée, Fontaine et puis de sens et de clergie,
E. DESCH. Sur les beautés de Paris. Renommée en
clergie et science, LOUIS XI, NOUV. C. || xvr* s. Mieux
vaut plein poing de bonne vie qu'avoir un muy de
clergie, COTGRAVE.
— ÉTYM. Clerc; provenç. clercia; elpagn. clere-
cia; portug. cleresia; ital. chiericcia.
CLÉRICAL, ALE (klé-ri-kal, ka-1'), adj. || 1° Qui
est propre aux ecclésiastiques. Tonsure cléricale.
Les ordres cléricaux. || Lettres cléricales, lettres
écrites par le clergé d'une église, lorsque le siège
épiscopal est vacant. || Autrefois, titre clérical, le
revenu dont chaque clerc devait faire preuve, avant
d'être ordonné. || 2° Qui est favorable au clergé, à
l'Eglise. Le parti clérical. Tendances cléricales.
Il Substantivement. Les cléricaux.
— HIST. xii" s. As leis ecclesiaus deit leie [laïque]
leis servir ; Nuls ne deit plaiz d'iglise, se n'est clers,,
maintenir, Ne laie leis ne deit la clergil davancir
[devancer], Th. le mart. 76. [j xvie s. Les uns font
la première ordre de la tonsure cléricale, la der-
nière de l'evesehé, CAL VIN, înstit. 4 4 79. Les enfans
masles d'une femme de servile condition ne peuvent
prendre, avoir ou porter couronne ou tonsure cléri-
cale, sans administration, congé-ou licence du sei-
gneur dont ils sont serfs, Coustum. génér. t. 1,
p. 80. Matière d'opinion, non matière de foy; ce
que je discours, selon moy, non ce que je crois se-
lon Dieu.... d'une manière laïque, non cléricale,
mais très religieuse tousjours, MONT, I, 404.
— ÉTYM. Clericalis, de clericus, clerc; provenç.
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