Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
594
CHE
des met. 3(6. Et la court deit connoistre que la ba-
taille deit estre à chevau, au quarantisme jor, Ass.
de Je'r. i, (02. Je voi que qui cheval acheté, N'iert
ja si fox que riens i mete, Comment que l'en l'ait bien
couvert, Se tout nel voit à descouvert, la Rose, 8707.
Et quand les chevaus aus Sarrazins et aus Beduins
avoientpoour [peur] d'un bisson [buisson], JOINV. 203.
Oui n'a cheval si voist [aille] à piét, LEHOUX DE LINCY,
Prov. t. i, p. (63. Miex vault le cheval Bertran,
Qui souvent menjue [mange] avaine Que cil qui
faitia crevaine [qui crève], Ane. poésies fr. du Va-
tican, dans LACUBNE. Se ses quevax muertou afole,
BEAUM. 64. ||xiv« s. Là où'li chevaux chiet [choit],
on le vait escorchant, Guescl. 1083). || xve s. Par
mafoy,. mes chevaulx se lasse, Et dit que les nois
[neiges] et la glace L'ont destruit.... E. DESCH. Poé-
. sies, f" 358, dans LACUBNE. Dix huyt cens hommes
de cheval, COMM. IV, I. Se l'autre son compagnon
avoitbien fait du mauvais cheval et en maintien et
en paroles, encore en fit il plus, LOUIS XI, NOUV.
XXXIII. Un cheval a quatre pieds et si chiet [et pour-
tanttombe],LEROOX DE LINCY,ProD.t.i,p. (64. En vé-
rité il m'est mescheu ; dont je suis dolent, mais c'est
sur le tard, et me puis comparer à celluy qui ferme
Pestable quant on lui a emblé son cheval, Percefo-
rest, t. m, f° 88. || xvic s. Un esclave qui vint à
tue chevall'avertir, Me'm. surD. G. ch.xvm. Voyant
rapporter le corps d'un homme de cheval, MONT.
I, 8. Se sentant eschapper du [tomber de] cheval,
ID. I, (6. Apprendre à montera cheval, ID. i, (50.
En sa mort, on sent Catbn tousjours monté sur ses
grands chevaulx, ID. IV, 193. Il y eut quelques che-
vaulx légers numidiens, qui par le chemin rencon-
trèrent.... AMYOT, Marcell. 50. Il y mourut, non en
capitaine, ains en cheval léger et en avant coureur,
ID; Pélop. et Marcell. comp. 5. Dix mille hommes
de pied, mille chevaux, et une flotte de cent voiles,
ID. ib. 51. Faire du cheval eschappé, ID. Caton, 55.
Qu'es-tu toy? archer, picquier, homme d'armes
ouchevallegerîiD. Quelavertu se peut apprendre, 8.
La Rivière, le plus diligent et laborieux caval léger
qui fust au service du roi, D'AUB. Hist. i, 333. On
faisoit bouillir les cuirs, les peaux de cheval et de
chiens, ID. ib. n, 56. Ils firent du pain de paille
hachée et d'ardoise, y meslant du fumier de che-
vaux, ID. ib. u, 67. Ne trouvant dedans autres
garnisons que quelque peu de soldats pour gar-
der les grands chevaux de Joieuse, ID. ib. n, 68.
Il perce un grand paîs de Beausse tout semé de
chevaux-legers, ID. ib. n, 188. En cheval léger,
ID. ib- m, 2(3. Pour forcer les villes : béliers, che-
vaux, vignes, tortues, balistes, PABÊ, IX, Préface.
Leurs trompettes et clairons ronfloient et sonnoient
boutte selle,'boutte selle, monte à cheval, monte à
cheval, boutte selle, monte à caval, à caval, ID.
t. lKr p. 703. Tu resembles au viel cheval de mon
père, tu ne veulx poynt marcher jusques à tant
que.tu soyes picqué, PALSGB. p. 427. Et comme l'on
dict, nous vendons nostre cheval pour avoir du
foin, CHARBON, Sagesse, i, 22. N'achapte cheval
jouant de la queue, SËNIN, Récréât, t. il, p. 245.
Quand plus-ne peult ne haut ne val, à la charrue
va le cheval, ID. ib. p. 248. Se houser et n'avoir che-
val, m. ib. p. 249. Cheval courant, sépulture ouverte,
LEBODX-DE LINCY, Prov. t. i, p. (69. Cheval fait et
valetà faire, cheval fait et femme à faire, ID; ib. Che-
val rogneux n'a cure qu'onl'estrille, iv.ib.X nouveau
cheval, nouvelle selle, ID. ib. p. (60. i cheval rueur,
d'avant passe. in. ib. Aux chevaux maigres va la mou-
che; ID. ib. Bien mérite d'aller à pied qui n'a soin de
son cheval, iD.t'6. p. (61. Bride et esperon font le che-
val bon, ID. ib. Il fait comme les bons chevaux, ils'es-
chauffe en mangeant, ID. ib. p. 162. Il ne faut pas lier
les asnes avec les chevaux, ID. ib. Un bon cheval fait
les lieues courtes, ID. ib. p. 163. Un cheval est bien
meschant [mauvais] s'il ne peut porter sa selle -, ID: ib.
p. ( 84;; Comment, dit Mandragor, vous parlez à che-
val et fort glorieusement pour une femme ; par Dieu,
si vous ne fussiez aussi bien au pouvoir de la royne
vostre maistresse qu'elle mesme est en celuy du roy
mon maistre, je vous ferois bien abaisser vostre ca-
quet, DonFlores de Grèce, f'xxxvi, dans LACUBNE.
Ny estoit-coustume de venir à telz biens par force
ny en parlant à cheval, veu que tous ceux qui se
humilioient.jusqu'à terre et qui ne servent que d'o-
beîr et complaire, à grand peine y peuvent ilz par-
venir, Aresta amorum, p. (36, dans LACUBNE. On
dpit estie maistre de son cheval, compagnon de son
chien et valet de son oiseau,FAviN, Théâtre d'honn.
t. il, dansxACUBNE. On touche toujours sur le che-
val qui tire,-C0TGRAVE. Il n'y a cheval si bien ferré
qui ne glisse, io.Qui n'a cheval ne chariot, il ne
charge pas quand il veut, ID.
CHE
— ÉTYM. Picard, kevau, guevau, gval, keval;
wallon, chted.-bourguig. chevau; Berry, gevau, un
chevau, des chevals; Saintonge, chevau; provenç.
cavalh ; catal. caball ; espagn. caballo; ital. cavallo ;
du latin caballus, cheval de fatigue; grec, xaëâX-
).■»!?, qui paraît être un mot de la Grande-Grèce,
et, par conséquent, de l'Italie et qu'on rapproche du
sanscrit tchapala, rapide. Dans l'ancien français,
nominatif singulier chevals, chevax, chevaus, ré-
gime cheval; nominatif pluriel cheval, régime che-
vals, chevax, chevaus. On voit que notre distinc-
tion de cheval, chevaux, estunreslede la déclinaison
de l'ancien .français.
| CHEVALÉE (che-va-lée), s. f. Charge d'un
cheval.
— HIST. xv' s. Et lors de la monnoie dessus dite
valoit une chevalée de blé sept ou huit francs, MONS-
TRELET, Hv. I, ch. 247.
— ÉTYM. Cheval.
CHEVALEMENT (che-va-le-man), s. m. Terme
d'architecture. Appareil formé par des planches ou
madriers placés sur des étais pour supporter un
mur qu'on reprend en sous-oeuvre.
— ÉTYM. Chevaler.
CHEVALER (che-va-lé), v. n. || i° Faire des allées
et venues, des démarches pour une affaire. Il m'a
bien fait chevaler. Vieilli en ce sens. || 2" Terme de
manège. Chevaucher, passer sur les voltes en croi-
sant les jambes de devant. || 3° Faire usage d'un che-
valet. Les scieurs de long chevalent. || 4° V. a.
Chevaler les cuirs, les travailler sur le chevalet.
|| 5° Chevaler un mur, l'étayer avec des chevalements.
— HIST. xv° s. Vous cheez par une recrue souf-
france en leur servitute, comme les perdris qui, en
fuiant à despourveue négligence le perdrieur qui les
chevale [poursuit], cheent en sa tonnelle, A. CHAB-
TIEB, l'Espérance, p. 272, dans LACUBNE. || xvr 3 S.
Avec les caphardes paroles De ces moines à testes
folles Qui vous chevalent [tâtonnent] pour leur bien,
MABOT, iv, 187. Ainsi font les grands voleurs et les
fameux coursaires : les uns descouvrent le pays, les
autres chevalent les voyageurs, LABOÉTIE, 64. C'es-
toient de son costé principalement, que l'une des
poinctes de la bataille des ennemis s'approchoit le
plus près, et le chevaloit pour l'environner par
derrière, AMYOT, Crassus, 47. Il ne luy voulut pas
courir sus â toute oultrance, ains seulement le feit
chevaler tout alentour, commandant à ses soudards
qu'ilz l'espargnassent luy et ses gens, ID. Brutus,
32. Ces trois harpies avoient, tout le matin, au
desceu l'un de l'autre poursuivi, importuné et che-
vale sa majesté,- pour engloutir ce bénéfice, CABL.
n, 10. 3e voyant à toute force chevalé, picqué, es-
peronné et, pour mieux dire, suborné, PASQuiEai,
Lettres, t. il, p. 38, dans LACUBNE. Dans Lyon on
avoitprojetté de faire assassiner le roy, soudain après
sa conversion; et sur ce projet il avoit esté chevalé
jusques dans Melun par un meschant homme, lequel
y fut prins.iD. ib.p. 272..Et après l'avoir par longs
ambages chevalé, tasté et tenté, ID. ib. p. 343. Ce
pauvre esprit, de ceste façon chevalé, se laisse aller
à la volonté et discrétion de celui qui le mené d'une
parole amadouante, ID. Recherches, liv. m, p. 298.
Jamais personne ■ accusée ne fut tant chevalée par
un juge pour estre surprise quelapucelle d'Orléans,
et toutesfois personne ne respondit plus à propos
que cette-cy, ID. ib. liv. vi, p. 472.
— ÉTYM. Cheval.
CHEVALERESQUE' (çhe-va-le-rè-sk') , adj. Qui
appartient à un chevalier; digne d'un chevalier.
Bravoure, franchise chevaleresque. Conduite cheva-
leresque.
— ÉTYM. Ital. cavalleresco ; catal. caballeresc;
espagn. caballeresco (voy. CHEVALIER). Ce mot est
récemment emprunté à l'italien; il ne se trouve ni
dans les éditions du Dictionnaire de l'Académie avant
celle de 1835, ni dans Furetière ni dans Richelet. L'an-
cien français disait chevalereux, usité jusque dans
le xvie siècle. On a dit aussi chevaleresse pour femme
de chevalier, litière chevaleresse pour litière ap-
partenant à un chevalier.
t CHEVALERESQCJEMENT(che-va-le-rè-ske-man),
adv. D'une manière chevaleresque.
' — ÉTVul. Chevaleresque, et le suffixe ment.
CHEVALERIE (che-va-le-rie), s. f. || 1"Institution
militaire, propre à la noblesse féodale et Gonsacrée
par la religion. Les siècles de la chevalerie. Voilà
où aboutit une aventure [descente du prince Edouard
en Ecosse] qui eût réussi dans les temps de la che-
valerie, mais qui ne pouvait avoir de succès dans
un temps où la discipline militaire, l'artillerie et
surtout l'argent décident de tout à la longue, VOLT.
LouisXV, 26. ||La chevalerie errante, les chevaliers
CHE
errants. || Romans de chevalerie, romans où sont
décrits lés exploits, les caractères, les moturs, les
aventures, les amours des chevaliers tels que l'ima-
gination les avait idéalisés. || Faire chevalerie, se
disait, dans la langue du moyen âge, des actes de
vaillance ou de courtoisie que faisait un chevalier.
H 2" Le corps des chevaliers, la cavalerie noble. Ro-
drigue, à la tête de sa chevalerie, subjugua le
royaume de Valence, VOLT. Moeurs, 44.11 Fine fleur
de chevalerie, se disait pour l'élite des chevalierse<
aussi pour un chevalier accompli. || 3° Qualité, rang
de chevalier. || 4° Ordre de chevalerie, distinction
honorifique instituée par divers souverains. Être dé-
coré de plusieurs ordres de chevalerie. Non, d'au-
cune chevalerie Je n'ai le brevet sur velin, BËBANG.
Vilain. || 5° Race noble. Cette maison est d'ancienne
chevalerie. [| La noblesse. Un roi entouré de sa che-
valerie.
— HIST. xie s. Donc aurez fait gënte chevalerie,
Ch. de Roi. XLIU. N'i a paien de tel chevalerie, ib.
LXXV. || xii* s. Tant est Rolans pleins de chivalerie
[vaillance], Ronc. p..28. pi] Va demandant pris de
chivalerie, ib. p. 68. Et là donSon faire chevalerie,
Où on conquiert paradis et honor, QDESNES, Ro-
mancero, p. 93. Si faisons assembler nostre cheva-
lerie, Sax. XXXII. || xiue s. X Paris la cité [il y] ot
grant chevalerie, Berte, n. Je vueil qu'o vous s'en
voist [aille] noble chevalerie [nobles chevaliers], ib.
LXXII [Roland] Qui fut preus et hardis, pleins de
chevalerie, ib. CXLIV. Atant se parti li chevaliers
dou roi, sans saluer, et passa mer et trouva le roi
Richart à Londres à tout grant chevalerie et li dist,
Chr. de Rains, p. 59. Est-il greignor forsenerie
Que d'essaucier chevalerie, Et d'amer gens nobles
et cointes Qui robes ont gentes et jointes? la Rose,
(2(32. Et li fust ostésli estas de chevalerie, BEAUM.
XLV, 29. Fié [fief] qui ne deit servise que d'une
chevalerie ne se part mie entre suers, Ass. de J. i,
224. Avec le conte de Brienne avoit un vaillant clerc
qui estoit evesques de Rames, qui maintes "bêles
chevaleries avoit faites en la compaingnie le conte,
JOINV. 27(. Chevalerie amors resanble, Si ont pris
compaignie ensemble; Hardi: covient estre ameor
[amant], Ausi com le combateory,Ovide, Dearte,
ms. f°97, dans LACUBNE. ||XIV" s.Si comme méde-
cine quert un bien, et chevalerie un autre bien,
ORESME, Eth. vu, (3; Il xve>:S.conforteroit [Tournay] tellement et y envoierpit si
bonne chevalerie que la cité serait toute seure et bien
conseillie, FBOISS. I, I, (26. Peu en affiert à moy de
mercy, je ne suis que ung seul homme; la cheva-
lerie quiavec moy estoit, qui les prouesses firent, en
doivent avoir l'honneur. Sire chevalier, dit le roy,
vous dictes vostre plaisir, mais Je.bon chef fait
la bonne chevalerie, Perceforest, t. u-, f" 96. ||xvies.
Loyaux aides sont coutumierement dus pour cheva-
lerie [réception comme chevalier] du-seigneur ou
de son fils aine, LOYSEL, 605. Masistius, gênerai de
la chevalerie des Perses,; AMYOT,,":4ristii.34;:
— ÉTYM. Chevalier; provenç. cavalaria,, cavalay-
ria; espagn. caballeria; ital. cavalUria.
CHEVALET (che-va-lè ; le t ne se lie pas ; au plu-
riel 1'* se lie: les che-va-lè-z et..-.; chevalets rime
avec traits, jamais, succès), s. m. || 1° Support pour
tenir l'objet sur lequel on travaille. Chevalet de cor-
royeur, de scieur de bois; de peintre. || Terme de
peinture. Tableau de chevalet, tout tableau d'une
étendue quelconque et autre que les fresques et les
plafonds, j) Terme d'astronomie. Chevalet du pein-
tre, petite constellation méridionale*!! 2° Instrument
de punition, sorte de cheval de boisidont le dos
était fait en talus et sur: lequel non smettait des
soldats qui avaient commis quelque, faute, en
leur attachant des boulets aux ; pieds: ;|| Instru-
ment de torture analogue : usité dans ^l'antiquité.
Il expira sur le chevalet. || 3° Mince fièce de iois
qui supporte les cordes tendues sur; : là tablé d'un
violon, d'un alto, d'un violoncelle et de tous les
instruments de la même famille. Le chevalet repose
sur la table supérieure de l'instrument :et lui com-
munique les vibrations des cordes:'||i4° Terme de
construction. Grand tréteau en charpente. || Pièce
d'étai dans les réparations. || Natte^de paille que la
couvreur place sous les échelles étendues sur les
combles. || 5" Terme de chasse. Bâton garni de che-
villes pour apprendre au chien d'arrêt à rapporter.
|| 6° Terme de pêche. Instrument, du fabricant d'ha-
meçons. 117" Terme de métier. Banc de travail dans
plusieurs métiers. || Boîte àl'usage du cartier.!|| Pièce
d'une presse d'imprimerie,- || Armature d'une fusée
de guerre. [| Machine à forer dont.se servent les
serruriers. || 8° Espèces de chevaux de frise eD tra-
vers des rivières. || 9° Appareil de support pour les
CHE
des met. 3(6. Et la court deit connoistre que la ba-
taille deit estre à chevau, au quarantisme jor, Ass.
de Je'r. i, (02. Je voi que qui cheval acheté, N'iert
ja si fox que riens i mete, Comment que l'en l'ait bien
couvert, Se tout nel voit à descouvert, la Rose, 8707.
Et quand les chevaus aus Sarrazins et aus Beduins
avoientpoour [peur] d'un bisson [buisson], JOINV. 203.
Oui n'a cheval si voist [aille] à piét, LEHOUX DE LINCY,
Prov. t. i, p. (63. Miex vault le cheval Bertran,
Qui souvent menjue [mange] avaine Que cil qui
faitia crevaine [qui crève], Ane. poésies fr. du Va-
tican, dans LACUBNE. Se ses quevax muertou afole,
BEAUM. 64. ||xiv« s. Là où'li chevaux chiet [choit],
on le vait escorchant, Guescl. 1083). || xve s. Par
mafoy,. mes chevaulx se lasse, Et dit que les nois
[neiges] et la glace L'ont destruit.... E. DESCH. Poé-
. sies, f" 358, dans LACUBNE. Dix huyt cens hommes
de cheval, COMM. IV, I. Se l'autre son compagnon
avoitbien fait du mauvais cheval et en maintien et
en paroles, encore en fit il plus, LOUIS XI, NOUV.
XXXIII. Un cheval a quatre pieds et si chiet [et pour-
tanttombe],LEROOX DE LINCY,ProD.t.i,p. (64. En vé-
rité il m'est mescheu ; dont je suis dolent, mais c'est
sur le tard, et me puis comparer à celluy qui ferme
Pestable quant on lui a emblé son cheval, Percefo-
rest, t. m, f° 88. || xvic s. Un esclave qui vint à
tue chevall'avertir, Me'm. surD. G. ch.xvm. Voyant
rapporter le corps d'un homme de cheval, MONT.
I, 8. Se sentant eschapper du [tomber de] cheval,
ID. I, (6. Apprendre à montera cheval, ID. i, (50.
En sa mort, on sent Catbn tousjours monté sur ses
grands chevaulx, ID. IV, 193. Il y eut quelques che-
vaulx légers numidiens, qui par le chemin rencon-
trèrent.... AMYOT, Marcell. 50. Il y mourut, non en
capitaine, ains en cheval léger et en avant coureur,
ID; Pélop. et Marcell. comp. 5. Dix mille hommes
de pied, mille chevaux, et une flotte de cent voiles,
ID. ib. 51. Faire du cheval eschappé, ID. Caton, 55.
Qu'es-tu toy? archer, picquier, homme d'armes
ouchevallegerîiD. Quelavertu se peut apprendre, 8.
La Rivière, le plus diligent et laborieux caval léger
qui fust au service du roi, D'AUB. Hist. i, 333. On
faisoit bouillir les cuirs, les peaux de cheval et de
chiens, ID. ib. n, 56. Ils firent du pain de paille
hachée et d'ardoise, y meslant du fumier de che-
vaux, ID. ib. u, 67. Ne trouvant dedans autres
garnisons que quelque peu de soldats pour gar-
der les grands chevaux de Joieuse, ID. ib. n, 68.
Il perce un grand paîs de Beausse tout semé de
chevaux-legers, ID. ib. n, 188. En cheval léger,
ID. ib- m, 2(3. Pour forcer les villes : béliers, che-
vaux, vignes, tortues, balistes, PABÊ, IX, Préface.
Leurs trompettes et clairons ronfloient et sonnoient
boutte selle,'boutte selle, monte à cheval, monte à
cheval, boutte selle, monte à caval, à caval, ID.
t. lKr p. 703. Tu resembles au viel cheval de mon
père, tu ne veulx poynt marcher jusques à tant
que.tu soyes picqué, PALSGB. p. 427. Et comme l'on
dict, nous vendons nostre cheval pour avoir du
foin, CHARBON, Sagesse, i, 22. N'achapte cheval
jouant de la queue, SËNIN, Récréât, t. il, p. 245.
Quand plus-ne peult ne haut ne val, à la charrue
va le cheval, ID. ib. p. 248. Se houser et n'avoir che-
val, m. ib. p. 249. Cheval courant, sépulture ouverte,
LEBODX-DE LINCY, Prov. t. i, p. (69. Cheval fait et
valetà faire, cheval fait et femme à faire, ID; ib. Che-
val rogneux n'a cure qu'onl'estrille, iv.ib.X nouveau
cheval, nouvelle selle, ID. ib. p. (60. i cheval rueur,
d'avant passe. in. ib. Aux chevaux maigres va la mou-
che; ID. ib. Bien mérite d'aller à pied qui n'a soin de
son cheval, iD.t'6. p. (61. Bride et esperon font le che-
val bon, ID. ib. Il fait comme les bons chevaux, ils'es-
chauffe en mangeant, ID. ib. p. 162. Il ne faut pas lier
les asnes avec les chevaux, ID. ib. Un bon cheval fait
les lieues courtes, ID. ib. p. 163. Un cheval est bien
meschant [mauvais] s'il ne peut porter sa selle -, ID: ib.
p. ( 84;; Comment, dit Mandragor, vous parlez à che-
val et fort glorieusement pour une femme ; par Dieu,
si vous ne fussiez aussi bien au pouvoir de la royne
vostre maistresse qu'elle mesme est en celuy du roy
mon maistre, je vous ferois bien abaisser vostre ca-
quet, DonFlores de Grèce, f'xxxvi, dans LACUBNE.
Ny estoit-coustume de venir à telz biens par force
ny en parlant à cheval, veu que tous ceux qui se
humilioient.jusqu'à terre et qui ne servent que d'o-
beîr et complaire, à grand peine y peuvent ilz par-
venir, Aresta amorum, p. (36, dans LACUBNE. On
dpit estie maistre de son cheval, compagnon de son
chien et valet de son oiseau,FAviN, Théâtre d'honn.
t. il, dansxACUBNE. On touche toujours sur le che-
val qui tire,-C0TGRAVE. Il n'y a cheval si bien ferré
qui ne glisse, io.Qui n'a cheval ne chariot, il ne
charge pas quand il veut, ID.
CHE
— ÉTYM. Picard, kevau, guevau, gval, keval;
wallon, chted.-bourguig. chevau; Berry, gevau, un
chevau, des chevals; Saintonge, chevau; provenç.
cavalh ; catal. caball ; espagn. caballo; ital. cavallo ;
du latin caballus, cheval de fatigue; grec, xaëâX-
).■»!?, qui paraît être un mot de la Grande-Grèce,
et, par conséquent, de l'Italie et qu'on rapproche du
sanscrit tchapala, rapide. Dans l'ancien français,
nominatif singulier chevals, chevax, chevaus, ré-
gime cheval; nominatif pluriel cheval, régime che-
vals, chevax, chevaus. On voit que notre distinc-
tion de cheval, chevaux, estunreslede la déclinaison
de l'ancien .français.
| CHEVALÉE (che-va-lée), s. f. Charge d'un
cheval.
— HIST. xv' s. Et lors de la monnoie dessus dite
valoit une chevalée de blé sept ou huit francs, MONS-
TRELET, Hv. I, ch. 247.
— ÉTYM. Cheval.
CHEVALEMENT (che-va-le-man), s. m. Terme
d'architecture. Appareil formé par des planches ou
madriers placés sur des étais pour supporter un
mur qu'on reprend en sous-oeuvre.
— ÉTYM. Chevaler.
CHEVALER (che-va-lé), v. n. || i° Faire des allées
et venues, des démarches pour une affaire. Il m'a
bien fait chevaler. Vieilli en ce sens. || 2" Terme de
manège. Chevaucher, passer sur les voltes en croi-
sant les jambes de devant. || 3° Faire usage d'un che-
valet. Les scieurs de long chevalent. || 4° V. a.
Chevaler les cuirs, les travailler sur le chevalet.
|| 5° Chevaler un mur, l'étayer avec des chevalements.
— HIST. xv° s. Vous cheez par une recrue souf-
france en leur servitute, comme les perdris qui, en
fuiant à despourveue négligence le perdrieur qui les
chevale [poursuit], cheent en sa tonnelle, A. CHAB-
TIEB, l'Espérance, p. 272, dans LACUBNE. || xvr 3 S.
Avec les caphardes paroles De ces moines à testes
folles Qui vous chevalent [tâtonnent] pour leur bien,
MABOT, iv, 187. Ainsi font les grands voleurs et les
fameux coursaires : les uns descouvrent le pays, les
autres chevalent les voyageurs, LABOÉTIE, 64. C'es-
toient de son costé principalement, que l'une des
poinctes de la bataille des ennemis s'approchoit le
plus près, et le chevaloit pour l'environner par
derrière, AMYOT, Crassus, 47. Il ne luy voulut pas
courir sus â toute oultrance, ains seulement le feit
chevaler tout alentour, commandant à ses soudards
qu'ilz l'espargnassent luy et ses gens, ID. Brutus,
32. Ces trois harpies avoient, tout le matin, au
desceu l'un de l'autre poursuivi, importuné et che-
vale sa majesté,- pour engloutir ce bénéfice, CABL.
n, 10. 3e voyant à toute force chevalé, picqué, es-
peronné et, pour mieux dire, suborné, PASQuiEai,
Lettres, t. il, p. 38, dans LACUBNE. Dans Lyon on
avoitprojetté de faire assassiner le roy, soudain après
sa conversion; et sur ce projet il avoit esté chevalé
jusques dans Melun par un meschant homme, lequel
y fut prins.iD. ib.p. 272..Et après l'avoir par longs
ambages chevalé, tasté et tenté, ID. ib. p. 343. Ce
pauvre esprit, de ceste façon chevalé, se laisse aller
à la volonté et discrétion de celui qui le mené d'une
parole amadouante, ID. Recherches, liv. m, p. 298.
Jamais personne ■ accusée ne fut tant chevalée par
un juge pour estre surprise quelapucelle d'Orléans,
et toutesfois personne ne respondit plus à propos
que cette-cy, ID. ib. liv. vi, p. 472.
— ÉTYM. Cheval.
CHEVALERESQUE' (çhe-va-le-rè-sk') , adj. Qui
appartient à un chevalier; digne d'un chevalier.
Bravoure, franchise chevaleresque. Conduite cheva-
leresque.
— ÉTYM. Ital. cavalleresco ; catal. caballeresc;
espagn. caballeresco (voy. CHEVALIER). Ce mot est
récemment emprunté à l'italien; il ne se trouve ni
dans les éditions du Dictionnaire de l'Académie avant
celle de 1835, ni dans Furetière ni dans Richelet. L'an-
cien français disait chevalereux, usité jusque dans
le xvie siècle. On a dit aussi chevaleresse pour femme
de chevalier, litière chevaleresse pour litière ap-
partenant à un chevalier.
t CHEVALERESQCJEMENT(che-va-le-rè-ske-man),
adv. D'une manière chevaleresque.
' — ÉTVul. Chevaleresque, et le suffixe ment.
CHEVALERIE (che-va-le-rie), s. f. || 1"Institution
militaire, propre à la noblesse féodale et Gonsacrée
par la religion. Les siècles de la chevalerie. Voilà
où aboutit une aventure [descente du prince Edouard
en Ecosse] qui eût réussi dans les temps de la che-
valerie, mais qui ne pouvait avoir de succès dans
un temps où la discipline militaire, l'artillerie et
surtout l'argent décident de tout à la longue, VOLT.
LouisXV, 26. ||La chevalerie errante, les chevaliers
CHE
errants. || Romans de chevalerie, romans où sont
décrits lés exploits, les caractères, les moturs, les
aventures, les amours des chevaliers tels que l'ima-
gination les avait idéalisés. || Faire chevalerie, se
disait, dans la langue du moyen âge, des actes de
vaillance ou de courtoisie que faisait un chevalier.
H 2" Le corps des chevaliers, la cavalerie noble. Ro-
drigue, à la tête de sa chevalerie, subjugua le
royaume de Valence, VOLT. Moeurs, 44.11 Fine fleur
de chevalerie, se disait pour l'élite des chevalierse<
aussi pour un chevalier accompli. || 3° Qualité, rang
de chevalier. || 4° Ordre de chevalerie, distinction
honorifique instituée par divers souverains. Être dé-
coré de plusieurs ordres de chevalerie. Non, d'au-
cune chevalerie Je n'ai le brevet sur velin, BËBANG.
Vilain. || 5° Race noble. Cette maison est d'ancienne
chevalerie. [| La noblesse. Un roi entouré de sa che-
valerie.
— HIST. xie s. Donc aurez fait gënte chevalerie,
Ch. de Roi. XLIU. N'i a paien de tel chevalerie, ib.
LXXV. || xii* s. Tant est Rolans pleins de chivalerie
[vaillance], Ronc. p..28. pi] Va demandant pris de
chivalerie, ib. p. 68. Et là donSon faire chevalerie,
Où on conquiert paradis et honor, QDESNES, Ro-
mancero, p. 93. Si faisons assembler nostre cheva-
lerie, Sax. XXXII. || xiue s. X Paris la cité [il y] ot
grant chevalerie, Berte, n. Je vueil qu'o vous s'en
voist [aille] noble chevalerie [nobles chevaliers], ib.
LXXII [Roland] Qui fut preus et hardis, pleins de
chevalerie, ib. CXLIV. Atant se parti li chevaliers
dou roi, sans saluer, et passa mer et trouva le roi
Richart à Londres à tout grant chevalerie et li dist,
Chr. de Rains, p. 59. Est-il greignor forsenerie
Que d'essaucier chevalerie, Et d'amer gens nobles
et cointes Qui robes ont gentes et jointes? la Rose,
(2(32. Et li fust ostésli estas de chevalerie, BEAUM.
XLV, 29. Fié [fief] qui ne deit servise que d'une
chevalerie ne se part mie entre suers, Ass. de J. i,
224. Avec le conte de Brienne avoit un vaillant clerc
qui estoit evesques de Rames, qui maintes "bêles
chevaleries avoit faites en la compaingnie le conte,
JOINV. 27(. Chevalerie amors resanble, Si ont pris
compaignie ensemble; Hardi: covient estre ameor
[amant], Ausi com le combateory,Ovide, Dearte,
ms. f°97, dans LACUBNE. ||XIV" s.Si comme méde-
cine quert un bien, et chevalerie un autre bien,
ORESME, Eth. vu, (3; Il xve>:S.
bonne chevalerie que la cité serait toute seure et bien
conseillie, FBOISS. I, I, (26. Peu en affiert à moy de
mercy, je ne suis que ung seul homme; la cheva-
lerie quiavec moy estoit, qui les prouesses firent, en
doivent avoir l'honneur. Sire chevalier, dit le roy,
vous dictes vostre plaisir, mais Je.bon chef fait
la bonne chevalerie, Perceforest, t. u-, f" 96. ||xvies.
Loyaux aides sont coutumierement dus pour cheva-
lerie [réception comme chevalier] du-seigneur ou
de son fils aine, LOYSEL, 605. Masistius, gênerai de
la chevalerie des Perses,; AMYOT,,":4ristii.34;:
— ÉTYM. Chevalier; provenç. cavalaria,, cavalay-
ria; espagn. caballeria; ital. cavalUria.
CHEVALET (che-va-lè ; le t ne se lie pas ; au plu-
riel 1'* se lie: les che-va-lè-z et..-.; chevalets rime
avec traits, jamais, succès), s. m. || 1° Support pour
tenir l'objet sur lequel on travaille. Chevalet de cor-
royeur, de scieur de bois; de peintre. || Terme de
peinture. Tableau de chevalet, tout tableau d'une
étendue quelconque et autre que les fresques et les
plafonds, j) Terme d'astronomie. Chevalet du pein-
tre, petite constellation méridionale*!! 2° Instrument
de punition, sorte de cheval de boisidont le dos
était fait en talus et sur: lequel non smettait des
soldats qui avaient commis quelque, faute, en
leur attachant des boulets aux ; pieds: ;|| Instru-
ment de torture analogue : usité dans ^l'antiquité.
Il expira sur le chevalet. || 3° Mince fièce de iois
qui supporte les cordes tendues sur; : là tablé d'un
violon, d'un alto, d'un violoncelle et de tous les
instruments de la même famille. Le chevalet repose
sur la table supérieure de l'instrument :et lui com-
munique les vibrations des cordes:'||i4° Terme de
construction. Grand tréteau en charpente. || Pièce
d'étai dans les réparations. || Natte^de paille que la
couvreur place sous les échelles étendues sur les
combles. || 5" Terme de chasse. Bâton garni de che-
villes pour apprendre au chien d'arrêt à rapporter.
|| 6° Terme de pêche. Instrument, du fabricant d'ha-
meçons. 117" Terme de métier. Banc de travail dans
plusieurs métiers. || Boîte àl'usage du cartier.!|| Pièce
d'une presse d'imprimerie,- || Armature d'une fusée
de guerre. [| Machine à forer dont.se servent les
serruriers. || 8° Espèces de chevaux de frise eD tra-
vers des rivières. || 9° Appareil de support pour les
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