Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
AVO
AVO
AVO
289
riche fonds et de grandes ressources, LABRUY. 4 6.
|| Avocat plaidant, celui qui s'occupe particuliè-
rement de plaidoiries. || Avocat consultant, celui
qui donne des conseils dans son cabinet,' et des avis
écrits sur les affaires litigieuses. || Avocat du roi,
avocat d6 la république, avocat impérial, qualifica-
tion que, dans l'usage des tribunaux, on donne, à
l'audience seulement, aux substituts du procureur
du roi ou du procureur impérial. || Avocat général,
avant 4 789, membre du ministère public près des
cours supérieures qui portait la parole ; on disait le
procureur général a la plume, l'avocat général a la
plaidoirie. Depuis 4810, titre des substituts du pro-
cureur général près la cour de cassation, ou de cer-
tains substituts des procureurs généraux près les
cours impériales, et donné dans l'usage à tous les sub-
stituts du procureur général lorsqu'ils siègent, lors-
qu'on leur parle ou lorsqu'on parle d'eux. Les avocats
• généraux sont bi érarcbiquement supérieurs aux sim-
ples substituts; mais les fonctions sont les mêmes.
|| 2° Fig. Intercesseur. Il ne faut pas se faire l'avocat
de l'injustice. lia fini par être l'avocat navard de
. lasuperstition,voLT.£eMr\ Damilaville, 8 nov. 1762.
Ils n'étaient que des avocats subtils et véhéments de
la plus mauvaise de toutes les causes, n>. Leur. Mme du
Deffant, mars 1 766. || 3" L'avocat du diable, celui qui
proposeles objections dansuneconférence religieuse,
et, en général, celui qui défend une chose peu digne
d'être défendue. || Avocat de Ponce Pilate, avocat
sans causes, à cause des paroles de Ponce-Pilate :
noninvenio causant. || Jeu de l'avocat, jeu de so-
ciété en dialogue.
.— HIST. XIIe s. [Un roi] Dulz, charitables e gen-
tils, Juz [juste], avocaz de sainte Eglise, BENOÎT,
u, 1658. La cruiz arcevesqual fist porter à sa destre,
Et la reisgne del frein tint en la main senestre;
Fait ont Sun avocat de Jesu-Crist sun niestre, Th.
le mart. 38. || xrne s. Et bien saciés de voir que li
doi meillour avocat de la court [de Rome] par qui
vous esploiterés plus tost de vostre besoigne aciever,
c'est ors et argens, Chr. de Rains, 244. Mes s'il sunt
advocat por eus En la cause as fins amoreus, la
Rose, 4 9576. Et cil qui parolent pour autrui sont
apelé avocat, BEAUM. V, 4. Lors se font avocas, qu'il
n'ont- d'autre recors, Et s'en vont en enfer tout
droit plus que le cors, J. DE MEUNG, Test. 629. Moût
d'escrivains, je n'en dout pas, Sont peintres, et
tous avocas Peignent en leur parole, Dit des pein-
tres. || xiv* s. Es vous un homme à moi venir, Qui
bien sembloit estre advocas, Qui parler sceûst en
tous cas, BMYANTdans Jfénajier, t. n, p. 24. ||xv s.
Le duc de Berry fut pour le vicomte de Chaslel si
bon et si certain avocat, que labesogne se conclut du
tout à son entente, FROISS. m," iv, 24. || xvi* s. Tout
advocat beau diseur ressemble à bassin de jongleur,
GÉNIN, Récréât, t. n, p. 250.
— ÉTYM. Bourguig. aiïocar; provene. avocat,
advocat; espagn. abogado; portug. advogado; ital.
advocato; de advocatus, de ad, à, et vocatus, ap-
pelé: celui qui est appelé au secours; devocare, de
vox (voy. voix). Avocat est un mot fait dans le
xii' siècle sur advocatus, qui avait donné, dans le
français primitif, auoue.
AVOCATE (a-vo-ka-f), s. f. Celle qui intercède.
Sa mère fut son avocate. L'avocate des pécheurs,
la sainte Vierge.
—HIST. xv's. Monseigneur, respondit la dame, je
croi que le gentil chevalier et vaillant prud'homme
n'a nule avocate fors moi, FROISS. m, iv, 30.
— ÉTYM. Avocat.
f AVOCATIER (a-vo-ka-tié), s. m. Arbre de l'A-
mérique du Sud, dont le fruit, qui a la forme d'une
très-grosse poire, est employé comme aliment, et
réputé antidyssentérique.
— ÉTYM. Caraïbe, aouicate.
+ AVOCATOIRE (a-vo-ca-toi-r'), adj. Qui rap-
pelle. Lettres avocatoires, lettres par lesquelles un
souverain rappelle ses sujets d'un Etat étranger
contre lequel il est en guerre. || S. m. Un avoca-
toire. Maximilien, gagné par le pape, fit publier
les avocatoires impériaux, VOLT. Moeurs, 413.
— ÉTYM. Avocate, de a, indiquant éloignement,
et vocare, appeler (voy. voix).
f AVOCETTE (a-vo-sè-f), s. f. Sorte d'oiseau. La la-
nière flexible et l'arc rebroussé dubecde l'avocette la
réduisent à vivrt; d'un aliment mou, BUFF. Avocette.
— ÉTYM. Ital. Avocetta.
f AVOI (a-voi), s. m. Terme de brasserie. Donner
un àvoi, faire couler d'une cuve dans une autre.
— ETÏM. Peut-être de l'ancien verbe avoyer,
mettre en voie.
AVOINE (a-voi-tf) ou AVEINE (a-vè-n'. Cette
dernière forme tombe en désuétude) , *. f. || Ie Plante
de la famille des graminées, qui fournit un aliment
aux bêtes de somme. || 2° Le grain. Un picotin d'a-
voine. Deux mulets cheminaient, l'un d'avoine
chargé.... LA FONT. Fàb. 1, 4. || Balle d'avoine, pel-
licule qui enveloppe le grain. || 3° S. f. plur. L'a- '
voine sur pied. Les avoines sont belles cette année.
Il Proverbes. Cheval d'aveine, cheval de peine,
c'est-à-dire un homme bien payé doit bien travail-
ler. Il Cheval faisant la peine ne mange pas Paveine,
c'est-à-dire ce n'est pas celui qui a le plus de peine
qui est le mieux traité.
— HIST. xine s. Si a choisi [aperçu] en un ples-
sié, Par encoste d'unes avaines, Une abaïe de blans
moines, lien. 6519. Longue est et megre et lasse et
vaine; Grand soffretle a de pain d'avaine, la Rose,
10198. Li pains et li avoine lor est tote faillie, Ch.
d'Ant. vu, 414. y xv" s. Le bled et les avoines furent
respitées de non ardoir, FROISS. H, H, 66. ||xvr s.
Escouter les aveines lever (proverbe), GÉNIN, Ré-
créât, t. 11, p. 239.
— ÉTYM. Bourguig. aivonne; Berry, aveine; pi-
card, avène; provenç. et espagn. avena; portug.
avêa; ital. avena; du latin avena. Aveine est la pro-
nonciation de l'ouest de la France.
f AVOINERIE (a-voi-ne-rie), s. f. Terme d'agri-
culture. Terre semée en avoine.
— ÉTYM. Avoine.
1. AVOIR (a-voi. Au xvi" s. on écrivait aurai,
auras, etc. mais on prononçait, d'après Bèze, arai,
aras, etc. AuxyrT s. d'après Dangeau, ayant, ayons,
ayez se prononçaient a-iant, a-ions, a-ies. Aujour-
d'hui , c'est une prononciation fautive : il faut dire é-
iant,é-ions, é-iei. ï Paris le peuple prononce eu ou
evu au lieu de u [eu] ; c'est un archaïsme sur lequel
on débattait encore au xvrr siècle ; la prononciation
u est aujourd'hui la seule correcte), j'ai, tuas, il a,
nous avons, vous avez, ils ont; j'avais; j'eus, nous
eûmes; j'aurai; j'aurais; aie, ayons, ayez, qu'ils
aient ;'que j'aie, que tu aies, qu'il ait, que nous ayons,
que vous ayez, qu'ils aient; que j'eusse, que nous
eussions;ayant; eu, eue,ti. a. || 1° Posséderun objet
physique, posséder quelqu'un ou quelque chose dans
un certain état. Il a une propriété patrimoniale sur
notre commune. Il faut user de ce qu'on a. Avoir de
la fortune. Avoir des alliés. N'avoir pas d'eni'ants. Il
n'a pas d'argent. N'avoir rien. Il eut un père très-
illustre. Et de quelques bons yeux qu'on ait vanté
Lyncée, Il en a de meilleurs, MALH. II, 12. Il a 1'p-
reiile rouge et le teint bien fleuri, MOL. Tart, 11, 3.
J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux, RACINE,
Phèdre, iv, 6. J'aurais à cette heure de quoi vous
écrire un beau poulet, VOIT. Lett. S8. || Familière-
ment. Avoir de quoi, être dans l'aisance. || 2" Por-
ter, tenir. Avoir à la main une coupe, une boite.
Ayant un casque sur la tête. Il n'avait pas de canne
en venant. || En termes de jeux, avoir la boule, le
dé, etc. être en tour de jouer ou être le premier à
jouer. H 3° Fig. Posséder une chose immatérielle,
une qualité; éprouver une sensation ou un senti-
ment; être dans un état; être âgé de; être d'une di-
mension de. Qu'avez-vous? c'est-à-dire quelle est
votre émotion? Avoir droit sur quelque chose. Avoir
la paix. Avoir dans l'esprit. J'ai l'intention de. J'ai
une opinion tout à fait opposée. Les hommes qui
ont de la prudence. Ces gens ont coutume de. J'ai
eu de la peine à me contenir. Avoir mal à la tête.
Il avait vingt ans. Rue qui a 40 m. de large. Ces
enfants.... Ayant Dieu dans leur coeur ne le purent
louer, MALH. 1, 4. Et, pourvu qu'il soit cru, nous
n'avons maladie Qu'il ne sache guérir, ID. II, 4 2.
Mais serait-ce raison qu'une même folie N'eût pas
même loyer, ID. ib. Tu as donc familiarité avec le
prince d'Ithaque, MOL. la Princ. d'Él. m, 3. Le dé-
sir se fait mieux sentir parce qu'il a de l'agitation et
du mouvement, BOSS. le Tellier. Qu'avez-vous donc,
dit-ii, que vous lie mangez point? BOIL. Sat. ni. J'ai
beaucoup déplaisir à voiries choses que j'avais ima-
ginées, VOIT. Leltr. 38. Ayant un empire absolusur les
esprits, BOIL. Longin, Sublime, 32. Ah!,n'aie point'
pour moi si grande indifférence,MOL. l'Étour. u,7. Je
vous écris à la vue de la terre de Barbarie, et il n'y
a entre elle et moi qu'un canal qui n'a pas plus que
trois lieues de largeur, bien que ce soit l'Océan et
la mer Méditerranée tout ensemble, VOIT. Leltr. 39.
Le fer qui les tua [des enfants] leur donna cette
grâce Que, si de faire bien ils n'eurent pas l'es-
pace, Ils n'eurent pas le temps de faire mal aussi,
MALH. I, 4. Quand j'avais de ma foi l'innocence pre-
mière, Si la nuit de la mort m'eût privé de lumière,
Je n'aurais pas la peur d'une éternelle nuit, ID. ib.
Eh bien 1 ne mangeons plus de chose ayant eu vie,
LA FONT. Fab. x, 5. Ce qu'il y a eu en lui de plus
éminent, c'est l'esprit qu'il avait sublime, LABRUY. 1.
Trouvant que j'avais peu de latin, il entreprit d«
m'en enseigner davantage, j. j. ROUSS. Conf. m.
Oui, monsieur, seulement pour vous faire peur, el
vous ôter l'envie de nous faire courir toutes les nuits,
comme vous aviez de coutume, MOL. Scap. 11, 6.
Que, depuis quarante-deux ans qu'il servait le roi,
il avait la consolation de ne lui avoir jamais donné
de conseil que selon sa conscience, BOSS. te Têlliet.
Il Par analogie il se dit des choses. Cette ville a de
beaux édifices. Cette maison a beaucoup de locatai-
res. Ah ! sire, un tel honneur a trop d'excès pour
moi, CORN. Hor. v, 2. Si tu l'aimes encor, ce sera
ton supplice. — Je n'en murmure point, il a trop de
justice, ID. Cinna, v, 3. Lorsque l'obéissance a tant
d'impiété, La révolte devient une nécessité, ID. Ro-
dog. 111, 5. Seigneur, quand ce dessein aurait quel-
que justice, ID. Nicom. v, 6. Ce projet qui pour vous
est tout brillant de gloire, N'aurait-il rien pour moi
d'une action trop noire? ID. Sertor. m, 2. Un moment
de sa perte a pour moi des supplices, ID. ib. ni, 4.
Toutes les autres morts n'ont mérite ni marque,
Celle-ci porte seule un éclat radieux, MALH. II, 42.
Les sceptres devant eux n'ont point de privilèges, m.
ib. A ce coup nos frayeurs n'auront plus de raison,
Puisque par vos conseils la France est gouvernée,
ID. iv, 2. y 4° Trouver, rencontrer. Nous avons
des gens capables d'exécuter votre projet. En te
perdant j'ai sur qui me venger, CORN. Rod. II.
J'avais pour de tels coups certaine vieille en main,
MOL. Éc. des f. m, 4. Et quand on a quelqu'un
qu'on hait ou qui déplaît, Lui doit-on déclarer la
chose comme elle est? ID. Mis. 1, 4.|| 5° Se pro-
curer , acquérir, obtenir , gagner, acheter. Ce
qu'on a pour de l'argent. On a quatre pommes pour
dix sous. On ne peut rien avoir de cet ouvrier. La
cabale s'est réveillée aux simples conjectures-qu'ils
ont pu avoir de la chose, MOL. 2* placet au roi.
Et que j'avais de quoi le connaître, PASC. dans
COUSIN. Il a trouvé le moyen de faire avoir des béné-
fices sans argent, PASC. Prov. 4 2. || 6° Avoir à, suivi
d'un infinitif, être chargé du soin de, être dans la
cas.de. Avoir une terre à cultiver. Il a de grands
travaux à exécuter. Je n'ai absolument rien à vous
écrire. Je n'ai rien à craindre. J'ai eu à choisir.
Comme il y a toujours une grande différence entre
les choses qui ont à être et celles qui sont en ef-
fet.... VOIT. Lett. 124. Vous avez à combattre et les
dieux et les hommes, RAC. Tphig. v, 3. J'ai votre
fille ensemble et ma gloire à défendre, m. t"6. iv, 7.
Que je serais heureux si j'avais à le faire, ID. Bérén.
m, 4. Son pouvoir n'ayant plus à s'étendre plus
loin, Il brise l'instrument dont il n'a plus besoin,
ROTR. Bélis. v, 6. 11 fut ensuite au sénat, et il de-
manda qu'on eût, par un sénatus-consulte, à déga-
ger sa parole et à abolir toutes les dettes, VERTOT,
Rétol. rom. liv. 1. Le sénat lui ayant fait dire [à
Mithridate] qu'il eût à retirer ses troupes de toutes
ces provinces, ID. ib. liv. x, p. 33. On publia le dé-
cret du sénat qui ordonnait qu'on eût à les poursui-
vre aux dépens du public, ID. ib. liv. x, p. 46. 11
nous fait remarquer eue nous ayons à lui préparer
les voies, MASS. Délai. || N'avoir qu'à, n'avoir rien
autre chose à faire que db. Vous n'avez qu'à lever
les yeux. Vous n'avez qu'à dire un mot, et la chose
sera faite. || 7° Avoi/ de, tenir de, avoir reçu de.
J'ai cette terre du chef de mon père. De qui avez-
vous la nouvelle? || 8° Engendrer, créer. U avait des
enfants de ses deux femmes. Elle a un fils du roi,
SÉV. 24 6. y 9° Imiter, reproduire. Avoir les traits de
quelqu'un. Elle n'avait d'une femme que le corps. Il
a tout votre air. Avoirla couleur du minium.|| 10° Avoir
pour, regarder comme. Avoir pour suspecte la vertu
même, LABRUY. 43. Et je vous supplierai d'avoir pour
agréable Que je me fasse un peu grâce sur votre ar-
rêt, MOL. Mis. 1, i. Eh bien, mes souverains, aurez-
vous agréable Que, n'ayant pu la voir en sa fin la-
mentable , Nous la fassions au moins apporter devant
nous?MAiRET, Sophon.v, 7.1| Avoir quelqu'un quel-
que chose poursoi, l'avoirea sa faveur. Ils ont pour
euxla justice. Elleapour elle sa beauté. Il suffit que ta
cause est la cause de Dieu, Et qu'avecquetonbraselle
a, pour ladéfendre, Lessoinsde Richelieu, MALH. 11,
12. y 11° Avoir la parole dans une assemblée, avoirla
permission de parler. || 12° Avoir quelqu'un à dîner,
lui donner à dînoi.'. Il a eu beaucoup de monde à son
bal. Il Avoir quelqu'un avec soi, être avec quelqu'un,
en Aire accompagné. Il avait' un ami avec lui.
Il 13° Avoir ur-e femme, obtenir ses faveurs. C'est
une expression libre et de mauvaise compagnie.
Il 14° En avoir, gallicisme qui signifie être irrité
contre, songer à. Je ne sais à qui il en avait, SÉV.
4 73. Je ne sais à qui en ont vos femmes avec leurs
voeux, ID. 6H. Ja lui demandai à qui elle en avait
AVO
AVO
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riche fonds et de grandes ressources, LABRUY. 4 6.
|| Avocat plaidant, celui qui s'occupe particuliè-
rement de plaidoiries. || Avocat consultant, celui
qui donne des conseils dans son cabinet,' et des avis
écrits sur les affaires litigieuses. || Avocat du roi,
avocat d6 la république, avocat impérial, qualifica-
tion que, dans l'usage des tribunaux, on donne, à
l'audience seulement, aux substituts du procureur
du roi ou du procureur impérial. || Avocat général,
avant 4 789, membre du ministère public près des
cours supérieures qui portait la parole ; on disait le
procureur général a la plume, l'avocat général a la
plaidoirie. Depuis 4810, titre des substituts du pro-
cureur général près la cour de cassation, ou de cer-
tains substituts des procureurs généraux près les
cours impériales, et donné dans l'usage à tous les sub-
stituts du procureur général lorsqu'ils siègent, lors-
qu'on leur parle ou lorsqu'on parle d'eux. Les avocats
• généraux sont bi érarcbiquement supérieurs aux sim-
ples substituts; mais les fonctions sont les mêmes.
|| 2° Fig. Intercesseur. Il ne faut pas se faire l'avocat
de l'injustice. lia fini par être l'avocat navard de
. lasuperstition,voLT.£eMr\ Damilaville, 8 nov. 1762.
Ils n'étaient que des avocats subtils et véhéments de
la plus mauvaise de toutes les causes, n>. Leur. Mme du
Deffant, mars 1 766. || 3" L'avocat du diable, celui qui
proposeles objections dansuneconférence religieuse,
et, en général, celui qui défend une chose peu digne
d'être défendue. || Avocat de Ponce Pilate, avocat
sans causes, à cause des paroles de Ponce-Pilate :
noninvenio causant. || Jeu de l'avocat, jeu de so-
ciété en dialogue.
.— HIST. XIIe s. [Un roi] Dulz, charitables e gen-
tils, Juz [juste], avocaz de sainte Eglise, BENOÎT,
u, 1658. La cruiz arcevesqual fist porter à sa destre,
Et la reisgne del frein tint en la main senestre;
Fait ont Sun avocat de Jesu-Crist sun niestre, Th.
le mart. 38. || xrne s. Et bien saciés de voir que li
doi meillour avocat de la court [de Rome] par qui
vous esploiterés plus tost de vostre besoigne aciever,
c'est ors et argens, Chr. de Rains, 244. Mes s'il sunt
advocat por eus En la cause as fins amoreus, la
Rose, 4 9576. Et cil qui parolent pour autrui sont
apelé avocat, BEAUM. V, 4. Lors se font avocas, qu'il
n'ont- d'autre recors, Et s'en vont en enfer tout
droit plus que le cors, J. DE MEUNG, Test. 629. Moût
d'escrivains, je n'en dout pas, Sont peintres, et
tous avocas Peignent en leur parole, Dit des pein-
tres. || xiv* s. Es vous un homme à moi venir, Qui
bien sembloit estre advocas, Qui parler sceûst en
tous cas, BMYANTdans Jfénajier, t. n, p. 24. ||xv s.
Le duc de Berry fut pour le vicomte de Chaslel si
bon et si certain avocat, que labesogne se conclut du
tout à son entente, FROISS. m," iv, 24. || xvi* s. Tout
advocat beau diseur ressemble à bassin de jongleur,
GÉNIN, Récréât, t. n, p. 250.
— ÉTYM. Bourguig. aiïocar; provene. avocat,
advocat; espagn. abogado; portug. advogado; ital.
advocato; de advocatus, de ad, à, et vocatus, ap-
pelé: celui qui est appelé au secours; devocare, de
vox (voy. voix). Avocat est un mot fait dans le
xii' siècle sur advocatus, qui avait donné, dans le
français primitif, auoue.
AVOCATE (a-vo-ka-f), s. f. Celle qui intercède.
Sa mère fut son avocate. L'avocate des pécheurs,
la sainte Vierge.
—HIST. xv's. Monseigneur, respondit la dame, je
croi que le gentil chevalier et vaillant prud'homme
n'a nule avocate fors moi, FROISS. m, iv, 30.
— ÉTYM. Avocat.
f AVOCATIER (a-vo-ka-tié), s. m. Arbre de l'A-
mérique du Sud, dont le fruit, qui a la forme d'une
très-grosse poire, est employé comme aliment, et
réputé antidyssentérique.
— ÉTYM. Caraïbe, aouicate.
+ AVOCATOIRE (a-vo-ca-toi-r'), adj. Qui rap-
pelle. Lettres avocatoires, lettres par lesquelles un
souverain rappelle ses sujets d'un Etat étranger
contre lequel il est en guerre. || S. m. Un avoca-
toire. Maximilien, gagné par le pape, fit publier
les avocatoires impériaux, VOLT. Moeurs, 413.
— ÉTYM. Avocate, de a, indiquant éloignement,
et vocare, appeler (voy. voix).
f AVOCETTE (a-vo-sè-f), s. f. Sorte d'oiseau. La la-
nière flexible et l'arc rebroussé dubecde l'avocette la
réduisent à vivrt; d'un aliment mou, BUFF. Avocette.
— ÉTYM. Ital. Avocetta.
f AVOI (a-voi), s. m. Terme de brasserie. Donner
un àvoi, faire couler d'une cuve dans une autre.
— ETÏM. Peut-être de l'ancien verbe avoyer,
mettre en voie.
AVOINE (a-voi-tf) ou AVEINE (a-vè-n'. Cette
dernière forme tombe en désuétude) , *. f. || Ie Plante
de la famille des graminées, qui fournit un aliment
aux bêtes de somme. || 2° Le grain. Un picotin d'a-
voine. Deux mulets cheminaient, l'un d'avoine
chargé.... LA FONT. Fàb. 1, 4. || Balle d'avoine, pel-
licule qui enveloppe le grain. || 3° S. f. plur. L'a- '
voine sur pied. Les avoines sont belles cette année.
Il Proverbes. Cheval d'aveine, cheval de peine,
c'est-à-dire un homme bien payé doit bien travail-
ler. Il Cheval faisant la peine ne mange pas Paveine,
c'est-à-dire ce n'est pas celui qui a le plus de peine
qui est le mieux traité.
— HIST. xine s. Si a choisi [aperçu] en un ples-
sié, Par encoste d'unes avaines, Une abaïe de blans
moines, lien. 6519. Longue est et megre et lasse et
vaine; Grand soffretle a de pain d'avaine, la Rose,
10198. Li pains et li avoine lor est tote faillie, Ch.
d'Ant. vu, 414. y xv" s. Le bled et les avoines furent
respitées de non ardoir, FROISS. H, H, 66. ||xvr s.
Escouter les aveines lever (proverbe), GÉNIN, Ré-
créât, t. 11, p. 239.
— ÉTYM. Bourguig. aivonne; Berry, aveine; pi-
card, avène; provenç. et espagn. avena; portug.
avêa; ital. avena; du latin avena. Aveine est la pro-
nonciation de l'ouest de la France.
f AVOINERIE (a-voi-ne-rie), s. f. Terme d'agri-
culture. Terre semée en avoine.
— ÉTYM. Avoine.
1. AVOIR (a-voi. Au xvi" s. on écrivait aurai,
auras, etc. mais on prononçait, d'après Bèze, arai,
aras, etc. AuxyrT s. d'après Dangeau, ayant, ayons,
ayez se prononçaient a-iant, a-ions, a-ies. Aujour-
d'hui , c'est une prononciation fautive : il faut dire é-
iant,é-ions, é-iei. ï Paris le peuple prononce eu ou
evu au lieu de u [eu] ; c'est un archaïsme sur lequel
on débattait encore au xvrr siècle ; la prononciation
u est aujourd'hui la seule correcte), j'ai, tuas, il a,
nous avons, vous avez, ils ont; j'avais; j'eus, nous
eûmes; j'aurai; j'aurais; aie, ayons, ayez, qu'ils
aient ;'que j'aie, que tu aies, qu'il ait, que nous ayons,
que vous ayez, qu'ils aient; que j'eusse, que nous
eussions;ayant; eu, eue,ti. a. || 1° Posséderun objet
physique, posséder quelqu'un ou quelque chose dans
un certain état. Il a une propriété patrimoniale sur
notre commune. Il faut user de ce qu'on a. Avoir de
la fortune. Avoir des alliés. N'avoir pas d'eni'ants. Il
n'a pas d'argent. N'avoir rien. Il eut un père très-
illustre. Et de quelques bons yeux qu'on ait vanté
Lyncée, Il en a de meilleurs, MALH. II, 12. Il a 1'p-
reiile rouge et le teint bien fleuri, MOL. Tart, 11, 3.
J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux, RACINE,
Phèdre, iv, 6. J'aurais à cette heure de quoi vous
écrire un beau poulet, VOIT. Lett. S8. || Familière-
ment. Avoir de quoi, être dans l'aisance. || 2" Por-
ter, tenir. Avoir à la main une coupe, une boite.
Ayant un casque sur la tête. Il n'avait pas de canne
en venant. || En termes de jeux, avoir la boule, le
dé, etc. être en tour de jouer ou être le premier à
jouer. H 3° Fig. Posséder une chose immatérielle,
une qualité; éprouver une sensation ou un senti-
ment; être dans un état; être âgé de; être d'une di-
mension de. Qu'avez-vous? c'est-à-dire quelle est
votre émotion? Avoir droit sur quelque chose. Avoir
la paix. Avoir dans l'esprit. J'ai l'intention de. J'ai
une opinion tout à fait opposée. Les hommes qui
ont de la prudence. Ces gens ont coutume de. J'ai
eu de la peine à me contenir. Avoir mal à la tête.
Il avait vingt ans. Rue qui a 40 m. de large. Ces
enfants.... Ayant Dieu dans leur coeur ne le purent
louer, MALH. 1, 4. Et, pourvu qu'il soit cru, nous
n'avons maladie Qu'il ne sache guérir, ID. II, 4 2.
Mais serait-ce raison qu'une même folie N'eût pas
même loyer, ID. ib. Tu as donc familiarité avec le
prince d'Ithaque, MOL. la Princ. d'Él. m, 3. Le dé-
sir se fait mieux sentir parce qu'il a de l'agitation et
du mouvement, BOSS. le Tellier. Qu'avez-vous donc,
dit-ii, que vous lie mangez point? BOIL. Sat. ni. J'ai
beaucoup déplaisir à voiries choses que j'avais ima-
ginées, VOIT. Leltr. 38. Ayant un empire absolusur les
esprits, BOIL. Longin, Sublime, 32. Ah!,n'aie point'
pour moi si grande indifférence,MOL. l'Étour. u,7. Je
vous écris à la vue de la terre de Barbarie, et il n'y
a entre elle et moi qu'un canal qui n'a pas plus que
trois lieues de largeur, bien que ce soit l'Océan et
la mer Méditerranée tout ensemble, VOIT. Leltr. 39.
Le fer qui les tua [des enfants] leur donna cette
grâce Que, si de faire bien ils n'eurent pas l'es-
pace, Ils n'eurent pas le temps de faire mal aussi,
MALH. I, 4. Quand j'avais de ma foi l'innocence pre-
mière, Si la nuit de la mort m'eût privé de lumière,
Je n'aurais pas la peur d'une éternelle nuit, ID. ib.
Eh bien 1 ne mangeons plus de chose ayant eu vie,
LA FONT. Fab. x, 5. Ce qu'il y a eu en lui de plus
éminent, c'est l'esprit qu'il avait sublime, LABRUY. 1.
Trouvant que j'avais peu de latin, il entreprit d«
m'en enseigner davantage, j. j. ROUSS. Conf. m.
Oui, monsieur, seulement pour vous faire peur, el
vous ôter l'envie de nous faire courir toutes les nuits,
comme vous aviez de coutume, MOL. Scap. 11, 6.
Que, depuis quarante-deux ans qu'il servait le roi,
il avait la consolation de ne lui avoir jamais donné
de conseil que selon sa conscience, BOSS. te Têlliet.
Il Par analogie il se dit des choses. Cette ville a de
beaux édifices. Cette maison a beaucoup de locatai-
res. Ah ! sire, un tel honneur a trop d'excès pour
moi, CORN. Hor. v, 2. Si tu l'aimes encor, ce sera
ton supplice. — Je n'en murmure point, il a trop de
justice, ID. Cinna, v, 3. Lorsque l'obéissance a tant
d'impiété, La révolte devient une nécessité, ID. Ro-
dog. 111, 5. Seigneur, quand ce dessein aurait quel-
que justice, ID. Nicom. v, 6. Ce projet qui pour vous
est tout brillant de gloire, N'aurait-il rien pour moi
d'une action trop noire? ID. Sertor. m, 2. Un moment
de sa perte a pour moi des supplices, ID. ib. ni, 4.
Toutes les autres morts n'ont mérite ni marque,
Celle-ci porte seule un éclat radieux, MALH. II, 42.
Les sceptres devant eux n'ont point de privilèges, m.
ib. A ce coup nos frayeurs n'auront plus de raison,
Puisque par vos conseils la France est gouvernée,
ID. iv, 2. y 4° Trouver, rencontrer. Nous avons
des gens capables d'exécuter votre projet. En te
perdant j'ai sur qui me venger, CORN. Rod. II.
J'avais pour de tels coups certaine vieille en main,
MOL. Éc. des f. m, 4. Et quand on a quelqu'un
qu'on hait ou qui déplaît, Lui doit-on déclarer la
chose comme elle est? ID. Mis. 1, 4.|| 5° Se pro-
curer , acquérir, obtenir , gagner, acheter. Ce
qu'on a pour de l'argent. On a quatre pommes pour
dix sous. On ne peut rien avoir de cet ouvrier. La
cabale s'est réveillée aux simples conjectures-qu'ils
ont pu avoir de la chose, MOL. 2* placet au roi.
Et que j'avais de quoi le connaître, PASC. dans
COUSIN. Il a trouvé le moyen de faire avoir des béné-
fices sans argent, PASC. Prov. 4 2. || 6° Avoir à, suivi
d'un infinitif, être chargé du soin de, être dans la
cas.de. Avoir une terre à cultiver. Il a de grands
travaux à exécuter. Je n'ai absolument rien à vous
écrire. Je n'ai rien à craindre. J'ai eu à choisir.
Comme il y a toujours une grande différence entre
les choses qui ont à être et celles qui sont en ef-
fet.... VOIT. Lett. 124. Vous avez à combattre et les
dieux et les hommes, RAC. Tphig. v, 3. J'ai votre
fille ensemble et ma gloire à défendre, m. t"6. iv, 7.
Que je serais heureux si j'avais à le faire, ID. Bérén.
m, 4. Son pouvoir n'ayant plus à s'étendre plus
loin, Il brise l'instrument dont il n'a plus besoin,
ROTR. Bélis. v, 6. 11 fut ensuite au sénat, et il de-
manda qu'on eût, par un sénatus-consulte, à déga-
ger sa parole et à abolir toutes les dettes, VERTOT,
Rétol. rom. liv. 1. Le sénat lui ayant fait dire [à
Mithridate] qu'il eût à retirer ses troupes de toutes
ces provinces, ID. ib. liv. x, p. 33. On publia le dé-
cret du sénat qui ordonnait qu'on eût à les poursui-
vre aux dépens du public, ID. ib. liv. x, p. 46. 11
nous fait remarquer eue nous ayons à lui préparer
les voies, MASS. Délai. || N'avoir qu'à, n'avoir rien
autre chose à faire que db. Vous n'avez qu'à lever
les yeux. Vous n'avez qu'à dire un mot, et la chose
sera faite. || 7° Avoi/ de, tenir de, avoir reçu de.
J'ai cette terre du chef de mon père. De qui avez-
vous la nouvelle? || 8° Engendrer, créer. U avait des
enfants de ses deux femmes. Elle a un fils du roi,
SÉV. 24 6. y 9° Imiter, reproduire. Avoir les traits de
quelqu'un. Elle n'avait d'une femme que le corps. Il
a tout votre air. Avoirla couleur du minium.|| 10° Avoir
pour, regarder comme. Avoir pour suspecte la vertu
même, LABRUY. 43. Et je vous supplierai d'avoir pour
agréable Que je me fasse un peu grâce sur votre ar-
rêt, MOL. Mis. 1, i. Eh bien, mes souverains, aurez-
vous agréable Que, n'ayant pu la voir en sa fin la-
mentable , Nous la fassions au moins apporter devant
nous?MAiRET, Sophon.v, 7.1| Avoir quelqu'un quel-
que chose poursoi, l'avoirea sa faveur. Ils ont pour
euxla justice. Elleapour elle sa beauté. Il suffit que ta
cause est la cause de Dieu, Et qu'avecquetonbraselle
a, pour ladéfendre, Lessoinsde Richelieu, MALH. 11,
12. y 11° Avoir la parole dans une assemblée, avoirla
permission de parler. || 12° Avoir quelqu'un à dîner,
lui donner à dînoi.'. Il a eu beaucoup de monde à son
bal. Il Avoir quelqu'un avec soi, être avec quelqu'un,
en Aire accompagné. Il avait' un ami avec lui.
Il 13° Avoir ur-e femme, obtenir ses faveurs. C'est
une expression libre et de mauvaise compagnie.
Il 14° En avoir, gallicisme qui signifie être irrité
contre, songer à. Je ne sais à qui il en avait, SÉV.
4 73. Je ne sais à qui en ont vos femmes avec leurs
voeux, ID. 6H. Ja lui demandai à qui elle en avait
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