Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
ASS
seyerons; j'assiérais, nous assiérions, ouj'asseyerais,
nous asseyerions; assieds, asseyons-, asseyez ; que
'j'asseye, que nous asseyions; que j'assisse, que nous
assissions; asseyant; assis, assise. On dit aussi,
mais plus rarement : j'assois, tu assois, il assoit;
j'assoyais; j'assoirai; j'assoirais; assois, assoyons;
assoyez; que j'assoie, que nous assoyions; assoyant;
v. a. || 1° Mettre'quelqu'un sur un siège. Asseoir un
enfant, un malade. Mais tu venais asseoir sur leur
trône abattu [des faux dieux] Le Dieu de vérité, de
grâce et de vertu, LAMART. Harm. m, 5. || Par exten-
sion. Chaque soir, une table aux suaves apprêts As-
soira prèsdenousnosbellesadorées, A.CHÊNIER, 104.
Il 2° Poser, placer, établir. Le général assit son camp
près du fleuve. Asseoir solidement des fondations.
Près de la forteresse [il] Assied son camp, LA FONT.
Mandr. Tous ceux qui bâtissent voudraient asseoir
eux-mêmes chaque pierre qui entre dans leur bâti-
ment, VOIT. Leltr. 4 83. || Fig. Asseoir solidement son
trône, un empire. Asseoir un impôt. Asseoir une dot
sur un bien-fonds. Asseoir son jugement ou son opi-
nion sur l'événement. Beaucoup de choses sur les-
quelles on peut aisément asseoir des conjectures. Sup-
posons que l'esprit du gouvernement soit d'asseoir les
taxes sur le superflu des richesses, J.j.Rouss.i?con.3.
J'estime qu'on peut, sans tirer àconséquence pour les
autres pays, asseoir un droit modique sur chaque
espèce desdits bestiaux [bestiaux communaux] équi-
valant à la dîme de la nourriture qu'ils en retirent,
pour tenir lieu de celle de ces sortes de terres va-
gues, vaines et en commune, VAUBAN,ZHmc, p. 457.
On ne sait où asseoir sa créance, PASC. 2° conv.
Et je ne vois pas pourquoi asseoir son imagination
sur l'un plutôt que sur l'autre, ID. édit. cous.
Avant que d'asseoir son jugement,- BOSS. Serai.
Quinq. 4.||3°En termes d'eaux et forêts, asseoir
les ventes, marquer le canton de bois qui doit être
coupé. || 4° En termes de doreur, asseoir l'or, le
poser sur une première matière qui lui sert de fond
ou de soutien, pour lui donner du relief et del'éclat.
|| 5° En termes de peinture et de sculpture, asseoir
une figure, lui donner une position naturelle et un
bon équilibre. || 6° En termes de manège, asseoir,
faire plier les jambes à un cheval. Asseoir un cheval
sur ses hanches. || 7° Faire asseoir quelqu'un, dire
à quelqu'un de s'asseoir. L'ayant fait asseoir, il lui
dit. Il les fait asseoir sur un banc de gazon.
Faire asseoir quelqu'un à sa table, l'inviter à se
mettre à table aveG soi. || Fig. Le premier prince
qui a fait asseoir avec lui la religion sur le trône,
MASS. Triomphe. || 8° S'asseoir, v. réfl. Se mettre sur
un siège, se tenir sur son séant. Je m'assieds, les
domestiques s'empressent. Asseyez-vous sur les
bancs. Nous nous assîmes dans un* pré. S'asseoira
table. Il s'assit à la droite du préfet. On le fait s'as-
seoir dans une belle chaise d'ivoire, CHATEAUB. Gé-
nie, il, vi, 3. [Ils] s'asseient en prélats les premiers
à vos tables, RÉGNIER, Sat. n. Les marquis tantôt
se lèveront, tantôt s'assoiront, suivant leur inquié-
tude naturelle, MOL. Impromptu, 3. || 9° Se poser
en parlant d'un oiseau. Le rossignol s'assoit sur
une branche.
— REM. L'Académie écrit j'assoirai, sans e, mais
je surseoirai avec un c. Il faudrait remettre la con-
cordance entre ces deux verbes que rien ne doit sé-
parer, afin de diminuer des exceptions qui compli-
quent inutilement l'orthographe.
— HIST. XIe s. Au faldëstoed s'est Marsiles assis,
Ch. de Roi. xxxiv. Dessus s'asiet li paien Baligant,
ib. CLXXXVIII. || xn° s. S'asist li rois, Ronc. p. 6. Sor
son chef font un vert haume asseïr, ib. p. 65.
Tant |j'] ai en lui [elle] ferme assis mon courage,
Qu'ailleurs [je] ne pense.... Coud, xix. Ses blans
dois Ions et traitis, Son gent cors et son clair vis,
Et sa bouche bien assise, ib. p. 4 20. [Dame] Où
toute valeur souploie [abonde] Et où tout bien est
assis, ib. Diex est assis [assiégé] en son saint
héritage, QUESNES, Romancero,. p; 93. Dame, l'a-
mour qu'ailleurs avez assise, [je] Deûsse avoir par
loiauté conquise, AUDEPR. LE BAST. ib. p. 7. Quant
li rois eut mangié etlacourz fu assise, Sax. xxm.
Prist la curune del chief le rei, M-d'or, esteit e
asise de pierres preciuses, si l'asist sur sun chief,
Rois, 4 62. Lur message [ils] unt bien dit e lur moz
bien asis, Th. le mart. 63. L'apostolies l'asiet juste
lui erramment, ib. 58. E à sa quesine furent asis,
chascun jur, dis bues gras de guarde e vint ki ve-
naient de la cumune pasture, Rois, 239. ||xiir s.
Si est [la ville] moult biele et moult bien assise,
VILLEH. LX. Les table furent mise, [ils] s'assirent au
souper, Rertem. Lors [elle] s'assïet sous un arbre,
car li ouers li douloit, «6. xxvm. Taille et tonlieus
[impôts] [elle] assist au païs par maistrie, ib. LX.
ASS
Dessur les marcheans [elle] fist coustume [impôt]
asseïr, ib. Lxni. Eh la chambre s'assient tous trois
sur des tapis, ib. LXXV. Et si [je] vous assirai au
pâïs bêle rente, ib. cxi.< Symons 1' [Berte] assiet lez
lui, moût [elle] fu taisant et coie, ib. cxvn. Et tout
li baron seraient entour li, et cil en cui cief [tête]
elle asseroit la corone serait rois, Chron. de Rains,
p. 4 9. Se ymagiers paintres assiet argent seur es-
tain, l'euvre est fause, se elle ne li est commandée
au faire, Liv. des met. 4 58. Lors commencèrent à
laver, Atant aséent au soper Li chevaliers et sa mes-
niée, Ren. 22428. [La fortune] .... Et leur assiet,
comme marastre, Au cuer un dolereux emplastre, ta
Rose, 494 3. Li ung [arbre] fu loing de l'autre assis,
Plus de cinq toises ou de sis, ib. 4 378. Et le sei-
gnor deit le gage receveir et asseir le jor de la ba-
taille ou quarantisme jor, Àss. de Jêr. 4 20. Adont
ses lions li doit requerre qu'il li assiece jour, et il
yra volentiers querre se [sa] délivrance, BEAOM.
LXII, 2. 11 est dit dessus que l'assiete descoz [coûts]
qui sont fet por le commun porfit doit estre assize
[fixée, établie] par le serement de bone gent, ID.
xxv, 4 7. ||xvs'assirent les glaives [lances] l'un sur l'autre en
poussant [combat singulier de deux chevaliers],
FROISS. n, il, 80. Et vinrent l'un contre l'autre as-
seoir leurs glaives, ID. H, II, 84. Ainsi comme vous
avez ouy, fu la forte ville de Calais assise [assiégée]
par le roi d'Angleterre, m. i, i, 322. En cette isle
de France est bien assise cette ville de Paris de po-
voir fournir deux si puissans ostz, car jamais nous
n'eusmes faulte de vivres, COMM. I, 8. Les villes as-
sises sur la rivière de Somme, ID. I, 42. Quand
le premier mets fut'assis [servi], LOUIS XI, NOUV.
XLIX. || xvi" s. Ils allèguent qu'on ne peut assoir un
jugement, sinon que la cause soit cognue, CALV.
Instit. 604. Mais qui en Dieu.son espoir asserra,
MAROT, iv, 270. [La pierre rebutée] A esté assise et
plantée Au plus hautdu principal coin, ID. IV, 329.
Plusmatin que la garde Assise au point du jour, ID.
IV, 333. Il estudioyt quelque meschante demye
heure, les yeulx assiz dessus son livre, RAB. Gar.
I, 24. Il s'asseoyt à table, et commençeoyt son re-
pas par.... ID. ib. i, 24. Si je m'assys à table, jeboi-
ray, ID. ib. 39. Les aultres remparoyent murailles,
asseoyent sentinelles", m. Pant. ni, Prol. Assoyez
vous là, et que plus on ne vous le die, ID. ib. V, 14.
Ces peuples sont assis le long de la mer, MONT, I,
236. Où asseons nous cette renommée que nous al-
lons questant avecques si grand peine? ID. I, 347.
Pour avoir mal assis une escabelle, ID. m, 4 46. Un
maistre d'hostel, en asseyant les plats, lui repandit
un potage sur un saye de velours qu'il portait,
DES PER. Contes, XLIX. Elle supplia au juge d'asseoir
les despens sur sa fille, "ID. ib. cxxm. Les jeux
qui se jouent d'assis, YVER, p. 598. Il ordonna que,
qui voudroit asseoir sur son fond des ruches d'a-
beilles, qu'il les assist à 300 pieds pour le moins,
loing de celles qui paravant auroient esté assises au-
tour de luy, AMYOT, Solon, 47. Il assiet l'estat de
son accusation sur un si sainct fondement, que....
M. DU BELL. 496. Puis le chirurgien s'asseoira sur le
banc vis à vis du patient, PARÉ, xv, 23. Le patient
s'asserra sur une petite selle dans la dite cuve, ID.
xxv, 43. De ne se laisser décevoir aux commis es
impositions, lors qu'ils en asseent et desparlent les
deniers, o. DE SERRES, 4 4. Nous asserrons nostre
logis des champs en lieu sain, m. 4 7. Assisons nous
sur ceste molle couche, RONS. 4 85. Les uns ayans
pitié des hommes et des naux [nefs], S'assisentsurles
masts, comme deux feux jumeaux, ID. 877.
— ÉTYM. Picard, assir, achir'; Berry, assi-
dre ; provenç. assezer, assire, assir; ital. asse-
dere; de adsidere, de ad, à, et sedere, être assis
(voy. SEOIR). Assidre du Berry suppose un chan-
gement de conjugaison, de assidère en assidëre,
avec changement d'accent. Les deux conjugaisons
l'assieds et j'assois sont la trace de deux pronon-
ciations provinciales qui avaient cours dans l'an-
cien français : j'assois dans le centre, j'assieds dans
l'ouest.
ASSERMENTÉ, ÉE (a-sèr-man-té, tée), part,
passé. Qui a prêté serment. Fonctionnaire asser-
menté. || Prêtre assermenté, ecclésiastique qui, à
l'époque de la constitution civile du clergé (4 790),
avait prêté le serment.
ASSERMENTER (a-sèr-man-té), v. a. Faire prê-
ter serment, en parlant des personnes auxquelles on
confère des offices publics. Assermenter un fonc-
tionnaire.
— HIST. xvie s. Ils refuseroient d'en rendre tes-
moignage, assermentez par un juge [sommés de dé-
poser sur la foi du serment], MONT, I, 4 03. Sur cela
ASS
215
Andelot, ayant assermenté [fait jurer le secret] les
principaux chefs, D'AUB. Sist.l, 2(18.
— ÉTYM. 2 et serment.
f ASSERTIF, IVE (a-sèr-tif, ti-v'), ad}. Qui a le
caractère de l'assertion. Une proposition assertive.
|f En termes de philosophie, même sens que as-
sertoire.
— ÉTYM. Voy. ASSERTION.
ASSERTION (a-sèr-sion ; en poésie, de quatre
syllabes), s. f. Proposition qu'on affirme. Assertion
vraie, fausse. Il détruisit par des faits les assertions
de son adversaire.
— HIST. xiv° s. Nulz ne sera doresenavant receu à
faire monstre [revue] par cedule ou par assersion
de sa parole, mais sera chascuns tenus desoresmais
de faire monstre armée, Ordotm. t. m, p. 35.
|| xvi" s. Ce point n'a esté touché que pour une
simple assertion, sans aucune démonstration , rai-
son ou authoritê ancienne, PARÉ , Licorne , ré-
plique. Si de ce vous défiiez et en demandez asser-
tion et signe usual, RAB.Ponî. m, 49.
— ÉTYM. Provenç, asserlio; de assertionem, de
asserere, prendre, saisir, de ad (voy. A) etserere,
entrelacer (voy. SÉRIE).
t ASSERTOIRE (a-sèr-toi-r') ou ASSERTORIQUE
(a-sèr-to-ri-k'), ad}. Terme de philosophie. Mot de la
philosophie de Kant, désignant les jugements qui
peuvent être l'objet d'une simple assertion, à laquelle
ne se joint aucune idée de nécessité..
— ÉTYM. Voy. ASSERTION.
f ASSERTORIQUE (a-sèr-to-ri-k'), ad}. Voy.
ASSERTOIRE:
ASSERVI, IE (a-'sèr-vi, vie), part, passé* Rendu
esclave. La patrie asservie. Asservi par les passions.
Asservi aux circonstances. Du Danube, asservi- les
rives désolées, RAC. Raj. n, 4. La Judée asservie et
ses remparts fumants, ID. Bérén. Il, 2. Quoi! votre
âme à l'amour en esclave asservie^ ID. Ândr.l, i.
Aricie à ses lois tient mes voeux asservis, ID.: Phèd.
IY, 2. Rome à trois affranchis si longtemps asservie,
ID. Brit. i, 2. Je vois à l'amour seul ma maîtresse as-
servie, VOLT. Zaïre, i, 6. Deux sceptres en ma main,
Albe a Rome asservie Parlent bien hautement en
faveur de sa vie, CORN. Horace , v, 3. Vit-on jamais
une âme en un jour.... Asservie en esclave à plus
d'événements, m. ib. iv, 3. Sous tes lois me tenant
asservie, ID. Cinna, m, 4. Être asservi par les lois de
l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui,
MOL. le Fest. m, 6. £ ses lois je me trouve asservie,
ID. Psy. v. Malgré le sort qui sous sa loi Tient la
vertu même asservie, BÉRANG. Filleule. Ces astres
asservis à la loi qui les presse, S'attirent dans leur
course et s'évitent sans cesse, VOLT. Henr, vu.
ASSERVIR (a-sèr-vir) , j'asservissais, asservis-
sant, v. a. \\ 1° Réduire à l'état d'esclavage ou de
simple dépendance. César asservit son pays.... Mon
père asservit le Jourdain, VOLT. Zaïre, i, 2. || Ab-
solument. Insensé qui croit asservir et se dispenser
d'obéir! p. L. COUR, i, 226. || 2° Par analogie. Cet
hymen m'asservit et le fils et la mère, VOLT. Mérope,
iv, 4. || 3° Fig. Ses vertus ont asservi tous les coeurs.
Ma frugalité Asservit la nature à mon austérité,
VOLT. Fanât, n, 4. Indigne d'asservir le coeur d'un
honnête homme, MOL. Mis. in, 7. Et j'ai bien fait
aussi d'asservir ma raison En si belle prison, MALH.
v, 4. || 4° S'asservir, v. réfl. Se soumettre.il ne s'as-
servit à aucune règle. Il s'asservissait aux volontés
de safemme. Donnant ma liberté, je me suis asservi,
RÉGNIER, Sot. II.
. — HIST. xne s. Tous li moins courrouciez s'estoit
bien aatis Qu'ains i lairroit la teste que il fust aser-
vis, Sax. xxvi. ||xnr» s. Depuis en fu la ville assez
plus asservie, Berte, LX. As-tu or bon seignor servi,
Qui si t'a pris et asservi Et te tormente sans sejor ?
la Rose, 4252. Donc avês-vous outréement La mort
d'enfer bien deservie, Qui tel gent avés aservie, ib.
4 263Ô. Tout me voil [je me veux] à vous asservir,
Pour vous honorer et servir, ib. 44985. Les seignors
qui auroient un tel don. fait, auroient aservi trop
malement tote lor seignorie, Ass. de 1er. 1, 272. Il
loist bien à afranquir ses enfans, et non à aservir,
BEAUM. XLV, 24. Onques nul jor Dieu ne servi, Ain-
cois aile cors asservi X pechier, por l'ame confon-
dre, RUTEB. n, 413. Trop par ainme [aime] son aise
qui lait [laisse] l'arme [âme] aservir, Qu'en enfer
sera serve par son fol messervir, ID. 16.439. || xvB s. Dix •-
et set ans ay au Satan servi, Au monde aussi et à la
char pourrie, Oublié Dieu, et mon corps asservi S
celle court de tout vice nourrie, E;-DESCH. Del'intér.
des cours. [Le prince doit]'requerir crueusement Son
ennemi, et mener doucement Ses vrais subgiez,
sans asservir nulli, ID. Des vertus accessoires.
Il xvie s. Vous asservez les personnes, pillez leurs
seyerons; j'assiérais, nous assiérions, ouj'asseyerais,
nous asseyerions; assieds, asseyons-, asseyez ; que
'j'asseye, que nous asseyions; que j'assisse, que nous
assissions; asseyant; assis, assise. On dit aussi,
mais plus rarement : j'assois, tu assois, il assoit;
j'assoyais; j'assoirai; j'assoirais; assois, assoyons;
assoyez; que j'assoie, que nous assoyions; assoyant;
v. a. || 1° Mettre'quelqu'un sur un siège. Asseoir un
enfant, un malade. Mais tu venais asseoir sur leur
trône abattu [des faux dieux] Le Dieu de vérité, de
grâce et de vertu, LAMART. Harm. m, 5. || Par exten-
sion. Chaque soir, une table aux suaves apprêts As-
soira prèsdenousnosbellesadorées, A.CHÊNIER, 104.
Il 2° Poser, placer, établir. Le général assit son camp
près du fleuve. Asseoir solidement des fondations.
Près de la forteresse [il] Assied son camp, LA FONT.
Mandr. Tous ceux qui bâtissent voudraient asseoir
eux-mêmes chaque pierre qui entre dans leur bâti-
ment, VOIT. Leltr. 4 83. || Fig. Asseoir solidement son
trône, un empire. Asseoir un impôt. Asseoir une dot
sur un bien-fonds. Asseoir son jugement ou son opi-
nion sur l'événement. Beaucoup de choses sur les-
quelles on peut aisément asseoir des conjectures. Sup-
posons que l'esprit du gouvernement soit d'asseoir les
taxes sur le superflu des richesses, J.j.Rouss.i?con.3.
J'estime qu'on peut, sans tirer àconséquence pour les
autres pays, asseoir un droit modique sur chaque
espèce desdits bestiaux [bestiaux communaux] équi-
valant à la dîme de la nourriture qu'ils en retirent,
pour tenir lieu de celle de ces sortes de terres va-
gues, vaines et en commune, VAUBAN,ZHmc, p. 457.
On ne sait où asseoir sa créance, PASC. 2° conv.
Et je ne vois pas pourquoi asseoir son imagination
sur l'un plutôt que sur l'autre, ID. édit. cous.
Avant que d'asseoir son jugement,- BOSS. Serai.
Quinq. 4.||3°En termes d'eaux et forêts, asseoir
les ventes, marquer le canton de bois qui doit être
coupé. || 4° En termes de doreur, asseoir l'or, le
poser sur une première matière qui lui sert de fond
ou de soutien, pour lui donner du relief et del'éclat.
|| 5° En termes de peinture et de sculpture, asseoir
une figure, lui donner une position naturelle et un
bon équilibre. || 6° En termes de manège, asseoir,
faire plier les jambes à un cheval. Asseoir un cheval
sur ses hanches. || 7° Faire asseoir quelqu'un, dire
à quelqu'un de s'asseoir. L'ayant fait asseoir, il lui
dit. Il les fait asseoir sur un banc de gazon.
Faire asseoir quelqu'un à sa table, l'inviter à se
mettre à table aveG soi. || Fig. Le premier prince
qui a fait asseoir avec lui la religion sur le trône,
MASS. Triomphe. || 8° S'asseoir, v. réfl. Se mettre sur
un siège, se tenir sur son séant. Je m'assieds, les
domestiques s'empressent. Asseyez-vous sur les
bancs. Nous nous assîmes dans un* pré. S'asseoira
table. Il s'assit à la droite du préfet. On le fait s'as-
seoir dans une belle chaise d'ivoire, CHATEAUB. Gé-
nie, il, vi, 3. [Ils] s'asseient en prélats les premiers
à vos tables, RÉGNIER, Sat. n. Les marquis tantôt
se lèveront, tantôt s'assoiront, suivant leur inquié-
tude naturelle, MOL. Impromptu, 3. || 9° Se poser
en parlant d'un oiseau. Le rossignol s'assoit sur
une branche.
— REM. L'Académie écrit j'assoirai, sans e, mais
je surseoirai avec un c. Il faudrait remettre la con-
cordance entre ces deux verbes que rien ne doit sé-
parer, afin de diminuer des exceptions qui compli-
quent inutilement l'orthographe.
— HIST. XIe s. Au faldëstoed s'est Marsiles assis,
Ch. de Roi. xxxiv. Dessus s'asiet li paien Baligant,
ib. CLXXXVIII. || xn° s. S'asist li rois, Ronc. p. 6. Sor
son chef font un vert haume asseïr, ib. p. 65.
Tant |j'] ai en lui [elle] ferme assis mon courage,
Qu'ailleurs [je] ne pense.... Coud, xix. Ses blans
dois Ions et traitis, Son gent cors et son clair vis,
Et sa bouche bien assise, ib. p. 4 20. [Dame] Où
toute valeur souploie [abonde] Et où tout bien est
assis, ib. Diex est assis [assiégé] en son saint
héritage, QUESNES, Romancero,. p; 93. Dame, l'a-
mour qu'ailleurs avez assise, [je] Deûsse avoir par
loiauté conquise, AUDEPR. LE BAST. ib. p. 7. Quant
li rois eut mangié etlacourz fu assise, Sax. xxm.
Prist la curune del chief le rei, M-d'or, esteit e
asise de pierres preciuses, si l'asist sur sun chief,
Rois, 4 62. Lur message [ils] unt bien dit e lur moz
bien asis, Th. le mart. 63. L'apostolies l'asiet juste
lui erramment, ib. 58. E à sa quesine furent asis,
chascun jur, dis bues gras de guarde e vint ki ve-
naient de la cumune pasture, Rois, 239. ||xiir s.
Si est [la ville] moult biele et moult bien assise,
VILLEH. LX. Les table furent mise, [ils] s'assirent au
souper, Rertem. Lors [elle] s'assïet sous un arbre,
car li ouers li douloit, «6. xxvm. Taille et tonlieus
[impôts] [elle] assist au païs par maistrie, ib. LX.
ASS
Dessur les marcheans [elle] fist coustume [impôt]
asseïr, ib. Lxni. Eh la chambre s'assient tous trois
sur des tapis, ib. LXXV. Et si [je] vous assirai au
pâïs bêle rente, ib. cxi.< Symons 1' [Berte] assiet lez
lui, moût [elle] fu taisant et coie, ib. cxvn. Et tout
li baron seraient entour li, et cil en cui cief [tête]
elle asseroit la corone serait rois, Chron. de Rains,
p. 4 9. Se ymagiers paintres assiet argent seur es-
tain, l'euvre est fause, se elle ne li est commandée
au faire, Liv. des met. 4 58. Lors commencèrent à
laver, Atant aséent au soper Li chevaliers et sa mes-
niée, Ren. 22428. [La fortune] .... Et leur assiet,
comme marastre, Au cuer un dolereux emplastre, ta
Rose, 494 3. Li ung [arbre] fu loing de l'autre assis,
Plus de cinq toises ou de sis, ib. 4 378. Et le sei-
gnor deit le gage receveir et asseir le jor de la ba-
taille ou quarantisme jor, Àss. de Jêr. 4 20. Adont
ses lions li doit requerre qu'il li assiece jour, et il
yra volentiers querre se [sa] délivrance, BEAOM.
LXII, 2. 11 est dit dessus que l'assiete descoz [coûts]
qui sont fet por le commun porfit doit estre assize
[fixée, établie] par le serement de bone gent, ID.
xxv, 4 7. ||xv
poussant [combat singulier de deux chevaliers],
FROISS. n, il, 80. Et vinrent l'un contre l'autre as-
seoir leurs glaives, ID. H, II, 84. Ainsi comme vous
avez ouy, fu la forte ville de Calais assise [assiégée]
par le roi d'Angleterre, m. i, i, 322. En cette isle
de France est bien assise cette ville de Paris de po-
voir fournir deux si puissans ostz, car jamais nous
n'eusmes faulte de vivres, COMM. I, 8. Les villes as-
sises sur la rivière de Somme, ID. I, 42. Quand
le premier mets fut'assis [servi], LOUIS XI, NOUV.
XLIX. || xvi" s. Ils allèguent qu'on ne peut assoir un
jugement, sinon que la cause soit cognue, CALV.
Instit. 604. Mais qui en Dieu.son espoir asserra,
MAROT, iv, 270. [La pierre rebutée] A esté assise et
plantée Au plus hautdu principal coin, ID. IV, 329.
Plusmatin que la garde Assise au point du jour, ID.
IV, 333. Il estudioyt quelque meschante demye
heure, les yeulx assiz dessus son livre, RAB. Gar.
I, 24. Il s'asseoyt à table, et commençeoyt son re-
pas par.... ID. ib. i, 24. Si je m'assys à table, jeboi-
ray, ID. ib. 39. Les aultres remparoyent murailles,
asseoyent sentinelles", m. Pant. ni, Prol. Assoyez
vous là, et que plus on ne vous le die, ID. ib. V, 14.
Ces peuples sont assis le long de la mer, MONT, I,
236. Où asseons nous cette renommée que nous al-
lons questant avecques si grand peine? ID. I, 347.
Pour avoir mal assis une escabelle, ID. m, 4 46. Un
maistre d'hostel, en asseyant les plats, lui repandit
un potage sur un saye de velours qu'il portait,
DES PER. Contes, XLIX. Elle supplia au juge d'asseoir
les despens sur sa fille, "ID. ib. cxxm. Les jeux
qui se jouent d'assis, YVER, p. 598. Il ordonna que,
qui voudroit asseoir sur son fond des ruches d'a-
beilles, qu'il les assist à 300 pieds pour le moins,
loing de celles qui paravant auroient esté assises au-
tour de luy, AMYOT, Solon, 47. Il assiet l'estat de
son accusation sur un si sainct fondement, que....
M. DU BELL. 496. Puis le chirurgien s'asseoira sur le
banc vis à vis du patient, PARÉ, xv, 23. Le patient
s'asserra sur une petite selle dans la dite cuve, ID.
xxv, 43. De ne se laisser décevoir aux commis es
impositions, lors qu'ils en asseent et desparlent les
deniers, o. DE SERRES, 4 4. Nous asserrons nostre
logis des champs en lieu sain, m. 4 7. Assisons nous
sur ceste molle couche, RONS. 4 85. Les uns ayans
pitié des hommes et des naux [nefs], S'assisentsurles
masts, comme deux feux jumeaux, ID. 877.
— ÉTYM. Picard, assir, achir'; Berry, assi-
dre ; provenç. assezer, assire, assir; ital. asse-
dere; de adsidere, de ad, à, et sedere, être assis
(voy. SEOIR). Assidre du Berry suppose un chan-
gement de conjugaison, de assidère en assidëre,
avec changement d'accent. Les deux conjugaisons
l'assieds et j'assois sont la trace de deux pronon-
ciations provinciales qui avaient cours dans l'an-
cien français : j'assois dans le centre, j'assieds dans
l'ouest.
ASSERMENTÉ, ÉE (a-sèr-man-té, tée), part,
passé. Qui a prêté serment. Fonctionnaire asser-
menté. || Prêtre assermenté, ecclésiastique qui, à
l'époque de la constitution civile du clergé (4 790),
avait prêté le serment.
ASSERMENTER (a-sèr-man-té), v. a. Faire prê-
ter serment, en parlant des personnes auxquelles on
confère des offices publics. Assermenter un fonc-
tionnaire.
— HIST. xvie s. Ils refuseroient d'en rendre tes-
moignage, assermentez par un juge [sommés de dé-
poser sur la foi du serment], MONT, I, 4 03. Sur cela
ASS
215
Andelot, ayant assermenté [fait jurer le secret] les
principaux chefs, D'AUB. Sist.l, 2(18.
— ÉTYM. 2 et serment.
f ASSERTIF, IVE (a-sèr-tif, ti-v'), ad}. Qui a le
caractère de l'assertion. Une proposition assertive.
|f En termes de philosophie, même sens que as-
sertoire.
— ÉTYM. Voy. ASSERTION.
ASSERTION (a-sèr-sion ; en poésie, de quatre
syllabes), s. f. Proposition qu'on affirme. Assertion
vraie, fausse. Il détruisit par des faits les assertions
de son adversaire.
— HIST. xiv° s. Nulz ne sera doresenavant receu à
faire monstre [revue] par cedule ou par assersion
de sa parole, mais sera chascuns tenus desoresmais
de faire monstre armée, Ordotm. t. m, p. 35.
|| xvi" s. Ce point n'a esté touché que pour une
simple assertion, sans aucune démonstration , rai-
son ou authoritê ancienne, PARÉ , Licorne , ré-
plique. Si de ce vous défiiez et en demandez asser-
tion et signe usual, RAB.Ponî. m, 49.
— ÉTYM. Provenç, asserlio; de assertionem, de
asserere, prendre, saisir, de ad (voy. A) etserere,
entrelacer (voy. SÉRIE).
t ASSERTOIRE (a-sèr-toi-r') ou ASSERTORIQUE
(a-sèr-to-ri-k'), ad}. Terme de philosophie. Mot de la
philosophie de Kant, désignant les jugements qui
peuvent être l'objet d'une simple assertion, à laquelle
ne se joint aucune idée de nécessité..
— ÉTYM. Voy. ASSERTION.
f ASSERTORIQUE (a-sèr-to-ri-k'), ad}. Voy.
ASSERTOIRE:
ASSERVI, IE (a-'sèr-vi, vie), part, passé* Rendu
esclave. La patrie asservie. Asservi par les passions.
Asservi aux circonstances. Du Danube, asservi- les
rives désolées, RAC. Raj. n, 4. La Judée asservie et
ses remparts fumants, ID. Bérén. Il, 2. Quoi! votre
âme à l'amour en esclave asservie^ ID. Ândr.l, i.
Aricie à ses lois tient mes voeux asservis, ID.: Phèd.
IY, 2. Rome à trois affranchis si longtemps asservie,
ID. Brit. i, 2. Je vois à l'amour seul ma maîtresse as-
servie, VOLT. Zaïre, i, 6. Deux sceptres en ma main,
Albe a Rome asservie Parlent bien hautement en
faveur de sa vie, CORN. Horace , v, 3. Vit-on jamais
une âme en un jour.... Asservie en esclave à plus
d'événements, m. ib. iv, 3. Sous tes lois me tenant
asservie, ID. Cinna, m, 4. Être asservi par les lois de
l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui,
MOL. le Fest. m, 6. £ ses lois je me trouve asservie,
ID. Psy. v. Malgré le sort qui sous sa loi Tient la
vertu même asservie, BÉRANG. Filleule. Ces astres
asservis à la loi qui les presse, S'attirent dans leur
course et s'évitent sans cesse, VOLT. Henr, vu.
ASSERVIR (a-sèr-vir) , j'asservissais, asservis-
sant, v. a. \\ 1° Réduire à l'état d'esclavage ou de
simple dépendance. César asservit son pays.... Mon
père asservit le Jourdain, VOLT. Zaïre, i, 2. || Ab-
solument. Insensé qui croit asservir et se dispenser
d'obéir! p. L. COUR, i, 226. || 2° Par analogie. Cet
hymen m'asservit et le fils et la mère, VOLT. Mérope,
iv, 4. || 3° Fig. Ses vertus ont asservi tous les coeurs.
Ma frugalité Asservit la nature à mon austérité,
VOLT. Fanât, n, 4. Indigne d'asservir le coeur d'un
honnête homme, MOL. Mis. in, 7. Et j'ai bien fait
aussi d'asservir ma raison En si belle prison, MALH.
v, 4. || 4° S'asservir, v. réfl. Se soumettre.il ne s'as-
servit à aucune règle. Il s'asservissait aux volontés
de safemme. Donnant ma liberté, je me suis asservi,
RÉGNIER, Sot. II.
. — HIST. xne s. Tous li moins courrouciez s'estoit
bien aatis Qu'ains i lairroit la teste que il fust aser-
vis, Sax. xxvi. ||xnr» s. Depuis en fu la ville assez
plus asservie, Berte, LX. As-tu or bon seignor servi,
Qui si t'a pris et asservi Et te tormente sans sejor ?
la Rose, 4252. Donc avês-vous outréement La mort
d'enfer bien deservie, Qui tel gent avés aservie, ib.
4 263Ô. Tout me voil [je me veux] à vous asservir,
Pour vous honorer et servir, ib. 44985. Les seignors
qui auroient un tel don. fait, auroient aservi trop
malement tote lor seignorie, Ass. de 1er. 1, 272. Il
loist bien à afranquir ses enfans, et non à aservir,
BEAUM. XLV, 24. Onques nul jor Dieu ne servi, Ain-
cois aile cors asservi X pechier, por l'ame confon-
dre, RUTEB. n, 413. Trop par ainme [aime] son aise
qui lait [laisse] l'arme [âme] aservir, Qu'en enfer
sera serve par son fol messervir, ID. 16.439. || xvB s. Dix •-
et set ans ay au Satan servi, Au monde aussi et à la
char pourrie, Oublié Dieu, et mon corps asservi S
celle court de tout vice nourrie, E;-DESCH. Del'intér.
des cours. [Le prince doit]'requerir crueusement Son
ennemi, et mener doucement Ses vrais subgiez,
sans asservir nulli, ID. Des vertus accessoires.
Il xvie s. Vous asservez les personnes, pillez leurs
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